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La perception du risque sous terre : l'exemple des mineurs de fond de l'Abitibi-Témiscamingue

Beaupré, Sylvain 08 1900 (has links)
Cette thèse porte sur la perception du risque sous terre. Nous voulons comprendre comment les mineurs de fond de la région de l’Abitibi-Témiscamingue au Québec perçoivent les risques inhérents à leur métier et comment ils y réagissent. L’organisation du travail, le fonctionnement d’une mine souterraine et les rapports de production sous terre retiennent d’abord notre attention. Le concept de risque représente un concept relativement jeune qui a intéressé de nombreux auteurs. Un tour d’horizon des diverses approches nous permettra de définir ce concept en nous appuyant plus spécialement sur les travaux de Mary Douglas. Cependant, nous avons conduit notre enquête à partir d’un cadre théorique se fondant principalement sur la sociologie de Pierre Bourdieu. Notre hypothèse défend l’idée que dans leur perception du risque, les mineurs de fond de l’Abitibi-Témiscamingue font montre d’un sens pratique qui repose surtout sur la prise en charge individuelle de la sécurité, le rapport à la prime de rendement et un certain sentiment de l’inéluctabilité du danger. Vingt entrevues semi-dirigées et la technique classique de l’observation participante ont servi à la collecte de données. L’analyse des récits de travail a donné lieu à une typologie distinguant trois groupes de mineurs. Nous avons préalablement décortiqué chacun des récits afin de dégager un modèle de base. Les résultats de l’analyse nous obligent à réviser notre hypothèse initiale et à ne pas conclure trop rapidement au fatalisme des mineurs de fond témiscabitibiens. / This thesis is on the perception of risk underground. We want to understand how underground miners from the Abitibi-Temiscamingue region of Quebec perceive the inherent risks of their trade and how they react towards it. The organization of the work, the operation of an underground mine and the underground production reports are the first elements we looked at. The concept of risk represents a relatively young concept that has interested numerous authors. An overview of the various approaches will allow us to define this concept by specifically using Mary Douglas’ research. However, we have carried out our own inquiry using a theoretical basis predominantly based on Pierre Bourdieu’s sociology. Our hypothesis argues that in their perception of risk, underground miners from Abitibi-Temiscamingue have a practical sense that is primarily based on individual taking care of safety, the relation with production bonuses and a certain feeling of the inescapability of danger. Twenty semi-structured interviews and the classical participant observation technique were used to collect data. The analysis of the work narratives has given a typology that identifies three groups of miners. We have started by scrutinizing each of the narratives in order to create a basic model. The results of the analysis have made it obligatory for us to review our initial hypothesis and to avoid making quick assumptions about underground miners’ fatalism.
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Native Spiritual Appropriation : Words of Power, Relations of Power - Creating Stories & Identities

Moller, Franzisca E. 12 1900 (has links)
L'appropriation culturelle possède une diffusion très large et est un phénomène essentiellement intemporel. L'appropriation culturelle est définie comme «the taking- from a culture that is not one’s own- of intellectual property, cultural expressions or artifacts, history and ways of knowledge» (Ziff et Rao 1997: 1). Cela comprend tous les aspects de la spiritualité, les objets sacrés, des valeurs, des histoires et des rites. L'appropriation est étroitement liée aux relations de pouvoir et à la politique. Avec la montée de la popularité du chamanisme et du néo-chamanisme dans la société occidentale, les peuples amérindiens de l'Amérique du Nord (ou d’Australie) expriment leurs inquiétudes et leur désapprobation en ce qui concerne l’appropriation de leurs cérémonies, rituels et croyances sacrées par les Occidentaux. Par le discours contre l'appropriation, les populations autochtones (re)gagnent et (re)créent une identité qui avait été négligée, supprimée et assimilée au cours de la colonisation. Cette création identitaire s’effectue par l'intermédiaire de l'écriture, dans les milieux universitaires, aussi non-académiques, et le partage des pratiques rituelles avec d'autres autochtones (pan amérindianisme). Les auteurs autochtones contestent le statu quo et désirent contribuer à faire avancer le débat concernant l'appropriation spirituelle, les relations de pouvoir et le néo-colonialisme. Les