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A comprehensive and multi-modal approach to studying neural and social outcomes after pediatric traumatic brain injury

Tuerk, Carola 02 1900 (has links)
Les traumatismes crânio-cérébraux (TCC) pédiatriques (c.-à-d., subis entre la naissance et 18 ans) constituent l’une des principales causes de décès et d’invalidité chez les enfants et les adolescents à travers le monde. Durant la période pédiatrique, les fonctions cognitives, affectives et sociales émergent progressivement, sous-tendues par la maturation cérébrale et l’établissement de réseaux neuronaux complexes. Un TCC subi durant l’enfance ou l’adolescence peut donc causer des dommages au cerveau immature et entrainer des difficultés dans ces domaines. La présentation clinique et les facteurs environnementaux sont très variables d’un enfant ou adolescent à l’autre, de sorte qu’il est difficile d’identifier qui aura un rétablissement optimal et qui aura des séquelles persistantes. Bien que la recherche ait identifié plusieurs facteurs qui contribuent au rétablissement post-TCC pédiatrique, notamment ceux liés à la blessure, à l’enfant et à l'environnement familial, les modèles de prédiction à ce jour ne sont pas toujours exhaustifs et ne tiennent pas compte des facteurs génétiques qui pourraient aider le pronostic. Parmi l’ensemble des séquelles liées au TCC, les problèmes sociaux (ex: participation sociale réduite, comportements sociaux inappropriés) sont parmi les plus néfastes et peuvent considérablement affecter la qualité de vie. Ces difficultés sociales peuvent résulter d'une perturbation des habiletés socio-cognitives sous-jacentes, mais les mécanismes exacts et les bases neuronales de tels problèmes sont encore inconnus. Notamment, les connaissances actuelles sur la manière dont le TCC pédiatrique affecte les connexions entre les régions cérébrales durant le développement demeurent limitées. Considérant ces lacunes relatives aux connaissances sur les TCC pédiatriques, cette thèse avait pour but 1) de déterminer les facteurs qui contribuent à la compétence sociale durant la petite enfance (c.-à-d., entre 18 et 60 mois), afin d’établir des pistes normatives pour comprendre l’émergence de problèmes sociaux suite à un TCC pédiatrique, 2) d’établir un modèle pronostique exhaustif du devenir (mesuré par la qualité de vie) après un TCC léger pédiatrique durant la petite enfance, et 3) d’examiner l'impact d’un TCC pédiatrique de sévérité modérée à sévère sur les réseaux cérébraux structurels et fonctionnels, notamment, ceux qui sous-tendent le fonctionnement social et cognitif. Afin d’atteindre ces objectifs, les données de deux cohortes longitudinales ont été analysées et présentées sous forme de quatre articles scientifiques. Le premier article visait à valider empiriquement le modèle ‘SOCIAL’ (Beauchamp & Anderson, 2010) pour identifier les facteurs qui contribuent à la compétence sociale. Ce modèle théorique postule que des facteurs internes (liés à l'enfant), externes (liés à l’environnement) et cognitifs (fonctions attentionnelles et exécutives, communicatives et socio-cognitives) déterminent la compétence sociale de l’enfant. Les résultats d’un modèle de régression analysé chez un groupe d’enfants neurotypiques âgés de 18 à 60 mois indiquent que les facteurs internes, externes et cognitifs contribuent tous significativement à la compétence sociale de l’enfant. Les facteurs internes ainsi que les fonctions exécutives et socio-cognitives jouent un rôle particulièrement important. En effet, les enfants avec peu d’affect négatif, moins de difficultés exécutives, une meilleure communication non-verbale et une meilleure théorie de l'esprit ont un niveau de compétence sociale plus élevé. Le deuxième article visait à examiner les facteurs qui contribuent à la qualité de vie six et 18 mois après un TCC léger subi entre l’âge de 18 et 60 mois. Plusieurs prédicteurs potentiels provenant de quatre catégories de facteurs (biologie, environnement, blessure, comportement/cognition) ont été entrés dans un modèle de régression hiérarchique. Les résultats indiquent qu'un facteur génétique, le polymorphisme Val66Met du gène codant pour la protéine BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor), contribue positivement à la qualité de vie six mois après le TCC, alors qu’un an plus tard, un plus faible niveau de stress parental prédit une meilleure qualité de vie chez l’enfant. Le but du troisième article était d'étudier l’organisation fonctionnelle du réseau cérébral soutenant les habiletés sociales (le cerveau social) chez les enfants et les adolescents qui ont subi un TCC de sévérité modérée à sévère entre l’âge de neuf et 15 ans. Les participants ont complété un protocole d’acquisition d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle au repos 24 mois après la blessure. Dans deux échantillons indépendants, les résultats indiquent une connectivité fonctionnelle altérée entre les régions cérébrales frontales et le gyrus fusiforme bilatéral dans le groupe TCC (connectivité positive) par rapport au groupe contrôle (connectivité négative). Le quatrième article a exploré les changements à long terme dans les réseaux de covariance structurelle du cerveau (c.-à-d., des régions cérébrales qui sont structurellement connectées) après un TCC pédiatrique de sévérité modérée à sévère subi entre neuf et 14 ans. L’objectif était d'étudier les différences de covariance structurelle au sein de trois réseaux cognitifs (réseau par défaut [DMN], réseau exécutif central [CEN], réseau de la salience [SN]) entre les enfants avec un TCC et les enfants sans blessure, trois et 24 mois post-TCC. Aucune différence de groupe n'a été trouvée après trois mois. Cependant, 24 mois après la blessure, le groupe TCC montrait une covariance structurelle réduite dans le DMN et le CEN par rapport au groupe contrôle. Dans leur ensemble, ces résultats suggèrent que des modèles exhaustifs incluant un large éventail de facteurs provenant de plusieurs sphères du fonctionnement sont essentiels afin de comprendre les éléments qui placent un enfant à risque de séquelles après un TCC pédiatrique. Ils mettent également en évidence l’importance de considérer parmi les facteurs de prédiction des marqueurs génétiques impliqués dans les mécanismes de neuroplasticité, et confirment l’influence de facteurs parentaux, notamment la santé mentale du parent, sur le rétablissement post-TCC chez les jeunes enfants. De plus, les résultats montrent qu’un TCC pédiatrique de sévérité modérée à sévère peut induire des altérations à long terme au niveau des réseaux neuronaux sous-jacents aux fonctions sociales et cognitives. Ces résultats permettent de mieux comprendre comment un TCC pédiatrique affecte les circuits cérébraux pendant le développement, ce qui contribue à clarifier les bases neuronales des problèmes sociaux post-TCC. Finalement, les trouvailles et réflexions issues de la thèse supportent l’idée de considérer plusieurs facteurs liés à la blessure, à l’enfant, et à l'environnement familial ainsi que des facteurs génétiques pour le diagnostic, le pronostic, et le rétablissement après un TCC subi durant l’enfance ou l’adolescence. / Pediatric traumatic brain injury (TBI; sustained between birth and 18 years) is one of the leading causes of death and disability among children and adolescents worldwide. During development, cognitive, affective and social functions emerge gradually, supported by rapid brain maturation and the establishment of complex neural networks. TBI sustained during childhood or adolescence can therefore cause damage to the immature