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Les ruelles de Hô Chi Minh Ville, Viêt Nam : trame viaire et recomposition des espaces publics / The alleyways of Hô Chi Minh City (Viêt Nam) : the street patterns and the evolution of ordinary public spacesGibert-Flutre, Marie 19 June 2014 (has links)
Au cœur d’une région urbaine de plus de dix millions d’habitants, Hô Chi Minh Ville s’affirme aujourd’hui comme moteur économique du Viet Nam. Les autorités de la ville-province entendent témoigner de ce statut métropolitain par une reprise en main de la planification, après des décennies de développement urbain spontané. La démarche de cette recherche doctorale en géographie urbaine consiste alors à décrypter les mutations contemporaines des dispositifs spatiaux hérités que sont les ruelles (hem) de Hô Chi Minh Ville, à la fois dans leur dimension de composantes de la trame viaire et d’espaces publics. La trajectoire historique contrariée de la ville permet d’éclairer la spécificité de sa morphologie, marquée par une très faible emprise de la trame viaire, dont la hiérarchie demeure incomplète. Près de 85% des rues sont inférieures à douze mètres de large. Les ruelles forment ainsi le cœur de l’armature urbaine, tout autant que le cadre de vie de la grande majorité de la population. A l’interface entre le public et le privé, entre le collectif et l’individuel, la ruelle, envisagée comme forme urbaine dynamique, permet de penser les mécanismes de recomposition urbaine et l’évolution des pratiques citadines qui s’y déploient. En cela, cette recherche souhaite appréhender la réception par les citadins des normes de la « modernité urbaine », telles qu’elles sont aujourd’hui redéfinies par les autorités de la ville-province et qu’elles affectent la conception et le fonctionnement des espaces publics au quotidien. / At the heart of an urban region of more than ten millions inhabitants, Hô Chi Minh City is considered today as the economic engine of Viêt Nam. The authorities of the city-province are seeking to assert its new metropolitan status by regaining control of urban planning after decades of spontaneous development. This thesis proposes to decipher the contemporary mutations of the inherited spatial frame of the Hô Chi Minh City alleyways, taken both as an element of the street network and as ordinary public spaces. The turbulent history of the city contributes to explaining the specificity of its morphology, with very few spaces dedicated to the street network, whose hierarchy remains incomplete. Nearly 85% of the streets are less than twelve meters wide. Thus, the alleyways constitute both the heart of the urban framework and the living environment of the large majority of the population. Poised between public and private spheres, between collective and individual dynamics, the alleyway is an urban form in constant flux. This understanding of streets as an interface makes it possible to rethink the mechanisms of the urban fabric and the evolution of urban practices in the metropolisation of Hô Chi Minh City. In doing so, this research seeks to grasp the way in which urban dwellers are adapting to the norms of “urban modernity” as redefined by the authorities of the city-province today, as well as the way these norms affect the daily functioning of ordinary public places.
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Les relations politiques et commerciales entre la France et la péninsule indochinoise : XVIIIe siècle /Mantienne, Frédéric. January 2003 (has links)
Texte remanié de : Th. doct. : Histoire : Paris-Sorbonne. / Constitue le 2è tome de la thèse de Frédéric Mantienne. Bibliogr. Glossaire. Index.
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Les relations de la Corée du Sud et les pays d'Asie du Sud-Est. Quelle stratégie pour une puissance moyenne ?Leveau, Arnaud 22 June 2012 (has links) (PDF)
Au cours de cette étude, nous avons cherché à déterminer le niveau et les moyens de la puissance sud-coréenne. Nous nous sommes demandés si la Corée du Sud ne pourrait pas se présenter comme un État pivot capable de faire le lien entre des états ou des partenaires antagonistes, aussi bien en Asie du Nord-Est qu'en Asie du Sud-Est. Aussi après avoir examiné les moyens de la puissance sud-coréenne nous avons conclu que le pays était une puissance moyenne traditionnelle n'ayant pas encore acquis le statut de puissance régionale et qu'en ce sens elle constituait une puissance atypique. Confrontée aux trois grandes puissances que sont la Chine, les Etats-Unis et le Japon, la Corée du Sud ne dispose que d'une marge de manœuvre très étroite pour affirmer sa présence internationale. Le développement de sa présence en Asie du Sud-Est est donc devenu en l'espace de quelques années un impératif de sa politique étrangère du pays. A l'instar du Japon d'après-guerre, le Sud-Est asiatique constitue une aire d'apprentissage privilégiée pour la diplomatie sud-coréenne et pour son action extérieure.
