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La paroisse de Soulac de la fin du XVIe au milieu du XIXe siècle : les transformations d’un territoire littoral entre la Gironde et l’Atlantique / The Soulac parish from the end of the 16th century to the middle of the 19th century : the transformations of coastal land between Gironde and Atlantic

Caillosse, Pierre 21 October 2015 (has links)
Située à la pointe du Médoc, la paroisse de Soulac (communes actuelles de Soulac-sur-Mer et du Verdon-sur-Mer, Gironde) est selon une expression médiévale « à la fin des terres ». Prise en tenaille entre l’Atlantique, à l’ouest, et la Gironde, à l’est, son finage comprend un long liseré littoral (14 km de rivages océaniques et 11 km de rives estuariennes) qui l’expose aux phénomènes d’origine naturelle liés à des dynamiques maritimes et fluviomaritimes. Depuis la fin du XVIe siècle, le sable accumulé le long du littoral sous la forme de dunes est porté par le vent sur les habitations et les cultures, poussant à l’abandon de l’église de Soulac et du bourg primitif au milieu du XVIIIe siècle. Parallèlement, le littoral est fortement attaqué par l’érosion qui se généralise au milieu du Siècle des Lumières. À l’est, les marais salants s’envasent, réduisant en moins d’un siècle la moitié de leur surface. Enfin, les zones basses de la paroisse sont exposées aux submersions marines, qui demeurent cependant peu fréquentes. Ce micro-espace de 50 km² constitue un bon point d’observation pour étudier les transformations d’un territoire littoral et l’adaptation des populations à ces changements. Prenant appui sur des ressources documentaires importantes (archives textuelles et cartographiques) et continues dans le temps (de la fin du XVIe au milieu du XIXe siècle), l’analyse croise les méthodes historiques traditionnelles avec les possibilités offertes par les outils informatiques contemporains tels que les SIG (géolocalisation et extraction de données qualitatives et quantitatives de cartes anciennes). L’analyse spatio-temporelle permet la reconstitution géohistorique des paysages de Soulac sur un temps long, en mettant en avant les dynamiques naturelles, les transformations importantes et les réponses apportées par les habitants. Ces derniers, d’abord impuissants et livrés à eux-mêmes par les autorités, tentent de s’adapter aux changements en adoptant plusieurs stratégies au cours du XVIIIe siècle. De la simple retenue des sables par des palissades à l’assèchement des marais doux et salés, ils essayent de répondre aux contraintes exercées sur eux par leur environnement. Mais ce sont les actions de l’État au début du XIXe siècle qui conditionnent la réussite des opérations de lutte et le début d’une nouvelle ère. Les dunes fixées par des pins et l’érosion enrayée par la construction d’ouvrages donnent naissance au paysage actuel de la pointe du Médoc. Plus qu’une simple monographie paroissiale, cette étude de cas permet de s’interroger sur notre environnement et les interactions que son exploitation et son peuplement influencent. Reconstruire sur un temps long les transformations permet une meilleure compréhension des risques et des phases de construction d’un espace géographique, et offre un recul historique permettant de mieux comprendre les événements récents. / Situated at the pointe du Medoc region, the parish of Soulac (modern day communes of Soulac-sur-Mer and Verdon-sur-Mer) is according to a medieval expression “at the end of the lands”. Squeezed between the Atlantic to the west, and the Gironde estuary to the east, the area includes a long coastline (14km of ocean coastline and 11km of estuary banks) which exposes it to phenomenon of natural origin linked to these maritime and fluvial-maritime movements. Since the end of the sixteenth century, the sand accumulated along the length of the coastline in the forms of dunes and carried by the wind onto habitations and cultures, causing the abandonment of the Soulac church and the early initial village in the mid eighteenth century. Simultaneously, the coastline was strongly attacked by erosion that spread in the middle of the Age of Enlightenment. To the east, the flat salt marshes were getting wider, reducing half their surface in less than a century. Finally, the low-lying areas of the parish are exposed to marine submersions, despite beginning with little frequency. This micro space, of 50km2, encompasses a good observation point in order to study the transformations of coastal land and the adaptations of populations to these changes. Taking support from important documentary resources (textual archives and cartographic maps) and continuous in the time (from the end of the 16th century to the middle of the 19th century), the analysis combines traditional historic methods with the possibilities offered by the contemporary computer tools, such as GIS (geolocation, extraction of qualitative data and quantitative old maps). The spatiotemporal analysis allows for the geohistoric reconstruction of the Soulac landscape over a long period, reflecting the natural dynamics, the important transformations and the responses from the inhabitants. The inhabitants, firstly made powerless by the authorities and had given up on themselves, have adapted to the changes by adopting many strategies throughout the course of the 18th century. From the simple control of the sand, using boundaries that dry up the soft, dirty marshes, they are trying to respond to the constraints forced upon them by their environment. However, the actions of the government at the beginning of the nineteenth century which allow for the success of the preventative actions and the start of a new era. The dunes fixed by pine trees and the erosion, stopped by the construction of structures, has given birth to the current landscape at the point of Medoc. More than a simple parish monograph, this case study allows us to ask questions about our environment and the affect that the interactions of cultivation and people have. Reconstructing over a long period of time the transformations offers a better understanding of the risks and the phases of construction of a geographical area offering a historical reviews which allows for a better understanding recent events.
