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Le défilé de mode comme «événement» théâtral : trois cas d'analyse : Viktor & Rolf, Alexander McQueen et John Galliano

Simard, Jean-Pascal January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur trois défilés de mode au cours desquels furent présentées les créations du duo Viktor & Rolf, d'Alexander McQueen et de John Galliano. Il s'agit d'une étude sémiotique du défilé de mode comme « événement », comme présentation spectaculaire dans le sens théâtral du terme. Le concept d'événement est ici de prime importance, car il reconduit l'idée que le défilé est une présentation hors du commun, originale et unique des créations. Cette problématique du défilé comme événement commande une analyse minutieuse et systématisée de tous les aspects de la présentation et de tous les intervenants impliqués dans sa mise en forme, cela en tenant compte que chaque défilé se déroule dans des circonstances spatiales et temporelles spécifiques mais a toujours pour but de créer des atmosphères aptes à séduire un public bien particulier trié sur le volet par les organisateurs. Au chapitre premier, une description formelle de chacun des trois défilés de mode est développée selon trois axes définissant chacune des présentations, soit l'environnement, les vêtements et les mannequins. Ces trois pôles sont développés suivant la chronologie des événements et mettent en lumière les principaux éléments qui seront repris en profondeur au cours des analyses. Le chapitre second présente les théories d'Anne Ubersfeld publiées dans deux de ses ouvrages majeurs Lire le théâtre I et II qui traitent du modèle actantiel développé en regard du théâtre. Ce modèle, fondé sur la théorie sémiotique de Greimas, tient compte des rôles actantiels tenus par le destinateur, le sujet, le destinataire, l'objet, l'adjuvant et l'opposant, et ce sont ces paradigmes qui sont ici retenus dans le but de faire ressortir les interrelations qui se tissent au sein de chacun des défilés de mode selon des circonstances spatio-temporelles spécifiques. Le troisième chapitre, qui est essentiellement celui des analyses de cas, met le modèle actantiel en pratique mais tient également compte de trois aspects particuliers du défilé de mode: le récit, au sens théâtral du terme, les enjeux financiers et les artifices de création. Ces adaptations du modèle actantiel aux cas d'analyse conduisent, dans une certaine mesure, à la construction d'un nouveau gabarit analytique. En conclusion à ce mémoire et relativement à l'aspect séducteur du défilé de mode, ce sont les hypothèses développées par Jean Baudrillard qui servent d'assises théoriques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Défilé, Mode, Événement, Théâtre, Spectacle, Sémiologie, Viktor & Rolf, Alexander McQueen, John Galliano.
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La gestion de la légitimité par le récit : le cas de l'industrie pharmaceutique

Hasbani, Marc January 2008 (has links) (PDF)
La théorie de la légitimité présente l'organisation comme une institution sociale. Son existence ainsi que son droit d'utiliser les ressources nécessaires à son fonctionnement lui sont accordés par la société. Afin de maintenir ses privilèges, toute organisation se doit de rester légitime aux yeux de ceux qui confèrent la légitimité. La théorie présente le concept de légitimité comme étant une ressource que toute organisation se doit de posséder pour exister. L'objectif de notre recherche est de comprendre la gestion de cette ressource indispensable qu'est la légitimité. Par une étude de cas, nous avons comme but de comprendre certains des moyens utilisés par l'entreprise pour maintenir ou réparer sa légitimité lorsque celle-ci est mise en doute. En l'illustrant dans un secteur particulier, nous élaborons un modèle visant la compréhension de la gestion de la légitimité. Ce travail a pour fins d'amener de nouveaux éléments théoriques aidant à la compréhension des outils utilisés pour établir, maintenir, étendre ou défendre la légitimité, et ce, afin de mieux saisir le phénomène de gestion de la légitimité des organisations opérant dans nos sociétés occidentales. L'utilisation de textes, comme armes de défense de la légitimité, est une manière très répandue de légitimation des activités d'une organisation. Pour comprendre cette façon de maintenir la légitimité, nous utilisons une méthode d'analyse basée sur des fondements sémiotiques, et ce, afin de décoder la structure des écrits visant la défense de la légitimité. Ainsi, notre recherche se concentre sur l'impact de l'utilisation d'un format connu de récit pour le maintien de la légitimité d'une organisation. Suite à l'analyse de la section «Lettre du président» des rapports annuels de Pfizer sur une période de vingt ans, nos résultats indiquent que l'entreprise utilise une structure de récit bien précise soit celle du conte populaire pour maintenir sa légitimité en période de crise. À l'aide de récits plongeant le lecteur dans une hyperréalité, l'entreprise arrive à légitimer des activités illégitimes qui vont à l'encontre des valeurs de notre société. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Légitimité, Sémiotique, Rapport annuel, Récit, Hyperréalité, «Storrytelling», Industrie pharmaceutique.
