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Nature, fiabilité et rôle des intuitions utilisées en philosophie morale contemporaineGiroux, Jessy 07 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur les intuitions utilisées en philosophie morale contemporaine. Les intuitions sont interrogées sur trois aspects : leur nature, leur fiabilité et leur rôle. Concernant la nature des intuitions, celles-ci sont présentées comme des jugements spontanés ayant une valeur épistémique « à première vue ». Concernant la fiabilité des intuitions, trois grands types de raisons de douter de leur fiabilité sont considérés, à savoir les résultats de certaines études scientifiques montrant de diverses manières leur instabilité, les études réalisées par le mouvement de philosophie expérimentale afin d'illustrer le phénomène du désaccord intuitif, et enfin, le problème de l'origine douteuse des intuitions. Aucune de ces raisons n'est jugée efficace afin de discréditer l'usage des intuitions en philosophie. Concernant le rôle des intuitions, une distinction est proposée entre deux grands types d'usage philosophique contemporain. D'une part, ce qu'on peut appeler la méthodologie standard en philosophie morale contemporaine consiste en une combinaison d’expériences de pensée et de la méthode de l’équilibre réfléchi. Différentes manières d'aborder la méthode de l'équilibre réfléchi sont présentées, et le modèle de l'équilibre réfléchi large développé par Norman Daniels est jugé le plus efficace. D'autre part, les intuitions sont parfois utilisées en philosophie morale contemporaine dans le cadre de la théorie de l'intuitionnisme éthique. La théorie est défendue contre diverses objections, et elle est montrée compatible avec la méthode de l’équilibre réfléchi. / The object of this Master’s thesis is the intuitions used in contemporary moral philosophy. Intuitions are investigated on three aspects: their nature, their reliability, and their role. Regarding the nature of intuitions, they are presented as spontaneous judgments with “prima facie” epistemic value. Regarding the reliability of intuitions, three general types of reasons to question their reliability are considered, namely, the results of certain scientific studies showing in various ways Fiabilité des intuitionstheir unreliability, studies conducted in the field of experimental philosophy which emphasize the phenomenon of intuitive disagreement, and finally, the problem of the origin of intuitions. None of these reasons is judged good enough to discredit the use of intuitions in philosophy. Regarding the role of intuitions, a distinction is drawn between two main types of usage in contemporary philosophy. On the one hand, what can be called the “standard methodology” in contemporary moral philosophy consists in the combination of thought experiments and the method of reflective equilibrium. Different ways of construing the method of reflective equilibrium are considered, and the “Wide Reflective Equilibrium” model developed by Norman Daniels is judged the most successful. On the other hand, intuitions are sometimes used in contemporary moral philosophy in the context of the theory of ethical intuitionism. The theory is defended against various objections, and it is shown to be compatible with the method of reflective equilibrium.
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Le problème du mal dans la Summa de bono de Philippe le ChancelierBarichard, Louis-Hervé 08 1900 (has links)
Ce mémoire entend mettre en lumière la solution au problème du mal développée par Philippe le Chancelier dans la Summa de bono (1225-1228). À cet effet, notre analyse se polarise sur la notion du mal qui occupe à la fois le système des transcendantaux et la division du bien créé découlant du principe du souverain bien. La somme est bâtie d’après la primauté de la notion du bien transcendantal, et fut rédigée par opposition avec la doctrine manichéenne des Cathares, en vogue au XIIIe siècle, qui s’appuyait sur la prééminence de deux principes métaphysiques causant le bien et le mal, d’où devaient procéder toutes les choses de la Création. Ceci explique que nous ayons privilégié de seulement examiner les notions du bien et du mal en un sens général, car c’est au stade universel de l’ontologie du bien que l’auteur défait la possibilité du mal de nature, en amont des ramifications du bien créé, déployées, à l’envi, dans les questions de la somme où les réponses sont assignées à des problèmes spécifiques. Nous offrons ici, pour la première fois, une traduction en français d’une série de questions ayant permis de mener à bien ce projet. / This master’s thesis intends to clarify Philip the Chancellor’s answer to the problem of evil in the Summa de bono (1225-1228). To this end, we focus on the concept of evil as located within the transcendental system and the division of created good resulting from the supreme good. This sum, which is conceived from the primacy of the transcendental notion of good, was drafted in opposition to the Manichean doctrine of Cathars, a belief popular in the thirteenth century, which states that two metaphysical principles cause good and evil and it is from these principles that all things are created by nature. For this reason, we decided to study the concepts of good and evil only in a general sense, because the author dismantles the possibility of natural evil at the universal level of the ontology of the good and, prior to the deployment of the created good, it is through the sum’s questions that specific problems can be resolved. Here, we offer for the first time a French translation of several questions useful to this project.