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Organisation d'un territoire aux abords de la ville : le cas de Metz, Strasbourg et Reims du milieu du Moyen Age au début de l'époque moderne. / The organization of suburbium : for Metz, Strasbourg and Reims in the Middle Ages and beginning to moderne era

Xandry, Catherine 26 September 2013 (has links)
L’idée d’une thèse s’intéressant aux environs proches, au périurbain d’une ville vient d’une constatation : la plupart des études réalisées sur le phénomène urbain au Moyen Âge, que ce soient des monographies de villes, des études archéologiques…, traitent principalement de l’espace, de la topographie intra-muros. Ce travail a donc pour but d’étudier une ville dans un ensemble plus large, en examinant ce qui se trouve dans les environs proches de l’enceinte et en laissant de côté, pour une fois, l’intérieur des remparts. Dans cette optique, il étudie la composition, l’organisation géographique, et l’évolution topographique du périurbain de la ville durant une période allant de la fin du Moyen Âge à l’époque moderne. Il s’agit de se poser la question des rapports entre la ville et son périurbain, en voyant comment elle l’utilise et en quoi il lui est nécessaire. Afin de contourner l’écueil de la monographie, trop facilement susceptible de traiter d’un cas « exception », cette recherche met en comparaison trois villes de même nature, Reims, Metz et Strasbourg, toutes trois villes épiscopales, d’origine romaine et de plus de 10.000 habitants au cours de la période étudiée. / The idea of a PhD on the close vicinity, the ‘periurban’ area of a city, stems from an observation: most of the studies done on the urban phenomenon in the Middle Ages, whether cities monographs or archeological studies, focus mainly on the intramural space and topography. To the contrary, the current work aims to study a city in a broader whole, through the review of the close vicinity of the precinct, and ignoring, for once, which is inside the walls. In this regard, it studies the composition, the geographical organization and the topographic evolution of the ‘periurban’ area of the city, during a period from the end of the Middle Ages to the modern era. Its questioning focuses on the relationship between the city and its ‘periurban’, how it uses it, and how it needs it. In order to prevent the too common risk for monographs of addressing an ‘exception’, this research draws a comparison between three cities, Reims, Metz and Strasbourg, similar in that they all are Episcopal cities, of roman origin and counting more than 10.000 inhabitants during the period studied.
