Spelling suggestions: "subject:"état - unit"" "subject:"état - univ""
181 |
Transformations sociales chez les Cherokees, 1794-1827Laramée, François Dominic 12 1900 (has links)
Bouleversements démographiques, pressions assimilatrices, défaites militaires et rivalités territoriales : ce mémoire étudie les transformations que connaît la société Cherokee sous l’impulsion de ces forces au cours du «long XVIIIe siècle» qui débute avec l’intensification des contacts avec les colons anglais vers 1700 et qui se termine avec la déportation des Cherokees vers l’Indian Territory, dans l’actuel Oklahoma, à la fin des années 1830. Son regard porte principalement la centralisation des institutions politiques, la transformation des règles qui définissent l’appartenance à la nation, et l’évolution des rôles des genres dans la famille et dans l’économie pendant la période entre la signature du traité de paix de 1794 et l’adoption par les Cherokees d’une Constitution fortement inspirée de celle des États-Unis, en 1827. / Demographic shifts, pressures to assimilate, military disasters, and territorial rivalries : this thesis studies how Cherokee society was transformed by these forces during the «long 18th century» that began with the intensification of contacts with European settlers in the early 1700s and that ended with the Cherokees’ removal to the Indian Territory (located in today’s Oklahoma) in the late 1830s. It focuses on the centralisation of political institutions, the transformation of the rules governing tribal membership and acceptance, and the changing roles of men and women in the family and in the Cherokee economy, primarily between the signing of the 1794 peace treaty with the United States and the adoption of a Constitutional government by the Cherokee Nation in 1827.
|
182 |
Le blues et le jazz au service de la révolution? : les positions des communistes américains blancs à l’égard de la musique noire et son utilisation à des fins d’agit-prop durant l’entre-deux-guerres (1919-1941)Michaud-Mastoras, Loïc 05 1900 (has links)
En 1936, l’American Music League publiait le recueil de chansons afro-américaines Negro Songs of Protest collectées par le folkloriste communiste Lawrence Gellert. Puis en 1938 et 1939, grâce au financement du mouvement communiste américain, le producteur John Hammond présentait deux concerts intitulés From Spirituals to Swing au Carnegie Hall de New York. En plus de rendre hommage à l’histoire de la musique noire américaine, ces deux concerts défiaient la ségrégation raciale, permettant au Noirs et aux Blancs d’être rassemblés sur une même scène et de s’asseoir ensemble dans l’assistance. Au même moment, la chanteuse jazz Billie Holiday faisait fureur au Café Society, premier club « intégré » de New York et lieu de rassemblement de la gauche radicale, en interprétant soir après soir la chanson ‘’Strange Fruit’’ qui dénonçait l’horreur du lynchage toujours en vigueur dans le Sud des États-Unis. C’était l’époque du Front Populaire, la plus importante période d’influence du mouvement communiste aux États-Unis et, de surcroît, le moment de l’histoire américaine durant lequel la gauche organisée détenait un pouvoir sans précédent sur la culture de masse.
Partant d’une discussion sur le potentiel révolutionnaire de la musique noire américaine et cherchant à comprendre le positionnement des mouvements sociaux vis-à-vis la culture, ce mémoire met en lumière le point de vue des communistes américains blancs face à l’émergence et à la popularité grandissante du blues et du jazz noirs aux États-Unis. En fonction des trois principales phases politiques du Parti Communiste américain (CPUSA) – la phase du colorblind class (1919-1928); la phase du nationalisme noir (1928-1935); le Front Populaire (1935-1940) – ce mémoire retrace les changements d’attitude de la vieille gauche envers la culture populaire et suggère que le mouvement communiste américain a tenté d’utiliser le blues et le jazz à des fins d’agit-prop. / In 1936, the American Music League published Negro Songs of Protest, a book of songs collected by the left-wing folklorist Lawrence Gellert. In 1938 and 1939, with the financial support of the communist movement, the producer John Hammond was able to present From Spirituals to Swing at Carnegie Hall, New York, two concerts that celebrated the contribution of African American music in American history. Moreover, the From Spirituals to Swing concerts broke the color line, by letting Blacks and Whites play music together on stage and sit together in the audience. During the same years, jazz singer Billie Holiday enjoyed a monstrous success with her anti-lynching song “Strange Fruit” at Café Society, the first integrated club and radical left-wing cabaret in New York. It was the time of the Popular Front; a time when the communist movement had a great influence on American society and when the organized left exerted unprecedented power over mass culture.
