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Architectures expérimentales : penser et agir une pratique située (généalogie, contexte et éléments théoriques) : l'expérience de YA+K / Experimental architecture : think and made a situated practice (genealogy, context and theorical propositions) : experience of YA+K

Delprat, Etienne 22 November 2017 (has links)
L’enjeu de cette thèse porte sur la théorisation d’une conception de la pratique architecturale que l’on propose de définir par sa valeur expérimentale et son approche située. À cette catégorisation s’associe une manière autre de faire projet partagée aujourd’hui par de nombreux praticiens oscillant entre champs disciplinaires, formats et supports de travail. Ceux-ci ne travaillent plus « à distance » et ne suivent plus le processus classique de projet (analyser, concevoir puis construire des objets). Ils s’immergent et travaillent avec, pour et sur un contexte qu’ils «mettent au travail» par leurs actions et productions. Ce travail de recherche invite, «depuis l’intérieur» d’une pratique et d’une expérience, à lire et analyser autrement ces pratiques qui redéfinissent les méthodes et formats classiques de l’architecture ; puis, dans une visée plus opératoire, de penser la démarche de projet qui s’associe à ces approches fondant une culture du projet singulière. Cette thèse prend comme point de départ une pratique collective, celle de YA+K, structure que j’ai participé à cofonder. Ancrant ma réflexion dans la pratique, je commence par développer le récit-critique d’un corpus de projets qu’a réalisés YA+K (installations, résidences et workshops) ce qui permet d’esquisser un certain nombre d’entrées et de questionnements qui structurent la suite de la recherche. Dans un second temps, je tente de situer notre approche dans une généalogie de pratiques et de praticiens. Ensuite, pour réinscrire cet héritage dans une contemporanéité et l’actualité d’une discipline et d’une profession, j’identifie plusieurs enjeux majeurs contemporains qui touchent l’architecture — les évolutions des villes, le rapport aux techniques et la fragilisation d’une discipline et d’une profession — et qui composent son contexte de développement actuel. À chacune de ces entrées, j’associe une réflexion théorique introduisant plusieurs entrées de lecture ainsi que trois axes de réflexion majeurs : penser et travailler la condition urbaine au travers du concept d’urbanisme intermédiaire, penser un rapport aux technologies fondé sur les valeurs et conception du Do It Yourself et enfin la nécessité de repenser la démarche de projet au regard de la crise actuelle que connaît la discipline architecturale. Enfin, nourri de ces trois temps réflexifs, j’élabore trois propositions théoriques proposant de penser autrement la démarche de projet : penser le site(s) et non le contexte, par l’étude du workshop appréhender autrement le processus de projet et ces ruptures classiques (entre penser et faire notamment) et enfin tenter de redéfinir la production architecturale en affirmant sa valeur expérimentale et ses formats multiples. / This thesis aims to develop a new conception of architectural practice defined by its experimental value and an in situ approach. At the same time, practitioners from various fields whose work is based on different working formats share a new way to conceive of ‘the project’. They no longer work remotely following the traditional project process – analysis, design and construction. They immerse themselves working for, with and on a context, using actions and productions to set the context to work. This research invites the reader to explore and critically analyse a redefinition of traditional architectural methods and formats, linked to this approach. This thesis takes as its starting point the work of YA+K– interdisciplinary group that I co-founded in 2011. Using my experience within our practice, I first critically analyse a group of projects produced by YA+K (installations, residences and workshops). I then outline several issues that provide the structure of the manuscript, and follow this by situating our approach in a genealogy of practices and practitioners. Then, in order to position this research in its current professional and disciplinary context, I identify several challenges now faced by the architectural field – the evolution of cities, the relationships between practitioners and techniques, and the fragility of the discipline and profession. For each of these points, I develop a theoretical framework, incorporating three major lines of reflection: 1) thinking and working in the urban context through the concept of intermediary urbanism, 2) thinking in relation to technologies based on a DIY approach, and 3) the need to reshape the approach to architectural projects in light of the current crisis in the profession. Lastly, I draw on lessons from these lines of thought in order to articulate three theoretical proposals offering ways to reconceptualise the approach to architectural projects: 1) think around the site(s) and not the context, 2) conceive of different approaches to projects and their classical conflicts (in particular between thinking and doing) through the use of workshops, and 3) try to redefine architectural production, emphasising its experimental value and multiple formats.
