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L'art actuel québécois et la vie quotidienne, trois études de cas : BGL, Jean-François Prost et Devora Neumark

Hudon-Laroche, Annie January 2008 (has links) (PDF)
Le mémoire qui suit porte sur les relations entre l'art actuel québécois et la vie quotidienne. Nous cherchons à étudier plus particulièrement les modes d'appréhension de la vie quotidienne des pratiques artistiques de BGL, de Jean-François Prost et de Devora Neumark. La proximité de ces pratiques avec l'espace quotidien engendre une modification des paramètres traditionnels, non seulement de création mais également, de réception des oeuvres et des interventions. Ces dernières misent sur l'exploration de l' « indécidabilité », de la mouvance et des « entre-deux » pour engendrer des manières inédites d'envisager l'espace quotidien. Leurs oeuvres et leurs interventions créent des rapprochements et des mises à distance, par rapport à la vie quotidienne, qui remettent en question la vision homogénéisée et standardisée du monde contemporain. Nous étudierons, dans un premier temps, le contexte de création des oeuvres et des interventions, nous mettrons l'accent sur « l'expérience sociale du quotidien ». Deux caractéristiques prédominantes du monde contemporain, l'excès et le paradoxe, nous permettront, par la suite, d'analyser les transformations de ce dernier. Nous étudierons la façon dont les artistes actuels investissent l'espace quotidien au moyen de tactiques. Ces « manières de faire » mettent l'accent sur la mobilité en se jouant des frontières et de la rigidité des normes sociales. Les tactiques artistiques permettent à BGL, à Prost et à Neumark d'appréhender la vie quotidienne de manière autre, d'une part, en explorant et en activant des «mi-lieux» et d'autre part, en adoptant une posture artistique similaire à celle de la figure théorique du nomade. Ensuite, les études de cas seront analysées en fonction des notions de rituel et de jeu. Ces notions, aux fondements de la « socialité », nous permettront d'analyser de manière plus spécifique les relations qui se tissent entre l'individu et le collectif lors des pratiques artistiques. Ces dernières permettent aux artistes d'instaurer des rapports ambigus à l'espace quotidien par le biais de « l'agir mimétique ». Enfin, à la lumière de ces études de cas, nous verrons que les oeuvres et les interventions contribuent à allier le corps physique et le corps social, en générant des relations qui sont autant locales que globales. Les oeuvres et les interventions touchent ainsi le récepteur par le biais de la médiation corporelle, tout en s'inscrivant dans le réseau de pensée qu'est « l'écologie cognitive ». Les agencements, créés par les relations esthétiques, contribuent également à rapprocher les oeuvres et les interventions de questions d'ordre politique et éthique. Ainsi, les pratiques artistiques de BGL, de Jean-François Prost et de Devora Neumark constituent des points de rencontres éphémères autant poétiques, qu'effectifs qui, en privilégiant l'altérité, esquissent les traits d'une communauté ouverte et plurielle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art actuel, Art québécois, BGL, Jean-François Prost, SYN, Devora Neumark, Mouvance, Altérité, Communauté, Vie quotidienne.
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Adrien Hébert : de la réalité à la représentation : étude des scènes de rues de Montréal (1925-1940)

Beaulne, Caroline January 2009 (has links) (PDF)
Au cours des premières décennies du XXe siècle, la ville de Montréal se transforme rapidement et la population vit au rythme des changements qu'apportent les progrès de la vie moderne. En l'espace de quelques années, le paysage urbain montréalais voit apparaître de nouveaux modes de transport, des édifices toujours plus hauts, des grands magasins et de nombreux établissements à vocation culturelle, tels les théâtres, les cinémas ou les cabarets. L'influence de la radio, des journaux et des revues est incontestable, et l'impact de la culture américaine sur la culture populaire montréalaise semble désormais évident. Le milieu artistique québécois n'échappe pas à tous ces bouleversements et de nombreux peintres désirent, eux-aussi, faire le saut dans la modernité. Tel est le cas d'Adrien Hébert, qui notamment, par ses représentations de rues montréalaises, se porte à la défense des valeurs associées à la modernité, à la culture populaire, aux progrès techniques et à l'influence grandissante des États-Unis dans le mode de vie de la population. Malgré une technique assez classique, les oeuvres d'Hébert révèlent une modernité assurée, mais elles sont également empreintes d'une certaine américanité, celle associée à un espace urbain et contemporain. Les oeuvres d'Hébert font ainsi l'apologie du monde urbain, moderne et contemporain, dans lequel semble évoluer une population en parfaite harmonie avec son environnement. La réalité n'est cependant pas aussi simple puisque l'emprise du discours traditionnaliste de l'élite clérico-nationaliste est encore bien réelle à l'époque de l'entre-deux-guerres. Les tableaux d'Hébert représentent alors une réalité idéalisée par les valeurs et les idées que préconise l'artiste. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art au Québec 1920-1940, Adrien Hébert, Montréal, Urbanité, Modernité, Américanité.
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Le « tournant artistique » du service de la photographie de l'ONF, 1960-1978 : mutation du statut de la photographie et construction de sa valeur artistique dans le contexte canadien

