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Princípios de análise enunciativa de fatos de línguaKuhn, Tanara Zingano January 2009 (has links)
Cette dissertation a pour propos d'élaborer des principes d'analyse énonciative de faits de langue. Cette thématique découle de la constatation qu'il y a peu de discussion sur des aspects méthodologiques concernant l'analyse énonciative. Pour autant, on fait appel à la réflexion de Dufour (2000), sur les formes de rationalité binaire et trinitaire. L'élaboration de principes d'analyse énonciative de faits de langue vient de la nécessité d'expliciter des différents regards sur l' oeuvre de Émile Benveniste. Dans ce sens, on cherche à présenter ce qui ici est proposé comme un mode de faire linguistique trinitaire, caractérisé par une ouverture à exteriorité qui est ici circonscrite à la psychanalyse lacanienne, dont les effets se laissent voir dans toutes les instances mises en jeu par ce mode de faire linguistique : le linguiste, les faits de langue et la théorie benvenistienne. Quant à cette dernière, on prend des déplacements opérés par Claudine Normand et, dans le scénario de réflexion au Brésil, par Valdir Flores et Carmem Luci Silva, qui explicitent dans quelle mesure Benveniste est ouvert à des exteriorités, et qui élaborent des réflexions fondamentales pour la discussion sur l'analyse. Finalement, on conclut que les principes d'analyse énonciative de faits de langue dérivent de ce mode de faire linguistique trinitaire et permettent la contemplation de la manière par laquelle le sujet se marque dans ce qu’il dit, dans une configuration (je-tu/il) - IL/ici/maintenant singulière. / Esta dissertação tem como propósito elaborar princípios de análise enunciativa de fatos de língua. Esta temática surge da constatação de haver pouca discussão acerca de aspectos metodológicos que digam respeito à análise enunciativa. Para tanto, recorre-se à reflexão de Dufour (2000) sobre as formas de pensamento binário e trinitário. A elaboração de princípios de análise enunciativa de fatos de língua surge da demanda de que se explicite diferentes olhares sobre a obra benvenistiana. Nesse sentido, procura-se apresentar o que aqui é proposto como um fazer lingüístico trinitário, caracterizado por uma abertura à exterioridade, aqui circunscrita à psicanálise lacaniana, cujos efeitos se deixam ver em todas as instâncias colocadas em jogo pelo fazer lingüístico: o lingüista, os fatos de língua e a teoria benvenistiana. Quanto a esta última, convocam-se os deslocamentos operados por Claudine Normand, além daqueles de, no cenário da reflexão no Brasil, Valdir Flores e Carmem Luci Silva, que explicitam em que medida Benveniste é aberto a exterioridades e elaboram reflexões fundamentais para a discussão acerca da análise. Por fim, conclui-se que os princípios de análise enunciativa de fatos de língua derivam deste fazer lingüístico trinitário e permitem a contemplação da maneira pela qual o sujeito se marca naquilo que diz numa configuração (eu-tu/ele)-ELE/aqui/agora singular.
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Uma proposta enunciativa para o tratamento da metalinguagem na aquisição da linguagemStumpf, Elisa Marchioro January 2010 (has links)
Cette étude a pour objectif élaborer un propos énonciatif pour le traitement du métalangage dans l’acquisition du langage. Dès une recherche bibliographique sur le métalangage dans l’acquisition du langage, on a constaté le manque d’une explication énonciative à ce phénomène. En nous basant sur la perspective énonciative en l’acquisition du langage (SILVA, 2009), on cherche dans la théorie énonciative d’Émile Benveniste des indications pour comprendre le métalangage dans son oeuvre. On a lu son oeuvre pour chercher des fragments qui nous permettent de réflechir comment il comprend le métalangage. Ainsi, on a formulé ce qu’on peut comprendre par métalangage dans sa théorie énonciative : une propriété des langues qui rend possible la création des références sur la langue elle-même. Cela est fait au moyen de ce qu’on appelle les mécanismes d’interprétance. Depuis ça, on a fait quelques dérivations pour comprendre comme cela se produit dans l’acquisition du langage. Si l’on considère que l’enfant entre dans le monde et dans le langage en même temps, ces deux réalités sont liées par un acte de dénomination qui se réalise à travers de l’énonciation. On propose que la dénomination du monde et la réflexion sur la langue ne sont pas pacifiques et demandent, plusieurs fois, un retour sur le discours à travers des mécanismes d’interprétance. Les analyses cherchent à décrire les manières particulières à travers lesquelles l’enfant emploie tels mécanismes dans son discours. On conclut que le propos énonciatif pour le traitement du métalangage permet d’expliquer et de décrire les mécanismes et les manières employés par l’enfant et, au lieu de definir des phases ou l’ordre des manifestations de ces mécanismes, peut comprendre la parole de l’enfant dans sa singularité et faire attention aux faits particuliers, en révélant l’inscription de l’enfant comme sujet dans le langage. / Esta dissertação tem como objetivo elaborar uma proposta enunciativa para o tratamento da metalinguagem na aquisição da linguagem. A partir de uma pesquisa bibliográfica sobre a metalinguagem na aquisição da linguagem, constatou-se a falta de uma explicação enunciativa para esse fenômeno. Ancorados em uma perspectiva enunciativa em aquisição da linguagem (SILVA, 2009), busca-se na teoria enunciativa de Émile Benveniste indicações para compreender a metalinguagem dentro da obra do autor. Foi realizada uma leitura dos Problemas de Linguística Geral I e II a fim de buscar trechos que nos permitissem inferir como Benveniste entende a questão da metalinguagem. Assim, formula-se o que se entenderia por metalinguagem na sua teoria enunciativa, entendida como uma propriedade das línguas que possibilita a criação de referência sobre a língua. Isso se realiza por meio do que chamamos de mecanismos de interpretância. A partir disso, realizam-se algumas derivações para compreender como isso ocorre na aquisição da linguagem, Considerando que a criança entra no mundo e na linguagem ao mesmo tempo, essas duas realidades são ligadas através de um ato de nomeação, que se dá através da enunciação. Propõe-se que a nomeação do mundo e a reflexão sobre a língua não são atos pacíficos e exigem, muitas vezes, um retorno sobre o discurso por meio dos mecanismos de interpretância. Através das análises, procura-se descrever os modos peculiares através dos quais a criança emprega tais mecanismos no seu discurso. Conclui-se que a proposta enunciativa para o tratamento da metalinguagem permite explicar e descrever os mecanismos e modos empregados pela criança e, em vez de definir fases ou ordem de aparecimento de tais mecanismos, pode tomar a fala da criança na sua singularidade e atentar para fatos particulares que muito dizem da inscrição da criança como sujeito na linguagem.