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Eléments pour la prise en compte de l’habitude dans les pratiques de déplacements urbains : Le cas des résistances aux injonctions au changement de mode de déplacement sur l’agglomération lyonnaise / Elements to consider habits in urban transports practices : Resistances to injunctions to change in metropolitan Lyon as a case study

Buhler, Thomas 01 October 2012 (has links)
Depuis une trentaine d’années en France, les politiques de déplacement visent une réduction de l’usage de l’automobile en ville. En suivant diverses formulations et niveaux de contrainte sur l’usage des modes, ces politiques impactent les environnements urbains, et s’accompagnent dans les années 2000 de dispositifs communicationnels et informationnels visant à obtenir un changement de pratiques de la part des usagers. Les injonctions de la collectivité au changement de mode peuvent ainsi prendre des formes implicites ou explicites. Les injonctions implicites traduisent l’hypothèse d’une rationalité instrumentale prédominante chez l’usager-acteur, à la recherche de l’alternative « optimale » et modifient en conséquence l’environnement urbain au profit des modes « alternatifs » à la voiture. Les injonctions explicites s’adressent quant à elles à un usager, dont la rationalité serait davantage axiologique et s’attachent à le convaincre de changer de pratique par des campagnes de communication destinées à promouvoir des vertus et des valeurs associées aux modes alternatifs. A Lyon comme ailleurs, ces politiques ne sont pas couronnées du succès espéré. L’adhésion aux dispositifs mis en place n’est pas massive, de sorte que nous constatons de fortes résistances aux injonctions au changement de mode de déplacement. Que l’usage de la voiture reste prépondérant dans les espaces peu denses ne surprend pas, mais la résistance au changement de mode concerne également les communes centrales, denses et correctement desservies par les modes alternatifs. Nous en concluons que les hypothèses de la rationalité instrumentale et/ou axiologique de l’usager de la voiture ne suffisent pas à couvrir les raisons de la pratique automobile. En outre, la littérature de la recherche sur les déplacements urbains ne dit guère plus que ces deux hypothèses sur les comportements de mobilité. Que les approches scientifiques du choix modal reposent sur une théorie de la décision ou mobilisent les structures sociales pour expliquer les comportements, elles ne parviennent pas à expliquer et à rendre compte des résistances aux injonctions. Pour contribuer à cette réflexion, nous faisons l’hypothèse que le concept d’habitude peut utilement être convoqué, pour dépasser les dualismes « individu-structure » ou « choix-déterminisme » et permettre une lecture plus phénoménologique des pratiques de déplacements quotidiens. Nous avons donc développé une méthode originale en deux temps : des commentaires enregistrés par les acteurs-usagers en situation de déplacement, puis un questionnaire. Nous montrerons en quoi la force de l’habitude, constituée de trois dimensions (psychique, temporelle, spatiale) permet d’expliquer la résistance des usagers aux injonctions au changement de mode. Nous conclurons par la remise en cause des politiques de déplacement injonctives, et par la proposition de nouvelles perspectives tant opérationnelles et théoriques. / Since the 80’s the majority of French cities developed transport policies aiming at reducing car use. This involves the development of specific urban transport policies following various formulas (such as modal-shift, intermodal or multimodal policies) and various constraint levels on car use (incentive or restrictive policies). Several communicational and informational plans emerged since the 2000’s and support these policies in order to enable a change in urban transport practices. Local authorities’ injunctions to modal change take two principal shapes that are rather implicit or explicit. Implicit injunctions to modal change indicate a first hypothesis on the car-user developed by local authorities in charge of transportation planning and policies. This first hypothesis assumes a car-user in search of the “optimal” mode, and stipulates as a consequence a modification of urban environments in favor of “alternative modes” to make him change. Regarding explicit injunctions, a second hypothesis is assumed on the car-user, who is defined as an actor following an axiological rationality. As a consequence, communication campaigns on values and virtues of “alternative modes” are stipulated to achieve consent to change in the case of daily-life transport. In Lyon as elsewhere, these policies failed to meet with the expected success. The support to these plans and policies is not massive so that we observe strong resistances to injunctions to change. These resistances are not surprising in the case of low density spaces and are in line with the literature. However the resistances to modal change observed for the case of Lyon take place as well in central areas, accurately connected to public transportation services with high population density. We conclude that hypotheses of instrumental and axiological rationalities are limited in explaining the “reasons” of car use. Mainstream research literature on urban transport doesn’t go further than these two hypotheses. To contribute to this reflection we assume the hypothesis that habit - as a concept – can be mobilized to go beyond fruitless dualisms such as “individual vs. structure” or “choice vs. determinism” and enable the development of a rather phenomenological interpretation of transport behaviours. In order to identify the shapes and roles of habit in urban transport behaviours, we developed a two-step original method including the collection of comments recorded by car-drivers and a questionnaire. The latter enabled us to distinguish two sub-groups as regards to the strength of their automobile habit. As a major result we will show that automobile habit follows three dimensions, namely mental, temporal and spatial, and enable an explanation of user’s resistance to injunctions to modal change. In line with these results we will conclude with a critical reconsideration of transport policies based on injunctions to change, and with new operational and theoretical perspectives.
