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Metamedidas

Souza, Munir Klamt January 2016 (has links)
Cette recherche est centrée sur l’idée de méta-mesures en tant que concept opératoire pour la création artistique. En partant de la réflexion sur les structures qui constituent le langage poétique du duo artistique Ío, traversée par des questions théoriques et des contrepoints avec d'autres domaines, nous avons identifié un ensemble de caractéristiques qui peuvent être définies comme méta-mesures : principes ou instruments de mesurage, non restrictifs, couvrant les oeuvres depuis sa conception jusqu'à sa réception par le public. Elles définissent les limites qu'une idée, un concept ou une forme de référence pourrait atteindre avant de se décaractériser. Ce sont des mesures d’indétermination, polysémiques, et se réfèrent à la rencontre de plusieurs délimitations superposées, des réalités changeantes qui oscillent entre l’abstraction et la concrétude pour l'observateur. Nous cherchons à conceptualiser trois grands axes principaux qui conduisent les chapitres : le Temps, le Jeu et la Compossibilité. Ces aspects sont développés par des travaux sur lesquels ces propriétés s'insinuent, ainsi qu’à travers le contexte qui leur a permis d'exister. Nous recherchons l'idée de méta-mesures en tant qu’instruments de mesurage poétique qui partent de l'idée de mesures avec leur précision et leur reproductibilité vers des délimitations qui semblent plus pertinentes à l’art. Ce concept est pensé pour réfléchir sur la poiétique, en particulier l’instauration de l’oeuvre, ainsi que la perception d'un ensemble d'oeuvres. / A presente pesquisa é centrada na ideia de metamedidas enquanto conceito operatório para a criação artística. Partindo da reflexão acerca das estruturas que constituem a linguagem poética do duo artístico Ío, permeada por questões teóricas e contrapontos com outras áreas, identificamos um conjunto de características que podem ser definidas como metamedidas: princípios ou instrumentos de aferição não restritas, que abarcam a obra desde sua concepção até sua recepção pelo público. Elas definem os limites que uma ideia, conceito ou forma de referência poderia alcançar antes de descaracterizar-se. São medidas de indeterminação, polissêmicas, e referem-se ao encontro de várias delimitações sobrepostas, realidades cambiantes que oscilam entre concreção e abstração para o observador. Por meio de três eixos principais que conduzem os capítulos: o Tempo, o Jogo e a Compossibilidade, buscamos conceituá-las. Tais aspectos são desenvolvidos por meio de trabalhos em que tais propriedades se insinuam, assim como pelo contexto que permitiu que eles existissem. Investigamos a ideia de metamedidas como instrumentos de aferição poética que partem da ideia de medidas – em sua precisão e reprodutibilidade – em direção de delimitações que nos parecem mais afeitas à arte. Este conceito é pensado para refletir sobre a poiética, sobretudo a instauração da obra e também a percepção de um conjunto de obras.
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Le peintre Francisco Rizi (1614-1685) :relations sociales et production artistique à la Cour d’Espagne. Suivi d’un catalogue raisonné des œuvres

Lamas Delgado, Eduardo 26 March 2019 (has links) (PDF)
Le peintre Francisco Rizi (Madrid, 1614-Madrid, 1685), issu de la communauté d’artistes italiens qui gravitait autour de la Cour d’Espagne depuis la construction de l’Escorial, est l’une des figures majeures de la peinture baroque espagnole de la seconde moitié du XVIIe siècle. Cette thèse présente uné étude monographique qui étudie sa carrière et ses liens sociaux et professionnelles, étude accompagnée d'un premier catalogue raisonné de son œuvre. Malgré le fait que Francisco Rizi ait été le peintre attitré d’une Cour dont le souverain était à la tête d’une constellation d’états européens, où on était au courant des principaux courants artistiques du continent, sa vie et son œuvre ont été souvent analysés dans une approche très localiste. Par conséquent, l’image traditionnellement véhiculée a été celle d’un artiste de second