Starting with a discussion of the revolutionary potential of African American music and trying to understand what social movements do with culture, this essay traces the developing point of view of white American communists toward the commercial explosion and growing popularity of blues and jazz music in USA during the interwar years. It asks the question of why there was so little mention of jazz and blues in Party organs during the 1920’s and early 1930’s , it explores the changing attitudes of the Old Left toward popular culture and suggests that the American communist movement used blues and jazz music for agitprop, during the last of the three main political phases of the Communist Party of America (CPUSA) – the colorblind class (1919-1928); the Black Belt Nation thesis (1928-1935); and the Popular Front (1935-1940).
|
183 |
Le contentieux sur la légitimité de l'utilisation des pouvoirs de guerre aux États-Unis : le conflit en Bosnie-Herzégovine (1992-1996), l'administration Clinton et les 103e et 104e CongrèsLinck, Maxime 04 1900 (has links) (PDF)
La présente étude porte sur le contentieux entre les branches législative et exécutive du pouvoir fédéral américain relatif à la légitimité de l'utilisation des pouvoirs de guerre. Il s'agit d'un examen de l'inertie relative du Congrès des États-Unis vis-à-vis des initiatives unilatérales de l'administration Clinton dans le cadre de la participation américaine au conflit en Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1996. Cette analyse documentaire cherche à expliquer à l'aide de deux variables la passivité des 103e et 104e Congrès relativement à la réaffirmation de leurs prérogatives constitutionnelles. Nous débutons par une mise en contexte du contentieux. Il est ainsi question des visées de la Constitution américaine, de certaines dispositions du document, de l'évolution juridique et historique du débat au cours du XXe siècle et de l'impact de l'institutionnalisme international sur la conduite des affaires militaires. Après avoir présenté de façon exhaustive le débat sur l'utilisation unilatérale de la force par la présidence dans le contexte du conflit en ex-Yougoslavie, nous présentons une analyse factorielle de l'inertie de la branche législative. Dans un premier temps, une variable permanente, la coutume, nous permet de comprendre l'impact de l'héritage historique, juridique et politique du XXe siècle sur les perceptions et positions des membres de chacune des branches du pouvoir fédéral par rapport à l'utilisation de la force. L'évolution de la culture politique dans le temps, l'usure institutionnelle, le rôle des tribunaux et de la jurisprudence et certaines nouvelles pratiques relatives à la bureaucratie sont ainsi présentés. Dans un deuxième temps, une variable particulière explique les raisons conjoncturelles et structurelles à la base de l'attitude du Congrès dans le cadre du conflit bosniaque. Cette variable comporte d'abord l'impact du facteur électoral et de la donne partisane. Par la suite les conjonctures nationales et internationales sont examinées. Finalement, le leadership au sein du législatif et de l'exécutif constitue le dernier facteur composant la variable particulière. La grille d'analyse élaborée permet ainsi de comprendre la passivité des 103e et 104e Congrès par rapport aux initiatives unilatérales de l'administration Clinton en regard du conflit en Bosnie-Herzégovine.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Congrès, Président, Pouvoirs de guerre, Bosnie-Herzégovine
|
184 |
La constitution américaine au service du Tea Party, ou, Comment utiliser les valeurs fondamentales de l'identité américaine comme moyen de discréditVeilleux-Poulin, Sarah 06 1900 (has links) (PDF)