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Penser la "métropole nocturne" : entre tensions, risques et opportunités : une première approche des nuits de la métropole lyonnaise à travers le concept de qualité de vie / Reflecting on "night metropolis" : among tensions, risks and opportunities : a primary approach of Lyon urban nights through quality of life concept

Chausson, Nicolas 04 July 2019 (has links)
Temps de l’obscurité et du repos social, la nuit urbaine a longtemps été considérée comme une discontinuité dans le rythme global de la société. Cependant, les temps changent. Entraînées par le mouvement de la société contemporaine, les nuits de nos villes s’animent et deviennent un nouvel espace-temps de la vie quotidienne.Aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, une ville qui se veut internationale, attractive et dynamique, est représentée comme vivant intensément la nuit. Cette dernière autorise effectivement le fonctionnement en continu de l’économie mondialisée. Elle répond également au désir de vivre intensément éprouvé par les individus contemporains pour qui le « tout, tout le temps, tout de suite » devient une norme de la vie hypermoderne.Si la nuit cristallise de nombreux enjeux de la société contemporaine, elle est de plus en plus tiraillée entre deux forces antagonistes. D’un côté, la nuit doit être animée pour répondre aux exigences économiques et à l’envie de divertissement des habitants. Mais de l’autre, elle doit rester une temporalité apaisée pour assurer le nécessaire repos de la société.Entre temps global et temps local, animation et apaisement, divertissement et repos, les nuits de nos villes apparaissent comme un nouveau champ de tension où les notions de conflits et de régulation sont souvent présentées comme des données centrales des politiques publiques locales. Mais en étant régulièrement analysée au prisme des conflits et de la régulation de ses activités, la nuit reste finalement peu considérée comme une dimension singulière de nos villes. Pourtant, en se référant à d’autres territoires, mais aussi à des activités, des économies, des populations ou encore, des pratiques reconfigurées, la nuit illustre finalement la recomposition temporaire de tout un système urbain.Entre enjeu d’animation et enjeu d’apaisement de la ville, cette thèse de doctorat se propose de mieux comprendre le fonctionnement de la nuit urbaine. En nous appuyant sur le cas des nuits de la métropole lyonnaise en France, nous analyserons notre objet de recherche du point de vue de sa symbolique, de ses représentations, de son organisation spatiale et temporelle ou encore de ses activités. Afin de dépasser la notion de conflit, nous proposons également d’aborder la nuit sous un angle renouvelé. Pour opérer ce changement, nous avons choisi d’aborder la nuit à travers le concept de qualité de vie qui suppose de mettre en regard les potentialités d’un cadre de vie donné - celui de la nuit urbaine - avec les aspirations de celles et ceux qui le fréquentent de manière constante ou temporaire.Entre animation et apaisement de la ville, nos investigations nous conduiront à formuler des pistes de réflexion afin d’imaginer des nuits urbaines plus accueillantes, inclusives et soucieuses de la qualité de vie des individus. Nous proposerons notamment de mieux intégrer la dimension nocturne des territoires dans la pratique de l’urbanisme et de l’aménagement urbain ou encore de repenser les aménités de la ville à travers l’élaboration d’une politique publique de la nuit. Pour ce faire, il nous semble indispensable de placer les individus au centre de la démarche pour faire de la nuit le sujet d’un vaste projet urbain pensé par et pour la qualité de vie. / Time of darkness and social rest, the urban night has for a long time been considered as a pause in the overall pace of society. However, times are changing. Driven by the movement of contemporary society, the nights of our cities have come alive and become a new space-time of everyday life.Today, whether we like it or not, a city that wants to be international, attractive and dynamic, is represented with an intensely lively nightlife. The latter effectively allows the continuous operation of the globalized economy. It also fulfills the desire of an intense life shared by contemporary individuals for whom "everything, all the time, immediately" becomes a standard of hypermodern life.If the night crystallizes many stakes of the contemporary society, it is more and more torn