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Justice et pouvoir dans la tragédie classique de 1634 à 1677 / Justice and power in French classic tragedy from 1634 to 1677

Griffet, Anne 14 December 2016 (has links)
En France, au XVIIème siècle, la tragédie s’épanouit dans un contexte politique intéressant qui lui offre la possibilité de maintes interrogations sur le droit de gouvernement. La fin du règne de Louis XIII laisse place à la Régence d’Anne d’Autriche en 1643, puis à la construction par Louis XIV d’un pouvoir absolu, surtout après la mort de Mazarin en 1661, alors même que le jeune souverain est confronté à une fronde parlementaire d’envergure et à une fronde des princes menaçant son autorité. On se demande alors par quels biais cette tragédie classique instaure une complémentarité entre des problématiques esthétiques et des problématiques politiques et juridiques : comment les questions de droit dont elle s’empare lorsqu’elle envisage les différents problèmes juridiques auxquels le pouvoir peut être confronté servent-elles de fondement aux conflits entre les personnages, permettant au dramaturge de susciter les émotions propres au tragique tout en donnant à penser ? Les tensions propres au genre peuvent d’abord provenir des conflits entre les critères justifiant la présence au pouvoir du prince : critères de droit (naissance, mariage) et critères de fait (mérite, soutien populaire, capacité à renoncer au pouvoir). Ensuite, nos dramaturges peuvent fonder les crises tragiques sur l’exercice même de la justice par le souverain, lequel délibère, juge, fait la loi, gère la force, décide de la paix et de la guerre. Enfin, la crainte et la pitié préconisées par Aristote peuvent provenir de l’omniprésence de l’injustice dans les hautes sphères du pouvoir : mélange de sujétions publiques à des sujétions privées, trahison, utilisation impropre de la raison d’État. / In the 17th century, the French tragedy flourished in a particular political context opening a path for much questioning regarding the right to govern. Louis XIII's reign was followed by Anne of Austria's Regency in 1643, and Louis XIV’s construction of an absolute monarchy, accelerated by the death of Mazarin in 1661. Moreover, the young sovereign struggled with the strong hostility of the parliament and the nobles who threatened his authority. It is to be wondered then, how the French tragedy sets a complementarity between aesthetic stakes and political and legal ones, how the questions of law it raises when it considers the different legal problems, which the power can face, lead to the confrontation between characters, letting the dramatist give birth to emotions specific to the tragedy genre while giving (the reader) much to think about? Dramatic tensions can first come from conflicts between criteria justifying the prince’s empowerment - legal criteria (birth, marriage) and factual criteria (merit, popular support, ability to withdraw from authority). Then, dramatists can root the tragic crisis in the judicial exercise of the sovereign, who deliberates, judges, makes laws, rules, decides upon peace or war. Finally, the feelings of fear and mercy prescribed by Aristotle can come from the omnipresence of injustice in the upper reaches of power – a medley of public and private subjection, betrayal, and the unsuitable use of the reason of State.
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La décision médicale / The medical decision

