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Étude géomophologique des flux glaciaires dans les Alpes nord-occidentales au Pléistocène récent. Du maximum de la dernière glaciation aux premières étapes de la déglaciation

Coutterand, Sylvain 21 June 2010 (has links) (PDF)
C'est dans le contexte spatio-temporel du dernier cycle glaciaire würmien que ce travail a été réalisé, le cadre paléogéographique correspondant à la zone intra-würmienne de Bourdier (1961). La reconstitution des flux glaciaires des Alpes nord-occidentales pendant le maximum d'englacement würmien en constitue l'objectif principal. L'acquisition de nouvelles observations géomorphologiques a permis, dans un premier temps, la réalisation d'une cartographie paléogéographique cohérente du système glaciaire au maximum würmien, tant pour les bassins versants amont (zones d'alimentation) que pour le domaine aval (lobes de piémont). Dans un second temps, l'étude s'est attachée à déterminer l'origine des différents flux glaciaires ayant alimenté les lobes de piémont des Alpes nord-occidentales (lobe suisse du glacier du Rhône, lobe lyonnais et lobe de Moirans). Pour mener à terme ce travail, le croisement de différentes méthodes d'analyse a été nécessaire : (i) une approche glacio-morphologique permettant de déterminer l'altitude de la ligne d'équilibre glaciaire ; (ii) des analyses pétrographiques des blocs erratiques permettant d'identifier les bassins versant sources des blocs erratiques (iii) ; et des analyses des minéraux lourds contenus dans la fraction fine des tills d'ablation, complétant et confirmant les analyses pétrographiques. Les premières étapes de la déglaciation correspondant à l'individualisation des flux issus des quatre principaux appareils du Rhône, de l'Arve de l'Isère et de la Romanche ont été reconstituées. Elles sont suivies des premiers stades du Tardiglaciaire ancien des vallées de l'Arve et du Rhône. Enfin, une approche chronologique a été menée et notamment la datation du maximum d'englacement würmien. Elle s'appuie sur l'analyse des données disponibles et tente de dégager les grandes tendances. Les résultats acquis apportent une importante contribution aux reconstitutions paléogéographiques et à l'étude de l'organisation des flux glaciaires lors du maximum würmien. Ces nouveaux éléments permettent une interprétation nouvelle de l'organisation du réseau glaciaire dans les Alpes nord-occidentales et remettent en cause, en particulier, la vision traditionnelle du glacier du Rhône atteignant le «complexe des moraines internes». En effet, les analyses démontrent que la totalité des glaces du lobe de piémont lyonnais provenait des zones d'accumulation de la partie interne des Alpes du nord françaises (sens géographique) : sud du massif du Mont-Blanc, Beaufortin, Tarentaise et une partie de la Maurienne. De plus, elles confirment la puissance des appareilsglaciaires ayant occupé les grandes cluses des massifs subalpins (cluses d'Annecy-Faverges et de Chambéry) et soulignent le rôle essentiel des glaciers transversaux originaires de la zone centrale des Alpes dans l'alimentation du lobe de piémont lyonnais. Quant à l'alimentation du lobe de Moirans, les analyses pétrographiques et les comptages de minéraux lourds apportent la preuve d'une contribution majeure du glacier de la Romanche. Ces résultats accréditent les hypothèses esquissées au XIXe siècle par certains auteurs (Lory, 1860 ; Falsan et Chantre, 1879). L'étude des étapes de la déglaciation souligne l'importance relative des différents appareils. Elle met notamment en évidence L'influence prépondérante et tardive du glacier isérois, dont l'importance à été bien souvent sous estimée par les auteurs. Enfin, l'approche chronologique a été abordée et une tentative de datation du WGM a été proposée. Sans pour autant apporter de nouveaux éléments déterminants, elle permet d'envisager un diachronisme entre les extensions des appareils du nord des Alpes (maximum tardif) et les appareils occidentaux (maximum ancien).
