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Coupables d'être vulnérables, les motocyclistes face aux politiques de sécurité routière en France et en Europe / Motorcyclists facing road safety policies in France and Europe : guilty of being vulnerable

Berger, Denis 08 April 2015 (has links)
Dans le cadre d'une politique publique presque universelle, la sécurité routière, cette thèse se consacre à une catégorie précise de conducteurs, les motocyclistes. Ceux-ci forment à la fois un groupe distinct d'usagers de la route, objet à ce titre de réglementations spécifiques, et, du moins quand ils sont et se considèrent comme motards, un groupe social. Dans les années 1970, au moment de son institutionnalisation, la politique de sécurité routière rencontre avec ces motards un problème inédit. La moto, disparue durant les années 1960, revient en effet massivement dans les rues avec de nouveaux, et jeunes, utilisateurs. Il lui faut alors inventer une façon de gérer le risque inédit qu'ils représentent, ce qu'elle fera en choisissant, parmi plusieurs options, une politique répressive dont on montrera comment elle a évolué jusqu'à nos jours, en la justifiant à l'aide de considérations morales et d'un appareillage statistique dont on montrera ce qu'il a d'inapproprié, de lacunaire et, parfois, de fictif.S'attaquant à un groupe social décidé à se défendre, cette politique va susciter une opposition organisée qui, au gré des alternances politiques, parviendra à en infléchir plus ou moins le cours, et formera toujours un adversaire avec lequel elle devra composer. Pour traiter un sujet de cet ordre il semble donc pertinent de s'appuyer sur la sociologie interactionniste, d'analyser de façon diachronique cette politique à partir de 1972, de l'étudier à divers échelons, de procéder enfin à des comparaisons diverses, entre États, entre capitales, mais aussi avec une politique publique qui traite de façon fort différente les utilisateurs d'un autre deux-roues, la bicyclette. / This thesis is devoted to an aspect of road safety policy, an almost universal public policy, and to a particular category of drivers, namely motorcyclists. They represent both a distinct road users' group, subject as such to specific regulations, and, at least when there are and do consider themselves as motorcycle riders, a social group. When the French road safety policy was designed, in the early 70's, motorcyclists turned out to be an unexpected problem. After vanishing during the 60's, the motorcycle was back in large numbers with new and young users. The state therefore invented a way of dealing with the unprecedented risk they represented. Among several options, it chose a repressive policy whose evolution we will trace from the 1970s to today. This policy was grounded on moral justifications and strengthened by an inadequate, incomplete and sometimes fictitious statistical body.This policy endangered a social group ready to defend itself, thus creating an organized opposition able to reorientate it partially. To this day, motorcycles remain an opponent the state has to cope with. To deal with this subject, it seems relevant to use the findings of interactionist sociology and to analyse this policy from a diachronic point of view, starting in 1972. We will study this subject at different scales and proceed to various comparisons between countries or capitals. Furthermore, we'll see how it compares to public policy that deals, in a very different manner, with users of another two-wheel vehicle, the bicycle.
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Analyse des récentes décisions relatives à l'action collective à la lumière des objectifs des recours de la Loi sur les valeurs mobilières : analyse et critique

Rioux, William Gabriel 08 1900 (has links)
No description available.