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Paradigme politique et évolution des institutions éducatives : Le cas d’une société non-occidentale : la Thaïlande / Policy paradigm and shift in educational institutions : The case of a non-Western society : ThailandBaron-gutty, Audrey 28 November 2011 (has links)
Les systèmes éducatifs dans leur ensemble sont repensés à l’aune de logiques comptables et de notions de rendement. En parallèle de ces réformes, l’éducation, du primaire au supérieur, est également poussée à satisfaire des attentes politiques, économiques et sociales de plus en plus grandes. Cette vague de transformations entraîne des questionnements quant aux origines et à l’évolution de l’éducation moderne. Si la consolidation des Etats-Nations et la monopolisation scolaire de l’instruction semblent être allées de pair en Europe, comment expliquer que l’on trouve la même forme scolaire dans des territoires situés en dehors de cet Occident ? Et comment rendre compte de l’univocité des trajectoires éducatives des territoires jusqu’aux changements actuels des institutions éducatives ?Notre réflexion s’est attachée à montrer que les formes univoques prises par l’éducation à travers le monde ne résultent pas d’un développementalisme éducatif linéaire ou de la domination du colonisateur européen. Premièrement, le passé et les jeux politiques, religieux et économiques des sociétés non-occidentales jouèrent un rôle dans la construction de leur école moderne. Ensuite, l’influence d’un paradigme politique dominant en termes d’institutions éducatives a délimité le cadre du changement. Il en a fixé des fondamentaux et exclu d’autres possibles. Mais la société réceptrice a, à son tour, refaçonné le paradigme pour construire un système éducatif pluriel, mouvant et unique.Nous avons étayé notre réflexion en étudiant un cas empirique précis, celui de la Thaïlande, et en mêlant une étude socio-historique et politique à un travail de terrain approfondi. Ceci nous a permis de rendre compte de la trajectoire éducative et des changements de paradigmes politiques qui ont conduit ce territoire à passer des enseignements traditionnels à une éducation de l’Etat-Nation et aujourd’hui à celle de la mondialisation. / Worldwide, educational systems have been reshaped on the basis of accountability and efficiency criteria. Together with these reforms, education, from basic to higher levels, has also been summoned up to meet ever-increasing political, economic and social demands. These shifts lead to several questionings regarding the origins and evolutions of modern education: If the consolidation of nation-states and the monopolisation of instruction by schools seem to have occurred concomitantly in Europe, how can we explain that we have found the same school pattern in territories located outside this West? And how can we account for the univocity of trajectories until the current changes in educational institutions?Our study focused on demonstrating that these similar patterns taken by education around the world have not resulted from an educational, linear development or from the domination of the European settler. First, the past and political, religious and economic games in non-Western societies played a role in shaping modern schools. Then the impact of a dominant policy paradigm has been tremendous in delineating the framework of change, even until today. Policy paradigm indeed establishes fundamentals and excludes other possibilities. However the receiving society eventually reshapes this paradigm to build a moving, unique, plural educational system.We have backed up our thinking by focusing on a specific empirical case, Thailand, and by combining a socio-historical and political analysis to an in-depth fieldwork. The aim was to understand the educational trajectory and the shifts in policy paradigms that have led this territory from traditional teachings to a Nation-State education, and nowadays an education of globalisation.
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Le Râmâyana dans les peintures du temple du Buddha d'Émeraude (Wat Phra Kèo) à Bangkok : sources, contexte, prolongements / The Râmâyana in the paintings of the Emerald Buddha temple (Wat Phra Kèo), Bangkok : sources, context, repercussionAsavaplungkul Saisingha, Monruedee 15 April 2015 (has links)
Le Râmakîen est une des œuvres littéraires les plus importantes du royaume thaïlandais. Reprenant l’épopée indienne de Vâlmîki, le Râmâyana, il revêt une grande importance à la cour royale et sa popularité est considérable dans toute l’Asie du Sud-Est. Au Wat Phra Kèo, ses épisodes ont été intégralement illustrés sur le mur de la galerie. La thèse ne prend en compte que les parties figurant les dix incarnations de Viṣṇu et la naissance des dieux hindous et des personnages de l’épopée. Ces épisodes nous amènent au prélude du Râmakîen et l’étude s’arrête au moment du retour du roi Jânaka à Mithilâ. Il nous a fallu opérer des rapprochements entre ces peintures et le Tamrâ Thewarûp, les albums d’iconographie brahmanique, ainsi que le Tamrâ Thewapâng, recueil de légendes sur la naissance des dieux et les incarnations de Viṣṇu. Ces rapprochements étaient nécessaires car tous les épisodes représentés à Wat Phra Kèo ne sont pas racontés dans le