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Étude des liens entre l’isolement, la psychopathie et l’hostilité avec le risque de récidive chez les délinquants sexuelsBennaceur, Maria 04 1900 (has links)
La présente recherche vise à cerner les liens entre l’isolement et les traits psychopathiques avec le risque de récidive chez les délinquants sexuels. La littérature scientifique montre que le manque d’intimité, le sentiment de solitude et la psychopathie sont des caractéristiques très présentes chez les délinquants sexuels. Le manque d’intimité et la solitude émotionnelle peuvent être dus à une peur du rejet en lien avec un attachement fragile. D’un autre côté, l’isolement social peut être lié à des déficits relationnels causés par la présence de traits psychopathiques. De plus, le manque d’intimité, la solitude émotionnelle et les traits psychopathiques engendrent de l’hostilité et ont chacun un impact sur la récidive. La présente étude a alors pour objectif de voir les liens entre le manque d’intimité, le sentiment de solitude, les traits psychopathiques et l’hostilité avec le risque de récidive sexuelle et violente tel qu’évalué par la Statique-99. Les résultats font ressortir qu’il n’y a pas de relation entre l’isolement et les traits psychopathiques mais que l’isolement et les traits psychopathiques sont liés à l’hostilité. Les agresseurs sexuels d’adultes sont plus psychopathiques que les agresseurs sexuels d’enfants qui éprouvent plus de solitude émotionnelle. Les traits psychopathiques sont liés à la dimension antisociale et la solitude émotionnelle à la dimension sexuelle de la Statique-99. La solitude émotionnelle et les traits psychopathiques ont une relation distincte avec le risque de récidive chez les agresseurs sexuels. / The present study aims to determine the links between isolation and psychopathic traits with the risk of recidivism for sexual offenders. The scientific literature shows that a lack of intimacy, loneliness and psychopathy are often found in sexual delinquents. Lack of intimacy and loneliness may be due to a fear of rejection associated with a fragile attachment. On the other hand, social isolation may be related to relational deficits caused by the presence of psychopathic traits. Furthermore, lack of intimacy, loneliness and psychopathic traits engender hostility and each have an impact on recidivism. The objective of the current study is to investigate the effect of lack of intimacy, loneliness, psychopathic traits and hostility on sexual and violent recidivism risk as evaluated by the Static-99, in sexual offenders whose victims are adults or children. Our findings show that there is no link between isolation and psychopathic traits, but isolation and psychopathic traits are bound with the hostility. Sexual offenders whose victims are adults are more psychopathic than those whose victims are children, who show more loneliness. Psychopathic traits are related to the antisocial dimension of the Static-99 and loneliness is related to the sexual dimension of the Static-99. Isolation and psychopathic traits sexual offenders: loneliness and psychopathic traits have a different relation with the risk of recidivism for sexual offenders.
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L’étiologie des différences individuelles dans le contrôle de soi à la petite enfance : une étude des facteurs génétiques et environnementauxBoivin, Guillaume 06 1900 (has links)
Contexte et objectifs. Le contrôle de soi serait, selon Gottfredson et Hirschi (1990), le meilleur prédicteur de la délinquance. Il serait déterminé, selon les auteurs, exclusivement par les facteurs environnementaux (compétences parentales, surveillance et punition) et ce, avant l'âge de sept ans. Il ne serait pas question des facteurs génétiques dans l'étiologie du contrôle de soi. Or, plusieurs études récentes menées à l'adolescence et à l'âge adulte avancent que le contrôle de soi serait d'origine partiellement génétique. Deux objectifs seront poursuivis. D'abord, considérant que le contrôle de soi, tel que décrit par Gottfredson et Hirschi (1990), n'ait jamais été étudié spécifiquement à la petite enfance, il a été nécessaire d'opérationnaliser le construit à la petite enfance à partir des informations existantes sur le contrôle de soi. Ensuite, il s'agira d'estimer l’influence relative des facteurs génétiques et environnementaux sur le contrôle de soi à 18, 30 et 48 mois.
Méthodologie. En tout, 672 familles de jumeaux monozygotes ou dizygotes de la grande région métropolitaine de Montréal ont pris part à l'Étude des jumeaux nouveau-nés du Québec. Les items utilisés proviennent du Child Behavior Checklist (Achenbach, 1994) et ont été obtenus via les parents des jumeaux. La zygotie a été évaluée à l’aide du Zygosity Questionnaire for Young Twins (Goldsmith, 1991) et le sexe a été déterminé par les assistants de recherché. Trois temps de mesures furent étudiés : 18 mois (n = 664), 30 mois (n = 617) et 48 mois (n = 531).