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Apprendre à écrire des textes qui suscitent des émotions : vers un investissement énonciatif et subjectif / Learning to write texts generating emotions : toward an enunciative and subjective investmentClemenson, Aurelie 03 October 2011 (has links)
L'écriture de textes qui suscitent des émotions est une situation d'énonciation particulière. Celle-ci implique l'investissement de l'énonciateur dans son discours et renforce les liens que noue le sujet avec : le monde, qui est source d'émotion ; l'interlocuteur, qu'il faut émouvoir ; l'énoncé, qui doit contenir et / ou transmettre l'émotion. S'inscrivant dans un cadre théorique multiréférencé (psychologie, linguistique et didactique), notre travail repose sur l'hypothèse didactique que l'investissement énonciatif et subjectif, nécessaire pour écrire un texte qui suscite des émotions, permet d'infléchir l'investissement dans l'écriture des apprenants. Pour vérifier cette hypothèse, nous avons mis en place une expérimentation didactique, auprès de lycéennes de série technologique, pendant une année scolaire. Nous avons évalué les effets de cette expérimentation en comparant deux types de données recueillies dans cette classe et une autre classe, dite classe témoin : des productions d'élèves, afin d'analyser les indices de l'implication énonciative et subjective, et des questionnaires, afin d'observer l'évolution du rapport à l'écriture des élèves. À l'issue de l'expérimentation, les résultats obtenus montrent que les élèves de la classe expérimentale s'investissent davantage dans l'écriture. Du point de vue énonciatif, ces élèves expriment davantage leur subjectivité et utilisent des outils linguistiques, marquant leur investissement, plus variés que ceux de la classe témoin. Du point de vue du rapport à l'écriture, les discours produits par ces mêmes élèves contiennent des traces d'un investissement plus fort que ceux de l'autre classe. / Text writing giving rise to emotions is a specific situation of enunciation. This involves the investment of the writer in his discourse and strengthens the connections that the subject establishes with: the world, which is a source of emotion, the interlocutor, who must be affected, the statement, which must contain and / or communicate the emotion. As part of a multireference theoretical framework (psychology, linguistics and didactic), our work is based on the didactic assumption that enunciative and subjective investment needed to write a text raising emotions can influence the investment in writing of the students. To test this hypothesis, we have implemented a didactic experiment using high school technology students during an academic year. We evaluated the effects of this experiment by comparing two types of data collected in this class and in a control class. Data were composed of productions of students, to analyze indexes related to the enunciative and subjective involvement, and questionnaires, to observe the evolution of the writing connection of students. At the end of the experimentation, results showed that students from the experimental class were more invested in writing than students from the control class. From an enunciation perspective, these students expressed better their subjectivity and used linguistic tools, marking their investment, more varied than those of the control class. From a writing connection perspective, discourse produced by these same students contained traces of a stronger investment than those of the control class.
