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Entre opportunisme et persistance. Quelles dynamiques et perspectives d'évolution pour les exploitations laitières familiales de la Transamazonienne ?

Carvalho, Soraya Abreu De 16 December 2010 (has links) (PDF)
L'Amazonie brésilienne, qui détient une grand epartie de la biodiversité de la planète, subit actuellement de grandes transformations sur les plans économiques, sociaux, culturels et écologiques. La région Transamazonienne est caractéristique, par l'importance de l'agriculture familiale, en termes d'occupation des surfaces agricoles, population et production d'aliments. Elel se distingue par des systèmes de production agricole diversifiés, où l'élevage laitier joue assume un rôle stratégique pour l'alimentation des familles, et les revenus monétaires obtenus par la vente du lait et des veaux. Dans ce contexte, ces systèmes d'élevage laitiers sont eux-aussi l'objet de transformations, ansi que la filière laitière. L'objectif de cet étude est de comprendre comment fonctionnent ces systèmes laitiers des exploitations agricoles familiales dans une région de front pionnier amazonien, à Brasil Novo (Pará). Un ensemble de méthodologies à été utilisé, combinant des enquêtes auprès d'éleveurs et d'informateurs clés, des analyses rétrospectives sur le rôle du lait dans les rajectoires des exploitations, des typologies d'exploitations en 2001 et en 2009, et une connaissance empirique accumulée par l'auteur au cours de 15 ans de recherche développement dans la région. Les résultats montrent un gradient d'évolution des établissements laitiers, où se détachent deux types de producteurs laitiers, que nous avons nommés " opportunistes " et " persistants ". En fonction d efacteurs internes et externes aux exploitations, se produisent des évolutions constantes des systèmes laitiers aulong de ce gradient. Parmi ces facteurs, l'accès au marché a un rôle central, et définit en grand epartie les orientations que le sproducteurs suivent dans la conduite de leurs systèmes laitiers. La filière du lait apparaît fragilisée. La vente directe du lait du producteur au consommateur é uma pratique encore commune. Les laiteries existentes sont de petites tailles, possèdent un faible rayon de collecte et leur historique de fonctionnement est marqué par une grande instabilité. La précarité des infrastructures, de la mailel routière et d el'électrification sont les principaux facteurs explicatifs de cette faible structuration de la filière. Ces aspects placent les agriculteurs dans des situations de grande incertitude, empêchant des investissements dans l'activité laitière, malgré les bas coûts de production du lait. Ces carences pourraient être résolues par des politique spubliques adaptées, ou par la forte croissance du marchéconsommateur local, que provoquerait l'ouverture de l'usine de Belo Monte.
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Modéliser, partager, réinterroger. Une expérience participative pour accompagner les reconceptions de systèmes d'élevage

Gouttenoire, Lucie 10 December 2010 (has links) (PDF)
Le développement des activités d'élevage dans le monde fait actuellement l'objet de nombreuses interrogations, notamment en ce qui concerne leurs impacts sur l'environnement. Dans un tel contexte, les éleveurs peuvent être amenés à vouloir reconcevoir leurs systèmes d'élevage afin de mieux intégrer les exigences du développement durable. La modélisation systémique est un bon outil pour acquérir une vision holistique des systèmes ; j'interroge donc ses capacités à accompagner de telles dynamiques. Ma question de recherche est la suivante : " Comment modéliser le fonctionnement des systèmes d'élevage pour accompagner les éleveurs dans des processus de reconception de leurs systèmes d'élevage ? ". Pour y répondre, je mets en place une démarche comprenant deux volets complémentaires: (i) une analyse des modèles de systèmes d'élevage disponibles dans la littérature afin d'identifier leurs intérêts et leurs limites pour accompagner les éleveurs dans de telles dynamiques ; (ii) la proposition d'une méthode pour construire des modèles conceptuels du fonctionnement des systèmes d'élevage qui soient réellement structurés par la participation d'éleveurs. Cette méthode a été conçue et testée avec des groupes d'éleveurs laitiers convertis et en cours de conversion à l'agriculture biologique dans le Parc Naturel Régional du Pilat (42). Les résultats montrent : (i) qu'une modélisation participative du fonctionnement des systèmes d'élevage réalisée en petits groupes d'éleveurs est un bon moyen pour stimuler leurs réflexions individuelles et collectives, et donc pour accompagner les processus de reconception de leurs systèmes d'élevage ; (ii) que les modèles co-construits avec les éleveurs via cette démarche participative présentent, par rapport aux modèles de systèmes d'élevage disponibles dans la littérature, des qualités en matière d'intégration de différents sous-systèmes, différents points de vue disciplinaires et différentes échelles de temps. Ainsi, ma thèse offre des pistes pour renouveler les cadres d'analyse de la zootechnie des systèmes d'élevage et pour resserrer les liens entre ses deux objectifs que sont " comprendre le fonctionnement des systèmes d'élevage " et " accompagner leurs évolutions vers davantage de durabilité ". En ce sens, il s'agit de renforcer la contribution de la discipline aux innovations systémiques en élevage.
