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La culture stratégique canadienne post-guerre froide

Massie, Justin January 2006 (has links) (PDF)
L'étude de la politique étrangère canadienne est dominée par les approches théoriques orthodoxes des Relations internationales et souvent critiquée pour son manque de cohérence. L'objectif de ce mémoire est de répondre à ces deux éléments. Par l'entremise d'une approche constructiviste critique, il est montré que le Canada témoigne depuis la fin de la guerre froide d'une culture stratégique idéaliste, libérale et défensive relativement cohérente, claire et persistante. L'étude des cinq énoncés de politiques étrangère et de défense canadiens élaborés depuis 1992, confrontée aux décisions de participer -ou non -aux guerres du Kosovo et de l'Irak, permet d'attester d'une telle conception collectivement partagée de la guerre au Canada depuis la fin de la guerre froide. Cet imaginaire de sécurité façonne et donne un sens aux perceptions des menaces, à l'usage jugé légitime de la force militaire à l'étranger et aux moyens stratégiques privilégiés pour contrer ces menaces.
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La Roumanie en guerre : analyse des discours du Quai d'Orsay, du Figaro et de l'Humanité

Abdela, Sophie January 2010 (has links) (PDF)
En 1919 s'ouvre la Conférence de paix de Paris dont le rôle est de régler les termes de la paix. Les chefs d'État victorieux se rassemblent dans la capitale française devenue, l'espace de quelques mois, capitale mondiale. Tous les yeux sont rivés sur Paris, au coeur de laquelle les dirigeants des grandes puissances occidentales s'érigent en véritables artisans de la paix. Tous y apportent leur lot d'objectifs, de craintes et d'ambitions. Le mot d'ordre de la délégation française est la sécurité. En effet, tous ses efforts visent à assurer la sécurité de la nation contre deux principales menaces: la revanche allemande et l'expansion bolchevique. C'est dans ce contexte particulier que la Roumanie, située au carrefour des intérêts français, acquiert une importance stratégique nouvelle. Contre les dangers qui la guettent, la France met sur pied des dispositifs stratégiques sécuritaires dont le bon fonctionnement nécessite la participation roumaine. Rapidement, le président du Conseil français, Georges Clemenceau, et son équipe tentent de s'assurer l'allégeance de Bucarest et instrumentalisent la Roumanie pour la sécurité de la nation française. Face à cette politique sécuritaire, les journaux français, plongés dans le tourbillon des négociations de paix, commentent, critiquent, observent et interprètent. Parmi eux, deux quotidiens extrêmement différents: Le Figaro et L'Humanité. Cette recherche analysera le traitement que ces deux journaux ont fait de la politique française vis-à-vis de la Roumanie. A-t-elle généré des commentaires, des critiques et des réflexions? Plus encore, ces quotidiens ont-ils approuvé les stratégies de leur gouvernement ou, au contraire, s'y sont-ils profondément opposés? Bref, se sont-ils faits les véhicules de la politique française à l'égard de la Roumanie? Les visées sécuritaires de Clemenceau ont-elles trouvé un écho dans Le Figaro et L'Humanité? Les résultats de l'analyse de presse démontrent que ce ne fut pas toujours le cas pour Le Figaro, pour lequel la paix primait sur toute autre chose, et que ce ne fut jamais le cas pour L'Humanité dont les objectifs politiques excluaient toute forme de coopération franco-roumaine même si cette dernière servait les intérêts sécuritaires de la nation. Ces observations sont d'une grande valeur puisqu'elles nous éclairent sur l'attitude de ces deux journaux vis-à-vis de la Roumanie, mais aussi sur leur interprétation et leur perception de la sécurité française en 1919. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Relations internationales, France, Roumanie, Hongrie, Le Figaro, L'Humanité, XXe siècle, Conférence de paix de Paris.
