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Le préjudice de l'actionnaire / Shareholder damages

Koray, Zoé Zeynep Can 06 December 2018 (has links)
Le préjudice de l'actionnaire est un sujet encore peu étudié en France alors qu'il soulève de nombreuses interrogations. A l'inverse de nombre de solutions reçues dans les droits étrangers, le droit français n'admet que peu sa réparation tant il reste lié à la distinction jurisprudentielle fondamentale entre préjudice purement personnel (réparable) et préjudice simple corollaire du préjudice social (non réparable). Pourtant, cette distinction n'est pas des plus satisfaisantes ni sur le plan théorique, ni sur le plan pratique. Elle est en outre remise partiellement en cause dès lors que le préjudice trouve sa source dans une infraction pénale, telle que la communication d'informations mensongères. Par ailleurs, l'internationalisation des mouvements de capitaux soulève de plus en plus fréquemment la question de la loi applicable ou du juge compétent (judiciaire ou arbitral également) relativement aux actions en justice des actionnaires. Cette étude se propose dès lors de fournir une appréciation critique du droit positif afin de tenter l'élaboration d'un droit prospectif. Les solutions existantes peuvent-elles et doivent-elles changer ? Pour adopter quel type de solutions ? / The subject of shareholder damages has seldom been studied in France. Nonetheless, it is a topic of much discussion and debate in legal circles. Unlike under some foreign laws, French law rarely permits the direct compensation of shareholder damages because of the summa divisio between the personal damage (recoverable) and the damage of the company (not recoverable). However, this distinction is not relevant both in terms of theory and practice. More doubt is cast on this distinction where the potential damage arises from an infringement of the penal law, such as the use of false or misleading information to induce shareholder reliance or action. Furthermore, the internationalisation of capital introduces conflicts of law and jurisdictional questions, asking the courts to first determine whether they are the proper authority to hear a shareholder’s case, and which nation’s laws to apply.This study presents a critical analysis of the positive law and proposes avenues of reforming French laws concerning shareholder damages. Should the existing remedies be changed ? Which remedies should be adopted to reverse the strict trends in French law against adequately compensating shareholders’ losses ?
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L’action collective des travailleurs et les libertés économiques : essai sur une rencontre dans les ordres juridiques nationaux et supranationaux / Collective action of workers and economic freedoms : essay upon an encounter in national and supranational legal orders

Chatzilaou, Konstantina 05 December 2015 (has links)
L’action collective des travailleurs - qu’on désigne ordinairement en France par le terme de grève - fait l’objet d’un traitement juridique diversifié, aussi bien au niveau national que supranational. A la suite des arrêts Viking et Laval, rendus en 2007 par la Cour de justice de l’Union européenne, les régimes nationaux et supranationaux de l’action collective sont amenés à évoluer du fait de leur rencontre avec les libertés économiques, au premier rang desquelles figurent la liberté d’établissement et la libre prestation de services. L’étude de ces évolutions requiert la combinaison de deux perspectives. Dans une perspective historique et descriptive, il s’agit d’examiner ces régimes pour en saisir la construction. A cette fin, l’outil choisi est celui de la comparaison juridique, comparaison qui s’effectue à un double niveau : national (droit français et droit anglais) et supranational (droit de l’OIT et droit du Conseil de l’Europe). C’est dans une perspective plus dynamique que l’étude porte ensuite sur les interactions de ces régimes avec les libertés économiques. / Collective action of workers - ordinarily designated by the term of “strike” or “grève” in France - is subject to a diverse legal understanding at national and supranational level. Following the Viking and Laval judgments, made in 2007 by the Court of Justice of the European Union, national and supranational regimes of collective action are likely to evolve as a result of their encounter with the economic freedoms, the first among which are freedom of establishment and freedom to provide services. The study of these changes requires a combination of two perspectives. In a historical and descriptive perspective, the aim is first to understand the structure of these regimes. To this end, the chosen tool is that of legal comparison, made at a double level, national (French law and English law) and supranational (ILO Law and Law of the Council of Europe). It is in a more dynamic perspective that the study then focuses on the interactions of these regimes with economic freedoms.