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Apprentissage inter-organisationnel au sein des réseaux interindividuels : le cas de la conversion de viticulteurs à l'agriculture biologique / Inter-organizational learning through inter-individual networks : the case of organic conversion by wine producers

Montes Lihn, Jaime Andres 03 December 2014 (has links)
Depuis une perspective théorique au croisement de la sociologie économique et de la sociologie de la connaissance, cette thèse a pour objectif d’examiner les mécanismes sociaux à l’œuvre au moment de la conversion vers l’agriculture biologique. Sur la base de l’étude empirique et de l’analyse d'un réseau complet qui révèle les interdépendances entre plus de 60 viticulteurs certifiés ou en cours de certification à l'agriculture biologique en Côte de Beaune, sont analysés les processus d’apprentissage collectifs sur lesquels s’appuie cette transition. Cette thèse montre l’existence de deux processus-Type d’apprentissage qui se définissent en fonction des frontières des groupes de référence (ou niches sociales) ; elle analyse le rôle des pionniers du milieu étudié comme pivot de l’action collective dans ces deux processus d’apprentissage, et explore enfin les régularités qui structurent les échanges au sein du milieu. Ces régularités permettent de constater que les viticulteurs intègrent dans leur raisonnement des aspects identitaires qui différencient les viticulteurs bio « de la première heure » des novices, au-Delà d'aspects économiques liés à une tendance à la « coopétition ». / This PhD dissertation combines the approaches of economic sociology and sociology of knowledge in order to analyze the social mechanisms underlying the conversion into organic farming. Based on an empirical study and analysis of a complete social network describing the interdependencies among over 60 wine producers certified in organic farming or in the process of getting the official certification in French Côte de Beaune, this research analyzes the collective learning process on which this transition relies. The thesis proves the existence of two types of learning process, which are defined by the social borders of reference groups (or social niches); it analyzes the key role of pioneers of the social milieu in both learning processes and studies the regularities structuring social exchanges. These regularities allow us to confirm that wine producers take into account in their reasoning both the identity aspect related to their conversion to organic farming and their economic position, in a trend towards “coopetition”.
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Les administrateurs salariés en France : contribution à une sociologie de la participation des salariés aux décisions de l’entreprise / Board-level employee representatives in France : contribution to a sociology of employee participation in company decisions

Conchon, Aline 02 December 2014 (has links)
Cette thèse prend pour objet d’étude les administrateurs salariés en France, soit les représentants du personnel élus par les travailleurs, le plus souvent sur liste syndicale, pour siéger au conseil d’administration [CA] ou de surveillance [CS] de leur entreprise avec les mêmes droits et devoirs que les autres administrateurs, y compris le droit de vote sur les décisions stratégiques. A partir d’une méthodologie croisant différentes techniques d’enquête (l’analyse documentaire, deux études monographiques, la passation d’un questionnaire et l’observation participante), nous interrogeons la régulation sociale qui se joue dans les entreprises alors dites « démocratisées ». Parce que le sujet prête encore à confusion, nous commençons par une double mise en contexte : conceptuelle, en opérant un retour sur la définition de la « participation des salariés aux décisions » pour souligner la singularité du CA ou CS comme espace participatif ; historique, en analysant la dynamique de l’institutionnalisation saccadée des administrateurs salariés pour en éclairer sa dimension de jure. Nous nous intéressons ensuite à sa dimension de facto. Nous interrogeons en premier lieu l’effectivité de la règle et constatons d’une part que son application est directement dépendante de son ancrage dans une source de droit contraignant et, d’autre part, que la singularité de ce dispositif se reflète dans le profil des syndicalistes appelés à siéger au CA ou CS qui présentent, dans leur grande majorité, un capital militant particulièrement développé. Et ce parce que l’action de l’administrateur salarié, que nous observons en second lieu, a pour particularité de s’inscrire à la fois au sein du système de gouvernement d’entreprise et des relations professionnelles. Si sa capacité d’action dans le premier est le plus souvent limitée à la sphère de l’influence, le CA ou CS peut néanmoins constituer un espace pertinent de l’action collective à la condition d’un effort d’articulation des différentes scènes de représentation du personnel par l’organisation syndicale. Nous montrons ainsi que la participation des salariés aux décisions stratégiques ne