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L'esthétique des passions et leur régulation stoïcienne. / The aesthetic of passions and their stoic regulation

Gagin, François 06 December 2016 (has links)
Lorsqu’il s’agit, aujourd’hui tout comme hier, de se mesurer à l’art de vivre des stoïciens, dans cette mise à l’épreuve de cette philosophie et de ces dogmes autant que de nous-mêmes, il convient de nous assurer d’un style, lequel sera assumé comme une méthode ; et cela, afin de provoquer cette altérité étrange, ces consonances et ces tensions qui ne manquent pas de s’installer au cœur de l’événement et du vivre philosophiques. C’est alors que la forme de l’essai épousera le mieux notre propos puisqu’il s’inscrit dans cette tentative moderne (depuis Montaigne) d’une assurance et d’une défiance de soi vis-à-vis de soi et, à la fois, vis-à-vis des pratiques étonnantes d’une subjectivité antérieure et déviante nous obligeant à rendre compte de ce que nous sommes. Cette situation, de fait, paradoxale nous amène à constituer un continuum fictionnel, mais qui a sa part de vérité fonctionnelle, dans la circonscription de la thématique envisagée : le champ de la sociabilité passionnelle et somatique du stoïcisme sera valorisé, dans l’essai de représenter ce que, pour eux et pour nous, signifierait l’attitude stylistique de composer l’imagination au service de la raison ; le refuge, chez Marc-Aurèle, dans la « citadelle intérieure » -le principe hégémonique- conduit et régule l’écriture d’une méditation à l’autre en sorte qu’elle ne se perde dans la transcription des émois du cœur et dans le vague à l’âme des sentiments diffus et chimériques ; mais l’effet thérapeutique se dissipe, une fois la méditation achevée. Hadot et Foucault dans leurs lectures conjointes, mais surtout différenciées, nous permettent de raviver cet art de vivre en mettant l’accent sur toutes une série de pratiques, d’exercices spirituels, sur cette tension entre l’expressivité somatique et thérapeutique au regard de la sagesse ou au regard de processus et de formes de subjectivation et d’éprouver, ainsi, une actualité littéraire, via le dandysme, à laquelle la formule l’esthétique de l’existence semble nous convier. / If we have to compare, today as much as yesterday, our lifestyle with that of the Stoics, in testing this philosophy and these dogmas as much as ourselves, we should adopt a style, which will be assumed as a method; and that in order to cause this strange otherness, the consonances and these tensions do not fail to settle in the heart of the event and the philosophical way of living. Then the form of the essay will best match our purpose as it is part of this modern attempt (since Montaigne) of assurance and suspicion in relation to ourselves and, at the same time, in relation to the amazing practices of previous and deviant subjectivity, forcing us to realize what we are. This, in fact, paradoxical situation leads us to constitute a fictional continuum, but it has a piece of functional truth in the realm of the envisioned topic: the field of sociability of passions and the somatic sociability of stoicism is valued, in trying to represent what, for them and for us, the stylistic attitude would mean, composing the imagination in service of reason; the refuge, in Marcus Aurelius, in the “inner citadel” - the guiding principle - leads and regulates the writing from one meditation to the next so that the writing does not lose itself in the mere transcription of the feelings of the heart and the melancholic, diffuse and deceptive emotions; but the therapeutic effect wears off, once the meditation is completed. Hadot and Foucault in their joint lectures, but especially differentiated lectures, allow us to revive this art of living by focusing on a whole series of practices, spiritual exercises, and on this tension between the somatic and therapeutic expression in view of wisdom or processes and forms of subjectivation and experience, as well as, a contemporary literary phenomenon, via dandyism, to which the formula aesthetics of existence seems to invite us.
