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L'invention de l'environnement en Corée : mobilisation sociale et régulation autour de l'aménagement du territoire à Saemankum / The invention of the environment in Korea : social mobilization and regulation around the territorial planning in Saemankum

Kim, Kyung Sook 28 January 2014 (has links)
Saemankum en tant que milieu naturel aux multiples et riches ressources constitue un espace rural que le gouvernement décide d’aménager et d’urbaniser au début des années 1990. La mise en œuvre de cette politique d’aménagement du territoire a entrainé des mutations de l’environnement social et engendré un conflit entre partisans et adversaires du projet face à la question du mode de développement local le plus adapté. Les enjeux écoterritoriaux peuvent être analysés comme un jeu d’interactions entre l’action publique et l’espace pratique de la pêche. Ceci s’inscrivant dans le cadre d’un rapport de forces. Il s’agit essentiellement ici de décrire la compatibilité entre les rationalités à l’œuvre dans ce projet, en prenant en compte d’une part la territorialisation des pratiques environnementales, d’autre part les objectifs politiques et de croissance des acteurs concernés. Comment l’idée d’une gouvernance démocratique a-t-elle émergé ? À quel point le modèle du développement durable s’est-il imposé comme un élément unificateur dans la régulation des usages des zones littorales ? Cette recherche se définit comme une étude du rapport social au système territorial tel qu’on a pu le voir dans le jeu des acteurs, à travers l’évolution générale récente de l’administration du pays. / Saemankum as a natural environment is a rural area with many rich resource that the government decided to develop and urbanize in the early 1990s. The implementation of this land policy has led to changes in the social environment and created a conflict between supporters and opponents of the project facing the question of which local mode of development would be most suitable. Eco-territorial issues can be analyzed as a set of interactions between public policy and the practice of fishing area. This is in the context of a power relationship. That means to describe the compatibility between rationality at work in this project, taking into account both the regionalization of environmental practices, on the other hand, political and growth objectives of stakeholders. How the idea of democratic governance was born? In which way the model of a sustainable development has emerged as a unifying element in the regulation of coastal areas uses? In short, this research is defined as a study of the social relations within the territorial system as we have seen in the actors’ strategies through the recent developments in the administration of the country.
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Permanences et discontinuités dans les mobilisations associatives des héritiers de l'immigration maghrébine au sein de l'agglomération lyonnaise : le cas de Zaâma d'Banlieue et des Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1979-1998) / Continuities and discontinuities in the mobilizations of individuals with North African background within the Lyon area : the case of Zaâma and the Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1979-1998)

Nasri, Foued 29 November 2013 (has links)
La présente thèse a pour objet l’étude d’un fragment des mobilisations associatives des « héritiers » de l’immigration maghrébine. Elle porte sur Zaâma d’Banlieue et les Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1979-1998). La thèse repose sur un constat: la formation d’un espace spécifique articulé autour d’une catégorie, les « héritiers », d’un réseau d’individus et d’organisations interconnectés ; d’une cause, l’énonciation de l’expérience du groupe ; de thèmes de mobilisations et de registres rhétoriques valorisant l’autonomie et la fidélité au « texte caché ». Son appréciation s’inscrit dans la continuité d’une approche en termes d’« espace des mouvements sociaux ». Fondée sur une approche socio-historique et une enquête qualitative réunissant des entretiens semi directifs, le dépouillement d’archives et d’articles de presse, la thèse conjugue une socio-histoire du fait migratoire à la sociologie des mouvements sociaux. Elle entend enrichir l’analyse des opérations concrètes des mobilisations par une attention aux configurations sociales, historiques et politiques dans lesquelles elles prennent place. Elle propose une approche adaptée à la prédominance des liens affinitaires au sein de l’économie interne de ces mouvements, à l’indécision de leurs frontières et au caractère multipositionné des membres par une attention aux circulations. / The PhD dissertation aims to study a fragment of the mobilizations led by people with a North African origin. More specifically, it relates to Zaâma d’Banlieue and the Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (1979-1998). It relies on one observation: the formation of a specific space articulated around a category, the individuals with North African background; a network of individuals and organisations; an issue, the enunciation of the group experience; some relevant themes of mobilization and rhetoric registers which enhances the autonomy and the loyalty to the “hidden text”. It assessment extends an approach in terms of “space of social movements”. Based on a socio-historical approach and a qualitative research (interviews, archives, press), the study combines a socio-history of the migration with the sociology of social movements. It aims to enrich the analysis of concrete operations of mobilization by attention to social, historical and political configurations in which it takes place. It offers a suitable device to take into account the predominance of affinitive ties within the internal economy of theses organisations, their blurred boundaries and the multiposition of theses members by paying attention to the flows.