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Russia in a multipolar world : its place on the international stage and its foreign policy

Ili, Dumitru 04 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse explorera la politique étrangère de la Russie et les relations internationales dans le changement, monde multipolaire, spécifiquement depuis l'an 2000. Le début du XXIème siècle a été marqué par plusieurs grandes transformations dans la politique internationale. Ce sont : la diminution progressive des États-Unis en tant que puissance hégémonique mondiale et l'émergence de nouveaux pôles; le revirement politique de la politique étrangère du Kremlin à l'écart du parcours libéral de l'intégration occidentale rapide. Tout cela force la Russie à réexaminer sa position dans le monde, en particulier par rapport aux puissances occidentales et orientales. La question principale que cet exposé explorera est la suivante : Quelle est la place de la Russie dans le nouvel ordre international? Plus particulièrement, comment la Russie se perçoit par rapport à l'Occident et l'Orient, et comment cette perception de soi a établi les priorités de sa politique étrangère? Ce rapport se concentrera sur les relations de la Russie avec les États-Unis et la Chine depuis les années 2000. On dira que ces relations, avec la perception russe générale de soi comme une grande puissance, ont profondément façonné la politique étrangère actuelle du pays. On démontrera que, suite au fait que ni la Chine ni les États-Unis sont disposés à traiter la Russie comme un partenaire égal, la Russie a été (et sera) motivée à s'affirmer comme une puissance hégémonique indépendante sur l'espace de l'ex-Union soviétique. Cette position sera transmise à travers l'analyse d'études de cas sur les relations de la Russie avec les États-Unis et la Chine au cours de la dernière décennie. L'essence de ces relations est considérée comme l'opposition de la Russie à l'élargissement de l'OTAN et de la coopération de la Russie avec la Chine en matière de sécurité et de l'énergie, respectivement. Pour acquérir une compréhension globale de la manière dont les rapports précités ont façonné la politique étrangère de la Russie, le néo-réaliste et les théories constructivistes sociales seront placés en juxtaposition à ces études de cas. À travers la lentille de néoréaliste le paradigme de Waltz, le présent document s'efforce d'exposer les menaces pour la sécurité et les dilemmes pour décideurs politiques de Moscou sur le plan structurel et leurs répercussions sur les affaires extérieures du pays. Grâce à l'utilisation de la lentille constructiviste, l'influence de l'identité de la Russie et le contexte historique de la Russie sur la politique étrangère du pays au niveau de l'individu sera explorée. Ces théories seront par la suite testées pour leur utilité pour comprendre et expliquer les récentes actions politiques importantes de la Russie et la place actuelle du pays dans le monde. Cette recherche revêt une valeur dans le champ de la science politique, la politique étrangère de la Russie a toujours influé sur la stabilité et la sécurité du continent européen, et elle continue de le faire aujourd'hui. Les événements récents, tels que le succès relatif de la Russie en s'opposant à l'élargissement de l'OTAN, démontrent la croissance du rôle et de la puissance du pays dans le monde ainsi que la complexité de ses méthodes politiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : l'élargissement de l'OTAN, politique étrangère de la Russie dans monde multipolaire, Chine, des États-Unis, CIS
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Masculinités, féminités et histoires de guerre : genre, "races" et guerre en Irak dans le cinéma américain

Châteauvert-Gagnon, Béatrice 07 1900 (has links) (PDF)
Les histoires de guerre occupent une place prédominante dans l'imaginaire collectif et servent souvent à légitimer l'emploi de la force ou le maintien du statu quo au niveau de la sécurité internationale. Ces histoires sont véhiculées à travers diverses sources dans la société, dont la culture populaire, et en particulier le cinéma, qui constituent donc des terrains particulièrement fertiles pour en comprendre les tenants et aboutissants. Car ces histoires reposent sur des structures narratives bien précises qui sont bâties sur des inégalités de genre et de « races », entre autres rapports de pouvoir. Or, qu'en est-il des histoires « antiguerre » ou visant à dénoncer un ou plusieurs aspects de la guerre en général ou d'une guerre en particulier? Ces histoires reposent-elles sur les mêmes structures inégalitaires? La guerre en Irak présente un cas d'étude particulièrement intéressant pour répondre à cette question vue son impopularité auprès de la population américaine, reflétée au sein des productions cinématographiques. Ainsi, trois films américains de fiction portant sur la guerre en Irak et critiquant un ou plusieurs aspects de celle-ci seront analysés : In the Valley of Elah (2007), Green Zone (2010) et Home of the Brave (2006). Plus précisément, en utilisant un cadre théorique issu des études féministes poststructuralistes de la sécurité internationale, les masculinités et féminités mises en scène dans ces narrations seront analysées dans le but d'en déceler les composantes genrées et racisées ainsi que leurs effets sur la charge critique du film. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : sécurité internationale, genre, « races », histoires de guerre, guerre en Irak
