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Vulnérabilité et transition : exploration de la transition à la vie adulte de jeunes vulnérables à partir de leur récit de vieLavoie-Cloutier, Catherine 13 December 2023 (has links)
La façon dont les jeunes vivent leur période de transition à la vie adulte (TVA) a beaucoup changé depuis les années 1950, suivant les changements ayant eu lieu au plan sociohistorique. La proposition théorique de l'adulte émergent (AE) a été formulée au début des années 2000 afin de décrire comment les jeunes naviguent dans le contexte actuel pour organiser leur entrée à la vie adulte. La proposition théorique de l'AE est utilisée dans de nombreuses études, mais de plus en plus d'auteurs remettent en question sa représentativité chez les jeunes plus vulnérables; leur accès plus limité aux ressources ne leur permettrait pas de repousser leur entrée à la vie adulte au même titre que les jeunes plus privilégiés. La présente étude a ainsi exploré la réalité de 12 participants âgés de 18 à 30 ans qui se présentent comme vulnérables afin d'évaluer dans quelle mesure la proposition théorique de l'AE permet de bien soutenir les individus plus vulnérables durant la TVA. Les récits de vie des participants ont été analysés selon une méthode d'analyse thématique inductive et déductive afin de dégager les thèmes utilisés par ceux-ci pour décrire leur expérience en TVA. Les résultats de l'étude permettent de dégager deux principaux constats à propos de la TVA des jeunes plus vulnérables qui ne sont pas défendues par les travaux d'Arnett: ces jeunes seraient fortement motivés par la construction d'un état de stabilité et l'engagement constituerait un processus central dans leur développement identitaire. Ces résultats appellent à ce que les décideurs et les intervenants psychosociaux considèrent le rôle de la stabilité et de l'engagement identitaire dans l'organisation du soutien offert aux jeunes plus vulnérables afin de favoriser que cette population à risque traverse, voire prospère, durant cette période développementale déterminante. / The way young people experience their transition to adulthood (TA) has changed significantly since the 1950s, following the changes that have taken place at the socio-historical level. The emerging adult (EA) theoretical proposition was formulated in the early 2000s to describe how today's young people organize their entry into adulthood. The EAs theoretical proposition is used in many studies, but a growing number of authors question its representativeness among more vulnerable youth; their more limited access to resources would not allow them to delay their entry into adulthood to the same extent as more privileged youth. The present study thus explored the realities of 12 participants aged 18-30 who identified themselves as vulnerable in order to assess how well the theoretical proposition of EA supports more vulnerable individuals during the TA. The participants' life stories were analyzed using an inductive and deductive thematic analysis method in order to identify the themes they used to describe their experience in TA. The results of the study allowed to identify two main findings about the TA of more vulnerable youth that are not supported in Arnett's work: these youth would be strongly motivated by the construction of a state of stability and commitment would be a central process in their identity development. These results call for policy makers and psychosocial practitioners to consider the role of stability and identity commitment in organizing support for more vulnerable youth, thereby helping them navigate and even thrive during this critical developmental period.
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Validation préliminaire de l'échelle de psychopathie autorapportéeGagnon, Valérie 18 April 2018 (has links)
Depuis quelques années, des chercheurs s’intéressent aux manifestations de la psychopathie dans la population générale. La nature froide, manipulatrice et antisociale des personnes qui en souffrent (Paulhus & Williams, 2002) se manifeste par des comportements de violence conjugale (Costa & Babcock, 2008), d’infidélité (Egan & Angus, 2004) et de coercition sexuelle (Williams, Spidel, & Paulhus, 2005) associés à des formes graves de détresse conjugale (Han, Weed, & Butcher, 2003). Jusqu’à présent, le Levenson Primary and Secondary Psychopathy scales (LPSP; Levenson, Kiehl, & Fitzpatrick, 1995) constitue le seul instrument de mesure de la psychopathie infra clinique disponible en langue française. Or, un autre questionnaire autorapporté, le Self-Report Psychopathy Scale-III, (SRP-III; Paulhus, Hemphill, & Hare, sous presse) possède de bonnes propriétés psychométriques en langue anglaise et comble des lacunes du LPSP (Williams, Paulhus, & Hare, 2007). Sa validation en langue française est susceptible de fournir un outil de recherche et de dépistage fondé empiriquement. Les résultats obtenus démontrent que la validation préliminaire de la version française du SRP-III présente une structure factorielle similaire à celle de la Psychopathy Checklist Revised (PCL-R; Neumann, Hare et Newman, 2007), l’entrevue diagnostique de la psychopathie reconnue comme étalon dans le domaine. Toutefois, la composition des facteurs s’avère différente entre les versions française et anglaise du SRP-III
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Separation anxiety in children suffering from sleep terrors or sleepwalking / Anxiété de séparation chez les enfants souffrant de terreurs du sommeil ou de somnambulismeGarmroudinezhad Rostami, Elham 18 April 2019 (has links)