rang qui n’eut guère de portée. Mais contrairement à cette idée reçue, la carrière de Francisco Rizi fut loin de se cantonner à un cadre local. Avec cette étude, on redécouvre un artiste inventeur de modèles de sculptures, d’architectures, de scènes de théâtre et même de pièces d’orfèvrerie. On révèle là un plaisir de la forme qui apparente Rizi à des artistes baroques tels que Rubens, Bernin ou Le Brun. Pourtant, dans son cas, aucun mythe ne s’était forgé. Bien au contraire, ses contributions en architecture et en sculpture lui valurent une véritable diabolisation. Dans ces domaines, l’artiste fut condamné par la critique néo-classique comme responsable de la décadence des arts en Espagne sous le règne de Charles II, mépris qui finit par déteindre sur son œuvre peinte. D’un autre côté, ses contributions pour le théâtre ne laissèrent aucune trace et tombèrent dans l’oubli. Notre contribution permet de confirmer que Rizi joua un rôle majeur dans les domaines de l’architecture décorative, dévoile tout à fait son rôle dans la conception de modèles pour la sculpture et permet de détailler pour la première fois les modalités de la confection des décors de théâtre. De toutes ces interventions, restées pour la plupart inédites, s’offre ici un premier corpus.Par ailleurs, cette thèse a mis l’accent sur les relations professionnelles du peintre et sur ses modes de production, sans pour autant négliger l’étude stylistique de sa production picturale et de ses dessins, ainsi que des rares gravures d’après ses compositions. Le catalogue de ses œuvres, expurgés de celles indûment attribuées au maître et augmenté de nombreux inédits, permet désormais une perception plus juste de l’art de Rizi. Toutefois, il faut reconnaître qu’à ce stade de la connaissance de l’artiste, ce catalogue ne peut inclure que les œuvres dûment attestées par la documentation connue à ce jour, ainsi que celles présentant sans équivoque le style typique du peintre. Des futures recherches devront élargir ce catalogue aux éventuels dessins présentant des ébauches et des études partielles encore non identifiés, ainsi qu’aux œuvres réalisées en collaboration avec d’autres artistes. Par ailleurs, les résultats de cette recherche permettront de faire surgir très certainement, on l’espère, des œuvres nouvelles à présent dispersées et inédites. Certains pans de l’œuvre de Rizi ont été redécouverts. C’est le cas notamment de son œuvre comme architecte et comme décorateur de fêtes théâtrales de la cour. Mais il est ainsi également de sa production de peintre murale, dont on connaît mieux à présent ses contributions et son organisation. Ces aspects permettent de nuancer la vision qu’on avait jusqu’à présent de l’artiste, dévoilant un rôle de premier ordre sur la scène artistique à Madrid pendant la seconde moitié du XVIIe siècle, presque incontournable dans les chantiers les plus prestigieux de la Cour. Rizi ne fut pas un peintre exclusivement religieux, comme les œuvres aujourd’hui conservées ont pu le suggérer. Longtemps resté méconnu et incompris, Rizi ne réussit pas seulement à devenir l’un des artistes les plus importants de son temps à travers une carrière brillante comme peintre de cour, mais également dans l’influence qu’il a eu sur son atelier, sur ses collègues et sur les artistes plus jeunes.Notre étude sur Rizi, cependant, ne s’est pas cantonnée à la confection du catalogue raisonné. Elle a également mis l’accent sur la relecture et l’analyse des sources positives et une étude prosopographique de l’entourage de l’artiste (dans la mesure où l’état de la question nous l’a permis). L’étude du milieu d’origine a permis de mettre en lumière que Rizi fut un héritier. Certes, il était le dernier représentant de toute une tradition artistique et le dernier bénéficiaire d’une stratégie du groupe socio-professionnel de l’ancienne colonie d’artistes de l’Escorial. Son père, le peintre Antonio Ricci, bien que peintre de second, voir troisième rang, abritait des grandes ambitions pour sa propre carrière et pour celle de ses fils. Ses relations dans les milieux des courtisans, notamment parmi les Italiens, ses affaires