Veron, Paul 09 December 2015 (has links)
La relation médicale est traditionnellement abordée par la doctrine privatiste au prisme de la figure du contrat. Cette étude vise à proposer une lecture renouvelée, centrée sur un autre paradigme : la décision. L’ordre juridique ne régit pas tant un accord de volontés créateur d’obligations qu’une décision de soins ayant pour objet la réalisation d’un acte médical sur la personne d’un patient, avant tout saisi comme personne humaine. La démarche peut a priori se réclamer d’un certain bon sens : la médecine n’est-elle pas, au fond, avant tout un art – en partie devenu une science – de la décision ? L’approche du concept de décision dans le champ du droit médical impose cependant de s’émanciper de la signification dominante accordée à ce terme dans les diverses disciplines juridiques. Figure bien connue du droit public et du droit processuel, émergente endroit privé, la décision est très largement assimilée à l’acte juridique unilatéral. Une telle conception stricte ne saurait prévaloir pour appréhender notre objet d’étude : d’une part, la décision médicale n’est pas un acte juridique ; d’autre part, elle peut être unilatérale ou bilatérale, individuelle ou partagée. Il apparaît alors préférable, en droit médical, d’en revenir à l’une des significations courantes du terme de décision, non proprement juridique : elle est un processus de choix orienté vers la réalisation d’une action. La manière dont le droit appréhende la décision médicale peut être résumée en quatre questionnements. Qui décide ? C’est la question de l’identification des décideurs. Comment la décision doit-elle être prise ? C’est la question de la procédure décisionnelle. Pourquoi et pour quoi une décision est-elle prise ? C’est la question des motifs et des finalités qui fondent et orientent la décision médicale. Enfin, que peut-on décider ? Quels moyens peut-on mettre en œuvre pour soigner ? C’est la question de l’objet de la décision. Alors que les deux premiers points sont relatifs à la prise de décision, les deux derniers se rapportent à la décision prise. Cette approche présente essentiellement un double intérêt. D’une part, elle offre un modèle de lecture unique de la relation de soins, quel que soit le contexte de la prise en charge (hôpital public, clinique privée ou médecine libérale), ce qui apparaît nécessaire au vu des évolutions juridiques de ces deux dernières décennies. D’autre part, elle permet d’inscrire la relation médicale dans une théorie du pouvoir, la décision médicale s’analysant, sous cet angle, comme l’expression d’une puissance privée. / The medical relationship is traditionally addressed by the private law academia through the prism of the of the contract concept. In line with another part of the academia, this study aims to put forth a renewed reading, centered on another paradigm: the decision. The law does not govern here a meeting of minds producing obligations but rather a care decision whose purpose is performing a medical procedure on a patient, primarily taken as a human being. The approach can a priori rest on a certain degree of common sense: isn’t medicine, after all, primarily an art – which partly became a science – of the decision?To approach the concept of decision in the field of medical law requires to give up the dominant meaning given to that term in the various legal disciplines. Well-known figure of public law and procedural law, emerging in private law, the notion of decision is largely identified with a unilateral legal action. Such strict interpretation cannot prevail for understanding our object of study: first, the medical decision is not a legal action; secondly, it may be unilateral or bilateral, or, to be precise, it can be individual or shared. It appears to be preferable, in the field of medical law, to return to a common meaning of this notion of decision, as opposed to strictly legal: it is a selecting process geared towards the implementation of a deed.The way the law addresses a medical decision can be summarized in four questions : Who decides? Addressing the issue of identifying the decision makers. How should the decision be taken? Addressing the decision-making procedure. Why and to what aim is a decision taken? Addressing the question of reasons and purposes on which the medical decision is based. Finally, what can we decide? Which means can we implement to cure? This addresses the question of the purpose of the decision. While the first two points are related to the process of decision-making, the last two refer to the issue of decision taken.This approach essentially has dual benefits. First, it offers a unique mean of interpreting the medical care relationship, regardless of the context (public hospital, private clinic or private practice), which appears necessary in view of the legal developments in the last two decades. Second, it allows the conceptualisation of the medical relationship in a theory of power, medical decisions being analysed, in this aspect, as the expression of private power.
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Production et exercice du pouvoir en milieu paysan sur le plateau de Millevaches / Production and exercice of power in the farmer milieu

Dupoux, Julien 10 December 2015 (has links)
Il s'agit ici de comprendre comment un paysan pourrait avoir du pouvoir sur sa propre activité, sa propre vie. Le Plateau de Millevaches où fleurissent de nombreuses initiatives et alternatives à la société de consommation peut donner certaines pistes. Les paysans sont abordés par le biais d'entretiens non directifs. Le choix quant à sa façon d’être paysan, celui de privilégier une identité de filière, professionnelle, ou bien celui d’affirmer son identité locale est lié à diverses manières de concevoir et d’utiliser le pouvoir. En effet, le pouvoir ne se résume pas à la domination, propres aux relations hiérarchiques dans lesquelles sont plongés les paysans suivant un modèle institutionnel, mais il se compose aussi de l’influence ou de la création qu’utilisent des paysans qui revendiquent leur appartenance locale. A travers le pouvoir, c’est notre liberté et nos choix éthiques de vie qui sont mis ici à l’épreuve. / How a farmer can have some power on his activity, on his life? To find several levels of power used by farmers, I'm travelling the "Plateau de Millevaches"(Limousin, France) where are growing several original initiatives. Farmers are approached by qualitative interviews. Concerning the way of being farmer, there’s a choice: to privilege a sectorial and professional identity, or to affirm a local one; and this choice is link to several way to conceive and use power. Indeed, power is not restricted to domination, proper to hierarchical relations in which farmers, following an institutional model, are plunged, but power also consists in influence or creation, used by farmers who claim their local ownership.Through power, liberty and our ethical choices are challenged
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La relation patient-médecin dans le contexte des effets secondaires : une théorisation ancrée auprès des personnes vivant avec le VIH