arguments et les opinions concernant l'appropriation spirituelle présentés ici traitent de génocide culturel, d’abus sexuels, de néo-colonialisme, de non-respect et d'inquiétude face aux dangers liés à une mauvaise utilisation des rituels et autres pratiques sacrées. Ce débat est lié au processus de guérison en contexte amérindien (Episkenew 2009). En participant à ce débat sur l'appropriation spirituelle, les peuples autochtones sont activement engagés dans la (re)définition de leur identité. C'est cet engagement actif qui permet à la guérison d’avoir lieu. Ce mémoire aborde quelques-uns des auteurs autochtones contemporains et examine leurs écrits. L'importance de l'histoire et du mot dans la création identitaire est explorée. L’analyse de certains textes portant sur la médecine, la sociologie, la religion et la culture de consommation rend explicite le lien entre identité et politique. / Cultural appropriation is a very wide spread and essentially timeless phenomenon. Cultural appropriation is defined as “the taking- from a culture that is not one’s own- of intellectual property, cultural expressions or artifacts, history and ways of knowledge” (Ziff and Rao 1997: 1). This includes all aspects of spirituality, sacred items, values, stories and rites. Appropriation is closely linked to power relations and politics. With the rise of popularity of shamanism and neo-shamanism in Western society, the Indigenous people of North America (and Australia) are voicing their concerns, disapproval and opinions with regards to Western people appropriating Native ceremonies, rituals and sacred beliefs. Through the discourse of countering appropriation the Indigenous, people are (re)gaining and (re)creating an identity which had been neglected, suppressed and assimilated during the course of colonization. It is through the medium of writing in the academic, as well as non-academic, and the sharing of practices with other Natives (Pan-Indianism) that an identity is created. Native authors are challenging the status quo and engage, contribute and advance the debate of spiritual appropriation, power relations and neo-colonialism. The arguments and opinions with regards to spiritual appropriation presented here range from cultural genocide, sexual abuse, neo-colonialism, and disrespect to concern of improper use that can be dangerous for the user/practitioner. By engaging in the debate Indigenous culture is engaging in the healing process (Episkenew 2009). By participating in the debate of spiritual appropriation the Indigenous people are actively engaging in (re)defining their identity. It is this active engagement that allows healing to take place. The thesis brings together some of the current, Native authors and examines their opinions. The importance of the story and the word as creating identities is explored. By using diverse literature, some texts focusing on medicine, sociology, religion and consumer culture the debate of spiritual appropriation and the link to identity and politics is made more explicit.
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Couper le fil de la vie : suicide et rituels de mort chez les Atikamekw de Manawan

Vitenti, Lívia 12 1900 (has links)
La présente thèse offre une analyse critique du phénomène du suicide en milieu autochtone en s’appuyant notamment sur les croyances sur la mort et sur les rituels funéraires actuels dans la communauté atikamekw de Manawan, dans la région de la Mauricie, au Québec. L’objectif de la recherche est de comprendre la représentation de la mort volontaire chez les Atikamekw à partir des conceptions locales et de tracer un portrait anthropologique de la situation du suicide de cette communauté. La question du suicide en milieu autochtone étant un sujet sensible et difficile à aborder, nous avons choisi d’associer à notre recherche anthropologique, des discussions interdisciplinaires sur les approches sur le suicide, sur la mort et sur le deuil, tout en portant un regard sur les aspects historiques de la relation entre les Atikamekw et l’État-nation canadien. Le principe théorique retenu pour cette thèse est celui selon lequel chaque Atikamekw est perçu comme un agent de sa culture, qualifié à reconnaître sa propre situation politique et historique et habilité à proposer des changements sur le plan social et politique. L’ethnographie réalisée dans le cadre de cette recherche vise également à donner une intelligibilité empirique au phénomène du suicide et aux nouvelles pratiques funéraires à Manawan, tout en étant préoccupé par les liens établis entre les événements du suicide, le contexte historique et la situation actuelle de la communauté de Manawan. Une attention particulière est portée aux aspects sociaux qui y sont liés, comme la question