et ses projets variés à Madrid invitent à le confirmer. Dans le cadre d’une stratégie certainement bien réfléchie, Antonio plaça ses enfants chez deux maîtres peintres très en vue à la Cour, tous les deux d’origine et éducation italiennes. Juan Andrés a été placé chez le Père Mayno, maître de dessin du Roi, et Francisco chez Carducho, peintre du Roi à la tête de l’atelier le plus important de Madrid. Fortuné et influent, peintre érudit par excellence, Carducho était haut placé au sein de l’élite artistique et littéraire. Il transmit à Francisco l’héritage de la tradition académique du peintre inventeur cristallisé dans la Péninsule autour du chantier de l’Escorial, qui y joua un rôle comparable de celui de Fontainebleau dans le contexte français, et de l’éphémère Academia de San Lucas à Madrid. Mais l’héritage légué à Francisco par Antonio Ricci et par Vicente Carducho ne fut pas seulement d’ordre théorique et artistique. Il consista également en des relations socio-professionnelles dans le milieu des peintres, sculpteurs et architectes qui se révélèrent capitales dans la carrière de Rizi, mais aussi des relations dans les échelons de l’administration du Palais et dans les cercles ecclésiastiques et aristocratiques.La mort de son père et de Carducho en 1635 et 1638, alors que Rizi (à ce que l’on croit) n’avait pas encore démarré sa carrière en tant que maître indépendant, ne lui fit pas de tort ;bien au contraire. Ceci l’obligea, probablement, à offrir ses services dans d’autres ateliers, favorisant aussi, vraisemblablement, cette inventivité et cette capacité d’adaptation que nous avons signalées comme caractéristiques de l’œuvre de Rizi, caractéristiques qu’une formation dans un seul atelier dirigé par un seul et même maître aurait pu étouffer, éventuellement. Ses expériences dans des ateliers en compagnie de Pedro de la Torre, Francisco Fernández, Núñez del Valle et Antonio de Pereda (et peut-être aussi Cosimo Lotti) ont dû donner à Rizi l’opportunité d’enrichir et contraster son enseignement auprès de son père et de Carducho, et de ne retenir que ce qui pouvait lui être utile dans la suite de sa carrière. Mais surtout, Rizi put compléter son savoir-faire en matière d’organisation et de production à plusieurs mains, un aspect dans lequel il passera maître. Les dessins et la confection de modèles pour des tiers constituent un pan essentiel de sa production, négligé auparavant, et que notre étude a permis de mettre en lumière.Les relations tissées grâce à ses origines ouvrirent à Rizi les portes pour recevoir des commandes au Palais, et l’introduire dans les cercles du cardinal Moscoso et l’inquisiteur général Arce y Reinoso et du premier ministre Don Luis de Haro. Ainsi, les deux prélats devinrent ses protecteurs au début de sa carrière palatine. Il devint leur « créature », selon le langage de la cour. En effet, Rizi sut tirer profit des bouleversements produits à la Cour d’Espagne pendant les années qui suivirent la chute du ministre Olivares, à la différence d’un Alonso Cano ou d’un Antonio de Pereda. Dès la fin de 1648, à partir du mariage de Philippe IV avec Marianne d’Autriche, les commandes du Palais se succéderont, avec le seul malentendu produit pendant la Régence, en raison de la crise politique vécue alors. Sur la fin de sa carrière, les soutiens du cardinal Aragón, du prince Juan José d’Autriche et du jeune Charles II viendront confirmer sa place de choix à la Cour, et des commandes de prestige se suivirent.Les sources auxquelles Rizi s’est abreuvé dans son art sont multiples et variées. Il a hérité de son maître Carducho la maîtrise de la grande composition dans les tableaux d’histoire, à la laquelle il a su ensuite ajouter le dynamisme et la théâtralité du rubénisme. Ensuite et en parallèle, il s’est essayé dans l’introduction de la mode néo-vénitienne en Espagne, prenant principalement les modèles du Tintoret comme référence, pour devenir ensuite l’initiateur de l’intégration des nouveautés de Pietro de Cortona et de Carlo Maratti provenant de Rome, celles de Agostino Mitelli et de Michelangelo Colonna de Bologne et celles de Luca Giordano de