Dufour, Caroline January 2017 (has links)
La thérapie antirétrovirale a révolutionné le traitement des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) leur permettant de jouir d’une espérance de vie normale. Cependant, celle-ci engendre une panoplie d’effets secondaires physiques, psychologiques et sociaux chez les PVVIH qui sont non négligeables, puisqu’ils affectent considérablement la qualité de vie de ces dernières. De nombreux chercheurs ont démontré qu’il existe un lien entre la relation patient-médecin et l’adhérence aux antirétroviraux. Conscient de l’importance de cette relation, cette étude qualitative explore la relation patient-médecin et plus précisément, son rôle dans l’expérience des effets secondaires chez les PVVIH, rôle qui à ce jour, n’a pas été étudié en profondeur. Un devis de recherche qualitatif, de type descriptif, convenait aux objectifs de cette étude, puisqu’il permet d’explorer de manière détaillée le vécue des PVVIH et de décrire leur expérience avec le médecin. Au plan méthodologique, la théorisation ancrée était tout à fait appropriée pour répondre à la problématique de recherche. La collecte des données s’est déroulée durant la période estivale de 2014, par le biais d’entrevues, auprès de 50 PVVIH aux prises avec des effets secondaires. En résumé, les résultats de cette étude montrent que la relation patient-médecin s’inscrit dans un modèle de soins prédominant en VIH/SIDA dans lequel l’accès est limité, le médecin détient le monopole dans la prescription et la prise en charge des PVVIH et où la charge virale est trop souvent le seul indicateur de la santé de ces dernières. L’analyse des données a permis de mettre en lumière les différents processus utilisés par les médecins pour s’assurer de maintenir leur autorité (pouvoir) sur les PVVIH, ainsi que les mécanismes de résistance de ces dernières. On constate que les PVVIH mettent en place des stratégies pour prendre en charge leur santé. Malheureusement, une relation patient-médecin problématique engendre son lot d’impacts négatifs chez les PVVIH (isolement, abandon et souffrance) qui entravent à la prise en charge des effets secondaires.
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Les figures féminines du pouvoir dans l'Empire romain, de la fin du IVe au milieu du VIe siècle : l'impératrice, l'aristocrate, la sainte et la « Mère de Dieu » dans les textes et l’iconographie / Feminine figures of power in the Roman Empire, from late 4th century to the middle of the 6th century. The empress, the aristocrat, the saint and the « Mother of God » in texts and iconography

Belleli, Amélie 09 November 2019 (has links)
Dans une période considérée avec inexactitude comme « charnière », entre Antiquité et Moyen Âge, on constate l’émergence d’un nombre croissant de figures féminines dans les hautes sphères du pouvoir, au sein de l’Empire Romain. Qu’elles soient impératrices, aristocrates, saintes –voire les trois en même temps –, ces femmes sont dotées de pouvoirs politiques institutionnels, sont à la tête d’un patrimoine important et disposent de grandes richesses, autant d’éléments leur conférant une réelle autonomie. Témoignant généralement d’une certaine éducation et d’une culture approfondie, ces femmes peuvent s’illustrer dans la construction d’édifices ou le financement du développement du monumental chrétien. Avec l’avènement de la dynastie théodosienne au cours du IVe, puis Ve siècle, s’amorce un basculement. Les femmes s’installent durablement sur la scène où se joue le pouvoir. Dans le cadre de la sphère impériale, les impératrices sont de plus en plus mentionnées aux côtés de leur époux, faisant émerger une nouvelle réalité : celle du couple impérial et d’un pouvoir bicéphale. L’hypothèse principale consiste à démontrer que, d’un point de vue historique, l’Antiquité Tardive est une période de véritable basculement dans une civilisation traditionnellement structurée mentalement par une obsession de la virilité et institutionnellement par un pouvoir politique masculin. Cette époque pourrait donc se caractériser par la naissance de la femme politique, au point que certains auteurs antiques tendent à définir la féminité au pouvoir comme une nouvelle forme de masculinité. Loin d’aller dans ce sens, ce travail amènera plutôt à se demander si un pouvoir féminin peut se dessiner sans être considéré comme une virilisation. / During a period considered with inaccuracy as « transitional », between Antiquity and the Middle Ages,we observe the appearance of an increasing number of feminine figures in the highest power spheres, inthe Roman Empire. Empresses, aristocrats, saints, – all three at the same time –, these women possessinstitutional political powers, important patrimonial belongings and great wealth. All these elementsgive them a true independance. Generally reflecting a certain level of education and culture, thesewomen can play a part in the construction of buildings or the funding of the christian architecturallegacy.With the accesssion of the theodosian dynasty during the IVth century, then the Vth, a change is initiated.Women install themselves permanently on the stage where power is decided. In the case of the imperialsphere, empresses are mentionned more often alongside their spouses, bringing forth a new reality : theimperial couple and a bicephalous power.The main hypothesis consists in demonstrating that, from a historical point of view, Late Antiquity is aperiod of true evolution in a civilisation traditionally structured mentally by an obsession for manlinessand institutionally by a masculine political power. This era could be caracterise by the birth of thepolitical woman, to the point where certain authors of antiquity tend to define feminity in power as anew form of masculinity. Far from agreeing with them, this thesis will consist in asking ourselves if afeminine power can exist without being considered as a masculinization.
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Rôle des représentations sociales sur la dynamique de pouvoir en contexte d’intervention : perspectives d’intervenants québécois praticiens de l’hypnose

