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Julius Meier-Graefe contre l'impressionnisme / Julius Meier-Graefe versus Impressionism

Claass, Victor 01 July 2017 (has links)
Critique et historien de l’art autodidacte, mais aussi éditeur, galeriste, commissaire d’exposition, expert, courtier et infatigable homme de terrain, Julius Meier-Graefe (1867-1935) joua un rôle prééminent dans le monde de l’art européen des trente premières années du XXe siècle. Basé sur l’examination d’archives et de correspondances inédites ainsi que sur une relecture attentive de son vaste corpus d’écrits publiés, ce travail entend retracer la trajectoire d’un passeur téméraire souvent réduit à un rôle de défenseur de l’impressionnisme français dans l’Allemagne de Guillaume II. Si son progressisme francophile tout comme le formalisme de son approche des arts visuels ont parfois été soulignés, l’analyse détaillée de son implication dans le marché de l’art, le monde des musées et plus généralement, dans les débats politico-culturels de son temps, révèle une personnalité plus nuancée. Bien que méfiant envers les fantasmes identitaires des élites allemandes conservatrices, Meier-Graefe lutta sans répit pour un nationalisme d’ouverture, espérant infléchir le cours d’une culture germanique disloquée et hostile aux valeurs de la modernité. En suivant la carrière de cet Allemand cosmopolite, brutalement cisaillée par la Grande Guerre et achevée en France en exil du nazisme, cette thèse entend décrypter les mécanismes d’un projet de régénération culturelle ambitieux, impliquant actes et discours. Alternant entre phases d’enthousiasme intense et de profond désenchantement, Meier-Graefe s’y dévoile comme le chantre d’une modernité idéalisée dont il condamna obstinément les embardées avant-gardistes. / Self-taught art critic and historian, but also publisher, gallery owner, curator, expert, broker and tireless field man, Julius Meier-Graefe (1867-1935) played a prominent role in the European art world of the early 20th century. Based on a close study of numerous archives and letters, as well as a careful rereading of his vast body of published work, this dissertation endeavours to retrace the life of a reckless facilitator, whose career is too often reduced to the role of “importer” of modern French art in Germany. If Meier-Graefe has been frequently identified through his progressive francophile positions and formalistic viewpoints on visual arts, a detailed analysis of his involvement in the art market and institutions—and more broadly, in the political/cultural debates of his time—reveals a richer personality. Wary of the identity concerns shared by conservative elites of the Empire, he vigorously encouraged a “positive” nationalism, hoping to adjust the course of a fragmented Germanic culture hostile to the values of modernity. Tracing the steps of a cosmopolitan German whose path was brutally affected by the outbreak of World War I, this essay examines the mechanisms of his ambitious project of cultural regeneration, involving both action and discourse. Jostled between phases of enthusiasm and deep disillusionment, Meier-Graefe emerges as the champion of an idealized modernism, whose avant-garde experiments he nevertheless severely condemned.
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Fernand Léger : peinture, poésie et "vie moderne" / Fernand Léger : painting, poetry and "modern life"

Duvernay, Bénédicte 22 May 2017 (has links)
Fernand Léger a vilipendé la peinture "littéraire" et "narrative", mais n'a jamais cessé de côtoyer la poésie. En cela, il s'inscrit dans une tradition qui, depuis Manet, a affirmé l'autonomie de l'art par rapport à une culture reçue pour développer une attention extrême aux manifestations de la vie qui lui est contemporaine. C'est sur cette base, dans la séparation nette de l'art avec la culture bourgeoise, que s'est épanoui le rapprochement des peintres et des poètes depuis cette époque. Mais la "vie moderne" dont parle Léger est différente de celle à laquelle sont confrontés les artistes du XIXe siècle. Guerre, chaîne de montage et métropoles industrielles sont la toile de fond de sa collaboration avec Blaise Cendrars, de son interprétation des Illuminations de Rimbaud, ou encore de la création de son propre livre illustré, Cirque, que la thèse propose d'analyser. / Fernand Léger has long reviled "literary" and "narrative" painting, but never has ceased to cross words with poetry. In that regard he falls within a tradition in which, since Manet, the autonomy of art has been clearly asserted in relation to the imposed hierarchy and values of bourgeois culture, so that it can wholly focus on the manifestations of life of its time. It is on that basis, in the clear split separating art and bourgeois culture, that the bond between poets and painters has flourished since then. But what Fernand léger refers to as "modern life" has nothing to do with what the 19th century artists were exposed to. War, assembly lines and industrial metropolis compose the background of his collaboration with Blaise Cendrars, his rendering of Rimbaud's Illuminations or the making of his own illustrated book, Cirque, that this thesis proposes to study.
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Figurer, voir et lire l’insaisissable : la peinture manaw maheikdi dat de Bagyi Aung Soe (1923/24–1990) / The Making, Reading and Seeing of the Formless : the Manaw Maheikdi Dat Painting of Bagyi Aung Soe (1923/24–1990)