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Réforme catholique et sociétés urbaines en France : les congrégations mariales jésuites aux XVIIe et XVIIIe siècles / Catholic Reformation and urban societies in France : the Jesuit Marian congregations in the 17th and 18th centuries

Yamamoto, Taeko 22 June 2017 (has links)
Apparues en 1563, sous la forme d’associations d’élèves de collèges jésuites, les congrégations mariales se développent rapidement dans le contexte de la Réforme catholique, en s’étendant à l’ensemble des fidèles, encadrés selon leur âge et milieu social. Encouragées par la papauté, les autorités civiles et religieuses, comme « un rempart contre les hérétiques », ces congrégations restent liées entre elles du fait de leur agrégation à la congrégation, initiale, du Collège romain (Prima Primaria). Ses membres suivent les mêmes Règles communes, et ils bénéficient de ses indulgences. En se soumettant à divers exercices, et en s’obligeant à une vie spirituelle exemplaire, ils créent l’émulation dans leur entourage familial et professionnel. En France, les congrégations mariales s’implantent prioritairement dans les lieux destinés à l’éducation et sur les frontières entre catholiques et protestants, en premier lieu, pour former les futures élites chrétiennes et gagner les élites urbaines. Fondée, vers 1630, dans la maison professe des jésuites de Paris, la Congrégation des Messieurs rassemble les dévots des classes dirigeantes de la capitale. Parmi ceux-ci, on relève plusieurs grandes figures qui s’inscrivent, conjointement, dans d’autres cercles dévots, comme la Compagnie du Saint-Sacrement. Souvent, au sortir de leurs études dans les collèges jésuites, s’étant élevé socialement, ces dévots poursuivent leur vie congréganiste, en s’appuyant sur leur parenté et leurs relations, pour s’efforcer d’agir dans la cité vers une perfection chrétienne. Cette sociabilité, poursuivie de génération en génération, est d’autant plus précieuse dans les milieux de l’artisanat. Le réseau ainsi créé, qui apporte un secours tant spirituel que matériel, constitue également une structure d’accueil dans leur mobilité.Y aurait-il un déclin général des congrégations mariales au siècle des Lumières ? Le nombre de leurs créations diminue, dans un premier temps. Puis, ces associations se trouvent affectées par les querelles qui se développent entre jésuites et jansénistes, autour de la bulle Unigenitus. À Paris, par exemple, on constate surtout un recul du nombre des magistrats des cours souveraines, compensé par une augmentation du nombre des ecclésiastiques antijansénistes et philojésuites. Pourtant, cet apparent déclin est loin d’être unanime, selon les milieux sociaux et les régions. On constate, durant la seconde moitié du XVIIe siècle et jusqu’au XVIIIe siècle, une augmentation des effectifs des Congrégations des Artisans, et même la multiplication de ces congrégations dans la province jésuite de Lyon. Cette extension vers des catégories sociales plus modestes passe également par l’accueil de femmes. On pourrait s’étonner, aussi, d’y constater la vitalité des demandes des messes pour les morts. Le cas de la Congrégation des Artisans de Montpellier est exemplaire. Cette sodalité conserve, en effet, une réelle attractivité dans la vie associative et religieuse montpelliéraine, même après l’expulsion de la Société de Jésus, et elle maintient le réseau tissé avec les autres congrégations mariales affiliées à la Primaria. Les congrégations mariales ont donc évolué : elles ne se limitent plus à des cercles de dévots mais, en s’étendant à des catégories sociales plus modestes, elles forment désormais une communauté de « bons chrétiens ». Elles nous offrent, alors, un nouvel éclairage sur le comportement religieux des sociétés urbaines au siècle des Lumières. / The Marian congregations appeared in 1563, as association of Jesuit College students, and developed rapidly in the context of the Catholic Reformation, extending to all faithful, supervised according to their age and social backgrounds. Encouraged by the papacy, civil and religious authorities, as a "rampart against the heretics", these congregations remained interconnected because of their aggregation to the initial congregation of the Roman College (Prima Primaria). Its members followed the same Common Rules, and they benefited from its indulgences. By submitting to various exercises, and by committing themselves to an exemplary spiritual life, they created emulation in their family connections and professional relationships.In France, Marian congregations were firstly established in places for education and on the borders between Catholics and Protestants, their main purpose being to train the future Christian elites and to gain the urban elites. Founded around 1630 in the Jesuit professed house of Paris, the Congregation of Gentlemen (Messieurs), gathered the “dévots” of the ruling classes of the capital. Among these are several great figures which are jointly inscribed in other devout circles, such as the Company of the Holy Sacrament. Often, as a result of their studies in Jesuit colleges, having risen socially, these dévots pursued their congregation activity, relying on their kinship and their relations, to strive to act in the city towards a Christian perfection. This sociability pursued from generation to generation was all the more valuable among the artisans. The network thus created, which bring both spiritual and material assistance, was also a welcome structure in their mobility.Would there be a general decline of the Marian congregations in the Age of Enlightenment? Indeed, the number of newly created foundations decreased, at first. Then, these associations were affected by the conflict which had developed between Jesuits and Jansenists, around the bull Unigenitus. In Paris, for example, the number of sovereign courts magistrates, specifically, declined. This decrease was compensated by an increase in number of anti-Jansenist and philo-Jesuit clergy. However, this apparent decline is far from unanimous, depending on social categories and regions. Research shows, in the second half of the seventeenth century and up until the eighteenth century, an increase of the numbers of the Congregations of Artisans, and even the multiplication of these congregations in the Jesuit province of Lyon. This extension to more modest social categories also involves the reception of women. It is remarkable, too, to note the vitality of the demands of the masses for the dead. The case of the Congregation of the Artisans in Montpellier is exemplary. This sodality retained a real attractiveness in Montpellier's religious and associative life, even after the expulsion of the Society of Jesus, and it maintained the network with the other Marian congregations affiliated to the Primaria.Marian congregations have evolved: they are no longer confined to circles of dévots, but by extending to more modest social categories, they now form a community of "good Christians". They then give us a new insight into the religious behavior of urban societies during the Age of the Enlightenment.