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Du sol à la reconstitution de l'espace habité : géoarchéologie des modes d'occupation de la fin du Néolitique (3600-2250 av. n.-è.) dans le Sud-Ouest du Bassin parisien / From the floor to the reconstruction of inhabited space : geoarchaeology of the settlement patterns of the Late Neolithic (3600-2250 BC) in the Southwestern Paris basin

Onfray, Marylise 05 July 2017 (has links)
Considéré comme la matérialité de l’espace, le sol est un élément déterminant en archéologie pour la compréhension de l’habitat. Au regard « de l’absence » des sols néolithiques, les recherches sur l’habitat dans le Nord de la France sont basées sur les structures en creux. Pour la fin du Néolithique, ceci est un problème puisque seuls quelques plans de bâtiments sont connus et les fréquents sites peu stratifiés à concentrations de mobilier sont peu documentés. Dans trois quarts des cas, les attributs du mobilier (à plat, domestique…) suggèreraient des sols d’occupation préservés, et donc des habitats potentiels. En questionnant la relation Société-Sol, la démarche géoarchéologique, fondée sur la micromorphologie, vise à déterminer les processus de formation de ces couches pour interroger le caractère préservé des sols d’occupation ainsi que la nature des activités humaines enregistrées. Ces recherches s’assoient sur l’étude de cinq sites à concentrations de mobilier (Gas, Sours, Poupry, Pussigny et Maillé), découverts en Beauce et en Touraine par l’archéologie préventive. L’élaboration d’un modèle qualitatif du sol néolithique, exprimé par une classification de micro-ethnofaciès, a permis d’identifier sa nature, de confirmer le statut d’habitat de ces sites et de discuter des modes d’occupation des sols. La pratique des terrassements pour l’implantation des habitats semble généralisée, tout comme l’emploi de la terre crue pour la construction des sols et des bases de murs. Si des variations semblent apparaitre dans les espaces intérieurs, les résultats pour les sols extérieurs permettent de proposer un modèle théorique de l’organisation spatiale de l’espace de cour. / Considered as the materiality of space, floor is a crucial element in archaeology to understand the settlement. Regarding the “lack” of neolithic floors, the researches of settlements in North of France, are established from negative features. For the end of Neolithic, this is truly a problem because only few plans of buildings are discovered and the sites with very thin and massive anthropogenic layers are common, but not well documented. In three-quarters of cases, the characteristics of materials (flat, domestic…) would suggest preserved floors, and so, potential settlements. Answering the relation Society-Soil, the geoarchaeological approach, based on micromorphology of soil, pursue to characterise the processes of formation of thin layers to question the preserved aspect of floors and the nature of human activities recorded. The searches are seated on the study of five sites à thin layer with concentrations of materials, discovered in Beauce and Touraine by survey archaeology. The elaboration of qualitative models of neolithic floor, expressed by a classification of micro-ethnofaciès, leads to identify its nature, to confirm the status of the settlement of its type of sites. The earthwork practice of the implantation of a settlement seems extensive, as well as, the use of earthen materials to the construction of floors and walls. If spatial organisation of interior space remains difficult to approach, the results lead to propose a theoretical model of courtyard spaces.
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A shared ideology of death ? : the architectural elements and the uses of the Late Neolithic gallery graves of western Germany and the Paris Basin / Une idéologie partagée de la mort ? : les éléments architecturaux et la gestion des allées sépulcrales du Néolithique récent de l’Allemagne de l’Ouest et du Bassin parisien

Pape, Eléonore 09 December 2016 (has links)
Au sein du vaste phénomène pan-européen de l’émergence de nombreuses sépultures collectives apparaissent à partir de la deuxième moitié du 4e millénaire av. J.-C. des structures dites allées sépulcrales dans deux régions distinctes, notamment en Hesse et Westphalie, dans le Bassin parisien et avec de faibles effectifs en Belgique et aux Pays-Bas. Ces caveaux de matériaux diverses et de forme rectangulaire sont organisés en une antichambre courte réservée au dépôt de mobiliers collectifs et en une vaste chambre funéraire réservée aux dépôts successifs de nombreux défunts. Les similitudes architecturales entre les structures de ces deux aires géographiques furent reconnues dès le 20ème siècle et la nature de leurs liens a été dès lors interrogée à partir de perspectives diffusionnistes. La trajectoire d’influences unilinéaires varia au cours du temps en fonction du progrès des méthodes et de la mise en œuvre de datations par le radiocarbone. Ce travail s’est penché une fois de plus sur cette question, en effectuant une analyse comparative à deux niveaux: une comparaison empirique de toutes les tombes recensées afin de vérifier en quoi les structures collectives correspondent effectivement à un stéréotype architectural et afin de saisir les variations potentielles entre elles sur le plan régional, et d’autre part une comparaison qualitative de trois Galeriegräber et six allées sépulcrales afin de déceler à quel degré leurs modes de fonctionnement convergent ou diffèrent en fonction d’aspects architecturaux distincts et régionaux. Ce travail interroge enfin la manière dont on peut considérer ces tombes comme les vestiges d’une