Ker, Yin 10 December 2013 (has links)
Héritier de l’universalisme humaniste de Rabindranath Tagore par sa formation à Śāntiniketan en Inde, le ditpère de l’art moderne birman Bagyi Aung Soe (1923/24–1990) se consacra à figurer les réalités ultimes enfonction des enseignements bouddhiques. Pour ce faire, il mit au point un langage pictural qu’il baptisa lapeinture « manaw maheikdi dat » qui signifie la création artistique par la culture mentale. Ses référencesvisuelles, variant de la physique à l’ésotérisme bouddhique, de la culture populaire à la poésie, comprennent toutce qui fut à sa portée intellectuelle et spirituelle dans la Birmanie socialiste militaire de 1962 à 1988. Soninsistance sur la somme des héritages propres à cet espace-temps, de même que son dépassement descloisonnements conceptuels selon les disciplines, les frontières nationales ou les divisions chronologiques, exigeun récit conçu au regard des significations contextuelles, un récit adapté et affranchi du modèle prétendumentinternational de l’art euraméricain. Afin de proposer un récit sur comment il compta rendre manifestel’insaisissable selon les circonstances propres au contexte de sa vie, nous mettons l’accent sur les conditionsaccueillant la genèse et la diffusion de cette production artistique dite « la plus moderne de l’art moderne » enraison de sa dimension transnationale et transhistorique. À partir d’une sélection parmi plus de quatre milleoeuvres et de centaines de témoignages écrits et oraux recueillis, nous examinons non seulement la fabrication decette peinture qui reste aussi non étudiée en Birmanie qu’inconnue de la scène internationale, mais aussi lesmanières dont nous pouvons la lire et la voir. / A student at Rabindranath Tagore’s ashram in Śāntiniketan, India, Myanmar’s “father of modern art” BagyiAung Soe (1923/24–1990) embraced his Indian gurus’ concept of art and the artist. In the spirit of the laureate’shumanist universalism, he strove to picture Buddhist teachings. His signature idiom christened “manawmaheikdi dat”, which has yet to be studied in Myanmar and is virtually unknown at the international level, reliedon meditation to achieve advanced mental power in order to picture the most elemental components of allphenomena, and its visual references included all that was possibly accessible under socialist rule in Burma(1962–1988). With little regard for artistic conventions and categorisations according to discipline, nation andchronology, Aung Soe drew from the sum of artistic, intellectual and spiritual traditions defining his space andtime, varying from quantum physics to esoteric Buddhism, from popular culture to poetry. The nature of hisapproach, method and subject matter, coupled with his country’s exceptional circumstances, demands a newnarrative of art that is unfettered by the assumptions inherent to the purportedly international framework ofEuramerican modern art. Focusing on the contextual significances of the genesis and reception of manawmaheikdi dat painting, this dissertation examines the making, the reading and the seeing of this pictoriallanguage whose transnational and transhistorical dimension renders it “the most modern of modern art”. Basedon a selection of the artist’s works and writings, as well as witnesses of his life and practice, we attempt a storyof how he pictured and made manifest the formless on his own terms.
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El Sur como espacio identitario en Torres García, Borges y Solanas

Pageau, Christian 05 1900 (has links)
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El Sur como espacio identitario en Torres García, Borges y Solanas