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Soutenir l'innovation par l'organisation d'actions collectives...ou comment nourrir les capacités d'agir entrepreneuriales de dirigeants d'entreprises : le cas des opérateurs de services à domicile en région PACA / Fostering innovation by carrying out collective actions... or how to nurture the entrepreneurial capabilities of business leaders : the case of the home-care services players in Region PACA

Ibrahim, Rym 05 December 2018 (has links)
Notre recherche vise à identifier pour notre partenaire socio-économique, le Pôle services à la personne PACA (PSP PACA), les manières possibles dont il peut soutenir l’activité d’innovation de ses adhérents et des acteurs du champ des services à domicile. Nous avons dans un premier temps, à l’aide de revues de littérature, bâti un modèle théorique d’analyse nous permettant de mettre en évidence l’ensemble des activités cognitives, politiques, constructives et productives, fondamentales dans la conduite de projet entrepreneuriaux visant à transformer ou à renforcer un champ. Nous nous sommes pour cela appuyés sur une littérature portant sur la perspective fondée sur le projet, et sur trois ensembles de littérature sur l’appropriation d’objets de conception. Nous avons ensuite mobilisé ce modèle d’analyse dans la lecture approfondie de deux cas de projets conduits par le PSP sous forme d’actions collectives. La mobilisation de ce modèle d’analyse nous a permis d’examiner les dispositifs (organisationnels, d’animation, d’accompagnement, …) mis en place par l’équipe du pôle au niveau des actions collectives, et leur incidence sur les activités qui s’y sont déroulées. Celle-ci nous a également permis d’identifier, en contexte, les éléments qui ont été par la suite appropriés ou adoptés par les opérateurs de services, durant la conduite de leurs propres projets. Nous avons alors mis en évidence un certain nombre de leviers d’ordre méthodologique, sur lesquels peut s’appuyer l’équipe du pôle pour optimiser l’organisation et l’animation de telles actions collectives. Ces résultats nous ont alors conduits à émettre trois principaux axes de discussion théorique / Our research aims to identify, for the PSP PACA our socio-economic partner, the possible ways to support the innovation activity of its members and the home-care services field players. Firstly, based on an expanded literature review, we built a theoretical model of analysis allowing us to highlight all the cognitive, political, constructive and productive fundamental activities in the implementation of entrepreneurial projects intended to transform or strengthen a field. Thus, we rely on a project-based view literature and on three sets of literature on the appropriation of human artefacts. Secondly, we mobilized this model of analysis in the in-depth reading of two cases of projects carried out by the PSP PACA, setting up collective actions. Mobilizing this analytical model allowed us to examine the different ways (organization, collective animation and individual support) by which the PSP team carried out theses collective actions, and their subsequent impact on the activities. It also allowed us to identify, in context, the elements that were appropriated or adopted by the participants while conducting their own projects. We then highlighted a certain number of methodological levers, on which the team of the cluster can rely to optimize - according to its aims and its orientations - the organization and the animation of such collective actions. We articulated these levers according to four different modalities in order to facilitate their mobilization by participants or project carriers. These results then led us to put forward three main axes of theoretical discussion
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De l'infrapolitique à la révolution démocratique : ethnographie culturelle du mouvement ATD Quart Monde / From infrapolitics to democratic revolution : cultural ethnography of the ATD Forth World movement

Roy, Alex 28 May 2019 (has links)