La relation entre la psychopathologie développementale et le sommeil, ou vice versa, est complexe (Gregory & Sadeh, 2016). Davantage de recherche est nécessaire, y compris des études longitudinales populationnelles chez les enfants. Cependant, le trouble d'anxiété généralisée et le trouble d'anxiété de séparation comptent tous deux les problèmes de sommeil parmi leurs principaux symptômes chez les enfants en clinique (Kupfer, 2015; Shanahan et al., 2014). Les résultats sont toutefois mitigés et certaines perturbations du sommeil ne sont pas associées à l'anxiété dans la population non-clinique d'enfants. On sait peu de choses sur la relation entre l'anxiété de séparation et les terreurs nocturnes et le somnambulisme chez les enfants d'une population non clinique. Donc, dans ce mèmoire, je tente de démontrer la présence de liens entre l'anxiété de séparation et les terreurs nocturnes d’une part, et le somnambulisme d’autre part, dans la petite enfance ; je teste la robustesse de ces associations après avoir pris en compte l'anxiété générale chez les participants. Enfin, j’explorerai les différences entre les sexes pour ces associations. Cette recherche fait partie de l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ, Canada), pilotée par l'Institut de la statistique du Québec. Dans l'échantillon initial, 2223 familles ont été incluses lorsque les enfants avaient environ cinq mois. Dans cette étude, l'anxiété de séparation et l'anxiété générale ont été mesurés chaque année entre l'âge de 1,5 et 6 ans grâce au questionnaire informatisé rempli par l'interviewer, un entretien structuré en face à face avec la mère (N = 2045; 2044). Les terreurs nocturnes ont été évaluées entre 1,5 et 6 ans et le somnambulisme entre 2,5 et 6 ans à l'aide d'un questionnaire autoadministré à la mère (N = 1840; 1849). Un score moyen à travers les temps de mesure a été calculé pour l'anxiété de séparation et l'anxiété générale alors qu’une somme a été calculée pour les terreurs nocturnes et le somnambulisme. Les associations ont été testées par des régressions hiérarchiques en trois étapes : (1) anxiété de séparation et facteurs de confusion, (2) inclusion de l'anxiété générale et (3) inclusion d'un terme d'interaction sexe * anxiété de séparation. L'une des principales conclusions de cette étude est que l'anxiété de séparation pouvait prédire à la fois les terreurs nocturnes et le somnambulisme dans la petite enfance, même après contrôle de l'anxiété générale entrée comme facteur de confusion dans les modèles. Cette dernière n'a montré aucune association avec les deux parasomnies. Les associations n’étaient pas différentes pour les garçons et les filles. Nos résultats ont montré que l'anxiété de séparation pourrait jouer un rôle dans l’apparition des terreurs nocturnes et du somnambulisme chez les jeunes enfants dans la population générale (non-clinique). Cette étude représente une étape importante dans la compréhension des liens entre les symptômes d’anxiété de séparation et le sommeil chez les enfants. / The relationship between developmental psychopathology and sleep is complex (Gregory & Sadeh, 2016). More research is needed, including longitudinal population-based studies in children. However, Generalized anxiety disorder and separation anxiety disorder all list sleep problems among their core symptoms in clinical children population (Kupfer, 2015; Shanahan et al., 2014), but results are mixed and sleep disturbances may not be associated with anxiety in non-clinical population of children. Little is known the relationship between separation anxiety and night terrors and sleepwalking among children in a non-clinical population. So, in this dissertation, I explore the links between separation anxiety and night terrors on one hand, and sleepwalking on the other hand, in a non-clinical early childhood sample. This research is part of the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD, Canada), initiated by the Quebec Institute of Statistics. In the initial sample, 2223 families were included when children were approximately 5 months. Separation anxiety and General anxiety were measured from the ages of yearly 1.5 to 6 years through the Interviewer Completed Computerized Questionnaire, a face-to-face structured interview with the mother (N= 2045; 2044). Night terrors were assessed from 1.5 to 6 years of age, and sleepwalking from 2.5 years to 6 years, through a self-administered questionnaire completed by the mother (N= 1840; 1849). A mean score across measurement times was calculated for separation anxiety and general anxiety, and a sum for night terrors and sleepwalking. I tested the associations with three-step hierarchical regression models: (1) inclusion of separation anxiety and confounding factors as predictors, (2) inclusion of general anxiety, and (3) inclusion of an interaction term gender*separation anxiety. One of the major findings of this study is that separation anxiety predicts both night terrors and sleepwalking in early childhood, even after controlling for general anxiety. The latter showed no associations with any of the two parasomnias. Finally, these associations were not different for boys and girls. Our findings have shown that separation anxiety may play a role in night terrors and sleepwalking etiology. This study represents an important step for a better understanding of the association between separation anxiety symptoms and sleep in children in the general (non-clinical) population.