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Figures de la faim et de la fin : une lecture de l'Ogre de Jacques Chessex

Rioux, Mélissa January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose d'explorer la figure de l'ogre, ses traits caractéristiques, les effets qu'elle engendre ainsi que l'imaginaire qui la nourrit dans un roman lauréat du prix Goncourt: L'Ogre de Jacques Chessex, publié en 1973. Dans notre recherche, l'ogre, être à la fois fascinant et terrifiant, est appréhendé comme une figure qui permet de représenter, d'une manière approximative et analogique, une faim excessive, démesurée et menaçante. Notre analyse montre qu'il existe, dans le roman, une corrélation entre la faim, représentée par l'ogre, et un imaginaire de la fin. Notre objectif consiste à mieux cerner l'imaginaire qui entoure la figure de l'ogre. Depuis les Contes du temps passé de Charles Perrault, l'ogre n'a jamais cessé de hanter la littérature. Pourquoi ce monstre de contes de fées, amateur de chair humaine et surtout de celle des petits enfants, est-il toujours autant d'actualité? L'acte de dévorer de la chair -chair animale ou humaine, chair alimentaire ou sexuelle, chair morte ou vive -connote le meurtre, le sacrifice, la violence, la destruction et l'assimilation. La figure est dynamique, car c'est l'imaginaire qui, par un processus symbolique et métaphorique, donne à l'ogre ses multiples visages. L'analyse de la figure de l'ogre s'associe à une pensée plus large sur la persécution et sur l'innocence des victimes. Notre recherche prend appui d'abord sur les textes qui concernent le personnage de l'ogre dans la littérature -les textes d'Arlette Bouloumié sur le sujet sont incontournables et sur des études anthropologiques analysant les actes alimentaires, sacrificiels et persécuteurs. L'approche sémiotique et l'utilisation des théories de la lecture permettent de donner une nouvelle direction à l'analyse de la figure de l'ogre. Après avoir explicité les concepts théoriques nécessaires à la compréhension de la recherche, il s'agit, dans un premier temps, de définir l'ogre et les caractéristiques qui lui sont propres. Ensuite, la figure de l'ogre, telle qu'elle apparaît dans le roman, est analysée à la lumière des différents champs métaphoriques qu'elle convoque. Nous nous intéressons également aux diverses figures qui partagent avec elle un ou plusieurs traits et qui lui ressemblent. Puisque l'ogre est celui qui menace de nous anéantir en nous dévorant, nous proposons un parallèle entre la faim et la fin, confrontant ainsi deux imaginaires intimement liés à la figure de l'ogre. Nous verrons que l'ogre et son appétit démesuré coïncident avec un imaginaire de la fin et avec la mort d'un sujet. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ogre, Jacques Chessex, Faim, Fin, Figure, Mythe, Imaginaire.