brain and lead to difficulties in these domains. Clinical presentation and environmental factors vary greatly, rendering it difficult to identify who will recover well and who will experience persistent sequelae. Although research has identified several factors that contribute to recovery after pediatric TBI, including injury, child-related, and family-environmental variables, existing prediction models are not always comprehensive, and they do not account for genetic factors which could contribute to prognosis. Among all consequences associated with pediatric TBI, social problems (e.g., reduced social participation, maladaptive social behaviours) may be the most debilitating, and can considerably affect quality of life (QoL). These social difficulties can stem from a disruption of underlying socio-cognitive skills, but the exact mechanisms and neural bases of such problems are still unknown. In particular, current knowledge of how pediatric TBI affects connections between brain regions during development remains limited. Considering these gaps in the pediatric TBI literature, this thesis aimed to 1) determine factors that contribute to social competence in early childhood (i.e., between 18 and 60 months) in order to establish normative avenues for understanding the emergence of social problems following pediatric TBI, 2) establish a comprehensive prognostic model of outcome (assessed by QoL) after early mild TBI (mTBI), and 3) examine the impact of pediatric moderate to severe TBI on structural and functional brain networks, notably those underlying social and cognitive functioning. In order to meet these objectives, data from two longitudinal cohorts were analyzed and are presented in the form of four scientific articles. The first article aimed to empirically validate the “SOCIAL” model (Beauchamp & Anderson, 2010) to identify factors that contribute to social competence. This theoretical model posits that internal (child-related), external (environment-related) and cognitive (attentional-executive, communicative and socio-cognitive) factors determine a child's social competence. The results of a regression model analyzed in a sample of neurotypical children aged 18 to 60 months indicate that internal, external and cognitive factors all contribute significantly to a child’s social competence. Internal variables, executive functions, and socio-cognitive factors play a particularly important role. Indeed, children with lower levels of negative affect, fewer executive difficulties, greater non-verbal communication and better theory of mind had better social competence. The objective of the second article was to examine which factors predict QoL six and 18 months following early mTBI sustained between 18 and 60 months of age. Several potential predictors from four domains (biology, environment, injury and behaviour/cognition) were entered into a hierarchical regression model. The results indicate that a genetic factor, the Val66Met polymorphism of the gene coding for the BDNF protein (Brain-Derived Neuroptrophic Factor), positively contributes to QoL six months after TBI, while a year later, lower parental distress predicts better child QoL. The aim of the third article was to study the functional organization of the brain network supporting social skills (the social brain) in children and adolescents who sustained moderate to severe TBI between nine and 15 years of age. Participants completed a protocol for the acquisition of functional resting magnetic resonance images 24 months post-injury. In two independent samples, the results indicate altered functional connectivity between frontal brain areas and bilateral fusiform gyrus in the TBI group (positive connectivity) compared to the control group (negative connectivity). The fourth article explored long-term changes in the brain’s structural covariance networks (i.e., brain regions that are structurally connected) following pediatric moderate to severe TBI sustained between nine and 14 years of age. The aim was to investigate differences in structural covariance within three core cognitive networks (i.e., default-mode [DMN], central executive [CEN], salience [SN]) between children with TBI and typically developing controls, three and 24 months post-injury. No group difference was found after three months. However, at 24 months post-injury, the TBI group showed reduced structural covariance within the DMN and the CEN compared to the control group. Taken together, these findings suggest that comprehensive models including a wide range of factors from several domains of functioning are essential for understanding the elements that put a child at risk for poor recovery after TBI. They also highlight the importance of considering, among potential predictors, genetic factors involved in mechanisms of neuroplasticity, and confirm the role of parental factors, in particular parent mental health for post-TBI recovery in young children. In addition, the results show that moderate-severe pediatric TBI can induce long-term alterations in neural networks underlying social and cognitive functions. These findings provide insights into how pediatric TBI affects brain circuits during development, and may help to elucidate the neural underpinnings of social problems after pediatric TBI. Finally, the findings and implications from the thesis support the notion that several injury, child-related, family-environmental as well as genetic factors should be considered for diagnosis, prognosis, and recovery after TBI sustained during childhood or adolescence.
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L'évaluation du système olfactif suite à un traumatisme craniocérébral léger (TCCL)

Lecuyer Giguere, Fanny 10 1900 (has links)
Over the last two decades, several studies have revealed the presence of olfactory disorders (OD) following moderate and severe traumatic brain injuries (TBI). Specifically, previous authors have shown that, following a TBI, several patients had quantitative (hyposmia/anosmia) and qualitative (parosmia) loss of sense of smell in important proportions. For moderate and severe TBI, the presence of such disorders, following trauma, is usually due to a coup-contrecoup mechanism responsible for the shearing of olfactory nerves penetrating the cribriform plate or to contusions or secondary hemorrhages within the olfactory bulb and cortical olfactory areas. Since these types of TBI cause obvious lesions, it was relatively simple to understand the nature of such disorders as well as identify the patients at risk of developing olfactory losses. A close follow-up of these patients is necessary since different studies have demonstrated associations between OD following TBI and long-term development of mood (depression, anxiety). Patients developing OD following moderate to severe TBI exhibited more symptoms of anxiety and depression for several weeks following the trauma, when compared to patients without OD. On the other hand, there are only three studies that have investigated the presence of OD and their consequences in patients with mild traumatic brain injury (mTBI), even though they represent nearly 85% of TBI. Moreover, due to the presence of several methodological flaws (choice of invalid evaluation tools, omission of a control group) a great heterogeneity regarding the proportion of mTBI patients who develop OD after the trauma, is found within the literature. So, the studies included in this thesis aim to give, with the establishment of a valid and controlled methodology, the very first idea of the proportion of patients with mTBI who will develop