conduit pas mécaniquement à un rééquilibrage des pouvoirs dans l’entreprise, mais qu’elle peut produire une reconfiguration des relations professionnelles pour peu que les différents acteurs en présence s’en saisissent. / This thesis focuses on the study of board-level employee representatives, i.e. employee representatives elected by the workforce under trade union nomination who serve on their company’s board of directors [BoD] or supervisory board [SVB] with the same rights and duties than that of other directors, including the right to vote on strategic decisions. Thanks to a methodology which combines different survey techniques (documentary analysis, two case studies, questionnaire distribution, participant observation), we question the nature of the social regulation which takes place within such so-called “democratised” companies. As this subject continue to lead to misunderstanding, we start setting the scene against a twofold context: a conceptual one, going back to the definition of “workers’ participation in decision-making” in order to underline the idiosyncrasy of the BoD or SVB as a participatory scene; an historical one, analyzing the non-linear dynamics of board-level employee representation’s institutionalisation in order to shed light on its de jure dimension. We then turn to its de facto dimension. First, we question the effectiveness of this rule and we observe that, on the one hand, its application directly depends on its anchorage in a source of binding law and, on the other hand, that the uniqueness of this provision is reflected in the profile of the union members selected to serve on the board whose great majority has a particularly well-developed “activist capital”. This is because, secondly, board-level employee representative’s action specificity lies both in the corporate governance and the industrial relations systems. If his/her capacity of action is limited to the sphere of influence in the former, the BoD of SVB could however be deemed a relevant arena of collective action provided that the trade union engages in an effort aimed at articulating the various scenes of workers’ representation. We demonstrate that workers’ participation in strategic decision-making does not automatically lead to a rebalancing of power within the company, but that it can produce a reshaping of industrial relations as long as the various involved actors seize it.
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La gare, assurance métropolitaine de la ville post-industrielle. : Le retournement de valeur dans les projets urbains de quartiers de gare, à Saint-Étienne Châteaucreux et Liège Guillemins (Belgique). / The railway station as a metropolitan insurance in post-industrial cities. : Urban projects in railway station areas and the reversal of urban value. A comparison of Saint-Étienne Châteaucreux (France) and Liège Guillemins (Belgium).

Delage, Aurelie 21 March 2013 (has links)
Construction socio-spatiale héritée du XIXe siècle ayant connu un déclin dans la seconde moitié du XXe siècle, les quartiers de gare centrale dans les villes occidentales sont un support récent et privilégié de l’action collective urbaine. Les projets urbains que ces gares cristallisent présentent des programmations récurrentes reposant sur la mixité fonctionnelle et une orientation tertiaire affirmée. Cette thèse interroge le retournement de valeur symbolique et économique de ces espaces autrefois dévalorisés et aujourd’hui prisés. Quelles sont les modalités de la fabrique urbaine, comment se noue l’interaction nécessaire entre des acteurs publics ne pouvant intervenir seuls sur ces secteurs fortement contraints (notamment techniquement), et des acteurs privés parfois réticents à s’engager sur des marchés qu’ils jugent risqués ? En adoptant une approche inductive et qualitative, ce travail de recherche analyse la conception et la mise en œuvre de deux projets urbains aux avancements contrastés en raison de leviers d’action ou, au contraire, de points de blocages différents, dans deux anciennes villes minières devant négocier le tournant de la désindustrialisation (Saint-Étienne et Liège). Au terme de l’analyse, l’hypothèse d’une valeur assurantielle de la gare dans ces projets urbains est validée : en tant que ferment métropolitain vecteur de fortes potentialités, la gare centrale desservie par un train à grande vitesse est la condition de possibilité permettant d’enclencher non seulement la décision des acteurs publics mais aussi celle des acteurs privés, au premier rang desquels les promoteurs immobiliers, acteurs clés à l’interface entre l’action publique et l’investissement privé / The railway station areas of the 19th Century were a reflection of the Industrial revolution. Following a period of decay after the Second World War, the urban renewal of these areas is now one of the main concerns of local governments in European cities. In addition to a new railway station served by high speed trains, these urban projects are often based on functional diversity, including a business district.This thesis addresses the reversal