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Changements d'échelles dans la régulation politique de l'économie : Les transformations du secteur vitivinicole en Gironde et en Languedoc Roussillon / Changes in the scale of political regulation of the economy : The transformations of the wine sector in the regions of Gironde and Languedoc Roussillon

Blancaneaux, Romain 06 December 2016 (has links)
Cette recherche vise à saisir les conditions d’émergence, de stabilisation et de déstabilisation de l’organisation de la vitiviniculture instituée en France dans la première moitié du XXe siècle. Au cours de cette période, l’État accorde aux Appellations d’Origine Contrôlée (AOC), érigées en modèle d’excellence et de rareté, le pouvoir de contrôler leur propre réglementation, tandis qu’il place sous sa tutelle les autres catégories de vin, établies en problème public en raison d’une surproduction chronique. Mais l’intégration européenne, dès les années 1970, s’accompagne d’un changement d’échelle réglementaire et de nouvelles régulations politiques sectorielles. Dès lors, et contre toute attente, les vins d’AOC sont graduellement concurrencés, en prix et en réputation, par ceux qui étaient autrefois les moins valorisés. Nous montrons historiquement que la forte indépendance des vins d’AOC, d’une part, et la dépendance des autres vis-à-vis des autorités, de l’autre, ont posé les conditions de ce bouleversement. La Gironde et le Languedoc-Roussillon, territoires administrativement différents, mais structurellement dominants à l’échelle nationale, constituent deux terrains d’observation appropriés. Les deux conceptions vitivinicoles qui divisent la vitiviniculture nationale s’y sont développées de façon emblématique. Les syndicats qui en ont été les fers de lance ont noué des relations asymétriques avec les autorités. L’entrée en vigueur de la réglementation communautaire les a alors atteints différemment, de sorte que des évolutions en ciseau ont été enregistrées. Sur cette base, la thèse engage une problématique de portée générale. Le cas de la vitiviniculture permet d’interroger dans la longue durée l’incidence des changements d’échelles sur la régulation politique de l’économie. En articulant des schémas d’analyse et des outils fournis par la science politique et la sociologie économique, la démonstration livrée permet de préciser les conditions dans lesquelles une politique publique (nationale puis communautaire) en arrive à déstabiliser les conduites économiques sans que ce résultat ait été visé ni même anticipé. / This research aims to understand the conditions that emerged and caused the stabilization and destabilization of the organizational structure of the wine industry, which had first been established in France in the first half of the twentieth century. During this initial period, the State granted to certain wines the “controlled designation of origin” or Appellations d'Origine Contrôlée (AOC) – established as a singular model of excellence – the power to control their own regulations, while also placing other categories of wine under its guidance due to the public interest issue of chronic overproduction. However, with the deepening of European integration as of the 1970s, a rescaling of regulatory changes began, including new sectoral policy regulations. Since then, and against all expectations, AOC wines gradually began to compete in price and reputation against those which had once been valued the least. This thesis reveals, on the one hand, the historically strong independence of AOC wines and, on the other hand, the dependence of the others wines vis-à-vis public authorities, set the terms of this upheaval. Gironde and the Languedoc-Roussillon, while administratively different territories, but both structurally dominant on a national level, have been the two most relevant fields of observation. The two conceptions of wine emblematically developed in those two regions have divided the national wine industry. The unions who spearheaded each of the two types of wine also developed asymetrical relations with the authorities. Moreover, the implementation of European Community legislation affected them differently, thus creating a price ‘scissors’ phenomenon. By examining the tensions this caused, this thesis tackles a wider problem. The case of the wine industry thus enable analysis to examine the long term impact of scaled changes with regards to the political regulation of the economy. Through the application of analytical frameworks and tools provided by political science and economic sociology, this example allows to focus on the conditions under which public policy (national and communautaire”) came to destabilize economic behaviour without the results that occurred having been aimed for, or even anticipated.