quantitative and qualitative OD. In addition, the predictive value of OD following mTBI on the development of anxiety and depressive symptoms and general health, is also covered in the manuscript. The first study aimed to assess the presence of olfactory disorders within the first 24 hours and one year after the mTBI. The results of this cross-sectional study demonstrated that, in the acute phase, more than half of the patients with mTBI exhibited a partial loss of their sense of smell (hyposmia). In fact, when compared to an orthopedic control group, the proportion of mTBI patients with OD following their accident was significantly higher. When evaluated one year after their mTBI, the patients did not have OD and no significant difference was found between control and mTBI groups. However, when comparing mTBI patients with OD (OD+) to those who did not present OD (OD-) at baseline, we found that OD+ mTBI patients reported significantly more anxiety and post-concussion symptoms, when evaluated one year following their trauma. The second study of this thesis aimed to deepen the results of the previous one, with the help of a larger group of patients, a longitudinal design as well as the implementation of new tools in order to evaluate a broader spectrum of post-concussive symptoms. In this study, olfaction and mood of patients with mTBI were evaluated 1 and 6 months following the trauma. The results show that, when compared to a group of control participants, a significantly high proportion of mTBI patients report a distortion of their olfaction (parosmia), 1 and 6 months following the trauma. In addition, the hierarchical regression analyzes indicate that, within the mTBI group, the presence of baseline parosmia significantly increases the value of the predictive model for the development of depression and anxiety. In conclusion, these two studies provided a much more accurate picture of the actual proportion of mTBI patients at risk of developing post-traumatic OD. Indeed, due to the numerous methodological controls applied, these results paint a more realistic portrait of the short and long term presence of OD following mTBI. Thus, these two projects have revealed alarming proportions, going far beyond what is recorded in the restricted literature available to date. In addition, it appears that baseline presence of qualitative OD following mTBI is a significant predictor of the development of symptoms of anxiety and depression. / Au cours des deux dernières décennies, plusieurs études ont révélé la présence de troubles olfactifs suite à des traumatismes crâniens (TCC) modérés et sévères. Spécifiquement, les précédents auteurs ont montré que, suite à leur TCC, plusieurs patients présentaient des pertes quantitative (hyposmie, anosmie) et qualitative (parosmie) de leur odorat. Dans le cas des TCC de types modérés et sévères, la présence de tels troubles est généralement causée par l’effet de coupcontre coup provoquant des lésions du nerf olfactif pénétrant dans la lame criblée de l’ethmoïde ainsi que par des contusions et des hémorragies au niveau du bulbe olfactif et des régions corticales traitant les stimuli olfactifs. En effet, puisque ces types de TCC provoquent des lésions assez apparentes, il a été facile de comprendre la nature de tels troubles ainsi que d’identifier les patients à risque de développer des pertes olfactives. Un suivi de ces patients est d’autant plus nécessaire puisque différentes études ont démontré des associations entre les pertes olfactives suite au TCC et la chronicisation de troubles de l’humeur (dépression, anxiété) et cognitifs. En effet, il a été démontré que, les patients développant des troubles olfactifs suite à un TCC modéré/sévère, présentaient davantage de symptômes d’anxiété et de dépression plusieurs semaines suite au trauma, lorsque comparés à des patients n’ayant pas de troubles olfactifs. En revanche, il n’y a que trois études qui ont, jusqu’à aujourd’hui, étudié la présence de troubles olfactifs et leurs conséquences auprès de patients ayant subi un traumatisme craniocérébral léger (TCCL), malgré le fait qu’ils représentent près de 85% des patients TCC. De plus, dû à la présence de plusieurs faiblesses méthodologiques dans les précédentes études (choix d’outils d’évaluation non valides, omission de groupe contrôle) une grande hétérogénéité, en ce qui a trait à la proportions de patient TCCL vivant avec un trouble olfactif, est retrouvée dans la littérature. Ainsi, les études composant le présent ouvrage visent globalement à évaluer, à l’aide d’une méthodologie valide et contrôlée, la réelle proportion de patients ayant subi un TCCL qui développeront un trouble olfactif. De plus, un regard sera posé sur les capacités prédictives de la présence de troubles olfactifs suite au TCCL sur le développement, à long terme, de symptômes anxieux et dépressifs. La première étude visait à évaluer la présence de troubles olfactifs dans les premières 24 heures et un an suite au TCCL. Les résultats de cette étude transversale, à caractère exploratoire, ont démontré que, en phase aiguë, plus de la moitié des patients ayant subi un TCCL présentaient une perte partielle de leur odorat (hyposmie). En effet, lorsque comparée à un groupe de patients contrôle, ayant subi une blessure orthopédique, la proportion de patients TCCL ayant un trouble olfactif suite à leur accident s’est révélée significativement plus élevée. Lorsqu’évalués un an suite à leur TCCL, les patients ne présentaient plus de troubles olfactifs et aucune différence significative ne fut retrouvée entre les patients TCCL et orthopédique. Cependant, lorsque nous avons comparé les patients TCCL qui, à l’évaluation initiale, présentaient un trouble olfactif (OD+) à ceux qui n’en présentaient pas (OD-) à l’évaluation initiale, nous avons trouvé que les patients TCCL OD+ rapportaient significativement plus de symptômes anxieux et post-commotionnels, lorsqu’évalués un an suite à leur trauma. La deuxième étude de cet ouvrage visait à approfondir les résultats de la précédente, à l’aide d’un plus grand groupe de patients, d’un devis longitudinal ainsi que l’implantation de nouveaux outils d’évaluation permettant d’évaluer un plus large spectre de symptômes post-commotionnels. Dans cette étude, l’olfaction et l’humeur des patients ayant subi un TCCL furent évaluées 1 et 6 mois suite au trauma. Les résultats montrent que, lorsque comparé à un groupe de participants contrôles, une proportion significativement élevée de patients TCCL rapporte avoir remarqué une distorsion de leur olfaction (parosmie), 1 et 6 mois suite au trauma. De plus, les analyses de régression hiérarchique indiquent qu’au sein du groupe de patients TCCL, la présence de parosmie au premier temps de mesure (court-terme) augmente significativement la valeur du modèle de prédiction de la présence de symptômes dépressifs et anxieux à long terme. En somme, ces deux études ont permis de dresser un portrait beaucoup plus précis de la réelle proportion de patients TCCL qui risquent de développer un trouble olfactif. En effet, grâce aux divers contrôles méthodologiques que nous avons appliqués, les présents résultats permettent de peindre un portrait plus réaliste de la présence, à court et long-terme, de troubles olfactifs suite à un TCCL. Ainsi, ces deux projets ont mis en lumière des proportions allant bien au-delà de ce qui est recensé dans le peu de littérature disponible à ce jour. De plus, il semble que la présence initiale de troubles olfactifs suite au TCCL soit un prédicteur significatif du développement des symptômes d’anxiété et de dépression des patients.