Lavoie, Claude 02 June 2021 (has links)
L’intervention thérapeutique recèle des enjeux importants de pouvoir, ne serait-ce que par les abus que la position de pouvoir du praticien est susceptible d’engendrer. Les travailleurs sociaux sont particulièrement interpellés par les questions de pouvoir. L’identité professionnelle et l’intervention sont deux axes du travail social qui recèlent d’importants enjeux de pouvoir. La profession, issue de la philanthropie ecclésiastique se définit par ses valeurs de justice sociale et de dévouement envers les exclus et les plus démunis, favorise les approches visant à aplanir les disparités de pouvoir. La perception négative du pouvoir et son articulation au sein de l’intervention sont à l’origine des questions qui ont guidé cette recherche : comment les intervenants font l’expérience du pouvoir avec leurs clients? Et plus spécifiquement, comment se représentent-ils le pouvoir et sa distribution dans ce cadre ? Convaincu de la possibilité de transférer nos conclusions à la pratique du travail social nous avons choisi d’observer les hypnothérapeutes pour répondre à nos questions de recherche. Ces derniers ont une interprétation positive du pouvoir et ils n’hésitent pas à faire usage de l’influence dans leurs interventions. Inspirée des travaux de Negura (2019) et de Moscovici (1961) sur les représentations sociales ainsi que ceux de Foucault (1975) sur la dynamique du pouvoir, la recherche a été menée à l’aide d’entrevues semi-dirigées effectuées auprès de 21 hypnothérapeutes québécois. L’analyse thématique révèle que les hypnothérapeutes se représentent l’hypnose comme une technique puissante et un adjuvant à la thérapie. Cet état spécifique de conscience permet en outre de connecter avec l’inconscient. Les représentations de l’hypnose en prescrivant le comportement hypnotique jouent un rôle déterminant dans le vécu de l’expérience hypnotique. En ce qui concerne la représentation du pouvoir, trois acceptions ressortent de l’analyse du discours des hypnothérapeutes : un pouvoir-ressource qui considère que chaque individu est dépositaire de ressources sur lesquelles le pouvoir s’appuie pour atteindre ses objectifs ; un pouvoir-substance qui fait qu’il est possible de transmettre et/ou de recevoir du pouvoir et un pouvoir égalitaire qui envisage une répartition équitablement du pouvoir entre les individus. Outre ces acceptions, il est ressorti de l’analyse que la légitimité est une condition préalable à la pratique de l’hypnose. Afin de maintenir cette légitimité auprès de leurs clients, les hypnothérapeutes mettent en œuvre les stratégies nécessaires. Les effets de langage et la fabrication de sens ; la spectacularisation ou la mise en scène de l’hypnose ; la recherche de crédibilité scientifique et le discours de peur sur les dangers potentiels de l’hypnose sont au cœur de ces stratégies. Les résultats de l’analyse sont ensuite confrontés à l’exercice du travail social. Il apparait que le discours et les représentations sociales véhiculent des significations qui permettent l’exercice du pouvoir. En outre leur implication dans la légitimation des pratiques et des acteurs leur confère des effets de pouvoir. L’acception positive du pouvoir qui ressort de l’analyse peut servir de point de départ pour animer et élargir des discussions sur l’intervention en travail social.
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Empowerment et rapports de pouvoir dans les coopératives féminines de vivriers en Côte-d'Ivoire