Râmakîen tel que le relate la version du roi Râma I. L’omniprésence des scènes empruntées à l’épopée, en particulier celles des dix incarnations de Viṣṇu et des dieux hindous dans les temples importants de Bangkok fondés par les rois ou par leurs proches au début de la période de Ratanakosin, s’explique par la grande importance accordée par ces souverains à l’incarnation de Viṣṇu en Râma. Le royaume thaïlandais adopta par ailleurs les rites brahmaniques pratiqués à la cour khmère. Une récapitulation des témoignages iconographiques sur l’épopée au Cambodge, au Laos et au Myanmar complète notre étude. / The Râmakîen is one of the most important literary works in Thailand. Derived from the Indian epic of Vâlmîki, it became very important at the royal Thai court, and is one of the most popular texts in South-East Asia. At Wat Phra Kèo its episodes are represented on the four sides of the gallery. This thesis aims to study the parts illustrating the ten incarnations of Viṣṇu, the birth of the Hindu Gods and the main characters of the Indian epic. These episodes lead us through the Râmakîen’s prelude and our study stops at the moment of King Jânaka’s return to Mithilâ, his kingdom. The comparison between the paintings, the Tamrâ Thewarûp, the iconographic albums of Hindu Gods and the Tamrâ Thewapâng (the book of legends containing the god’s creation and the ten incarnations of Viṣṇu) proved necessary to understand some of the painted scenes which do not relate to the Râmakîen, as told in the version composed by King Râma I. The omnipresence of a number of scenes borrowed from the epic (particularly the ten incarnation scenes of Viṣṇu and the Hindu God images) in the temples founded by the kings or their families around Bangkok’s Grand Palace can be explained by the great importance attributed by the sovereigns to the Râma avatâra of Viṣṇu. Besides, the Thai Kingdom borrowed from the Khmer court their Hindu rituals. A review of the Râmâyana images in Cambodia, Laos and Myanmar completes our study.
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Du nanshin à la doctrine Fukuda : itinéraires de la politique étrangère japonaise (1952-1978) / From nanshin to Fukuda doctrine : the evolution of Japanese diplomacy (1952-1978)Chiapponi, Chiara 19 May 2015 (has links)
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, avec le retour à la souveraineté, le Japon commença aussitôt à planifier la reconstruction de son économie et la création de nouveaux liens en Asie. C'est ainsi qu'il déclencha son « avancée vers le sud », à la recherche de matières premières et de marchés pour ses produits. Cependant le processus de pénétration de l'Asie du Sud-est ne fut pas seulement de nature économique mais aussi politique, et la valeur de la région dans la recherche d'une nouvelle position stratégique fut claire dans l'approche au problème indochinois, surtout après l'intensification de la guerre du Vietnam. Le Japon, désireux de contribuer de manière significative à une reconstruction régionale « après-Vietnam », à la fin des années soixante lança une première série d'initiatives diplomatiques et de coopération dans la région entière. Ensuite les « tournants » de l'ordre bipolaire des années soixante-dix, surtout le « Nixon choc » et la chute de Saigon, ainsi qu'une majeure sensibilité vers le pays de la région, amenèrent de Tokyo à la systématisation de son approche et donc à la planification de la doctrine Fukuda. Cette première codification de la politique japonaise vers l'Asie du Sud-est est basée sur la fonction intra-régionale du Japon visant à lutter contre les tentatives hégémoniques de Pékin et Moscou et à profiter du désengagement militaire occidentale, afin de remodeler les relations avec les grandes puissances et assumer un rôle international de premier plan. / In the aftermath of World War II, after Japan had regained its sovereignty, the government started immediately planning the economic recovery and the creation of new ties in Asia. Thus it launched its "southern expansion", focused on the search of raw materials and markets for Japanese products. However, the penetration in Southeast Asia was not only an economic process, but also a political one. In the search of a new strategic role, the importance of the region became evident for Tokyo when facing the Indochinese problem, especially after the intensification of the Vietnam War. With the aim to provide a significant contribution to the regional reconstruction, even more important in the perspective of a "post-Vietnam", in the late l960s Japan launched a first set of diplomatic and economic initiatives in the whole region. The "turning points" of the Cold War in the 1970s, i.e. the "Nixon shock" and the fall of Saigon, combined to a closer attention to the expectations of Southeast Asian countries, eventually led Tokyo to the systematization of its regional approach and to the definition of the Fukuda Doctrine. In this first attempt to codify its policy towards Southeast Asia, Japan conceived its intra-regional role in opposition to the hegemonic moves of Beijing and Moscow and in connection to the Western military withdraw from the region, with the ambition to reshape its relations with the Great Powers and enhance its political standing in world affairs.