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Philippe IV et les Catalans (1621-1659) / Philip IV and the Catalans (1621-1659)

Ledroit, Mathias 28 November 2011 (has links)
La Révolte des Catalans (1640-1652) est un événement majeur de l’histoire du XVIIe siècle espagnol qui trouve ses origines dans le déclin politique et économique de la monarchie catholique. Longtemps considérée comme une rébellion populaire similaire aux soulèvements qui secouent toute l’Europe à la même époque, elle a fait l’objet, depuis une vingtaine d’années, de nombreuses études qui ont permis de mettre en lumière sa complexité et sa forte dimension politique grâce, notamment, à l’étude de l’engagement de la Generalitat et du Consell de Cent de Barcelone dans une guerre contre Philippe IV (1621-1665) et son valido, le Comte-Duc d’Olivares. Cette thèse entend participer à ce renouveau historiographique en proposant une étude des principales polémiques survenues entre le gouvernement royal et les institutions catalanes dans le but de pouvoir dresser un panorama du contexte politique de la genèse, de l’éclatement et de la résolution d’un conflit qui, douze ans durant, oppose Philippe IV à ses sujets catalans. / The Revolt of the Catalans (1640-1652) is a major landmark of Spanish XVIIth century, rooted into the political and economical decline of the catholic monarchy. Long deemed to be a popular rebellion similar to the uprisings bursting all over Europe at the same time, several studies lead over the past twenty years revealed its complexity and strong political dimension, in particular through the study of how Generalitat and Consell de Cent started war against Philip IV (1621-1665) and his valido, Count-Duke of Olivares. This thesis aims at participating to such historiographical renewal by offering a study of the main controversies involving the royal government and Catalan institutions, in order to draw an overview of the political context during the genesis, the breaking and the solving of a conflict which opposed Philip IV to his Catalan subjects for twelve years.
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L'artisanat du verre en Bas‐Languedoc du XVIe au XVIIIe siècle / Glassmaking in the Bas‐Languedoc (France) from the sixteenth to the eighteenth century

Commandré, Isabelle 03 July 2014 (has links)
L’artisanat verrier forestier moderne connaît un développement particulièrement important dans la région languedocienne qui bénéficie d’une tradition ancrée depuis le XIIIe s. Pour autant, les modes et structures de production sont encore peu documentés et l’historiographie en livre généralement l’image d’un modeste réseau d’officines isolées. Fondée sur la complémentarité des sources écrites, archéologiques et archéométriques, cette étude privilégie l’analyse de ces fabriques à partir de huit ateliers fouillés. Elle livre une approche des divers acteurs comme de l’environnement qui contribuent à la structuration formelle de cet art du feu. Une centaine de centres de production modernes a été recensée, le plus souvent rassemblés en foyers. Si leur développement demeure limité, ils font en revanche état d’une certaine autonomie dans la production. De la plus petite unité forestière aux grands établissements assimilés à des centres villageois, chaque site assure le cycle complet de la production du verre. Les ateliers bénéficient en général d’infrastructures relativement simples, rassemblées autour de deux à trois fours à vocation complémentaire : préparation des matières, fusion et recuit. Leur morphologie ainsi que les usages combinés qui en sont faits varient en fonction des époques et de l’importance de la fabrique. Terre propice à l’établissement de l’industrie verrière pour ses nombreuses ressources naturelles, le Languedoc moderne produit principalement du verre creux destiné à alimenter la province. Toutefois, à partir du premier tiers du XVIIIe s., cet artisanat forestier s’étiole progressivement au profit de grandes manufactures alimentées au charbon de terre. / The modern woodlands glassmaking enjoys a particularly siginifant development in the Lower Languedoc region which benefits from a deeply rooted tradition from the thirteenth century on. However, the ways and structures of production are as yet very poorly documented and the historiography generally gives a picture of a modest network of workshops producing objects for daily use.Based on the additionnal information of written archaeological and archeometrical sources, this study favours the analysis of these factories from eight excavated sites. At