de l’âge, du genre, des relations familiales et sociales, de la consommation d’alcool et de drogues, de l’accessibilité à l’éducation, des relations intergénérationnelles et de la relation entre les membres de la communauté et les professionnels qui travaillent. / The following thesis offers an analysis of suicide in native communities with a focus namely on the beliefs and funeral rituals that are currently practiced in the Atikamekw community of Manawan, in the region of Maurice, Québec. The objective of this research is to understand the intentional deaths that take place in the Atikamekw community based upon the native conceptions and to trace an anthropological portrait of the current state of suicide in this community. Suicide in native communities is a sensitive, difficultly approached topic; we have chosen to associate our anthropologic research with interdisciplinary discussions on the approaches to suicide as well as death and mourning, all pertaining to historical aspects in relations between the Atikamekw and the national state of Canada. The principal theory retained throughout this thesis is that every Atikamekw is perceived as an agent of their own culture, qualified to recognize their political situation and history as well as the ability to propose changes regarding their social and political state. The ethnography conducted in relation to this project aims to give an empirical intelligibility to the instances of suicide and new mortuary practices in Manawan, while keeping the relationships between suicide, the historical context, and the current state of the Manawan community established. A particular attention has been given to social aspects which are linked, such as age, gender, family and social relationships, alcohol and drug consumption, the accessibility to education, the intergenerational relationships as well as the relationships between the community and working professionals.
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Hybridité religieuse dans deux congrégations charismatiques à Montréal

Ruiz, Nidia 03 1900 (has links)
Dans deux congrégations à Montréal, nous nous intéressons aux hybridités religieuses entre le catholicisme et le pentecôtisme. Face aux lacunes de recherche en ce qui concerne l’influence du catholicisme sur le néopentecôtisme, nous avons réalisé des comparaisons entre certaines stratégies d’une Église charismatique néopentecôtiste multiethnique et les stratégies d’une communauté charismatique catholique de Latino-Américains, afin d’expliquer comment ces hybridités et influences se manifestent dans les congrégations. Certaines comparaisons révèlent des hybridités qui se manifestent dans l’adaptation des communautés au contexte québécois et dans l’adaptation de l’Évangile et des pratiques religieuses pour intégrer les immigrants aux congrégations et à la société d’accueil. Les communautés charismatiques deviennent des épicentres de regroupements ethniques dans lesquels on peut constater des continuités, transformations et innovations culturelles. En nous fondant sur l’analyse des enjeux sociaux et politiques, nous avons constaté également l’influence du catholicisme sur le néopentecôtisme et vice versa, ainsi que des interpénétrations syncrétiques. / This thesis concerns the religious hybridities between Catholicism and Pentecostalism in two congregations in Montreal. Faced with the gaps in the research regarding the influence of Catholicism on Neopentecostalism, we have compared certain strategies of a multi-ethnic Charismatic Neopentecostal Church with the strategies of a Latin American Catholic Charismatic community, in order to explain how these hybridities manifest in the congregations. Some hybridities are found in the adaptation of these communities to the Quebec context and in the adaptation of the Gospel and the religious practices that mark the process of integration of immigrants into the congregations and the host society. The charismatic communities become epicenters of ethnic groupings in which we can observe continuities, transformations and cultural innovations. In my field work in these two groups, I have found evidence regarding the influence of Catholicism on the Neopentecostalism and vice versa, as well as syncretic interpenetrations. / L’idée de réaliser une étude comparative de deux congrégations charismatiques à Montréal a été conçue vers la fin de l’année 2009, dans le cadre du projet « Pluralisme et ressources symboliques : les nouveaux groupes religieux au Québec ». Ce projet est dirigé par Deirdre Meintel. Les cochercheurs sont Claude Gélinas, Josiane Le Gall, Marie-Nathalie Le Blanc, Géraldine Mossière et Khadiyatoulah Fall. La coordinatrice est Véronique Jourdain. Ce projet a été financé par le FQRSC et le CRSH.