Cette thèse de sociologie est une monographie du mouvement ATD Quart Monde. Fondée en 1958 par le prêtre Joseph Wresinski dans un camp de sans-logis, cette association porte la voix politique des « personnes en situation d’extrême pauvreté » en France et dans le monde. C’est à partir d’un travail de mobilisation sur le long terme et d’une stratégied’émancipation que cette voix émerge au sein de groupes de réflexion. Il s’agit de rendre audible et d’organiser par l’action collective ce que le politiste James Scott appelle le domaine infrapolitique, c'est-à-dire les formes de résistances quotidiennes à la domination qui s’exercent « sous les radars » de la sphère publique. À travers l’ethnographie culturelle de quelques expérimentations démocratiques, ce travail de recherche analyse le processus d’empowerment par lequel des acteurs affaiblis socialement se renforcent collectivement par la construction d’un engagement militant. Ces personnes incarnent la possibilité de l’inclusion politique des catégories de population marginalisées. Avec différents mouvements sociaux, ATD Quart Monde façonne ainsi une révolution démocratique et culturelle. Pour ce faire, la méthode participative de l’association consiste à construire des revendications et des alliances par la confrontation du savoir expérientiel des plus pauvres avec d’autres formes de savoirs. Ceci vient approfondir les connaissances du mouvement qui a recours au registre de l’expertise dans son mode d’action. Avec quelques points de comparaison, l’exemple d’ATD Quart Monde permet finalement d’explorer trois dimensions de l’action collective : réflexive, culturelle et délibérative. / This doctoral dissertation in sociology is a monograph of ATD Forth World: an « extreme poor people »’s advocacy worldwide organization founded in a French homeless camp in 1958 by the priest Joseph Wresinski. The voice of the poorest is emerging in thinking groups after a long work of mobilization and emancipation process. The shapes of daily resistance against domination existing « under the radar » of the public sphere, which is called infrapolitics, is becoming visible and collectively organised. This research is a cultural ethnography of several democratic experimentations, which analyses the empowermentprocess of socially weakened actors. Poor people are becoming activists and are embodying the possibility of the inclusion of marginalized groups. By this way, ATD Forth World is progressively shaping a cultural and democratic revolution with other social movements. The participative methodology of the organization consists of building demands and alliances from the confrontation between poor people’s knowledge and other forms of knowledge. This work is helping to build an expertise for the organization. With the example of ATD Forth World and several points of comparison, this doctoral dissertation ultimately explores three different dimensions of collective action: cognitive, cultural and deliberative.
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Un scandale improbable. Amiante : d'une maladie professionnelle à une « crise de santé publique »

Henry, Emmanuel 26 October 2000 (has links) (PDF)
A l'intersection des sciences de l'information et de la communication, de la sociologie et de la science politique, cette thèse s'attache à comprendre les mécanismes qui font passer un problème du statut de question socialement méconnue à celui de scandale public, et — indissociablement — à montrer l'importance de sa mise en forme dans des structures discursives stabilisées de scandalisation par les médias d'information. <br />Le problème des expositions à l'amiante est un terrain d'observation privilégié puisqu'il est le seul exemple contemporain de crise publique constituée à partir de pathologies principalement professionnelles. Après l'analyse de la façon dont, de 1980 à 1994, sont normalisées les conséquences d'expositions à l'amiante par un double mécanisme de confinement social des souffrances et de localisation des savoirs, ce travail rend compte de l'histoire du développement de la crise publique autour de ce problème sur la période 1994-1996. L'objectif est d'éviter deux types d'explication ayant souvent cours pour analyser l'émergence de crises publiques : l'octroi d'un rôle central au groupe des journalistes présenté comme construisant de manière autonome les discours sur un problème et le recours à une théorie du complot expliquant les périodes de silence et de forte publicité par l'influence occulte de groupes de pression. <br />Pour éviter ces modèles explicatifs, il faut privilégier l'analyse des interactions régulières entre les journalistes et les groupes sociaux mobilisés ou concernés par un problème, montrer la dépendance du groupe des journalistes vis-à-vis de leurs sources et replacer la question de la publicisation ou de la non-publicisation dans des jeux de connaissance/méconnaissance et d'intérêt/désintérêt impliquant des secteurs très vastes de la société. Enfin, cette thèse réexamine la question de la mise sur agenda et réévalue les conséquences de la publicisation d'un problème sur sa prise en charge par les acteurs politiques et administratifs.