first place it gives an approach of the people as well as the surrounding area which shows the formal structuring of this ceramic skillset. About a hundred moderns production centres emerged, grouped together in a number of zones with several workshops near each other. Their extent is limited, on the other hand they indicate a certain autonomy in production. From the smallest unit in the woodlands to the big establishments which resembledl proper village settlements, each site ensured the complete cycle of the operational chain of glass production. Generally, the workshops were a relatively simple infrastructure assembled around two or three furnaces with complementary functions: frit, fusion and annealing furnaces.As a region favourable to the establishment of glassmaking due to the rich resources in raw materials, modern Languedoc produced mainly hollow, concave glass.. Basically their production supplied the province which was the biggest of the kingdom. It is only from the first third of the eighteenth century that this woodland craft industry declined progressively as big coal-fired factories took over.
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Reliques et espaces urbains : Lyon, Metz Rouen et Toulouse, des réformes à la Restauration / Relics and urban territories : Lyon, Metz, Rouen and Toulouse, from Reformation until Restauration

Guyard, Nicolas 06 December 2017 (has links)
À la fin de l’époque médiévale, les reliques sont un objet omniprésent dans le monde chrétien, particulièrement dans les églises urbaines. Les critiques puis destructions protestantes au cours du XVIe siècle constituent une première période de crise, conclue par un réinvestissement important de la réforme catholique. Ces premiers bouleversements ont plusieurs conséquences. Les reliques sont désormais l’objet d’une gestion de plus en plus rationnelle, que ce soit dans leur recension ou dans leur situation dans l’espace ecclésial. Car jusqu’à la Révolution française, les églises de Lyon, Metz, Rouen et Toulouse reçoivent d’innombrables corps saints, souvent en provenance de Rome, accompagnant la multiplication des couvents en ville. Les reliques sont données par des laïcs et des membres du clergé dans des visées autant religieuses que sociales. Les cérémonies de translations traduisent un catholicisme triomphant. Certains corps saints, souvent issus du panthéon local, prennent à cette époque une valeur identitaire et patrimoniale. Ils sont considérés comme les protecteurs de la cité, au cœur d’une relation spécifique entre les villes et le monde divin. Ces corps saints sont particulièrement utilisés lors des périodes de crises urbaines, qu’elles soient épidémiques, naturelles ou encore politiques. Les reliques sont également régulièrement mobilisées dans les Histoire de ces quatre villes pour souligner et illustrer leur élection divine. Ces liens entre villes et reliques se distendent à partir du XVIIIe siècle, sous l’effet de l’essor d’une critique historique et philosophique. La Révolution française entérine ce changement, malgré des tentatives de restauration sacrale. D’objets chrétiens, les corps saints deviennent des objets confessionnels au XVIIe siècle, puis, à partir du XIXe siècle, des objets militants. / During the Late Medieval Period, relics are a very common object in the Christian World and in urban churches. Protestant criticisms and destructions during the 16th century were a first crisis ended by a catholic reinvestment. These disruptions transformed relics into a more rational object, with systematic inventories and new localisations inside churches. Until French Revolution, churches of Lyon, Metz, Rouen and Toulouse received countless relics, mostly from Rome, to support the foundation of new urban convents. Laymen and clerics gave relics to improve their social and religious status. Ceremonies of translation showed a Catholicism that had triumphed again. Some relics got an identity and heritage value. They became the protectors of the city with a specific relationship between citizens and the Divine world. These relics are often used during urban crises like epidemics, natural disasters and political crisis. The History of the towns also used relics as evidence and illustration of urban Sanctity. These links became slack during the 18th century because of historical and philosophical criticisms. French Revolution confirmed this evolution, despite attempts of sacral remediation. From Christian objects, relics became confessional objects and from the beginning of the 19th century onwards, militant objects.