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Développement et évaluation de l’efficacité d’une intervention visant la diminution des symptômes post-commotionnels

Audrit, Hélène 06 1900 (has links)
Le traumatisme craniocérébral léger (TCCL) s'accompagne d'une constellation de symptômes de nature variée, appelés symptômes post-commotionnels (SPC). La majorité des patients se rétablissent complètement et rapidement, à savoir dans le mois qui suit l'accident. Cependant, 10 à 20 % d'entre eux présentent un rétablissement prolongé avec des SPC persistants (SPCP), lesquels entravent la qualité de vie, l'intégration à la communauté et le retour aux activités. Pour la minorité de patients présentant des SPCP, il est donc nécessaire d'intervenir au-delà de la psychoéducation préventive aiguë recommandée par les guides de pratique. Or, il existe très peu d'interventions visant spécifiquement à outiller ces patients afin de diminuer les SPC et ainsi, accélérer le rétablissement. En effet, à l’heure actuelle, les interventions psychologiques et psychoéducatives développées spécifiquement pour la phase post-aiguë, qui prend place entre les phases aiguë (0-1 mois après le TCCL) et chronique (> 6 mois post-accident), sont particulièrement rares. Les quelques études existantes plaident en faveur d'une approche brève de quelques séances de psychoéducation et/ou de soutien. Cependant, il s'agit de données préliminaires et de nombreuses inconnues subsistent encore quant au format idéal (ex. : en personne vs par téléphone, individuel vs en groupe, nombre de séances, contenu précis). En outre, la pauvre qualité méthodologique des études complique significativement les interprétations possibles à ce sujet (ex. : absence de groupe contrôle, groupes non randomisés). L'objectif principal de cette thèse était donc de développer une nouvelle intervention de psychoéducation et de soutien destinée aux personnes en phase post-aiguë du rétablissement post-TCCL, et d’explorer sa faisabilité ainsi que son efficacité. L'objectif du premier article de la thèse (Chapitre 2) était de remédier à la pauvreté de la littérature en ce qui a trait, d'une part, à la description des protocoles d'intervention de psychoéducation et, d'autre part, relativement à leurs assises théoriques. Il avait donc pour objectif de présenter la démarche théorique et méthodologique associée au développement de l'intervention SAAM, un programme de quatre séances d'intervention individuelles d’une heure, données en personne, et visant chacune un type de SPC fréquent en phase post-aiguë : Sommeil/fatigue, Attention, Anxiété/humeur, Mémoire/organisation. Le programme offre de l'information au patient, le rassure sur son rétablissement et l'accompagne vers un retour graduel aux activités, en l'outillant à cet effet. Cette approche est ancrée dans un modèle théorique intégratif de persistance des symptômes (Hou et al., 2012), dont les composantes sont expliquées dans l'article. Celui-ci permet non seulement de mieux saisir les fondements théoriques associés à la création du nouvel outil d'intervention, mais en dévoile également son contenu. Il met donc en lumière une démarche qui s'inscrit parfaitement dans un effort de clarification et de transparence, essentiel au progrès de la recherche interventionnelle. Plus largement, ce travail permettra de faciliter la réplication scientifique et de soutenir le transfert de connaissances vers les milieux cliniques. Le deuxième article de la thèse (Chapitre 3) avait pour objectif d'estimer la faisabilité et d’explorer l'effet de l'intervention SAAM auprès de patients symptomatiques en phase post-aiguë de leur rétablissement. Une étude pilote d’essai contrôlé randomisé à deux groupes parallèles (expérimental, n = 13 et liste d'attente, n = 12) a permis de démontrer la faisabilité et la tolérance à l’intervention SAAM. Les données préliminaires suggèrent un effet de l’intervention sur la diminution des SPC en général. En ce qui a trait plus directement aux SPC visés par l'intervention SAAM, une amélioration des plaintes reliées aux symptômes dépressifs, à la fatigue et à la perception de la qualité du sommeil a été mise en évidence à la suite de l'intervention. Cependant, l’étude n'a pas montré d’effet bénéfique du programme SAAM en termes de plaintes somatiques ni de performance cognitive (attention, mémoire). De plus, aucun effet n'a été observé sur le plan de l'intégration à la communauté. Des analyses supplémentaires (Chapitre 4) suggèrent que l'intervention SAAM pourrait restaurer le besoin de compétence, un besoin psychologique fondamental intimement relié au bien-être des individus. Enfin, des analyses supplémentaires portant sur un questionnaire de satisfaction face à l'intervention confirment un haut taux de satisfaction des participants face à l'intervention, ce qui est de bon augure pour l'implémentation en milieux cliniques. Par son aspect novateur, son format standardisé bref et facilement accessible, ainsi que ses effets objectivés sur plusieurs SPCP particulièrement invalidants à la suite du TCCL, le programme d'intervention SAAM est prometteur. La portée clinique de cette thèse est donc particulièrement importante et est discutée, avec ses limites et les avenues de recherche futures, dans le dernier chapitre. Ces résultats soulignent l'importance de poursuivre la recherche dans le champ des interventions post-TCCL, afin d’outiller les cliniciens et d’offrir les meilleurs soins possibles aux patients ayant subi un TCCL. / Mild traumatic brain injury (mTBI) is accompanied by a constellation of manifestations known as post-concussive symptoms (PCS). The majority of patients recover completely and promptly, i.e. within one month of injury. However, 10-20 % experience prolonged recovery with persistent PCS (PPCS), which impact quality of life, community integration and resumption of activities. For the minority of patients who present PPCS, it is necessary to provide them with resources beyond the acute preventive psychoeducation recommended by practice guidelines. However, there are very few interventions available to reduce PCS and thus enhance recovery. To date, psychological and psychoeducational interventions developed specifically for the post-acute phase, which takes place between the acute (0-1 month after mTBI) and the chronic phase (> 6 months post-injury), are particularly rare. The scarce existing evidence suggests that the optimal intervention should be brief, including a few sessions of psychoeducation and/or counseling. Nevertheless, these are preliminary data and many open questions remain regarding the optimal format (e.g., in person vs. on the phone, individual vs. group, number of sessions, specific content). Moreover, the poor methodological quality of previous intervention studies significantly complicate interpretations (e.g., absence of control groups, non-randomized groups). The main objective of this thesis was therefore to develop and explore the feasibility and treatment effect of a novel psychoeducational and counseling intervention program for the post-acute phase after mTBI. The objective of the first article of the thesis (Chapter 2) was to overcome the paucity of work describing psychoeducational intervention protocols and their theoretical underpinnings. The article therefore aimed to present the theoretical and methodological approach associated with the development of the SAAM intervention. SAAM is a program including four 1-hour individual intervention sessions given in person, each targeting a type of common PCS in the post-acute phase: Sleep/fatigue, Attention, Anxiety/mood, Memory/organization. It informs the patient, provides reassurance about recovery, and supports the gradual resumption of activities by giving the patient the tools to do so. This approach is anchored in an integrative theoretical model of symptom persistence (Hou et al., 2012), the components of which are explained in the article. The latter provides a better understanding of the theoretical rationale behind the development of the SAAM intervention, and includes a detailed description of the protocol. The article is meant to align with efforts to clarify the theoretical underpinnings of the intervention program and enhance transparency in scientific reporting, an essential step in the advancement of interventional research. More broadly, this work will facilitate scientific replication and knowledge transfer in clinical settings. The second article (Chapter 3) aimed to estimate feasibility and explore the treatment effect of the SAAM intervention in symptomatic patients during the post-acute phase. A pilot randomized controlled trial with two parallel groups (experimental, n = 13 and wait list, n = 12) demonstrated the feasibility and tolerability of the intervention. Preliminary data suggest an effect of the intervention in reducing overall PCS. More specifically, regarding the PCS targeted by the SAAM intervention, an improvement in complaints related to depressive symptoms, fatigue, and sleep quality perception was observed post-intervention. However, the intervention failed to show a positive effect in addressing anxiety or somatic complaints, nor was it significantly impactful in improving cognitive performance (attention, memory). No effect was observed in terms of community integration either. Nonetheless, additional analyses (Chapter 4) suggest that SAAM intervention might restore the need for competence, a basic psychological need closely related to the individual's well-being. Finally, additional analyses pertaining to an intervention satisfaction questionnaire confirm that participants report a high level of satisfaction with the intervention, which bodes well for clinical implementation. The SAAM intervention holds promise because of its innovative aspect, its brief and easily accessible standardized format, and its demonstrated effects on several disabling PCS. The clinical significance of this thesis is notable and is discussed, along with study limitations and future avenues of research, in the final chapter. This work emphasizes the importance of pursuing research efforts in the field of post-mTBI interventions, in order to provide clinicians with the tools they need to offer the best possible care to patients who have sustained mTBI.