between two antagonistic forces. On the one hand, nights must be lively to meet the economic requirements and the people’s desire of entertainment. But on the other hand, it must remain a quiet time to ensure the necessary rest of society.Among global and local time, vibrancy and calm, entertainment and rest, the nights of our cities appear as a new field of tensions where the concepts of conflict and regulation are often presented as central in local public policies. But because the night is often analyzed through conflicts and nighttime activity regulation, it remains little considered as a singular time within our cities. Still, since referring to other territories, but also activities, economies, populations, or altered practices, in the end nights exemplifies a time-framed reorganization of an entire urban system.Facing the issues of vibrant and calm city nights, this PhD thesis aims to understand better how the urban night works. Based on the example of the Lyon metropolis nights in France, we will analyze the subject with emphasis on symbolism, representations, space and time organization, and activities. To investigate beyond the notion of conflict, we also propose to study nights from a renewed angle. To make this change, we have chosen to address the night through the concept of quality of life, leading us to compare the offer of a given living environment - that of the urban night - with the aspirations of those who are constantly or temporarily involved in it.Among vibrancy and calm of the city, our investigations will lead us to propose lines of thought in order to design urban nights that are more welcoming, inclusive and concerned about the quality of life of individuals. Among other things, we will propose a better integration of territories night aspect in town planning and urban area development, and to redesign the city appeals through the development of a night-oriented public policy. To do this, placing people at the heart of the process seems essential to make nights a subject within a vast urban project designed by and for the quality of life.
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Modalités d'existence de dispositifs urbains : Le cas de l'assainissement à Kanpur et Varanasi, Inde / Modalities of existence of urban devices : The case of sanitation in Kanpur and Varanasi, India

Vincent, Perrine 23 May 2013 (has links)
L’époque contemporaine se caractérise par une omniprésence de la technique, qui soulève des inquiétudes croissantes. Ce constat a conduit nombre de chercheurs à interroger les relations que la technique et la société entretiennent. Dans le sillage de ce questionnement, cette recherche vise à examiner en quoi les techniques sont parties prenantes des changements anthropiques à l’oeuvre, qu’ils soient d’ordre social, politique, culturel, religieux, environnemental, législatif. Pour ce faire, cette thèse étudie, à partir d’une approche ethnographique, les modalités d'existence de dispositifs urbains d’assainissement dans le cadre du Ganga Action Plan, lequel vise la dépollution du Gange. Ces modalités d’existence sont analysées à partir des chroniques des projets urbains se déroulant dans deux villes indiennes, Kanpur et Varanasi, et des controverses suscitées par leur mise en œuvre. Cette thèse démontre que les objets techniques et les activités qui leur sont liées, tout en confortant des règles déjà en place, en instituent de nouvelles, ce qui ne va pas sans susciter des résistances tant d’ordre social que politique. / The omnipresence of technology in the modern world is a source of growing concern and has led researchers to explore the relationship between technique and society. In the wake of this question research seeks to examine the ways in which technology is involved in on-going anthropogenic changes, whether they be of a social, political, cultural, religious, environmental or legislative nature. To this end, and using an ethnographic approach, this thesis studies the modalities of existence in urban water sanitation devices during the Ganga Action Plan’s program aimed at depolluting the river. These modalities of existence are analysed through the chronicles of urban projects taking place in two Indian towns, Kanpur and Varanasi, and controversies aroused by their implementation. This thesis demonstrates that technical objects and their associated activities, whilst following existing rules, also create new ones, which can provoke resistance of both social and political order.