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Reconnaissance sociale et intégration des immigrants en milieu rural: le cas du Haut-Lac-Saint-Jean

Morin, Vicki 08 1900 (has links)
Les politiques provinciales en matière d'immigration au Québec s'orientent depuis quelques décennies vers la régionalisation des personnes immigrantes, afin de faire bénéficier aux milieux régionaux et ruraux des avantages de leur présence. La présente étude examine, dans une perspective ethnographique, comment s'articulent les liens entre la reconnaissance sociale démontrée par les Québécois originaires du Haut-Lac-Saint-Jean envers les immigrants qui s'y établissent, et l'intégration de ces derniers à leur nouvelle communauté d'accueil. À travers une recension des variations de l'expérience de l'altérité observées dans le milieu, l'étude révèle les conditions d'émergence de la reconnaissance et les facteurs qui la freinent. / Provincial immigration policies in Quebec are oriented towards the regionalization of immigrants, in order for regional and rural areas to benefit from their presence. This study adopts an ethnographic perspective to examine how social recognition shown by native Quebecers toward immigrants who settle in the Haut-Lac-Saint-Jean area is linked to the integration of the newcomers to their host community. Through a review of the various experiences of alterity observed in the region, my study reveals the conditions that foster the emergence of recognition and the factors that serve to make it less likely.
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Des femmes se souviennent, d'autres se taisent : incorporation et transmission de la mémoire post-conflictuelle : le cas de Cayara, Pérou.

Martinak, Émilie 08 1900 (has links)
Le Pérou a sombré pendant vingt ans dans un climat de violence politique, opposant des groupes subversifs, comme le Sentier Lumineux, à l’armée péruvienne. Ce conflit a causé la disparition de 70 000 personnes, majoritairement des paysans andins quechuaphone. Poussés à fuir pour survivre, ils ont dû abandonner leurs terres pour migrer dans des centres urbains où l’adaptation n’a pas toujours été facile. C'est pourquoi on remarque, dès les années 90, avec la mise en place d'une politique de repeuplement par Fujimori, un retour des paysans dans leur communauté. Le retour, et par conséquent le déplacement, ont généré une nouvelle dynamique dans les communautés et perturbé les relations sociales. Les liens de confiance ont été rompus, les liens sociaux brisés et sont remplacés par un ressentiment qui déstructure l’organisation des communautés et principalement celle de Cayara. Le traumatisme pesant incite les Cayarinos au silence. Un silence qui ne peut être associé à l’oubli, mais qui a pour fonction de protéger les générations futures des horreurs du passé. Tout traitement de la souffrance causé par la violence suppose une politique de la mémoire. À cette mémoire silencieuse, que je qualifierai de traumatique s’oppose une mémoire active qui opère dans la ville d'Ayacucho. Les hommes représentant 80% des disparus, ce sont les femmes qui ont dû prendre en charge la gestion des communautés, en assumant de nouvelles responsabilités. Ce sont elles qui se sont battues pour amener la paix en dénonçant les horreurs commises. Et ce sont elles qui aujourd’hui luttent pour préserver la mémoire du conflit, afin que celui-ci ne se répète pas. À l’inverse du silence des communautés, à Ayacucho les femmes agissent activement, ce qui nous amène à penser que la transmission de la mémoire passerait par une spécialisation de celle-ci. On qualifierait la mémoire vive, de mémoire féminine. / For the last two decades, Peru has fallen into a stream of political violence, opposing subversive groups, as the Shining Path, to the Peruvian army. This conflict has caused the disappearance of 70 000 people, mostly Andean quechuaphone peasants. To survive, they had to flee, and give up their land to migrate in big urban centers where adaptation was never easy. Thus we observe, from the 90s, especially with the Fujimori's repopulation policy, a return of peasants to their community. This return, and the migration it involves, has created a new dynamic in the communities and has disturbed social relations. Trust and social ties have been broken and replaced by a resentment that fractures the organization of the communities, mostly the community of Cavara. The burden of trauma has pushed Cavarinos into silence, a silence that does not mean forgetting, but whose function is to protect future generations from the horrors of the past. Dealing with suffering caused by violence supposes a way of handling memory. This silent, traumatized memory, is opposed to an active memory that operates in the city of Ayacucho. As men represent 80% of those lost, women had to take charge of running the communities by taking new responsabilities. Women who fought to bring back peace by denouncing the horrors committed in the past. Women who today fight to preserve the memory of the conflict, to prevent its repetition. In conrast to the silence of the peasant communities, the women of Ayacucho are actively implicated, in a way that leads me to