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De Aurore à Aurore : la représentation de l'enfant dans le cinéma québécois de fiction pour adultes, 1951-2005

Plante, Mélina January 2006 (has links) (PDF)
L'enfant est devenu, au cours du XXe siècle, le centre des préoccupations sociales. Les sociétés occidentales en ont fait un objet de recherche en même temps qu'un sujet à chérir et à protéger. En témoignent l'adoption de la Déclaration des droits de l'enfant par l'Organisation des Nations Unies en 1959, la proclamation d'une Année internationale de l'enfance -1979 -, de même que la floraison d'ouvrages scientifiques concernant l'enfant. Le Québec participe de ce même courant: la mise en place d'outils juridiques en faveur de la protection de l'enfance, depuis les années cinquante, ainsi que les diverses réformes qu'a connues le système d'éducation québécois depuis la Révolution tranquille traduisent cet intérêt. Les lieux communs définissant la conception contemporaine occidentale de l'enfant -partagée par le Québec -pourraient s'énoncer comme suit: pureté, innocence, spontanéité, vulnérabilité, droits et protection de l'enfant. Le cinéma québécois, lieu culturel propice au reflet de réalités sociales, donne pourtant de l'enfant une image différente. Celui-ci grandit dans une famille dysfonctionnelle, souffre de négligence parentale et semble excessivement lucide. Dans la mesure où le cinéma participe à la culture d'une société et à la construction de représentations identitaires, la figure de l'enfant, symbole de continuité et de renouvellement, mérite d'être questionnée. Ce mémoire a donc pour but de dégager la représentation de l'enfant faite par le cinéma québécois de fiction pour adultes et de discuter de celle-ci en regard de la vision contemporaine occidentale de l'enfant. Nos recherches nous ont permis d'identifier quatorze films dans lesquels un enfant tient un rôle principal, depuis La petite Aurore l'enfant martyre (Bigras, 1951) jusqu'à Le ciel sur la tête (Lefebvre et Melançon, 2001). Tous ces films constituent notre corpus filmique. Notre recherche s'appuie sur les savoirs relatifs à l'enfant -histoire, psychologie, droit -, à la représentation de l'enfant, à l'histoire du cinéma québécois et au langage cinématographique. Au moyen d'une analyse de type sémiotique, nous interrogerons la représentation de l'enfant sous diverses facettes: le personnage d'enfant lui-même, ses milieux d'appartenance -famille, école, société -, les rapports qu'il entretient avec eux, de même que les thématiques et enjeux qui lui sont liés dans les films. La figure dominante de l'enfant qui ressort de l'analyse porte les traits suivants: il s'agit d'un être égocentrique, asocial, ne fréquentant ni l'école ni ses semblables, capable d'une pensée et d'un discours lucides, grandissant dans une famille aliénante et n'ayant ni passé ni futur. Cette image de l'enfant, en décalage par rapport à la vision contemporaine occidentale de l'enfant, nous amène à dire que le personnage enfantin est un prétexte pour exprimer une vision du monde propre à l'adulte. Elle est en cela tout à fait cohérente avec les valeurs qui caractérisent la génération qui l'a construite, soit celle des baby-boomers: jeunesse éternelle, rupture par rapport au passé, liberté individuelle et amour pour soi-même. L'adhésion de la critique et du public québécois à une telle figure soulève des interrogations quant à la place qu'a l'enfant dans la société québécoise et quant à la valeur qu'ont, pour les Québécois, la continuité et le legs aux générations futures.
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La construction de l'identité culturelle au cours de la traversée des cultures algérienne et française dans La goutte d'or de Michel Tournier

Allaire, Émilie 01 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous interrogeons le malaise que vivent certains immigrants en France : celui de ne pas réussir à s'intégrer à la culture en place, en dépit de nombreux efforts. Cette situation est dépeinte dans La goutte d'or de Michel Tournier, paru chez Gallimard en 1985. Le récit met en scène un jeune berger nommé Idriss, vivant dans une oasis du Sahara, qui quitte sa terre natale pour aller vivre à Paris. Le long de son voyage, Idriss s'est imprégné des différentes cultures qu'il a rencontrées. Dans le premier chapitre, nous introduisons les théories qui nous servent à analyser l'identité culturelle du personnage. La définition de la culture faite par Youri Lotman, sémioticien russe, nous permet de retracer les différentes cultures en jeu, un parcours culturel que nous détaillons dans le second chapitre. Nous pouvons également, grâce au concept de frontières optimisé par Rachel Bouvet, situer le personnage dans les cultures qu'il traverse : il se tient à la frontière, il est partagé entre plusieurs cultures. Il s'agit alors d'analyser son identité qui ne manque pas