Naples. Ces influences le situèrent à l’avant-garde de la production de grandes décorations et de tableaux d’autel monumentaux et lui permirent d’exercer une influence durable sur les peintres plus jeunes, même après sa mort. On en jugera à travers l’imposant Martyre de saint Gênes d’Arles et du décor de San Antonio de los Alemanes, qui s’inscrivent au rang de ses chefs-d’œuvre. L’œuvre de Rizi représente à lui seul l’évolution de la peinture d’histoire baroque à la cour d’Espagne, passant du style sage et monumental héritier de l’école toscane, au rubénisme plus mouvementé, au néo-vénétianisme plus chatoyant et décoratif, aux effets de la quadratura pour finir sur les grandes compositions peuplées de personnages et sagement agencées qui triompheront à la fin du siècle et prépareront l’arrivée à Madrid de Giordano. L’ardeur avec lequel ses collègues, ses élèves et ses suiveurs ont assimilé et perpétué l’une ou l’autre de ces tendances, voire plusieurs, ont contribué à conférer à la peinture du Baroque plein réalisée à Madrid l’homogénéité et la haute qualité qui la caractérisent. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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De la cuisine au studio : le rapport public/privé interrogé au fil des parcours d'artistes québécoises de trois générations

Lupien, Anna 03 1900 (has links) (PDF)
Depuis quelques décennies, la société québécoise a été traversée par plusieurs transformations sociales déclenchées par le mouvement féministe et par le mouvement des femmes. En l'espace de quelques générations, à travers une série de luttes pour l'égalité, pour la liberté et pour l'autonomie, les femmes sont parvenues à remettre en question leur assignation à la sphère domestique et à prendre une place grandissante dans la sphère publique. Au fil des parcours d'artistes québécoises de trois générations liées à différentes mouvances artistiques, ce mémoire de maîtrise pose un regard sociologique sur les processus à travers lesquels des femmes ont investi l'art comme espace d'expression dans la sphère publique. La question est abordée sous l'angle des stratégies créatives qui ont pu être imaginées individuellement et collectivement par des femmes au cours des dernières décennies pour transformer les rapports sociaux ou pour composer avec les limites posées par les modèles dominants afin de développer une pratique sociale à l'extérieur des limites de la domesticité et de s'engager dans la sphère publique. La reconfiguration du rapport privé/public est ainsi abordée à partir des trajectoires de trois générations d'artistes québécoises, soit les femmes signataires du manifeste Refus global publié en 1948, les premières cinéastes qui ont œuvré à l'ONF dans le cadre de Studio D et de la série En tant que femmes au cours des années 70 et 80, et les artistes impliquées au Studio XX, centre d'artistes féministe voué aux arts technologiques créé en 1995. La réflexion s'articule autour de trois principaux volets. Le premier traite des positions occupées par les femmes dans le champ de l'art, d'une part en tant que sujets créateurs, et d'autre part en tant que sujets des œuvres. Le deuxième volet aborde la créativité déployée par les femmes pour investir des espaces d'expression qui ne leur étaient pas ouverts d'emblée et pour combiner leur vie de femme avec leur vie d'artiste. Il est ainsi question des tactiques, stratégies et autres bricolages du quotidien qu'elles ont élaborés pour développer et maintenir leur pratique artistique tout en composant avec les défis liés au monde de l'art ainsi qu'aux structures sociales des rapports de sexe. La troisième partie de l'analyse porte sur les différentes rencontres entre l'art et le politique provoquées par les démarches des trois générations d'artistes interviewées et sur la façon dont elles ont pu investir l'art comme espace original d'expression et d'engagement dans la sphère publique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : art et société, engagement social, représentations sociales, créativité, privé/public, féminisme, transformations sociales, rapports sociaux de sexe.