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Entraînement cognitif chez l'adulte âgé présentant des déficits cognitigs légersJean, Léonie 13 April 2018 (has links)
Les Déficits Cognitifs Légers (DCL) constituent un syndrome reconnu au sein des différents milieux cliniques et scientifiques. Bien que plusieurs critères diagnostiques aient été proposés au fil des ans, les principaux incluent une plainte mnésique accompagnée d 'un trouble de mémoire objectivable en fonction de l 'âge et ce, en l'absence de démence, d' impact significatif au plan fonctionnel ou d 'une diminution globale du fonctionnement cognitif. L'intérêt premier d ' identifier les individus présentant des DCL réside dans le fait qu'ils soient particulièrement à risque de développer un syndrome démentiel dans les années subséquentes comparativement à des gens sans atteinte cognitive. Une fois identifiés, il devient donc possible de développer et de mettre en place des stratégies d'intervention visant spécifiquement cette population, tel qu'en avait pour objectif principal la présente thèse. Plusieurs chapitres adressant chacun un objectif bien défini composent ce travail doctoral. Après une introduction présentée au Chapitre l, le Chapitre II se veut une revue systématique des études ayant appliqué des programmes d'intervention cognitive auprès d'individus avec DCL et conclue en outre à une certaine efficacité des programmes analysées. Une critique méthodologique de même que des recommandations pour les études futures sur le sujet s'en dégagent. Ensuite, le Chapitre III constitue une étude pilote testant la faisabilité et l'acceptabilité d'un programme d'entraînement cognitif basé sur un paradigme d'apprentissage sans erreur. Deux individus présentant des DCL ont pris part à cette étude d'où ressortent des résultats positifs appuyant l'évaluation à plus grande échelle de ce type de protocole. C'est d'ailleurs ce que propose le Chapitre IV où une étude randomisée et contrôlée réalisée en simple aveugle auprès de 22 personnes âgées de 50 ans et plus avec DCL est présentée. Après six sessions d'entraînement cognitif, les résultats obtenus montrent que l~s deux groupes de participants s'améliorent de façon similaire sur une tâche d'associations noms-visages et ce, peu importe qu'ils soient soumis à une procédure d'apprentissage sans erreur combinée au rappel espacé ou bien à un apprentissage par essais et erreurs. Finalement, le Chapitre V analyse et critique l' enselnble des données recueillies dans le cadre de la présente thèse et discute en outre des perspectives de recherches futures.
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Portrait sociodémographique, anamnestique et psychopathologique des enfants placés en Centre jeunesse et à qui l'on prescrit des médicaments psychotropes.Desjardins, Julie 03 1900 (has links)
Cette thèse a pour but de mieux comprendre le recours aux médicaments psychotropes chez les enfants hébergés en Centre jeunesse, une population qui compte parmi les plus médicalisées. Afin d’y parvenir, les caractéristiques sociodémographiques, anamnestiques et psychopathologiques des enfants placés qui reçoivent des psychopharmacoprescriptions ont été analysées. L’échantillon se compose de 101 enfants de 6 à 12 ans placés en foyer de groupe ou centre de réadaptation, dont 71 recevant des médicaments psychotropes. Les données ont été obtenues par le biais de questionnaires remplis par les éducateurs, par une entrevue semi-structurée réalisée auprès des enfants et une analyse du dossier. Sur le plan de la structure, cet ouvrage comprend une introduction, quatre articles et une conclusion.