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Faux espoirs : la Pologne, l'Allemagne et l'échec du désarmement sous l'égide de la SDN (1932-1934)

Mackowiak, Wit 05 1900 (has links) (PDF)
Le 2 février 1932 ouvre à Genève la Conférence pour la réduction et la limitation des armements. Celle-ci devait finalement mettre en branle le désarmement généralisé des puissances membres de la Société des Nations qui fut promise depuis le désarmement imposé à l'Allemagne en 1919. Il va s'en dire que cette tentative s'avéra être un échec total et s'effondra suite au retrait allemande de la Conférence en octobre 1933. L'historiographie s'étant penchée sur le sujet s'est généralement contentée de présenter l'événement comme étant une progression linéaire vers un échec prédestiné. Or, une telle lecture fit en sorte que beaucoup de nuances furent perdues autant au sujet des événements qui ont transpiré à la Conférence, qu'au sujet du rôle que joua la SDN dans les politiques étrangères des pays membres. Ainsi, l'étude suivante aborde la Conférence des yeux polonais et allemands dans le but de démontrer deux choses. D'une part, il sera argumenté que la progression vers l'échec s'est fait de manière erratique et beaucoup plus complexe que ce que nous serions portés à croire. D'autre part, il sera démontré que la SDN ne détient pas une place purement secondaire dans les politiques étrangères de la Pologne et de l'Allemagne : les intérêts sécuritaires des deux pays sont intimement liés à l'organisation genevoise et ils voient pertinemment les avantages que peut leur conférer une Convention de désarmement qui leur est favorable. La SDN est incontournable lorsqu'on aborde la politique étrangère des deux pays dans le premier demi de l'entre-deux-guerres. Elle prend en charge plusieurs mandats issus des traités de paix qui concernent directement l'Allemagne et la Pologne, dont le désarmement, la protection des droits des minorités et la garantie sécuritaire des pays membres. La Pologne doit sa renaissance et la garantie de son existence aux mêmes traités de paix qui ont enchaîné la République de Weimar suite à la Grande Guerre. En résulte qu'à partir de l'entrée de l'Allemagne dans la SDN en 1926, celle-ci devient un forum privilégié autant pour les Allemands souhaitant la révision des clauses discriminatoires du traité de Versailles, que pour les Polonais souhaitant conserver ces mêmes clauses dans leur entièreté. C'est dans cette logique que les deux pays s'engagent à la Conférence du désarmement en hiver 1932. L'Allemagne souhaite se faire reconnaître le droit à l'égalité en matière d'armements, et la Pologne, craignant que cette dernière n'use de son potentiel militaire pour imposer la révision de leur frontière commune, s'engage pour assurer le contraire. Des calculs d'opinion publique entrent en jeu au sein des deux États qui tentent de convaincre la communauté internationale du bien-fondé de leurs exigences respectives dans le but que soit signée une Convention de désarmement leur étant favorables. Toutefois, au fur et à mesure que les discussions s'enlisent, que les militaires gagnent en influence dans une Allemagne devenant progressivement moins flexible et que les Grandes puissances commencent à ignorer les Petites telles la Pologne, les deux pays commencent à chercher des alternatives à la sécurité collective incarnée par la SDN. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pologne, Allemagne, entre-deux-guerres, Société des Nations, sécurité collective, désarmement
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The great asymmetry : America's closest allies in times of war

Von Hlatky Udvarhelyi, Stéfanie 03 1900 (has links)
