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Consumption of black tea and coffee and the risk of lung cancerPasquet, Romain 12 1900 (has links)
Objectif: Étudier l’association entre la consommation de café, la consommation de thé noir et le risque de cancer du poumon.
Méthodologie: Cette recherche utilise les données obtenues lors d’une étude cas-témoin effectuée à Montréal avec des résidents canadiens âgés entre 35 et 75 ans recrutés entre 1996 et 2001. Les cas étaient des individus atteints du cancer et diagnostiqués entre 1996 et 1997 dans l’un des 18 hôpitaux de la région du Grand-Montréal. Les contrôles on été sélectionnés à partir de la liste électorale et appariés selon la fréquence de distribution des cas par groupe d’âge de 5 ans, par sexe et par district électoral. Au total, 1130 cas et 1484 contrôles ont été inclus dans cette étude. Les rapports de cote (RC) et les intervalles de confiance de 95% (CI) des associations entre la consommation de thé noir, de café et le cancer du poumon ont été estimés à l’aide de la régression logistique non conditionnelle. Quatre aspects de la consommation ont été analysés dans des modèles multivariés distincts: la fréquence de consommation, la consommation journalière moyenne, la durée de consommation et la consommation cumulative. Les covariables potentielles considérées incluaient : l’âge, le sexe, l’historique de tabagisme, le statut du répondant, l’ethnicité, la consommation d’alcool, la consommation de fruit et de légume, l’apport énergétique journalier, l’exposition a des agents professionnelle et les variables socio-économiques . Des analyses secondaires par le sexe, le tabagisme et le type histologique de cancer on été effectuées.
Résultats : Aucune association statistiquement significative n’a été observée entre la consommation de thé noir et le cancer du poumon. Nos résultats suggèrent qu’une consommation de ≥ 50 ans était associée avec une augmentation du risque d’adénocarcinome comparée à aucune consommation. Nous avons observé une association inverse statistiquement significative entre la consommation occasionnelle de café et le cancer du poumon (RC : 0.32, 95%CI : 0.17-0.59). La durée de consommation de café n’était pas associée avec le cancer du poumon.
Conclusion : Nos résultats suggèrent que la consommation à long terme de thé noir pourrait augmenter le risque d’adénocarcinome. D’un autre côté, la consommation occasionnelle de café pourrait réduire le risque de cancer du poumon. / Objective: To investigate the associations between the consumption of black tea and coffee and lung cancer.
Methods: This research was conducted using data from a Montreal lung cancer case-control study that included Canadian residents aged 35 to 75 years old recruited between 1996 and 2001. Cases were individuals diagnosed with lung cancer between 1996 and 1997 from one of 18 Montreal-area hospitals. Controls were randomly selected from the electoral list and frequency matched to the distribution of the cases by 5 year age groups, sex and electoral district. In total, 1130 cases and 1484 controls were included in this analysis. The odds ratios (OR) and 95% confidence intervals (CI) for the association between black tea and coffee consumption and lung cancer were estimated using unconditional logistic regression. Four aspects of the consumption were analyzed in separate multivariate models: the frequency of consumption, average daily amount of consumption, duration of consumption and cumulative consumption. Potential covariates included: age, sex, smoking, respondent status, ethnicity, alcohol intake, fruit and vegetable intake, energy intake, exposure to occupational agents and socioeconomic variables. Analyses by sex, smoking level and tumor histological type were also conducted.
Results: No statistically significant association was observed between the consumption of black tea and lung cancer. There were indications that consuming black tea for 50 years or more was associated with an increase in the risk of adenocarcinoma relative to no consumption. A significant inverse association between the consumption of coffee and lung cancer was observed for occasional coffee drinkers when compared to never drinkers with an estimated OR (95%CI) of 0.32 (0.17 - 0.59). The duration of coffee consumption was not statistically significantly associated with lung cancer.
Conclusion: Our results suggest that long-term consumption of black tea may increase the risk of adenocarcinoma. On the other hand, the occasional consumption of coffee may reduce the risk of lung cancer.
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Lung cancer risk associated with occupational exposure to nickel, chromium VI, and cadmium in two population-based case-control studies in MontrealBeveridge, Rachelle 09 1900 (has links)
No description available.
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Risque de cancer du poumon associé aux expositions environnementales de fumées de soudage : 2 études cas-témoins basées sur la population montréalaiseVallières, Eric 08 1900 (has links)
No description available.