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Por um saber sobre a escrita na interdependência entre atos enunciativos na universidade : a (re)escrita em voz altaJuchem, Aline January 2017 (has links)
Cette thèse vise à discuter la question de recherche suivante : qu’est-ce que c’est l’écriture, si l’on considère l’interdépendance énonciative entre les actes de parler, d’écouter, d’écrire et de lire ? Pour répondre à ce problème, nous proposons d’abord la contextualisation de notre objet d’étude, circonscrit au domaine de l’enseignement, pour réfléchir sur la manière dont les vestiges d’une histoire constituée dans et par le langage produisent des effets dans l’enseignement-apprentissage de langue maternelle et dans la production de textes écrits par l’apprenant, une fois qu’il est le résultat de la relation personne-espace-temps qui fonde l’expérience humaine dans le langage. Dans cette ligne, nous nous inspirons de la théorie énonciative d’Émile Benveniste, en considérant, comme présupposé théorique fondamental, que les actes énonciatifs de parole, d’écoute, d’écriture et de lecture constituent, en complémentarité, la condition humaine dans la société, spécifiquement dans l’université, puisque le langage suppose l’interdépendance entre ces modalités d’emploi de la langue par l’homme dans sa constitution en tant que parlant. À partir de ce présupposé, nous tirons, de la réflexion de Benveniste, trois notions structurantes, qui s’inter-relationnent dans cette recherche : l’intersubjectivité, qui rend possible la communication linguistique et son actualisation dans le discours ; la temporalité de la langue, qui permet, à l’homme, de s’historiciser dans la langue-discours ; et la relation d’interprétance, dont la faculté métalinguistique, qui la fonde, permet, à l’homme, de devenir un interprète de sa langue pour se (ré)inventer dans la société avec sa culture. De ces notions, respectivement, nous dérivons nos propres notions, qui convergent vers l’approche de notre problématique quant à la (ré)signification d’une connaissance dans/de l’écriture en vue de l’interdépendance énonciative, de l’instance d’historicisation et de la réflexivité énonciative. De la base théorique circonscrite à la linguistique, nous passons à la base méthodologique, qui prévoit l’articulation de principes et de mécanismes d’analyse de trois faits énonciatifs de langage d’une étudiante participante de l’atelier de Langue Portugaise du Programme d’Appui à la Licence de l’Université Fédérale du Rio Grande do Sul, articulés à trois instances analytiques : l’écriture, liée au texte écrit ; la voix, liée à la vocalisation de l’écrit ; et l’écoute, liée aux discours sur la vocalisation de l’écrit. Sous cette articulation, basée sur des notions théoriques, nous passons à l’analyse translinguistique de l’interdépendance énonciative entre les faits de langage dans la constitution de notre objet d’étude, une fois qu’il est un point d’arrivée de cette thèse : la (ré)écriture à haute voix. Comme effet de la vocalisation de l’écrit, qui réorganise les relations entre les actes énonciatifs en lire/parler et écrire/écouter en raison de l’interdépendance énonciative qui s’établie en salle de classe dans l’axe méthodologique écriture-lecture/vocalisation-écoute-(ré)écriture, la (ré)écriture à haute voix marque l’embryon d’une (ré)écriture qui naît au moment même où le texte écrit est vocalisé. La réalisation vocale de l’écriture est entendue ; donc, l’écoute devient aussi le critère de l’écriture, puisqu’elle est vocalisée. La (ré)écriture à haute voix commence bien là où la voix (re)produit les sens graphiques, inscrite dans un mouvement de rétrospection et de prospection, qui (re)fait, par la vocalisation, les sens du texte écrit et, en même temps, projette la ré-écriture graphique. Voici la place de l’écriture dans la (ré)signification de l’élève dans le langage. / Esta tese visa a discutir a seguinte questão de pesquisa: o que é a escrita se considerada a interdependência enunciativa entre os atos de falar, ouvir, escrever e ler? Para responder a essa problemática, propomos inicialmente a contextualização do nosso objeto de estudo, circunscrita ao âmbito do ensino, de modo a refletir sobre como os vestígios de uma história constituída na e pela linguagem produzem efeitos no ensino-aprendizagem de língua materna e na produção de textos escritos pelo aluno, uma vez que ele é resultado da relação pessoa-espaço-tempo que funda a experiência humana na linguagem. Nessa linha, inspiramo-nos no construto enunciativo de Émile Benveniste, considerando como pressuposto teórico fundamental que os atos enunciativos de fala, escuta, escrita e leitura constituem em complementaridade a condição humana na sociedade, especificamente na universidade, visto que a linguagem supõe a interdependência entre essas modalidades de emprego da língua pelo homem em sua constituição como falante. A partir de tal pressuposto, derivamos da reflexão benvenistiana três noções estruturantes, que se inter-relacionam nesta pesquisa: a intersubjetividade, que torna possível a comunicação linguística e sua atualização no discurso; a temporalidade da língua, que possibilita ao homem se historicizar na língua-discurso; e a relação de interpretância, cuja faculdade metalinguística, que a fundamenta, permite ao homem se tornar intérprete de sua língua para (re)inventar-se na sociedade com sua cultura. Dessas noções, respectivamente, derivamos noções próprias, que convergem para a abordagem de nossa problemática quanto à (re)significação de um saber na/da escrita em vista da interdependência enunciativa, da instância de historicização e da reflexividade enunciativa. Da base teórica circunscrita à linguística, passamos à base metodológica, que prevê a articulação de princípios e mecanismos de análise de três fatos enunciativos de linguagem de uma aluna universitária, coletados no Programa de Apoio à Graduação da Universidade Federal do Rio Grande do Sul e articulados a três instâncias analíticas: a escrita, relacionada ao texto escrito; a voz, atrelada à vocalização do escrito; e a escuta, vinculada aos discursos sobre a vocalização do escrito. Sob essa articulação, fundamentada pelas noções teóricas, passamos à análise translinguística da interdependência enunciativa entre os fatos de linguagem na constituição do nosso objeto de estudo, uma vez que ele é um ponto de chegada desta tese: a (re)escrita em voz alta. Como efeito da vocalização do escrito, que reorganiza as relações entre os atos enunciativos em ler/falar e escrever/ouvir em virtude da interdependência enunciativa que se instaura em sala de aula no eixo metodológico escrita-leitura/vocalização-escuta-(re)escrita, a (re)escrita em voz alta demarca o embrião de uma (re)escrita que nasce no instante mesmo em que o texto escrito é vocalizado. A realização vocal da escrita é ouvida; logo, a escuta se torna também critério da escrita, posto que esta é vocalizada. A (re)escrita em voz alta começa bem ali onde a voz (re)produz os sentidos gráficos, inscrita num movimento de retrospecção e prospecção, que (re)faz, pela vocalização, os sentidos do texto escrito e, ao mesmo tempo, projeta a re-escrita gráfica. Eis o lugar da escrita na (re)significação do aluno na linguagem.