Pageau, Christian 05 1900 (has links)
L’étude conceptualise la symbolique du Sud en tant qu’espace identitaire construit par une idéologie politique et une esthétique. Les cartes géographiques inversées (1936, 1943) de Joaquín Torres García (Uruguay) sont une prise de position politique qui affirme le pouvoir d’énonciation des artistes latino-américains de façon indépendante aux centres culturels européens. Sa théorie, l’« Universalisme Constructif », propose un nouvel art pour l’Amérique latine, combinant l’éthique artistique précolombienne et l’abstraction moderniste. Dans la nouvelle « Le Sud » (1953) et l’essai « L’écrivain argentin et la tradition » (1951), Jorge Luis Borges (Argentine) redéfinit la littérature latino américaine, marginalisée et périphérique, en tant que littérature qui a droit à toute la culture occidentale. Il rejette une culture qui ne serait que nationaliste. Le diptyque de Fernando Solanas (Argentine) formé des films Sud (1985) et Tangos, l’exil de Gardel (1988) est étudié à partir de son manifeste « Vers un Tiers- Cinéma » (1969), coécrit avec Octavio Getino. Dans le diptyque, le Sud est un espace de dénonciation des censures de la dictature et de l’impérialisme, mais aussi un espace de rénovation culturelle et identitaire. Dans son cinéma, Solanas utilise un produit culturel régional, le tango, comme outil de dénonciation politique. Tout au long de l’étude, on utilise des notions de Michel Foucault, (hétérotopie) et de Walter Mignolo (le centre amovible) pour approfondir le sens de l’espace Sud. / This study conceptualizes the symbolism of the South as an identity space built by a political ideology and a local aesthetics. The Uruguay artist Joaquín Torres García’s inverted maps (1936, 1943) are a political stand that asserts the enunciative power of Latin American artists who create independently of the European cultural centers. His theory of “Constructive Universalism" proposes a new art for Latin America, for the South, and originating in the South, by combining pre-Colombian artistic ethics and modernist abstraction. In the short story "The South" (1953) and the essay "The Argentine writer and the tradition" (1951), the Argentine writer Jorge Luis Borges redefines South American literature, marginalized and peripheral, as a literature that is entitled to all aspects of the Western culture. By doing so, he rejects a culture that would only be nationalist. We analyze Argentine filmmaker Fernando Solanas’ cinematic diptych, which includes the films South (1985) and Tangos, the Exile of Gardel (1988) in dialogue with the manifesto "Towards a Thrid Cinema" (1969), co-written with Octavio Getino. The South is seen as a space for the denunciation of the censorships imposed by the dictatorship and imperialism, but also as a space for the renovation of culture and identity. In the two movies, Solanas uses a regional cultural product, the tango, as tool of political denunciation. Throughout the study, we use Michel Foucault's notion of “heterotopia” and Walter Mignolo’s concept of the “moveable center” to explore South’s multiple meanings. / Esta memoria conceptualiza la simbólica del Sur como un espacio identitario construido por una ideología política y una estética. Los mapas geográficos inversos de (1936, 1943) de Joaquín Torres García (Uruguay) son una postura política que afirma el poder de enunciación de los artistas latinoamericanos de modo independiente con respecto a los centros culturales europeos. Su teoría, el Universalismo Constructivo, propone un nuevo arte para América Latina que combina la ética artística precolombina y la abstracción modernista. En el cuento “El Sur” (1953), y el ensayo “El escritor argentino y la tradición” (1951), Jorge Luis Borges (Argentina) vuelve a definir la literatura latinoamericana, marginada y periférica, como una literatura que tiene derecho a toda la cultura occidental. Rechaza una cultura que sólo sería nacionalista. Estudiamos el díptico de Fernando Solanas (Argentina), constituido por las películas Sur (1985) y Tangos, el exilio de Gardel (1988) a partir del manifiesto “Hacia un Tercer Cine” (1969), co-escrito con Octavio Getino. En el díptico, el Sur es un espacio de denuncia de las censuras de la dictadura y del imperialismo, pero también un espacio de renovación cultural e identitaria. En su cine, Solanas utiliza un producto cultural regional, el tango, como instrumento de denuncia política. A lo largo del estudio, utilizamos nociones de Michel Foucault, (heterotopía) y de Walter Mignolo (movilidad del centro) para ahondar en el significado del espacio Sur.
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La construction des artistes femmes du Moyen-Orient dans les expocollections du Centre Pompidou : les cas de "elles@centrepompidou" et "Modernités plurielles de 1905 à 1970".

Moineau, Claire 05 1900 (has links)
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L’art comme pratique transformatrice au XXe siècle : la soma-esthétique de David B. Milne (1882–1953)

Ninacs, Anne-Marie 11 1900 (has links)
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Le Soulier de satin et l’art moderne / The Satin Slipper and modern art