think that memory transmission happens through a specialization that we would describe as a living, feminine memory. We would qualifie it as a living memory, a feminine memory. / Perú vivió durante veinte años en un ambiente de violencia política, oponiendo grupos subversivos, como el Sendero Luminoso, al ejército peruano. Este conflicto causó la desaparición de 70 000 personas, mayoritariamente de campesinos andinos quechuas. Teniendo que huir para sobrevivir, ellos tuvieron que abandonar sus tierras para migrar a los grandes centros urbanos en donde la adaptación no fue siempre fácil. Es por ello que desde los años 1990 se presenta un retorno de los campesinos a su comunidad, particularmente a partir de la aplicación de una política de reasentamiento por Fujimori. El retorno, y por consecuencia el desplazamiento, generaron toda una nueva dinámica en las comunidades y perturbaron las relaciones sociales. Las relaciones de confianza se rompieron, las relaciones sociales fueron afectadas y remplazadas por un resentimiento que desestructura la organización de las comunidades y principalmente la comunidad de Cayara. El traumatismo pesante incita a los Cayarinos al silencio. Un silencio, que no puede ser asociado al olvido, sino que cumple la función de proteger a las generaciones futuras de los horrores del pasado. Todo tratamiento del sufrimiento causado por la violencia supone una política de la memoria. A esta memoria silenciosa, que yo calificaría de traumatismo, se opone una memoria activa que opera en la ciudad de Ayacucho. Los hombres representan el 80% de los desaparecidos. Fueron las mujeres quienes debieron hacerse cargo de la gestión de las comunidades, asumiendo nuevas responsabilidades. Fueron ellas quienes pelearon por traer la paz, denunciando los horrores cometidos. Son ellas, quienes hoy luchan por preservar la memoria del conflicto, para que este no se repita. Contrariamente al silencio de las comunidades, en Ayacucho las mujeres están activas, lo que nos lleva a pensar que la transmisión de la memoria pasaría por una especialización de la misma. Podríamos calificar la memoria viva, de memoria femenina.
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Redevances forestièrse annuelles et développement local au Cameroun : expériences de deux communes rurales : une analyse anthropologique

Matchioundji, Télesphore 03 1900 (has links)
Notre thèse étudie les liens entre les « redevances forestières annuelles » (RFA) et le « développement local » dans deux communes du Cameroun. Ce travail anthropologique s’inscrit dans le débat qui se fait à l’échelle internationale relativement au rôle et au devenir des populations locales dans la gestion des ressources naturelles. Dans le passé, la gestion des redevances forestières annuelles (RFA) a été, dans les pays d’Afrique centrale et au Cameroun en particulier, sous la seule responsabilité de l’État central. Une telle politique n’offrait pas la garantie nécessaire à l’utilisation durable de ces ressources qui sont indispensables à la vie des populations villageoises riveraines et à l’équilibre de l’environnement. Profitant de la crise des années 1980 et 1990 en Afrique, le FMI et la Banque mondiale ont exercé une pression sur les États africains pour qu’ils revoient, en conformité avec la Conférence de Rio (1992), leurs politiques en matière de gestion et de conservation des ressources forestières. Dans le bassin du Congo, le Cameroun a été le tout premier pays à réviser, en 1994, ses lois forestières par le biais d’une décentralisation de la fiscalité forestière : les taxes perçues furent réparties entre l’État, les collectivités territoriales décentralisées et les populations villageoises riveraines. Les fonds transférés aux communes et aux populations riveraines devaient servir au développement local en contribuant notamment à l’amélioration des conditions générales de vie des populations à travers la réalisation d’œuvres sociales, l’adduction d’eau, la construction et l’entretien des routes, des écoles, des cases de santé, etc. Dans les faits, l’impact de la fiscalité forestière décentralisée reste à ce jour encore peu visible sur la dynamique du développement local des communes. Notre projet de recherche doctorale prend place dans le domaine d’une anthropologie du développement centrée sur l’étude des solutions que les populations locales apportent aux problèmes auxquels elles sont confrontées dans leur vie de tous les jours. L’analyse des impacts que les politiques de développement économique exercent sur les populations villageoises d’Afrique est ici à l’avant-plan, pas seulement au sens d’une critique des politiques étatiques en matière d’exploitation forestière, mais aussi au sens d’une meilleure compréhension des conditions de mise en œuvre de ces politiques et de l’impact de celles-ci sur les populations villageoises, tant sur le plan des avantages financiers directs que des transformations écologiques que les activités forestières introduisent dans les pratiques agricoles des villageois. Sur le plan méthodologique, il faut noter que ce fut très difficile d’obtenir les informations nécessaires, notre sujet d’étude se révélant être très sensible quant à sa