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L'infusion de la modernité et son art de vivre : Ode à la jeunesse et aux petits cafés de Taipei

Fontaine, Matthieu January 2018 (has links)
Au cœur de la problématique de cette recherche se trouve la question du sentiment de pertinence de l’appartenance des jeunes Taïwanais qui fréquentent et ouvrent les petits cafés de Taipei, autour de l’Université National de Taïwan (NTU) et de l’Université normale nationale de Taïwan (NTNU). En quoi les petits cafés de Taipei sont-ils des foyers pertinents, de modernités, de répit et d’appartenance à Taïwan et au monde, tout comme d’expression des relations affectives et politiques, de la première génération de jeunes Taïwanais à avoir grandi et passé à l’âge adulte sous le régime démocratique instauré dans les années 1990, qui les ouvrent et les fréquentent assidûment ? Ayant vécu toute ma vie entre les frontières de diverses cultures, expliquer d’où je viens moi-même est déjà assez compliqué. D’où mon attrait pour la vocation introspective de l’anthropologie, ainsi que pour le concept subversif de la modernité et sa portée pour la question implicite de ma thèse de maîtrise en anthropologie : suis-je pertinent sans sentiment d’appartenance ? Où donc est ma place dans ce monde ? Mes amis à Taipei ont souvent insisté sur le fait que j’avais sans doute été Taïwanais dans une vie antérieure. Mais, plus important encore, c’était quoi être Taïwanais pour eux ? En atterrissant à Taïwan en 2007, je pensais en outre que la question de leur identité était taboue, après tant d’années de colonisation et de loi martiale. Pourtant, mes amis s’en donnaient à cœur joie dans les innombrables petits cafés autour de leurs universités. Pour mon enquête de terrain entre 2013 et 2014, j’emportai donc ce questionnement, autant personnel que de recherche, dans l’intimité de ces foyers à la fois pratique et confortable, jusque dans les rues du Mouvement des Tournesols. À l’aide de l’observation participante, d’entrevues et d’une analyse de l’histoire du café à Taïwan, j’illustre avec l’assistance de la poésie irrévérencieuse de Charles Baudelaire comment les petits cafés de Taipei sont des foyers de répit social qui à travers l’histoire ont été habités par la modernité de diverses régions du monde, pour éventuellement incarner la modernité de Taïwan. Les jeunes qui aiment fréquenter les petits cafés autour de la NTU et de la NTNU se retrouvent ainsi à l’intérieur de foyers dont le paysage imaginaire est cosmopolite, contribuant à l’aménagement de leur perspective moderne sur le monde, avec laquelle ils interagissent et construisent une nouvelle identité taïwanaise.
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Infância e experiência : as narrativas infantis e a arte-de-viver o cuidado

Lima, Patrícia de Moraes January 2008 (has links)
L'abordage prédominant de la compréhension de l'enfance se fait par le truchement de différents récits qui contiennent le lieu de l'incomplétude, de l'ingénuité, de la beauté absolue, de la bonté, parmi d'autres prérogatives qui définissent ce lieu. Il faut penser à la problématisation de ces conceptions dès le début, puisqu‟elles sont répetées dans les différents contextes et milieux sociaux qui enveloppent l'enfance, cela nous renvoie à un mouvement qui embrouille nos “premières” vérités et nous pousse, non seulement à savoir ce qu'est l'enfance, mais plus que cela, à penser l'enfance comme une chose encore inconnue. Tous les efforts faits pour fixer l'enfance dans une seule conception s'avèrent être un exercice d‟enfermement, ou alors se résument à des efforts qui mettent en valeur une règle, une position-de-sujet, installant des territoires, ceux-là même qui prétentent enfermer toute l'idée, l'emprisonne toute en s'enfermant en elle-même. Il est temps de comprendre que ce mot enfance s'éparpille en plusieurs sens, en une énigme d'ailleurs suivie d'infins glissements conceptuels. C'est ainsi que, supposer que l'enfance peut s'exprimer dans une expérience, me pousse parfois à penser qu'il y a possibilité de concevoir une enfance hors du langage, c'est-à-dire, dans ce glissement continu de l‟expérience dans et par le langage, (et) qu'il est possible de trouver une enfance-expérience qui fait des agencements dans le soin de nous-mêmes. Donc, la perspective d‟une enfance m'invite à penser au monde par ses irrégularités ses précarités, ses contingencements, bref, cela exige que j'envisage un autre