N'guessan, Ablan Nadège 06 September 2023 (has links)
Cette thèse porte sur l'empowerment et les rapports de pouvoir au sein des coopératives féminines de vivriers en Côte-d'Ivoire. Elle s'appuie sur l'étude de deux coopératives de production situées dans la région de la Marahoué, et sur une coopérative de commercialisation basée à Abidjan, la capitale commerciale. Son objectif est double : examiner la contribution desdites coopératives à l'amélioration des conditions économiques des agricultrices des zones rurales tout au long de la chaîne de production-distribution d'une part, et évaluer leur rôle dans l'empowerment individuel et collectif de ces femmes de l'autre. Pour recueillir les témoignages de 75 participant-e-s, l'étude applique la technique de triangulation méthodologique combinant des entretiens (de groupe et individuels), des récits de vie, l'observation participante et l'analyse documentaire. Le recours à une approche théorique de l'empowerment alimentée par le féminisme décolonial et l'intersectionnalité située, puis questionnée par les courants africains du « maternisme » et du « négo-féminisme », permet d'appréhender le cheminement singulier des agricultrices vers l'acquisition et l'exercice du pouvoir. Les résultats révèlent que l'empowerment des femmes est à la jonction d'une politique agricole défavorable aux cultures vivrières, et d'une obligation organisationnelle qui les exclut des instances de décision de la coopérative. Ainsi, l'on observe une fracture entre d'une part les fondatrices et les directrices des coopératives qui exercent le pouvoir, et de l'autre les agricultrices de la base qui, à des degrés divers, développent des stratégies de résistance subalternes grâce auxquelles elles parviennent à négocier des espaces de pouvoir.
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Le pouvoir discrétionnaire du juge pénal / The discretionary power of the penal judge

Al-Amiri, Samer Saadoun 11 January 2013 (has links)
Dans toutes les étapes d'un procès pénal, dès son ouverture jusqu'à sa clôture et le prononcé du verdict, le juge dispose d'un pouvoir particulier, dit "discrétionnaire", qui n'est pas soumis à un contrôle par une cour supérieure. La latitude du pouvoir discrétionnaire du juge pénal a suscité plusieurs enjeux afin de déterminer sa nature juridique et son étendue. À plusieurs reprises, l'ampleur de ce pouvoir a aussi conduit à l'enchevêtrer avec certaines notions voisines, telles que le pouvoir arbitraire, pouvoir souverain et l'intime conviction du juge. En outre, dans le but de prévenir tout risque de pouvoir arbitraire, le législateur a imposé à la Cour d'assises, sous la loi n° 939-2011 du 10 août 2011, de motiver sa décision. Nonobstant, le pouvoir discrétionnaire demeure toujours pourvu d'une portée large durant le déroulement du procès. En conséquence, ce pouvoir produit des effets contestables sur le principe de l'impartialité du juge et celui de l'égalité des citoyens devant la loi. Dans cette optique, on estime opportun de traiter, d'une part, la concordance entre le pouvoir discrétionnaire du juge et le concept de la justice, et d'autre part, l'impact de son opinion subjective sur la mise en œuvre de la justice. Cette étude souligne aussi l'exercice du pouvoir discrétionnaire par le juge notamment en relation avec la prise en considération des preuves et le choix de la peine. À cet égard, cette étude a été mise en lumière sous certains systèmes juridiques arabes et étrangers. / At the various stages of the proceedings, from the start of the trial until its closure and the pronunciation of the verdict, the judge has a specific power called "discretionary". Such power is not subject to the control of a supreme court. The latitude of discretion of the judge raises several issues to determine its legal nature and essence. At several occasions, the extent of this power has also created a confusion with some related concepts, such as arbitrary power, sovereign power and the intimate conviction of the judge. In addition, to prevent any risk of arbitrary power, the legislator has imposed the Criminal Court, under Law No. 939-2011 of 10 August 2011, to provide a motivation of its sentence. Notwithstanding this obligation, the scope of such discretion remains wide during the trial. Consequently, it greatly affects the principle of impartiality of the judge and the principle of equality of citizens before the law. In this light, we consider appropriate to study, firstly, the extent of compatibility between this power and the ideological concept of justice, and the impact of his personal view to implement the justice. Secondly, we emphasize the exercise of the discretionary power by the judge with regard to the rules of evidence and the choice of sentence. The study also highlighted some foreign and Arab legal systems.
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Réviser la constitution : une histoire constitutionnelle française / Amending constitution : a french constitutionnal history