idéologie partagée de la mort. / Amidst the pan-European phenomenon of the rise of numerous collective burials in the second half of the 4th millennium BC appear so-called gallery graves in two distinct regions, notably in Hessia and Westphalia, in the Paris Basin, and in scarce numbers also in Belgium and the Netherlands. These collective burial vaults of diverse construction materials and of rectangular shape are organised in a short antechamber reserved to the deposit of collective grave good assemblages and in a long chamber sheltering numerous deceased individuals, which were deposited successively. The similarities of the structures of both main study regions in terms of architecture were already noted since the 20th century and the nature of the ties binding latter have since then been interrogated in the line of diffusionist approaches. The resulting presumptions of the direction of unilinear diffusionist processes changed according to the progress of dating methods and processing of radiocarbon samples. With the present research work, the issue was revived anew, and this time via a twofold comparative analysis: A first, empirical comparative analysis is destined to check at what level the collective structures correspond to a structural stereotype and to inform us in terms of potentially regional variations. A second, qualitative comparison included three Galeriegräber and six allées sépulcrales in order to determine to what degree their uses conferred or differed according to distinct architectural and regional features. The resulting observations are finally argued jointly concerning to what extent we finally can consider them the remains of a shared ideology of death.
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Sur l'origine de Toxoplasma Gondii : approches phylogénétique et spatialement-explicite pour la détermination de l'origine géographique d'un parasite ubiquiste / On the origin of Toxoplasma gondii : phylogenetic and spatially explicit approaches for the identification of the geographical origin of an ubiquitous parasite

Bertranpetit, Emilie 19 December 2016 (has links)
Toxoplasma gondii, protozoaire ubiquitaire chez les mammifères et les oiseaux, est l’agent étiologique de la toxoplasmose, une maladie posant un réel problème de santé publique dans le monde avec environ 200 000 nouveaux cas de toxoplasmose congénitale chaque année. Il a été montré que la sévérité clinique de la toxoplasmose variait en fonction des régions géographiques, avec en particulier l’Amérique du Sud qui paie le plus lourd tribu de cette maladie. Malheureusement, les mécanismes de ces disparités géographiques sont encore peu compris et l’origine géographique ainsi que l'histoire évolutive du pathogène sont encore incertaines. Une collection mondiale de 168 isolats de T. gondii recueillis dans 13 populations de 5 continents a été séquencée pour cinq fragments de gènes (140 single nucleotide polymorphisms à partir de 3153 bp par isolat). La phylogénie basée sur les méthodes de Maximum de vraisemblance avec une estimation de l’âge du plus récent ancêtre commun (TMRCA) et des analyses géostatistiques ont été réalisées afin d’inférer l’origine hypothétique de T. gondii. Nous montrons que les souches actuelles de ce parasite ont vraisemblablement évolué à partir d’un ancêtre Sud-Américain il y a environ 1,5 million d’années et avons reconstruit la propagation mondiale du pathogène qui a suivi. Cette émergence est beaucoup plus récente que l’apparition de la forme ancestrale de T. gondii il y a environ 11 Ma et est postérieure à l’arrivée des félidés dans cette partie du monde. Nous proposons que la lignée ancestrale de T. gondii ait été introduite en Amérique du Sud avec les félidés et que l’évolution de l’infectivité orale des kystes tissulaires à travers le carnivorisme ainsi que la diversification des félidés dans cette région du monde a permis l'apparition d'une nouvelle souche ayant une capacité de transmission beaucoup plus efficace que la lignée ancestrale, ce qui lui a permis de la supplanter et d’avoir une distribution pandémique. / Toxoplasma gondii, a protozoan found ubiquitously in mammals and birds, is the etiologic agent of toxoplasmosis, a disease causing substantial Public Health burden worldwide, including about 200,000 new cases of congenital toxoplasmosis each year. Clinical severity has been shown to vary across geographical regions with South America exhibiting the highest burden. Unfortunately, the drivers of these heterogeneities are still poorly understood, and the geographical origin and historical spread of the pathogen worldwide are currently uncertain. A worldwide sample of 168 T. gondii isolates gathered in 13 populations was sequenced for five fragments of genes (140 single nucleotide polymorphisms from 3,153 bp per isolate). Phylogeny based on Maximum likelihood methods with estimation of the time to the most recent common ancestor (TMRCA) and geostatistical analyses were performed for inferring the putative origin of T. gondii. We show that extant strains of the pathogen likely evolved from a South American ancestor, around 1.5 million years ago, and reconstruct the subsequent spread of the pathogen worldwide. This emergence is much more recent than the appearance of ancestral T. gondii, believed to have taken place about 11 My ago, and follows the arrival of felids in this part of the world. We posit that an ancestral lineage of T. gondii likely arrived in South America with felids and that the evolution of oral infectivity through carnivorism and the radiation of felids in this region enabled a new strain to outcompete the ancestral lineage and undergo a pandemic radiation.