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Le sommeil et les fonctions exécutives après un traumatisme crânio cérébral léger à l’âge préscolaire

Landry-Roy, Catherine 12 1900 (has links)
Le traumatisme crânio-cérébral léger (TCCL) est reconnu comme un sérieux problème de santé publique et a fait l’objet de nombreuses études scientifiques étant donné sa prévalence élevée. Les enfants d’âge préscolaire, définis ci-après comme les enfants âgés de cinq ans et moins, constituent un groupe hautement à risque de subir une telle blessure, mais demeurent pourtant sous représentés dans la littérature. Or, une blessure à un si jeune âge peut être particulièrement redoutable en raison de la vulnérabilité du cerveau immature et du mince registre d’acquis. La présente thèse a pour objectif d’accroître les connaissances scientifiques sur les conséquences du TCCL chez l’enfant d’âge préscolaire. Plus spécifiquement, elle vise à évaluer l’impact d’une telle blessure sur le sommeil et le fonctionnement exécutif. La thèse est composée de deux articles empiriques. L’objectif du premier article était d’évaluer le sommeil de l’enfant d’âge préscolaire six mois après un TCCL, et d'identifier les facteurs contribuant au sommeil post-TCCL. L'échantillon comprenait 225 enfants âgés entre 18 et 60 mois, répartis en trois groupes : enfants ayant subi un TCCL (n = 85), enfants ayant subi une blessure orthopédique (n = 58) et enfants au développement typique (n = 82). Six mois après la blessure, les parents ont complété l’échelle des problèmes de sommeil du Child Behavior Checklist, et un sous-groupe d’enfants a porté un actigraphe pendant cinq jours. Les résultats n’indiquent aucune différence entre les trois groupes d’enfants ni au questionnaire complété par les parents, ni aux paramètres de sommeil mesurés par l’actigraphe, soit la durée et l’efficacité du sommeil nocturne. Toutefois, la présence de difficultés de sommeil pré-morbides et une blessure caractérisée par une altération de la conscience nuisent au sommeil mesuré six mois post-TCCL. Le deuxième article visait à évaluer le fonctionnement exécutif six mois après un TCCL, et le rôle du sommeil dans le fonctionnement exécutif post-TCCL auprès de la même cohorte d’enfants. Les enfants ayant subi un TCCL (n = 84) et les enfants au développement typique (n = 83) ont été inclus dans les analyses. Les résultats n’indiquent aucune différence de groupe aux épreuves d’inhibition et de flexibilité cognitive administrées six mois après la blessure. Par ailleurs, les enfants ayant subi un TCCL qui présentent plus de problèmes de sommeil ou un sommeil nocturne de plus courte durée ont des performances inférieures aux tâches exécutives comparativement aux enfants au développement typique. Les résultats de cette thèse permettent une meilleure compréhension du sommeil après un TCCL en bas âge et des facteurs y contribuant. De plus, la thèse démontre l’importance de surveiller le sommeil post-TCCL étant donné que des perturbations de sommeil peuvent avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’enfant, notamment sur ses habiletés exécutives. / Mild traumatic brain injury (mTBI) is a highly prevalent and serious public health concern. Epidemiological data indicate that preschoolers (i.e., children under 5 years of age) are at especially high risk of sustaining TBI, yet few studies targeted this age group. This is of concern given that the brain is still immature in the early years of life, and children are at the beginning of their development, with few consolidated skills. The overall objective of this thesis is to expand our understanding of the impact of preschool mTBI, specifically on sleep and executive functioning. The thesis includes two empirical articles. The first article aimed to investigate sleep and its predictors in preschoolers with mTBI. The sample included 225 children, aged 18 to 60 months, divided into three groups: children with mTBI (n = 85), children with orthopedic injury (n = 58) and typically developing children (n = 82). Six months post-injury, parents were asked to fill out the Sleep scale from the Child Behavior Checklist, and children wore an actigraph for five days. No group differences were found in parental ratings of sleep problems or for nighttime sleep duration and sleep efficiency, as measured by actigraphy. However, preexisting sleep disturbances and brain injury resulting in alteration of consciousness were identified as predictors of poorer sleep six months post-injury in the mTBI group. The aim of the second article was to investigate executive functions six months post-injury in the same cohort of preschoolers, and to determine the role of sleep in the links between mTBI and executive functioning. Children with mTBI (n = 84) and typically developing children (n = 83) were included in the analyses. There were no significant group differences on measures of inhibition and cognitive flexibility six months post-injury. However, relative to controls, children with mTBI and shorter nighttime sleep duration or increased sleep problems exhibited poorer executive functions. This thesis allows a better understanding of the factors associated with sleep disturbance after preschool mTBI. In addition, the results highlight the importance of documenting sleep in preschoolers with mTBI, as sleep difficulties place children at risk for later executive dysfunction, which may subsequently impact other spheres of functioning.
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Importance du sommeil chez des patients orthopédiques avec fracture, une revue de la littérature

Beetz, Gabrielle 12 1900 (has links)
Les troubles du sommeil constituent un enjeu appréciable dans le domaine orthopédique, puisque ces troubles peuvent non seulement augmenter le risque de chutes et d’accidents de la route, mais également diminuer la densité osseuse et altérer la guérison de patients présentant une ou plusieurs fractures. Il est à cet effet estimé qu’entre 20 % et 40 % de patients présentant une fracture se plaignent de troubles du sommeil 3 mois post-trauma. Toutefois, l’étude du sommeil en phase aigüe suivant une fracture est à ce jour moins documentée. Le présent mémoire présente un projet de recherche clinique qui voulait étudier l’impact du sommeil supérieur sur la récupération de ceux-ci en phase aigüe chez des patients avec une fractures du membre. Toutefois, la situation de pandémie à la COVID-19 a rendu impossible la réalisation de ce projet clinique. La méthode prévue est présentée. L’utilisation d’une montre d’actigraphie sur une période de 14 jours suivant la fracture aurait permis de recueillir plusieurs paramètres du sommeil, en combinaison avec l’utilisation de questionnaires sur la qualité du sommeil, l’intensité de la douleur et la fonction du membre atteint. Un suivi longitudinal (>3 mois) était prévu pour évaluer les troubles du sommeil persistant à travers le temps à l’aide des mêmes questionnaires. En deuxième partie, ce mémoire propose une revue narrative détaillée de la littérature décrivant l’impact des troubles du sommeil sur le risque de chutes, d’accidents de la route et de fractures, en plus de leurs impacts sur la guérison osseuse et les mécanismes sous-jacents chez une population orthopédique. Il fut observé que non seulement une qualité optimale de sommeil permet d’éviter des accidents de la route et par conséquent d’éviter des blessures orthopédiques majeures, mais également est nécessaire à une récupération osseuse post-fracture. Or, de plus amples études permettront une compréhension approfondie des mécanismes qui sous-tendent cette relation. / Sleep disturbances are highly relevant in the orthopedic field, as they can increase the risks of falls, decrease bone density, and lead to poor fracture and health outcomes in patients with fractures. It is estimated that between 20% to 40% of patients presenting one fracture will report difficulty to sleep 3 months following trauma. However, the impact of sleep in the acute phase following fracture is less studied. Therefore, this present thesis aimed to propose a clinical research project evaluating the impact of sleep on the recuperation of patients in the acute phase following fracture. To this end, we will use an actigraphy watch over a 14-day period following fracture to collect various sleep parameters, in combination with questionnaires on sleep quality, pain intensity and function of the fractured limb. A longitudinal follow-up (>3 months) will allow evaluating if sleep difficulties persist over time, using aforementioned questionnaires. The second part of this thesis presents a detailed narrative review of the literature describing the impact of sleep disturbances on falls, motor vehicle accidents and fractures in addition to their impact on fracture outcomes and the underlying physiopathological mechanisms. We observed that not only optimal sleep quality is essential in prevention of motor vehicule accident, but is also a key element to recovery after an orthopedic trauma. Futur research will allow a better understanding of sleep and bone relation.