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L'esprit de la ville. Regards croisés sur la place parisienne. Du temps des embellissements à celui de la science de villes, XVIIIEME - XXEME siècles / THE SPIRIT OF THE CITY. Multiple Views of the Parisian Square From the time of Embellishments to the time of the Science of Cities, 18th–20th centuries

Rideau, Géraldine 13 July 2015 (has links)
La place répond à la représentation – consciente ou inconsciente selon les temps et les lieux – que chaque groupe d’hommes se fait de sa ville. Devenue forme urbaine prestigieuse, la place est donc d’abord une idée, née à l’époque moderne d’une construction intellectuelle et culturelle. Partant de ce postulat, la thèse vise à comprendre le statut de la place parisienne à travers ses représentations. Afin de mieux décrypter les changements comme les permanences, d’interroger sa valeur archétypale ou paradigmatique, la place est observée à travers un corpus de textes de statuts différents (de la théorie architecturale au guide de voyage). Cette recherche explore dans deux périodes - l’une de construction d’une pensée sur la ville (1690-1844), l’autre de relecture et de recherche de modèles dans son passé (1889-1975), si et comment la place participe de la notion d’embellissement née au siècle des Lumières, mais aussi le rôle que les auteurs lui attribuent dans la structuration de la ville (centralité, extension) ou encore dans sa mise en valeur, voire dans la survivance de son mythe comme ville la « plus belle de l’univers ». Par delà l’annexion de 1860, ces textes interrogent les temps de la ville, ses limites, ses pratiques, sa symbolique. Quel que soit le moment, la place raconte une certaine idée de l’espace urbain et inversement, par anticipation ou rétroaction. C’est donc dans ce rapport dialectique que cette thèse s’inscrit et tente de comprendre ce qui est dit du fait urbain à travers cette forme urbaine à part, qui est d’abord une idée puissante, symbole d’une urbanité toujours à redéfinir. / The square is part of the representation of the city that each human group develops during a specific time in a specific place. It became a prestigious urban form under the influence of an intellectual and cultural idea which took shape in the high spheres of society during the modern era. Stemming from this premise, this thesis aims to understand what the square, as reflected in its representations, stood for from the second half of the 18th century to the beginning of the 20th century. The corpus is based on texts which vary from architectural theory to visitors’ guides. In order to better decipher changes as well as permanencies and to question their archetypal or paradigmatic value, the Parisian square is observed through texts published during two moments of expectations, interrogations and urban projections: 1740-1840 and 1890-1920, two moments which border a short and intense time of structural transformations. This research aims to explore whether and how the square participated in the notion of embellishment in the sense used since the 18th century. Another aim is to measure the role the authors give to the square in the restructuring of the city and in its valorisation, the extreme form being the survival of the myth of Paris as “the most beautiful city of the Universe”. These multiples narratives reflect the image of a polysemic square which underwent different kinds of transformations. At each moment, the square tells a specific idea of urban space related to anticipation or reactive action. Thus, this thesis takes into account this dialectic relation and hopes to help understanding how the discourse on the square is a commentary on urban being at large.
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Architecte-urbaniste en Algérie : un fragment de la crise algérienne

Toussaint, Jean-Yves 12 November 1993 (has links) (PDF)
Cette thèse prend appui sur une expérience d'architecte-urbaniste coopérant en Algérie constituée dans le cadre d'un contrat de coopération (contrat VSNA -Volontaire pour le Service National Actif-) entre 1980 et 1982, à la CADAT (Caisse Algérienne D'Aménagement du Territoire) d'Oran, Mission Technique de Tlemcen. L'objet de ce travail n'est pas de se livrer à une valorisation de l'action personnelle mais de procéder à une déconstruction des mobiles à l'oeuvre dans le travail de conception, dans la production de l'espace dans le cadre du projet —ici le projet en urbanisme. Ce regard sur le projet s'intéresse au système de relations qui lie tout à la fois l'engagement personnel d'un individu, son statut professionnel et le rôle social que ce dernier lui octroie, une organisation (l'organisme employeur) et un complexe organisationnel (l'ensemble des organisations mises en rapport