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Pour une sociologie du réalisme politique : Le cas du Parti socialiste / Toward a sociology of political realism : the case of French socialist partyTchernoïvanoff, Pierre-Alexis 02 October 2012 (has links)
Ce travail de thèse a pour objet une analyse sociologique de la notion de réalisme politique. Il propose, au travers de trois approches complémentaires, un examen critique de cette notion polymorphe. La première, à partir d’une histoire des idées politiques, vise à en saisir l’émergence et l’évolution. Elle tente également d’en reconstruire les différentes traditions et filiations sociologiques (italienne, française et anglo-saxonne). La seconde approche relève d’une sociologie historique et cherche à illustrer cette notion à travers l’étude du parti socialiste français et de ses évolutions. En partant de l’hypothèse d’une contradiction initiale entre réalisme politique et socialisme, cette sociohistoire retrace la manière dont le PS, en s’institutionnalisant, a progressivement abandonné une partie de son projet de transformation de société. Basée sur un travail d’enquête mené auprès de quarante militants socialistes de la région Ile-de-France rencontrés entre 2009 et 2010, la troisième approche met en perspective la notion de réalisme politique avec le vécu et les représentations des membres actifs du parti. Outre le désarroi et la perte de sens qui traverse la militance, ce sont également les stratégies de réenchantement et de reformulation du socialisme qui y sont étudiées. Ce travail permet de faire apparaître la fonction politique du réalisme politique. Cette fonction, sous couvert de neutralité, sert à la décrédibilisation des idées et pratiques politiques jugées comme irrecevables. Le réalisme politique est en cela davantage une idéologie de la fin des idéologies et alternatives politiques qu’une véritable catégorie d’analyse du politique / The purpose of this work is to present a sociological analysis of the notion of political realism. Based on three complementary approaches, it offers a critical study of that multifaceted notion. The first approach starts from a history of political thought to try and delineate the emergence of the notion and its evolution. The perspective also aims at retracing the various sociological traditions and offshoots (the Italian, French and Anglo-Saxon branches) derived from it. In the context of historical sociology, the second approach seeks to illustrate the notion through the study of the French Socialist Party and its evolutions. Starting from the premise that political realism and socialism are initially contradictory, this socio-historical approach follows the way in which, by becoming institutionalized, the French Socialist Party has gradually relinquished part of its agenda for a transformation of society. Resting on a survey conducted between 2009 and 2010 with forty socialist militants from the Ile-de-France région, the third approach examines the notion of political realism in the light of the actual experiences and representations of the Party’s active members. The study thus focuses both on the sense of disarray and aimlessness pervading militancy, and on the strategies of reenchantment and reformulation of socialism. This analysis allows to expose the political function of political realism. Under cover of neutrality, that function can be used to discredit the political ideas and practices which are considered as inadmissible. In that sense, political realism is rather an ideology of the end of political ideologies and alternatives, than an actual category for the analysis of politics
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La démocratie de proximité dans les exécutifs municipaux montpelliérains (1977-2011) : (Re)configurations clientélaires d’une offre municipale / Participatory Democracy in Montpellier’s local Government (1977-2011) : Clientelists Transformations of a Political OfferFerran, Nicolas 15 January 2015 (has links)
La question posée par cette thèse est de savoir dans quelle mesure les adjoints en charge de la démocratie de proximité peuvent être considérés comme des acteurs engagés dans un travail de notabilisation politique faisant de leur délégation des espaces de recrutement et de mobilisation de soutiens. En posant cette interrogation, nous souhaitons questionner les rôles de ces adjoints et les usages qu'ils font de leur délégation en lien avec les pratiques clientélaires de l'activité politique. C'est le projet de cette thèse qui vise à éclairer la transformation de l'économie des délégations dédiées à la démocratie de proximité, de leur fondement symbolique et matériel et de leurs usages en relation avec la transformation des configurations politico-administratives dans lesquelles évoluent les adjoints. Nous montrerons ainsi qu'un enjeu central de la prise de rôle des adjoints en charge de la démocratie de proximité réside dans leur capacité à mobiliser les ressources de leur délégation en biens de fidélisation politique, de satisfaction matérielle transmise sur la base d'échanges personnalisés. Aussi, loin des objectifs normatifs affichés par les promoteurs de la participation citoyenne, cette offre municipale fait l'objet d'usages clientélaires. De ce point du vue, la réactivation de l'offre participative observée dans le