Latulippe, Julie-Ann January 2009 (has links) (PDF)
Le Service de la photographie de l'ONF est mis sur pied en 1941 comme agence photographique fédérale de propagande pour l'unité nationale, centrée sur la production et la diffusion de photoreportages. À la fin des années 1960, il opère un revirement majeur pour progressivement devenir une institution de collection et de mise en valeur de la photographie canadienne contemporaine indépendante par le biais d'expositions et de livres illustrés. Ce mémoire cerne d'abord en quoi a consisté ce « tournant artistique » de l'agence, en analysant les transformations de son mandat, de ses activités, de ses productions et de ses objectifs. Je propose une étude synchronique du moment charnière au cours duquel s'effectue la réorientation du Service de la photographie, de 1960 à 1978, qui ancre ce phénomène dans son contexte d'émergence, de manière à en identifier les conditions de possibilité, et mesure ses impacts sur la photographie canadienne. L'analyse d'un corpus de publications de l'agence permet d'observer les manifestations concrètes de la transformation de son approche de la photographie au cours de ce moment de transition. Il est alors question de mettre au jour les procédures de mutation du statut de l'image photographique, de document à oeuvre d'art, en relevant la transformation de son contexte de présentation, des supports employés pour sa diffusion et du discours qui encadre sa réception dans les productions du Service. Cette analyse met en lumière les stratégies employées par l'agence pour accroître la reconnaissance de la photographie canadienne, établir la légitimité artistique du médium et constituer la valeur de l'image photographique comme oeuvre d'art. Une interprétation plus critique de mon corpus m'amène enfin à replacer mon étude de cas dans un cadre de réflexions plus larges sur le médium photographique et sa quête de légitimité. J'engage ainsi une discussion théorique sur la question fondamentale du statut de la photographie et ce qui le détermine, à partir de travaux incontournables en études photographiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Service de la photographie de l'ONF, Photographie canadienne, Photographie documentaire, Photographie artistique, Statut de l'image, Mutation, Légitimation.
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Les inscriptions vestimentaires comme support identitaire dans le travail de Jana Sterbak et de Vanessa Beecroft

Lafrenière, Julie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'usage du vêtement comme outil de médiation du corps féminin dans le travail de Jana Sterbak et de Vanessa Beecroft. Plus spécifiquement, nous souhaitons observer de quelle façon, à l'intérieur des représentations, le vêtement participe à (dé)construire l'identité du sujet. En abordant la représentation de la femme par l'analyse de ses inscriptions vestimentaires, nous cherchons également dans les oeuvres l'affirmation d'une subjectivité indissociable du corps. Dans un premier temps, nous procédons à une mise en contexte historique et théorique afin de démontrer le rapport d'interdépendance entre le corps féminin et son revêtement dans l'image et soulignons le rôle primordial de l'habillement dans la construction de la subjectivité. Nous exposons par ailleurs les divers enjeux soulevés par la représentation de la femme et observons des stratégies de résistance à la représentation objectivante du corps féminin. En second lieu, suivant les travaux de théoriciennes féministes, nous examinons notamment le concept d'image du corps ainsi que les modèles foucaldiens d'inscription corporelle et de pouvoir disciplinaire. De même, nous nous intéressons au rôle de l'habillement et des pratiques de la beauté dans la discipline du corps féminin afin de démontrer non seulement leur pouvoir normalisant et leur participation au maintien des identités monolithiques, mais aussi de considérer leur potentiel subversif. Enfin, la notion performative de l'identité de genre nous porte à croire que, dans les pratiques artistiques contemporaines, la mascarade féminine et la répétition ironique pourraient permettre d'explorer à la fois la construction des identités et la déconstruction critique. Nous analysons finalement les inscriptions vestimentaires dans les oeuvres de Sterbak et de Beecroft. Par leur utilisation du vêtement comme forme, matériau ou costume, les artistes suggèrent des images du corps transgressives qui viennent questionner les modèles culturels de la féminité en pointant leur contexte naturalisant. Malgré la singularité de leur démarche respective, les deux artistes donnent à voir des images du corps où les processus de construction identitaire ou d'élaboration d'une position de sujet s'avèrent sans cesse confrontés à des formes de pouvoir: les conventions de l'art, le regard de l'Autre, la maîtrise du corps, les diktats de la mode. Au terme de notre étude, les différentes stratégies parodiques observées nous apparaissent comme autant de négociations permettant de résoudre ponctuellement des problèmes liés à la représentation et à la définition du féminin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art contemporain, Jana Sterbak, Vanessa Beecroft, Corps, Féminisme, Genre, Identité, Représentation, Vêtement.
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L'oeuvre d'art comme dispositif : hétérogénéité et réévaluation de la notion de public