Le premier article comporte une recension des écrits sur l’usage de la psychopharmacothérapie chez les jeunes placés dans les services de la protection de la jeunesse. Il a été constaté que les taux de prescriptions peuvent varier entre 13% et 77%, selon le type de placement et les régions à l’étude. La symptomatologie des enfants placés qui reçoivent des médicaments psychotropes est caractérisée par des problèmes extériorisés et des troubles psychotiques. Les corrélats du recours à la prescription concernent à la fois la sévérité du tableau clinique, mais aussi le type et l’instabilité du placement, l’âge et le sexe de l’enfant ainsi que la formation des intervenants. Enfin, les écrits recensés font état de l’influence des neurosciences dans les milieux médicaux sur les décisions de prescrire.
Le deuxième article présente la prévalence des psychopharmacoprescriptions chez les enfants de 6 à 12 ans placés hors d’un milieu familial. Les résultats indiquent que 70,3% des jeunes reçoivent au moins une prescription, le plus souvent signées par des médecins spécialistes. La plupart se composent de psychostimulants et d’antipsychotiques atypiques, prescrits pour des troubles de l’attention avec hyperactivité.
Le troisième article cherche à préciser les caractéristiques sociodémographiques et anamnestiques des enfants placés qui prennent des médicaments psychotropes. Les résultats indiquent que les sujets médicamentés et non médicamentés ont vécu des stresseurs psychosociaux similaires. Par contre, les enfants placés qui reçoivent une psychopharmacothérapie ont été retirés de leur milieu familial à un plus jeune âge.
Le quatrième article consiste à cibler leur portrait psychopathologique et à connaître leur niveau de fonctionnement global. Il s’intéresse également aux connaissances et aux perceptions des éducateurs sur la psychopharmacothérapie. Les résultats révèlent que les enfants médicamentés ont plus souvent un diagnostic de trouble mental inscrit à leur dossier. Selon les éducateurs, ils présentent davantage de problèmes extériorisés et intériorisés. À partir de données autorévélées, aucune distinction ne peut être établie entre les sujets, puisque les uns et les autres rapportent un niveau comparable de symptômes et de signes diagnostiques. Enfin, les symptômes de stress post-traumatique et l’opinion favorable des éducateurs sur la psychopharmacothérapie constituent des prédicteurs significatifs de la probabilité de recourir à un traitement médicamenteux.
En conclusion, l’apport des résultats de cette recherche est analysé à la lumière des études antérieures. Les retombées cliniques sont discutées et des pistes de recherche futures sont suggérées.
. / Summary
The present thesis aims to better understand the use of psychotropic medication among children in foster care, a population, which appears to be particularly subject to psychopharmacotherapy. In order to achieve this goal, the sociodemographic, anamnestic and psychopathological characteristics of children who receive psychopharmacotherapy will be analyzed. The sample consists of 101 children in care, including 71 children receiving psychotropic medications. These data were obtained through questionnaires completed by the educators responsible for these youths. In terms of structure, this work of research consists of an introduction, four articles, and a conclusion.
The first article includes a review of the literature on the use of psychopharmacotherapy in children placed in youth protection care. It has been found that prescription rates can vary between 13% and 77%, depending on the type of placement and geographical areas studied. The symptomatology of children receiving psychotropic medication is mainly characterized by externalizing problems and psychotic disorders. The correlates of prescription rates involve the severity of the clinical portrait, the type and instability of placement, child age and gender, and workers’ training. Finally, the literature review shows the influence of neuroscience on the medical community’s decisions to prescribe.
The second article presents the prevalence of psychopharmacological prescriptions in children ages 6 to 12 years, who are placed in foster group homes or rehabilitation centers. It also identifies the classes of molecules used, the reasons for prescribing and the training of the prescribing physician. The results indicate that 70.3% of young people receive at least one prescription, most often signed by specialized physicians. These data mostly consist of psycho-stimulant and antipsychotic drugs prescribed for Attention Deficit Disorder with Hyperactivity (ADHD).
The third article seeks to identify the sociodemographic and anamnestic characteristics of children receiving psychotropic medication. Medicated youths (n = 71) were compared to non-medicated ones (n = 30). The results indicate that both groups experienced psychosocial stressors prior to their placement. However, foster children who received psychopharmacotherapy were removed from their home at a younger age, and experienced more family life changes before the age of 6, in comparison to non-medicated children.