gouvernement municipal d'Hélène Mandroux traduit une tentative de reconfiguration des échanges clientélaires institutionnalisés depuis plus de trente ans et portés par des coalitions d'acteurs dans lesquelles adjoints et représentants associatifs partagent des intérêts autrement plus déterminants que des principes moraux ou idéologiques. / The question treated by this thesis is to know to what extent mayor's councilors in charge of participatory projects use their executive position to build political leadership by recruitment and mobilization of supports among local society. By putting this interrogation, we analyze the role of these councilors and the use of their institutional resources in connection with clientelist practices of political activity. The demonstration aims at enlightening the transformation of executive positions dedicated to participatory democracy, their symbolic and material foundation and their uses in relation with the transformation of municipalities' political and administrative configurations. We demonstrate that those councilors convert their executive resources into material satisfaction transmitted on the basis of personalized exchanges with citizens. Far from the normative objectives promoted by political actors, participatory tools are in fact clientelist tools. Form this point of view, the reactivation of participatory offer observed in Montpellier in 2008 is an attempt lead by new political actors to reconfigure clientelist exchanges institutionalized over the past twenty years.
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Mouvements populaires et Partis politiques (1986-1996) : la restructuration manquée de l’ordre politique agonisant / Popular movements and Political parties (1986-1996) : the missed reorganization of the political order failingChenet, Jean-Baptiste 05 July 2011 (has links)
La chute de la dictature duvaliériste, le 7 février 1986, marque un véritable tournant dans l’évolution politique du pays. La situation nouvelle qui en résulte est généralement analysée ou comprise sous l’angle de l’explication découlant du paradigme des transitions. Ce cadre d’analyse s’est révélé en tous points inadapté pour rendre compte des bouleversements enregistrés. Dès lors, la recherche d’une explication alternative vient à se poser. Cette recherche tente d’explorer cette voie. Et elle soulève un questionnement fondamental qui appréhende la crise haïtienne sous l’angle de l’épuisement de l’ordre politique imposé lors de la première occupation américaine pendant la période 1915-1934. Le défi de cette restructuration du champ politique avait sollicité davantage le rôle et l’action de deux nouveaux acteurs qui ont durablement émergé dans la vie politique du pays à partir des années quatre-vingt : les mouvements populaires et les partis politiques. L’interaction qui s’établit entre ces deux acteurs avait acquis à la fois une dimension complexe et problématique. D’une part, ils (les acteurs) n’avaient pas pu développer une claire conscience de leur rôle dans le processus de transformation politique en cours. D’autre part, il s’est établi entre les deux acteurs un radical antagonisme qui a fini par compromettre la possibilité de construction des capacités politiques nationales en vue de favoriser une évolution positive dudit processus. Le retour à la domination directe américaine, avec l’intervention militaire de 1994, consacrera l’impossibilité de trouver une issue à la crise au plan interne. Cette intervention confirmera la réalité de l’épuisement de l’ordre politique de 1934 tout en provoquant des contradictions nouvelles. Elle a notamment contribué à précipiter la suppression de l’armée, tout en procédant de manière quasi-totale à la confiscation de la souveraineté du pays. Pendant la décennie 1986-1996 qui reste charnière dans le processus de changement politique en Haïti, il n’a pas été possible donc d’aboutir à une redéfinition de l’ordre politique agonisant. Mais l’enjeu de son renouvellement reste indispensable. Malgré leurs faiblesses et les controverses à la base de leur relation, les mouvements populaires et les partis politiques demeurent encore les deux principales formes de représentation politique ou d’action collective qui puissent aider d’avancer dans cette direction. La difficulté majeure est d’arriver à définir l’originalité de l’articulation entre ces deux acteurs qui pourrait bien convenir dans le contexte actuel marqué à la fois par le reflux des mouvements et le faible niveau d’enracinement de la forme partisane. / The fall of the dictatorship duvalierist, on February 7, 1986, mark a true turning point in the political evolution of the country. The new situation which results from it is generally analyzed or included/understood under the angle of the explanation rising from the paradigm of the transitions. This framework of analysis appeared in all points misfit to give an account of the recorded upheavals. Consequently, the search for an alternative explanation has been suddenly posed. This research tries to explore this way. And it raises a fundamental questioning which apprehends the Haitian crisis under the angle of the exhaustion of the political order imposed at the time of the first American occupation for the period 1915-1934. The challenge of this reorganization of the political field had more requested