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Implicações do pensamento benvenistiano para a escrita da históriaSilva, Daniel Costa da January 2015 (has links)
Notre recherche traite des implications de la pensée benvenistienne pour l'étude de la Théorie de l'Histoire. Nous réfléchissons ainsi sur quelles notions d’Émile Benveniste sont liées à une « science générale de l'homme » ; et quelles sont les possibles contributions que la théorie de Benveniste peut offrir pour le domaine de la Théorie de l’Histoire. Dans un premier moment, nous observons la manière dont Benveniste a développé la distinction entre « l’énonciation historique » et « l’énonciation de discours ». Nous observons comment la distinction entre ces deux concepts pourrait être utile dans l’analyse des discours historiques. Nous avons perçu que la distinction, entre les plans de l’histoire et du discours, pour être vraiment utile, elle devrait être située dans le moment théorique de la distinction faite par Benveniste entre personne et non-personne ; une fois que le domaine de la non-personne semble être vraiment le domaine propre du récit historique, où l’on cherche à utiliser des énonciations non subjectives. Dans une deuxième étape du travail, nous observons la distinction proposée par Benveniste entre le sémantique et le sémiotique. Nous mettons cette distinction en relation avec la question autour des notions de système et de structure. Ainsi, dans cette deuxième phase du travail, nous ne sommes pas resté limités seulement à la théorie de Benveniste. Nous essayons aussi de comprendre quelle était la position de Benveniste par rapport à la vogue structuraliste qui a marqué la linguistique de son époque. Nous croyons que Benveniste ne s’est permis jamais d’être un structuraliste stricto sensu. Et il nous semble que, avec l’élaboration de la distinction sémiotique/sémantique, Benveniste a aussi voulu échapper à une conception de langue comme une simple structure. À partir de là, nous soulevons l’hypothèse que, dans l’histoire, il n’y a pas de mode sémiotique ; il n’y a que le mode sémantique. Pour terminer, dans un troisième moment, nous avons fait quelques considérations sur la recherche du sens dans la langue et la recherche du sens dans l’histoire ; nous avons réfléchi aussi sur la possibilité de parler d’une sémiologie de l’Histoire. En outre, nous mettons en évidence les questions terminologiques impliquées dans la relation entre la « réalité » et le langage. Cela fait, nous avons pu conclure que faire histoire est un acte d’auteur où la subjectivité du sujet y reste impliquée. / Nossa pesquisa trata das implicações do pensamento benvenistiano para o estudo da Teoria da História. Refletimos, assim, sobre quais noções em Émile Benveniste se mostram ligadas a uma “ciência geral do homem”; e quais possíveis contribuições que a teoria de Benveniste pode oferecer para o campo da Teoria da História. Em um primeiro momento, observamos a maneira pela qual Benveniste desenvolveu a distinção entre “Enunciação histórica” e “Enunciação de discurso”. Observamos como a distinção entre esses dois conceitos poderia ser útil na análise dos discursos históricos. Percebemos que a distinção, entre os planos da história e do discurso, para ser realmente útil, precisaria ser situada dentro do momento teórico da distinção feita por Benveniste entre pessoa e não-pessoa; uma vez que o domínio da não-pessoa parece ser realmente o domínio próprio da narrativa histórica, em que se busca usar enunciações não subjetivas. Em uma segunda etapa do trabalho, observamos a distinção proposta por Benveniste entre o semântico e o semiótico. Colocamos essa distinção em relação com a questão em torno das noções de sistema e de estrutura. Assim, nessa segunda fase do trabalho, nós não ficamos circunscritos apenas à teoria de Benveniste. Tentamos também entender qual era a posição de Benveniste em relação à voga estruturalista que marcou a linguística de sua época. Acreditamos que Benveniste nunca se permitiu ser um estruturalista stricto sensu. E nos parece que, com a elaboração da distinção semiótico/semântico, Benveniste quis também fugir de uma concepção de língua como simples estrutura. A partir disso, levantamos a hipótese de que, na História, não há modo semiótico; há apenas o modo semântico. Para terminar, em um terceiro momento, fizemos algumas ponderações sobre a busca pelo sentido na língua e a busca pelo sentido na História; ponderamos sobre a possibilidade de se falar em uma semiologia da História. Além disso, destacamos as questões terminológicas envolvidas na relação entre “realidade” e linguagem. Feito isso, conseguimos concluir que fazer História é um ato de autor em que a subjetividade do sujeito fica aí implicada.