Panaccio-Letendre, Charlotte 03 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur l'œuvre d'art comme dispositif, sur le décloisonnement des pratiques artistiques actuelles en tant que facteur déterminant de la réception de l'art. L'hypothèse qui sera explorée dans ce mémoire est que le décloisonnement des pratiques artistiques entraîne une diversification importante des contextes de l'art, ce qui favorise l'élargissement de la notion de public et une réévaluation de son rôle. Si les pratiques artistiques contemporaines nous semblent complexes à définir, ce serait lié à leur hétérogénéité ainsi qu'à la dissémination des contextes de diffusion : les œuvres s'insèrent dans des communautés, elles vont vers des lieux publics, des espaces sociaux et médiatiques rejoignant potentiellement un public plus large et engageant une participation plus directe du public. Nous étudions ici des pratiques artistiques qui soulèvent des questionnements sur la société dans laquelle nous vivons et qui mettent l'accent sur les relations intersubjectives et sur la réception de l'œuvre. Nous croyons que le contexte social de présentation de l'œuvre a un impact déterminant et qu'il peut transformer le rôle du public. Ce que nous voulons démontrer, c'est que l'œuvre d'art ne se conçoit pas comme un simple objet, mais comme un dispositif et que, ce faisant, l'œuvre d'art se dote d'un nouveau potentiel, celui d'élargir le public de l'art, tout en l'obligeant à une forme d'engagement plus complexe. Nous analyserons de façon comparative « La Cantine » de Massimo Guerrera, l'exposition « Keep it slick, Infiltrading capitalism with The Yes Men », de The Yes Men ainsi que « Money-back Products (Produits remboursés) » de Matthieu Laurette. Il est essentiel de noter que les œuvres de notre corpus ont des caractéristiques communes qui ne se situent pas dans leurs objets : elles se déploient dans d'autres espaces - c'est-à-dire l'espace public, social et médiatique; elles proposent des modes de relations nouveaux; et finalement, plus fondamentalement, elles regroupent des hétérogènes. Cette caractéristique est centrale et constitue le fondement de toute la réflexion qui sous-tend notre projet. Le principal problème qui se posait à nous était de trouver comment faire une étude qui porte en partie sur le public - les publics - sans sombrer dans les débats qu'animent les milieux de l'art et de la sociologie de l'art contemporain. Nous avons voulu partir des œuvres elles-mêmes pour comprendre leur potentiel à rejoindre le public. C'est là que la question de l'hétérogénéité s'est posée avec le plus d'acuité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : dispositif, art actuel, Massimo Guerrera, Matthieu Laurette, The Y es Men, public, hétérogénéité, esthétique relationnelle, intervention en milieu urbain, infiltration médiatique.
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Expographie, critique et opinion : les discursivités du Salon de l'Académie de Paris (1750-1789)