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La compensation écologique : du principe de non perte nette de biodiversité à son opérationnalisation - analyse de l'action collective / Biodiversity offset : from the principle of no net loss of biodiversity to its operationalization - analysis of collective action

Lombard Latune, Julie 20 December 2018 (has links)
Titre : La compensation écologique : du principe de non perte nette de biodiversité à son opérationnalisation – analyse de l’action collectiveMots clés : Compensation écologique, action collective, effets spatio-temporels, Non perte nette de biodiversité.Résumé : En France la compensation écologique des impacts résiduels sur la biodiversité a pour objectif l'atteinte de la non perte nette de biodiversité. Un cadre normatif énonçant une dizaine de principes permet théoriquement d'atteindre cet objectif.Nous étudions donc la mise en œuvre de la compensation écologique à travers trois projets de LGV. Nous analysons le jeu d'acteur autour de cette mise en œuvre grâce aux théories de l'action collective, et notamment grâce au cadre analytique de la Traduction proposé par M. Callon. Cette première analyse nous permet de comprendre en quoi la compensation est un objet socio-technique. Nous mettons en évidence que de nombreux acteurs aux intérêts divergents se mobilisent pour mettre en place la compensation écologique. Nous montrons qu’il y a une tension entre la mobilisation des acteurs et les exigences écologiques, ces deux aspects ne sont pas toujours compatibles. La durée des cahiers de charges et la rétribution des propriétaires fonciers, chargés de la mise en œuvre de la compensation écologique est déterminante à la fois pour la mobilisation des humains et des nons humains (biodiversité). Nous nous interrogeons ensuite sur les effets spatiaux temporels de l’action collective et de sa capacité à tendre vers une non perte nette de biodiversité. Nous montrons que les mesures n’ont pas pu être effectives avant le démarrage des impacts. La gestion du foncier en France semble pour le moment difficilement compatible avec une mise en œuvre de la compensation non anticipée très en amont. Nous montrons que la majorité des sites de mesures de compensation sont de petites tailles, bien que des espaces de grandes tailles semblent davantage vertueux d’un point de vue écologique. Enfin nous montrons que la pérennité des mesures de compensations peut être appréhendée à différents niveaux suivant (i) le type de maîtrise foncière (acquisition, conventionnement); (ii) les contrats de mesures de compensation (durée, contenu de ces derniers – les sanctions en cas de manquement aux obligations influent sur le maintien des mesures) ; (iii) la gestion du renouvellement de ces contrats; (iv) la vocation des propriétaires des sites (une entreprises publique ou privée de construction n’a pas comme rôle au départ de conserver la biodiversité, tandis qu’une association naturaliste en a la vocation) ; (v) la pérennité des structures et les assurances quant au devenir des sites de mesures de compensation en cas de faillite; (vi) le suivi et le contrôle l’application de la compensation. / In France, the objective of ecological compensation for residual impacts on biodiversity is to achieve no net loss of biodiversity. A normative framework setting out about ten principles theoretically makes it possible to achieve this objective.We are therefore studying the implementation of biodiversity offset through three High Speed Railway projects. We analyze the actor's game around this implementation through the theories of collective action, and in particular the analytical framework of Translation proposed by M. Callon. This first analysis allows us to understand how biodiversity offset is a socio-technical object. We highlight that many actors with diverging stakes are mobilizing to implement ecological compensation. We show that there is a tension between the mobilization of actors and ecological requirements, these two aspects are not always compatible. The duration of the environmental services specifications and the associated retribution of landowners, who set-up biodiversity offset specification, is decisive for both human and non-human (biodiversity) mobilization. We then question the temporal spatial effects of collective action and its ability to achieve a net loss of biodiversity. We show that the measures could not be effective before the impacts began. Land management in France seems for the moment to be difficult to reconcile with the implementation of unanticipated biodiversity offset at a very early stage. We show that the majority of biodiversity offset sites are small in size, although larger areas seem more virtuous for biodiversity. Finally, we show that the sustainability of biodiversity offset measures can be assessed at different levels depending on (i) the type of land control (acquisition, agreement); (ii) biodiversity offset contracts (duration, content of the latter - sanctions in the event of failure to comply with obligations influence the maintenance of the measures); (iii) the management of the renewal of these contracts; (iv) the vocation of the owners of the sites (a public or private construction company does not initially have the role of conserving biodiversity, whereas an environmental NGO has the vocation); (v) the sustainability of the structures and assurances as to the future of the biodiversity offset measures sites in the event of bankruptcy; (vi) the monitoring and control of the implementation.
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De la connaissance des objets à la qualification des productions humaines. Contribution à une anthropologie des apprentissages et de la reconnaissance des savoirs.