d'exprimer cette hybridité, analyse que nous menons dans le troisième chapitre. Afin de bien représenter le personnage principal, nous faisons appel à une conception, mise à jour par Amin Maalouf, qui concilie les particularités multiples de l'identité de chaque individu. En imbriquant dans une relation de cause à effet l'altérité et l'identité, à la manière de Gilles Thérien, nous nous penchons sur les rencontres qui jalonnent le périple du protagoniste. À travers la quête identitaire du personnage se joue un combat entre les cultures oasienne et française, chacune utilisant un langage sémiotique différent. La culture française est représentée par l'image : c'est en prenant sa photographie qu'une touriste française attire le protagoniste à Paris. Arrivé dans la métropole, il y découvre d'abondantes images qui ne lui correspondent pas. À l'opposé, la culture oasienne met de l'avant le signe, les formes abstraites. Entre ces deux pôles, le lecteur de La goutte d'or découvre l'occidentalisation erratique de la culture algérienne qui s'approprie par moment l'image. Déstabilisé par le monde occidental, Idriss se replie vers les immigrants et fait alors la découverte de la calligraphie, ce qui le soustrait au pouvoir aliénant de l'image. C'est en retrouvant le signe, écrit cette fois, qu'il trouve enfin son identité. Ce récit illustre le fait que dans le regard de l'immigrant, la profusion d'images est problématique: non seulement elles ne reflètent pas ce qu'il est, mais elles lui renvoient des possibilités douloureusement inatteignables. Ce qui permet de déterminer un manque important dans notre société : le commentaire de l'image. Cette dernière étape d'analyse nous amène à réconcilier les langages sémiotiques et les cultures dont ils sont l'apanage, à considérer que l'image doit être approchée par le biais du signe écrit ou sonore qui la rend inoffensive. C'est de cette façon que nous pouvons reléguer l'image au domaine de l'imaginaire, et nous tourner vers d'autres langages sémiotiques pour représenter l'individu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Michel Tournier, La goutte d'or, Algérie, France, culture, identité, altérité, image, signe, photographie, calligraphie.
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Opérationnalisation de la notion de transcendance pour le langage visuel : des éléments conceptuels à l'analyse des images

Delage, Karine 02 1900 (has links) (PDF)
Ce projet est un essai d'herméneutique critique, ayant pour objet la notion de transcendance. Celle-ci appartient bien sûr à une longue tradition de théorisation tant religieuse que philosophique. Le principal objectif visé par ce mémoire est de rendre opératoire la notion de transcendance pour l'analyse des images en arts visuels contemporains. On ne peut nier le caractère hautement problématique de la notion de transcendance - son lien à la « gênante » question du religieux (Schmuel Trigano), ou encore le rapport trouble de l'Occident à toute forme d'extériorité et d'argument d'autorité (Luc Ferry, Marcel Gauchet), pour ne pointer que deux considérations typiques du débat contemporain. Pourtant, en regard des questions fondamentales de l'existence humaine - l'origine, l'éthique et la finitude (salut) - d'une part, qui toujours nécessairement conduisent sur sa piste et, d'autre part, de son rapport intrinsèque à l'espace, la limite et l'horizon, la notion de transcendance nous est apparue comme un outil potentiel pour la lecture des images, des productions artistiques et culturelles. À la manière d'une cheville, l'élaboration d'une grille d'analyse de la notion de transcendance pour la lecture des images constitue l'axe central de ce mémoire : il s'agit d'un exercice de traduction des données théoriques recueillies sur la notion de transcendance en vue d'en faire un outil d'interprétation en sémiotique du langage visuel. Le mémoire comprend trois parties. Les deux premiers chapitres présentent - c'est-à-dire expliquent, ordonnent, relient et agencent - les référents interprétatifs initiaux de notre recherche en vue de les articuler en grille d'analyse. Nous abordons, dans un premier temps, les grandes lignes du débat actuel sur la notion de transcendance et quelques considérations sur son caractère plurivoque; nous proposons ensuite une définition de la transcendance. Puis, nous nous efforçons de rappeler les distinctions qu'il y a entre la notion de transcendance et trois notions avec lesquelles on tend souvent à la confondre : Dieu, le sacré et le sublime. La seconde partie compte un seul chapitre, le troisième, dans lequel nous élaborons une grille d'analyse et présentons la méthode pour l'interprétation des images. La dernière partie du mémoire est consacrée à l'application de cette grille à un corpus de trois œuvres. Dans le quatrième chapitre, nous montrons la valeur discriminante de cette grille par le biais d'une analyse comparée menée