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Metamedidas

Souza, Munir Klamt January 2016 (has links)
Cette recherche est centrée sur l’idée de méta-mesures en tant que concept opératoire pour la création artistique. En partant de la réflexion sur les structures qui constituent le langage poétique du duo artistique Ío, traversée par des questions théoriques et des contrepoints avec d'autres domaines, nous avons identifié un ensemble de caractéristiques qui peuvent être définies comme méta-mesures : principes ou instruments de mesurage, non restrictifs, couvrant les oeuvres depuis sa conception jusqu'à sa réception par le public. Elles définissent les limites qu'une idée, un concept ou une forme de référence pourrait atteindre avant de se décaractériser. Ce sont des mesures d’indétermination, polysémiques, et se réfèrent à la rencontre de plusieurs délimitations superposées, des réalités changeantes qui oscillent entre l’abstraction et la concrétude pour l'observateur. Nous cherchons à conceptualiser trois grands axes principaux qui conduisent les chapitres : le Temps, le Jeu et la Compossibilité. Ces aspects sont développés par des travaux sur lesquels ces propriétés s'insinuent, ainsi qu’à travers le contexte qui leur a permis d'exister. Nous recherchons l'idée de méta-mesures en tant qu’instruments de mesurage poétique qui partent de l'idée de mesures avec leur précision et leur reproductibilité vers des délimitations qui semblent plus pertinentes à l’art. Ce concept est pensé pour réfléchir sur la poiétique, en particulier l’instauration de l’oeuvre, ainsi que la perception d'un ensemble d'oeuvres. / A presente pesquisa é centrada na ideia de metamedidas enquanto conceito operatório para a criação artística. Partindo da reflexão acerca das estruturas que constituem a linguagem poética do duo artístico Ío, permeada por questões teóricas e contrapontos com outras áreas, identificamos um conjunto de características que podem ser definidas como metamedidas: princípios ou instrumentos de aferição não restritas, que abarcam a obra desde sua concepção até sua recepção pelo público. Elas definem os limites que uma ideia, conceito ou forma de referência poderia alcançar antes de descaracterizar-se. São medidas de indeterminação, polissêmicas, e referem-se ao encontro de várias delimitações sobrepostas, realidades cambiantes que oscilam entre concreção e abstração para o observador. Por meio de três eixos principais que conduzem os capítulos: o Tempo, o Jogo e a Compossibilidade, buscamos conceituá-las. Tais aspectos são desenvolvidos por meio de trabalhos em que tais propriedades se insinuam, assim como pelo contexto que permitiu que eles existissem. Investigamos a ideia de metamedidas como instrumentos de aferição poética que partem da ideia de medidas – em sua precisão e reprodutibilidade – em direção de delimitações que nos parecem mais afeitas à arte. Este conceito é pensado para refletir sobre a poiética, sobretudo a instauração da obra e também a percepção de um conjunto de obras.
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Metamedidas

Souza, Munir Klamt January 2016 (has links)
Cette recherche est centrée sur l’idée de méta-mesures en tant que concept opératoire pour la création artistique. En partant de la réflexion sur les structures qui constituent le langage poétique du duo artistique Ío, traversée par des questions théoriques et des contrepoints avec d'autres domaines, nous avons identifié un ensemble de caractéristiques qui peuvent être définies comme méta-mesures : principes ou instruments de mesurage, non restrictifs, couvrant les oeuvres depuis sa conception jusqu'à sa réception par le public. Elles définissent les limites qu'une idée, un concept ou une forme de référence pourrait atteindre avant de se décaractériser. Ce sont des mesures d’indétermination, polysémiques, et se réfèrent à la rencontre de plusieurs délimitations superposées, des réalités changeantes qui oscillent entre l’abstraction et la concrétude pour l'observateur. Nous cherchons à conceptualiser trois grands axes principaux qui conduisent les chapitres : le Temps, le Jeu et la Compossibilité. Ces aspects sont développés par des travaux sur lesquels ces propriétés s'insinuent, ainsi qu’à travers le contexte qui leur a permis d'exister. Nous recherchons l'idée de méta-mesures en tant qu’instruments de mesurage poétique qui partent de l'idée de mesures avec leur précision et leur reproductibilité vers des délimitations qui semblent plus pertinentes à l’art. Ce concept est pensé pour réfléchir sur la poiétique, en particulier l’instauration de l’oeuvre, ainsi que la perception d'un ensemble d'oeuvres. / A presente pesquisa é centrada na ideia de metamedidas enquanto conceito operatório para a criação artística. Partindo da reflexão acerca das estruturas que constituem a linguagem poética do duo artístico Ío, permeada por questões teóricas e contrapontos com outras áreas, identificamos um conjunto de características que podem ser definidas como metamedidas: princípios ou instrumentos de aferição não restritas, que abarcam a obra desde sua concepção até sua recepção pelo público. Elas definem os limites que uma ideia, conceito ou forma de referência poderia alcançar antes de descaracterizar-se. São medidas de indeterminação, polissêmicas, e referem-se ao encontro de várias delimitações sobrepostas, realidades cambiantes que oscilam entre concreção e abstração para o observador. Por meio de três eixos principais que conduzem os capítulos: o Tempo, o Jogo e a Compossibilidade, buscamos conceituá-las. Tais aspectos são desenvolvidos por meio de trabalhos em que tais propriedades se insinuam, assim como pelo contexto que permitiu que eles existissem. Investigamos a ideia de metamedidas como instrumentos de aferição poética que partem da ideia de medidas – em sua precisão e reprodutibilidade – em direção de delimitações que nos parecem mais afeitas à arte. Este conceito é pensado para refletir sobre a poiética, sobretudo a instauração da obra e também a percepção de um conjunto de obras.