champ du discours, c‟est-à-dire, ce champ qui se fait par ce qui fuit, ce qui resiste, par une force vitale de liberté qui nous amène à nous pencher sur nous- mêmes. Et tant que dimension de l'inattendu, l'imprévu de cette enfance glisse en nous le doute et l'incertitude comme possibilités de connaître ce qu'on ne connaît pas encore, de savoir ce qu'on ne sait pas, mais, surtout de prendre une position devant les choses du monde, qui nous place dans notre simple humanité. Cette simple humanité qui nous envoie à tout faire et à rien faire. / A perspectiva predominante de captura da infância marcou e vem marcando as diferentes narrativas que pressupõe o lugar de incompletude, ingenuidade, beleza irrestrita, bondade, entre tantos outros atributos que definem este lugar. Problematizar essas concepções de início, repetidas nos diferentes contextos e práticas sociais que envolvem a infância, nos remete a um movimento que desarranja nossas „primeiras‟ verdades e nos instiga, mais do que saber o que é a infância, pensá-la como algo ainda por nós desconhecido. Vemos que toda tentativa de fixar a infância em uma única designação constitui-se num exercício em encerrar, em sobrepor um valor, uma norma, uma posição-de-sujeito que institui territórios, que pretensiosamente designa a si toda a palavra aprisionando-a e aprisionando-se à ela. Perceber que essa palavra eclode em múltiplos sentidos, desdobra-se num enigma seguido por infinitos deslizamentos conceituais. Portanto, supor que a infância, por vezes, poderá expressar-se numa experiência, me provoca saber se existe a possibilidade de uma infância fora da linguagem e se nesse deslizamento contínuo de se experenciar na e pela linguagem, poderá residir uma infância-experiência que nos agencia um modo de cuidado de nós mesmos. Essa infância me convida a pensar o mundo por suas irregularidades, precariedades, contingencionalidades, por fim , me exige lidar com um outro campo discursivo, esse que se faz por aquilo que vaza, por aquilo que resiste, por uma força vital de liberdade que nos interpela a pensarmos sobre nós mesmos. Como dimensão do inesperado, a imprevisibilidade desta infância nos instala a dúvida e a incerteza como possibilidade de conhecer o que ainda não conhecemos, de saber o que ainda não sabemos, mas, sobretudo, de assumirmos uma postura diante das coisas do mundo, que nos coloque no lugar de nossa mera humanidade, a de que nem tudo e com tudo podemos.
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Infância e experiência : as narrativas infantis e a arte-de-viver o cuidado

Lima, Patrícia de Moraes January 2008 (has links)
L'abordage prédominant de la compréhension de l'enfance se fait par le truchement de différents récits qui contiennent le lieu de l'incomplétude, de l'ingénuité, de la beauté absolue, de la bonté, parmi d'autres prérogatives qui définissent ce lieu. Il faut penser à la problématisation de ces conceptions dès le début, puisqu‟elles sont répetées dans les différents contextes et milieux sociaux qui enveloppent l'enfance, cela nous renvoie à un mouvement qui embrouille nos “premières” vérités et nous pousse, non seulement à savoir ce qu'est l'enfance, mais plus que cela, à penser l'enfance comme une chose encore inconnue. Tous les efforts faits pour fixer l'enfance dans une seule conception s'avèrent être un exercice d‟enfermement, ou alors se résument à des efforts qui mettent en valeur une règle, une position-de-sujet, installant des territoires, ceux-là même qui prétentent enfermer toute l'idée, l'emprisonne toute en s'enfermant en elle-même. Il est temps de comprendre que ce mot enfance s'éparpille en plusieurs sens, en une énigme d'ailleurs suivie d'infins glissements conceptuels. C'est ainsi que, supposer que l'enfance peut s'exprimer dans une expérience, me pousse parfois à penser qu'il y a possibilité de concevoir une enfance hors du langage, c'est-à-dire, dans ce glissement continu de l‟expérience dans et par le langage, (et) qu'il est possible de trouver une enfance-expérience qui fait des agencements dans le soin de nous-mêmes. Donc, la perspective d‟une enfance m'invite à penser au monde par ses irrégularités ses précarités, ses contingencements, bref, cela exige que j'envisage un autre champ du discours, c‟est-à-dire, ce champ qui se fait par ce qui fuit, ce qui resiste, par une force vitale de liberté qui nous amène à nous pencher sur nous- mêmes. Et tant que dimension de l'inattendu, l'imprévu de cette enfance