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Crises et renouveaux du geste hagiographique. Le cas des Vies de Jeanne de Chantal (1642-1912) / Crises and renewals of the Hagiographic Literature. The case of Jeanne de Chantal’s Lives (1642-1912)

De Lencquesaing, Marion 27 November 2017 (has links)
Ce travail de thèse a pour objet l’historicité conflictuelle d’un objet qui n’a jamais vraiment été étudié d’un point de vue littéraire : la littérature hagiographique de l’époque moderne. En nous séparant de la lecture institutionnelle qui est souvent celle de la critique, nous voulons la dégager de son utilisation comme moyen de contextualisations historiques ou anthropologiques. Au sein des écrits de la période moderne, l’hagiographie n’est pas simplement l’ « autre discours » de l’historiographie, comme le disait Michel de Certeau. Au lendemain du concile de Trente, les biographies d’une candidate à la sainteté comme Jeanne de Chantal (1572-1641, canonisée en 1767) sont l’occasion de réfléchir sur ces nouveaux écrits, qui présentent des structures qui se stabilisent et des éléments topiques qui renvoient à une tradition d’écriture préexistante. Qui sont les auteurs de ces textes ? Dans quelles conditions les rédigent-ils et pour quel public ? Quels en sont les enjeux ? En pleine crise moderniste, la condamnation par la Congrégation de l’Index de la dernière Vie importante de la figure, la Sainte Chantal de Bremond (1912), sera notre point de vue : Bremond revendique paradoxalement une forme de nouveauté par un retour au XVIIe siècle, visible dans la filiation exhibée de son propre texte à celui de la première biographie, les Mémoires de Françoise-Madeleine de Chaugy (1642). Ce geste construit alors, comme malgré lui, une histoire diachronique des Vies de Jeanne de Chantal, dont les mutations en font un « cas » de la littérature hagiographique française et permettent de voir qu’écrire la Vie d’un saint, c'est à chaque fois rejouer ce qu’est la sainteté. / The hagiographic literature from the Early Modern Period has never been studied as a plain literary issue. Departing from the institutional reading of a major part of the critics about hagiography, the hagiographic literature must be considered apart from its historical and anthropological contextualisations. Hagiography is not only the “other one” of historiography, as Michel de Certeau said. In the wake of the Trent Council, the biographies of a candidate to sanctity like Jeanne de Chantal (1572-1641, canonized in 1767) allow us to consider these new writings which show newly built structures and topical elements of a former writing tradition. Who wrote these texts? How have there been written? For whom? What were there main issues? Our point of view will be the last major Life of Jeanne de Chantal (1912), convicted by the Congregation of the Index, in the middle of the Modernist Crisis. The return to the first biography of the heroine, the Mémoires of Françoise-Madeleine de Chaugy (1642), is a paradoxical way for Bremond to claim the originality of his approach. A diachronic history of Jeanne de Chantal’s Lives can be seen through this operation. Their mutations make them a “case” of French hagiographical Literature: writing the Life of a saint is always defining what is sanctity again.
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Entre fiction et histoire : la construction de la figure de la sorcière dans la littérature contemporaine

Sullivan, Maryse 08 July 2019 (has links)
Dans le cadre de cette thèse, nous nous intéressons aux représentations de la sorcière dans la littérature d’inspiration historique à partir des années 1970. Nous analysons la construction de cette figure protéiforme et les métamorphoses qu’elle connaît dans l’imaginaire social lors des dernières décennies du XXe siècle. Plus précisément, nous examinons les différentes facettes de la sorcière, telles qu’elles apparaissent dans quatre romans francophones d’inspiration historique, en relation avec les discours historiques, féministes et postcoloniaux, et les autres productions culturelles de la même période. En étudiant les interactions entre les représentations de la sorcière et d’autres œuvres, travaux et tendances de l’époque, notre thèse met en lumière les problématiques abordées à travers cette figure dans les textes littéraires. La figure de la sorcière reprend notamment des enjeux qui marquent les dernières décennies du XXe siècle, tels la place des femmes et des cultures minoritaires dans la société, la représentation du corps féminin, le recul des religions traditionnelles et l’écriture de l’Histoire. Au moyen des approches sociocritique et intertextuelle, nous explorons ces enjeux et analysons la façon dont les œuvres développent ou prolongent ces réflexions en abordant la figure de la sorcière. De manière à pouvoir tracer l’évolution de la figure et des questions qui lui sont liées, la thèse est divisée en trois parties, représentant chacune une décennie distincte. Après un préambule brossant un tableau de l’imaginaire de la sorcière au début des années 1970, une première partie se concentre sur la construction de la figure de la sorcière dans les romans Les Enfants du sabbat d’Anne Hébert et La Fontaine obscure de Raymond Jean, parus lors de la décennie 1970. Une deuxième partie, centrée sur la décennie 1980, se penche sur le roman Moi, Tituba sorcière... de Maryse Condé. Enfin, une troisième partie s’intéresse au roman Instruments des ténèbres de Nancy Huston, publié pendant les années 1990. En combinant différentes approches, cette thèse tend à mieux comprendre la fonction de la sorcière dans la littérature et les idées qui lui sont associées dans l’imaginaire social à partir de 1970.