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Semiologia da linguagem : a enunciação do sagrado e o corpo afrorreligiosoSevero, Renata Trindade January 2016 (has links)
Cette thèse propose un élargissement de la notion d’énonciation, telle comme elle est construite à partir de la pensée d’Émile Benveniste. Nous nous sommes basé sur l’ouverture prévue dans des textes tels que l’article « Sémiologie de la langue » (1969) et l’ensemble de notes qui compose le livre posthume Dernières leçons pour étudier un objet qui, encore lié à la linguistique, présente des dimensions qui vont au-delà d’elle. Dans ces textes, Benveniste réaffirme et établit définitivement la place de la langue en tant que système interprétant universel : la langue interprète tous les autres systèmes, y compris elle-même. Elle est le système qui rend possible une sémiologie de tous les autres. De l’énonciation de / dans la langue, nous arrivons à une idée d’énonciation centrée dans le langage : en vertu d’un intenté, sur le tissu significatif de l’instance de discours, la catégorie de personne s’instaure et, avec elle, l’intersubjectivité, à travers une sémantisation qui n’est pas exclusive de la langue. L’énonciateur fait usage des systèmes sémiologiques dont la matérialité est exprimée par / dans le corps, avec la voix, avec le regard, avec des gestes et avec des formes encore plus subtiles et spécifiques d’une énonciation donnée. Dans notre texte, nous observons la langue, l’affectivité et le sacré s’intégrer dans une énonciation dont l’indice de subjectivité est le corps : l’énonciation du sacré. Pour traiter de cet objet, nous utilisons la Théorie de l’Énonciation – avec quelques déplacements et ouvertures – et aussi les réflexions sur le corps de David Le Breton (1998 ; 2011 ; 2012) pour penser l’affectivité comme un système de sens articulé à la langue. Pour atteindre à l’énonciation du sacré, nous nous sommes inspiré dans les notions de témoin et de témoignage pensées par Giorgio Agamben (2008). C’est le témoignage, donc la langue, qui nous permet de faire la sémiologie de l’énonciation du sacré, l’objectif principal de cette thèse. Des entretiens ouverts avec des informateurs identifiés dans sa relation avec des religions afro-brésiliennes du Rio Grande do Sul et l’observation participante dans les rituels de ces religions ont été les moyens de recueille des témoignages, qui constituent le corpus d’analyse. À partir de la notion d’auctor (AGAMBEN, 2008), nous attribuons, à ces témoignages, le statut d’objet d’étude : le témoignage du sacré, qui a fourni le matériel dont l’observation et l’analyse ont mobilisé un cadre théorique et méthodologique, héritier de la Théorie de l’Énonciation, de l’anthropologie du corps et de la philosophie – celle de l’Occident, par l’intermédiaire d’Agamben, et l’afro-brésilienne, à travers d’une affectivité produite dans le domaine du sacré, qui a influencé plus d’une façon l’écriture de cette thèse. L’énonciation du sacré reste un objet que l’on peut traiter seulement via auctor, dans le témoignage du sacré. / Essa tese propõe um alargamento da noção de enunciação tal como ela tem sido construída a partir do pensamento de Émile Benveniste. Apoiamo-nos na abertura prevista em textos como o artigo “Semiologia da língua” (1969) e o conjunto de notas que compõe o livro póstumo Dernières leçons para estudar um objeto que, ainda vinculado à língua, apresenta dimensões que a extrapolam. Nesses textos, Benveniste reafirma e estabelece definitivamente o lugar da língua como sistema interpretante universal: a língua interpreta todos os outros sistemas, inclusive a si mesma. Ela é o sistema que torna possível uma semiologia de todos os outros. Da enunciação da/na língua, chegamos a uma ideia de enunciação centrada na linguagem: em virtude de um intentado, sobre o tecido significativo da instância de discurso, instaura-se a categoria da pessoa e, com ela, a intersubjetividade, por meio de uma semantização que não é exclusiva da língua. O enunciador se vale de sistemas semiológicos cuja materialidade é expressa pelo/no corpo, seja com a voz, com o olhar, com gestos e com formas ainda mais sutis e específicas de determinada enunciação. Em nosso texto, observamos língua, afetividade e sagrado integrar-se em uma enunciação cujo índice de subjetividade é o corpo: a enunciação do sagrado. Para abordar esse objeto, além de nos valermos da Teoria da Enunciação — com alguns deslocamentos e aberturas —, recorremos às reflexões sobre corpo de David Le Breton (1998; 2011; 2012) para pensarmos a afetividade como um sistema de sentido articulado à língua. Para chegarmos à enunciação do sagrado, nos inspiramos nas noções de testemunha e de testemunho pensadas por Giorgio Agamben (2008). É o testemunho, portanto a língua, que nos permite fazer a semiologia da enunciação do sagrado, principal objetivo dessa tese. Entrevistas abertas com informantes identificados em sua relação com religiões afro-gaúchas e observação participativa em rituais dessas religiões foram os modos de coleta dos testemunhos que constituem o corpus de análise. A partir da noção de auctor (AGAMBEN, 2008), atribuímos a esses testemunhos o estatuto de objeto de estudo: o testemunho do sagrado, que forneceu o material cuja observação e análise mobilizaram um arcabouço teórico-metodológico tributário da Teoria da Enunciação, da antropologia do corpo e da filosofia — a ocidental, via Agamben, e a afrobrasileira, por meio de uma afetividade produzida no âmbito do sagrado que influenciou de mais de uma maneira a tessitura dessa tese. A enunciação do sagrado permanece um objeto a que só chegamos via auctor, no testemunho do sagrado. / This thesis proposes an extension of the concept of enunciation such as it has been built from the thought of Émile Benveniste. We rely on the existing opening in texts such as the article "The semiology of language" (1969) and on the set of notes which compose the posthumous book Dernières leçons to study an object that, although still linked to language, has dimensions that go beyond it. In these texts, Benveniste reaffirms and definitively establishes the place of language as a universal interpreter system: language interprets all other systems, including itself. It is the system that makes the semiology of all others possible. From the enunciation of/in langue, we come to the idea of enunciation focused on langage: through a formulation produced on the meaningful fabric of speech, the category of the individual is established, and with it, the intersubjectivity through semantization that is not exclusive to language. The enunciator relies on semiologic systems whose materiality is expressed by and in the body, either using its voice, its eyes, with gestures and even more subtle forms that are specific of a particular enunciation. In our text, we observe language, affection and the sacred integrate into an enunciation whose subjectivity index is the body: the enunciation of the sacred. To address this object, beyond taking the Enunciation Theory into account- with some shifts and openings - we use the reflections on the body by David Le Breton (1998; 2011; 2012) to think about affectivity as a system of meaning articulated into language. To come to the enunciation of the sacred, we have been inspired by the witness and testimony notions thought by Giorgio Agamben (2008). It is the testimony, therefore the langue, that allows us to make the semiology of the enunciation of the sacred, the main objective of this thesis. The approach used to collect the testimonies which constitute the corpus of analysis has been open interviews with informants identified by their relation with African-gaucho religions and participatory observation in rituals of these religions. From the notion of auctor (AGAMBEN, 2008), we assign these testimonies the object- of-study status: the testimony of the sacred, which provided the material whose observation and analysis mobilized a theoretical and methodological framework linked to the Theory of Enunciation, to the anthropology of the body and to philosophy - the Western, via Agamben, and African- Brazilian, through an affection produced within the sacred that has influenced the fabric of this thesis in more than one way. The enunciation of the sacred remains an object which can only be reached via auctor, in the testimony of the sacred.