Pichet, Isabelle 12 1900 (has links) (PDF)
L'objet central de cette étude se définit autour de la mise en exposition des Salons de l'Académie de peinture et de sculpture de Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les Salons ont toujours été considérés comme le lieu de l'éclosion de la critique d'art, mais très rarement perçus comme une exposition du point de vue muséologique. Dans cette optique, la distribution des tableaux en tant que discours construit, par le tapissier d'une part et par le public d'autre part, servira de fil conducteur à cette thèse. L'objectif premier est d'analyser un fragment de l'histoire de l'art en France, celui des Salons entre 1750 et 1789, et de l'étudier comme agent et culturel de cette époque. Le but ultime de la thèse est de démontrer que la mise en exposition au Salon est productrice de discours et que ceux-ci permettent aux publics des Salons de se forger une opinion personnelle ainsi que collective. Pour ce faire, j'entends examiner les tenants et les aboutissants de cet arrangement (discursif) afin de démontrer que la disposition des œuvres proposée au Salon n'est pas gratuite mais structurée et intentionnelle. L'hypothèse centrale propose que la mise en exposition des Salons de l'Académie contient un discours et, par conséquent, offre un espace discursif public, favorisant l'émergence de l'opinion personnelle et collective, ainsi que le développement d'une pensée sociale. Il s'agit de déterminer comment l'arrangement des œuvres aux Salons se matérialise en discours. Une analyse de la structure langagière de la mise en exposition s'impose et permet de relever certaines règles de base ou conventions qui régissent l'organisation des peintures : l'accrochage à touche-touche, le goût, l'harmonie, la symétrie, les caractères et la hiérarchie des genres. L'utilisation de ces conventions dans l'organisation de l'espace d'exposition semble donner lieu à la production et la diffusion d'un discours spécifique aux expositions. La distribution des œuvres et la reconnaissance des codes par le visiteur le guident dans la lecture d'un message et lui suggèrent des relations entre les objets exposés. Les échanges de similitudes et de contrastes à propos des œuvres, qui apparaissent dans les commentaires des Salonniers, livrent une lecture spécifique de la mise en exposition et produisent un modèle de lecture : la comparaison. Les choix faits par le tapissier dans la distribution des œuvres et l'utilisation de conventions dites « familières » dirigent le visiteur dans la lecture du message proposé au Salon. En confrontant les représentations visuelles des Salons et les textes critiques, il semble possible de faire ressortir l'impact de la mise en exposition du Salon sur le visiteur. Pour ce faire, je propose une analyse des Salons de 1753, 1767, 1779 et 1785, soit un par décennie, et du discours de chacun des tapissiers s'y rapportant, soit Jacques-André Portail (1695-1759), Jean-Baptiste Siméon Chardin (1699-1779), Louis-Jean-François Lagrenée l'aîné (1724-1805) et Amédée Van Loo (1718-1795). L'utilisation des conventions et du modèle de lecture comme points de repère permettent aux visiteurs de circonscrire la construction de l'arrangement des œuvres dans ce Salon. Ainsi, le pouvoir discursif de l'exposition amène le public à développer ses connaissances artistiques, à exercer sa capacité de juger et à formuler un discours critique et une opinion personnelle. Les multiples observations faites par les auteurs des écrits sur l'exposition, les artistes et les œuvres, démontrent l'influence du discours muséal sur leur point de vue et leur opinion. L'usage répété de cette aptitude à critiquer, la fréquentation régulière du Salon, les échanges entre les particuliers et la diffusion oralement et par l'écrit des idées et des modèles artistiques laissent entrevoir la formation d'un jugement ou d'une opinion personnelle et même collective. Dans cette optique, la mise en exposition des Salons et son pouvoir discursif deviennent un catalyseur de la pensée sociale de cette période. Les résultats de l'analyse du Salon de 1753, par exemple, permettent d'appuyer mon hypothèse et ma méthode de travail, même si les conclusions diffèrent de celles recueillies au sujet des Salons de 1767, 1779 et 1785. Contrairement aux trois autres Salons, les comparaisons entre les œuvres ne s'établissent pas tout à fait de la même manière, les différences naissent plutôt dans le ton ou dans les éléments critiqués. De plus, toujours en 1753, une grande majorité des Salonniers discute et critique l'opinion manifeste : celle des autres commentaires et écrits qui paraissent sur le Salon, tandis qu'en 1779, notamment, un plus grand intérêt est porté sur l'opinion sous-jacente : celle de l'autre, d'un accompagnateur ou des autres visiteurs. Ces différences mettent en relief les particularités des commentaires des quatre Salons mis à l'étude et définissent les caractéristiques du discours expographique et des opinions personnelles ou collectives pour chacun des Salons afin de proposer un portrait plus général de l'évolution et de l'impact du discours expographique des Salons dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Salons, Académie royale de peinture et de sculpture, exposition, discours, tapissier, critique, opinion, espace public, Paris, XVIIIe siècle.
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Femmes et violences dans les œuvres d'Artemisia Gentileschi et d'Elisabetta Sirani