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Prédiction de la capacité de marche à un an lors de la phase aiguë du traumatisme chez les patients blessés médullaires traumatiques

Jean, Stéphanie 11 1900 (has links)
Une lésion médullaire traumatique (LMT) a des conséquences neurologiques importantes, dont l’altération de la capacité à marcher. Prédire précocement cette capacité suite au traumatisme a inspiré le développement de multiples règles de prédiction. Simples et précises, elles prédisent la marche intérieure sur de courtes distances, sans considérer la qualité de la marche. L’utilité et la valeur ajoutée de ces règles n’ont jamais été évaluées comparativement au jugement non structuré des cliniciens à qui elles sont dédiées. L’objectif était d’identifier des éléments de l’évaluation aiguë standardisée ISNCSCI (International Standards for Neurological Classification of Spinal Cord Injury) permettant de développer une règle de prédiction clinique pour la marche communautaire extérieure indépendante un an après une LMT, tout en assurant une bonne validité externe et une utilité clinique lorsque comparée au jugement des cliniciens. La force segmentaire du membre inférieur le plus fort et la préservation de la sensibilité au toucher léger sont de meilleurs prédicteurs d’une marche indépendante. Une règle de prédiction clinique a également pu être développée : elle est pertinente; généralisable; simple; tient compte de la qualité de la marche; et est axée sur la vie communautaire, la participation sociale et la qualité de vie. La performance d’une règle de prédiction de la marche intérieure est statistiquement similaire à celle de cliniciens utilisant leur jugement non structuré, mais peut varier. Cette recherche recommande l’utilisation de règles de prédiction clinique comme aide à la décision chez les patients après une LMT, dont celle développée pour la marche communautaire indépendante. / Traumatic spinal cord injury (TSCI) has important neurological consequences including impaired walking ability. Predicting early the ability to walk again after the trauma has inspired the development of multiple clinical prediction rules. Simple and accurate, they do predict walking on short indoor distances but do not consider the quality of walking. Moreover, the usefulness and added value of these rules have never been evaluated and compared to the unstructured clinical judgment of the physicians for whom they are intended. The objective of this thesis was to identify elements of the acute INSCSCI (International Standards for Neurological Classification of Spinal Cord Injury) standardized evaluation that would allow the development of a clinical prediction rule for outdoor independent community walking one year after a TSCI, ensuring good internal and external validity as well as clinical usefulness when compared to clinical judgment. The strength of the strongest lower limb and preserved light touch sensation are the best predictors of independent walking. A clinical prediction rule was developed to meet the objective: this rule is relevant; generalizable; simple; takes into consideration the quality of walking; and is focused on community living, social participation and quality of life. The performance of a clinical prediction rule for indoor walking is statistically similar to that of clinicians using their unstructured judgment, but can vary depending on different factors. This research recommends the use of clinical prediction rules as a decision aid in patients who have undergone a TSCI, including the one developed for independent functional community walking.
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Développement et exploration des effets d’une intervention en activité physique offerte en télésanté pour les adultes ayant des symptômes persistants d’un traumatisme craniocérébral léger

Alarie, Christophe 06 1900 (has links)
L’activité physique est de plus en plus utilisée comme moyen d’intervention en réadaptation pour aider à gérer les symptômes persistants des adultes de 18 à 65 ans à la suite d’un traumatisme craniocérébral léger (TCCL). Toutefois, il n’existe pas d’intervention en activité physique destinée à être offerte en modalité de télésanté auprès des adultes qui ont des symptômes persistants de ce traumatisme depuis plus de trois mois et qui reçoivent des services de réadaptation. Cette thèse vise à répondre à ce besoin clinique. Ainsi, elle est structurée autour de deux objectifs distincts. Le premier objectif est de documenter les composantes essentielles des interventions existantes qui utilisent l’activité physique auprès des personnes ayant des symptômes persistants d’un TCCL. Le second objectif est de développer et d’évaluer la faisabilité, la sécurité, l’acceptabilité ainsi que d’explorer les effets sur la santé d’une intervention progressive de marche offerte en télésanté à des adultes ayant des symptômes persistants d’un TCCL. Quatre projets ont été réalisés pour atteindre ces objectifs. Le premier est une revue de la portée des écrits scientifiques et de la littérature grise au sujet des interventions en activité physique pour la réadaptation des personnes ayant subi un TCCL. Le deuxième est une étude transversale utilisant un sondage électronique auprès de professionnels travaillant dans 16 points de service offrant de la réadaptation spécialisée à ses usagers au Québec. Le troisième est une étude qualitative portant sur les perspectives d’experts cliniques et d’usagers d’une intervention en activité physique fournis par un de ces programmes. Les résultats de ces trois premiers projets ont généré les connaissances nécessaires pour informer la conception d’une intervention progressive de marche de huit semaines en télésanté pour cette clientèle. L’évaluation de la faisabilité, de la sécurité, de l’acceptabilité et l’exploration des effets sur la santé de cette nouvelle intervention font l’objet du quatrième projet. Vingt adultes ayant des symptômes persistants d’un TCCL ont participé à ce dernier projet qui utilise un devis mixte parallèle convergent. Puisque les résultats de l’évaluation de la nouvelle intervention en activité physique démontrent qu’elle est faisable, sécuritaire, acceptable et potentiellement bénéfique pour la santé des adultes ayant un TCCL, cette nouvelle intervention prometteuse devrait faire l’objet d’autres études pour déterminer son efficacité. Si elle s’avère efficace, elle pourrait ultimement être implantée en milieux cliniques. Les résultats des projets de cette thèse représentent un pas important vers une plus grande accessibilité aux services en activité physique pour les adultes avec des symptômes persistants d’un TCCL. / Physical activity is increasingly being used as a rehabilitation intervention to help manage persistent symptoms of adults following a mild traumatic brain injury (mTBI). However, there is no physical activity intervention designed to be delivered via telehealth to adults receiving rehabilitation services who have persisting symptoms for more than three months following a mTBI. This thesis aims to address this clinical need. As such, it is structured around two distinct objectives. The first objective is to identify the essential components of existing physical activity interventions for people with persistent symptoms of mTBI. The second objective is to develop and evaluate the feasibility, safety, acceptability and explore the health effects of a progressive walking intervention offered via telehealth to adults with persistent symptoms of mTBI. Four projects were conducted to meet these objectives. The first is a scoping review of the scientific and grey literature on physical activity interventions for the rehabilitation of individuals with mTBI. The second is a cross-sectional study using an electronic survey of professionals working in 16 sites across Quebec offering specialized rehabilitation for people who have suffered an mTBI. The third is a qualitative study of the perspectives of clinical experts and users of a physical activity intervention provided by one of these programs. The results of these first three projects generated the knowledge necessary to inform the development of an eight-week progressive telehealth walking intervention for adults with mTBI symptoms. Evaluating the feasibility, safety, acceptability, and exploring the health effects of this new intervention is the focus of the fourth project. Twenty adults with persistent symptoms of mTBI participated in this latter project, which uses a parallel convergent mixed-method design. Since the results of the evaluation of the new physical activity intervention demonstrate that it is feasible, safe, acceptable, and potentially beneficial to the health of adults with mTBI, this promising new intervention should be further studied to determine its effectiveness. If proven effective, it could ultimately be implemented in clinical settings. The results of the projects within this thesis contribute significantly to increasing accessibility to physical activity services for adults with persistent symptoms of mTBI.