the role and the action of two new actors who durably emerged in the political life of the country as from the Eighties: popular movements and political parties. The interaction which is established between these two actors had acquired at the same time a complex and problematic dimension. On the one hand, they (actors) had not been able to develop a clear conscience of their role in the process of political transformation in progress. In addition, it was established between the two actors a radical antagonism which ended up compromising the possibility of construction of the capacities national policies in order to support a positive development of the known as process. The return to the American direct domination, with the military intervention of 1994, will devote impossibility of finding an exit with the crisis with the internal plan. This intervention will confirm the reality of the exhaustion of the political order of 1934 whole while causing new contradictions. It in particular contributed to precipitate the removal of the army, while proceeding in a quasi-total way to the confiscation of the sovereignty of the country. During the decade 1986-1996 which remains hinge in the process of political change in Haiti, it was not possible thus to lead to a redefinition of the political order failing. But the stake of its renewal remains essential. In spite of their weaknesses and the controversies at the base of their relation, the popular movements and the political parties remain still the two principal forms of political representation or class action suit who can help to advance in this direction. The major difficulty is to manage to define the originality of the articulation between these two actors which could be appropriate well in the current context marked at the same time by the backward flow of the movements and the low level of rooting of the form partisane.
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Le Viêt Nam et ses exilés (1945-2009) : permanence et fluctuations d'une politique d'attention et de lien / Viêt Nam and its exiles (1945-2009) : permanence and fluctuations of a policy of attention and linkVigne, Christophe 25 September 2017 (has links)
En s’inscrivant dans le champ des études transnationales, cette thèse souhaite analyser l'évolution de la politique d’attention menée par le Viêt Nam à l'égard de ses exilés (Việt Kiều) de 1945 à 2009. Il s'agit d’étudier, à travers le prisme du concept de nationalisme à distance (ou nationalisme transnational), comment ce Parti-État est entré en interaction avec son champ migratoire afin de l’associer à la réalisation de ses desseins nationaux. La première partie de cette thèse expose les raisons pour lesquelles la République démocratique du Viêt Nam (RDVN) (1945-1976) a, dès sa création, intégré les exilés vietnamiens à son processus de construction nationale pour ensuite les solidariser à son effort de guerre. Dans la seconde partie, nous verrons que la paix revenue, la désormais République socialiste du Viêt Nam (RSVN) rencontre des difficultés pour faire évoluer ses relations avec les exilés (1975-1992). Ces hésitations, freinant la concrétisation d’une politique pragmatique au service du développement économique du pays, s’expliquent essentiellement par l’anticommunisme virulent qui s'est développé dans la communauté outre-mer. La troisième partie s’attache à exposer les moyens mis en œuvre (diplomatiques, médiatiques, juridiques) par le Viêt Nam pour normaliser sa présence au sein des communautés vietnamiennes outre-mer (1992-2009). Nous verrons en conclusion qu’en deçà des ses réserves idéologiques et sécuritaires, le Parti-État vietnamien a sans cesse porté de l’intérêt aux Việt Kiều et s’est efforcé d’adapter son nationalisme à distance en fonction de ses besoins et des caractéristiques de son champ migratoire. / In the field of transnational studies, this thesis aims to analyze the evolution of Vietnam's policy towards its exiles (Việt Kiều) from 1945 to 2009. It is to study, through the concept of long -distance nationalism (or transnational nationalism), how this Party-State interacted with its migratory population in order to incorporate it into the make it part of the national goals. The first section of this thesis explains why the Democratic Republic of Viêt Nam (DRVN) (1945-1976), from its inception, integrated the Vietnamese exiles into its national construction process in order to have them join in its war effort. In the second part, we will see that with the return of peace, the country known from this moment on as the Socialist Republic of Viêt Nam (SRVN) encountered difficulties advancing its relations with the exiles (1975-1992). These setbacks, hindering the realization of a pragmatic economic development policy for the country, can be largely explained by the virulent anticommunism that developed in the overseas community. The third part aims to explain the means (diplomatic, media, and legal) used by Vietnam to normalize its presence in the Vietnamese communities overseas (1992-2009). In conclusion, we will see, despite its ideological and security reservations, that the Vietnamese Party-State has always been interested in the Việt Kiều and has sought to adapt its concept of long-distance nationalism according to its needs and the characteristics of its migratory population.