Dans le cadre du présent mémoire, nous chercherons à démontrer par quels moyens le Tea Party, mouvance ultraconservatrice américaine, utilise la Constitution et son caractère symbolique pour discréditer ses adversaires politiques aux yeux de la population. Notre hypothèse principale est que le mouvement s'appuie sur certains traits identitaires protégés par la Constitution ou découlant de son application, pour signifier qu'une atteinte à la Constitution est nécessairement équivalente à un préjudice commis envers l'identité américaine. Pour ce faire, nous utiliserons une approche culturelle de la politique américaine, qui met l'emphase sur l'apport des croyances, valeurs et mythes partagés par une population et qui ultimement justifient ses comportements politiques, pour déterminer les motivations derrière la rhétorique du mouvement. D'autre part, nous aborderons les critères de l'identité américaine qui seront recherchés dans les discours du mouvement, en mettant notamment de l'avant les notions de style national et d'exceptionnalisme américain, qui nous permettront de cerner les valeurs, perceptions et mythes qui s'inscrivent dans les postulats de l'approche culturelle. De plus, afin de déterminer l'importance qu'occupe la Constitution chez les Américains, justifiant du même coup son instrumentalisation par le Tea Party, nous soulèverons le phénomène de sacralisation de la Constitution selon lequel associer le texte constitutionnel à la Bible en fait un document au-dessus de toute critique. Finalement, nous nous pencherons sur l'étude de cas en soulevant trois stratégies discursives privilégiées par le mouvement et mettant en rapport la Constitution et certains traits de l'identité américaine, soit le culte des Pères fondateurs, l'usage du caractère sacré de la Constitution et l'antiaméricanisme, pour démontrer de manière concrète comment le Tea Party cherche à dénoncer les actions de ses adversaires en clamant haut et fort qu'ils ne respectent pas la Constitution.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tea Party, Constitution américaine, Pères fondateurs, Originalisme, Approche culturelle de la politique américaine, Antiaméricanisme, Sacralisation de la Constitution, Style paranoïaque
|
185 |
Les sénateurs qui changent le monde : l'évolution de l'influence du président de la Commission du sénat américain sur les relations extérieures après 1945Gagnon, Frédérick January 2008 (has links) (PDF)
L'influence du président de la commission du Sénat américain sur les Relations extérieures (Senate Foreign Relations Committee ou CSRE) a-t-elle inéluctablement diminué depuis 1945? Le président de la CSRE joue-t-il toujours un rôle déterminant dans la formulation et la conduite de la politique étrangère américaine? Ces questions animent plusieurs experts du Congrès des États-Unis et guident notre thèse. Décrivant l'expérience de quatre sénateurs qui ont occupé la tête de la CSRE depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, soit Arthur Vandenberg (1947-1949), J. William Fulbright (1959-1975), Jesse Helms (1995-2001) et Joe Biden (2007-présent), nous recourons à une approche récente de la politique intérieure américaine - l'étude du développement politique américain (American Political Development) - pour formuler trois conclusions à propos de l'influence du président de la CSRE sur la politique étrangère américaine après 1945. D'abord, les experts du Congrès ont tort d'affirmer que l'impact du président de la CSRE sur la politique étrangère n'a cessé de diminuer depuis 1945. Non seulement ces experts n'offrent-ils pas d'indicateurs précis pour mesurer le déclin du président de la CSRE, mais nos propres indicateurs et observations contredisent leur thèse linéaire et simpliste. Vandenberg, Fulbright, Helms et Biden se sont effectivement démarqués par rapport aux autres sénateurs qui ont occupé la tête de la CSRE depuis 1945, ce qui mine l'argument voulant que l'influence du président de la CSRE a décru de manière inéluctable. Ensuite, à l'aide d'une approche à trois niveaux d'analyse, nous utilisons les cas de Vandenberg, Fulbright, Helms et Biden pour développer une théorie de l'influence du président de la CSRE. À notre avis, les expériences de ces quatre sénateurs sont comparables et démontrent que les présidents de la CSRE qui marquent le plus l'histoire possèdent les trois caractéristiques suivantes, sans exception: a) ils dirigent la CSRE lors d'une période cruciale de la politique étrangère américaine, c'est-à-dire lorsqu'un événement international d'envergure les incite à s'imposer dans les débats à Washington (niveau international); b) ils oeuvrent dans un environnement institutionnel et sociétal qui favorise leur réussite (niveau national); et c) ils ont les intérêts, les aptitudes et les convictions nécessaires pour exercer un fort leadership au Congrès et face au président américain (niveau individuel). À notre avis, l'histoire se souvient moins des autres présidents de la CSRE parce qu'ils ne répondaient pas à un ou à plusieurs