Résultats. Les résultats des analyses factorielles confirmatoires suggèrent par le biais des estimés qu'il soit possible de générer un facteur du contrôle de soi à la petite enfance à partir des indicateurs sélectionnés et que ceux-ci se regroupent sous l'égide d'un seul facteur. Les résultats concernant l’étiologie montrent que les différences individuelles observées seraient, majoritairement influencées par les facteurs génétiques (additifs ou de dominance) suivis par les environnements uniques.
Conclusion. Les résultats suggèrent que les facteurs génétiques jouent un rôle important dans l’étiologie des différences individuelles dans le contrôle de soi tôt dans le développement alors que les environnements communs ne seraient pas impliqués. Les résultats sont compatibles avec les études menées à l'adolescence et à l'âge adulte et sont en contradiction avec les postulats de Gottfredson et Hirschi (1990). / Context and goals. Self-control is described by Gottfredson and Hirschi (1990) as the most reliable predictor of delinquency. The authors suggest that self-control is determined primarily by environmental factors, including parental monitoring of their children, the recognition of bad behaviors, the appropriate correction of the bad behaviors, of which the individual differences are deemed stable by age seven. The main goal of this study was to examine the genetic and environmental etiology of self-control in toddlerhood. Specifically, this study aims to 1) evaluate whether self-control can be reliably operationalized in toddlerhood; and 2) estimate the genetic and environmental contributions of individual differences in self-control in this period of development.
Methods. The sample consisted of 672 pairs of monozygotic or dizygotic twins who grew up in the greater Montreal area. Information about the twins were collected from the parent that knows the child best using the Child Behavior Checklist (Achenbach, 1994) whereas the zygosity was determined by the Zygosity Questionnaire for Young Twins (Goldsmith, 1991). For the purpose of this study, only three waves of data collection were used: 18 months (n = 332 pairs), 30 months (n = 309 pairs) et 48 months (n = 266 pairs).
Results. The results support the idea self-control can be estimated from six behavioral and attitudinal indicators (impulsivity, disobedience, bad temper, aggressive behavior, hyperactivity and inattention) and derived in a single factor as early as 18 months of age. At 18, 30 and 48 months of age, the best fitted models indicated that only genetic and uniquely experienced environmental factors underlined individual differences in self-control.
Interpretation. Contrary to Gottfredson and Hirschi’s (1990) hypothesis, individual differences in self-control in toddlerhood is moderately explained by genetic factors, the reminder being relegated to uniquely experienced environments. Also noteworthy is the absence of a shared-environmental etiology, part of which is expected to comprise family influences experienced by both twins, such as the parental monitoring of their children, the recognition of bad behaviors and the appropriate correction of the bad behaviors.
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Les crimes motivés par la haine envers les homosexuels : une étude compréhensive du stigma homosexuel et de son impact sur la reportabilité des événements de victimisation criminelleRoy, Joey 04 1900 (has links)
Considérant la « nouveauté » du phénomène de dénonciation auprès des policiers et l’utilisation
croissante du concept social de « crime motivé par la haine », peu d’études ont été réalisées au
Canada sur l’incidence de ces crimes pour les personnes comme pour la société. Cette recherche
exploratoire a comme objectif de comprendre la façon dont ce type de crime se distingue des autres
manifestations de conflits ou d’incidents et de comprendre les impacts de ce type de victimisation
pour les homosexuels en particulier. Plus spécifiquement, ce mémoire vise à approfondir la
compréhension du stigmate homosexuel et son impact sur la reportabilité des événements de
victimisation criminelle aux autorités judiciaires. Pour ce faire, cinq intervenants communautaires,
deux policiers, un avocat et quatre victimes considérant avoir vécu des événements de violence
homophobe ont été interviewés. Cet échantillon diversifié a permis de mieux comprendre le
phénomène de sous-déclaration des incidents de violences homophobes de la part des victimes et
d’obtenir une vue d’ensemble des perceptions des acteurs clés qui peuvent être confrontés au
phénomène.