par le projet d'urbanisme ou d'aménagement). Le corpus est constitué d'une série «d'histoires» des projets conduits dans le cadre du contrat de coopération. Ces «histoires», rédigées à partir d'un travail de remémoration, sont resituées dans l'organisation, la Caisse Algérienne d'Aménagement du Territoire et dans le projet social qu'elle avait pour mission de «mettre en espace» à travers sa production de Plans d'aménagement urbain. Le contexte —l'Algérie— est exemplaire. La modernité y est un enjeu considérable du développement, notamment par les transformations économiques et sociales qu'elle qualifie. La planification urbaine joue un rôle central, dans la mesure où elle organise l'espace et où elle se veut l'instrument de cette modernité ; laquelle s'appuie sur une dépréciation des pratiques urbaines endogènes qui ne peuvent plus être investies d'un savoir-faire et d'un savoir-être dignes de structurer et d'engendrer des pratiques de conception et d'aménagement urbains qui leur soient propres. Le rôle d'un architecte étranger, mis en situation de réaliser un Plan d'urbanisme peut y être central, et cela, d'autant plus que l'architecte issu d'un pays industrialisé se trouve, de par son origine ethnique et culturelle, dans les meilleures conditions pour dominer le procès de modernité. Ainsi, ce travail a-t-il progressivement glissé de l'analyse du cheminement de l'acteur —l'architecte— dans une organisation —la Cadat— chargée de produire l'espace urbain, à l'analyse de la Cadat comme organisation et de l'organisation au phénomène bureaucratique dans la société algérienne. Au terme de cette analyse, l'espace urbain planifié, celui de la commande étatique, apparaît comme un «placage» et comme un «échec» (du point de vue des fins explicites de la stratégie de développement : le changement des mentalités et la promotion de l'homme) du projet moderniste de la direction politique de l'Etat algérien. Echec par le biais duquel se pose le problème du rôle de la bureaucratie (au sens où M. Weber la définit comme administration rationnelle de la société) dans l'émergence des Etats modernes industriels. L'expérience de l'architecture, de l'urbanisme et de l'aménagement, comme expérience de la domination légale rationnelle à travers l'activité organisatrice du territoire d'une société donnée (l'Algérie) révèle le paradoxe de la modernité : face à cette sorte d'échec, on ne peut guère incriminer, dans l'appréciation du rôle de la bureaucratie, son fonctionnement, mais au contraire l'insuffisance de son fonctionnement. En quelque sorte, en Algérie, plutôt pas assez, que trop de bureaucratie.
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La mosquée et la cité : la reconversion symbolique du projet urbain à Casablanca (Maroc)

Cattedra, Raffaele 22 December 2001 (has links) (PDF)
Ce travail s'interroge sur l'irruption du complexe qu'est la Grande Mosquée Hassan II (inaugurée en 1993) à Casablanca (la cité), en tant que monument intentionnel contemporain (défini comme une des plus Grandes Mosquées du monde). Un complexe qui s'est soudainement imposé dans le paysage de la ville, jusqu'à interférer de manière hégémonique dans le projet (urbain) de la métropole marocaine. Il appréhende la conception du " projet urbain " et les processus de territorialisation à l'aune de la monumentalité et de l'espace du sacré. La production projectuelle de la ville est saisie (suivant une démarche initiée par M. Lussault) par rapport aux systèmes de représentation que cette production interpelle. Les travaux d'A. Turco relatifs à la " théorie géographique de la complexité " (1988) ont orienté la recherche vers l'analyse des processus de territorialisation. La démarche articule une problématique de géographie urbaine et un questionnement sur le fait de savoir comment le religieux intervient pour qualifier le territoire, faisant de celui-ci un enjeu de nature urbanistique et un référent de la mise en scène d'une légitimité politique. L'hypothèse principale est que la construction de la Grande Mosquée, voulue par feu le Roi Hassan II, parce qu'elle s'inscrit dans un double système d'héritage -le premier faisant référence à la fois à l'islam (voire au modèle idéel de la " ville musulmane ") et à la tradition dynastique ; le second à " la tradition de modernité " qui caractérise cette métropole -, engage un processus de reconversion symbolique du projet urbain de Casablanca. Une telle reconversion est à saisir, à la fois, comme un acte idéel de re-connotation religieuse, sous le signe de l'islam, d'une ville réputée " profane " -du fait de l'héritage qui lui provient de son passé colonial-, et comme la transition vers un nouvel ordre urbain, lequel est explicité par l'émergence d'un dessein urbanistique polarisé sur la Grande Mosquée.