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Exploration du concept de potentiel de réadaptation en tant que déterminant de l’accès à des services de réadaptation à la suite d’un accident vasculaire cérébral ou d’un traumatisme craniocérébral

Lam Wai Shun, Priscilla 03 1900 (has links)
Au Canada, approximativement 30 000 adultes sont hospitalisés chaque année des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et environ 20 000 des suites d’un traumatisme craniocérébral (TCC). Les survivants doivent composer avec de multiples incapacités incluant des difficultés sur les plans physique, cognitif, langagier, émotionnel et comportemental. Les besoins de réadaptation de ces patients sont considérables. Environ 55 % à 78 % des personnes hospitalisées des suites d’un AVC ou d’un TCC requerront des services de réadaptation suivant le congé hospitalier. Les professionnels œuvrant en soins aigus sont sollicités quotidiennement pour évaluer le potentiel de réadaptation de ces patients afin d’identifier ceux qui sont aptes à entreprendre une réadaptation posthospitalière. L’évaluation de ces professionnels constitue donc un élément déterminant de l’accès à des services posthospitaliers de réadaptation. Bien que les professionnels s’appuient couramment sur le concept de potentiel de réadaptation dans leurs prises de décision, il n’existe étonnamment aucune définition consensuelle de ce concept et très peu d’écrits scientifiques sur son évaluation et comment celle-ci guide les décisions d’orientation. Ce projet doctoral propose d’examiner le concept de potentiel de réadaptation chez les personnes ayant subi un AVC ou un TCC et d’explorer l’évaluation de ce concept dans le contexte de prise de décision concernant l’orientation vers des services posthospitaliers de réadaptation. Le projet s’articule autour de trois grandes questions de recherche : (1) Quels sont les facteurs influençant les décisions d’orientation vers des services posthospitaliers de réadaptation pour la clientèle AVC et TCC? (2) Comment le potentiel de réadaptation est-il défini et conceptualisé dans les écrits scientifiques? et (3) À quoi pensent et comment raisonnent les ergothérapeutes impliqués dans l’évaluation du potentiel de réadaptation et les décisions d’orientation? Un positionnement constructiviste a été privilégié pour guider les efforts de recherche de l’ensemble du projet doctoral. Deux synthèses de la littérature et deux études qualitatives auprès d’ergothérapeutes ont été réalisées. Les résultats révèlent que de nombreux facteurs influencent l’évaluation du potentiel de réadaptation et les décisions d’orientation qui s’ensuivent. Ces facteurs se regroupent en trois catégories, soient des facteurs liés au patient (par exemple, les capacités cognitives), des facteurs liés au contexte organisationnel (par exemple, la disponibilité des services posthospitaliers de réadaptation dans le continuum de soins) et des facteurs liés aux caractéristiques du professionnel lui-même (par exemple, son champ d’expertise). Les travaux de cette thèse proposent aussi un début de conceptualisation du potentiel de réadaptation, conceptualisation qui met l’accent sur la nature prédictive des interprétations faites par les professionnels, des facteurs liés au patient et des facteurs organisationnels. Les interprétations des professionnels, plus spécifiquement des ergothérapeutes, s’opèrent à trois niveaux, c’est-à-dire qu’ils tentent de prédire la récupération, d’estimer le potentiel de réadaptation et de déterminer l’éligibilité du patient pour la réadaptation posthospitalière. Un algorithme basé sur ces trois niveaux d’interprétation est présenté et schématise le raisonnement sous-jacent aux décisions d’orientation. Finalement, ce projet doctoral présente deux processus cognitifs de raisonnement clinique utilisés par les ergothérapeutes lors de l’évaluation du potentiel de réadaptation et lors des décisions d’orientation vers des services posthospitaliers de réadaptation pour la clientèle AVC et TCC. En explicitant le concept de potentiel de réadaptation et le raisonnement clinique sous-tendant son évaluation, ce projet doctoral pose les assises pour de futures recherches s’intéressant à la pratique d’évaluation en soins aigus et enrichit les connaissances pertinentes à l’enseignement des compétences nécessaires à cette pratique. / In Canada, approximately 30,000 adults are hospitalized each year as a result of a stroke and approximately 20,000 as a result of a traumatic brain injury. Survivors face a myriad of consequences including physical disability, cognitive impairments, communication difficulties as well as emotional and behavioral disturbances. The rehabilitation needs of these patients are considerable. About 55% to 78% of hospitalized stroke and TBI patients will require rehabilitation services following discharge. Acute care professionals are called upon daily to assess the rehabilitation potential of these patients and to identify those who are most suitable for post-acute rehabilitation. These professionals’ assessments are therefore key to determining access to post-acute rehabilitation services. Although professionals commonly rely on the concept of rehabilitation potential in their decision-making, there is surprisingly no consensus regarding the definition of this concept as well as very little scientific literature on its assessment and how this concept guides referral decisions. This doctoral project examines the concept of rehabilitation potential in people with stroke and traumatic brain injury and explores its assessment in the context of decision-making regarding referral to post-acute rehabilitation. The doctoral project is organized around three main research questions: (1) What factors influence referral decisions to post-acute rehabilitation for stroke and traumatic brain injury patients? (2) How is rehabilitation potential defined and conceptualized in the scientific literature? and (3) What do occupational therapists think about when assessing stroke or traumatic brain injury patients’ rehabilitation potential and how do they reason? A constructivist stance was chosen to guide the research efforts of the entire doctoral project. Two literature reviews and two qualitative studies exploring occupational therapists’ perceptions were conducted. Results reveal that many factors influence the assessment of rehabilitation potential and subsequent referral decisions. These factors fall into three categories: patient-related factors (such as cognitive abilities), organizational factors (such as the availability of post-acute rehabilitation services in the continuum of care), and clinician-related factors (such as the 8 clinician’s expertise). The work in this dissertation also proposes a conceptualization of rehabilitation potential that emphasizes the predictive nature of clinicians' interpretations of patient-related factors and organizational factors. Professionals’ interpretations, specifically those of occupational therapists, operate at three levels, i.e., they attempt to predict recovery, estimate rehabilitation potential, and determine patient candidacy for post-acute rehabilitation. An algorithm based on these three levels of interpretation is presented and illustrates the reasoning underlying referral decisions. Finally, this doctoral project presents two cognitive processes used by occupational therapists when reasoning about patients’ rehabilitation potential and making referral decisions to post-acute rehabilitation for stroke and traumatic brain injury patients. By clarifying the concept of rehabilitation potential and the clinical reasoning underlying its assessment, this doctoral project lays the foundation for future research into assessment practices in acute care and adds to the knowledge base relevant to teaching the skills necessary for this practice.