L’analyse des entretiens suggère d’importantes lacunes sur le plan de la formation des divers
intervenants qui entrainent des difficultés à reconnaître une violence homophobe. Les intervenants
confient ne pas se sentir pas suffisamment outillés pour intervenir auprès d’une victime de violence
homophobe, n’estiment pas tous posséder les compétences et une compréhension suffisante des
réalités des minorités sexuelles, de l'homophobie et de l'hétérosexisme, en somme, l’ensemble des
savoirs ultimement nécessaires à une assistance et un accompagnement efficaces pour la déclaration
aux autorités d’une telle violence vécue par les victimes. Du côté des victimes de violence(s)
homophobe(s), il ressort que la discrimination basée sur l’orientation sexuelle est encore prégnante
dans leurs interactions quotidiennes. De leur point de vue, la banalisation et l’impunité de certains
comportements homophobes par les instances judiciaires viennent renforcer l’idée chez les victimes
et la société d’une forme d’infériorité de l’orientation homosexuelle. L’apposition d’une étiquette
homosexuelle paraît ainsi avoir de multiples conséquences psychologiques et sociales sur les
victimes, notamment sur leur développement identitaire et sexuel. L’intégration des stigmates
homosexuels et l’autostigmatisation, qui les poussent à se déprécier, voire à déprécier l’ensemble de
la communauté homosexuelle, surgissent de leur perception de la présence de forts stéréotypes
homosexuels, d’une société majoritairement hétérosexiste et de l’opérationnalisation sociale d’une
distanciation entre le « nous » hétérosexuel et le « eux » homosexuel. Par leur marginalisation, leur
mise en infériorité historique, l’ambiguïté du concept de « crimes motivés par la haine », la noncompréhension
de la violence et des répercussions qu’ont les intervenants communautaires et
judiciaires de la situation et partant, dans bien des cas, de la prise en charge inadéquate qui en
découle pour les victimes des violences homophobes, il est possible de comprendre les
appréhensions mentales que les victimes entretiennent ainsi que leur réticence à solliciter de l’aide et
encore plus à rapporter la victimisation vécue aux autorités judiciaires. / Given the “novelty” of the denunciation phenomenon with the police and the increasing use of the
social concept of "hate crime", few studies have been conducted in Canada on the impact of these
crimes for individuals and for society. This exploratory research aims to understand how this type of
crime is different from other conflicts of events or incidents and to understand the impacts of this
type of victimization on homosexuals in particular. More specifically, this paper aims to deepen
understanding of the homosexual stigma and its impact on reportability of criminal victimization
events to judicial authorities. For those purposes, five community stakeholder, two policemen, a
lawyer and four victims who believes that they have experienced homophobic violence events were
interviewed. This diversified sample allowed a better understanding of the phenomenon of
underreporting of homophobic violence incidents by victims and a comprehensive overview of the
perceptions of key stakeholders who may face this phenomenon.
The interviews analysis suggests significant deficiencies in the training of the various stakeholders
that cause difficulties to acknowledge homophobic violence. Stakeholders entrust feeling not
sufficiently equipped to intervene with a victim of homophobic violence, acknowledge that they do
not have the necessary skills and a sufficient understanding of the realities of sexual minorities,
homophobia and heterosexism, in sum, all the knowledge ultimately necessary to provide assistance
and effective support to report to authorities such violence experienced by victims. As for victims of
homophobic (s) violence (s), it is clear that discrimination based on sexual orientation is still vivid in
their daily interactions. From their perspective, the trivialization and impunity of some homophobic
behavior by the courts reinforce the idea among victims and society of a form of inferiority of the
homosexual orientation. The affixing of homosexual label appears to have multiple social and
psychological consequences for victims, in particular on their identity and sexual development. The
integration of gay stigma and self-stigma that drive homosexuals to depreciate themselves or the
entire gay community, arise from their perception of the presence of strong homosexual stereotypes,
a predominantly heterosexist society operationalizing social distancing between "us" heterosexuals
and "them" gays. By their marginalization, their social inferiority position throughout History, the
ambiguity of the concept of "hate motivated crimes", the lack of understanding of violence and the
impact that community and judicial stakeholders of the situation and thus, in many cases, may be a
consequence of inadequate care for victims of homophobic violence, it is possible to understand the
mental apprehensions that victims have and their reluctance to seek help and even more, to report to
judicial authorities their victimization.
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C’est ma collection mais c’est bien plus que ça : analyse des processus de collecte et de l’évolution des images dans les collections de pornographie juvénileFortin, Francis 01 1900 (has links)
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Lutte aux botnets : les politiques de prévention s'avèrent-elles efficaces?Allaire, Marie-Renée 07 1900 (has links)
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L’origine géographique en tant que facteur explicatif de la cyberdélinquanceCarignan, Mira 09 1900 (has links)
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Surveillance et ordre commercial : ethnographie d’un centre de contrôle de vidéosurveillance en milieu privé de massePratte, Anne-Marie 12 1900 (has links)
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Les effets de la cyberintimidation chez les filles qui en sont la cibleRyan, Nancy 11 1900 (has links)
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D’al-Qaïda à État islamique : vers une typologie du discours d’influence illustrant la diversité de l’offre jihadisteBérubé, Maxime 08 1900 (has links)
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The ambivalence of people who offend and of their prosocial relativesLaferrière, Dominique 12 1900 (has links)
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