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Alimentation carnée et Gestion des populations animales sur le territoire de la cité de Nîmes (Hérault et Gard, IIème s. av.-IIème s. ap. J.-C.)

Renaud, Audrey 12 November 2012 (has links) (PDF)
La cité de Nîmes, territoire localisé en bordure de mer Méditerranée (Gard et partie est de l'Hérault), est créée au cours du Ier s. av. J.-C., avec à sa tête un chef-lieu (Nemausus) auquel sont rattachés de nombreux établissements répartis au sein de ce vaste territoire. La société nîmoise, tout en conservant son héritage protohistorique, est profondément influencée par le modèle socio-économique romain dans ce nouveau cadre administratif centralisé. Dans ce contexte de transition, il était intéressant d'aborder la thématique de l'alimentation carnée des habitants de cette cité entre le IIème s. av. J.-C. et le IIème s. ap. J.-C. L'étude réalisée à partir des restes fauniques des mammifères provenant du chef-lieu, d'agglomérations secondaires et d'établissements ruraux, permet d'éclairer l'exploitation des animaux dits " de bouche " dans cette cité. L'analyse propose d'aborder les questions des zones d'élevage et de la présence du bétail à l'intérieur des villes, la gestion des cheptels qui révèle des différences d'exploitation entre les troupeaux et une diversité des productions : lait, laine, force de travail et bien évidemment la viande. Les données archéozoologiques ont également permis d'observer des différences entre sites et des variations chronologiques dans le choix des espèces consommées, ainsi que dans les techniques de découpe des carcasses, les qualités de viande et la gestion des déchets d'origine animale. Les résultats font apparaître une organisation territoriale de l'économie animale nîmoise avec des lieux de production et de consommation, des activités que l'on retrouve souvent entremêlées au sein des établissements.
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Système mixte agriculture irriguée et élevage transhumant : l'enjeu autour de l'accès aux ressources foncières dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal

Diouf, Ibahima Faye 26 September 2013 (has links) (PDF)
Dans un contexte d'aménagement de la vallée du fleuve Sénégal et de développement de l'agriculture irriguée, les populations d'éleveurs mettent en avant un ensemble de stratégies afin de renforcer leurs exploitations familiales. En effet, depuis les crises de sécheresse des années 1970-1980, la situation de l'élevage transhumant dans la vallée ne cesse de se détériorer et sa pérennisation remise en cause, en raison de la réduction des parcours pastoraux. L'objectif de ce travail est de faire comprendre les stratégies de survie mises en application par les éleveurs pour maintenir leurs exploitations viables. Un travail d'enquête chez 41 chefs d'exploitations a permis d'analyser les logiques de diversification agricole et de capitalisation foncière chez les Peul Walwalbé. Pour face faire à l'expansion des Périmètres Irrigués Villageois, les éleveurs ont choisi de renforcer leur pratique de l'agriculture irriguée afin de varier leurs sources de revenus et d'avoir un meilleur accès aux parcours post-culturaux. Dans les communautés rurales de Gamadji et de Guédé village situées dans la moyenne vallée, les éleveurs sont très présents dans les systèmes de production irriguée. Plusieurs modes de tenures foncières leur permettent, en plus des cultures céréalières de décrues ou pluviales, de développer les spéculations maraîchères (tomate et oignon) plus rentables. L'agriculture irriguée offre aussi aux agro-éleveurs un accès privilégié aux parcours post-culturaux. Leur présence dans les terroirs du Waalo est aussi un moyen de garantir leur droit foncier traditionnel sur ces terres. Ainsi la pratique de l'agriculture irriguée répond à des logiques financières et foncières. Alors que la pratique d'élevage ne permet pas aux éleveurs Peul d'avoir accès à la terre, l'agriculture irriguée apparaît comme une stratégie détournée de capitalisation foncière. La pratique conjointe de l'agriculture irriguée et de l'élevage transhumant a permis l'émergence d'un territoire agropastoral autour du département de Podor composé: de parcours de décrue, de parcours post-culturaux, de points d'abreuvement sur fleuve, de piste de transhumance.... Pour autant, les mouvements de transhumance restent la pratique centrale chez les éleveurs Peul de la moyenne vallée et les déplacements de longues durées encore de mises.