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Por uma concepção enunciativa da escrita e re-escrita de textos em sala de aula : os horizontes de um hífenJuchem, Aline January 2012 (has links)
Ce mémoire part de l'observation que, même aujourd'hui, dans la pratique pédagogique, c‟est rare le débat sur le lieu d'énonciation à être occupé par l'élève pour s‟autoriser à dire, précisément pour s'autoriser à dire à travers l'écriture. Ce « manque », évidemment, entraîne des conséquences dans le traitement du procès d'écriture et, par conséquent, de ré-écriture dans la salle de classe. Ces conséquences sont liées à la façon dont l'élève se rapporte à la langue et à l'autre de l‟interlocution, ce qui provoque des relations de reconnaissance et de méconnaissance de l‟espace de constitution de sa subjectivité. Ce mouvement de reconnaissance ou de méconnaissance est médié par l'enseignant dans l'instauration de la relation intersubjective entre les actes d'écriture et de ré-écriture, dont l'effet apparaît dans le discours. Ce memoire, théorique et analytique, cherche, donc, à réfléchir sur les aspects énonciatifs impliqués dans le passage de l'acte énonciatif d'écriture à l'acte énonciatif de ré-écriture, en mettant l'accent sur l'intersubjectivité et sur la considération du préfixe ré- comme un opérateur énonciatif théorique et analytique. En ce sens, cette recherche vise à répondre essentiellement à deux questions : 1) Qu‟est-ce qui est impliqué entre les actes d'énonciation écrit et ré-écrit par rapport à (inter)subjectivité ? et 2) Comment se modifie la configuration des composants du cadre figuratif de l'énonciation de l'acte d'écriture à l'acte de ré-écriture ? À ces fins, on cherche, dans la Théorie de l'Énonciation d‟Émile Benveniste, un cadre théorique qui ancre l'énonciation comme des actes d'écriture et de ré-écriture, dont la réfléxion suggère la caractérisation de la ré-écriture comme une méta-énonciation de l’écrit. Par cette conception, on passe à l'analyse des faits énonciatifs écrit et ré-écrit à partir de l‟élaboration de principes théoriques et méthodologiques qui permettent d'observer les mécanismes linguistiques desquels l‟élève se sert pour marquer la relation intersubjective instaurée entre l‟un et l‟autre. En résumé, on espère, avec ce travail, contribuer à la pratique pédagogique dans la salle de classe par rapport à la proposition de production textuel dans la mesure que l‟on passe à considerer la singularité de chaque acte d'énonciation écrit et ré-écrit. / Esta dissertação parte da constatação de que ainda hoje, na prática docente, é rara a discussão sobre o lugar de enunciação a ser ocupado pelo aluno para se autorizar a dizer, especificamente para se autorizar a dizer por meio da escrita. Essa “falta”, evidentemente, provoca consequências no tratamento do processo de escrita e, por conseguinte, de re-escrita em sala de aula. Tais consequências estão ligadas ao modo como o aluno se relaciona com a língua e com o outro da interlocução, o que acarreta ora relações de reconhecimento ora de desconhecimento do espaço de constituição da sua subjetividade. Esse movimento de reconhecimento ou desconhecimento é mediado pelo professor na instauração da relação intersubjetiva entre os atos de escrita e de re-escrita, cujo efeito emerge no discurso. Esta dissertação, de cunho teórico-analítico, procura, portanto, refletir acerca dos aspectos enunciativos envolvidos na passagem do ato enunciativo de escrita para o ato enunciativo de re-escrita, com ênfase na intersubjetividade e na consideração do prefixo re- como um operador enunciativo teórico-analítico. Nesse sentido, esta pesquisa objetiva responder basicamente a dois questionamentos: 1) O que está implicado entre os atos de enunciação escrito e re-escrito no que se refere à (inter)subjetividade? e 2) Como se altera a configuração dos componentes do quadro figurativo da enunciação do ato de escrita para o ato de re-escrita? Com esses propósitos, busca-se, na Teoria da Enunciação de Émile Benveniste, um quadro teórico que ancore a enunciação enquanto atos de escrita e de re-escrita, cuja reflexão encaminha a caracterizar a re-escrita como uma metaenunciação do escrito. Por essa concepção, passa-se à análise dos fatos enunciativos escrito e re-escrito a partir da elaboração de princípios teórico-metodológicos que permitem observar os mecanismos linguísticos de que se vale o aluno para marcar a relação intersubjetiva instaurada entre um e outro. Em síntese, espera-se, com este trabalho, contribuir para a prática docente em sala de aula com relação à proposta de produção textual na medida em que se passa a considerar a irrepetibilidade e a singularidade de cada ato de enunciação escrito e re-escrito.