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Reconstruction des conditions océaniques de surface et de la productivité en Péninsule Antarctique au cours de l'Holocène et du réchauffement récent / Reconstruction of sea surface conditions and productivity in Antarctic Peninsula during the Holocene and the recent warming

Barbara, Loïc 29 June 2012 (has links)
Durant les dernières décennies, la Péninsule Antarctique a été identifiée comme étant la région où le réchauffement récent est le plus marqué dans l’Hémisphère Sud. Cependant, au-delà de la période instrumentale, la variabilité climatique Holocène de cette partie du globe est en grande partie inconnue. Cette absence de données limite notre capacité à évaluer les l’amplitude des changements actuels dans le contexte de la variabilité historique ainsi que les mécanismes de forçage sous-jacents. Nous avons ainsi ciblé nos analyses sur des enregistrements sédimentaires prélevés à l’Est et à l’Ouest de la Péninsule Antarctique, avec pour objectif d’étendre les connaissances spatiales et temporelles des conditions de l’océan de surfaces dans ce secteur de l’Antarctique au cours du dernier siècle, du dernier millénaire ainsi que durant l’Holocène. La méthodologie de cette thèse est basée sur une comparaison multi-proxies qui inclut, comme outils principaux, les assemblages des diatomées et les biomarqueurs spécifiques de diatomées (HBIs). Nous avons pu ainsi documenter la réponse régionale environnementale aux variations climatiques à différentes échelles de temps, et définir les mécanismes forçant sur la variabilité des conditions d’océan de surface ainsi que la formation du couvert de banquise en Péninsule Antarctique. La comparaison de nos enregistrements avec des données issues des carottes de glace, a permis de mettre en évidence le rôle important des changements d’intensité des cellules atmosphériques sur la dynamique de la circulation océanique, la durée du cycle saisonnier de banquise et la productivité siliceuse. / The Antarctic Peninsula has been identified during the last decades as the region from the Southern Hemisphere which is the most affected by the recent warming. However, beyond the instrumental period, the Holocene climate variability of this area is largely unknown, limiting our ability to evaluate the current changes within the context of historical variability and underpin the underlying forcing mechanisms. We focused our analysis on sedimentary sequences from the Eastern and Western side of the Antarctic Peninsula, in order to expand the spatial and temporal knowledge of sea-surface conditions over the last century, the last millennium and throughout the Holocene in this Antarctic area. The inferences are based on a multi-proxy comparison mainly using diatom assemblages and diatom specific biomarkers (HBIs). We documented the regional environmental response to climate changes at different time scales and described the forcing mechanisms on the sea-surface conditions and sea ice cover variability in Antarctic Peninsula. Comparing our results with ice core data allowed us to highlight the large impact of atmospheric forcings on the oceanic circulation, the seasonal sea ice dynamics and the siliceous productivity.