Moity Maïzi, Pascale 28 May 2014 (has links) (PDF)
Après un Parcours de formation marqué par l'anthropologie des techniques, je montre comment mes recherches et enseignements s'orientent dans l'évolution des cadres théoriques et politiques pour se situer aujourd'hui dans un double champ d'analyse des processus de localisation des productions, des connaissances et des dispositifs de reconnaissance d'une part ; et des institutions médiatrices qui rattachent ces processus et leurs acteurs à des collectifs, mouvements ou réseaux plus larges, ainsi qu'à des enjeux économiques, politiques et éthiques. Les processus de qualification des productions agro-alimentaires, des savoirs, métiers et compétences qui y sont liés, constituent ainsi des objets de recherche privilégiés pour une exploration des articulations plurielles entre local et global, entre individus et collectifs, entre logiques d'ancrage et de circulation...
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La capacité d'action collective des populations marginalisées dans le cadre des stratégies de lutte pour la reconnaissance : les cas de Cité de l'Éternel à Port-au-Prince (Haïti) et de la Sierra Santa Catarina (Mexico)

Louis, Ilionor 03 1900 (has links)
Cette thèse analyse la capacité d’action collective des populations marginalisées situées respectivement dans un bidonville appelé Cité de l’Éternel à Port-au-Prince (Haïti) et dans des campements à la Sierra Santa Catarina, Iztapalapa (Mexico). À Port-au-Prince, avant la chute de la dictature des Duvalier, des «tontons macoutes» envahirent un terrain situé en bordure du quai de la capitale, près du boulevard Harry Truman. Après s’y être installés, ils ont procédé à la vente de parcelles destinées à la construction de logement à des particuliers. Mais après la chute de Jean-Claude Duvalier, en 1986, des gens de la populace en ont profité pour envahir ce qui restait de ces terrains marécageux. Après l’occupation, ils se sont organisés pour défendre collectivement leur propriété avant d’entreprendre, par la suite, des démarches pour y amener des services et obtenir la régularisation de leur situation sur ces territoires. À la Sierra Santa Catarina, des populations conduites par des militants d’un Front populaire ont occupé des terrains situés au pied d’une montagne de sable afin d’accéder à la propriété et de construire leur demeure. À l’instar des populations de la Cité, ces gens se sont organisés pour aménager des espaces, y ériger des logements provisoires, monter la garde afin de ne pas être déguerpis par les forces de police. Tout en travaillant pour accéder à leur manière aux services de base, elles entreprennent des actions auprès des institutions publiques afin d’obtenir la régularisation de leur situation. Par rapport à la capacité d’action collective de ces populations, les théories sociologiques sont divisées. D’un côté, certains auteurs soutiennent la thèse de l’incapacité de ces populations d’avoir des intérêts collectifs et d’agir en conséquence. Selon eux, sans une médiation sociale ou à défaut d’une agrégation et d’une représentation politiques, ces populations sont incapables d’avoir une subjectivité collective. De l’autre, des auteurs pensent qu’à partir des liens d’amitié de parenté et de voisinage, indépendamment de leurs situations socioéconomiques, ces populations peuvent créer des stratégies de subsistance et de luttes qui leur permettent de trouver des solutions à des problèmes tant individuels que collectifs. S’agissant des populations qui envahissent des terrains en milieu urbain pour habiter, les actions de ces gens là sont définis déjà comme une forme d’action collective inscrite dans des rapports sociaux qui se caractérisent par la différenciation entre les groupes sociaux dans l’accès à la propriété. Ainsi, leurs revendications de reconnaissance et de régularisation auprès des instances étatiques sont déterminées par leur mode d’accès aux biens et aux richesses inégalement réparties en Haïti et au Mexique. Les populations des deux territoires ont entrepris diverses démarches auprès de certaines institutions et réalisé des actions collectives soit pour amener des services de base tels que l’eau et l’électricité, soit pour obtenir de l’État la reconnaissance des territoires envahis, c’est-à-dire leur jonction à la cartographie de la ville. Cette reconnaissance implique non seulement l’installation des services réguliers au bénéfice de la population mais aussi l’octroi à chaque propriétaire de son titre de propriété. Si dans le cas de la Sierra Santa Catarina les démarches sont entreprises auprès des institutions publiques, dans celui de Port-au-Prince, ce sont les ONG ou les agence de coopération qui sont touchées et qui fournissent certains services à la population conformément à la priorité de leurs bailleurs de fonds. Les interventions auprès de l’État se font plutôt dans le but d’obtenir une autorisation de fonctionnement d’une association locale. Il ressort des approches théoriques et des actions collectives réalisées par ces populations qu’on ne peut pas dire qu’elles sont incapables d’avoir une subjectivité collective et des intérêts communs sans une agrégation et une représentation politique. À partir de différents liens entre les individus, des associations sont créées lesquelles permettent d’établir une médiation entre les populations et d’autres organismes. Dans le cas des campements, les actions collectives sont certainement mises à contribution par quelques leaders. Cela participe de toute une tradition politique au Mexique. Néanmoins, dans certains campements, des populations parviennent à tenir tête jusqu’à révoquer