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Entre urbanisme et géographie : un parcours d'enseignant-chercheur - Introduire des perplexités, rendre intelligible la dimension spatiale des sociétés

Dumont, Marc 09 December 2013 (has links) (PDF)
L'expérimentation fait partie des thèmes auxquels il est fait référence de manière croissante dans les champs de l'action sociale, de l'action publique mais aussi chez les scientifique. Derrière ces usages se cachent en réalité une multitude de choses plutôt confuses qui, une fois clarifiées, permettent de poser une série de questions de recherche. Comment comprendre, par exemple, les formes de déroutement à l'oeuvre dans les dynamiques sociales ou des processus d'action publique, à l'origine (ou pas) de bifurcations ? Quelle est la part prise par les formes de test, d'essai dans l'action collective et individuelle par le test ? Qu'est-ce que permet d'éclairer la part expérimentale de l'action ? Pour cela, le travail de position et projet scientifique propose donc d'abord une généalogie des recours à l'expérimentation, repositionnée dans l'analyse des mutations de la question urbaine et sociale et leurs transcriptions dans la recherche urbaine. Il exploite ensuite les apports de la sociologie de l'action, des sciences politiques, de l'économie expérimentale et de la philosophie politique pour proposer de penser, dans la perspective des sciences de l'espace (géographie, aménagement), les situations d'expérimentation, à travers des focales comme le management de la transition, l'expérimentalisme démocratique, la transition sociale. Il présente, enfin, les résultats de ce travail : une grille d'analyse de cinq modes opératoires, une définition des situations d'action et des stades transitionnels permettant de penser les articulations entre actions publiques et dynamiques sociales. Ce faisant, trois chantiers de recherche sont ouverts : sur la spatialités des expérimentations sociales, sur les logiques d'apprentissage à l'oeuvre dans les processus de transition écologique et sur les logiques de changement au coeur des pratiques de mobilité.
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La capacité d'action collective des populations marginalisées dans le cadre des stratégies de lutte pour la reconnaissance : les cas de Cité de l'Éternel à Port-au-Prince (Haïti) et de la Sierra Santa Catarina (Mexico)

Louis, Ilionor 03 1900 (has links)
Cette thèse analyse la capacité d’action collective des populations marginalisées situées respectivement dans un bidonville appelé Cité de l’Éternel à Port-au-Prince (Haïti) et dans des campements à la Sierra Santa Catarina, Iztapalapa (Mexico). À Port-au-Prince, avant la chute de la dictature des Duvalier, des «tontons macoutes» envahirent un terrain situé en bordure du quai de la capitale, près du boulevard Harry Truman. Après s’y être installés, ils ont procédé à la vente de parcelles destinées à la construction de logement à des particuliers. Mais après la chute de Jean-Claude Duvalier, en 1986, des gens de la populace en ont profité pour envahir ce qui restait de ces terrains marécageux. Après l’occupation, ils se sont organisés pour défendre collectivement leur propriété avant d’entreprendre, par la suite, des démarches pour y amener des services et obtenir la régularisation de leur situation sur ces territoires. À la Sierra Santa Catarina, des populations conduites par des militants d’un Front populaire ont occupé des terrains situés au pied d’une montagne de sable afin d’accéder à la propriété et de construire leur demeure. À l’instar des populations de la Cité, ces gens se sont organisés pour aménager des espaces, y ériger des logements provisoires, monter la garde afin de ne pas être déguerpis par les forces de police. Tout en travaillant pour accéder à leur manière aux services de base, elles entreprennent des actions auprès des institutions publiques afin d’obtenir la régularisation de leur situation. Par rapport à la capacité d’action collective de ces populations, les théories sociologiques sont divisées. D’un côté, certains auteurs soutiennent la thèse de l’incapacité de ces populations d’avoir des intérêts collectifs et d’agir en conséquence. Selon eux, sans une médiation sociale ou à défaut d’une agrégation et d’une représentation politiques, ces populations sont incapables d’avoir une subjectivité collective. De l’autre, des auteurs pensent qu’à partir des liens d’amitié de parenté et de voisinage, indépendamment de leurs situations socioéconomiques, ces populations peuvent créer des stratégies de subsistance et de luttes qui leur permettent de