sur les portraits photographiques de Kate O'Brien, Sans titre (2008) et de Rineke Dijkstra, Julie, La Haye, Pays-Bas, 29 février 1994 (1994). Dans le dernier chapitre, nous illustrons un cas de concordances conceptuelles entre une image et un texte théorique. La rencontre féconde entre le vidéoclip My Girls du groupe Animal Collective, réalisé par Jon Vermilyea (2008) et l'essai Du sens de la vie du philosophe Jean Grondin (2003), s'est révélée un cas de figure exemplaire pour présenter ce troisième niveau d'analyse singulier à notre recherche et qui s'ajoute aux niveaux d'analyse habituels de la sémiotique du langage visuel (les analyses formelle et iconique). En s'inscrivant dans une démarche sémiotique aussi bien qu'anthropologique, ce mémoire se fonde sur l'idée que les représentations contemporaines de la transcendance dans les productions visuelles artistiques et culturelles constituent un objet de recherche susceptible de contribuer à une réflexion sur une réalité socioculturelle singulière, héritière de la pensée moderne, qui serait en redéfinition de ses repères et de ses valeurs. En effet, la notion de transcendance nous paraît la mieux à même de rendre compte de l'ensemble des préoccupations artistiques et sociales qui touchent les limites de l'individu et les horizons vers lesquels il tend et se projette. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Transcendance, arts visuels contemporains, imaginaire du 21e siècle, production de sens, sémiotique du langage visuel.
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Du sémiotique au somatique : pour une approche neuroesthétique de la lecture empathique

Patoine, Pierre-Louis 09 1900 (has links) (PDF)
Plongé dans une fiction littéraire, le lecteur peut faire l'expérience de sensations somesthésiques. Cette expérience, que nous appelons « lecture empathique », est l'objet de cette thèse. Il est difficile de l'expliquer à l'aide des théories de la lecture et de l'interprétation qui ignorent le rôle du biologique dans les processus de construction de la signification. C'est pourquoi nous proposons d'adopter une approche neuroesthétique dans laquelle le sens émerge de l'interrelation entre la cognition et la sensori-motricité que reconnaissent de nombreux philosophes, neurologues et psychologues contemporains. Cette approche interdisciplinaire constitue un des apports scientifiques de cette thèse, laquelle confronte la pensée littéraire et sémiotique à la complexité d'une réalité empirique ne cadrant pas toujours avec ses théories. À travers cette confrontation, ainsi que par l'analyse d'un corpus réunissant quatre auteurs américains contemporains, la lecture empathique apparaît comme un phénomène dont les aspects varient en fonction des caractéristiques formelles des œuvres qui la suscitent, des prédispositions physiologiques et psychologiques du lecteur, ainsi que du contexte de lecture. Il faut ainsi concevoir la lecture empathique comme un ensemble de pratiques qui s'étendent d'une lecture presque hallucinatoire, où le lecteur s'immerge complètement dans l'univers fictionnel et fait l'expérience étonnante de sensations fantômes, jusqu'à une mobilisation inconsciente du sensori-moteur dans le traitement sémantique du langage écrit. Cette mobilisation inconsciente forme la version faible, diffuse et générale de la lecture empathique. Elle s'explique par le fait que, si l'on en croit les chercheurs défendant une conception incarnée de la cognition, la compréhension d'un concept - et à plus forte raison d'un concept mis en scène dans un récit - implique l'activation de simulations neuronales sensori-motrices. Mais comment passe-t-on de ces simulations inconscientes à l'expérience de sensations fantômes, vécues par un corps hybride faisant interface entre le sémiotique et le somatique? Parce que les sensations peuvent advenir à la conscience sans stimulus en provenance du système nerveux périphérique, il est possible de concevoir que le lecteur empathique puisse entrer en résonance avec les formes sensorielles véhiculées par un texte littéraire. L'intensité de cette expérience empathique dépend notamment du niveau d'implication psychique du lecteur dans cette fiction, de sa capacité et de son désir de s'abandonner au texte, à sa voix et à ses images. Le texte doit, de son côté, créer ce désir puis guider le lecteur à travers un langage riche en sensations. C'est ce qu'accomplit le roman autobiographique de James Frey, A Million Little Pieces. Cette œuvre produit l'équivalent littéraire de la réception des body genres cinématographiques où le corps du spectateur reproduit de manière presque involontaire l'état sensoriel du personnage qu'il contemple. Si la narration de A Million Little Pieces favorise, à travers son expression presque onomatopoiétique de la douleur, une expérience somesthésique de la fiction, le roman Guide, de Dennis Cooper, pousse le lecteur vers un