certains leaders. Au-delà de leur situation socioéconomique, de l’emprise de certains dirigeants de campement, de l’indifférence de l’État (dans le cas de Port-au-Prince, notamment), ces populations font preuve d’une étonnante capacité critique de leur situation tant dans leurs relations avec les dirigeants des associations et des campements que par rapport à l’État. Ceci pourrait soulever des doutes quant à la possibilité qu’elles soient réellement ou inconsciemment manipulées. Cela suggère la possibilité d’actions collectives autonomes de portée critique là où les circonstances le permettent Mots clés : Marginalisation, action collective, reconnaissance, Débrouille, capacité critique, bidonvilles, instrumentalisation politique, reconnaissance fragmentée. / This thesis analyzes the collective action of marginalized populations located respectively in Cité de l’Éternel» in Port-au-Prince (Haiti) and in « Sierra Santa Catarina », Iztapalapa (Mexico City). In Port-au-Prince, before the fall of the dictatorship of Duvalier, the “tontons macoutes” invaded a terrain located on the edge of the quay of the capital, close to the boulevard Harry Truman. After being installed there, they proceeded to sell of lots intended for the construction of private housing. But after the fall of Jean-Claude Duvalier, in 1986, a part of the population took the opportunity to invade what remained of these marshes. After the occupation, they organized collectively to defend their property before undertaking actions to bring services and to obtain the regularization of their situation. In the Sierra Santa Catarina (Mexico) populations led by militants of the Popular Front occupied ground at the foot of a sandy mountain in order to build their homes. Like the populations of «Cité de l’Éternel », these people organized to keep watch in order not to be evicted by the police. While working to gain access to the basic services, they undertake actions at the public institutions in order to obtain the regularization of their situation. In relation to the capacity for collective action of these populations, sociological theories are divided. On one side, certain authors support the thesis of the incapacity of these populations to have collective interests and to act consequently. According to them, without social mediation and without aggregation and a political representation, these populations are unable to acquire a collective subjectivity. Other authors think that at the basis of ties of friendship, family and vicinity, independently of their socio-economic situations, these populations can create strategies of subsistence and fight to find solutions that are individuals as well as collective. Concerning populations that invade territory to establish their homes, their actions are already a form of collective action. They are also involved in collective action either to bring basic services such as water and electricity, or to obtain public recognition of the invaded territories. This recognition implies not only the installation of regular services for the benefit of the population but also the granting to each owner of title. In the case of the Sierra Santa Catarina the actions undertaken with respect to public institutions, while in the case of Port-au-Prince, NGO’s or cooperation agencies are directly implicated. We cannot conclude that populations are unable to have a collective subjectivity and shared interests without an aggregation and a political representation. Starting from various bonds between the individuals, associations are created which make it possible to establish mediation between the populations and other organizations. In the case of the Sierra Santa Catarina, collective action is certainly instrumentalised by leaders. That is part of a political tradition in Mexico. Nevertheless, some settlements people manage to resist their leaders. A part from the socio-economic situation, the influence of certain leaders in Mexico and the indifference of the State (in the case of Port-au-Prince, in particular), these populations show an astonishing critical capacity with respect to their situation as well as their relations with the leaders of associations and the settlements. This suggests possibility for autonomous critical collective action where circumstances allow Keys words: marginalization, collective action, recognition, smartness, critical capacity, slums fragmented recognition, denial recognition
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Le Forum social québécois : l'émergence d'une action collective

Arruda, Marie-Hélène January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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S'engager à l'ère du Web : attitudes, perceptions et sens de l'engagement chez la "génération de l'information" (20-35 ans)