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Neuroleptiques chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune : évaluation pharmaco-épidémiologique de l’utilisation et des risques associés / Antipsychotic in children, adolescent and young adults : a pharmaco-epidemiological evaluation of use and associated risksMontastruc, François 16 June 2017 (has links)
Notre travail porte sur l’évaluation de l’utilisation et des risques associés aux neuroleptiques en population générale. Nous avons organisé notre travail selon deux approches. D’abord, de façon classique en pharmaco-épidémiologie, une « approche « pragmatique » a permis d’étudier en « vie réelle », (i) l’utilisation des neuroleptiques dans la population générale en France à partir des données de l’Echantillon Généraliste des Bénéficiaires (EGB) et de la base Midi-Pyrénées de Pharmacovigilance (BMPPV), ainsi que dans une population de femmes enceintes à partir de la base de données EFEMERIS (Evaluation chez la Femme Enceinte des MEdicaments et de leurs RISques); (ii) les risques associés à cette utilisation à partir de la BMPPV, de la base mondiale de pharmacovigilance, VigiBase® et de la base de données EFEMERIS. Deuxièmement, nous avons testé une approche originale « explicative » à partir de VigiBase®, la méthode PE-PD (PharmacoEpidémiologie-PharmacoDynamie) pouvant potentiellement mettre en évidence le mécanisme d’action de certains effets indésirables. Nous avons étudié pour cela l’exemple largement connu des mouvements anormaux induits par les neuroleptiques. Pour l’approche « pragmatique », l’analyse montre une modification de l’utilisation des neuroleptiques en population générale et chez la femme enceinte, avec un report des prescriptions des neuroleptiques de première génération (NL1G) vers ceux de deuxième génération (NL2G). Si l’utilisation reste globalement stable, on note un accroissement de l’utilisation des NL2G dans deux populations vulnérables vis-à-vis des effets indésirables : les enfants/adolescents et les femmes enceintes. Malgré le report NL1G vers les NL2G, la prescription des médicaments à fort poids atropinique est élevée et stable au cours des dernières années. Concernant les risques associés, nous n’avons pas pu confirmer dans la base EFEMERIS, le signal retrouvé dans VigiBase de malformations congénitales gastro-intestinales avec les neuroleptiques. Pour les mouvements anormaux, le risque apparait moins important avec la clozapine qu’avec les autres neuroleptiques. Des différences existent entre les classes d’âge, avec, par exemple, moins d’akathisie, mais plus de dystonie aiguë chez les moins de 18 ans. Pour l’approche « explicative », la méthode PE-PD a permis de mettre en évidence l’un des mécanismes potentiels responsables de la réduction des mouvements anormaux sous neuroleptique, à savoir l’action antagoniste sur les récepteurs sérotoninergique 5-HT2A et muscariniques M1. Notre travail de thèse nous a permis à travers l’étude des neuroleptiques de discuter, (1) d’abord au niveau méthodologique, de la complémentarité entre les bases médicamenteuses (type EGB et EFEMERIS) et les bases de pharmacovigilance pour les études d’utilisation des médicaments et des risques associés, avec, en particulier, l’opportunité d’étudier le risque malformatif des médicaments avec les bases de pharmacovigilance. Ensuite, (2), au niveau pharmacologique, de mettre en évidence la problématique du poids atropinique des prescriptions associées aux neuroleptiques sur les bénéfices et/ou les dommages. Enfin, (3), dans une approche de pharmacologie sociale, en partant des résultats de la méthode PE-PD, de discuter de la place du mécanisme d’action des médicaments dans leur évaluation, de la pharmacologie fondamentale, en passant par la pharmacologie clinique, et de son éventuelle intégration en pharmaco-épidémiologie. / Our works deals with the use of antipsychotic drugs and risks associated with their use in general population. First, a “pragmatic” approach of pharmacoepidemiology was performed to evaluate in real life, (i) the use of antipsychotics in the French general population by using data from EGB (Echantillon Généraliste des Bénéficiaires) and from the Midi-Pyrénées Pharmacovigilance database (BMPPV), as well as in pregnant women with data from EFEMERIS (Evaluation chez la Femme Enceinte des MEdicaments et de leurs RISques); (ii) the risks associated with antipsychotics by using the BMPPV, VigiBase® the World Health Organization (WHO) Global Individual Case Safety Report (ICSR) and data from EFEMERIS. Secondly, we examined an original “explanatory” approach with VigiBase®, the PE-PD method (Pharmacoepidemiologic-Pharmacodynamic method) to investigate potential mechanisms of adverse drug reactions (ADRs). We deliberately selected an ADR with a well-established mechanism – i.e. movement disorders – in order to test the validity of the PE-PD method. For the “pragmatic approach”, our analysis found marked changes in antipsychotics use both in the general population and in pregnant women, with a switch from first generation antipsychotics (FGAPs) to second generation antipsychotics (SGAPs). The use of antipsychotics in general population remained relatively constant but a raise was observed for SGAPs in two vulnerable populations concerning ADRs: children/adolescents and pregnant women. Despite the switch (from FGAPs to SGAPs), associated use of drugs with high atropinic properties was highly prevalent and constant during the recent years. Concerning risks, no association was found in EFEMERIS data, not allowing to confirm the signal of gastrointestinal congenital malformations associated with antipsychotic use described in VigiBase®. For movement disorders, the risk found was lower with clozapine than with other antipsychotics. Risks of movement disorders differed according to age classes, with less akathisia, but more acute dystonia in children and adolescents (< 18 years). For the “explanatory approach”, the PE-PD method found an inverse correlation between serotonergic 5-HT2A or muscarinic M1 receptor occupancies and reports of movement disorders involving APs. Our thesis work allowed, through the study of neuroleptics (1) first, discussing, from a methodological point of view, the complementarity between French drugs databases (EGB and EFEMERIS) and pharmacovigilance databases for studying drug utilization and risks associated, in particular the opportunity to study the risk of malformations associated with drug use; then, (2) at the pharmacological level, highlighting the issues on the benefits and / or harms of the atropinic burden of prescriptions associated with antipsychotics; finally, (3) in a social pharmacology approach, starting from the results of the PE-PD method, discussing the place of the mechanism of drug action in drug evaluation, from basic to clinical pharmacology, and its possible integration into pharmacoepidemiology.