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Reconstruction de la végétation et du climat durant le Quaternaire récent à partir de deux tourbières en zone subtropicale en Chine / Vegetation and climate reconstruction of the late Quaternary from two mountain peat boreholes in subtropical zone of China

Li, Jie 05 June 2012 (has links)
La chine subtropicale est considérée comme une zone riche en biodiversité ainsi qu'une réserve naturelle abritant plusieurs espèces de plantes endémiques sous l'influence de la Mousson Asiatique (MA). Les enregistrements paléoclimatiques continus dans cette région sont trop peu nombreux pour comprendre l'évolution floristique liée aux changements climatiques qui demeure ainsi méconnue, particulièrement durant le DMG. Dans ce contexte, ce travail a pour objectifs d'étudier, au cours des derniers 40000 ans, la variabilité floristique et climatique enregistrées dans les zones humides montagneuse sub-tropicales chinoises. Notre étude s'appuie sur l'étude de deux carottes sédimentaires ou la variabilité est reconstituée à partir de l'étude palynologique. L'enregistrement le plus long (derniers 42000 ans) a été obtenu sur une carotte prélevée dans la zone humide sub-alpine de Dajiuhu, dans les montagnes Shennongjia situées en Chine centrale. Cette région est fortement influencée par la Mousson Est Asiatique (MEA) et caractérisée par des forets tempérées décidues associées à quelques taxons de conifères. L'autre enregistrement concerne une carotte (GT-2), qui quant à elle enregistre les derniers 21000 ans, prélevée dans la zone humide de Gutian, province de Guangxi au sud de la chine sous l'influence de la mousson indienne (MI). L'objectif de ce travail est de reconstituer les variations régionales de la végétation et les variations climatiques liées aux deux systèmes de mousson (MEA et MI). L'étude palynologique de nos deux carottes est complétée et renforcée par une approche multi-proxy s'appuyant sur les spores, le δ13C, l'analyse de l'échelle de gris, la susceptibilité magnétique ainsi que le degré d'humification. L'analyse du pollen dans la carotte DJH-1 révèle que le climat et la végétation ont significativement varié tout au long de ces derniers 42000 ans. La région de Dajiuhu, caractérisée aujourd'hui par des forêts denses était autrefois couvertes par des prairies alpine associés à une forêt clairsemée durant le DMG comme le laisse suggérer la prédominance des Cyperaceae et Poaceae dans les spectres polliniques. De faibles teneurs en matière organique (MOT) ainsi qu'un niveau de gris bas ont été aussi signalés durant la période glaciaire. La foret commençait à se reconstituer à partir de 14ka BP et les forets à arbre persistant ont atteint leur niveau maximale entre 10ka et 4ka BP, correspondant au maximum thermique de l'holocène. Les changements survenus après 4000BP ont été explorés aussi. La carotte GT-2 au sud de la chine sub-tropicale révèle quant à elle une végétation différente durant le dernier maximum glaciaire. Les spectres polliniques indiquent que cette période était caractérisée par des forêts de conifères associées à des forêts décidues. La prépondérance des genres décidus comme Carpinus, Betula et Corylus semble indiquer des conditions froides, alors que les pluies restaient abondantes. L'abondance du genre Tsuga, particulièrement entre 21 et 17ka BP suggère la descente de la limite forestière à des altitudes beaucoup plus basses. Les successions de biomes dans montagnes subtropicale du sud de la chine s'est étalée sur plusieurs phases : (1) la première se caractérise par des forêts décidues associées à des conifères (17-12.5ka BP), (2) la deuxième phase est dominée par les forêts decidues, (3) la troisième se caractérise par des forêts à arbres persistants associées à des arbres a feuilles caduques (12.5-9ka BP). Les deux dernières phases voient se succéder des forêts à arbres persistants (9-2.5ka BP) puis une forêt mixte, probablement liée à l'activité humaine. La comparaison entre les deux sites d'étude confirme que les changements de végétation durant le DMG étaient importants. / Subtropical China is considered as an important region for biodiversity and a great natural reserve for endemic plant species, where the climate is mainly controlled by Asian Monsoon (AM). Since the recent decades, few continuous records so far covering the last glacial period in this area have been studied. In consequence, the past floristic evolution and vegetation-climate changes during particularly the Last Glacial period are still unclear. In this study, two cores from subtropical mountain wetlands were studied by means of palynology and other multidisciplinary proxies. The longer studied material covering the last 42 ka was obtained from a sub-alpine wetland in Dajiuhu, Shennongjia Mountains of central China, where the present-day vegetation is temperate deciduous forest mixed with some conifer taxa, and the climate is greatly influenced by the East Asian monsoon (EAM). The other material, core GT-2, collected in Gutian wetland of Guangxi Province in south China has an age of 21 ka can reflect the changes of evergreen forest and climate which is controled by the Indian monsoon (IM) overlapped with EAM. The aim of the current study is to reconstruct the regional vegetation and climate changes, and better understand the variability of two monsoon system (EAM and IM) since the last glacial period. Multi-proxy analysis including pollen and spore, stable carbon isotope (δ13C), sediment gray-scale (GS), magnetic suscepbitility (MS),peat humification (HD) and so on were perfomed for evaluating the regional environment changes. The overall result can be summarized as below: The pollen analysis from the DJH-1 core reveals that the past vegetation and climate in northern subtropical zone of central China varied significantly over the last 42 ka. The vegetation in Dajiuhu region, dominated by dense temperate forest today, was an alpine meadow with sparse mixed forest during the last glacial characterized by predominant Cyperaceae and Poaceae in the pollen spectra. Other proxies show that the lowest TOC content and lighter gray-scale in the glacial interval. The broadleaved forest began to return since 14 cal ka BP, and the evergreen broadleaved trees attained their highest level between ~10 and 4 cal ka BP, accordance in timing with the Holocene thermal maximum. A change at 4000 cal BP in pollen spretra was also investigated. The results from the core GT-2 in southern subtropical zone of China suggest a different replacement of vegetation during the last glacial. Pollen data indicate that a dense mixed forest of coniferous and deciduous broadleaved forest covered the southern subtropical mountains during the LGM (21-12.5 cal ka BP). The grass was however in low percentage. The high percentage of deciduous taxa such as Carpinus, Betula and Corylus indicate a colder condition, whereas the rainfall maintains abundant. The relatively high amount of Tsuga particularly during 21-17 cal ka BP suggests an important lowering of vertical forest belt. The biome changes in the southern subtropical mountains since the last glacial maximum can be outlined as follow: (1) deciduous and coniferous mixed forest (21-17 ka BP); (2) deciduous broadleaved forest (17-12.5 ka BP); (3) deciduous and evergreen mixed forest (12.5-9 ka BP); (4) evergreen broadleaved forest (9-2.5 cal ka BP) and (5) Mixed forest (from 2.5 cal ka BP) possible caused by human activity. The comparison of the two studied sites confirms that the shift of vegetation zone during the last glacial period is important. The alpine tree line might decend at an amplitude of more than 1000 m lower than that of today, and the temperate zone of deciduous broadleaved forest moved southwards to Guangxi Province (e.g. from about 30 to 22 latitude N ). The rapid increase of braodleved forest in central China began at about 10 cal ka BP, whereas the return to evergreen forest in Guangxi of southern subtropical zone took place at ca. 9 cal ka BP.
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Les cultures du Wadi Suq et de Shimal dans la péninsule omanaise au deuxième millénaire avant notre ère : évolution des sociétés du Bronze Moyen et du Bronze récent / Wadi Suq and shimal cultures in the Oman peninsula in the IInd century millennium BC : evolutions and societies of the Middle Bronze Age and the Late Bronze Age

Righetti, Sabrina 23 January 2015 (has links)
Depuis la découverte dans les années 1970 des premiers vestiges du IIème millénaire av. J.-C., cette période est considérée comme une phase d’effondrement des cultures préhistoriques de la péninsule omanaise. Appelés « période Wadi Suq » les trois premiers quarts du IIème millénaire av. J.-C. sont encore bien souvent perçus comme une période de Dark Ages faisant suite à la disparition de la culture Umm an-Nar du IIIème millénaire av. J.-C. Cette période se caractériserait par une diminution de la population, un abandon des sites et le retour à un mode de vie nomade. Pourtant les fouilles menées depuis une trentaine d’années, aussi bien dans les oasis du nord que le long du littoral au sud-est de la péninsule, ont livré les témoignages d’une culture plus complexe et sans doute moins hétéroclite qu’on ne l’envisage habituellement. Ces nouvelles données nous invitent à nuancer l’hypothèse d’un profond bouleversement entre les IIIème et IIème millénaires, de sorte qu’il est aujourd’hui nécessaire d’opérer une synthèse des connaissances sur la période afin de proposer de nouvelles approches des changements à la fois économiques, politiques et sociaux, survenus au cours du Bronze moyen et récent. / Since the discovery in the 1970s of the first remains of the second millennium BC, this period has been considered a collapse phase of the prehistoric cultures of the Oman peninsula. Called “Wadi Suq period” the first three quarts of the second millennium BC are still often seen as a period of Dark Ages following the disappearance of the Umm an-Nar culture of the 3rd millenium BC. This period has been characterized by a decline in the population, the sites abandonment and a return to a nomadic lifestyle. Yet, excavations conducte dover the last thirty years, both in the oases of the north and along the southeast coast of the peninsula, have yielded evidence of a more complex culture and probably less heterogeneous than it is usually envisaged. These new data invite us to reine the hypothesis of a major upheaval between the 3rd and the 2nd millennia BC, so it is now necessary to make a synthesis of current knowledge about the period in order to propose new approaches to economic, political and social changes that occurred during the Middle and Late Bronze Age.