trouver des solutions à des problèmes tant individuels que collectifs. S’agissant des populations qui envahissent des terrains en milieu urbain pour habiter, les actions de ces gens là sont définis déjà comme une forme d’action collective inscrite dans des rapports sociaux qui se caractérisent par la différenciation entre les groupes sociaux dans l’accès à la propriété. Ainsi, leurs revendications de reconnaissance et de régularisation auprès des instances étatiques sont déterminées par leur mode d’accès aux biens et aux richesses inégalement réparties en Haïti et au Mexique. Les populations des deux territoires ont entrepris diverses démarches auprès de certaines institutions et réalisé des actions collectives soit pour amener des services de base tels que l’eau et l’électricité, soit pour obtenir de l’État la reconnaissance des territoires envahis, c’est-à-dire leur jonction à la cartographie de la ville. Cette reconnaissance implique non seulement l’installation des services réguliers au bénéfice de la population mais aussi l’octroi à chaque propriétaire de son titre de propriété. Si dans le cas de la Sierra Santa Catarina les démarches sont entreprises auprès des institutions publiques, dans celui de Port-au-Prince, ce sont les ONG ou les agence de coopération qui sont touchées et qui fournissent certains services à la population conformément à la priorité de leurs bailleurs de fonds. Les interventions auprès de l’État se font plutôt dans le but d’obtenir une autorisation de fonctionnement d’une association locale. Il ressort des approches théoriques et des actions collectives réalisées par ces populations qu’on ne peut pas dire qu’elles sont incapables d’avoir une subjectivité collective et des intérêts communs sans une agrégation et une représentation politique. À partir de différents liens entre les individus, des associations sont créées lesquelles permettent d’établir une médiation entre les populations et d’autres organismes. Dans le cas des campements, les actions collectives sont certainement mises à contribution par quelques leaders. Cela participe de toute une tradition politique au Mexique. Néanmoins, dans certains campements, des populations parviennent à tenir tête jusqu’à révoquer certains leaders. Au-delà de leur situation socioéconomique, de l’emprise de certains dirigeants de campement, de l’indifférence de l’État (dans le cas de Port-au-Prince, notamment), ces populations font preuve d’une étonnante capacité critique de leur situation tant dans leurs relations avec les dirigeants des associations et des campements que par rapport à l’État. Ceci pourrait soulever des doutes quant à la possibilité qu’elles soient réellement ou inconsciemment manipulées. Cela suggère la possibilité d’actions collectives autonomes de portée critique là où les circonstances le permettent Mots clés : Marginalisation, action collective, reconnaissance, Débrouille, capacité critique, bidonvilles, instrumentalisation politique, reconnaissance fragmentée. / This thesis analyzes the collective action of marginalized populations located respectively in Cité de l’Éternel» in Port-au-Prince (Haiti) and in « Sierra Santa Catarina », Iztapalapa (Mexico City). In Port-au-Prince, before the fall of the dictatorship of Duvalier, the “tontons macoutes” invaded a terrain located on the edge of the quay of the capital, close to the boulevard Harry Truman. After being installed there, they proceeded to sell of lots intended for the construction of private housing. But after the fall of Jean-Claude Duvalier, in 1986, a part of the population took the opportunity to invade what remained of these marshes. After the occupation, they organized collectively to defend their property before undertaking actions to bring services and to obtain the regularization of their situation. In the Sierra Santa Catarina (Mexico) populations led by militants of the Popular Front occupied ground at the foot of a sandy mountain in order to build their homes. Like the populations of «Cité de l’Éternel », these people organized to keep watch in order not to be evicted by the police. While working to gain access to the basic services, they undertake actions at the public institutions in order to obtain the regularization of their situation. In relation to the capacity for collective action of these populations, sociological theories are divided. On one side, certain authors support the thesis of the incapacity of these populations to have collective interests and to act consequently. According to them, without social mediation and without aggregation and a political representation, these