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Occupational risk factors for pancreatic cancer in MontrealManthorp, Emily 06 1900 (has links)
Problématique. L’étiologie du cancer pancréatique est encore peu caractérisée, notamment quant au rôle des expositions environnementales modifiables. L’objectif de cette étude est d’examiner si les expositions chimiques dans les milieux de travail sont des facteurs de risques pour ce cancer le plus souvent mortel.
Méthodes. Une étude cas-témoin populationnelle à Montréal incluant 19 types de cancer a été réalisée entre 1979 et 1985. Pour chaque participant, un historique de travail détaillé a été obtenu ainsi que des données sur des variables sociodémographiques et des habitudes de vie. Les antécédents de travail ont été examinés par des chimistes et hygiénistes de travail afin de déterminer le statut d’exposition de chaque participant pour environ 300 substances d’intérêt. Pour ce rapport, les 116 cas participants de cancer pancréatique ont été comparés avec les autres cas de cancers et des témoins populationnelles. Des analyses préliminaires ont été effectuées pour repérer les substances qui démontraient des indices d’association avec le cancer du pancréas. Celles-ci, en plus des substances qui sont réputées être associées avec le cancer du pancréas dans la littérature, ont été retenues pour des analyses statistiques plus approfondies. Pour chaque substance, deux catégories d’exposition ont été établies : « exposé » et « substantiellement exposé ». Les ratios de cotes entre le cancer pancréatique et chaque substance ont été estimés par régression logistique tout en contrôlant pour des facteurs de confusion possibles. Des analyses semblables ont été réalisées pour des catégories industrielles et occupationnelles.
Résultats. Parmi toutes les expositions étudiées, la majorité d’entre eux n’ont pas démontré une association avec le cancer du pancréas. Cependant, des associations positives ont été repérées pour quelques substances, notamment pour les produits de combustion du charbon (RC 2,6, IC 95 % [1,3- 5,3]), la suie (RC 3,4, IC 95 % [1,3-8,6]), les cires et agents de polissage (RC 2,7, 95 % [1,1-4,1]), les produits de nettoyage (RC 1,9, IC 95 % [1,1-3,2]) et pour la catégorie des concierges et nettoyeurs (RC 2,8, IC 95 % [1,5-5,1]).
Conclusion. Malgré que plusieurs des associations observées dans cette étude ne sont pas suffisamment appuyées directement par la littérature existante, nos résultats représentent une ressource utile pour diriger les futurs projets de recherche et notamment pour les éventuelles méta- analyses. / Background. Pancreatic cancer is a fatal disease in most cases. Unfortunately, little is known about the etiology of pancreatic cancer and whether modifiable environmental chemical exposures may play an important role. The purpose of this study is to explore whether chemical exposures in the workplace may be risk factors for pancreatic cancer.
Methods. A population-based case-control study including 19 types of cancer was conducted in Montreal between 1979 and 1985. Detailed occupational histories were obtained from all subjects as well as information on several socio-demographic and lifestyle variables. Occupational histories were assessed by industrial hygienists and chemists to determine whether exposure had occurred to any of nearly 300 substances from a checklist. For this report, the participating 116 pancreatic cancer cases were compared with other cancer controls and population controls. Preliminary analyses were conducted to identify agents from the checklist showing evidence of an association with pancreatic cancer. These were selected for more in-depth statistical analyses together with agents reported in the literature as being potentially associated with pancreatic cancer. For each agent, “any” and “substantial” exposure metrics were defined. Unconditional logistic regression methods were used to estimate odds ratios between pancreatic cancer and each of the selected exposures while controlling for potential confounders. Similar analyses were conducted for occupation and industry groups.