glisse en nous le doute et l'incertitude comme possibilités de connaître ce qu'on ne connaît pas encore, de savoir ce qu'on ne sait pas, mais, surtout de prendre une position devant les choses du monde, qui nous place dans notre simple humanité. Cette simple humanité qui nous envoie à tout faire et à rien faire. / A perspectiva predominante de captura da infância marcou e vem marcando as diferentes narrativas que pressupõe o lugar de incompletude, ingenuidade, beleza irrestrita, bondade, entre tantos outros atributos que definem este lugar. Problematizar essas concepções de início, repetidas nos diferentes contextos e práticas sociais que envolvem a infância, nos remete a um movimento que desarranja nossas „primeiras‟ verdades e nos instiga, mais do que saber o que é a infância, pensá-la como algo ainda por nós desconhecido. Vemos que toda tentativa de fixar a infância em uma única designação constitui-se num exercício em encerrar, em sobrepor um valor, uma norma, uma posição-de-sujeito que institui territórios, que pretensiosamente designa a si toda a palavra aprisionando-a e aprisionando-se à ela. Perceber que essa palavra eclode em múltiplos sentidos, desdobra-se num enigma seguido por infinitos deslizamentos conceituais. Portanto, supor que a infância, por vezes, poderá expressar-se numa experiência, me provoca saber se existe a possibilidade de uma infância fora da linguagem e se nesse deslizamento contínuo de se experenciar na e pela linguagem, poderá residir uma infância-experiência que nos agencia um modo de cuidado de nós mesmos. Essa infância me convida a pensar o mundo por suas irregularidades, precariedades, contingencionalidades, por fim , me exige lidar com um outro campo discursivo, esse que se faz por aquilo que vaza, por aquilo que resiste, por uma força vital de liberdade que nos interpela a pensarmos sobre nós mesmos. Como dimensão do inesperado, a imprevisibilidade desta infância nos instala a dúvida e a incerteza como possibilidade de conhecer o que ainda não conhecemos, de saber o que ainda não sabemos, mas, sobretudo, de assumirmos uma postura diante das coisas do mundo, que nos coloque no lugar de nossa mera humanidade, a de que nem tudo e com tudo podemos.
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Infância e experiência : as narrativas infantis e a arte-de-viver o cuidado

Lima, Patrícia de Moraes January 2008 (has links)
L'abordage prédominant de la compréhension de l'enfance se fait par le truchement de différents récits qui contiennent le lieu de l'incomplétude, de l'ingénuité, de la beauté absolue, de la bonté, parmi d'autres prérogatives qui définissent ce lieu. Il faut penser à la problématisation de ces conceptions dès le début, puisqu‟elles sont répetées dans les différents contextes et milieux sociaux qui enveloppent l'enfance, cela nous renvoie à un mouvement qui embrouille nos “premières” vérités et nous pousse, non seulement à savoir ce qu'est l'enfance, mais plus que cela, à penser l'enfance comme une chose encore inconnue. Tous les efforts faits pour fixer l'enfance dans une seule conception s'avèrent être un exercice d‟enfermement, ou alors se résument à des efforts qui mettent en valeur une règle, une position-de-sujet, installant des territoires, ceux-là même qui prétentent enfermer toute l'idée, l'emprisonne toute en s'enfermant en elle-même. Il est temps de comprendre que ce mot enfance s'éparpille en plusieurs sens, en une énigme d'ailleurs suivie d'infins glissements conceptuels. C'est ainsi que, supposer que l'enfance peut s'exprimer dans une expérience, me pousse parfois à penser qu'il y a possibilité de concevoir une enfance hors du langage, c'est-à-dire, dans ce glissement continu de l‟expérience dans et par le langage, (et) qu'il est possible de trouver une enfance-expérience qui fait des agencements dans le soin de nous-mêmes. Donc, la perspective d‟une enfance m'invite à penser au monde par ses irrégularités ses précarités, ses contingencements, bref, cela exige que j'envisage un autre champ du discours, c‟est-à-dire, ce champ qui se fait par ce qui fuit, ce qui resiste, par une force vitale de liberté qui nous amène à nous pencher sur nous- mêmes. Et tant que dimension de l'inattendu, l'imprévu de cette enfance glisse en nous le doute et l'incertitude comme possibilités de connaître ce qu'on ne connaît pas encore, de savoir ce qu'on ne sait pas, mais, surtout de prendre une position devant les choses du monde, qui nous place dans notre