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La coopération en matière de migration internationale : le cas de l'Asie du Sud-EstKhaldi, Hanen 13 December 2024 (has links)
La migration constitue un phénomène important en Asie du Sud-Est et a pris beaucoup d’ampleur et d’importance, surtout depuis la conclusion de la crise financière asiatique en 1997, et l’engagement des pays membres de l’ASEAN pour établir une communauté de l’ASEAN orchestrée autour de trois piliers : économique, socio-culturel, et politique et de sécurité. Ce projet a favorisé une interdépendance accrue entre les pays membres de l’ASEAN qui s’est accompagnée d’une mobilité en hausse des personnes entre les frontières sud-est asiatiques. Les pays de cette région, incluant ceux qui étaient, il n’y a pas très longtemps, réfractaires à la coopération dans le domaine de la migration, s’activent aujourd’hui dans le cadre d’initiatives bilatérales ou multilatérales pour gérer et régulariser la mobilité humaine. Cette migration intrarégionale implique plusieurs catégories de migrants, notamment les migrants réguliers, les migrants irréguliers ou non documentés, les réfugiés politiques et les demandeurs d’asile. Elle est également composée, dans une proportion importante, de femmes et d’enfants. Les enjeux issus de la migration intrarégionale en Asie du Sud-Est sont nombreux et complexes. Ils impliquent tous les pays membres de l’ASEAN, tant les pays d’accueil que les pays d’origine des migrants, et même les pays de transit. Cette nouvelle dynamique de coopération a aiguisé notre curiosité et nous a poussée à nous questionner sur les facteurs déterminants de la coopération en matière de migration entre les pays membres de l’ASEAN depuis 1997. Ainsi, l’objectif général de cette recherche consiste à répondre à la question suivante : Pourquoi et comment les pays membres de l’ASEAN coopèrent-ils en matière de migration depuis 1997, alors qu’une telle coopération va à l’encontre des principes fondateurs de l’ASEAN, en l’occurrence la souveraineté et la non-interférence dans les affaires internes? L’objectif de recherche poursuivi et les enseignements de la synthèse de la littérature pertinente nous ont amenés à formuler deux hypothèses de recherche : 1) l’interdépendance économique précipite la coopération en matière de migration des travailleurs qualifiés; et 2) l’adaptation/l’ajustement des pays membres de l’ASEAN aux normes internationales sur les droits de l’homme catalyse la coopération pour protéger et promouvoir les droits des migrants travailleurs et la lutte contre la traite et le trafic humain. Afin d’éprouver ces deux hypothèses, nous avons procédé à l’analyse des données collectées en nous basant sur la méthode du «Process Tracing». Cette méthode permet d’étudier en profondeur un cas particulier et de répertorier les relations causales pertinentes pour explorer un phénomène. Les résultats des analyses en lien avec la première hypothèse ont montré que l’interdépendance économique entre les pays membres de l’ASEAN, entre 1997 et 2017, a précipité la coopération en matière de migration des travailleurs qualifiés. En effet, nous avons montré que l’évolution de l’interdépendance économique a débouché sur une coopération pour simplifier le mouvement des travailleurs qualifiés entre les pays membres de l’ASEAN, afin de faciliter le processus d’intégration économique régionale et surtout la création de la communauté économique de l’ASEAN. Toutefois, deux problèmes majeurs reliés à cette interdépendance méritent d’être signalés. Tout d’abord, les accords et les conventions conclus entre les pays membres de l’ASEAN pour faciliter la mobilité des travailleurs migrants ignorent les travailleurs non qualifiés. Ensuite, malgré les aspirations des pays membres de l’ASEAN pour favoriser la mobilité des travailleurs qualifiés, il existe, en pratique, encore plusieurs barrières qui entravent cette mobilité, dont la lenteur et la complexité du processus d’obtention de qualification, et les différences linguistiques, culturelles et socio-économiques qui font en sorte que certains travailleurs sont très réticents à l’idée de s’expatrier. Les résultats nous ont également permis de confirmer, avec un bémol, notre deuxième hypothèse de recherche. Le bémol renvoie aux contradictions constatées entre les normes internationales garantissant les droits des migrants travailleurs et permettant de lutter contre la traite et le trafic humain, et les principes fondateurs de l’ASEAN qui semblent toujours avoir la primauté dans ses pays membres, à savoir la souveraineté et la non-interférence.