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Objectivation de la démarche artistique en arts visuels dans le contexte d’un projet de création avec des étudiantes et des étudiants en milieu universitaire francophone au Québec. / Objectification of the artistic process in visual arts within the context of a creation project among students in a Francophone university setting in Quebec

Boudreault, Diane January 2014 (has links)
L’objectivation de la démarche artistique en arts visuels dans le contexte d’un projet de création avec des étudiants en milieu universitaire francophone au Québec est une recherche-action-formation de type exploratoire. Elle investit l’objectivation du concept de démarche artistique à partir de la praxis en arts visuels, les phases du travail de la création et la pratique réflexive. Cette étude répond à la question suivante: La systématisation de critères d’objectivation de la démarche artistique permet-elle l’observation de l’élaboration de cette dernière chez des étudiants qui réalisent un projet de création en arts visuels? La rencontre de l’objectif général a privilégié la validation d’un modèle de démarche artistique conçu pour une formation universitaire en arts visuels et appliqué par des étudiants dans la réalisation d’un projet de création. C’est dans le cadre d’un Certificat en arts visuels offert à l’Université de Sherbrooke et lors d’une situation d’enseignement-apprentissage effectuée dans le cours Projet de création, que neuf sujets ont été observés afin de retracer en temps réel, la trajectoire de construction d’une démarche artistique. C’est par l’entremise des concepts d’objectivation et de démarche artistique qu’ont été cernés les niveaux d’objectivité et les modes d’opérationnalisation de ce vécu expérientiel. Ancrés dans la création, les indicateurs qui caractérisent une démarche artistique ont été objectivés à travers les apports de la poïétique, du milieu professionnel artistique contemporain et de la didactique des arts visuels. L’analyse et la discussion des résultats des données collectées à partir d’outils réflexifs et d’entrevues semi-dirigées montrent la démarche de compréhension, d’appropriation et de différenciation de cette trajectoire pour les neuf sujets confondus et à l’égard de chacun d’entre eux. Cinq des neuf sujets ont démontré l’engagement d’une démarche artistique. La validation scientifique de cette recherche s’est avérée concluante dans les rapports des indicateurs d’une démarche artistique vus en progression et de la distribution temporelle des effectifs réflexifs identifiant une trajectoire non linéaire mais plutôt spiralaire. Ainsi, la trajectoire de construction d’une démarche artistique d’étudiants universitaires serait au croisement d’un parcours transversal marqué par la triangulation des trois capacités ‘‘se dépasser, se situer et articuler’’, du vécu d’une séquence didactique en quatre temps accompagnée par une pratique réflexive et de la posture médiatrice de la formatrice, artiste professionnelle.