simple humanité. Cette simple humanité qui nous envoie à tout faire et à rien faire. / A perspectiva predominante de captura da infância marcou e vem marcando as diferentes narrativas que pressupõe o lugar de incompletude, ingenuidade, beleza irrestrita, bondade, entre tantos outros atributos que definem este lugar. Problematizar essas concepções de início, repetidas nos diferentes contextos e práticas sociais que envolvem a infância, nos remete a um movimento que desarranja nossas „primeiras‟ verdades e nos instiga, mais do que saber o que é a infância, pensá-la como algo ainda por nós desconhecido. Vemos que toda tentativa de fixar a infância em uma única designação constitui-se num exercício em encerrar, em sobrepor um valor, uma norma, uma posição-de-sujeito que institui territórios, que pretensiosamente designa a si toda a palavra aprisionando-a e aprisionando-se à ela. Perceber que essa palavra eclode em múltiplos sentidos, desdobra-se num enigma seguido por infinitos deslizamentos conceituais. Portanto, supor que a infância, por vezes, poderá expressar-se numa experiência, me provoca saber se existe a possibilidade de uma infância fora da linguagem e se nesse deslizamento contínuo de se experenciar na e pela linguagem, poderá residir uma infância-experiência que nos agencia um modo de cuidado de nós mesmos. Essa infância me convida a pensar o mundo por suas irregularidades, precariedades, contingencionalidades, por fim , me exige lidar com um outro campo discursivo, esse que se faz por aquilo que vaza, por aquilo que resiste, por uma força vital de liberdade que nos interpela a pensarmos sobre nós mesmos. Como dimensão do inesperado, a imprevisibilidade desta infância nos instala a dúvida e a incerteza como possibilidade de conhecer o que ainda não conhecemos, de saber o que ainda não sabemos, mas, sobretudo, de assumirmos uma postura diante das coisas do mundo, que nos coloque no lugar de nossa mera humanidade, a de que nem tudo e com tudo podemos.
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La désinvolture : Esthétique et éthique de l'art (de vivre) postmoderne. L'art contemporain italien au regard de la "Sprezzata desinvoltura" de Baldassar Castiglione / The "desinvoltura” : Aesthetics and ethics of postmodern (living) art. Italian contemporary art with regard to Baldassar Castiglione's “Sprezzata Desinvoltura”.

Métaux, Sandra 14 January 2012 (has links)
L’Italie, berceau de la sprezzata desinvoltura de Castiglione, est assurément le pays où l’ambiguïté des relations entre art, politique et images médiatiques est la plus forte. Le pavillon Italien des biennales de Venise de 2009 et 2011 illustre ce jeu complexe des apparences, qui « fait des mondes » ou « illumine des nations ». En relisant l’histoire de l’art à travers le prisme du concept de Castiglione, la thèse nous donne à voir que le monde (de l’art) est lui-même l’effet de l’ambivalence de cette désinvolture. Loin d’avoir assujetti l’art à leurs concepts, les grands hommes, qu’ils soient rois, philosophes ou hommes d’affaires seraient des effets de cette désinvolture de l’art. Comme Monsieur Jourdain, ils feraient de l’art sans le savoir. Exit Machiavel ! Il est aujourd’hui urgent de penser cette « ruse de l’art » qui mène le monde. Tel est l’enjeu fondamental de cette thèse qui, s’appuyant sur le schème nietzschéen de l’éternel retour, distingue plusieurs figures de la désinvolture, historiques, philosophiques et esthétiques. / Italy, the cradle of Castiglione’s sprezzata desinvoltura, is undoubtedly the country where the ambiguous relationship between art, politics and media is the strongest. The Italian pavilion of the Venice Biennale in 2009 and 2011 illustrates the complex game of appearances, which are “making worlds" or "lighting up nations." Reading again the history of art through the prism of Castiglione’s concept, the thesis shows us that the world (of art) is itself the effect of this “disinvoltura” ambivalence. Far from having subjugate art to their concepts, the great men, whether kings, philosophers or businessmen are the effects of this casualness (“desinvoltura”) of art. Like Monsieur Jourdain, they would make art without knowing it. Exit Machiavelli! It is now urgent to think this "ruse of art" that leads the world. These are the fundamental stakes of this thesis, that basing itself on the Nietzschean eternal return schema, distinguishes several casualness figures, historical, philosophical and aesthetic.