Results. Of all the exposures assessed, the majority did not reveal an association with pancreatic cancer. However, suggestive positive associations were found for several agents including coal combustion products (OR 2.6, 95% CI [1.3-5.3]), soot (OR 3.4, 95% [1.3-8.6]), waxes and polishes (OR 2.7, 95% [1.1-4.1]), cleaning agents (OR 1.9, 95% [1.1-3.2]) and for the occupational category “janitors and cleaners” (OR 2.8, 95% CI [1.5-5.1]).
Conclusion. For most of the agents revealing an association with pancreatic cancer in our study, there is a paucity of direct evidence published by other authors to corroborate our findings. However, parallels can be made with previously observed excesses in occupational groups making our findings useful for guiding future research efforts, notably for meta-analyses, to uncover the specific chemical exposures that may account for these excesses.
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La consommation d'alcool à vie et le risque de cancer épithélial de l'ovaireL'Espérance, Kevin 08 1900 (has links)
Contexte:
Le cancer de l'ovaire est le cancer gynécologique le plus meurtrier chez les Canadiennes. Compte
tenu de son mauvais pronostic et de ses méthodes de dépistage précoce limitées, il est nécessaire
de mener des recherches pour identifier les facteurs susceptibles d'empêcher le cancer de l'ovaire
de se développer. L’alcool est un facteur de risque pour de nombreux cancers, mais sa relation avec
le cancer de l’ovaire demeure floue. Nous avons décidé d’étudier la relation entre la consommation
d'alcool au cours de la vie et le risque de cancer de l'ovaire.
Méthodes:
Dans une étude cas-témoins basée sur la population à Montréal (2011-2016), 497 cas et 904
témoins ont rapporté leur consommation au cours de leur vie de vin rouge, de vin blanc, de bière
et de spiritueux, ainsi que d'autres variables. Pour la consommation totale d'alcool et pour chaque
type d'alcool spécifique, les rapports de cotes ajustés (OR) et les intervalles de confiance (IC) à
95% pour l'association avec le risque de cancer de l'ovaire ont été estimés à l'aide de la régression
logistique inconditionnelle.
Résultats:
Le lien entre la consommation totale d'alcool au cours de la vie et le risque de cancer de l'ovaire
explicitait une relation en forme de U: comparées à celles qui n'ont jamais bu, l’OR (IC à 95%)
était de 0,72 (0,52-0,99) pour les participantes qui buvaient >0 à <1 consommation par semaine,
de 0,83 (0,61-1,15) pour 1 à <3 consommations/semaine et de 0,98 (0,72-1,33) pour ³3
consommations/semaine. Une relation en forme de U a été suggérée pour la consommation de bière
et de spiritueux au cours de la vie, mais les OR étaient plus proches de la valeur nulle. Les analyses
par comportement tumoral ont suggéré que la consommation totale d'alcool au cours de la vie était
associée à un risque réduit de cancer de l'ovaire invasif, mais à un risque accru de cancer de l'ovaire
limite. Une tendance similaire a été observée pour la consommation de bière, mais pas pour les
spiritueux, le vin rouge ou le vin blanc.
Conclusion:
La consommation d'alcool pourrait être associée de manière non linéaire au cancer de l'ovaire et
cette association pourrait varier en fonction du comportement tumoral. / Background:
Ovarian cancer is the deadliest gynecological cancer among Canadian women. Given its poor
prognosis and limited methods of early detection, research is necessary to identify factors that may
prevent ovarian cancer from occurring in the first place. Alcohol is a risk factor for many cancer
sites, but its relationship with ovarian cancer remains unclear. We investigated the relation between
lifetime alcohol consumption and ovarian cancer risk.
Methods:
In a population-based case-control study in Montreal (2011-2016), 497 cases and 904 controls
reported their lifetime consumption of red wine, white wine, beer and spirits and other variables.
For total alcohol intake and each specific alcohol type, adjusted odds ratios (OR) and 95%
confidence intervals (CI) for the association with ovarian cancer risk were estimated using
unconditional logistic regression.
Results:
The association between lifetime total alcohol intake and ovarian cancer risk was U-shaped:
compared to lifetime never drinkers, the OR (95% CI) was 0.72 (0.52-0.99) for drinking >0 to <1
drink/week, 0.83 (0.61-1.15) for 1-<3 drinks/week and 0.98 (0.72-1.33) for 3+ drinks/week. A Ushaped
relationship was suggested with lifetime consumption of beer and spirits but ORs were
nearer the null value. Analyses by tumour behaviour suggested that lifetime total alcohol intake
was associated with a reduced risk of invasive ovarian cancer but an increased risk of borderline
ovarian cancer. A similar pattern was observed for intake of beer, but not spirits, red or white wine.