Barbier, Christèle 18 December 2014 (has links)
Le Soulier de satin, tour à tour perçu comme oeuvre Dada, drame baroque ou pièce àclef, est une oeuvre dont l’étude de la création et la réception permet de mieuxappréhender les liens de Paul Claudel avec son temps. Dans cette pièce, Claudeleffectue la somme de l’héritage artistique de remise en cause de la société positiviste desa jeunesse et livre le récit de sa vocation poétique, enracinée dans la penséebaudelairienne et mallarméenne sur la modernité. La prégnance du paradigme picturalpour livrer son manifeste esthétique et l’utilisation de l’image sous toutes ses formespour entrer en dialogue avec le sens du texte vérifient la concordance d’intérêts entreClaudel et les artistes de sa génération. L’originalité du dramaturge réside dans sonrecours à l’image pour faire de son oeuvre un ex-voto qui retrace l’itinéraire de saconversion, l’inspiration thomiste le conduisant à privilégier l’image dans l’économiedu salut à l’oeuvre dans la pièce. L’oeuvre révèle enfin son affinité avec l’art modernepar son utilisation de procédés et de formes propres à l’art moderne, comme le collageet le montage, ou redécouverts par la modernité, comme l’empreinte ou la planéité,procédés et formes que Claudel emploie de manière polysémique et dialectique. Eninscrivant la question de sa vocation poétique, de sa conversion et de la réception de sonoeuvre par ses contemporains au coeur de la pièce, avec Le Soulier de satin, Claudeldonne une oeuvre qui s’inscrit pleinement dans le programme de la modernité tout enrévélant son originalité propre. / The Satin Slipper has been received alternately as a Dada work, a Baroque drama or a‘pièce à clé’, and studying both its first production and its reception allows one to graspbetter Claudel’s relationships with his days. In this work, Claudel adds up together theartistic legacy of his questioning the positivist society of his youth and gives thenarrative of his poetic vocation, which is rooted in the Baudelairean and Mallarméanthoughts on modernity. Claudel delivers his aesthetic manifesto through the primacy ofthe pictural paradigm and makes the reader establish a dialogue with the meaning of thetext, and all this makes him meet the concerns of the artists of his generation. Theplaywright’s originality lies in his resorting to the image to make his work into an exvoto that traces the itinerary of his conversion, as the Thomistic inspiration drives himto favour the image, in God’s plan at work in the play. Ultimately, the work discloses itscloseness to modern art through the use of devices and forms that are proper to modernart, such as collages and montages, or that were rediscovered by modernity, like theimprint or the planeness, that Claudel uses in a polysemous and dialectical way. As heincludes the questions of his poetic vocation, his conversion and the reception of hiswork by his contemporaries in the heart of the play, Claudel thrusts The Satin Slipperdeeply into the programme of modernity, original though it may be revealed.
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Le Surréalisme-Révolutionnaire et Cobra à l'épreuve de la violence: contribution à l'histoire des représentations

Debrocq, Aliénor 12 June 2012 (has links)
Créé le 8 novembre 1948 à Paris par huit peintres et écrivains belges, hollandais et danois, Cobra est l’acronyme de Copenhague, Bruxelles, Amsterdam. Le mouvement se propose rapidement de devenir un lien souple entre artistes et poètes de différents pays, par le biais d’un certain nombre de publications et d’expositions. Son existence officielle sera brève, puisqu’elle prend fin en 1951 avec le dernier numéro de la revue éponyme. Si les premières tentatives d’analyse historique et de synthèse sont venues des artistes et des poètes membres du mouvement, plusieurs études abouties ont vu le jour depuis les années 1970.<p>S’appuyant sur un certain nombre d’affirmations émanant des acteurs de Cobra comme des historiens ayant écrit sur le sujet, l’auteur s’est penché sur la question de la violence picturale et théorique au sein de ce mouvement. Picturale, par la propension des artistes à brouiller la lisibilité de la composition et des figures, par leur volonté de « faire brut » et enfantin, de « mal peindre », de maltraiter le sujet en le rendant méconnaissable, hybride, défiguré. Théorique, par un certain nombre de déclarations (pour la plupart, parues dans la revue Cobra) véhémentes, engagées, politiques, relatives au climat sociopolitique de l’après-guerre comme au contexte artistique et culturel contemporain.<p>Au cours des recherches, il est apparu que la violence de Cobra était plus ambiguë que ce qui avait été imaginé initialement. Elle relève en réalité d’une forme d’instrumentalisation émanant des acteurs, qui ont multiplié les effets rhétoriques, les attitudes et les déclarations allant dans ce sens, conduisant Cobra à user d’une violence « décorative » nettement instrumentée :un outil utilisé par les artistes dans la construction de leur image, de leur identité individuelle et collective. Cette piste a ainsi débouché vers d’autres résultats que ceux imaginés au préalable mais n’en a pas moins permis de réévaluer le mouvement sur le plan de l’histoire des représentations, en étudiant les stratégies développées par ses membres dans les œuvres et les discours. La mise en perspective critique de ceux-ci a permis de cerner la capacité rhétorique de certains membres de Cobra, qui ont valorisé l’image d’un mouvement artistique résolument « moderne », c’est-à-dire violent et revendicateur, tout en puisant leur inspiration dans certaines formes d’art primitives et brutes.<p>La thèse s’articule de façon thématique, autour de quatre pôles révélateurs des formes et du sens de la violence détectée dans les œuvres et les discours des Cobra :<p>Répondre à la guerre – Cobra face au siècle<p>Une violence générationnelle<p>Le primitif ou le jeu de la violence<p>Aspirations libertaires<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les artistes chinois en France et l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris à l’époque de la Première République de Chine (1911-1949) : pratiques et enjeux de la formation artistique académique. / Chinese artists in France and the Higher National School of Fine Arts in Paris (École nationale supérieure des beaux-arts de Paris) during the Republic of China (1912-1949) : issues and practices of the academic artistic education and training.