populations are unable to acquire a collective subjectivity. Other authors think that at the basis of ties of friendship, family and vicinity, independently of their socio-economic situations, these populations can create strategies of subsistence and fight to find solutions that are individuals as well as collective. Concerning populations that invade territory to establish their homes, their actions are already a form of collective action. They are also involved in collective action either to bring basic services such as water and electricity, or to obtain public recognition of the invaded territories. This recognition implies not only the installation of regular services for the benefit of the population but also the granting to each owner of title. In the case of the Sierra Santa Catarina the actions undertaken with respect to public institutions, while in the case of Port-au-Prince, NGO’s or cooperation agencies are directly implicated. We cannot conclude that populations are unable to have a collective subjectivity and shared interests without an aggregation and a political representation. Starting from various bonds between the individuals, associations are created which make it possible to establish mediation between the populations and other organizations. In the case of the Sierra Santa Catarina, collective action is certainly instrumentalised by leaders. That is part of a political tradition in Mexico. Nevertheless, some settlements people manage to resist their leaders. A part from the socio-economic situation, the influence of certain leaders in Mexico and the indifference of the State (in the case of Port-au-Prince, in particular), these populations show an astonishing critical capacity with respect to their situation as well as their relations with the leaders of associations and the settlements. This suggests possibility for autonomous critical collective action where circumstances allow Keys words: marginalization, collective action, recognition, smartness, critical capacity, slums fragmented recognition, denial recognition
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Le Forum social québécois : l'émergence d'une action collective

Arruda, Marie-Hélène January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les administrateurs salariés en France : contribution à une sociologie de la participation des salariés aux décisions de l’entreprise. / Board-level employee representatives in France : contribution to a sociology of employee participation in company decisions

Conchon, Aline 02 December 2014 (has links)
Cette thèse prend pour objet d’étude les administrateurs salariés en France, soit les représentants du personnel élus par les travailleurs, le plus souvent sur liste syndicale, pour siéger au conseil d’administration [CA] ou de surveillance [CS] de leur entreprise avec les mêmes droits et devoirs que les autres administrateurs, y compris le droit de vote sur les décisions stratégiques. A partir d’une méthodologie croisant différentes techniques d’enquête (l’analyse documentaire, deux études monographiques, la passation d’un questionnaire et l’observation participante), nous interrogeons la régulation sociale qui se joue dans les entreprises alors dites « démocratisées ». Parce que le sujet prête encore à confusion, nous commençons par une double mise en contexte : conceptuelle, en opérant un retour sur la définition de la « participation des salariés aux décisions » pour souligner la singularité du CA ou CS comme espace participatif ; historique, en analysant la dynamique de l’institutionnalisation saccadée des administrateurs salariés pour en éclairer sa dimension de jure. Nous nous intéressons ensuite à sa dimension de facto. Nous interrogeons en premier lieu l’effectivité de la règle et constatons d’une part que son application est directement dépendante de son ancrage dans une source de droit contraignant et, d’autre part, que la singularité de ce dispositif se reflète dans le profil des syndicalistes appelés à siéger au CA ou CS qui présentent, dans leur grande majorité, un capital militant particulièrement développé. Et ce parce que l’action de l’administrateur salarié, que nous observons en second lieu, a pour particularité de s’inscrire à la fois au sein du système de gouvernement d’entreprise et des relations professionnelles. Si sa capacité d’action dans le premier est le plus souvent limitée à la sphère de l’influence, le CA ou CS peut néanmoins constituer un espace pertinent de l’action collective à la condition d’un effort d’articulation des différentes scènes de représentation du personnel par