Cette thèse étudie la dynamique entre les États-Unis et ses alliés privilégiés lorsque la coopération militaire est en jeu. Nous y proposons que les attentes de l’allié principal déterminent le niveau de coopération des autres pays mais que deux variables intermédiaires - la cohésion du gouvernement et la capacité militaire de l’allié - en déterminent l’exécution. Cette analyse porte aussi sur les stratégies utilisées par les états secondaires pour accroître leur pouvoir dans cette relation asymétrique : initier des négociations bilatérales dans le but d’obtenir des concessions stratégiques, faire valoir leur point de vue par le biais d’organisations internationales ou, encore, évoquer des principes d’ordre éthique et moral. Même si les alliés secondaires peuvent rarement influencer l’allié dominant, ils ont néanmoins la capacité d’agir de façon autonome et de résister aux pressions du plus fort. L’argument de la thèse repose sur trois propositions : dans une alliance asymétrique, les pays ne partagent pas nécessairement la même perception des menaces au niveau international; en cas de désaccord, le résultat des négociations entre alliés ne favorise pas toujours le partenaire dominant ; au moment de la prise de décision en matière de politique étrangère, l’allié secondaire doit protéger sa réputation en tant qu’allié fiable face à l’allié dominant, mais il doit en peser l’impact politique au niveau national. L’analyse théorique de ces alliances asymétrique s’inspire du réalisme néoclassique ce qui nous permet de mieux comprendre la relation entre les variables systémiques et étatiques. L’apport de cette recherche se situe au niveau de l’étude théorique des alliances militaires et de la prise de décision en politique étrangère et de défense. La recherche porte sur le comportement des alliés secondaires qui doivent réagir aux décisions prises par les États-Unis en temps de menace, en étudiant l’interaction entre variables étatiques et contraintes systémiques. Afin de préciser le lien causal entre la perception des menaces, les attentes de l’alliance et les contraintes du pays secondaire nous avons appliqué une méthode comparative en étudiant trois cas : La Grande Bretagne, le Canada, et l’Australie, et la réponse de chacun à l’appel de participer à la guerre en Afghanistan et en Iraq de 2001 à 2003. L’étude cible la prise de décision devant le choix de participer ou de ne pas participer dans une mobilisation conjointe avec les États-Unis. Le processus décisionnel est observé du point de vue de l’allié secondaire et nous permet de mesurer les facteurs explicatifs qui ont motivé la décision en vue d’une coopération militaire. / This dissertation focuses on military cooperation between the United States and its special allies. It argues that alliance expectations determine the level of military cooperation, while two intervening variables - the level of government cohesion and military capabilities - determine its implementation. This study also shows how secondary states deploy strategies to overcome power asymmetries through bilateral concessions, international organizations and by appealing to principle. The focus of the research is on special allies, as they have the most to gain or lose by going along with American plans. My contention is that secondary allies can rarely influence the dominant ally decisively, but they can act autonomously and resist to pressures exerted by the stronger alliance partner. The argument builds on three central claims. First, power asymmetries between allies translate into different assessments of international threats. Second, when disagreements over threats arise, the outcome of intra-alliance bargaining is not necessarily dictated by the preferences of the stronger power. Third, secondary states, as opposed to the dominant partner, face unique constraints when facing major foreign policy decisions, i.e. they face a trade-off between establishing a credible reputation as an alliance partner in a politically feasible way while minimizing domestic audience costs. To examine the theoretical puzzle presented by asymmetric military cooperation, I introduce a causal explanation that builds on neoclassical realism, to zone in on the interaction between systemic and domestic variables. My research makes a contribution to alliance theory and foreign policy decision-making by studying how special allies respond to American decisions in times of threat and how systemic constraints are channeled through state-level variables. To investigate the causal link between threat perception, alliance expectations and domestic constraints, this study relies on the method of structured focused comparison with three detailed case studies. The focus is on the initial decision made by special allies regarding whether or not to participle in joint mobilization with the United States. The decision-making process is presented from the perspective of secondary allied states and measures the explanatory factors that motivated the decision on military cooperation. The case studies are the UK, Canada and Australia’s response to the war in Afghanistan and the war in Iraq during the period of 2001 to 2003.