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Aux portes de la Cité : systèmes céramiques et organisation sociale en Mésopotamie du Nord aux 5ème et 4ème millénaires / At the gate of the city : ceramic systems and organization in northern Mesopotamia between 5th and 4th millenia B.C.

Baldi, Johnny Samuele 16 January 2015 (has links)
Cette recherche porte sur la définition des mécanismes qui ont amené à la mise en place du système proto-urbain en Mésopotamie du Nord au début du 4ème millénaire. Grâce à l'analyse de l'assemblage céramique et des ateliers de potiers de Tell Feres al-Sharqi, des chaînes opératoires traditionnelles ont été identifiées en tant que marqueurs de l'identité technique des artisans et des relations sous-jacentes aux systèmes de production entre l'Obeid récent, le LC1 et le LC2. La pertinence chrono-culturelle des dynamiques de compétition et coopération entre les différents groupes de producteurs - mises en lumière grâce à l'évolution des chaînes opératoires céramiques et à leur répartition spatiale a été vérifiée sur la base des transformations des habitats, des architectures et des provinces céramiques. L'émergence des institutions proto-urbaines apparaît ainsi comme l'effet d'une transition entre un système obeidien, où de grandes maisonnées encadraient une production à base familiale dans des réseaux hétérarchiques mésa-régionaux, à une organisation lignagère des activités céramiques et des pratiques redistributives. L'essor des premières productions en série (telles les Coba bols), l'apparition éphémère d'une architecture proprement monumentale et l'introduction du tour pour des récipients fins constituent des étapes du parcours par lequel de grands lignages se structurent en institutions hiérarchiques proto-urbaines et instaurent, vers le début du 4ème millénaire, une forte homogénéisation de la culture matérielle dans tout le monde nord­-mésopotamien, entre le Levant septentrional, la Mésopotamie centrale, le Zagros et le Caucase du Sud. / This study focuses on defining the mechanisms that led to the proto-urban system in the early 4th millennium northern Mesopotamia. Through the analysis of the ceramic assemblage and pottery workshops of Tell Feres al-Sharqi, traditional chaînes opératoires have been identified as markers of the technical identity of the craftsmen, as well as of the relationships underlying Late Ubaid, LC1 and LC2 production systems. Cooperation and competition dynamics amongst different groups of producers have been highlighted through a synchronic and diachronic study of the ceramic chaînes opératoires and of their spatial distribution. Then, the chrono-cultural rhythms of this process have been verified on the basis of the evolution of architectural traditions and ceramic provinces in northern Mesopotamia. The emergence of proto-urban institutions appears as the effect of a transition between the Ubaid system -where large families arranged a domestic-based production in meso-regional heterarchical networks -to a lineage organization of ceramic activities and redistributive practices. The spread of the first serial productions (such as Coba bowls), the ephemeral appearance of a truly monumental architecture and the introduction of the potter's wheel for some rare refined vessels are some hallmarks on the path whereby major lineages became hierarchical and centralized proto-urban institutions. Thus, they had a central role in the early 4th millennium B.C. material-cultural homogenization throughout northern Mesopotamian world, between northern Levant, central Mesopotamia, Zagros and southern Caucasus.