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Vivre de l'agriculture dans la ville africaine : une géographie des arrangements entre acteurs à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso

Robineau, Ophélie 03 December 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur l'analyse des dynamiques de développement de l'agriculture urbaine à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. Elle s'intéresse à la façon dont les agriculteurs arrivent à vivre et produire en ville en s'appuyant sur une démarche systémique centrée sur les interactions ville-agriculture. Elle cherche à décrypter les facteurs d'intégration de l'agriculture au système urbain. Cette intégration peut être d'ordre économique, socio-spatial, naturel, technique, et politique. Dans toutes ces dimensions de l'intégration, les arrangements entre acteurs sont un facteur de maintien de l'agriculture en ville : c'est la thèse défendue ici. Dans la première partie, la thèse retrace l'évolution des liens entre la ville et l'agriculture depuis l'origine de la ville, et décrit la diversité des dynamiques agricoles à l'oeuvre dans la ville et ses franges urbaines. Le développement de Bobo-Dioulasso, carrefour commercial de produits agricoles, est fortement basé sur le dynamisme agricole régional. Dynamiques régionales et urbaines ont favorisé le développement multiforme de l'agriculture urbaine : cette agriculture s'est développée, transformée et adaptée et est aujourd'hui pratiquée par une multitude d'acteurs urbains. Dans un deuxième temps, cette thèse analyse les pratiques agricoles et les arrangements socio-spatiaux entre acteurs. Les agriculteurs urbains, à travers des arrangements avec d'autres acteurs, arrivent à maintenir des formes agricoles contrastées en ville : les maraîchers, à travers une logique de mobilité au sein de l'espace urbain et des arrangements à la fois avec des acteurs institutionnels et des fournisseurs d'intrants, accèdent à des ressources essentielles à la conduite de leur activité. [etc.]
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Modélisation multi-agents et pluri-niveaux de la réorganisation du cycle de l’azote dans des systèmes agro-sylvo-pastoraux en transition : le cas du bassin arachidier au Sénégal / Multi-agent and multi-level modelling of the nitrogen cycle reorganisation in agro-sylvo-pastoral systems in transition : the case of the groundnut basin in Senegal

Grillot, Myriam 16 March 2018 (has links)
Les systèmes agro-sylvo-pastoraux (SASP) d’Afrique de l’Ouest sont des agro-écosystèmes limités en biomasses et en nutriments. Le recyclage des nutriments et les transferts de fertilité sont traditionnellement rythmés par la mobilité des troupeaux de ruminants conduits en extensif. Les agro-éleveurs pratiquent le parcage nocturne de leurs troupeaux pour concentrer la matière organique, dans les champs à proximité des habitations afin de sécuriser une production vivrière suffisante à leurs besoins. Dans un contexte de croissance démographique et de réduction des parcours naturels au profit des zones cultivées, le système d’élevage « traditionnel », basé sur une forte mobilité intra-terroir villageois, est remis en cause. Les stratégies adoptées par les agro-éleveurs sont, soit (i) l’éloignement des troupeaux du terroir villageois pendant des périodes plus ou moins longues par des pratiques de transhumance saisonnière vers des régions moins peuplées et disposant de davantage de ressources fourragères ; soit (ii) plus récemment, des pratiques d’intensification avec des animaux gardés à l’étable au sein du terroir villageois et nourris avec des aliments concentrés, achetés sur le marché local. Ces changements de systèmes d’élevage ont possiblement des conséquences importantes sur les flux de biomasses et les cycles des nutriments au niveau du ménage et du territoire. Il convenait de les évaluer en termes d’impacts sur le fonctionnement et la durabilité des SASP. A cet effet, le modèle multi-agents TERROIR a été développé et implémenté sur la plateforme de modélisation GAMA. Il simule l’effet de changements dans l’organisation du paysage et des systèmes d’élevage sur les flux de biomasse et d’azote aux différents niveaux d’organisation du territoire : la parcelle, le troupeau, le ménage et le terroir villageois. Le modèle simule les échanges de biomasses entre une centaine de ménages comportant des stratégies et des pratiques différentes. Cela inclut les transferts spatiaux de biomasses orchestrés par plusieurs centaines de troupeaux se déplaçant de façon indépendante sur un millier de parcelles. Le modèle synthétise ces flux par un ensemble d’indicateurs issus de deux méthodes d’analyse (« Ecological Network Analysis » et « System Gate Balance ») pour décrire la structure, le fonctionnement et la