Conclusion:
Alcohol consumption may be non-linearly associated with ovarian cancer and the association may
vary by tumour behaviour.
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Connaissances, attitudes et pratiques face aux chiens et aux morsures dans un contexte autochtone nordiqueDaigle, Laurence 07 1900 (has links)
Les morsures de chien dans les communautés autochtones nordiques sont une préoccupation importante, considérant que la rage du renard est endémique au Québec au nord du 55e parallèle. Cette recherche visait à approfondir la compréhension des risques associés aux morsures de chien, en évaluant l’état actuel des connaissances sur ce sujet, puis en investiguant l’occurrence des morsures et les connaissances, attitudes et pratiques liées aux chiens et aux morsures dans deux communautés autochtones nordiques du Québec.
D’abord, une revue de la portée a été réalisée et a montré que 0,61 à 59,6/10 000 habitants des communautés autochtones du nord sont mordus annuellement, et que 27 à 63% ont rapporté avoir subi une morsure de chien au cours de leur vie. Les résultats appuient les inquiétudes concernant un risque plus élevé dans ces communautés que dans le reste du Canada et soulignent le manque de connaissance sur les facteurs de risque contextuels et environnementaux.
Puis, une étude a été effectuée dans les communautés Naskapi et Innu au nord du Québec et a montré que 21% des participants avaient subi une morsure de chien au cours de leur vie. L’étude a aussi révélé un manque de connaissance et de sensibilisation au risque de contracter la rage et aux mesures de prévention chez les résidents de ces communautés.
Cette étude apporte des connaissances importantes pour développer et prioriser les mesures visant à réduire les risques associés aux morsures de chien et la transmission de la rage qui sont adaptées aux communautés autochtones nordiques. / Dog bites in northern Indigenous communities are a significant concern, considering that fox rabies is endemic north of the 55th parallel in the province of Quebec. This research aimed to deepen the understanding of risks associated with dog bites, by assessing the current state of knowledge on this subject, then by investigating the occurrence of dog bites and the knowledge, attitudes and practices related to dogs and bites in two northern Indigenous communities in Quebec.
First, a scoping review was conducted and showed that 0.61 to 59.6/10,000 inhabitants of northern Indigenous communities are bitten annually, and that 27 to 63% reported being bitten by a dog during their lifetime. Results support concerns about a higher risk in these communities than the rest of the Canadian population and highlight the need for more research on the contextual and environmental factors that influence this risk.
Second, a study was carried out in the Naskapi and Innu communities in northern Quebec and showed that 21% of participants had suffered a dog bite during their lifetime. The study also revealed a lack of knowledge and awareness on the risk of contracting rabies and on preventive measures among inhabitants of these two communities.
This study provides important knowledge for developing and prioritizing measures aimed at reducing the risks associated with dog bites and rabies transmission that are adapted to northern Indigenous communities.
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Association entre l’accident vasculaire cérébral infratentoriel et le décès isolé du tronc cérébral parmi les patients aux soins intensifs suspectés de décès neurologiqueNeves Briard, Joël 05 1900 (has links)
Contexte : Le décès neurologique se caractérise par une perte permanente des fonctions cérébrales essentielles pour la vie, survenant suite à une lésion cérébrale majeure. Le décès isolé du tronc cérébral est une condition dans laquelle tous les critères cliniques du décès neurologique sont rencontrés, bien qu’il existe une circulation sanguine ou une perfusion tissulaire persistante au niveau du cerveau supratentoriel, tel que documenté par des tests paracliniques (communément appelés des « tests ancillaires »). Les trouvailles aux tests ancillaires soulèvent la possibilité de fonction cérébrale supratentorielle résiduelle, bien que leur réelle signification clinique demeure inconnue. Le décès isolé du tronc cérébral n’est pas considéré compatible avec le décès neurologique dans plusieurs jurisdictions à travers le monde, mais il existe peu de données sur sa prévalence, ses caractéristiques et son évolution parmi les patients admis aux soins intensifs suspectés de décès neurologique. De plus, aucun facteur de risque pour le décès isolé du tronc cérébral n’est actuellement connu. Dans le cadre de ce mémoire, deux projets ont été menés afin de caractériser la prévalence, les caractéristiques et l’évolution du décès isolé du tronc cérébral parmi les patients suspectés de décès neurologique, dans un premier temps, et d’estimer l’association entre l’accident vasculaire cérébral infratentoriel et le décès isolé du tronc cérébral dans cette population, dans un deuxième temps.