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Les nécrologies dans la presse française contemporaine : une analyse de discours / Obituaries in the French press : a discourse analysisFlorea, Marie-Laure 11 December 2015 (has links)
Cette thèse porte sur les nécrologies de presse : ce genre de discours est analysé à partir du cadre théorique de l’analyse du discours, en croisant les outils de la linguistique textuelle, de l’énonciation et de l’argumentation. L’analyse prend appui sur un corpus de quelque cinq-cents nécrologies, issues de toutes les catégories de la presse française contemporaine. L’objectif est de montrer que la nécrologie constitue une des formes modernes du rite funéraire en Occident. Pour ce faire, la thèse s’articule en deux parties : dans un premier temps, il s’agit de mettre en évidence le fait que la nécrologie est un genre de discours très ritualisé, dans ses diverses dimensions (médiatique, compositionnelle, pragmatique, énonciative). Cette forme routinière est indispensable à l’accomplissement du rite : l’ordre du discours vient effacer le chaos engendré par le décès. Dans un second temps, la thèse s’interroge sur la finalité rituelle de la nécrologie : à quoi bon écrire sur quelqu’un qui vient de mourir ? Il s’agit dès lors de montrer que la visée de la nécrologie consiste à manifester la présence du disparu, au-delà de son décès, à travers son évocation voire sa convocation dans le discours, afin d’affirmer des valeurs communes, rassemblant le nécrologue, le journal, le défunt et les lecteurs, conformément à la fonction du discours épidictique. La thèse s’attache à mettre en évidence le fonctionnement des marques linguistiques (notamment l’effacement énonciatif, le discours représenté, l’interpellation, la mise en scène des émotions, le recours à l’hyperstructure) qui montrent comment cette communauté de valeurs est ainsi reconstruite par la nécrologie, au moment où la mort d’un de ses membres éminents met sa cohésion en péril. / This thesis analyses press obituaries from a discourse analysis perspective and with a cross-disciplinary approach combining text linguistics, enunciation and argumentation theory. The analysis is based on a corpus of approximately 500 obituaries from all forms of contemporary French print media. It aims to demonstrate that obituaries are one of the modern forms of funeral rite in Western culture. To that end, it is divided in two parts: the first one shows that obituaries belong to a highly ritualised speech genre in all its dimensions (mediatic, compositional, pragmatic and enunciative). This routine form of expression is essential to the full performance of the rite: the order of speech restructures the chaos resulting from death. The study then questions the purpose of obituaries as a ritual: why write about someone who just died? It argues that this form of writing, characterised by its epideictic function, is a manifestation of the departed’s presence, beyond death, through their evocation or even summoning in speech. It asserts common values shared by the obituarist, the newspaper's editors, the deceased person and the readers. This work seeks to bring into light how linguistic markers (enunciative effacement, represented discourse, address form, staging of emotion, use of hyperstructure) indicate that obituaries are a way of reconstructing the cohesion of a community of values endangered by the death of one of its prominent members.
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Approches discursives du commentaire footballistique en français et en roumain entre presse papier et presse numérique / Discursive approaches of football commentary in french and in romanian between printed press and digital pressPreoteasa, Gigel 26 May 2017 (has links)
Cette thèse se propose d’analyser un phénomène sportif fortement ancré dans le social – le football – en se penchant sur sa dimension linguistique. Elle s’inscrit dans une logique comparative se développant à deux niveaux. Ainsi, un premier volet vise une comparaison entre des corpus bilingues rassemblant des commentaires de matchs de football de Ligue 1 (saison 2014-2015, en France et en Roumanie) et des commentaires de matchs de football relevant de la Coupe du Monde de Brésil (2014) en français et en roumain. Ces sous-corpus sont décrits à travers les critères pris en considération pour leur sélection, recueil et constitution. Le deuxième volet, qui fonde la spécificité de la démarche, réside dans la mise en regard des matérialités de ces corpus : le papier (le journal traditionnel) et le journal numérique, c’est-à-dire les commentaires des matchs de football tels que ceux-ci paraissent sur les sites internet des journaux sportifs. Cette double matérialité du corpus appelle une démarche à la fois théorique et analytique concrétisée, dans un premier temps, dans un éclaircissement des notions mises à contribution dans l’analyse. Le numérique est présenté à travers ses caractéristiques tout en mettant en évidence ses avantages et inconvénients. Dans un deuxième temps, l’étude s’étend au niveau micro-linguistique et textuel / discursif des deux types de commentaires en s’appuyant sur l’analyse du discours et sur l’analyse textuelle. C’est à ce niveau que surgissent à la fois les différentes configurations récurrentes dans ces deux types de commentaires, et les mécanismes qui font du football un générateur d’émotions et de métaphores, celles-ci servant de ressource linguistique dont s’emparent – par emprunt ou par migration – d’autres domaines et disciplines pour raviver leur propre langage et leur mode d’expression. Le rattachement du corpus au domaine médiatique constitue le troisième volet de l’étude et sert à repérer les différences engendrées par l’avènement d’une nouvelle matérialité renversante en termes d’effets, tant au niveau de l’architecture du journal qu’au niveau de la structure linguistique des commentaires papier et numériques fragmentés. / Our thesis proposes to