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L'espace tunisien vu de l'Occident, au croisement des notions territoriales Africa et Tunis : concept et représentation dans la cartographie occidentale, du XVIè au XVIIIè siècle / The Tunisian space seen from the West, a crossing between the territorial concepts of Africa and Tunis : concept and representation in Western cartography, from the XVIth to the XVIIIth century

Saada, Afef 16 January 2015 (has links)
Cette étude aborde la conception de l'espace tunisien depuis l'Occident au croisement des notions territoriales Africa et Tunis, à travers la représentation cartographique à l'époque moderne du XVIe siècle au XVIIIe siècle, d'après des sources issues principalement des collections de la Bibliothèque nationale de France. Cette étude a pour ambition de proposer un travail d'investigation de l'image cartographique de l'espace tunisien en privilégiant deux approches : une approche structurale historiographique et une approche quantitative. L'objectif principal de la présente étude est de détecter les grandes phases historiques dans la représentation de l'espace tunisien, à partir d'un corpus assez dense. Je propose d'individualiser trois groupes d'images cartographiques caractérisées par des déformations similaires, qui me paraissent correspondre à des étapes importantes de l'évolution cartographique moderne ou encore à de grandes ruptures dans sa construction. Ces étapes correspondent à chaque fois à de nouveaux récits de voyages et par la suite à une évolution du regard. L'ensemble des cartes est représentatif non pas de l'édition cartographique mais de l'évolution des techniques et des connaissances géographiques. Les « cartes-modèles » ou encore les « cartes-mères » que j'identifie dans un premier temps, sont ensuite l'objet d'une expérimentation à partir de méthodes quantitatives. Cette approche, qui porte sur les déformations des surfaces, vise à une comparaison entre deux surfaces : une surface-source supposée « exacte » et une surface-image correspondant aux exemples historiques analysés. / This study deals with the concept of the Tunisian space, seen from the West as an intersection of the territorial concepts of Africa and Tunis, throughout the cartographical representation of the modern period, from the 16th to the 18th century. The study is essentially based on cartographic material from the collections of the French National Library. This thesis aims to investigate the cartographic representation of the Tunisian space through two main approaches: the first one is historiographical and structural at heart while the second is quantitative. The main objective of this present study is to detect the essential historical steps in the cartographic representation, from wide sources. So far, I suggest identifying three groups of cartographic images, which are characterized by similar deformations. These images correspond with important stages of the modern cartographical image or even major breaks in its construction, connected with new travel accounts and an evolving representation. Ali maps are not only representative of the cartographical edition but also of the development of technology and geographical knowledge. The « model-maps » along with « mother­maps », once identified, are subsequently subjected to experiments, through a quantitative approach. This approach, which centers on surfaces deformations, is meant to establish a comparison between two types of surfaces: one, the source-surface, which is presumed to be accurate and the other, the image-surface, which corresponds with the historical examples we consider.
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Les passeurs de la mémoire Havraise : histoire, mémoire et identité au havre du XVIème au XIXème siècle

Chabannes, Hervé 31 May 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la problématique des rapports entre la mémoire écrite et la construction d'une identité urbaine spécifique à travers l'histoire des hommes et des textes qui ont passé cette mémoire durant les 350 premières années d'existence du port et de la ville du Havre (1517-1861).

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