rapport intellectuel et optique (non haptique) aux corps érotiques ou souffrants de ses personnages. De même, et contrairement à sa nouvelle Guts qui met en place une didactique somesthésique efficace, les romans Survivor et Choke, de Chuck Palahniuk, se prêtent mal à la lecture empathique. Pourtant, la perspective d'une littérature capable de toucher physiquement son lecteur apparaît, dans ces œuvres, comme une force capable de contrer la dissolution postmodeme du sens et de la sensation. La perspective de la lecture empathique, et plus généralement celle d'une littérature physicaliste, revêt donc chez Palahniuk un caractère politique. Ce caractère devient métaphysique dans House of Leaves, de Mark Z. Danielewski, un roman que dynamise la possibilité d'une incarnation corporelle de la fiction, incarnation menaçante (puisque prenant la forme d'un monstre métaleptique) qu'il promet à son lecteur en échange de son investissement interprétatif. En mettant l'accent sur l'expérience de ces œuvres littéraires plutôt que sur leur interprétation, le modèle de la lecture empathique développé dans cette thèse permet de repenser la question de leur valeur artistique en termes de puissance sensorielle plutôt que de stimulation cognitive ou d'innovation formelle et générique. Ce modèle fait donc plus que de décrire un phénomène : il revalorise l'effet sensoriel et l'immersion fictionnelle, dessinant ainsi le projet d'une technique de lecture qui vise à intensifier la participation corporelle du lecteur dans son expérience de la fiction littéraire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théorie de la lecture, Neurologie et littérature, Théorie de la fiction, Littérature américaine contemporaine, Cognition incarnée, Empathie, Simulation, Immersion
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Le conte en contexte : ethnographie de la pratique du conte en famille dans le Québec contemporain

St-Pierre, Julie 05 1900 (has links) (PDF)
Le conte est un récit originel qui fait partie des œuvres de la création humaine depuis toujours. Son omniprésence dans toutes les cultures en a fait un objet universel transportant des significations propres à l'imaginaire commun des sociétés. Cette définition large et inclusive tend toutefois à rendre l'appréhension de ce dernier fugitive et instable, d'où la nécessité de revisiter les fondements d'une telle conception. Les nombreuses manifestations contemporaines de la persistance du conte dans les différentes sphères de la réalité nous obligent en effet à nous demander comment celui-ci réussit encore à s'immiscer aussi profondément dans nos vies et à y créer du sens. L'étude que nous proposons en s'appuyant sur les bases théoriques déjà établies cherche à réintégrer la nécessité pragmatique du conte au cœur de sa signification. En ce sens, un bref historique de l'épistémologie des sciences de la culture démontre la pertinence de rallier sous un même vocable les disciplines que sont la sémiologie et l'anthropologie. L'approche sémio-anthropologique développée dans cette thèse constitue en effet le cadre théorique et méthodologique à partir duquel il devient possible de saisir cette dimension de la praxis du conte trop souvent ignorée par la recherche. La pragmatique du langage de Wittgenstein et la méthode interactionniste de Goffman sont réunies et mises au service d'une analyse qui voit dans le quotidien un champ riche et éloquent de la socialité humaine. À travers la démarche du terrain ethnographique réalisé auprès de vingt et une familles québécoises, l'étude révèle cette forme narrative comme une pratique du quotidien qui rythme la vie familiale. Le moment du conte en famille dévoile celui-ci non plus comme un texte mais bien comme un contexte structuré à l'intérieur duquel les parents et les enfants expérimentent une façon d'être ensemble les reliant au reste de la société. L'exploration des dimensions sensible, rituelle, récréative et sociale de la pratique permet de comprendre comment celles-ci opèrent avec le récit pour lui donner une signification particulière. Aussi, le livre comme objet rituel matérialisant le passage de la réalité à l'univers de la fiction revêt une importance capitale sur la pratique familiale dans le Québec contemporain. Ce dernier s'avère même, dans certaines familles, indispensable à son exercice. Par l'animation du livre de conte, le parent construit un récit sémiotiquement métissé qui veut transmettre le goût de la lecture à l'enfant. En conclusion, la perspective de recherche originale prônée ici parvient à la démonstration que le conte s'inscrit effectivement aux fondements anthropologiques du récit, non seulement parce qu'il possède une structure ou un symbolisme universels, mais surtout parce qu'il suppose un contexte d'interaction au cœur de la relation humaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : conte, pratique, quotidien, famille, Québec.