de ces critères. Qui plus est, notre thèse porte à croire que les présidents de la CSRE qui risquent le plus de marquer la politique étrangère à l'avenir sont également ceux qui rempliront ces trois conditions. Enfin, faisant la distinction entre les actions législatives (introduction de projets de loi et d'amendements, adoption des budgets, votes législatifs, etc.) et non législatives (apparitions télévisuelles, lettres au président américain, conférences publiques, etc.) du président de la CSRE, nous démontrons que les experts du Congrès ont tort de croire que l'influence législative des sénateurs est plus importante que leur influence non législative. Certes, l'influence législative permet au président de la CSRE d'exercer un poids plus significatif et direct sur la politique étrangère que les apparitions télévisuelles, sites Internet ou encore discours au Sénat. Or, les présidents de la CSRE n'ont pas le choix de recourir aux outils non législatifs pour garantir l'adoption de leurs projets de loi. L'influence non législative est donc un préalable à l'influence législative. À ce titre, Fulbright, Helms et Biden ont marqué l'histoire parce qu'ils ont su faire preuve d'innovation: ils ont créé de nouveaux outils non législatifs qui, comme les apparitions télévisuelles, les manoeuvres dilatoires et les apparitions sur Internet, ont permis au président de la CSRE de continuer à s'imposer dans les débats à Washington malgré l'avènement de la
« présidence impériale » et l'évolution du contexte socio-politique américain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Congrès des États-Unis, Sénat des États-Unis, Commission du Sénat sur les Relations extérieures, Politique étrangère des États-Unis, Politique intérieure des États-Unis, Arthur Vandenberg, J. William Fulbright, Jesse Helms, Joe Biden.
|
186 |
Immigration et identité face aux enjeux de la Guerre Froide : une étude du débat sur la politique d'immigration dans la sphère publique américaine (1952-1965)Neamtan-Lapalme, Louis 08 1900 (has links)
Résumé:
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la nécessité de moderniser la politique d’immigration américaine fait l’unanimité, la principale loi régissant l’immigration datant de 1924. Cependant, la question des paramètres de la réforme fait naître un débat fortement polarisé. Les défenseurs du statu quo, qui souhaitent maintenir le système des quotas nationaux faisant de l’origine nationale le premier critère d’admission, auront initialement le dessus, comme en fait foi le passage du McCarran-Walter Act en 1952. D’autre part, les partisans d’une libéralisation affirment que cette loi restrictive et discriminatoire va à l’encontre des objectifs de la politique étrangère américaine, particulièrement dans un conflit aussi idéologiquement chargé que la Guerre Froide. Au courant des années cinquante et au début des années soixante, les réformateurs libéraux auront progressivement le dessus dans le débat, si bien qu’une nouvelle loi sera adoptée en 1965.
Ce mémoire propose d’aborder cette période de réforme sous l’angle de l’opinion publique. À partir, des sources permettant de prendre le pouls de la société américaine au sujet de la politique d’immigration, il a été possible d’observer une libéralisation progressive de l’opinion publique durant la période. Dans le cadre de ce mémoire, l’interprétation de cette évolution est centrée sur l’influence grandissante des enjeux de la Guerre Froide dans le débat entourant la réforme. / Abstract:
Following the Second World War, immigration policy became an important issue for the United States, as the main immigration law dated back to 1924. If the idea that immigration policy needed to be modernized was shared by most legislators, the debate over the adoption of a new law was fierce. Those who favoured a restrictive policy based on the reaffirmation of the national origins quota system, which made nationality the main criteria for admission, got their wish when the McCarran-Walter Act was enacted in 1952. On the other side of the debate, those who favoured liberalization saw the new law as discriminatory and harmful to American foreign policy objectives, particularly in the context of the ideologically charged Cold War. During the late fifties and early sixties, liberal reformers progressively gained the upper hand, and a new law was adopted in 1965.