of urban value in these specific urban areas, exploring how they have moved from repelling to attractive places. How do public and private actors interact, when the former cannot act alone in places constrained by physical barriers due to a lack of funding, and the latter are not inclined to invest in what they consider to be risky places?Our approach is both inductive and qualitative. The comparison of two projects in French and Belgian shrinking cities (Saint-Etienne, near Lyons, and Liège, near Brussels) allows us to understand what the levers for action are, and conversely what the bottlenecks are that slow down the implementation of the urban project around the station.As the result of our analysis, the railway station appears to be a positive and necessary factor for the reversal of urban value in these areas. It is a kind of insurance – in the same way as metropolitan areas create potentiality in the productive economy – both for public actors, as the railway station facilitates their mobilisation, and private ones, especially property developers, who are key elements in the relationship between public action and private investment
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Politique d'asile et sophistication du droit : pratiques administratives et défense juridique des migrants en Suisse (1981-2015) / Asylum policy and sophistication of law : bureaucratic practices and legal mobilizations for the migrants in Switzerland (1981-2015)

Miaz, Jonathan 02 June 2017 (has links)
Cette recherche porte sur la politique d’asile en Suisse, appréhendée sous l’angle de la force du droit et de sa production sociale. Elle part du constat d’une inflation normative et d’une sophistication du droit, consécutives à de nombreuses révisions législatives et à une importante judiciarisation depuis l’entrée en vigueur de la loi sur l’asile en 1981. Cette thèse s’appuie sur une enquête ethnographique menée sur plusieurs terrains auprès du Secrétariat d’Etat aux Migrations et de services d’aide juridique aux migrants. Elle analyse, d’une part, les effets de la sophistication du droit sur les pratiques des acteurs de terrain et, d’autre part, les effets de ces pratiques sur le droit. In fine, elle montre que le droit et la politique d’asile sont produits par les pratiques de l’administration en interaction avec celles de la défense juridique des migrants qui les conteste et du Tribunal administratif fédéral qui juge les recours en matière d’asile. / This research analyzes the Swiss asylum policy, focusing on the force of the law and on its social production. The study starts from the observation of an increase of the rules regulating asylum and of the sophistication of law. These latter are related to the numerous legislative revisions and to an important judicialization since the enforcement of the Swiss Asylum Act in 1981. This thesis is based on an ethnographic research combining fieldwork in the State Secretariat for Migrations and in legal defense organizations in different Swiss cantons. The author analyzes, on the one hand, the effects of the sophistication of law on the practices of the street-level actors (administration, lawyers and organizations of the legal defense of the asylum seekers) and, on the other hand, the effects of theses practices on law. Finally, the thesis shows that asylum law and policy are produced by the practices of the administration in interaction with those of the legal defense of asylum seekers opposing administrative decisions, and of the Federal Administrative Court judging asylum appeals.
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Les droits d'actions collective à l'épreuve des mutations technologiques / The rights of collective action tested by technological mutations

Lafourcade, Laure 19 December 2017 (has links)
Si les mutations technologiques questionnent l’exercice classique des droits d’action collective, elles renforcent également leur nécessaire existence. La transformation de l’environnement de travail, par l’introduction de nouvelles technologies dans les entreprises et par l’utilisation de ces dernières comme outils de travail ou de communication, invite à repenser l’exercice de ces droits. D’une part, les technologies peuvent servir d’instruments à l’action collective. Elles sont alors susceptibles de prolonger le pouvoir d’agir de ceux qui les utilisent en leur offrant la possibilité d’agir différemment, de communiquer ou de faire pression sur l’entreprise autrement. D’autre part, l’introduction dans l’entreprise des technologies, la mise en place de nouveaux modes d’organisation du travail au moyen des technologies et l’utilisation de ces dernières, emportent un certain nombre de risques pour la communauté de travail. La mise en œuvre des droits d’action collective vise alors à prévenir ces risques et, le cas échéant, à réagir lorsque le risque se réalise. La création de nouvelles communautés de travail, qui n’auraient pu exister sans les technologies, nécessite encore que soient exercés des droits d’action collective pour défendre les intérêts de leurs membres. Il