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Evaluation qualitative et quantitative de scénarios d'évolution de l'organisation et de son système d'information

Papadacci Stephanopoli, Emmanuel 30 May 2008 (has links) (PDF)
L'arbitrage est une étape essentielle du processus de gestion de l'évolution d'une organisation et de son système d'information, en particulier lors des études d'Urbanisme du SI. Le but de la méthode NENO est de fournir une assistance aux décideurs lors de la réalisation d'arbitrages dans ce contexte. L'arbitrage induit un processus de priorisation qui s'applique à de très grands ensembles d'exigences. Les approches de priorisation classiques en « requirement engineering » sont toutes confrontées à un problème de scalabilité lié au fait qu'elles considèrent les exigences individuellement. La multiplicité des alternatives et des critères de décisions présentés aux décideurs ne permet pas l'application des techniques classiques.<br />La méthode NENO consiste au contraire à regrouper les exigences (représentées sous la forme de buts fonctionnels) de manière à offrir qu'un nombre restreint d'alternatives aux décideurs. Ces regroupements effectués sont conformes aux dépendances entre buts, et s'exercent à différents niveaux d'abstraction. Conformément à la pratique au sein des organisations, les critères de décisions sont représentés sous la forme d'objectifs métiers que celles-ci doivent atteindre à moyen et long terme. Les buts sont individuellement évalués par des experts métier quant à leur faculté à satisfaire tout ou partie des objectifs métiers. Le recueil des évaluations est participatif, progressif et qualitatif. Un ensemble d'algorithmes permet de transposer et agréger les évaluations qualitatives en résultats quantitatifs dans le but de présenter les résultats sous la forme de priorités.
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Rendez-vous en ville ! Urbanisme temporaire et urbanité évènementielle : les nouveaux rythmes collectifs

Pradel, Benjamin 27 November 2010 (has links) (PDF)
La métropole est polychronique. L'isolement d'un de ses rythmes permet de nuancer les théories de la modernité liquide et de la ville en continu. À travers l'étude de trois événements festifs métropolitains à Paris et Bruxelles, nous proposons une lecture de l'histoire urbaine par ses temps partagés, une description des mécanismes par lesquels les rythmes sociaux émergent et une analyse de leur rôle social et spatial. Réinterrogé par le concept de rendez-vous collectifs, les rythmes urbains sont une co-production entre un urbanisme temporaire et une urbanité événementielle. Ces deux éléments explique le double rôle spatial et social des rythmes événementiels. Les institutions municipales instrumentalisent l'urbanisme temporaire pour signifier le temps, organiser le rassemblement et produire du lieu. L'urbanité événementielle est le résultat des interprétations individuelles des événements comme signe temporel qui produit du lien social et un sens commun des lieux. La répétition de la rencontre entre l'urbanisme temporaire et l'urbanité événementielle provient d'une part, de la décision politique de d'instrumentaliser le rendez-vous dans l'organisation urbaine, d'autre part de la synchronisation des individus qui organisent leurs temps pour participer au rassemblement. La rationalité qui anime les participants est motivée par la valorisation des interactions de face-à-face et la production de liens sociaux associatifs, dans une société interrogée par la différenciation et la désynchronisation des modes de vie. L'individu ne se passe pas de rassemblements rituels, dans des lieux et selon des temporalités saisonnières. Ces rythmes collectifs sont adaptés à la métropole, à la complexification de ses territoires, à l'hybridation de ses représentations culturelles et à l'individualisation de ses temporalités. Au-delà, le concept de rythme est une théorie de morphologie sociale qui rend compte du fonctionnement des sociétés de façon multiscalaire et dynamique. Elle s'inscrit dans les théories sociologiques intermédiaires qui lient l'individu et le collectif, l'habitant et les institutions, la morphologie spatiale et temporelle de groupements humains de toutes tailles. Le fait métropolitain, influençant et influencé par l'individu et le global, constitue une échelle mésociale heuristique
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Espaces et projets à l'épreuve des affects. Pour une reconnaissance du rapport affectif à l'espace dans les pratiques d'aménagement et d'urbanisme

Feildel, Benoît 16 November 2010 (has links) (PDF)
Les émotions, les sentiments, les affects sont des thématiques encore peu explorées dans le champ des sciences de l'espace, pourtant de plus en plus nombreux sont les auteurs qui soulignent la nécessité de surmonter la difficulté de leur intégration. Souscrivant à cet objectif, la recherche pose comme hypothèse que la dimension affective de la relation de l'homme à son environnement, son rapport affectif à l'espace, depuis les mécanismes qui président à sa construction jusqu'à ses conséquences pratiques, constitue une connaissance utile à l'aménagement. À travers la thèse nous avons donc cherché à mettre en lumière les mécanismes de type affectif, en lien avec les valeurs, les préférences, qui sont en mesures d'intervenir à la fois sur les représentations, les décisions et sur les actions qui participent aussi bien des logiques géographiques au fondement de l'agencement des espaces que des logiques projectives propres aux pratiques de transformation intentionnelle des espaces habités.

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