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The great asymmetry : America's closest allies in times of war

Von Hlatky Udvarhelyi, Stéfanie 03 1900 (has links)
Cette thèse étudie la dynamique entre les États-Unis et ses alliés privilégiés lorsque la coopération militaire est en jeu. Nous y proposons que les attentes de l’allié principal déterminent le niveau de coopération des autres pays mais que deux variables intermédiaires - la cohésion du gouvernement et la capacité militaire de l’allié - en déterminent l’exécution. Cette analyse porte aussi sur les stratégies utilisées par les états secondaires pour accroître leur pouvoir dans cette relation asymétrique : initier des négociations bilatérales dans le but d’obtenir des concessions stratégiques, faire valoir leur point de vue par le biais d’organisations internationales ou, encore, évoquer des principes d’ordre éthique et moral. Même si les alliés secondaires peuvent rarement influencer l’allié dominant, ils ont néanmoins la capacité d’agir de façon autonome et de résister aux pressions du plus fort. L’argument de la thèse repose sur trois propositions : dans une alliance asymétrique, les pays ne partagent pas nécessairement la même perception des menaces au niveau international; en cas de désaccord, le résultat des négociations entre alliés ne favorise pas toujours le partenaire dominant ; au moment de la prise de décision en matière de politique étrangère, l’allié secondaire doit protéger sa réputation en tant qu’allié fiable face à l’allié dominant, mais il doit en peser l’impact politique au niveau national. L’analyse théorique de ces alliances asymétrique s’inspire du réalisme néoclassique ce qui nous permet de mieux comprendre la relation entre les variables systémiques et étatiques. L’apport de cette recherche se situe au niveau de l’étude théorique des alliances militaires et de la prise de décision en politique étrangère et de défense. La recherche porte sur le comportement des alliés secondaires qui doivent réagir aux décisions prises par les États-Unis en temps de menace, en étudiant l’interaction entre variables étatiques et contraintes systémiques. Afin de préciser le lien causal entre la perception des menaces, les attentes de l’alliance et les contraintes du pays secondaire nous avons appliqué une méthode comparative en étudiant trois cas : La Grande Bretagne, le Canada, et l’Australie, et la réponse de chacun à l’appel de participer à la guerre en Afghanistan et en Iraq de 2001 à 2003. L’étude cible la prise de décision devant le choix de participer ou de ne pas participer dans une mobilisation conjointe avec les États-Unis. Le processus décisionnel est observé du point de vue de l’allié secondaire et nous permet de mesurer les facteurs explicatifs qui ont motivé la décision en vue d’une coopération militaire. / This dissertation focuses on military cooperation between the United States and its special allies. It argues that alliance expectations determine the level of military cooperation, while two intervening variables - the level of government cohesion and military capabilities - determine its implementation. This study also shows how secondary states deploy strategies to overcome power asymmetries through bilateral concessions, international organizations and by appealing to principle. The focus of the research is on special allies, as they have the most to gain or lose by going along with American plans. My contention is that secondary allies can rarely influence the dominant ally decisively, but they can act autonomously and resist to pressures exerted by the stronger alliance partner. The argument builds on three central claims. First, power asymmetries between allies translate into different assessments of international threats. Second, when disagreements over threats arise, the outcome of intra-alliance bargaining is not necessarily dictated by the preferences of the stronger power. Third, secondary states, as opposed to the dominant partner, face unique constraints when facing major foreign policy decisions, i.e. they face a trade-off between establishing a credible reputation as an alliance partner in a politically feasible way while minimizing domestic audience costs. To examine the theoretical puzzle presented by asymmetric military cooperation, I introduce a causal explanation that builds on neoclassical realism, to zone in on the interaction between systemic and domestic variables. My research makes a contribution to alliance theory and foreign policy decision-making by studying how special allies respond to American decisions in times of threat and how systemic constraints are channeled through state-level variables. To investigate the causal link between threat perception, alliance expectations and domestic constraints, this study relies on the method of structured focused comparison with three detailed case studies. The focus is on the initial decision made by special allies regarding whether or not to participle in joint mobilization with the United States. The decision-making process is presented from the perspective of secondary allied states and measures the explanatory factors that motivated the decision on military cooperation. The case studies are the UK, Canada and Australia’s response to the war in Afghanistan and the war in Iraq during the period of 2001 to 2003.