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Critique féministe matérialiste du droit civil québécois : le travail « domestique » et les violences sexuées, les « impensés » du droit du logementLaperrière, Marie-Neige 09 1900 (has links)
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Naissance de la diplomatie moderne. L'ambassadeur au croisement du droit, de l'éthique et de la politique / The Birth of Modern Diplomacy. the Ambassador between Law, Ethics and PoliticsFedele, Dante 05 December 2014 (has links)
S’appuyant sur un corpus de textes que l’on qualifie normalement de « traités sur l’ambassadeur », cette thèse s’attache à reconstruire la naissance de la diplomatie moderne tout au long d’une période qui va du XIIIe au XVIIe siècle, en essayant d’analyser la manière dont la figure de l’ambassadeur à été élaborée à l’intérieur d’un champ de problématisation qui se caractérise par une imbrication réciproque du droit, de l’éthique et de la politique et va constituer une véritable expérience de la diplomatie.Ce travail s’articule en deux parties. Dans la première il s’agit de comprendre comment la figure de l’ambassadeur a été façonnée sous le profil de son statut juridique, à savoir comme une persona publica chargée d’un officium et devant représenter son mandant, avec les conséquences qui en découlent quant à l’établissement de son pouvoir de négociation, à la définition de ses immunités ainsi qu’à la détermination des honneurs qu’il a le droit de recevoir. L’analyse de ces questions permettra d’apprécier la contribution apportée par notre corpus non seulement à la définition du statut juridique de l’ambassadeur, mais aussi à la formation du nouveau droit des gens destiné à régir l’Europe moderne. La seconde partie s’attache à comprendre comment la figure de l’ambassadeur a été façonnée sous le profil de son statut professionnel : on s’interroge alors sur les fonctions qui lui sont attribuées, sur les moyens qui lui sont fournis et les conditions qui lui sont demandées pour s’en acquitter de la manière la plus efficace, ainsi que sur la problématisation éthique à laquelle son action est soumise. Tout en essayant de faire ressortir la spécificité de l’ambassadeur, cette partie se propose aussi de contribuer à l’étude de la professionnalisation du fonctionnaire public. / Using a collection of texts commonly known as the “treatises on the ambassador”, this research examines the birth and the development of the experience of diplomacy from the 13th to the 17th Century. It aims, in particular, to explore the development of the figure of the ambassador within a field of problematization involving ethics, politics and law.After some methodological and historical remarks, the thesis deals with the development of the status of the ambassador from two perspectives, the legal and the professional. Regarding his legal status, the medieval legal conceptualisation of the role of the ambassador as a genuine public “office”, and that of the diplomatic function as “representation”, are examined. The way in which these conceptualisations help to define the negotiating powers conferred on the ambassador, his immunities and the honours to which he is entitled is then considered. This analysis allows for an investigation of the complex links between the exercise of diplomacy and claims to sovereignty during Europe’s transition from the Middle Ages to Modernity. Regarding his professional status, the thesis reconstructs the functions of the ambassador (particularly in relation to information gathering and negotiation), the means provided for the ambassador to undertake his functions (his salary and the assignment of an escort) and the objective, intellectual or moral qualities required of him. As well as illustrating the techniques which have been required for ambassadorial success since the 15th Century, this analysis offers some hints for studying the professionalization of public officials and the emergence of the modern criteria of political analysis.