Rodriguez, Sandra 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le sens que la « génération de l’information » (20-35 ans) donne à l’engagement. Alors que sociologues et médias ont longtemps brandi des chiffres alarmants concernant la désaffection électorale des jeunes et leur rejet des associations ou groupes de pression usuels, le développement du Web 2.0 semble donner lieu à de nouvelles formes d’action visant le changement social, qui sont particulièrement prisées par les jeunes. Analysant leur recours à des pratiques de manifestations éclairs (flash mobs), de cyberdissidence, l’utilisation du micro-blogging et des réseaux Facebook et Twitter dans le cadre de mobilisations récentes, des enquêtes suggèrent qu’elles témoignent d’une nouvelle culture de la participation sociale et politique, qui appelle à repenser les façons de concevoir et de définir l’engagement. Or, si nous assistons à une transformation profonde des répertoires et des modes d’action des jeunes, il demeure difficile de comprendre en quoi et comment l’utilisation des TIC influence leur intérêt ou motivation à « agir ». Que veut dire s’engager pour les jeunes aujourd’hui ? Comment perçoivent-ils le contexte social, politique et médiatique ? Quelle place estiment-ils pouvoir y occuper ? Soulignant l’importance du sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques, la recherche s’éloigne des perspectives technocentristes pour explorer plus en profondeur la façon dont de jeunes adultes vivent, expérimentent et interprètent l’engagement dans le contexte médiatique actuel. La réflexion s’ancre sur une observation empirique et deux séries d’entretiens en profondeur (de groupe et individuels), menés auprès de 137 jeunes entre 2009-2012. Elle analyse un ensemble de représentations, perceptions et pratiques d’individus aux horizons et aux modes d’engagement variés, soulignant les multiples facteurs qui agissent sur la façon dont ils choisissent d’agir et les raisons qui les mènent à recourir aux TIC dans le cadre de pratiques spécifiques. À la croisée d’une multiplication des modes de participation et des modes d’interaction qui marquent l’univers social et politique des jeunes, la recherche propose de nouvelles hypothèses théoriques et une métaphore conceptuelle, le « murmure des étourneaux », pour penser la façon dont les pratiques d’affichage personnel, de relais, et d’expérimentation mises en avant par les jeunes s’arriment en réseau à celles d’autrui pour produire des « dérives culturelles » : des changements importants dans les façons de percevoir, d’agir et de penser. Loin d’une génération apathique ou technophile, les propos soulevés en entretiens suggèrent un processus réflexif de construction de sens, dont l’enjeu vise avant tout à donner l’exemple, et à penser ensemble de nouveaux possibles. La recherche permet d’offrir un éclairage qualitatif et approfondi sur ce qui caractérise la façon dont les jeunes perçoivent et définissent l’engagement, en plus d’ouvrir de nouvelles avenues pour mieux comprendre comment ils choisissent d’agir à l’ère du Web. / This research explores the complex relationship between Web 2.0 technologies and how a younger “information age generation” (20-35 years old) makes sense of social and political engagement. While scholars and pundits have long underlined youth’s low electoral turnouts and its rebuff of traditional organizations, Web 2.0 tools seem to provide a younger generation with interactive platforms that have become crucial components of many social change projects. Analyzing movements supported trough e-mail lists and e-petitions, observing the orchestration of flash mobs, commenting on cyberactivism and the use of social network sites (such as Twitter and Facebook) during recent uprisings, studies suggest networked-based technologies have not only opened up opportunities and repertoires of action, they indicate a new participatory culture. One that calls into question the very meanings and definitions associated with “political engagement” and “social change”. Yet, if a large amount of studies now stress the importance of better understanding such practices, it remains difficult to grasp how and if the web is changing young people’s sense of “engagement”. Very little attention has been given to the evaluative weighting of alternatives, values, and meanings that motivate or impede young people to participate in specific actions for social change. How do young people define “engagement?” How do they perceive the general political, social and media context? How do they perceive their own situation within this context? Suggesting that the ways in which actors choose to mobilize cannot be fully understood without taking into account the meanings and activities they associate with social change, the research explores how engagement is actually experienced, how it looks and feels like for young adults in a complex media environment. Drawing on empirical fieldwork and two series of group and in-depth interviews conducted with 137 young adults (20-35 years olds) between 2009 and 2012, the analysis underlines the multiple factors that shape young people’s perception of political and social participation, how they choose to transform their own societies and how they use social media and Web 2.0 applications when striving to convey change. At the crossroad of two important factors that mark their social and political world – a multiplicity of interaction modes and a multiplicity of participatory practices – the research brings new thoughts to this growing field of study. It offers new theoretical hypotheses that help take into account the role played by virtual networks in the circulation of interpretations and meanings. It also suggests a conceptual metaphor, the “murmur of starlings”, to illustrate how practices of “posting”, “forwarding” and the relational dimensions involved in the everyday sharing of experiences, may translate into “cultural drifts ” – important shifts in collective ways of thinking, acting and perceiving. Looking beyond typical characterizations of a techno-savvy or apathetic generation, the picture emerging from the interviews reveals reflexive sense-making processes that inspire to widen new fields of possibilities. Overall, the research provides qualitative and in-depth insights into what characterizes the way young people perceive and define engagement and opens new perspective for better understanding how they choose to “act” in the Web 2.0 era.