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Entre coopération et compétition : évaluation des intentions de la Chine et stratégie américaine face à la Corée du Nord

Labrecque, Maxime 12 1900 (has links)
Les États-Unis et la Chine sont en relations dans différents contextes et il est admis que les États-Unis soient la première puissance mondiale, alors que la Chine est une grande puissance montante. Cette réalité fait en sorte que Washington doit évaluer les intentions de la Chine, afin de bien définir si cette dernière sera une force coopératrice, ou au contraire, si elle sera compétitrice des intérêts américains. Dans ce travail de mémoire, deux contextes sont à l’étude, soit le contexte général de la dynamique de grandes puissances entre les États-Unis et la Chine, et le contexte nordcoréen, où les deux acteurs sont présents. Ainsi, ce travail propose d’étudier différents cas dans le contexte nord-coréen, afin de voir comment ceux-ci ont influencé la perception des États-Unis envers une Chine montante dans le contexte général de grandes puissances. Suite à un chapitre méthodologique et théorique, les chapitres analytiques sont construits par présidence américaine. Ces derniers ont la même structure, où un épisode de coopération et de compétition sont analysés. Un chapitre porte donc sur la présidence de George W. Bush, l’autre sur celle de Barack Obama. L’objectif est de voir si la perception américaine a changé ou est restée la même avant et après les épisodes, et de voir s’ils ont eu une influence sur la perception générale des États-Unis. Le mémoire a aussi une dimension explicative. Avec l’utilisation de différentes composantes du réalisme défensif, il sera possible d’expliquer pourquoi il y a eu changement de perception américaine, ou non. Le mémoire tire des conclusions différentes pour les deux présidents. Pour George W. Bush, la perception envers la Chine a été influencée par les épisodes. Pour Barack Obama, les perceptions initiales ont été consolidées. / The United States and China relate in different contexts and it is accepted that the United States is the leading world power, while China is a great rising power. This reality means that Washington must assess China's intentions, in order to clearly define whether the latter will be a cooperative force, or on the contrary, whether it will be a competitor to American interests. In this work, two contexts are studied, namely the general context of the dynamics of great powers between the United States and China, and the North Korean context, where the two actors are present. Thus, this work proposes to study different cases in the North Korean context, in order to see how these influenced the perception of the United States towards a rising China in the general context of great powers. Following a methodological and theoretical chapter, the analytical chapters are built by American presidency. These have the same structure, where an episode of cooperation and competition are analyzed. One chapter therefore deals with the presidency of George W. Bush, the other with that of Barack Obama. The objective is to see if the American perception of China changed or remained the same before and after the episodes, and to see if they had an influence on the general perception of the United States. The work also has an explanatory dimension. With the use of different components of defensive realism, it will be possible to explain why there has been a change in American perception, or not. The work draws different conclusions for the two presidents. For George W. Bush, the perception of China was influenced by the episodes. For Barack Obama, the initial perceptions have been consolidated.