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Reconstruire la philosophie à partir de l'Afrique : une utopie postcolonialeAbadie, Delphine 01 1900 (has links)
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Les philosophes de l'exil republicain espagnol de 1939 / Spanish Republican philosophers in exile (1939 – 1965)Foehn, Salome 26 November 2011 (has links)
Les philosophes de l’exil républicain espagnol appartiennent au camp des défenseurs de la Seconde république légitimement proclamée le 14 avril 1931, et plus largement, de la lutte anti-fasciste des années trente. Ils se trouvent au côté du "peuple" lors de la guerre civile, qui dure trois ans. La victoire en 1939 du Général Francisco Franco, soutenu par l’Allemagne nazie et par l’Italie fasciste, les forcent à fuir l’Espagne en 1939 – au péril de leur vie. Certains intellectuels connaîtront les camps de concentration français, mais la plupart trouveront refuge en Amérique latine, en particulier au Mexique et au Venezuela. En exil, ils jurent de rester fidèles à la Seconde république et à l’esprit du peuple espagnol. Ces philosophes appartiennent au camp des vaincus, à l’instar de tous ceux qui, mus par des idéaux progressistes et d’humanité, partout en Europe se sont élevés contre la barbarie fasciste. C’est pourquoi leurs œuvres respectives demeurent aujourd’hui encore inconnues dans leur quasi intégralité – malgré les tentatives de "récupération" menées tout au long des cinquante ou soixante dernières années pour promouvoir leur pensée auprès d’un lectorat plus large. Au contexte de crise historique de l’entre-deux guerres, s’ajoute la situation particulière de la philosophie espagnole proprement dite. En effet, celle-ci n’est institutionnalisée que dans le premier tiers du vingtième siècle : on voit alors apparaître l’École de Madrid et l’École de Barcelone. L’Espagne en ce sens rattrape le "retard" pris par rapport aux autres pays européens, notamment l’Allemagne. Aussi la génération des philosophes que j’étudie, nés autour de 1900, est-elle la première bénéficiaire de cette politique de renouveau culturel et intellectuel : au moment où éclate la guerre d’Espagne, ce sont des philosophes professionnels jouissant d’une reconnaissance internationale qui s’engagent dans le conflit. Par conséquent, l’oubli qui recouvre leurs noms n’est pas seulement dû aux dramatiques circonstances historiques et politiques de la première moitié du vingtième siècle : il est également dû aux limites de la philosophie dogmatique elle-même. L’expérience de l’exil elle-même, à mon sens, s’avère un catalyseur : ceux-ci visent à s’émanciper des conventions académiques pour philosopher de façon autonome, c’est-à-dire en espagnol et dans l’esprit du peuple. Cet idéal de liberté est à n’en pas douter à la source de la "raison poétique", véritable invention de l’exil républicain espagnol. / Spanish Republican philosophers in exile sided with the Second Republic, legally proclaimed on April 14, 1931. They embraced the anti-fascist cause rising in the 1920s and 1930s in Europe. During the Civil war they stood among the people. The war lasted three years. 1939 saw the victory of General Francisco Franco, supported by Nazi Germany and the Italy of Mussolini. Threatened with death, they had no choice but to escape Spain. Some intellectuals experienced French concentration camps but, for the most part, they found refuge in Latin America, especially in Mexico and Venezuela. In exile, they swore to remain loyal to the Second Republic and to the spirit of the Spanish people. These philosophers belonged to the vainquished, as those everywhere in Europe who, moved by liberal views and humane ideals rised against Fascist barbarity. As a result, their respective works are still widely unknown today – despite restless efforts made to promote their thought to a larger audience for over half a century. In addition to the historical context of crisis during the interwar period, the situation of Spanish philosophy itself is suggestive. Indeed, Spanish philosophy was institutionalised at the beginning of the twentieth century only ; the Schools of Madrid and Barcelona were created. In this sense, Spain caught up on other European countries, Germany especially. These politics of cultural and intellectual renovation are first bestowed upon the generation of philosophers I study, born in the 1900s. When the Spanish war erupts, they had become professionals of international recognition. This shows the actual limits of academic philosophy, incapable of taking or unwilling to accept unorthodox ways of philosophising. The experience of exile itself serves in my opinion as a catalyst : Spanish republican philosophers in exile seek emancipation from academic conventions to philosophise freely ; that is, in Spanish and according to the spirit of the people. No doubt "poetic reason" – the true invention of Spanish republican exile – stems from this ideal of autonomous thinking.
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L'étude des idées politiques au sein des partis de la social-démocratie européenne: de l'utilité du concept du révisionnismeSente, Christophe 30 November 2010 (has links)
La thèse s'attache à étudier la validité conceptuelle de la notion de révisionnisme pour la compréhension de la dynamique idéationnelle et programmatique de la social-démocratie européenne. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La représentation de Soi et de l'Autre dans la pensée stratégique: une analyse de la culture stratégique occidentaleWasinski, Christophe 21 February 2005 (has links)
Recherche sur l'existence d'une culture stratégique typiquement occidentale, européenne et américaine, culture qui trouverait l'un de ses fondements dans les représentations des combattants dans la pensée stratégique depuis la Renaissance / Doctorat en sciences politiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Luid tussen twee stilten: vergeten vrouwenstemmen uit tempo doeloe. De Indisch-Nederlandse literatuur uit het negentiende-eeuwse damescompartimentLoriaux, Stéphanie January 2003 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Entre politique et littérature: les écrivains belges du réel (1850-1880)Michaux, Marianne January 1997 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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