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Les Harlay de Beaumont : une famille de la haute robe aux dix septième et dix huitième siècles / The Harlay of Beaumont, a family of the high Robe in the seventeenth and eighteenth centuries

Kašawū, Sihām al- 18 February 2012 (has links)
Ce travail envisage de reconstruire l’histoire d’une famille reconnue comme l’une des plus anciennes et honorables familles de la noblesse de robe parisienne. Ses représentants puisent leur célébrité dans une compétence si éminente dans le monde de la magistrature et dans une fidélité sincère au Roi et à la monarchie. Cette étude prend place dans l’essor qu’ont connu les biographies collectives relatives aux élites françaises depuis une vingtaine d’années. La conjugaison de plusieurs facteurs a donné lieu à une ascension spectaculaire de cette lignée robine durant le XVIIème siècle. D’autres facteurs ont amené à sa faillite au début du siècle suivant. Cette archéologie familiale construite en premier lieu à travers les actes notariés du minutier central des notaires parisiens et les fonds anciens des archives départementales, a également l’intérêt d’examiner la structure et la gestion de la fortune de cette famille ainsi que les représentations de la vie et de l’Au-delà chez certains de ses membres. / This work seeks to rebuild the history of a family known as one of the most old and honourable families of the Parisian Nobility of the robe. Its representatives draw their celebrity from an outstanding proficiency in the Judiciary world and sincere faithfulness to the King and Monarchy. This study goes alongside with the increasing rise of French elite collective biographies over the last twenty years. A combination of several factors gave rise to an impressive ascension of this Robe lineage at the XVIIth century. Other factors caused its bankruptcy by the beginning of the following century. This Family archaeology, rebuilt mainly through the deeds of the “Minutier central des notaires parisiens” and the historical collections of departmental archives, examines the structure and management of this family’s wealth as well as the representations of life and afterlife within some of its members.
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La Nature dans l’oeuvre de Francis Ponge / Nature in the works of Francis Ponge

Choonwoo, Yee 10 November 2011 (has links)
L’objet de ce travail est d’éclairer l’esthétique et l’éthique de la poétique de Francis Ponge à partir de la notion de Nature. La première partie étudie la notion de Nature chez Ponge en tant que monde extérieur et son matérialisme qui, fortement influencé par le matérialisme antique, est caractérisé par l’antimétaphysique. Cette partie met également en relief le rapport étroit entre sa pensée matérialiste et la pensée immanente spinoziste, résumée dans l’expression de « Dieu ou la Nature ». Les aspects immanents des choses dans ses œuvres peuvent être mieux saisis, en effet, à l’aide de la notion d’« immanence » spinoziste. La deuxième partie explore, quant à elle, la relation entre la Nature et la littérature et le développement d’un nouveau lyrisme matérialiste chez Ponge. Pour lui, la littérature se naturalise et la Nature se littérarise. Son approbation de la Nature se traduit par sa contresignature apposée aux choses.Son nouveau lyrisme matérialiste, qui s’oppose au lyrisme traditionnel, se caractérise autour de notions telles que la vibration, l’aspiration, ou la « réson ». La troisième partie, enfin, examine le nouvel humanisme de Ponge ainsi que son éthique.La relation entre la Nature et l’homme s’articulera autour de thèmes éthiques essentiels comme l’altérité, le nouvel humanisme et le salut de l’homme. Son éthique consiste à vivre heureux. Nous l’aborderons à travers différents thèmes tels que la sagesse antique, l’harmonie du « non-soi » et du « soi », l’éthique de la joie, le hasard et la liberté. / The purpose of this study is to examine the aesthetics and the ethics of Francis Ponge’s poetry through the notion of Nature. The first part examines the concept of Nature in Ponge as the outside world and his materialism which, heavily influenced by ancient materialism, is characterized by the anti-metaphysical. This part also explore the close relationship between his idea and Spinoza’s immanent idea, summarized in the expression of "God, or Nature". The immanent aspects of things in his work can be fully understood with the help of the concept of "immanence" of Spinoza. The second part examines the relationship between Nature and literature and the development of Ponge’s new materialist lyricism. For him, literature becomes naturalized and nature becomes literarized. The approval of nature is reflected in his countersignature for things. His new materialist lyricism, contrasted with the traditional lyricism, is characterized by notions such as vibration, aspiration, "réson". The third part will focus on the new humanism and the ethics of Ponge. The relationship between Nature and man will be treated primarily on certain essential themes of ethics such as otherness, the new humanism and the salvation of man. His ethics is to live à happy life. Various topics, such as ancient wisdom, the harmony of the "non-self" and the "self", the ethics of joy, chance and freedom, will be discussed.

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