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La construction de la communauté de sécurité africaine : une perspective africaine / Construction of the African security community : an African perspective

Frasson-Quenoz, Florent 12 May 2011 (has links)
Les difficultés rencontrées pour assurer le maintien de la paix et de la sécurité internationale sur le continent africain constituent un réel obstacle au développement économique, un danger pour les populations et une menace sérieuse pour la survie des Etats.Les outils théoriques classiques de la sécurité internationale s’étant révélés insuffisants pour apporter une réponse à cette problématique, notre objectif est ici, en recourant à l’approche constructiviste, de déterminer si les États africains manifestent une réelle volonté et/ou capacité à construire une communauté de sécurité (CS) à même de palier ces difficultés.Pour ce faire nous nous interrogeons sur l’existence d’un lien entre la production d’actes de parole, la promotion et l’adoption de normes de régulation pacifiques des conflits et la manière qu’ont les États africains d’appréhender leurs relations avec les autres membres de la CS supposée.L’utilisation additionnelle du concept de région et l’adoption d’une perspective africaine nous permettent en outre de diviser l’objet d’étude « Afrique » en plusieurs sous-Ensembles plus propices à la réalisation d’une étude scientifique et d’évaluer d’une part la pertinence et d’autre part le sens même du concept de CS lorsqu’il est appliqué au terrain africain. / The difficulties met to insure the preservation of the peace and the international security on the African continent constitute a real obstacle to the economic development, a danger for the populations and a serious threat for the survival of States.The classic theoretical tools of the international security having proved insufficient to provide an answer to this issue, our objective is to determine, on the basis of the constructivist approach, whether African States show a real willingness and\or a capacity to build a Security Community (SC) that would be able to overcome these difficulties.In order to do so we question whether a link exists between the production of “speech acts” on the one hand and the promotion and the adoption of pacific regulation norms for conflicts on the other, and we examine the way African States apprehend their relations with other members of the supposed SC.The additional use of the concept of “region” and the adoption of an African perspective allow us to divide the object of study "Africa" into several subsets more propitious to the achievement of a scientific study, and to evaluate the relevance and the meaning of the SC concept when applied to the African field of study.
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La FINUL et les conflits israélo-libanais (1978-2010) : enjeux et leçons d'une opération de maintien de la paix de l'Organisation des Nations Unies

Khoury Elsaifi, Salam 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maitrise porte sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Nous nous intéressons à la période qui va de 1978 à 2010. Cependant, nous ne pourrons négliger certains éléments importants relatifs à notre objet d'étude qui remontent aux années 1920. La FINUL est l'une des plus « anciennes » Opérations de maintien de la paix (OMP). Son mandat est défi ni par les résolutions 425 et 426 (en 1978) et redéfini par la résolution 1701 (en 2006) du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Elle fut conçue initialement comme une OMP traditionnelle, reposant sur la « doctrine classique » des Nations Unies. La guerre qui opposa les forces israéliennes et le Hezbollah en juillet 2006, força l'ONU à repenser son action et à mettre en place la FINUL renforcée (FINUL II), témoignant ainsi de la volonté des Nations Unies de définir de nouvelles conditions d'engagement. Compte tenu de l'enchevêtrement des dimensions multiples de cette situation aux plans national, régional et international, nous ne pouvons étudier la FINUL uniquement en référence à son mandat au Liban-Sud. Aussi, nous nous sommes intéressés aux dimensions diverses de la crise, notamment aux rapports israélo-libanais, et israélo-arabes, dimensions centrales et importantes de la crise. Avec en toile de fond des questions touchant à la crédibilité des Nations Unies en matière de maintien de la paix. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : FINUL, FINUL II, Israël, Liban, OMP, ONU.

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