durabilité de l’agroécosystème, en termes de productivité, d’efficience, d’autonomie, de recyclage, de transferts spatiaux et de bilan de nutriments. Le modèle a été conçu et paramétré à partir des données disponibles sur les agroécosystèmes de savane en Afrique de l’Ouest et il a été évalué à partir des données observées dans deux terroirs villageois du bassin Arachidier au Sénégal où les pratiques des agro-éleveurs sont particulièrement contrastées.Le modèle TERROIR a été utilisé pour explorer les impacts des dynamiques territoriales observées sur la période 1920-2015 dans le bassin Arachidier au Sénégal, une zone agricole à transition agraire rapide et avancée. Les résultats soulignent une réorganisation du cycle de l’azote et une tendance générale à l’intensification des flux et à l’augmentation de la dépendance des agroécosystèmes vis-à-vis de sources extérieures de nutriments. Cependant, le recyclage et les transferts spatiaux de nutriments internes aux agrosystèmes restent à des niveaux élevés. L’intégration sol-plantes-animaux-hommes et l’hétérogénéité spatiale de la répartition des ressources fertilisantes apparaissent comme deux propriétés persistantes des agro-écosystèmes étudiés. Consolider cette intégration et cette organisation spatiale seraient ainsi un gage pour la durabilité des futurs systèmes agricoles qui émergeront dans un contexte de poursuite de la forte croissance démographique et de changement climatique. / Agro-sylvo-pastoral systems (systèmes agro-sylvo-pastoraux - SASP) of West Africa are agroecosystems limited in biomass and nutrients. Nutrient recycling and fertility transfer are traditionally driven by the mobility of ruminant herds led in extensive practices. Agro-pastoralists practice night corralling of their herds to concentrate the organic matter in the fields near the houses, in order to secure a sufficient food production for their needs. In a context of demographic growth and the reduction of natural rangelands in favor of cultivated areas, the "traditional" mobile livestock system, based on high mobility within the village is being called into question. The strategies adopted by the agro-pastoralists are: (i) keeping the herds away from the village for periods of varying lengths, by seasonal transhumance in less populated regions where forage resources are more important, or (ii) more recently, intensified practices with animals kept in the barn within the village and fed with concentrate feeds, bought on the local markets. These changes in livestock systems may have important consequences for biomass flows and nutrient cycling at the household and village landscape level. There was a need to assess their impact on the functioning and sustainability of SASP.To this end, the TERROIR multi-agent model has been developed and implemented on the GAMA modeling platform. It simulates the effect of changes in the organization of the landscape and livestock systems on biomass and nitrogen flows at different levels of organization in the village: plot, herd, household, village landscape. The model simulates the exchanges of biomasses between dozens of households with different strategies and practices. It includes the spatial transfers of biomasses between several hundred plots orchestrated by dozens of herds moving independently. The model synthesizes these flows with a set of indicators from two methods of analysis (Ecological Network Analysis and System Gate Balance) to describe the structure, functioning and sustainability of the agroecosystem, in terms of productivity, efficiency, autonomy, recycling, spatial transfers and nutrient balance. The model was designed and configured with available data on savannah agroecosystems in West Africa. It was evaluated from data observed in two villages of the Groundnut Basin in Senegal where the practices of agro-pastoralists are particularly contrasted. The TERROIR model was developed and implemented to explore the impacts of the village dynamics observed over the period 1920-2015 in the Groundnut Basin in Senegal, an agricultural zone in fast and advanced agrarian transition. The results highlight a reorganization of the nitrogen cycle and a general trend towards increased flows and increased dependence of agroecosystems on external sources of nutrients. However, the recycling and spatial transfers of nutrients internal to agroecosystems remain at high levels. The soil-plant-animal-human integration and the spatial heterogeneity of the distribution of fertilizing resources appear as two persistent properties of the studied agro-ecosystems. Consolidating this integration and spatial organization could guarantee for the sustainability of future farming systems that will emerge in a context of continued high-population growth and climate change.