portée politique. Nous avons néanmoins pu recueillir un solide ensemble de données par le biais d’une démarche de proximité de type qualitatif qui a été conduite dans deux communes forestières qui représentent deux réalités différentes en matière de gestion des RFA. La collecte des données a été faite, de manière intensive, dans sept villages qui répondaient à nos critères : nous avons ainsi pu étudier, de manière approfondie, la situation des groupes sociaux les plus défavorisés qui sont exclus dans le partage des revenus forestiers. Pour construire notre cadre théorique, nous avons combiné des éléments empruntés aux théories environnementales, à l’anthropologie économique et à l’analyse des modes de gestion. Il faut noter, par ailleurs, que l’anthropologue n’est ni un aménagiste, ni un environnementaliste, ni un spécialiste des études managériales. Nous avons conduit notre étude comparative dans les communes concernées en nous fixant pour objectif de comprendre les mécanismes de gestion des RFA mis en place par les leaders locaux et d’évaluer leur impact sur l’amélioration des conditions de vie des populations villageoises et sur leur écosystème. Notre préoccupation était de savoir si les RFA constituent des vecteurs de développement socioéconomique pour des populations vivant dans et de la forêt. / Our thesis is an examination of the relationship between annual forest royalties (AFRs) and local development in two communities in Cameroon. This anthropological study joins the debate that is taking place on an international scale with regard to the role and the future of local populations in the management of natural resources. In the past, the management of annual forest royalties was, especially in Central Africa and in Cameroon, the sole responsibility of the state. Such a policy did not offer the guarantees necessary for the sustainable use of these resources, which are indispensable to the lives of riverside village populations and the stability of the environment. Taking advantage of the crisis of the 1980s and 1990s in Africa, the IMF (International Monetary Fund) and the World Bank applied pressure on African States to revise their policies, in accordance with the Conference of Rio (1992), regarding the management and conservation of forest resources. In 1994, Cameroon was the first country in the Congo river basin to revise its forest laws by means of a decentralization of the forest tax system: taxes received were distributed between the State, decentralized territorial collectives and riverside village populations. Funds transferred to these collectives and riverside populations were to be used for local development, specifically by contributing to the improvement of the general conditions of these populations through the realization of social works, water delivery, the construction and maintenance of roads, schools, health centers, etc. In practice, the impact of the decentralized forest tax system is hardly visible in the dynamics of the local development of communities to this day. Our doctoral research project is in the field of the anthropology of development centered on the study of the solutions local populations bring to the problems they are confronted with in their daily lives. The analysis of the impacts of economic development policies on the village populations of Africa is here foregrounded, not only in the sense of a criticism of state policies regarding forestry development but also in the sense of better understanding the conditions of their implementation and impact on village populations; both from the point of view of direct financial benefits as well as ecological changes forestry activities introduce to the agricultural practices of the villagers. On the methodological level, it is essential to note that it was very difficult to obtain the necessary information, the subject of the study proving to be very sensitive in its political implications. We were nevertheless able to collect a solid set of data by means of a local qualitative approach that was carried out in two forest communities, those of A (68 villages) and B (17 villages), which represent two different realities in terms of the management of annual forest royalties (AFRs). Through an intensive approach, data collection was undertaken in seven villages that responded to our criteria: we were able to study, in depth, the situation of the most disadvantaged social groups excluded in the sharing of the forest royalties. In building out theoretical framework, we combined elements borrowed from environmental theory, economic anthropology and the analysis of management styles. It should be noted, moreover, that the anthropologist is neither a forester, nor an environmentalist, nor a specialist in managerial studies. We focused our comparative study in the municipalities of A and B on the objective of understanding the mechanisms for the management of AFRs set up by the local leaders and to estimate their impact on the improvement of the living conditions of the village populations and their ecosystems. Our concern was to know if AFRs establish vectors for the socioeconomic development for village populations living and from the forest.