n’en reste pas moins que le régime juridique applicable à l’action collective ne permet pas forcément de répondre à tous ces enjeux. Explorant la manière dont s’appliquent les droits d’action collective dans un environnement exposé aux mutations technologiques, cette étude propose également des pistes d’évolution du droit applicable à l’action collective que les mutations technologiques mettent à l’épreuve. / If technological mutations challenge the classic exercise of collective action rights, they also reinforce their necessary existence. The transformation of the working environment, by the introduction of new technologies in companies and the use of them as working or communication tools, leads to rethink the exercise of these rights. On one hand, technologies can be used as instruments for collective action. Then, they are likely to extend the power of those who use them by offering them the opportunity to act differently, to communicate or to put pressure on the company differently. On the other hand, the introduction of technologies into the company, the implementation of new ways of organizing the work through technologies and the use of them, introduce risks for the working community. Therefore, the implementation of the rights of collective action aims to prevent these risks and, if necessary, to react when the risk is realized. The creation of new working communities, which could not have existed without the technologies, still requires that rights of collective action be provided to defend the interests of their members. Nonetheless, the legal regime for collective action does not necessarily meet all of these issues. While exploring the way in which collective action rights apply in an environment exposed to technological mutations, this thesis also proposes avenues of evolution of the law applicable to collective action that technological mutations put to the test.
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Gouverner sans choisir : entre contrainte morale et réalisme politique : l'engagement français dans le processus d'interdiction des armes à sousmunitions (2003-2008) / Governing without choosing : between moral constraint and political realism : french engagement ine process of banning cluster munitions (2003-2008)

Dufournet, Hélène 25 May 2011 (has links)
En posant la question de l’influence des ONG sur la décision du gouvernement français d’adopter le traité d’interdiction des armes à sous-munitions à Oslo en décembre 2008, cette thèse offre l’occasion de revisiter tout un ensemble de travaux de Relations Internationales sur les conditions de succès des mobilisations transnationales dans la production et l’adoption des normes internationales. Alors que les théoriciens de relations internationales travaillent presque exclusivement sur ce qui se joue à l’échelle internationale, entre les ONG et les Etats, ce travail propose au contraire de resserrer la focale uniquement sur la prise de décision politique française. Il propose ainsi de chercher les raisons du « succès » des mobilisations transnationales non pas dans leurs caractéristiques propres, mais plutôt dans les logiques politiques et institutionnelles qui façonnent les décisions politiques nationales. Cette thèse décrit un processus de décision politique en partie imposée aux pouvoirs publics par une mobilisation transnationale. Elle montre ainsi comment l’espace des choix se restreint au point d’obliger les pouvoirs publics à adopter un traité de désarmement auquel ils auraient largement préféré se soustraire. Mais elle révèle également comment l’Etat n’en reste pas moins doté d’une capacité de gouverner qui lui permet de récupérer subtilement la main. C’est cette tension que signifie l’expression gouverner sans choisir. / In posing the question of the influence of non-governmental organizations (NGOs) on the French government’s decision to adopt the treaty banning cluster munitions, in Oslo in December 2008, this thesis offers the occasion to revisit a number of studies in International Relations on the factors behind transnational mobilizations’ success in creating and adopting international norms. While theorists of international relations work almost exclusively with such conditions at the international level, between ONGs and states, this study proposes, on the contrary, to shift the focus to the French political decision-making process. It seeks the reasons for “successful” transnational mobilization not in their proper characteristics, but rather in the political and institutional logic shaping national political decisions. This thesis describes a process of decision-making imposed, in part, on the public authorities by a transnational mobilization and it shows how the realm of choices narrowed to the point where the public authorities were forced to adopt a disarmament treaty that they would have overwhelmingly preferred to avoid. However, this thesis also reveals how the state nonetheless retained its capacity to govern and to subtly recover its power. It is this tension that provides the expression to govern without choosing.