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Travail et société dans l’Égypte du IIIe millénaire : enseignements du système hiéroglyphique / Work and society in Egypt of the third millennium : lessons of the hieroglyphic system

Desbordes, Christelle 10 December 2010 (has links)
La graphie des signes hiéroglyphiques représentant des travailleurs est analysée, puis confrontée aux sources iconographiques et à la sculpture, pour comprendre la façon dont le système d’écriture interprète la notion de travail et cerner ce que l’élite souhaite voir se pérenniser dans l’imagerie. S’ajoute à ces données graphiques une approche lexicographique des termes liés au travail. Une mise en perspective de nos conclusions, par l’apport de sources historiques et sociologiques variées, contribue enfin à forger une appréciation plus juste de la façon dont l’organisation professionnelle est perçue sous l’Ancien Empire, et dont l’élite lettrée se confronte au contexte professionnel. Notre analyse a tout d’abord permis de définir les procédés utilisés pour transcrire le travailleur dans l’écriture et dans l’ensemble de l’imagerie d’Ancien Empire. Les critères intervenant dans la composition de l’image du travailleur, que ce soit dans son apparence, son rapport à l’action ou sa relation à la technique, sont ainsi définis. La relation du lexique au thème du travail est aussi abordée. L’ensemble des données récoltées sert ensuite à définir la perception du travail à cette époque. Le travail est ainsi considéré comme un acte social, et le travailleur, lié à une collectivité solide, apparaît intégré au cœur d’un système hiérarchique complexe. Le travail est aussi perçu comme un acte de peine, exercé par une population modeste dépendante d’une autorité dirigeante et entièrement investie dans la charge qui lui incombe. Le travail apparaît enfin comme un acte de production, dans lequel l’homme, technicien et producteur, constitue un chaînon essentiel dans le processus de transformation de la matière, et garantit la prospérité du pays et le bien-être de son élite. / The written form of hieroglyphic signs which represent workers is studied, and compared with iconographic documents and sculpture, to understand the way in which the writing interprets the notion of work, and the elements that the elite wants to fix in the imagery. A lexicographical approach of work is also done. Historical and sociological documentation is lastly used to obtain a more complete appreciation of the perception of the professional organization in the Old Kingdom. Our analysis has come to define the processes used to transcribe the worker in writing and in whole imagery of the Old Kingdom. The parameters which play a part in the composition of the worker’s image, in his appearance, his relation to action or his connection with technique, are thus defined. The link between lexicography and work is also treated. Whole information is then used to define the ideological perception of work at this time. Work is thus considered like a social act, and the worker, linked to a solid community, appears to be integrated in a complex hierarchic system. Work is also perceived as a hard act, practised by a modest population who is dependent on a ruling authority and who put a lot of effort into carrying out his task. Work finally appears as a productive act, and worker, as technician and producer, constitutes an essential link in the process of transformation of materials, and assures the prosperity of the country and the comfort of the elite.
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Les acteurs du développement rural en Isère : canton de Villard-de-Lans 19e-21e siècles / The actors of Rural Growth in Isère : canton de Villard-de-Lans, XIX C.-XXI C.