l’organisation syndicale. Nous montrons ainsi que la participation des salariés aux décisions stratégiques ne conduit pas mécaniquement à un rééquilibrage des pouvoirs dans l’entreprise, mais qu’elle peut produire une reconfiguration des relations professionnelles pour peu que les différents acteurs en présence s’en saisissent. / This thesis focuses on the study of board-level employee representatives, i.e. employee representatives elected by the workforce under trade union nomination who serve on their company’s board of directors [BoD] or supervisory board [SVB] with the same rights and duties than that of other directors, including the right to vote on strategic decisions. Thanks to a methodology which combines different survey techniques (documentary analysis, two case studies, questionnaire distribution, participant observation), we question the nature of the social regulation which takes place within such so-called “democratised” companies. As this subject continue to lead to misunderstanding, we start setting the scene against a twofold context: a conceptual one, going back to the definition of “workers’ participation in decision-making” in order to underline the idiosyncrasy of the BoD or SVB as a participatory scene; an historical one, analyzing the non-linear dynamics of board-level employee representation’s institutionalisation in order to shed light on its de jure dimension. We then turn to its de facto dimension. First, we question the effectiveness of this rule and we observe that, on the one hand, its application directly depends on its anchorage in a source of binding law and, on the other hand, that the uniqueness of this provision is reflected in the profile of the union members selected to serve on the board whose great majority has a particularly well-developed “activist capital”. This is because, secondly, board-level employee representative’s action specificity lies both in the corporate governance and the industrial relations systems. If his/her capacity of action is limited to the sphere of influence in the former, the BoD of SVB could however be deemed a relevant arena of collective action provided that the trade union engages in an effort aimed at articulating the various scenes of workers’ representation. We demonstrate that workers’ participation in strategic decision-making does not automatically lead to a rebalancing of power within the company, but that it can produce a reshaping of industrial relations as long as the various involved actors seize it.
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S'engager à l'ère du Web : attitudes, perceptions et sens de l'engagement chez la "génération de l'information" (20-35 ans)

Rodriguez, Sandra 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le sens que la « génération de l’information » (20-35 ans) donne à l’engagement. Alors que sociologues et médias ont longtemps brandi des chiffres alarmants concernant la désaffection électorale des jeunes et leur rejet des associations ou groupes de pression usuels, le développement du Web 2.0 semble donner lieu à de nouvelles formes d’action visant le changement social, qui sont particulièrement prisées par les jeunes. Analysant leur recours à des pratiques de manifestations éclairs (flash mobs), de cyberdissidence, l’utilisation du micro-blogging et des réseaux Facebook et Twitter dans le cadre de mobilisations récentes, des enquêtes suggèrent qu’elles témoignent d’une nouvelle culture de la participation sociale et politique, qui appelle à repenser les façons de concevoir et de définir l’engagement. Or, si nous assistons à une transformation profonde des répertoires et des modes d’action des jeunes, il demeure difficile de comprendre en quoi et comment l’utilisation des TIC influence leur intérêt ou motivation à « agir ». Que veut dire s’engager pour les jeunes aujourd’hui ? Comment perçoivent-ils le contexte social, politique et médiatique ? Quelle place estiment-ils pouvoir y occuper ? Soulignant l’importance du sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques, la recherche s’éloigne des perspectives technocentristes pour explorer plus en profondeur la façon dont de jeunes adultes vivent, expérimentent et interprètent l’engagement dans le contexte médiatique actuel. La réflexion s’ancre sur une observation empirique et deux séries d’entretiens en profondeur (de groupe et individuels), menés auprès de 137 jeunes entre 2009-2012. Elle analyse un ensemble de représentations, perceptions et pratiques d’individus aux horizons et aux modes d’engagement variés, soulignant les multiples facteurs qui agissent sur la façon