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La mobilisation des diplômés chômeurs au Maroc : usages et avatars d'une protestation pragmatique

Emperador Badimon, Montserrat 09 September 2011 (has links)
Au Maroc, l’insertion professionnelle des jeunes diplômés est problématique. Lors des décennies qui suivent l’indépendance, cette catégorie sociale fait valoir sa formation pour obtenir un emploi dans un secteur public alors en pleine expansion. Un tel débouché consolide une représentation du diplôme comme voie infaillible de promotion sociale. Or, l’application des mesures d’ajustement structurel, à partir de 1983, freine de façon drastique le rythme d’insertion dans la fonction publique. Mis à mal, l’Etat employeur n’est pas relayé par un secteur privé, au demeurant incapable d’assurer la stabilité sociale afférente aux emplois publics.Depuis la fin des années 1980, des « diplômés chômeurs » s’organisent dans des structures militantes pour revendiquer collectivement leur insertion dans la fonction publique. Leurs demandes donnent lieu à diverses formes d’action : marches, sit-in, grèves de la faim, occupations de bâtiments ou lobbying direct auprès des responsables publics. Le discours collectif met en avant le statut de diplômé et l’ « injustice » implicite au chômage de cette catégorie. Devenue une constante de la scène protestataire, la mobilisation des diplômés chômeurs est parvenue à se stabiliser dans une version apparemment « apolitique ». Son efficacité est imprévisible mais réelle, au regard des postes d’emploi accordés aux militants, ce qui entretient une disponibilité de candidats pour le passage à l’acte. L’efficacité de la mobilisation tient aux modalités d’insertion des protestations dans l’arène politique marocaine, faisant du « diplômé chômeur » l’objet d’usages disparates.En tant que catégorie sociologique et acteur protestataire, les diplômés chômeurs incitent une pluralité d’acteurs à « faire et à dire ». Les modalités d’action et de discours des chômeurs sont en constant mouvement, altérées ou intégrées aux calculs de partis en situation de concurrence électorale, de coalitions protestataires élargies critiques à l’égard du régime, de responsables publics visant à légitimer leurs décisions, etc. Protéiforme et apparemment inépuisable, la dynamique protestataire des diplômés chômeurs nous renseigne sur les limites autoritaires des expressions de mécontentement au Maroc. Elle nous permet d’approcher les modalités de la gestion de la question sociale et les ressorts du traitement des débordements sociaux et des (potentielles) oppositions politiques. Si la gestion par la force n’a pas disparu, elle est sans doute effacée et dépassée par une approche publique qui vise à domestiquer la mobilisation protestataire. / In Morocco, educated youth faces difficulties to join the job market. After the independence in 1956, this social category use to be recruited in a growing public sector, therefore consolidating an image of the university diploma as an infallible channel of social promotion. However, structural adjustment policies, implemented since 1983, dramatically slowed down the recruitment of civil servants. The “employer-State” will barely be relieved by a private sector unable to assure the stability of public sector jobs. Since the end of the eighties, « unemployed graduates » organise themselves in mobilization structures claiming for recruitments in the public administration. They set up a wide range of actions: rallies, sit-in, hunger strikes, building occupations or lobbying actions. The collective discourse stresses the interpretation of unemployment as an « injustice » suffered by the graduates. The mobilisation of unemployed graduates has achieved a high level of stability within the contentious politics Moroccan arena. Using an apparently “apolitical” discourse, the action of the unemployed periodically succeeds in obtaining jobs. The efficacy of the collective action is to be understood as an assumption of the targets and stakes that unemployed graduates serve in the multiple scenes of the political. Action and discourse modalities are in constant movement. They are influenced (and sometimes co-opted) by parties within electoral contexts, by contentious actors within projects of opposition to the regime, and by public authorities trying to legitimize their choices. Diversified and apparently inexhaustible, the collective action of the unemployed graduates sheds some light on the authoritarian limits to the expression of collective grieves in Morocco. It enables us to observe how the social question is approached and how power deals with social unrest and potential political oppositions.