Ratelle-Montemiglio, Catherine 10 1900 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche porte principalement sur l'analyse d'un corpus d'œuvres d'Artemisia Gentileschi et d'Elisabetta Sirani autour de la thématique des « femmes violentes ». Ces deux artistes italiennes ayant pratiqué la peinture au XVIIe siècle comptent parmi les premières femmes à s'être illustrées dans la représentation de sujets issus de l'histoire biblique et parfois même antique, un genre artistique dominé par leurs collègues masculins. En effet, les récits qu'elles interprètent sont parfois issus de la Bible, comme ceux de Judith ou Yaël, ou encore de l'histoire antique, dans les cas de Timoclée, Lucrèce ou Portia. Or, le thème de la violence au féminin s'avère fortement marqué par une tradition iconographique reflétant les angoisses et préoccupations masculines de l'époque, notamment par une emphase sur le potentiel érotique de ces récits. Ainsi, même les personnages autrefois associés à la chasteté se transforment avec l'ère baroque en véritables guerrières sexuelles. L'étude des œuvres de Gentileschi et de Sirani révèle des écarts iconographiques face à cette tradition, traduisant une prise de position des artistes sur leur sujet. Proposant une vision de la féminité active et parfois même féroce, leur interprétation de ces femmes « violentes » questionne la tradition picturale et ses préjugés sur les femmes. La notion « d'agentivité », prenant sa source dans les écrits de Judith Butler, nous permet alors de mettre en évidence la possibilité d'une resignification de la féminité grâce au travail de ces femmes peintres. À la lumière des approches féministes développées par des historiennes contemporaines comme Griselda Pollock, l'étude des œuvres de ces artistes nous permet d'enrichir notre compréhension de la création au féminin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Artemisia Gentileschi, Elisabetta Sirani, histoire des femmes, femmes artistes, violence, peinture biblique, peinture baroque, XVIIe siècle, agentivité, Judith, Yaël, Timoclée, Lucrèce, Portia.
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Étude comparative de la réactualisation du motif de la vanité dans la pratique artistique contemporaine

Philippon, Anne 10 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la réactualisation de la vanité dans la pratique contemporaine. L'objectif principal est de définir et d'examiner les tenants et les aboutissants de la vanité contemporaine en général et celle pratiquée par les artistes en particulier. La démarche empruntée pour ce mémoire examine le développement de la vanité depuis le XVIIe siècle ainsi que les différents enjeux qui sous-tendent cette stratégie de représentation. Cette étude est divisée en trois chapitres. Le premier chapitre définit les fondements de la vanité historique en se questionnant sur les différents liens qui unissent les arts au thème de la mort. Le deuxième chapitre traite des mutations historiques, sociales, politiques et économiques, et questionne la portée et les enjeux contemporains des figures proposant une apologie du réel, du vécu et du banal. La question de l'autoréflexivité est abordée et met en lumière les contradictions et les paradoxes de la vanité. Le troisième chapitre met l'accent sur une analyse comparative entre les vanités historiques et contemporaines, en vue de comprendre comment les œuvres s'interpellent et se répondent entre elles. L'objectif qui se profile derrière cette étude comparative est de relever les ressemblances et les dissemblances entre les vanités d'hier et celles d'aujourd'hui. Les assises de la vanité sont les mêmes, mais de nouveaux éléments élargissent son répertoire en raison notamment de l'apparition de nouveaux médiums comme ceux de l'installation et de la vidéo. La vanité n'est pas réductible à la représentation d'une image spécifique, par exemple un crâne, elle se vit maintenant à travers l'expérience du déplacement et de la représentation de l'image en mouvement. Les grands conflits mondiaux qui ont ébranlé le XXe siècle ont modifié fondamentalement les conceptions vis-à-vis de la vie et de la mort. La vanité constitue une référence indéniable pour comprendre la nature de ces changements en reflétant les idées véhiculées par la société et la politique. Les travaux de Jean-François Lyotard sur la culture postmoderne jouent un rôle important dans ce regard porté sur les enjeux propres à notre rapport à la nature, à la société et à la culture. Cette étude est une mise en perspective de la vanité contemporaine et réexamine la vanité historique à travers ses avatars contemporains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : nature morte, vanité historique, vanité contemporaine, Nelson Henricks, Patrick Bernatchez, Spring Hurlbut
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Les modalités de pratiques éducatives en jeu dans un projet de création artistique recourant aux nouvelles technologies en enseignement des arts plastiques au primaire