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La contestation conservatrice aux États-Unis. L’influence des talk-shows radiophoniques conservateurs sur le conservatisme de l’après-Reagan (1988-2010) / Conservative dissent in the US. The influence of conservative talk radio on post-Reagan conservatism (1988-2010)Mort, Sebastien 10 December 2012 (has links)
Phénomène apparu à la fin des années quatre-vingt avec l’animateur Rush Limbaugh, le talk-show radiophonique conservateur américain a joué un rôle important dans la vie politique du pays. Cette recherche en retrace les différentes phases de 1988 à 2010 pour lui rendre sa place dans l’histoire politique américaine des dernières. Elle défend la thèse que le talk-show radiophonique conservateur a constitué un puissant instrument de contestation et a joué un rôle historique dans la reconquête du pouvoir par les Républicains.Dans un premier temps, le contexte politique et médiatique de la résurgence du conservatisme dans les années soixante est revisité pour situer le talk-show radiophonique dans la tradition communicationnelle du mouvement conservateur et défendre l’idée que l’émergence du phénomène en tant que force politique au début des années 1990 constitue « le deuxième rendez-vous des conservateurs avec les médias alternatifs »Dans un deuxième temps, la recherche se propose d’analyser les phases et cycles du talk-show conservateur dans son âge d’or ainsi que les figures de ses éditocrates dominants. Il s’agit d’établir que le contournement des médias de référence par le talk-show s’est opéré en tandem avec l’élite républicaine au moyen d’une « relation spéciale » qui s’est nouée au cours de la campagne présidentielle de 1992 et renforcée très nettement au cours du premier mi-mandat de Bill Clinton. Afin de définir ces phases, la recherche s’appuie sur Rush Limbaugh comme figure fondatrice du genre, puis se concentre sur Hannity, Ingraham et Savage, nouveaux animateurs d’envergure nationale qui émergent au tournant du siècle. Dans un dernier temps, la forme et le contenu du talk-show radiophonique sont explorés afin de mettre en évidence les modalités de la contestation. La thèse se concentre sur l’analyse du dispositif et la rhétorique des talk-shows à proprement parler, en se focalisant sur ceux qui ont façonné le genre et sa notoriété. Elle analyse le discours des quatre animateurs de manière comparative afin de montrer que les talk-shows radiophoniques conservateurs déploient une stratégie de « contenu sur mesure ». / A new media genre that appeared in the late eighties, conservative talk radio in the US has played a significant role in the country’s politics. This research explores the history of the medium from 1988 to 2010. It argues that, throughout the period, conservative talk radio has been a powerful instrument of dissent and has played a very significant role in the Republican ascendancy of the mid-1990s. First, this research revisits the political and media context of the resurgence of conservatism in the 1960s in order to situate the genre in the communication tradition of the conservative movement and entertain the argument that the emergence of conservative talk radio as a political force in the early nineties represents “conservatives’ second rendezvous with alternative media.”Second, this dissertation analyses the phases of conservative talk radio during its golden age as well as its dominant pundits. It argues that conservative talk radio shows circumvented traditional media by establishing a “special relationship” with the Republican establishment as early as Bill Clinton’s first presidential campaign in 1992. In order to define such phases, this research focuses on Rush Limbaugh as the founding figure of the genre and then concentrates on Sean Hannity, Laura Ingraham and Michael Savage, the new hosts who emerged at the turn of the century. Last, the form and content of conservative talk radio programs are explored in order to show how dissent is engineered. This research then analyzes the apparatus and rhetoric of the programs, focusing on those that shaped the genre and made it famous. It explores the content of the four shows comparatively in order to demonstrate that the hosts unfurl a strategy of “tailored content.”