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Organisation interne d'une coalition de mouvements sociaux : l'influence des relations interpersonnelles. Le cas de la Coalition québécoise contre la réforme de l'assurance-emploi

Lessard-Mercier, Émilie 07 1900 (has links)
À travers le cas de la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi, nous cherchons à comprendre quels sont les facteurs qui influencent les dynamiques internes d’une coalition de mouvements sociaux. Pour ce faire, nous effectuons, tout d’abord, une revue de la littérature axée sur les théories des mouvements sociaux et les coalitions de mouvements sociaux. Celle-ci nous permet de formuler l’hypothèse selon laquelle les relations interpersonnelles entre les représentants des différents groupes sociaux membres d’une coalition vont influencer sa durabilité et l’accomplissement de ses objectifs. Nous testons ensuite cette hypothèse en passant les données recueillies au filtre des indicateurs élaborés au sein de notre cadre théorique. Il s’agit donc de voir en quoi la structure de prise de décisions (processus décisionnel participatif et égalitaire, construction du plan d’action conjoint et élaboration des critères d’adhésion) et la présence de liens interpersonnels, préexistants à la formation de la Coalition, entre les individus membres de celle-ci, ont une influence sur son fonctionnement et sa continuité dans le temps. Enfin, nous terminons en analysant les liens personnels entre ces individus à travers l’ambiance dans les rencontres, le plaisir d’y participer et les relations qui s’y sont développées. / By studying the case of the Québec Coalition against the reform of the employment insurance, we seek to determine how it is possible for a social movement coalition, considering the diversity of its members, to organize itself and act in unison in the public area. To answer this question, we first put together a literature review of social movements and social movement coalitions, while focussing on social ties. This review brings to light the hypothesis that social ties between members of a social movement coalition have an influence on the proper operation and the durability of this coalition. In order to test this hypothesis, we use data collected in the field through interviews and observation. The data is analysed using various indicators defined in our theoretical framework. The first element is based on how decisions are made within the Coalition (participation of each member, determination of the action plan and criteria for new adherents) and the possibility of existing social ties between members of the Coalition before its formation. The second element refers to the relationships between those members and their impact on the proper operation and continuity of the Coalition.
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L'action collective locale et la gestion des forêts communautaires : cas des communautés rurales de Djoum au Sud Cameroun / Local collective action and community forest management : case of Djoum's rural communities in southern Cameroon

Ngoumou Mbarga, Hubert 02 April 2014 (has links)
La recherche porte sur l’action collective locale et la gestion des forêts communautaires à Djoum au Sud Cameroun. Elle analyse l’approche gouvernementale d’octroi et de gestion communautaire des ressources forestières, afin de responsabiliser et d’autonomiser les communautés villageoises dans la prise en charge des activités de production économique pour réduire la pauvreté, améliorer les conditions de vie et assurer le développement local. L’objectif est de rendre compte de la capacité des forêts communautaires à fournir des avantages économiques pour répondre à ce défi. C’est aussi pour rendre compte des territoires villageois, vus comme l’échelle de référence pour la gouvernance des forêts communautaires et de l’influence de l’identité spatiale sur l’organisation communautaire de cette gestion. La méthodologie mise en œuvre est pluridisciplinaire. Les résultats de notre étude montrent plusieurs faiblesses structurelles. Les forêts communautaires étudiées sont des espaces spécialisés en plusieurs zones, correspondant chacune à des usages particuliers. Cette perspective exclue l’exploitation du bois d’œuvre sur toute la surface de l’espace forestier. Pourtant toutes les forêts communautaires sont divisées en secteurs quinquennaux, eux-mêmes divisés en parcelles annuelles d’exploitation de bois. Ensuite, ces forêts ont été fortement perturbées dans le passé, un indicateur qui devrait les destiner plus à la conservation qu’à l’exploitation. Mais ce n’est pas le cas, toutes les communautés ou presque, ayant opté pour leur exploitation. De même, les volumes de bois exploités dans ces forêts sont très faibles, ce qui atteste clairement que les possibilités qu’on leur attribue dans les plans simples de gestion sont fausses. Au plan des réalisations socioéconomiques et des emplois créés, le bilan est très loin des espoirs engendrés. Les quelques emplois créés sont de type temporaire, précaires et non qualifiés. Par ailleurs, l’exploitation du bois d’œuvre n’a généré jusqu’ici, aucune infrastructure ni réalisation socioéconomique collectives, puisque les revenus ex post générés restent largement inférieurs aux prévisions financières ex ante. Enfin, ces forêts sont assises sur des espaces