Méthodes : Nous avons effectué une revue systématique et méta-analyse en suivant la méthodologie Cochrane et en interrogeant quatre répertoires d’articles scientifiques et la litérature grise. Nous avons sélectionné des études de cohorte, des études transversales, et des rapports de cas qui incluaient des patients suspectés de décès neurologique et qui rapportaient la prévalence, les caractéristiques ou l’évolution de patients avec une lésion cérébrale infratentorielle et de patients avec un décès isolé du tronc cérébral. Nous avons calculé la prévalence moyenne du décès isolé du tronc cérébral parmi les patients suspectés de décès neurologique avec une méta-analyse bayésienne hiérarchique à effet mixte. Nous avons aussi décrit les caractéristiques et l’évolution des cas de décès isolé du tronc cérébral publiés dans la litérature. Nous avons ensuite effectué une analyse de l’étude INDex, une étude observationnelle transversale, prospective et multicentrique, dans laquelle nous avons enrôlé de façon consécutive les patients adultes admis aux soins intensifs suite à une lésion cérébrale grave et suspectés de décès neurologique sur la base d’un coma profond. Nous avons identifié les patients avec l’exposition d’intérêt, soit un accident vasculaire cérébral infratentoriel, grâce à la base de données INDex et aux tomodensitométries cérébrales sans contraste. Tous les patients ont subi un examen clinique pour le décès neurologique, ainsi qu’un examen radiologique comportant une angiographie cérébrale et un scan de perfusion cérébrale par tomodensitométrie. Les issues primaires étaient le décès isolé du tronc cérébral basé sur la circulation (examen clinique compatible avec le décès neurologique et présence de circulation sanguine supratentorielle en absence de circulation sanguine infratentorielle à l’angiographie par tomodensitométrie) et le décès isolé du tronc cérébral basé sur la perfusion (examen clinique compatible avec le décès neurologique et présence de perfusion supratentorielle en absence de perfusion infratentorielle au scan de perfusion par tomodensitométrie). Nous avons estimé les associations entre l’accident vasculaire cérébral infratentoriel et les deux définitions de décès isolé du tronc cérébral grâce à des modèles de régression linéaire généralisée utilisant une fonction de liaison logit, un effet aléatoire sur l’ordonnée selon le site participant et une pondération basée sur un score de propension incluant les facteurs de confusion potentiels.
Résultats : Un total de 21 études ont été incluses dans la revue systématique et méta-analyse. La prévalence moyenne du décès isolé du tronc cérébral parmi les patients suspectés de décès neurologique était de 1,5% (intervalle de densité à 95% : 0,5-3,9%), bien que le degré de confiance de cet estimé était très bas compte tenu des limitations méthodologiques et de l’hétérogénéité des études regroupées. Dans l’étude observationnelle, la prévalence du décès isolé du tronc cérébral parmi les patients suspectés de décès neurologique était de 12,7% (intervalle de confiance à 95% : 9,1-17,3%) lorsque la condition était définie selon la circulation et de 1,8% (intervalle de confiance à 95% : 0,6-4,2%) lorsqu’elle était définie selon la perfusion. Dans cette étude, nous avons observé une association entre l’accident vasculaire cérébral infratentoriel et le décès isolé du tronc cérébral basé sur la circulation (rapport de cotes ajusté : 2,52; intervalle de confiance à 95% : 1,53-4,17) et entre l’accident vasculaire cérébral infratentoriel et le décès isolé du tronc cérébral basé sur la perfusion (rapport de cotes ajusté : 16,81; intervalle de confiance à 95% : 3,95-71,51).
Discussion : Ces trouvailles suggèrent que le décès isolé du tronc cérébral est rare parmi les patients suspectés de décès neurologique et que l’accident vasculaire cérébral infratentoriel pourrait être un facteur de risque dans cette population. / Background: Death by neurologic criteria is characterized by the permanent loss of brain functions essential for life following a severe brain injury. Isolated brainstem death is a medical condition in which all clinical criteria of death by neurologic criteria are fulfilled, but there is persistant supratentorial cerebral blood flow or perfusion on paraclinical testing (“ancillary testing”). These paraclinical findings suggest the possibility that there may be residual supratentorial brain function in isolated brainstem death, although the actual clinical implications of these findings are uncertain. Isolated brainstem death is not considered compatible with death by neurologic criteria in many jurisdictions around the world, but there is little data on its prevalence, characteristics and evolution among patients admitted to the intensive care unit and suspected of neurological death. Furthermore, there are no known risk factors for isolated brainstem death. In this thesis, two projects were conducted in order to characterize the prevalence, caracteristics and evolution of isolated brainstem death among patients suspected of death by neurologic criteria, and to estimate the association between infratentorial stroke and isolated brainstem death in this same population.