Cinquini, Philippe 30 March 2017 (has links)
La présence des artistes chinois en France durant la première moitié du XXe siècle s’est fixée de manière exceptionnelle et durable à l’École des beaux-arts de Paris, au point qu’on puisse, à partir du dépouillement des archives nationales (cote AJ52), parler d’un « phénomène chinois à l’École des beaux-arts de Paris ». Ce phénomène a engagé plus de 130 élèves chinois inscrits dans les galeries et dans les ateliers de peinture et de sculpture entre 1914 et 1955. Aussi, cette présence à l’École des beaux-arts constitua une caractéristique essentielle du mouvement des artistes chinois en France et plus largement en Occident. À ce titre, ce phénomène a joué un rôle important dans l’évolution du champ artistique chinois moderne, sur le plan social,technique et artistique à travers un processus de « transfert culturel ». Ce phénomène fut possible grâce à une relation privilégiée qui exista entre la France et la Chine au début du XXe siècle (le « dialogue entre deux républiques »). Mais l’École des beaux-arts fut aussi un espace de concurrence entre les différentes tendances artistiques modernes chinoises dont beaucoup des chefs de file passèrent par les ateliers de l’École. Parmi eux,Xu Beihong (1895-1953) occupa une place particulière car il développa une stratégie sociale et artistique cohérente qui posait comme fondamentales la formation artistique académique et l’expérience à l’École des beaux-arts de Paris. Cette expérience enrichie par la maîtrise du dessin académique, de l’anatomie artistique et de la peinture d’histoire, fut orientée vers une production inédite à bien des égards en Chine, à l’huile et à l’encre. Aussi, après une période consensuelle des années 1910 aux années 1920, il semble qu’à partir des années 1930, le phénomène chinois à l’École des beaux-arts de Paris alimenta essentiellement le pôle éducatif et artistique de Xu Beihong en France et en Chine. Ce phénomène chinois à l’École des beaux-arts de Paris,attaché à la formation académique et à l’art académique français, fut un élément dynamique dans l’élaboration de la modernité artistique en Chine au XXe siècle. / The presence of Chinese artists in France during the first half of the Twentieth Century was an exceptional and enduring phenomenon at the National School of Fine Arts of Paris (École nationale des Beaux-Arts de Paris). Based on the analysis of the documents from the French National Archives, the number of Chinese students was so substantial that it deserves to be called as the 'Chinese phenomenon at the École des Beaux-Arts'. Between 1914 and 1955, more than 130 Chinese students enrolled at the 'Galeries' (preparatory training in drawing) and at the painting and sculpture studios called 'Ateliers'. This situation at the École des Beaux-Arts essentially reflected the movement of Chinese artists in France and more widely in the West. It played an important role in the changing field of the modern Chinese art, socially, technically and artistically ,through a process of "Cultural Transfer" and was made possible by the privileged relationship between France and China at the beginning of the Twentieth Century (the "Dialogue between two Republics"). Nevertheless, the École des Beaux-Arts also became an area of competition between the various modern Chinese artistic tendencies, as many leaders of different groups studied at the workshops of the École des Beaux-Arts. Amongthem, Xu Beihong (1895-1953), who developed a coherent social and artistic strategies, was especially significant. Xu received fundamental academic artistic training at the École des Beaux-Arts in Paris. Xu’s experience, enriched by his mastery of academic drawing, artistic anatomy and history painting, made his artistic production unprecedented in many respects of Chinese art, in oil and in ink. In addition, after a consensual period from the 1910s to the 1920s, it seems that from the 1930s, the Chinese phenomenon at the École des Beaux-Arts in Paris mainly fostered Xu’s central position in educational and artistic camps inFrance and China. This Chinese phenomenon at the École des Beaux-Arts in Paris, which is attached to academic training and to French academic art, was a dynamic element in the elaboration of artistic modernityin Twentieth Century China.

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