This study analyses how American public opinion reacted to the immigration policy reform debate. The study of primary sources reflecting the attitudes of the American public on immigration policy revealed that public opinion underwent a progressive liberalization during the era of reform. The interpretation of this liberalization is centered on the growing influence Cold War dynamics in the immigration reform debate.
|
187 |
Saint-Domingue Refugees and their Enslaved Property : Abolition Societies and the Enforcement of Gradual Emancipation in Pennsylvania and New YorkSt-Louis, Katherine Anne 11 1900 (has links)
No description available.
|
188 |
L'influence des conditions économiques et de l'enforcement sur l'immigration clandestine : le cas du Mexique et des États-UnisBouchard, Valérie 11 April 2018 (has links)
L'étude porte sur le phénomène de l'immigration illégale. Le cas étudié est celui de la frontière Mexique États-Unis. La recherche a pour but d'évaluer les causes de l'immigration illégale en analysant les conditions économiques du Mexique ainsi que l’enforcement frontalier américain. Nous voulons savoir quel facteur a eu l'incidence la plus élevée sur le volume d'immigration illégale. Pour y arriver, nous présentons d'abord le cadre théorique ainsi que la méthodologie utilisés pour effectuer l'analyse. Par la suite, nous traçons l'historique des migrations internationales au 20ieme siècle pour nous concentrer sur le cas des migrations du Mexique vers les États-Unis. Enfin, nous vérifions l'hypothèse de recherche et formulons les conclusions à partir des résultats obtenus. L'étude confirme, pour le cas et la période retenus, que les conditions économiques influencent davantage le volume d'immigration illégale que l’enforcement frontalier. / The thesis treats the phenomenon of illegal immigration. The case study subject is illegal immigration across the Mexican-American border. The thesis attempts to evaluate the causes of illegal immigration by analyzing Mexican economic conditions as well as United States border enforcement policies, in order to single out the factor having the greatest impact on the volume of illegal immigration. To this end, the theoretical framework and methodology applied are first presented. Next, the history of international immigration in the 20th century is described, which leads to a discussion of the case of immigration from Mexico to the United States. Lastly, the hypothesis of the research is tested against results obtained, and conclusions are drawn. The study confirms that under this case study and the period of time chosen, economic conditions have a greater influence on the volume of illegal immigration than border enforcement.
|
189 |
Le New York Times devant la consolidation des nazis au pouvoir et les premières persécutions des Juifs en Allemagne, 1933-1935Morel, Jean-François 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire constitue l'analyse de l'attitude du New York Times devant la consolidation du régime nazi en Allemagne et les premières persécutions des Juifs entre 1933 et 1935. Cette période correspond à la prise de pouvoir de Hitler et marque les débuts de la répression politique et des persécutions antisémites en Allemagne. Elle représente également les commencements de Franklin D. Roosevelt à la présidence des États-Unis. Par l'examen de plus de 500 articles en tous genres tirés du quotidien, nous avons constaté que le New York Times adopte une attitude très critique, dès les premiers mois de 1933, envers le régime nazi et qu'il dénonce sans détour l'antisémitisme du IIIe Reich. En comparant l'attitude du journal avec celle des fonctionnaires du département d'État, nous avons noté que le New York Times est parfois plus sévère dans ses jugements sur le régime nazi que ne pouvait l'être le gouvernement américain. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
|
190 |
Les origines de la guerre américano-mexicaine (1846-1848) : principales interprétations des historiens américains et mexicains (1848-1940)Blois, Pierre de 11 April 2018 (has links)
La guerre américano-mexicaine (1846-1848) est un événement qui marque profondément l'histoire des États-Unis et celle du Mexique. Dès la fin des hostilités, des historiens des deux États multiplient les ouvrages qui s'y rapportent. Bien que les différentes phases de la guerre soient étudiées, les causes du conflit engendrent les interprétations les plus contradictoires. L'objectif de ce mémoire, qui porte sur la période 1848-1940, est de traiter de révolution des principales interprétations des historiens américains et mexicains à propos des origines de la guerre de 1846. Plus particulièrement, nous tenterons, pour chacun des pays, de caractériser les interprétations en suivant l'ordre chronologique de leur parution, de comparer et d'expliquer leurs différences et leurs similitudes à la lumières des facteurs personnels et socio-politiques ayant pu influencer les auteurs. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
|
Page generated in 0.0743 seconds