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Processus d’identification et stratégies identitaires des Acadiens du Nouveau-Brunswick

Fournier, Lison 12 1900 (has links)
Les Acadiens du Nouveau-Brunswick ont un parcours identitaire collectif riche en rebondissements qui les a menés vers une identité singulière solide. Ils se trouvent désormais confrontés au contexte d’une nouvelle réalité qui est la mondialisation. Depuis les dernières décennies, les changements occasionnés par la mondialisation se répercutent dans la conception même que l’on se fait du parler acadien et des pratiques culturelles acadiennes. Le chiac par exemple, auparavant stigmatisé et dévalorisé, devient maintenant porteur de valeurs identitaires modernes rattachées au mélange des cultures et à l’ouverture à l’autre. Toutefois, les contours de l’identité acadienne demeurent flous et sujets aux débats épistémologiques. La situation particulière d’un groupe qui n’a plus de territoire officiellement reconnu a une forte incidence sur les critères d’appartenance que les acteurs peuvent mobiliser pour se définir. Comment expliquer les processus d’identifications et les stratégies identitaires qui définissent l’appartenance au groupe chez les Acadiens? Partagent-ils les mêmes processus identitaires présents dans la littérature sur le sujet? Une connaissance plus approfondie des processus généraux peut-elle aider à mieux saisir et expliquer la complexité d’un groupe sensiblement diasporique dont l’identité et ses contours sont incertains? L’anthropologie en milieu acadien est presque inexistante. D’autre part, l’identité culturelle est un sujet ayant été longuement étudié et débattu, mais qui demande toujours plus de précision. Cette recherche a permis de mieux cerner de quelle façon la représentation de l’acadianité évolue en milieu minoritaire. / Acadians in New Brunswick have a solid sense of collective identity that it the result of a long and eventful process. They are now faced with the a new reality that is the context shaped by globalization. In recent decades, the changes caused by globalization are reflected in the way that Acadie and Acadian cultural practices are framed discursively. Chiac, for example, was previously stigmatized and devalued, but now becomes the bearer of modern identity values attached to the mixing of cultures and openness to others. Yet the contours of Acadian identity remain unclear and are subject to epistemological debates. The particular situation of this group that has no officially recognized territory has a significant impact on what membership criteria actors can mobilize to define their group. How can we explain the process of identification and identity strategies that define group membership among the Acadians? Do they share the same identity processes that are mentioned in the literature on the subject? Could a deeper understanding of general processes help to better understand and explain the complexity of a group whose indentity is marked by the diasporic experience and whose contours are uncertain? Anthropology is almost nonexistent in the Acadian community. At the same time, cultural identity is a topic that has been extensively studied and debated, but that needs more precise definition. This research is aimed at contributing to a better understanding of how of the representation of minority Acadian identity has evolved.
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Résistances des Innu.es de Pessamit face aux violences systémiques

Capone, Mathilde 01 1900 (has links)
No description available.
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Le dispositif de revitalisation du quartier Sainte-Marie à Montréal

Trussart, Antoine 01 1900 (has links)
No description available.

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