appropriés. Cette situation soulève des équivoques sur leur statut supposé de biens communs et pose la question du partage de leurs retombées économiques. D’autres faiblesses dites conjoncturelles existent et expliquent la léthargie dans laquelle sombre l’organisation communautaire de la gestion des forêts. Nos résultats ont montré la défaillance des acteurs communautaires à se situer par rapport à leur objectif. Leurs capacités à s’approprier un projet et à mettre en œuvre une vraie stratégie de mobilisation collective sont également défaillantes. Le manque de solidarité communautaire et la non valorisation des savoirs et savoir-faire locaux rendent les communautés vulnérables dans les partenariats qu’ils nouent et renforcent le poids et l’influence des acteurs extérieurs. Sur les territoires villageois comme échelle de référence pour la gouvernance des forêts communautaires, l’étude a montré que ceux-ci apparaissent comme des lieux d’expression des divisions, des dissensions, de fabrique des soupçons et gouvernés par l’individualisme. Les organisations communautaires sont à leur tour décrites comme des dispositifs de mise à distance, minés par les pressions exercées par les acteurs porteurs de logiques différentes, des stéréotypes et des représentations qui inhibent plutôt l’action collective communautaire. Ce sont aussi des dispositifs contrôlés par l’appât du gain. Les forêts communautaires produisant peu ou pas d’argent, la démobilisation collective ici prend alors tout son sens.L’étude s’achève avec les perspectives à envisager pour faire de l'action collective locale l'outil sans lequel l’atteinte des objectifs d’amélioration des conditions de vie, de réduction de la pauvreté et les perspectives de développement local, n'est pas envisageable. / The research focuses on local collective action and management of community forests in southern Cameroon, at Djoum. It analyzes the government’s approach for granting and community management of forest resources, in order to empower and empowering village communities in the management of economic production activities to reduce poverty, improve living conditions and ensure local development. The objective is to realize the capacity of community forests to provide economic benefits to meet this challenge. It is also to account for village territories, seen as the reference scale for the governance of community forests and the influence of the spatial identity on community organization of this management. The implementation methodology is multidisciplinary. The results of our study show several structural weaknesses. First, it appears that the studied community forests are spaces specialized in several areas, each corresponding to particular uses. This perspective excludes timber exploitation on the entire surface of forest area. Yet all Community forests are divided into five-year sectors, themselves divided into annual surfaces of timber exploitation. Then, these forests have been heavily disturbed in the past, an indicator that should send these more to conservation than the exploitation. But this is not the case, all communities or almost, having opted for their exploitation. Similarly, the volumes of wood exploited in these forests are very low, which clearly demonstrates that the possibilities that ascribed to them in the management simple plan are false. In terms of socio-economic achievements and jobs created, the balance sheet is very far from begotten hopes. The few jobs created are temporary, precarious and unqualified. Moreover, the exploitation of timber has generated so far here, neither infrastructure nor collective socio-economic achievement, since ex post generated incomes remain far below ex-ante financial forecast of timber exploitation. Finally, these forests are sitting on appropriate spaces. This raises ambiguities about their supposed status of common goods and raises the question of sharing of their benefits. Others cyclical said weaknesses exist and explain the lethargy into which sinks community organization of forest management. Our results showed the failure of community actors to position themselves in relation to their objective. Their capacities to take a project and to implement a genuine strategy of collective mobilization are also failing. The lack of Community solidarity and the not valorization of local knowledge make vulnerable communities in the partnerships they formed and strengthen the weight and influence of external actors. On village territories as reference scale for the governance of community forests, the study showed that these appear as places of expression of divisions, conflict, and factory of the suspicions and governed by individualism. Community organizations are in turn, described as devices remotely, undermined by pressures from actors of different logics, stereotypes and representations that inhibit rather community collective action. They are also devices controlled by the lure of profit. Community forests producing little or no money, the collective demobilization here makes sense then. The study ends with the perspective to consider for making the local collective action the tool without which the achievement of the objectives of improving the living conditions, poverty reduction and the prospects for local development, is not possible.

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