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Organisation partisane et exercice du pouvoir dans la Russie de Poutine : les paradoxes de la fabrication de Russie Unie (2001-2012) / Partisan organization and exercise of power in Putin's Russia : the paradoxes of the fabric of United Russia (2001-2012)Fauconnier, Clémentine 22 January 2015 (has links)
Cette thèse vise à interroger les enjeux et les modalités de la construction d’une majorité politique en Russie à partir des années 2000, après une décennie marquée par la faiblesse de l’exécutif central et l’éclatement de l’offre politique. Créé en 2001 pour soutenir Vladimir Poutine, la situation du parti politique Russie unie dans le paysage politique peut sembler paradoxale. Dominant à tous les échelons du pouvoir depuis 2003, il demeure néanmoins un instrument entre les mains des dirigeants de l’exécutif, sans réelle autonomie ou influence. Fort officiellement de 2 millions d’adhérents, Russie unie est peu ancré dans la société russe et compte très peu de militants. L’analyse de la tension créée entre la dynamique d’institutionnalisation du parti et, en même temps, son maintien sous le contrôle de l’Etat se présente comme un point d’entrée privilégié pour envisager, dans une perspective comparative, la production des mécanismes d’assujettissement d’une partie du personnel politique russe. Cela implique de s’intéresser à la mise en place et aux modalités concrètes de fonctionnement de Russie unie, d’observer les pratiques des acteurs engagés dans ces activités et de s’interroger sur les significations qu’ils leur donnent. Cette démarche suggère alors de montrer comment l’étude de ce processus spécifique de fabrication partisane est susceptible de nourrir une réflexion plus générale et comparative sur la façon dont les dynamiques de différenciation ou de rapprochement entre les partis et l’Etat contribuent à produire différentes formes d’investissements politiques. Pour cela l’étude des partis en tant qu’institution ainsi que de la sociologie historique comparative permet de montrer les tensions créées par le processus de différenciation sous contrôle de Russie unie et la façon dont celui-ci accompagne la mise en place de nouveaux mécanismes de domination. / This thesis aims to examine the issues and modalities of building a political majority in Russia from the 2000s, after a decade marked by the weakness of the Central Executive and party system fragmentation. Created in 2001 to support Vladimir Putin, the situation of the political party United Russia in the political landscape may seem paradoxical. Dominant at all levels of power since 2003, it still remains a tool in the hands of leaders of the Executive, without any real autonomy or influence. United Russia, including officially 2 million members, is not rooted in Russian society and has very few militants. The analysis of the tension between the dynamics of the party’s institutionalization and, at the same time, its maintaining under control of the State appears as a privileged entry point for analyzing, in a comparative perspective, the production of mechanisms of subjections of Russian elected officials. This implies to study the establishment of United Russia and its concrete functioning, the practices of the actors involved in these activities and the meaning they give to these practices. Thus this approach suggests to show how the study of this specific process of party construction is likely to feed a more general and comparative reflection on how the dynamics of differentiation or reconciliation between parties and the State contribute to produce various forms of political investments. For this purpose, studying the party as an institution as well as the comparative historical sociology can show the tensions created by the process of differentiation under the control of United Russia and also how it supports the establishment of new domination mechanisms.