dont ils choisissent d’agir et les raisons qui les mènent à recourir aux TIC dans le cadre de pratiques spécifiques. À la croisée d’une multiplication des modes de participation et des modes d’interaction qui marquent l’univers social et politique des jeunes, la recherche propose de nouvelles hypothèses théoriques et une métaphore conceptuelle, le « murmure des étourneaux », pour penser la façon dont les pratiques d’affichage personnel, de relais, et d’expérimentation mises en avant par les jeunes s’arriment en réseau à celles d’autrui pour produire des « dérives culturelles » : des changements importants dans les façons de percevoir, d’agir et de penser. Loin d’une génération apathique ou technophile, les propos soulevés en entretiens suggèrent un processus réflexif de construction de sens, dont l’enjeu vise avant tout à donner l’exemple, et à penser ensemble de nouveaux possibles. La recherche permet d’offrir un éclairage qualitatif et approfondi sur ce qui caractérise la façon dont les jeunes perçoivent et définissent l’engagement, en plus d’ouvrir de nouvelles avenues pour mieux comprendre comment ils choisissent d’agir à l’ère du Web. / This research explores the complex relationship between Web 2.0 technologies and how a younger “information age generation” (20-35 years old) makes sense of social and political engagement. While scholars and pundits have long underlined youth’s low electoral turnouts and its rebuff of traditional organizations, Web 2.0 tools seem to provide a younger generation with interactive platforms that have become crucial components of many social change projects. Analyzing movements supported trough e-mail lists and e-petitions, observing the orchestration of flash mobs, commenting on cyberactivism and the use of social network sites (such as Twitter and Facebook) during recent uprisings, studies suggest networked-based technologies have not only opened up opportunities and repertoires of action, they indicate a new participatory culture. One that calls into question the very meanings and definitions associated with “political engagement” and “social change”. Yet, if a large amount of studies now stress the importance of better understanding such practices, it remains difficult to grasp how and if the web is changing young people’s sense of “engagement”. Very little attention has been given to the evaluative weighting of alternatives, values, and meanings that motivate or impede young people to participate in specific actions for social change. How do young people define “engagement?” How do they perceive the general political, social and media context? How do they perceive their own situation within this context? Suggesting that the ways in which actors choose to mobilize cannot be fully understood without taking into account the meanings and activities they associate with social change, the research explores how engagement is actually experienced, how it looks and feels like for young adults in a complex media environment. Drawing on empirical fieldwork and two series of group and in-depth interviews conducted with 137 young adults (20-35 years olds) between 2009 and 2012, the analysis underlines the multiple factors that shape young people’s perception of political and social participation, how they choose to transform their own societies and how they use social media and Web 2.0 applications when striving to convey change. At the crossroad of two important factors that mark their social and political world – a multiplicity of interaction modes and a multiplicity of participatory practices – the research brings new thoughts to this growing field of study. It offers new theoretical hypotheses that help take into account the role played by virtual networks in the circulation of interpretations and meanings. It also suggests a conceptual metaphor, the “murmur of starlings”, to illustrate how practices of “posting”, “forwarding” and the relational dimensions involved in the everyday sharing of experiences, may translate into “cultural drifts ” – important shifts in collective ways of thinking, acting and perceiving. Looking beyond typical characterizations of a techno-savvy or apathetic generation, the picture emerging from the interviews reveals reflexive sense-making processes that inspire to widen new fields of possibilities. Overall, the research provides qualitative and in-depth insights into what characterizes the way young people perceive and define engagement and opens new perspective for better understanding how they choose to “act” in the Web 2.0 era.

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