Bédarrides, Édouard 05 December 2014 (has links)
Au cours de l’histoire constitutionnelle française, l’expression « pouvoir constituant » a toujours été ambivalente. Sous la plume des juristes et des théoriciens ou professée à la tribune des assemblées politiques, elle n’a cessé de désigner, indistinctement, l’organe constituant ou la fonction constituante. Si la diversité des situations offertes par le premier cas a été facilement et rapidement acceptée (exercice du pouvoir constituant par une assemblée, par une personne, par le corps électoral), le second a longtemps véhiculé une alternative passée sous silence entre la rédaction et la modification de la constitution. Malgré l’utilisation du vocable « pouvoir de révision » par Georges Burdeau en 1930 ou la distinction pérenne de Roger Bonnard entre un pouvoir constituant originaire et un pouvoir constituant dérivé, la vision unitaire de la fonction du pouvoir constituant s’est imposée jusqu’à nous. Cela étant, une autre acception de la fonction constituante, selon qu’elle instaure ou qu’elle modifie l’ordre juridique, permet une relecture de l’histoire constitutionnelle française, jamais entreprise sous cet angle. Celle où, d’une part, le « pouvoir constituant » est cantonné à, et ne désigne que, la fonction de fondation de l’ordre juridique, et où d’autre part, le « pouvoir de révision », prévu ou non par le texte constitutionnel, a pour fonction de protéger et d’améliorer la Constitution. / No abstract
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La décentralisation financière au Maroc : vers un nouveau modèle du cadre financier territorial / Financial decentralization in Morocco : toward a new model of the territorial financial framework

Kobb, Taoufik 18 December 2018 (has links)
La dynamique actuelle encadrée par la constitution de 2011 et les lois organiques de 2015 interpelle notre réflexion autour d'un nouveau cadre des relations financières entre l'État et les collectivités territoriales, dans le cadre d'une cohérence globale de notre système financier public. Cette dynamique réformatrice, ambitionne une nouvelle appréhension de l'organisation territoriale de notre pays, un nouvel encadrement des rapports entretenus entre le pouvoir central et les acteurs territoriaux et un basculement de la gestion locale vers une culture de performance des politiques publiques territoriales. Au travers ces diverses configurations, le pouvoir financier des collectivités territoriales, représente un pilier central de la réforme territoriale, du fait qu'il participe au renforcement des ressources financières des acteurs territoriaux, à l'amélioration de leurs compétences financières et à la modernisation du cadre financier et comptable local, et partant, à la modernisation de la gestion publique locale en générale. Notre recherche se propose d'apporter des propositions autour d'un nouveau modèle financier territoriale, en faveur d'une gestion performante des deniers publics, d'une meilleure harmonie de la décision politique territoriale et d'une convergence des politiques publiques territoriales au service des territoires et des citoyens. Cette démarche doit porter sur une meilleure articulation entre les compétences locales et les ressources financières, une répartition des charges entre l'État et les collectivités territoriales, un renforcement du pouvoir financier local et partant un repositionnement des compétences financières locales. / The current dynamics framed by the 2011 constitution and the organic laws of 2015 challenge our thinking around a new framework of financial relations between the state and local authorities, within the framework of a global coherence of our public financial system. This reformist dynamic aims at a new apprehension of the territorial organization of our country, a new framework of the relations maintained between the central power and the territorial actors and a shift from the local management towards a culture of performance of the territorial public policies. Through these various configurations, the financial skills of the local authorities, represent a central pillar of the territorial reform, because it participates in the reinforcement of the financial resources of the territorial actors, the improvement of their financial competences and the modernization of the local financial and accounting framework, and hence the modernization of local public management in general. Our research proposes to develop a new territorial financial model, in favor of an efficient management of the public funds, a better harmony of the territorial political decision and a convergence of the territorial public policies in the service territories and citizens. This approach should focus on a better link between local skills and financial resources, a division of responsibilities between the state and local authorities, a strengthening of local financial power and thus a repositioning of local financial skills.

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