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Ossements humains dans l’outillage maya : chaîne opératoire et provenance d’un dépôt osseux d’Ucanal, Petén, Guatemala

Dubois-Francoeur, Camille 03 1900 (has links)
L’industrie osseuse dans la région maya demeure peu comprise à cause de la mauvaise préservation des os. Les fouilles de la structure J-2 et de la place adjacente au site d’Ucanal, situé dans la province de Petén au Guatemala, ont permis de mettre au jour un dépôt daté Classique récent (700-810 DNÈ) contenant des déchets de production osseux. La concentration de déchets produits à Ucanal est l’une des plus élevées de l’aire maya, précédée seulement du dépôt L4-3 à Dos Pilas au Guatemala. Les débris regroupent une quantité importante de restes humains (~20%) mélangés aux restes d’animaux. Le travail des os humains dans la région maya est peu documenté et est principalement connue à travers les représentations artistiques ainsi que par les objets finis découverts dans les tombes de l’élite. Ce mémoire examine les restes humains retrouvés dans le dépôt de déchets de production d’Ucanal. Dans un premier temps, l’analyse des processus de réduction, utilisant le principe de chaîne opératoire, a documenté peu de différences entre le traitement des os humains et des os de mammifères non humains. Dans un second temps, l’organisation de la production semble indiquer que l’élite prenait part au travail de l’os puisque l’ensemble des stades de production ont été retrouvés au sein de leur résidence. Finalement, les isotopes de strontium et d’oxygène montrent que les individus, dont les os ont possiblement été transformés en outils, présentaient des valeurs locales impliquant qu’ils n’aient pas été originaires d’une région suffisamment éloignée du site contrairement à ce qui pourrait être attendu de captifs ou d’étrangers. / The ancient bone industry in the Maya region is currently not well understood due to the poor preservation of bones in the area. The excavations conducted of Structure J-2 and the plaza nearby at the site of Ucanal in Petén, Guatemala unearthed a large deposit dated to the Late Classic period (700-810 AD) containing primarily bone production debris. The number of bone fragments from the production debris deposit at Ucanal is among the highest recorded in the Maya area, second only to the L4-3 deposit found at Dos Pilas, Guatemala. The bone debris included a large quantity of worked human bones (ca. 20%) that were mixed with animal bones. The crafting of bone objects from human remains in the Maya area is poorly documented and primarily identified through artistic representations and finished objects found in elite tombs. This thesis specifically examined the human remains found in the bone production deposit from Ucanal. Firstly, analysis of the production process, using the principle of la chaîne opératoire, documented only small differences between the treatment of human bone and non-human mammal bone. Secondly, analyses of the organization of production indicated that bone working occurred within an elite residence where all stages of production were undertaken in the same context. Finally, strontium and oxygen isotope analyses of human teeth from the deposit revealed that the individuals whose bones may have been worked into tools possessed isotopic values local to the region, suggesting that they were not born at significant distances from the site as one might expect for war captives or foreigners.
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Les groupes humains et leurs traditions au Tardiglaciaire dans le Bassin parisien. Apports de la technologie lithique comparée.

Valentin, Boris 27 October 1995 (has links) (PDF)
La multiplication des travaux de terrain et la reprise systématique des collections anciennes dessinent le cadre de cette recherche. Le développement de la technologie comparée offre de nouveaux outils méthodologiques aptes à mettre en évidence non seulement les concepts qui guident les activités de taille du silex et de fabrication des outils, mais aussi la place qu'occupent ces activités au sein des systèmes techniques. L'enquête débute par les groupes du Magdalénien supérieur qui semblent avoir occupé la région depuis le Bølling jusqu'au début de l'Allerød. Elle se poursuit par une réflexion sur le rythme et les modalités de l' "azilianisation" qui s'est produite dans le Bassin Parisien au cours de l'Allerød. L'enquête s'achève au moment de la transition Tardi/Postglaciaire, quand l'ouest et le sud du Bassin Parisien voient l'émergence, après un hiatus apparent, de faciès identifiés de longue date dans les bassins de la Tamise et de la Somme : les faciès "belloisiens" (ou Long blade assemblages).

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