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Commandes artistiques et mécénat des chevaliers de l'Ordre de Malte de la langue de Provence. XVIIe - XVIIIe siècles / Artistic commissions and patronage by the knights of the Order of Malta in the langue of Provence. 17th - 18th centuries

Chaplain, Caroline 27 November 2012 (has links)
Le chevalier de l’Ordre de Malte est à la fois un religieux et un militaire, formé aux arts de la guerre sur terre comme en mer. La « Religion », l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, possède de nombreux biens sur le territoire français, lui conférant la particularité d’être un véritable État dans l’État. L’Ordre répartit ses possessions en Langue, dont la Langue de Provence couvrant la France méridionale constitue sa première fondation historique. Les chevaliers sont alors tenus de passer des commandes artistiques pour embellir ces biens qu’ils administrent. Certains font à cet égard figure d’esthètes en s’intéressant de près aux cercles artistiques locaux, que ceux-ci soient académiques ou non. Réalisée à partir des grands exemples connus en Langue de Provence, cette étude consiste d’abord à analyser et à définir, selon une approche sociologique, les pratiques de la commande artistique des chevaliers. Dans un second et troisième temps, il s’agit plusspécifiquement de saisir les enjeux iconographiques et stylistiques des réalisations. Enfin, les systèmes d’échanges artistiques entre Malte et la Langue de Provence sont observés. Ceux-ci témoignent du rôle des chevaliers dans l’émergence de nouvelles représentations concernant leur Ordre et son île. Cette thèse cherche à comprendre les mécanismes qui sous-tendent l’exercice du mécénat et leurs répercussions sur l’ensemble d’une production artistique. / A knight of the Order of Malta was both a monastic and a soldier trained in the arts of land and sea warfare. The “Religion” – the Order of Saint John of Jerusalem – owned much property in France, thereby earning the quality of State within a State. The Order divided its possessions into Langues, of which the Langue of Provence covering southern France was aninitial foundation. The knights had the duty to commission works of art to embellish the properties they governed. Some of them showed true aestheticism and took great interest in local artistic circles, academic or otherwise. This paper starts by taking some well-known works in the Langue of Provence to analyse and describe the practice of artistic commission by the knights from a sociological standpoint. It goes on go discuss more specifically the iconographic and stylistic features of the works and then examines the systems of art exchanges between Malta and the Langue of Provence which highlight the part played by the knights in the development of new representations of their Order and its island. The thesis aims to gain insight into the underlying mechanisms at work in the practice of patronage and their impact on artistic output as a whole.
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Jean Giono et les artistes de son temps : dessinateurs, graveurs, peintres, sculpteurs / Jean Giono and artists of his time : drawers, engravers, painters, sculptors

Dezaly, Fleur 10 December 2012 (has links)
Cette étude prend pour sujet les rapports qu’entretint Jean GIONO avec plus d’une centaine de créateurs (dessinateurs, graveurs, peintres, sculpteurs), des années vingt jusqu’à sa disparition en 1970. Elle apporte un éclairage sur les origines et natures diverses de ces échanges. À l’entrée de l’art et des artistes dans l’existence de GIONO, nous consacrons une première partie de type historique. C’est à la plupart des collaborations entre l’auteur et les créateurs que nous nous intéressons dans une seconde partie retraçant, pour la majorité, leur genèse. Nous y traitons également des diverses formes de soutien apportées par GIONO à de multiples artistes et certaines actions en faveur de l’art. / This study takes to subject reports maintained Jean GIONO with more than a hundred creators (drawers, engravers, painters, sculptors), the years twenty until his death in 1970. It sheds light on the origins and the various natures of theseexchanges. At the entrance of the art and artists in the existence of GIONO, we dedicate a part of historic type. It is at most collaborations between the author and the creators that we are interested in a second part tracing, for the majority, theirgenesis. We handle also the various forms of support made by GIONO to multiple artists and certain actions in favour of art.