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Vers une nouvelle prise en compte de l'esthétique dans la composition de la carte thématique : propositions de méthodes et d'outils

Jégou, Laurent 04 June 2013 (has links) (PDF)
On se consacre dans ce travail à des aspects mal pris en compte par la méthodologie classique de la carte thématique. On a tout d'abord, en première partie, revisité les connaissances sur la manière dont la carte était perçue, interprétée puis comprise, en mobilisant les domaines de la perception visuelle et de la sémiotique. La sémiotique visuelle constitue une passerelle entre l'étude de la signification des formes visuelles, importante en cartographie, et les approches esthétiques qui mobilisent ces signes visuels selon des modalités bien plus variées. La deuxième partie s'est intéressée successivement à plusieurs approches disciplinaires. L'ontologie esthétique nous a apporté une définition utile, mais surtout une analyse de la génération des propriétés esthétiques. L'iconographie a ensuite permis de décrire le fonctionnement sémiotique visuel. Enfin, on a mis à profit les travaux de certains artistes et théoriciens du design graphique qui ont exploré la relation entre formes graphiques et propriétés esthétiques. La troisième partie propose une synthèse des idées-forces des chapitres précédents en un ensemble de propositions, dont l'efficacité a été testée par enquête auprès de 850 géographes. On étudie ensuite plus longuement la mise en pratique de deux idées : la visualisation de différentes complexités visuelles internes et la visualisation des proportions et des relations colorées d'une carte. Ce travail aboutit à justifier le développement de nouvelles approches dans la méthodologie de la cartographie thématique, en allant emprunter des concepts, des idées, des méthodes d'analyse et des outils d'évaluation de l'image-carte à des disciplines proches.
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INTEGRATION DE LA GEOMETRIE DYNAMIQUE DANS L'ENSEIGNEMENT DE LA GEOMETRIE POUR FAVORISER UNE LIAISON ECOLE PRIMAIRE-COLLEGE : UNE INGENIERIE AU COLLEGE SUR LA NOTION DE PROPRIETE.

Coutat, Sylvia 24 October 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche s'intéresse à l'apprentissage de la notion de propriété géométrique en début de collège en tant que relation de subordination entre les contraintes (données) et une conclusion. Les choix dans la structure de cet enseignement reposent sur un travail de distinction entre les données et la conclusion dans un énoncé. Cette distinction est nécessaire pour le réinvestissement des propriétés dans le raisonnement déductif. A partir des travaux de Vygotsky sur la médiation sémiotique et les travaux de Rabardel et Trouche sur l'instrumentation, nous avons conçu des situations didactiques intégrant un logiciel de géométrie dynamique, pour introduire la notion de propriété. L'outil déplacement du logiciel est utilisé pour réaliser les données d'une propriété. Les objets géométriques sur lesquels travaillent les élèves sont des constructions « molles », issues du déplacement, dans lesquelles les nouvelles caractéristiques des figures sont éphémères. Le processus de médiation sémiotique est amorcé au cours de la construction, par l'élève, de l'instrument Déplacement, il se poursuit au cours des échanges collectifs avec l'enseignant. La construction du lien entre les données et la conclusion s'appuie sur l'utilisation du dynamisme de l'environnement et sur l'interaction entre les registres visuels et discursifs. Nous avons étudié comment les élèves s'approprient la relation entre les données et la conclusion à travers l'étude de :<br />¬ la construction de l'instrument déplacement que nous visons lors des activités avec Cabri<br />¬ l'articulation entre les registres graphiques et discursifs en lien avec le processus de médiation sémiotique

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