The fourth article aimed to target the psychopathology portrait of children receiving psychotropic medication, and to clarify their overall level of functioning. It also focuses on educators’ knowledge and perceptions of psychopharmacotherapy. The results showed that medicated had a mental disorder diagnosis recorded in their files more often than non-medicated children. As perceived by educators, these children had more externalized and internalized problems. However, according to self-reported data, no distinction can be made between medicated and non-medicated children, since both groups reported comparable levels of symptoms and diagnostic signs. Finally, the results indicate that post-traumatic stress symptoms and educators’ favorable opinion concerning pharmacotherapy are significant predictors of the probability of medication use.
In conclusion, the inputs of these research findings are analyzed in light of previous studies. The clinical implications are discussed and future research directions will be suggested
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Weight bias internalization, emotion dysregulation, and non-normative eating behaviors in prebariatric patientsBaldofski, Sabrina, Rudolph, Almut, Tigges, Wolgang, Herbig, Beate, Jurowich, Christian, Kaiser, Stefan, Dietrich, Arne, Hilbert, Anja 29 November 2016 (has links) (PDF)
Objective: Weight bias internalization (WBI) is associated with eating disorder psychopathology and non-normative eating behaviors among individuals with overweight and obesity, but has rarely been investigated in prebariatric patients. Based on findings demonstrating a relationship between emotion dysregulation and eating behavior, this study sought to investigate the association between WBI and eating disorder psychopathology as well as non-normative eating behaviors (i.e., food addiction, emotional eating, and eating in the absence of hunger), mediated by emotion dysregulation.
Method: Within a consecutive multicenter study, 240 prebariatric patients were assessed using self-report questionnaires. The mediating role of emotion dysregulation was examined using structural equation modeling.
Results: The analyses yielded no mediational effect of emotion dysregulation on the association between WBI and eating disorder psychopathology. However, emotion dysregulation fully mediated the associations between WBI and emotional eating as well as eating in the absence of hunger. Further, emotion dysregulation partially mediated the relationship between WBI and food addiction symptoms.
Discussion: Prebariatric patients with high levels of WBI are at risk for non-normative eating behaviors, especially if they experience emotion regulation difficulties. These findings highlight the importance of interventions targeting WBI and improving emotion regulation skills for the normalization of eating behavior in prebariatric patients.
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The eating disorder examination-questionnaire 8Kliem, Sören, Mößle, Thomas, Zenger, Markus, Strauß, Bernhard, Brähler, Elmar, Hilbert, Anja 22 March 2017 (has links) (PDF)
Objective: The aim of this study was to develop, evaluate, and standardize a short form of the well-established Eating Disorder Examination-Questionnaire (EDE-Q). The newly developed EDE-Q8 was required to reflect the originally postulated structure of the EDE-Q.
Method: Data were drawn from two nationwide representative population surveys in Germany: a survey conducted to develop the EDE-Q8 in 2009 (N = 2520); and a survey conducted in 2013 (N = 2508) for the evaluation and calculation of EDE-Q8 percentiles.
Results: The EDE-Q8 had excellent item characteristics, very good reliability and a very good model fit for the postulated second-order factorial structure. Furthermore, a strong correlation between the EDE-Q8 and a 13 item short form of the Eating Attitudes Test was observed.
Discussion: The EDE-Q8 appears to be particularly suitable in epidemiological research, when an economical assessment of global eating disorder psychopathology is required.