Brochu, Danielle 06 1900 (has links) (PDF)
Après avoir enseigné les arts plastiques au primaire pendant plusieurs années, et avoir expérimenté les technologies numériques dans des projets de création personnelle puis en classe avec les élèves, j'ai voulu approfondir ma connaissance des pratiques éducatives qui seraient adaptées à l'utilisation de ces nouvelles technologies qui nous sont maintenant accessibles en enseignement des arts plastiques au primaire. La présente recherche a permis tout d'abord de mieux comprendre les difficultés pédagogiques et les besoins à combler dans les écoles en ce qui a trait à l'utilisation des technologies numériques en enseignement des arts plastiques au primaire. Elle a permis aussi de mieux comprendre les caractéristiques des technologies utilisées et la terminologie y étant associée. En s'appuyant sur différents auteurs du domaine des arts, de l'éducation et des technologies de l'information et de la communication, la recherche a mis en lumière le potentiel des technologies numériques en enseignement des arts plastiques. Des chercheurs consultés ont aussi montré l'importance de la reconnaissance des difficultés et des besoins des enseignants pour une meilleure utilisation des technologies en milieu scolaire. Enfin, la recherche s'est penchée sur les bénéfices des approches interactionnistes dans un contexte d'enseignement avec la technologie numérique. Le cadre théorique de la recherche développe les aspects suivants : 1. Les caractéristiques de l'art numérique; 2. La reconnaissance des difficultés et des besoins relativement à l'utilisation des technologies; 3. Le potentiel des technologies numériques en enseignement des arts plastiques (particularités et bénéfices); 4. Les approches interactionnistes en enseignement (l'enseignement stratégique, le travail d'équipe et la pédagogie par projet). Par la recherche-action, des modalités de pratiques éducatives ont été explorées. Un projet pédagogique de création d'un album numérique des finissants avec des élèves du troisième cycle du primaire a été expérimenté. De l'analyse de l'intervention pédagogique décrite dans ce mémoire, il s'est dégagé des modalités de pratiques éducatives adaptées à l'enseignement des arts plastiques intégrant la technologie numérique. Les résultats de l'analyse ont permis d'établir une liste de recommandations dans le but d'orienter des projets pédagogiques et de supporter les enseignants d'arts plastiques qui veulent initier les élèves du primaire à l'art numérique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : pratiques éducatives, enseignement des arts plastiques, primaire, art numérique, technologie de l'information et de la communication (TIC), photographie
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Au-delà de la controverse, la série Immediate family de Sally Mann : l'"image pensive" comme outil d'analyse de la photographie contemporaine

Pineau, Valérie 09 1900 (has links) (PDF)
Les photographies de la série Immediate Family ont suscité une controverse importante dans les années 1990 à 2000. Sally Mann expose dans son œuvre, ses enfants nus, blessés et souillés au regard du public. Malgré le fait qu'elles aient déclenché des menaces et des critiques, les photographies de la série Immediate Family n'ont pas fait l'objet de poursuites judiciaires et ont même valu à son auteur le titre de photographe de l'année 2001 du Time Magazine. Ce constat provoque l'émergence de certaines questions entourant la sensibilité commune. La problématique qui sera étudiée dans ce mémoire est celle-ci : par quel procédé les photographies de la série Immediate Family s'insèrent-elles dans la sensibilité commune? Notre hypothèse est que les photographies de cette série intègrent le sensible commun grâce à leur qualité d'« image pensive ». Nous nous proposons d'utiliser cette notion, développée par le théoricien de l'art Jacques Rancière, comme outil d'analyse de la série Immediate Family. Nous allons étudier le processus de création de l'« image pensive » qui apparaît par l'intermédiaire du mécanisme de la suspension esthétique, terme que nous allons aussi définir. Puis, nous allons étudier le potentiel créateur de la suspension esthétique de la citation et de l'ironie. Finalement, nous allons analyser le fonctionnement de l'ironie et de la citation dans la série Immediate Family pour démontrer le caractère pensif de ces œuvres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sally Mann, Image pensive, Suspension esthétique, Controverse, Ironie, Citation, Immediate Family.

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