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Caractérisation comportementale, électrophysiologique et histologique d’un modèle animal de traumatisme spinal et cérébral concomitant

Regniez, Morgane 04 1900 (has links)
Les traumatismes spinaux (TS) touchent environ 17 810 personnes chaque année en Amérique du Nord. À la suite de ces lésions, la plupart des individus atteints vont perdre l’habilité à effectuer des mouvements simples et certains peuvent présenter des paralysies d’un ou plusieurs membres. Également, ces patients vont souffrir de troubles du sommeil, de détresse émotionnelle (anxiété et dépression) et de déficits cognitifs (mémoire). L’occurrence d’un traumatisme crânien (TC) concomitant est sous-estimée et sous-diagnostiquée dans 12.4 à 74% des patients TS, pouvant affecter considérablement la réhabilitation post-traumatisme. Bien que les soins prodigués actuellement permettent une certaine récupération après TS ou TC, il semble nécessaire de développer des thérapies adaptées dans le cadre des TS-TC concomitants. Afin de combler ce manque de connaissances après TS-TC concomitant, nous avons développé un nouveau modèle animal de TS-TC concomitant. En utilisant des approches comportementales et électrophysiologiques, nous avons examiné l’impact d’un TS-TC concomitant sur les fonctions motrices, le sommeil, l’état émotionnel et les capacités cognitives. Un groupe de rats recevant un TS-TC concomitant a été comparé avec un groupe ne recevant qu’un TS seul et un groupe contrôle (SHAM), recevant une laminectomie et une craniotomie sans TS et TC. La locomotion globale et le sommeil ont été évalués à chaque semaine pendant un mois par le test de session en arène ouverte et par électroencéphalographie pour évaluer l’architecture du sommeil, l’analyse spectrale des états de vigilance, incluant spécifiquement la dynamique de l’activité delta en sommeil sans mouvement rapide des yeux (sommeil NREM). L’état émotionnel et les capacités cognitives ont été testés 6 semaines post-traumatisme. L’anxiété et la dépression ont été testées en arène ouverte et par le test de préférence au sucrose respectivement. La mémoire de travail et la mémoire spatiale ont été testées par le test du labyrinthe en Y et par le test de reconnaissance spatiale d’objets respectivement. Le TS-TC et le TS seul ont induit des déficits moteurs en comparaison au groupe SHAM. La durée et la qualité de l’éveil et du sommeil n’ont pas été affectées par le TS seul ou le TS-TC concomitant, malgré une tendance à la hause de l’activité spectrale et de la dynamique de l’activité delta en sommeil NREM après TS-TC. Ni le TS-TC ou le TS seul n’a affecté l’état émotionnel. Seule la mémoire de travail a été affectée après TS-TC en comparaison aux groupes SHAM et TS seul. Les résultats obtenus suggèrent que la mémoire de travail pourrait être considérée comme un potentiel biomarqueur de lésion concomitante de la moelle épinière et du cerveau. De plus amples expériences seront nécessaires afin de décrire complétement ce nouveau modèle animal de TS-TC concomitant comme d’une part, la réalisation de mesures comportementales spécifiques dans les phases aigue et chronique post-traumatisme et d’autre part, une mesure de la neuro-inflammation et de la plasticité par immunohistochimie au niveau de l’hippocampe. Le développement de ce nouveau modèle animal va permettre la création et l’adaptation d’outils diagnostiques et thérapeutiques pour les patients présentant des TS-TC concomitants. / Spinal cord injuries (SCI) affect 17,810 people in North America every year. In this condition, most individuals will lose the ability to perform simple motor actions and will additionally suffer from sleep disturbances, emotional distress (anxiety and depression) and cognitive impairments (memory). The occurrence of traumatic brain injury (TBI) in SCI population is underestimated and missed-diagnosed in 12.4 to 74% of SCI patients, impeding the implementation of optimal rehabilitation strategies and drug therapies. Although specialized care is critically needed to improve rehabilitation outcomes in these patients, specialized dual diagnosis care and evidence-based approaches for treatment are currently lacking. To address this knowledge gap, we developed and characterized a novel rodent model of concomitant TBI and SCI. Using a combination of behavioral and electrophysiological techniques, we examined the impact of concomitant TBI and SCI on motor function, sleep, emotional state, and cognition. A group of rats receiving concomitant TBI and SCI were compared with control groups that received SCI only or surgical procedures without injuries (SHAM group). Global locomotion and sleep were evaluated each week for one month by using the open-field test and electroencephalography to evaluate sleep architecture, the spectral composition of vigilance states, including delta activity during non-rapid eye movement (NREM) sleep. Emotional states and cognition were assessed at 6 weeks after surgery. Anxiety and depression were tested using the open-filed and sucrose preference tests, respectively. Working memory and spatial memory were evaluated by Y Maze test and spatial object recognition test, respectively. We found that concomitant TBI-SCI and SCI alone both impacted locomotor abilities, by comparison to the intact state. The duration and quality of wakefulness and sleep were not significantly affected by SCI or TBI-SCI, despite spectral analysis showing a tendency for TBI-SCI to increase NREM sleep delta activity. Neither concomitant TBI SCI nor SCI significantly impacted anxiety and depressive-like behaviors in comparison to the SHAM group. By contrast, working memory was significantly impaired after TBI-SCI but was preserved in SHAM and SCI groups. This result suggests that working memory could potentially be used as a biomarker of these concomitant injuries. Further experiments are needed to fully characterize this novel animal model. This includes performing more specific behavioral tests in the acute and chronic stages after injury. Also, immunochemistry experiments directed on molecular markers of neuro-inflammation and plasticity are needed. This novel animal model will be useful to create and adapted diagnosis and therapeutic tools for TBI-SCI patients.
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“Document[s] in madness” : female mental (dis)abilities in Hamlet and The Changeling

Berrached, Salma 08 1900 (has links)
Mon mémoire de recherche porte sur les représentations sur scène des différents types de folie féminine se retrouvant dans les pièces Hamlet de William Shakespeare et The Changeling de Thomas Middleton et William Rowley. Ceci est principalement réalisé par la rencontre de notions comme le genre, le corps féminin et les espaces domestiques. Dans mon analyse, je me base sur les conceptions de la folie qui prévalaient durant la Renaissance, en tandem avec les connaissances actuelles sur les traumatismes et les troubles mentaux. J’ai considéré dans ce mémoire la folie des personnages, simulée ou réelle, comme des formes d’(in)capacité mentale. Ce mémoire offre donc un point de vue nouveau sur la perception de la détresse féminine au début de l’époque moderne. Divisé en deux chapitres, le premier traite des causes engendrant le passage de la psyché d’Ophélie d’un état de lucidité à un état de folie, en mettant l’accent sur l’effet de sa jeunesse sur sa santé mentale. Le second chapitre s’intéresse aux états mentaux d’Isabella et de Beatrice-Joanna, respectivement, à travers l’intégration de concepts comme les troubles mentaux forgés, le ravissement et les traumatismes. Il est à mentionner à propos de cette démarche que ces personnages brouillent les distinctions entre la lucidité et la folie. / My thesis examines the on-stage manifestations of the different types of female madness presented in William Shakespeare's Hamlet and Thomas Middleton and William Rowley’s The Changeling. This is mainly accomplished through the exploration of the interwoven relations between notions such as gender, the female body, and domestic spaces. In my analysis, I primarily draw on the Renaissance understanding of madness in tandem with modern trauma and disability theories. I read the madness of these characters, feigned and real, as forms of mental (dis)ability. This thesis thus offers novel insights on the perception of early modern female distraction. Divided into two chapters, the first deals with the causes engendering the metamorphosis of Ophelia’s psyche from a state of sanity into a state of madness, placing emphasis on the effect of her youth on her mental transition. The second explores Isabella and Beatrice-Joanna’s mental dispositions, respectively, through the incorporation of concepts such as dissembled disability, ravishment, and trauma. In this endeavor it is noteworthy that these characters blur the lines between sanity and madness.

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