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Exploration du lien entre la qualité de la mentalisation et l'efficacité du rappel autobiographiqueDauphin, Julie January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le rôle de la méthylation de l’ADN dans les fonctions cérébrales fronto-limbiques et la réactivité au stress quotidienVerner, Marie-Pier V. 02 1900 (has links)
La sérotonine (5-HT) joue un rôle crucial dans l'étiologie des troubles mentaux comme la dépression majeure, les troubles de comportement et les troubles anxieux. Des études ont montré que des altérations précoces du système 5-HT peuvent potentiellement influencer le développement du cerveau et le fonctionnement du système fronto-limbique, engendrant des conséquences pour la régulation émotionnelle. Il existe aussi des évidences que le stress précoce peut affecter la méthylation de l'ADN résultant d'une altération de l'expression génique. Toutefois, le lien entre la méthylation de l'ADN et la réactivité comportementale à des facteurs de stress de la vie quotidienne est inconnu. La méthylation du gène transporteur 5-HT (SLC6A4) est d'un intérêt particulier, étant donné le rôle de SLC6A4 dans le développement du cerveau, les troubles mentaux et la régulation du stress. L'objectif de cette thèse est d'étudier l'association entre (1) les niveaux périphériques de méthylation de l'ADN dans le gène SLC6A4 et les réponses neurales aux stimuli émotionnels dans les circuits fronto-limbiques du cerveau, ainsi qu’entre (2) la méthylation périphérique de SLC6A4 et la réactivité comportementale au stress de la vie quotidienne. Nous explorons également l'association entre les réponses neuronales fronto-limbique à des stimuli émotionnels et la réactivité comportementale au stress de la vie quotidienne (3). À cette fin, vingt-deux personnes (11 femmes) d’âge moyen de 34,0 ans (SD : 1,5) avec différents niveaux de méthylation au gène SLC6A4 ont été recrutés à partir de deux études longitudinales. Les participants ont subi une analyse IRMf qui comprenait une tâche de traitement émotionnel. Un questionnaire en ligne sur la réactivité au stress quotidien de la vie a été réalisé pendant 5 jours consécutifs. Des analyses corrélationnelles et de régression ont été effectuées pour examiner les associations entre les variables primaires. Les résultats préliminaires de cette étude ont montré que la méthylation de l'ADN est associée à la désactivation significative du gyrus précentral et gyrus fusiforme respectivement face à des stimuli de peur et de tristesse. Aucune association significative n'a été observée entre les niveaux de méthylation et l'activation de l'amygdale. En outre, les scores obtenus aux variables de stress de la vie quotidienne tels que la détresse chronique ont été associées à la désactivation du précuneus et du cortex cingulaire postérieur face à la tristesse. Ces résultats suggèrent l'implication potentielle des processus épigénétiques dans l'activation cérébrale spécifique et la sensibilité au stress de la vie courante. / Serotonin (5-HT) plays a crucial role in mental disorders etiology such as major depression, conduct disorders and anxiety disorders. Studies have shown that early alterations in the 5-HT system can potentially influence frontal-limbic brain development and functioning, with consequences for emotional regulation. There is also evidence that early stress can affect DNA methylation resulting in an alteration in gene expression; however the link between DNA methylation and behavioural reactivity to current daily life stressors is not known.
DNA methylation in the 5-HT transporter (SLC6A4) is of particular interest, given the role of SLC6A4 in brain development, mental disorders and stress regulation. The aim of the present thesis is to study the association between (1) peripheral levels of DNA methylation inthe SLC6A4 gene and the neural responses to emotional stimuli in the frontal-limbic brain circuitry (2) peripheral SLC6A4 methylation and behavioural reactivity to daily life stress. We also explore the association between frontal-limbic neural responses to emotional stimuli and behavioural reactivity to daily life stress (3). To this end, twenty-two individuals (11 females) with mean age of 34.0 years old (SD: 1.5) with various levels of SLC6A4 methylation gene were recruited from two longitudinal studies. Participants underwent an fMRI scan that included an emotional processing task.
An online questionnaire on daily life stress reactivity was performed during 5 consecutive days. Correlations and regressions analyses were performed to investigate the associations among the primary variables. Results of this pilot study showed that DNA methylation is associated with the significant deactivation of the precentral gyrus and fusiform gyrus when respectively facing fearful and sad stimuli. No significant association was observed between levels of methylation and amygdala activation. Also, obtained scores todaily life stress variables such as chronic distress were associated with the deactivation of the precuneus and posterior cingulate cortex when facing sadness. Those results suggest the potential implication of epigenetic processes in specific brain activation and daily life stress sensitivity.