Methods: We conducted a systematic review and meta-analysis following guidance from the Cochrane group, conducting our searches in four databases and the grey literature. We selected cohort and cross-sectional studies, as well as case reports, including patients suspected of death by neurologic criteria and reporting the prevalence, the characteristics or the evolution of patients with an infratentorial brain injury and of patients with isolated brainstem death. We estimated the mean prevalence of isolated brainstem death among patients suspected by death by neurologic criteria with a hierarchial mixed-effects Bayesian meta-analysis. We decribed the characteristics and evolution of patients with isolated brainstem death published in the literature. We also performed an analysis of the INDex trial, which was an observational, cross-sectional, prospective and multicentric study, in which we enrolled consecutive adult patients admitted to the intensive care unit following a severe brain injury and suspected of death by neurologic criteria based on a deep coma. We identified patients with the exposure of interest, infratentorial stroke, using the INDex database and non-contrast brain CT scans. All patients underwent clinical evaluation for death by neurologic criteria as well as radiologic evaluation with cerebral CT-angiography and CT-perfusion scans. Primary outcomes were isolated brainstem death based on flow (clinical examination consistent with death by neurologic criteria and presence of supratentorial blood flow in the absence of infratentorial flow on CT-angiography) and isolated brainstem death based on perfusion (clinical examination consistent with death by neurologic criteria and presence of supratentorial perfusion in the absence of infratentorial perfusion on CT-perfusion). We estimated associations between infratentorial stroke and both definitions of isolated brainstem death using generalized linear regression models with a logit function, random effects in the intercept according to the participating site, and inverse probability weighting based on a propensity score including all potential confounders.
Results: In total, 21 studies were included in the systematic review and meta-analysis. The mean prevalence of isolated brainstem death among patients suspected of death by neurologic criteria was 1.5% (95% highest density interval: 0.5-3.9%), although the level of certainty in this estimate was very low due to methodological limitations and heterogeneity in included studies. In the observational study, the prevalence of isolated brainstem death among patients suspected of death by neurologic criteria was 12.7% (95% confidence interval: 9.1-17.3%) when the condition was based on flow and 1.8% (95% confidence interval: 0.6-4.2%) when it was based on perfusion. In this study, we observed an association between infratentorial stroke and isolated brainstem death based on flow (adjusted odds ratio: 2.52; 95% confidence interval: 1.53-4.17) and between infratentorial stroke and isolated brainstem death based on perfusion (adjusted odds ratio: 16.81; 95% confidence interval: 3.95-71.51).
Discussion: These findings suggest that isolated brainstem death is rare among patients suspected of death by neurologic criteria and that infratentorial stroke may be a risk factor for this condition in this population.
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Représentativité et généralisation d’estimations de séroprévalence des anticorps contre le SRAS-CoV-2 dans la population pédiatrique montréalaiseSaucier, Adrien 11 1900 (has links)
Les études de séroprévalence portant sur les infections au SRAS-CoV-2 doivent souvent composer avec des échantillons non-aléatoires et non-représentatifs, limitant ainsi parfois la validité externe de leurs résultats lorsque ceux-ci sont appliqués à la population générale. Dans le cadre de ce mémoire, il s’agit d’investiguer la représentativité d’une cohorte pédiatrique d’une étude longitudinale de séroprévalence (Enfants et COVID-19 : Étude de séroprévalence) et d’évaluer dans quelle mesure ses estimations de séroprévalence peuvent s’appliquer à la population pédiatrique montréalaise en général. 1 632 enfants ont fourni au point de départ un échantillon sanguin afin de déterminer leur séropositivité aux anticorps contre le SRAS-CoV-2. À l’aide d’une modélisation par régression logistique et d’un procédé de « standardisation marginale », une pondération post-stratification calculée à partir des données du recensement canadien de 2016 a été appliquée à la population d’étude. Les variations dans les estimations de séroprévalence ont finalement été évaluées. D’importantes différences dans la distribution de certaines caractéristiques sociodémographiques peuvent être observées lorsqu’on compare la population d’étude et la population générale en se basant sur les données du recensement canadien de 2016. En comparaison des estimations non-pondérées, les estimations de séroprévalence générées à partir du procédé de « standardisation marginale » montrent une variation de plusieurs points de pourcentage, allant de -0,4% à +3,2%. La pondération n’a pas induit de changement dans l’estimation de mesures relatives comme les ratios de séroprévalence. Lorsque la population d’étude est non-représentative de la population-cible, il est nécessaire de pondérer les caractéristiques sociodémographiques associées à l’issue si l’on veut appliquer les résultats plus généralement. / Prevalence studies on SARS-CoV-2 infections have often based on study populations with non-random and non-representative samples, which limits the external validity of their results when applied to the general population. The aim of this thesis was to investigate the representativeness of a pediatric cohort of a longitudinal seroprevalence study (Children and COVID-19: Seroprevalence study) and to assess to what extent its baseline estimates of seroprevalence can be applied to the Montreal pediatric population. There were 1 632 children participants who provided a blood sample at baseline, which was used to determine their seropositivity to SARS-CoV-2 antibodies. Using logistic regression modeling and a "marginal standardization" method, post-stratification weights calculated from 2016 Canadian census data were applied to the study population. Variations in seroprevalence estimates were then assessed. Significant differences in the distribution of certain sociodemographic characteristics were observed when comparing the study population and the target population based on 2016 Canadian census data. Seroprevalence estimates were generated from the “marginal standardization” approach which differed to that of the non-standardized estimates, and the differences ranges from -0,4% to +3,2%. Weighting did not change relative measures estimates, such as seroprevalence ratios. When the study population is not representative of the target population, it is necessary to weight the sociodemographic characteristics associated with the prevalence estimates, if the results will be applied more broadly.