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La contractualisation du droit moral de l'auteur / The contractualisation of the moral right of the author

Raizon, Hélène 16 December 2014 (has links)
L’œuvre est le reflet de la personnalité de l’auteur. Dès lors, nul ne peut légitimement dissocier de l’œuvre l’esprit qui en est à l’origine, ni la dénaturer. A ce titre, L’article L. 121-1 du Code de la propriété intellectuelle dispose en son troisième alinéa que le droit moral de l’auteur d’une œuvre de l’esprit est inaliénable, de sorte que sa contractualisation semble exclue. Pourtant, l’étude des pratiques contractuelles montre, en réalité, que le droit à la paternité, ainsi que le droit au respect de l’œuvre, deux des prérogatives le constituant, font fréquemment l’objet de conventions. Ainsi, l’on peut en déduire que l’on assiste à une contractualisation du droit moral. Toutefois celle-ci ne s’opérera que de manière indirecte, soit à l’occasion d’une cession des droits patrimoniaux de l’auteur ou à l’occasion de la vente du support de l’œuvre ; soit par application du droit commun des contrats. / The work is the reflection of the personality of the author. From this, nothing may be legitimately dissociated or changed from the spirit of the original. To this end article L. 121-1 of the Code of intellectual property shews in its third paragraph that the moral right of the author of a work of the intellect is inalienable, in that contractualisation would seem to be excluded. All the same, the study of contractual practises shows, in reality, that the right of authorship as well as the rights in respect of the work, both of these constituant prerogatives, are often the subject of contract. Therefore one may deduce that it may be seen as a contractualisation of the moral right. Often this only operates in an indirect manner, as in a surrender of these rights of the author as in, perhaps, the sale of the work ; or by application of the common rights of contract.
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Ce qui fait lieu : vers une éthique chorographique / What makes place : towards a chorographical ethic

Rabie, Joseph 11 December 2017 (has links)
En tant que sociétés, en tant qu’individus, nous fabriquons nos lieux de vie et en retour ceux-ci nous façonnent. Tout comme notre corps et notre esprit, le lieu fait partie de notre être. Être situé est axiomatique avec notre existence, et les conditions d’habitabilité des lieux sont concomitantes avec la condition humaine elle-même. Dans ce travail, nous visons à interroger ce qui fait lieu, en explorant une série de principes fondant la notion du lieu. Notion périlleuse, dans la mesure où l’acte de généralisation qu’elle implique est en porte-à-faux avec le constat que chaque lieu est irréductiblement singulier, géographiquement situé, pareil à nul autre. Si un lieu peut être envisagé comme étant un personnage, pour chaque individu et collectif qui l’investit, ce lieu constitue une affaire éminemment personnelle. Objet protéiforme, véritable « vrac », le lieu se présente à nous à la fois spatialement, par sa configuration morphologique, et socialement, comme un complexe constitué de récits, enjeux et situations. Sa représentation nécessite de recourir à des modalités d’expression visuelles et textuelles. À cet effet, nous prenons appui sur une discipline cartographique pratiquée dans l’Antiquité, ressuscitée à la Renaissance et oubliée depuis, la chorographie. Celle-ci étudie chaque lieu dans tous ses détails, visant à rendre compte de son caractère singulier. Nous pensons que la réactualisation de la chorographie, art et science, est d’une grande pertinence, face à ce que nous percevons comme une crise de lieu. À cet effet, une partie du travail consiste en l’expérimentation d’une cartographie interactive du Grand Paris / As societies and as individuals, we make the places where we live, and in return, these places make us. Just like our body and mind, place forms part of our being. To be situated is axiomatic of our existence, and the conditions that make places live able coincide with the human condition itself. In our work, we have aimed to question what makes place, by exploring a series of principles that found it as a notion. Perilous notion indeed, insofar as the act of generalization that study implies is at odds with the fact that each place is irreducibly singular, geographically situated, unlike any other. If one might envisage a place as if it were a person, such a place constitutes, for each individual and group involved with it, an eminently personal affair. Multifaceted, a « jumble », a place imposes upon us both spatially, through its morphological features, and socially, as a complex composed of narratives, issues and situations. Its representation necessitates the application of both visual and textual means of expression. Taking all this into account, we have based our argument upon a cartographic discipline, chorography, which was exercised in Classical antiquity, resuscitated during the Renaissance and since forgotten. Chorography involves the study of a place in all its details, the objective being to expose its singular nature. An art and a science, we believe that this ancient discipline should be brought up to date, that it is of particular pertinence for dealing with what we perceive as being a crisis of place. Part of our work has consisted in the experimentation of an interactive mapping of Greater Paris

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