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Continuum autisme-schizophrénie : apport de l’étude de la cognition sociale et de marqueurs phénotypiques développementaux / Autism-schizophrenia continuum : contribution of the study of social cognition and developmental phenotypic markersMartinez, Gilles 17 November 2017 (has links)
Autisme et schizophrénie sont deux troubles psychiatriques neuro-développementaux. L’étude des formes précoces de schizophrénie, fréquemment associées aux troubles du spectre de l’autisme (TSA), a suggéré un possible continuum développemental entre ces troubles. Des arguments cliniques et épidémiologiques, et issus des études en génétique moléculaire ou en imagerie cérébrale, sont progressivement venus étayer cette hypothèse. Dans ce contexte, l’étude de la cognition sociale a fait l’objet d’un intérêt particulier, des altérations étant rapportées dans les deux troubles avec toutefois des résultats contrastés, révélant autant de points communs que de différences. Les relations entre altération de la cognition sociale et charge neuro-développementale ont par ailleurs été peu explorées. A travers nos trois études, nous avons confirmé l’existence d’altérations de la cognition sociale dans les TSA et la schizophrénie. Le MASC (Movie for the Assessment of Social Cognition), épreuve mixte et originale dont nous avons validé la version française, a permis de montrer une altération globale des capacités de mentalisation plus importante dans les TSA que dans la schizophrénie. Les Triangles Animés (épreuve d’attribution d’intention reposant sur un matériel non verbal) ont permis de révéler des différences qualitatives : tandis que l’hypomentalisation est commune aux deux troubles, l’hypermentalisation apparaît plus marquée dans la schizophrénie. Par ailleurs, à travers un continuum autisme-schizophrénie, l’altération de la cognition sociale était liée à la désorganisation de la pensée et du langage, et à l’importance des signes neurologiques mineurs (marqueur de vulnérabilité neurodéveloppementale). En outre, chez les sujets avec schizophrénie, l’hypermentalisation était corrélée à la précocité d’installation du trouble. Nos résultats soulignent l’intérêt de pouvoir repérer chez des patients adultes un trouble du développement. En ce sens, nous avons présenté les premiers éléments de validation d’un autoquestionnaire de dépistage des troubles du développement, permettant en population adulte un repérage rétrospectif des signes et symptômes d’autisme présents dans l’enfance. En conclusion, nos résultats apportent des arguments en faveur du continuum autisme-schizophrénie, en montrant l’existence d’une altération de la cognition sociale, dans ces deux troubles, corrélée à la charge neuro-développementale de façon trans-nosographique. Il existe toutefois des différences qualitatives. Un sous-groupe de sujets avec schizophrénie dont le trouble a débuté précocement semble par ailleurs se dessiner, caractérisé par une tendance à hyper-mentaliser et présentant une désorganisation plus marquée. / Autism and schizophrenia are both neurodevelopmental psychiatric disorders. Research on early-onset schizophrenia, commonly associated to autism spectrum disorders (ASD), suggested a possible developmental continuum between both of these disorders. Clinical and epidemiological evidence, and research from molecular genetics or brain imaging, come to support this hypothesis. In this context, social cognition is a matter of special interest. Impairments are reported both in the two disorders, but with inconsistent results, revealing common features as well as differences. Otherwise, links between social cognition impairments and neurodevelopmental burden have been until now poorly explored. Through the contribution of our three studies, we confirmed the importance of social cognition impairment in autism and schizophrenia. The MASC test (Movie for the Assessment of Social Cognition), an original tool which was by our findings validated in a French version, revealed higher overall impairment of mentalizing capabilities in ASD than in schizophrenia. Animated Shapes (non verbal test of attribution of intentions) revealed qualitative differences: whereas hypomentalizing is common both to ASD and schizophrenia, overmentalizing seemed to be more important in schizophrenia. Furthermore, along a continuum between autism and schizophrenia, social cognition impairment was linked to thought and language disorganization, and to neurological soft signs (a marker for neurodevelopmental load). In addition, in subjects with schizophrenia, overmentalizing was correlated to the precocity of onset of the disease. Altogether, our results highlight the need to screen developmental feature in adulthood. In that way, we presented preliminary results in order to validate a developmental disorders screening self-rated questionnaire. As a conclusion, our results bring evidence in favour of a hypothesis of a continuum between autism and schizophrenia, showing a social cognition impairment in both disorders, correlated to the neurodevelopmental load existing in both of them in a transnosographic way. We contributed to emphasize the sub-group of subjects with schizophrenia with early-onset of disease, characterized by a tendency to overmentalizing and presenting a marked disorganization. Our work provides avenue to further studies, integrating neuroimaging and genetic data, that will help to advance in a deeper comprehension of the pathophysiology of autism and schizophrenia. Furthermore, we used and validated in this work promising tools to improve finely psychopathological evaluation and differential diagnosis in adults suffering from autism and from schizophrenia.
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