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Prédiction des trajectoires de durée et de qualité du sommeil durant la première vague de COVID-19 auprès d’un échantillon représentatif de CanadiensLevasseur, Anthony 10 1900 (has links)
Le sommeil est essentiel à la santé et au bien-être. La littérature suggère que le sommeil s’est prolongé et sa qualité a diminué durant la première vague de COVID-19. Ce phénomène fut associé à divers prédicteurs de la santé. Dû au manque d'études longitudinales et d'échantillons représentatifs, celle-ci visait à (1) examiner les trajectoires de sommeil en début de COVID-19, (2) identifier les prédicteurs de ces trajectoires, et (3) déterminer les associations intertrajectoires.
Un échantillon canadien représentatif (N=2246) fut interrogé 6 fois d’avril-juillet 2020. Les participants ont rapporté la durée et qualité de leur sommeil et des prédicteurs de santé. Premièrement, un modèle de croissance à classes latentes a identifié les trajectoires. Deuxièmement, une régression logistique a examiné les relations prédicteurs-trajectoires. Troisièmement, une analyse de trajectoires conjointes multiniveaux a testé les associations entre trajectoires.
Quatre trajectoires constantes de qualité du sommeil furent identifiées (M=2,48/10, 6,7 %; M=5,44/10, 37,1%; M=7,83/10, 45,5 %; M=10/10, 10,7%). Deux trajectoires de durée de sommeil furent identifiées, une courte, mais constante (M=369 min, 33.9%), et une longue, mais décroissante (M=486 min, 66.1%, -2.32min/semaine). Le troisième âge, le genre masculin et le respect des recommandations gouvernementales prédisaient une qualité de sommeil élevée. Être plus vieux prédisait un sommeil court, mais constant, tandis que vivre avec un ménage prédisait un sommeil long, mais décroissant.
Le sommeil des Canadiens n'a pas significativement changé comme suggéré par la littérature, possiblement due à la méthodologie de l’étude, déterminant les trajectoires de sommeil d’un échantillon pancanadien durant la première vague de COVID-19. / Sleep plays a critical role in maintaining overall health and well-being. During the early days of the COVID-19 pandemic, reports showed a high prevalence of short sleep and poor sleep quality. This was associated with various health predictors. Given the lack of Canadian longitudinal studies and representative samples, our study aimed to (1) examine trajectories of sleep duration and quality during COVID-19, (2) identify predictors associated with these trajectories, and (3) determine inter-trajectory associations.
A representative Canadian sample (N=2,246) was surveyed 6 times between April and July 2020. Participants self-reported their sleep duration, sleep quality, and health predictors. First, a Latent Class Growth Analysis identified sleep trajectories. Second, multinomial logistic regression models were used to examine relationships between predictors and trajectory groups. Third, a multilevel joint trajectory analysis tested the associations between trajectories.
Four constant sleep quality trajectories were identified (M=2.48/10, 6.7%; M=5.44/10, 37.1%; M=7.83/10, 45.5%; M=10/10, 10.7%). Two sleep duration trajectories were identified, one shorter but constant (M=369min, 33.9%), and one longer but decreasing (M=486min, 66.1%, -2.32 min/week). Being older than 25 years old predicted short but constant sleep duration, while living with a household predicted long but decreasing sleep duration.
The sleep of Canadians during early COVID-19 did not meaningfully change, which contradicts earlier reports. Sleep may not be immediately impacted by health crises. This may be explained by the study’s design as the first to provide evidence of trajectories of sleep in a representative pan-Canadian sample during the first COVID-19 wave.
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