analyse a sports-related phenomenon deeply rooted in the social environment – the football – by looking into its linguistic dimension. Our thesis is part of a comparative framework developed at two levels. Thus, a first level aims at a comparison between bilingual corpora made up of commentaries of League 1 football matches (season 2014-2015, in France and in Romania) and of commentaries of football matches of the World Cup in Brazil (2014), in French and in Romanian. These corpora are described by means of the criteria for their selection, collection and constitution. The second level – which constitutes the specificity of our approach – lies in the comparison of the materialities of these corpora : the print newspaper (the traditional newspaper) and the digital one, that is the commentaries of football matches as they appear on the web pages of the sports newspapapers. This double materiality of the corpus calls for a theoretical and analytical approach materialised firstly in a clarification of the notions used in this analysis. The digital is presented in terms of its characteristics, pointing out at the same time its advantages as well as its disadvantages. Secondly, the study extends to the micro-linguistic and textual/discursive level, on the basis of discourse and textual analysis. It is at this level that the different recurring configurations occur in these two types of commentaries, as well as the mechanisms turning football into a generator of emotions and metaphors as a linguistic resource taken over – by borrowing or migration – by other fields and disciplines in order to revive their own language and means of expression. The affiliation of our corpus to the media field constitutes the third level of our study and intends to identify the differences caused by the advent of a new staggering as far as its effects are concerned, both at the level of the newspaper’s architecture and at the level of the paper and digital fragmented commentaries.
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Uma proposta enunciativa para o tratamento da metalinguagem na aquisição da linguagemStumpf, Elisa Marchioro January 2010 (has links)
Cette étude a pour objectif élaborer un propos énonciatif pour le traitement du métalangage dans l’acquisition du langage. Dès une recherche bibliographique sur le métalangage dans l’acquisition du langage, on a constaté le manque d’une explication énonciative à ce phénomène. En nous basant sur la perspective énonciative en l’acquisition du langage (SILVA, 2009), on cherche dans la théorie énonciative d’Émile Benveniste des indications pour comprendre le métalangage dans son oeuvre. On a lu son oeuvre pour chercher des fragments qui nous permettent de réflechir comment il comprend le métalangage. Ainsi, on a formulé ce qu’on peut comprendre par métalangage dans sa théorie énonciative : une propriété des langues qui rend possible la création des références sur la langue elle-même. Cela est fait au moyen de ce qu’on appelle les mécanismes d’interprétance. Depuis ça, on a fait quelques dérivations pour comprendre comme cela se produit dans l’acquisition du langage. Si l’on considère que l’enfant entre dans le monde et dans le langage en même temps, ces deux réalités sont liées par un acte de dénomination qui se réalise à travers de l’énonciation. On propose que la dénomination du monde et la réflexion sur la langue ne sont pas pacifiques et demandent, plusieurs fois, un retour sur le discours à travers des mécanismes d’interprétance. Les analyses cherchent à décrire les manières particulières à travers lesquelles l’enfant emploie tels mécanismes dans son discours. On conclut que le propos énonciatif pour le traitement du métalangage permet d’expliquer et de décrire les mécanismes et les manières employés par l’enfant et, au lieu de definir des phases ou l’ordre des manifestations de ces mécanismes, peut comprendre la parole de l’enfant dans sa singularité et faire attention aux faits particuliers, en révélant l’inscription de l’enfant comme sujet dans le langage. / Esta dissertação tem como objetivo elaborar uma proposta enunciativa para o tratamento da metalinguagem na aquisição da linguagem. A partir de uma pesquisa bibliográfica sobre a metalinguagem na aquisição da linguagem, constatou-se a falta de uma explicação enunciativa para esse fenômeno. Ancorados em uma perspectiva enunciativa em aquisição da linguagem (SILVA, 2009), busca-se na teoria enunciativa de Émile Benveniste indicações para compreender a metalinguagem dentro da obra do autor. Foi realizada uma leitura dos Problemas de Linguística Geral I e II a fim de buscar trechos que nos permitissem inferir como Benveniste entende a questão da metalinguagem. Assim, formula-se o que se entenderia por metalinguagem na sua teoria enunciativa, entendida como uma propriedade das línguas que possibilita a criação de referência sobre a língua. Isso se realiza por meio do que chamamos de mecanismos de interpretância. A partir disso, realizam-se algumas derivações para compreender como isso ocorre na aquisição da linguagem, Considerando que a criança entra no mundo e na linguagem ao mesmo tempo, essas duas realidades são ligadas através de um ato de nomeação, que se dá através da enunciação. Propõe-se que a nomeação do mundo e a reflexão sobre a língua não são atos pacíficos e exigem, muitas vezes, um retorno sobre o discurso por meio dos mecanismos de interpretância. Através das análises, procura-se descrever os modos peculiares através dos quais a criança emprega tais mecanismos no seu discurso. Conclui-se que a proposta enunciativa para o tratamento da metalinguagem permite explicar e descrever os mecanismos e modos empregados pela criança e, em vez de definir fases ou ordem de aparecimento de tais mecanismos, pode tomar a fala da criança na sua singularidade e atentar para fatos particulares que muito dizem da inscrição da criança como sujeito na linguagem.
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