Della Vedova, Gilles 02 March 2016 (has links)
Territoire supposé « sans histoire », le canton de Villard-de-Lans (Isère), fait partie des points aveugles de l’historiographie. Situé en montagne, donc supposé enclavé, il semble en marge du développement rural tel que le modèle anglais le conçoit. L’approche longitudinale sur deux siècles, et en particulier au cours de la période vers 1830-vers 1930, montre que cet espace est un cas pertinent de construction commune entre des acteurs de nature diverse, situés à des échelles différentes et qui forment un système traversé par des complémentarités et des rivalités. Pour démontrer ceci, l’approche prosopographique questionne la notion de développement rural. Celui-ci, en premier lieu, n’est pas déterminé par les étapes de l’âge industriel. Les Quatre montagnes sont dès la première moitié du 19e siècle un espace intégré aux transformations globales et plusieurs indices révèlent des circulations régulières avec Grenoble, le chef-lieu du département. Si les notables jouent un rôle important, de nombreuses autres familles tissent des liens avec les sociétés et les activités de la plaine. De la recherche des moyens pour demeurer au village au développement qui s’exprime dans un cadre collectif, et qui prend notamment forme dans les conseils municipaux, les familles sont des acteurs décisifs du développement rural. Celui-ci s’appuie, en deuxième lieu, sur l’essor précoce de l’élevage bovin mais également sur le commerce du bois. Progressivement, les bois du délit s’effacent devant l’arbre autour duquel les acteurs se réconcilient. La politique bovine constitue un angle privilégié car elle concerne le plus grand nombre d’individus à l’échelle locale et elle est un cadre pour des jeux d’échelles. L’élaboration d’une construction commune entre les cultivateurs et les acteurs dépêchés par l’Etat, notamment à l’occasion de la reconnaissance par l’Etat de la race bovine de Villard-de-Lans (1864), puis lors de la création d’un concours spécial départemental (1893-1914) met au jour les logiques communes mais également rivales entre les uns et les autres. La notion de spécialisation s’efface devant une orientation renforcée et la pluriactivité reste vivace. Elle démontre la volonté de faire feu de tout bois. Dans le même temps, une filière se construit à travers la station d’élevage (1875) et une segmentation des activités liées à l’élevage. La recherche du développement rural s’exprime, pour finir, à travers la construction d’un système touristique entre le dernier quart du 19e siècle et l’entre-deux-guerres. Celui-ci est, à nouveau, une élaboration commune entre des acteurs qui cherchent à promouvoir cette nouvelle branche industrielle et des sociétés locales qui se servent de leurs atouts (un milieu serti de reliefs élevés mais avec une amélioration de l’accessibilité, l’essor du commerce et de belles forêts) pour investir cette opportunité. La comparaison avec l’élevage évite de parler de spécialisation car plusieurs activités font la renommée du canton de Villard-de-Lans au début du 20e siècle ; elles proposent donc une autre possibilité de développement qui ne soit ni industrielle ni fondée sur une monoactivité et qui ne s’appuie que sur quelques individus. Ainsi, la dimension communautaire reste prégnante, le rapport entre la ville et l’espace rural n’est pas seulement hiérarchisé et les combinaisons des activités permettent de passer, pour une partie des habitants, du maintien à l’essor. La période du dernier quart du 19e siècle à l’entre-deux-guerres est féconde et elle suggère une relecture des évolutions de la seconde moitié du 20e siècle jusqu’à nos jours. / The Villard-de-Lans canton may be deeemed a historiographic “point aveugle”. As a mountainous area, supposedly isolated, it does seem alien to the English model of rural growth.However a diachronic study over two centuries, concentrating upon 1830 to 1930, illustrates the interplay of a variety of actors. A prosopographic method will challenge the very concept of rural growth.To begin with, rural growth is undetermined by the successive steps of the industrial revolution. Ever since the beginning of the XIX C., the “Quatre Montagnes” are involved with the main transformations ; many signs point to regular exchanges with Grenoble, the “chef-lieu” of Isère. Assuredly, the upper classes play an important role but many other families are linked with various types of activities on the plain. Sometimes, they will find the means to stay at home, sometimes they will favour collective growth, thanks for instance to the municipal council. These are major actors of rural growth.Secondly, growth here depends on the early boom of bovine-breeding (“élevage”) as well as on the timber trade.We have concentrated upon the policy of cattle-breeding for it involves the largest number of local actors as well as being the scene of a scale-game. The recognition by the State of the Villard-de-Lans breed (1864) followed by the creation of a “Concours départemental spécial” (1893-1914) enable to discover the interplay, sometimes antagonistic, of farmers and State agents. Pluriactivity remain strong despite the launching of a new industry (breeding facility (1875)) and a segmentation of its various departments.Finally, rural growth delivers itself through the expansion of tourism between 1875 and the interwar period. Here also a common construction is detailed between the active promoters of a new industry and the local societies determined to make the most of this opportunity via enhanced access, commercial development and their beautiful woodland. The category of specialization is irrelevant for many activities, apart from “élevage”, caracterize the “canton” at the start of the XXth C. : growth here is neither industrial nor mono-occupational nor dependent upon a small number of individuals. The community is decisive. There is more than a mere hierarchy between town and country - thanks to the multiplicity of occupations, a section of the population can go from preservation to growth. The rich period from 1875 to the interwar years invites to a reassessment of the contemporary evolution from 1950 to the present.