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La contestation institutionnalisée : sociologie d'un parti d'opposition en contexte autoritaire : le cas du Front des forces socialistes algérien / Institutionalised contention : sociology of an opposition party in an authoritarian context : the Algerian Front des forces socialistesBaamara, Layla 09 June 2017 (has links)
À rebours des lectures fonctionnalistes et du rôle de « façade démocratique » souvent prêté aux partis d’opposition en contexte autoritaire, cette thèse étudie les logiques endogènes et exogènes des processus d’institutionnalisation de la contestation en Algérie. À partir d’une enquête menée entre 2009 et 2013 auprès de militants et dirigeants du FFS à Alger, Béjaïa et Tizi-Ouzou, ce travail éclaire à la fois les luttes et les conflits qui fragilisent l’organisation et les processus de (re)production du lien partisan qui favorisent sa perpétuation. Fondé au lendemain de l’indépendance de l’Algérie et communément qualifié de « plus vieux parti d’opposition », le Front des forces socialistes (FFS) se maintient depuis plus de cinquante ans. Contraint d’opérer dans la clandestinité sous le régime de parti unique (1962-1989), ce parti a été légalisé après l’adoption du pluralisme partisan en 1989. Depuis lors, il participe – bien que de manière variable – à la compétition politique. En explorant les pratiques partisanes oppositionnelles au concret avec une approche relationnelle, la thèse analyse comment la trajectoire du FFS s’inscrit à la fois dans l’espace protestataire et dans l’espace politique institutionnel. Elle questionne les tensions et les mises à l’épreuve que génère cette double inscription et montre ainsi comment une organisation partisane se perpétue en restant dans l’opposition dans des configurations de pouvoir ne permettant pas l’alternance / Established in the aftermath of Algeria's independence and commonly referred to as the "oldest opposition party", the Front des Forces Socialistes (FFS) has existed for more than fifty years. Forced to operate clandestinely throughout the single-party regime (1962-1989), this party was legalized after the adoption of party pluralism in 1989. Since then, it has participated - albeit in variable ways - to the political competition. How does a party perpetuates itself by remaining in the opposition within power configurations that prevent political change? Contrarily to functionalist approaches and the role of "democratic façade" often attributed to opposition parties in authoritarian contexts, this dissertation examines the endogenous and exogenous logics of protest institutionalization. By exploring partisan opposition practices with a relational approach, this work analyzes how the FFS trajectory incorporates the protest space as well as the institutional political space. It questions the tensions and the challenges generated by this double inscription. Based on fieldwork carried out between 2009 and 2013 with FFS activists and leaders in Algiers, Béjaïa and Tizi-Ouzou, the dissertation sheds light on both the struggles and conflicts that weaken the organization and processes of (re)production of the partisan link that favour its perpetuation
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Historiebruk och historiemedvetande i Venezuelas Förenade Socialistiska Partis Libro RojoAndersson, Erik January 2013 (has links)
This thesis examines the use of history, historical narratives and the relation to Venezuelan historical consciousness in Libro Rojo, a publication of The Unified Socialist Party of Venezuela (PSUV). It consists of four parts: an introduction, a declaration of principles, statutes and finally what is called the programmatical bases (bases programaticas) of the party. A starting point for this thesis is that this is an under prioritized area of research about the Bolivarian revolution in Venezuela. It aims to show the centrality of history in these fundamental documents of the biggest left-wing party in Latin America. The thesis finds that symbolically charged historical figures – mainly national icons of Venezuela´s struggle for national liberation - are mobilized to back up contemporary aspirations and influence public perception of what kind of future is possible and desirable. Libro Rojo structures the relationship between past, present and future in order to influence historical consciousness. It also finds that Libro Rojo constructs a vision of socialism which aims to show that the ideas and actions of Venezuela´s symbolically charged historical figures are compatible with the ideas of 19th and 20th century western Marxism. An illustration of this is the reference to Peruvian Marxist José Carlos Mariáteguí and his saying that socialism on the American continent can neither be an imitation nor a copy of foreign models, but a heroic creation of the people. Furthermore in Libro Rojo, the ideas of liberation theology, Christianity as well as "all universal and humanist thought" are evoked as foundations for the contemporary aspirations of the PSUV. The present is situated within a context of contemporary history in which themes such as the struggle of the peoples against neoliberalism and the threats to the survival of humanity due to climate changes, economic crisis and war are central. It describes a near future in which humanity will have a choice: between its salvation and flourishing through socialism, or its extinction through world capitalism.