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La mobilisation pour l'amélioration des conditions de vie et de travail des migrants et migrantes au Japon : l'expérience d'un groupe de défense des droits

Leroux, Pierre-Hubert 08 1900 (has links)
Bien que le gouvernement japonais ait historiquement été réticent à l’idée d’établir une politique d’immigration pour remédier au vieillissement de sa population, un nombre chaque année grandissant de migrantes et migrants se rendent au Japon pour y travailler, dans des conditions parfois difficiles. Alors que le gouvernement japonais et les principaux syndicats du pays semblent ignorer les revendications pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, de nombreuses organisations de la société civile offrent leur soutien aux communautés migrantes. Afin de mieux comprendre comment s’organise ce mouvement social contemporain, nous avons procédé à une étude de cas au sein d'un tel groupe de défense des droits de la région de Tokyo, au Japon, par une observation participante et dix entretiens individuels. Pour analyser cette action collective, nous mobilisons le cadre conceptuel développé par Benford et Snow (2000) autour des « processus de cadrage », les « répertoires d'actions » et les « structures d’opportunités politiques » théorisés notamment par Tilly et Tarrow (2015) ainsi que les processus de construction d'une identité collective – l’identization – tels que proposés par Melucci (1996). Il ressort de nos analyses que le problème central identifié par le groupe de défense des droits correspond à l’absence d’une politique nationale d’immigration. Deux principales solutions sont donc mises de l’avant, soit l’adoption d’une telle politique par l’État japonais et la reconnaissance d’une société multiethnique et multiculturelle. Plusieurs limites subsistent toutefois quant à l’appel à l’action collective. Nos analyses permettent notamment de comprendre comment les principales actions mises en place par l’organisation ont historiquement visé le monde politique et peuvent être par moments peu adaptées au public que constitue la société civile japonaise. De plus, nous avons pu constater que la structure d’opportunités politiques, dont la législation portant sur l’immigration et le travail, favorise et limite de différentes façons l’action collective. Enfin, l’étude des processus de construction d’une identité collective nous a permis de mieux comprendre comment les communautés migrantes et d’origines diverses rencontrent certaines difficultés dans leur implication au sein du mouvement, alors qu’elles peuvent ne pas maîtriser la langue d’usage ou ne pas faire partie des réseaux de solidarités pertinents. / Although the Japanese government has historically been reluctant to establish an immigration policy to address the ageing of its population, an increasing number of migrants travel to Japan each year to work, sometimes under difficult conditions. While the Japanese government and the country's main trade unions are reportedly ignoring demands to improve their living and working conditions, many civil society organizations offer their support to migrant communities. In order to better understand how this contemporary social movement is organized, we conducted a case study within one such advocacy group in the Tokyo region, through participant observation and ten individual interviews. To analyze this collective action, we mobilize the conceptual framework developed by Benford and Snow (2000) around the "framing processes", the "repertoire of contention" and the "political opportunity structure" theorized by Tilly and Tarrow (2015) as well as the processes of building collective identities – identization – as proposed by Melucci (1996). Our analyses indicate that a central problem identified by the advocacy group is the lack of a national immigration policy. Two main solutions are therefore put forward, namely the adoption of such a policy by the Japanese government and the recognition of a multi-ethnic and multicultural society. However, several obstacles remain with regard to the call for collective action. In particular, our analyses help us understand how the main actions implemented by the organization have historically targeted the political world and may at times be ill-suited for Japanese civil society. In addition, we have seen that the structure of political opportunities, including immigration and labour legislation, facilitates and constrains collective action in different ways. Finally, the study of the construction of a collective identity has allowed us to better understand how migrant and foreign communities encounter a number of difficulties in their involvement in the movement, as they may not master the language or be part of the relevant social networks.

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