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Optimisation des méthodes de démarrage dans le dindonneau

Caron Simard, Violette 08 1900 (has links)
No description available.
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Vivre de l'agriculture dans la ville africaine : une géographie des arrangements entre acteurs à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso / To live of agriculture

Robineau, Ophélie 03 December 2013 (has links)
Cette thèse porte sur l'analyse des dynamiques de développement de l'agriculture urbaine à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. Elle s’intéresse à la façon dont les agriculteurs arrivent à vivre et produire en ville en s’appuyant sur une démarche systémique centrée sur les interactions ville-agriculture. Elle cherche à décrypter les facteurs d’intégration de l’agriculture au système urbain. Cette intégration peut être d’ordre économique, socio-spatial, naturel, technique, et politique. Dans toutes ces dimensions de l’intégration, les arrangements entre acteurs sont un facteur de maintien de l’agriculture en ville : c’est la thèse défendue ici. Dans la première partie, la thèse retrace l’évolution des liens entre la ville et l’agriculture depuis l'origine de la ville, et décrit la diversité des dynamiques agricoles à l’oeuvre dans la ville et ses franges urbaines. Le développement de Bobo-Dioulasso, carrefour commercial de produits agricoles, est fortement basé sur le dynamisme agricole régional. Dynamiques régionales et urbaines ont favorisé le développement multiforme de l’agriculture urbaine : cette agriculture s’est développée, transformée et adaptée et est aujourd’hui pratiquée par une multitude d’acteurs urbains. Dans un deuxième temps, cette thèse analyse les pratiques agricoles et les arrangements socio-spatiaux entre acteurs. Les agriculteurs urbains, à travers des arrangements avec d’autres acteurs, arrivent à maintenir des formes agricoles contrastées en ville : les maraîchers, à travers une logique de mobilité au sein de l’espace urbain et des arrangements à la fois avec des acteurs institutionnels et des fournisseurs d’intrants, accèdent à des ressources essentielles à la conduite de leur activité. [etc.] / This thesis analyzes the dynamics of urban agriculture development in the city of Bobo-Dioulasso in Burkina Faso. Through a systemic approach centered on the city-agriculture interactions, it aims to understand how farmers succeed in living and cultivating within the city and the way urban agriculture can be integrated into the urban system. This integration can be economic, socio-spatial, natural, technical, and political. In each of these dimensions of integration, arrangements among actors are a central factor of the permanence of agriculture in the city: it is the central hypothesis of this thesis. In the first part, the thesis focuses on the evolution of the links between the city and the agriculture since the founding of the city, and describes the diversity of agricultural dynamics taking place in the city and its urban fringe. The development of Bobo-Dioulasso, a commercial hub for agricultural products, is strongly linked to the regional agricultural dynamism. Urban and regional dynamics have favored the multifaceted development of urban agriculture. This agriculture developed, transformed and adapted to urban dynamics and is now practiced by a multitude of urban actors. In a second step, this thesis studies the agricultural practices and socio-spatial arrangements between actors. These urban farmers, through arrangements, succeed in maintaining contrasted forms of urban agriculture in the city: on the one hand, gardeners, through a logic of mobility within the urban space and arrangements with both institutional actors and input suppliers, access to resources that are essential for them to keep on conducting their activity. [etc.]

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