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LES FEMMES DANS LE PARTI COMMUNISTE ROUMAIN (1944-1989)Jinga, Luciana-Marioara 29 September 2011 (has links) (PDF)
Dans l'intervalle 1944 -1989, le Parti Communiste Roumain (PCR) a pris plusieurs mesures pour transformer les femmes roumaines en acteurs politiques. La première direction d'action a été la création d'une organisation féminine de masse dont le nom et la structure ont changé plusieurs fois: l'Union des Femmes Antifascistes de Roumanie, l'Union des Femmes Démocrates de Roumanie; le Conseil National des Femmes. Le rôle de l'organisation féminine de masse a été d'attirer la population féminine vers les principaux projets du PCR: la prise du pouvoir, la collectivisation de l'agriculture, une meilleure promotion des femmes dans tous les domaines de la vie publique, le projet démographique du régime Nicolae Ceausescu, l'administration des biens et services publics. En seconde place, le PCR, selon à la doctrine marxiste-léniniste, ayant comme modèle l'URSS, a mis en place une législation dite égalitaire. Pour que les principes juridiques deviennent réalité, la propagande communiste demandait aux femmes d'entrer dans une activité salariée. En la présence féminine dans le PCR restait une des plus basses de tous les pays communistes de l'Europe Centrale et de l'Est. C'est au milieu des années 1970 que le régime Nicolae Ceausescu introduisit le principe des quotas pour la présence féminine dans les organes dirigeants du parti mais aussi pour le nombre total des candidats. La conséquence a été l'augmentation du pourcentage des femmes dans le parti jusqu'à 36% au moment de la chute du régime communiste. En ce qui concerne les positions d'autorité, sauf un groupe restreint qui entourait Elena Ceausescu, la participation féminine est restée basse.
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Pour une sociologie du réalisme politique : Le cas du Parti socialisteTchernoïvanoff, Pierre-Alexis 02 October 2012 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse a pour objet une analyse sociologique de la notion de réalisme politique. Il propose, au travers de trois approches complémentaires, un examen critique de cette notion polymorphe. La première, à partir d'une histoire des idées politiques, vise à en saisir l'émergence et l'évolution. Elle tente également d'en reconstruire les différentes traditions et filiations sociologiques (italienne, française et anglo-saxonne). La seconde approche relève d'une sociologie historique et cherche à illustrer cette notion à travers l'étude du parti socialiste français et de ses évolutions. En partant de l'hypothèse d'une contradiction initiale entre réalisme politique et socialisme, cette sociohistoire retrace la manière dont le PS, en s'institutionnalisant, a progressivement abandonné une partie de son projet de transformation de société. Basée sur un travail d'enquête mené auprès de quarante militants socialistes de la région Ile-de-France rencontrés entre 2009 et 2010, la troisième approche met en perspective la notion de réalisme politique avec le vécu et les représentations des membres actifs du parti. Outre le désarroi et la perte de sens qui traverse la militance, ce sont également les stratégies de réenchantement et de reformulation du socialisme qui y sont étudiées. Ce travail permet de faire apparaître la fonction politique du réalisme politique. Cette fonction, sous couvert de neutralité, sert à la décrédibilisation des idées et pratiques politiques jugées comme irrecevables. Le réalisme politique est en cela davantage une idéologie de la fin des idéologies et alternatives politiques qu'une véritable catégorie d'analyse du politique
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