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"Gotong royong" : la coopération sécuritaire américano-indonésienne depuis 2001. Analyse d'un partenariat stratégique en devenir par le prisme de la sécurité maritime. / ‘Gotong Royong’ : U.S. – Indonesia security cooperation since 2001 Analysis of an in building strategic partnership through the prism of maritime securitySciascia, Alban 19 November 2012 (has links)
Au cours de cette étude, nous avons cherché à déterminer l’implication de Washington dans la sécurité de l’Indonésie. Nous nous sommes demandé comment les États-Unis pouvaient revenir dans le jeu politico-sécuritaire indonésien par le biais d’une cause devenue commune, la sécurité maritime. Après avoir examiné l’historique de la relation de l’Indonésie avec l’élément maritime et l’émergence de menaces liées au domaine maritime, nous avons conclu que la sécurisation du domaine maritime apparaît alors comme un leitmotiv sécuritaire commun pour Washington et Jakarta. Confrontée aux errements de la coopération régionale et aux difficultés relatives à sa géographie et à son déficit capacitaire, la sécurisation du domaine maritime indonésien passe donc par l’implication d’un acteur extérieur. En réussissant à convaincre leurs homologues de Jakarta de la nécessité de sécuriser le domaine maritime, les hommes et femmes du Ministère de la Défense, du Département d’État et des administrations américaines ont permis à Washington de revenir dans le jeu sécuritaire indonésien par le biais d’une coopération devenue essentielle pour les deux partenaires. / In this study, we tried to determine the exact level of involvement of Washington in Indonesia’s security. We wondered how United States could go back in Indonesian political and security games through a common cause, maritime security.. After considering indonesian maritime history and the rise of threats to maritime domain, we concluded that the securitisation of maritime realm appears as a security leitmotiv for both Washington and Jakarta. Facing with the vagaries of regional cooperation and with difficulties related to the archipelagic geography of the country and the lack of capacity, securising indonesian maritime domain requires the involvement of an external actor. By succeeding in persuading their counterparts in Jakarta of the necessity of securing the maritime domain, men and women of the U.S. Department of Defense, State Department and other agencies have allowed Washington to be back into Indonesia’s security game through an all-out cooperation.
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Les relations de la Corée du Sud et les pays d'Asie du Sud-Est. Quelle stratégie pour une puissance moyenne ? / The Relationships Between South Korea and Southeast Asian Countries. Which Strategy for a Middle Size Power ?Leveau, Arnaud 22 June 2012 (has links)
Au cours de cette étude, nous avons cherché à déterminer le niveau et les moyens de la puissance sud-coréenne. Nous nous sommes demandés si la Corée du Sud ne pourrait pas se présenter comme un État pivot capable de faire le lien entre des états ou des partenaires antagonistes, aussi bien en Asie du Nord-Est qu’en Asie du Sud-Est. Aussi après avoir examiné les moyens de la puissance sud-coréenne nous avons conclu que le pays était une puissance moyenne traditionnelle n’ayant pas encore acquis le statut de puissance régionale et qu’en ce sens elle constituait une puissance atypique. Confrontée aux trois grandes puissances que sont la Chine, les Etats-Unis et le Japon, la Corée du Sud ne dispose que d’une marge de manœuvre très étroite pour affirmer sa présence internationale. Le développement de sa présence en Asie du Sud-Est est donc devenu en l’espace de quelques années un impératif de sa politique étrangère du pays. A l’instar du Japon d’après-guerre, le Sud-Est asiatique constitue une aire d’apprentissage privilégiée pour la diplomatie sud-coréenne et pour son action extérieure. / In this study, we tried to determine the exact level and means of the South Korean power. We wondered if South Korea could present itself as a pivotal state that is able to bridge antagonistic partners, both in Northeast and Southeast Asia. After considering the aspects of the South Korean power we concluded that the country is a traditional middle size power that has not yet acquired the status of regional power. In that sense the country is an untypical power. Facing three major powers such as China, the United States and Japan, South Korea has only a very narrow latitude to establish its international presence. Therefore developing its presence in Southeast Asia has become in just a few years an priority of its foreign Policy. For South Korea Southeast Asia is a privileged place where to learn and to develop its own external action, like it was for the post war Japan. Eventually, a unified Korea with the North Korean nuclear arsenal could weigh as much as demographically declining Japan. However as long as the anachronism of the separation will remain, South Korea will continue to grow alone regionally and in the international stage and will seek for external alliances.
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"C'est bien comme cela que l'on s'imagine un beau monument de l'Orient" : Louis Delaporte et l'art khmer (1866-1924) / “This is exactly how one imagine a beautiful oriental monument” : Louis Delaporte and khmer art (1866-1924)Philippe, Julie 13 March 2015 (has links)
Louis Delaporte est un personnage méconnu de l’histoire de l’étude de l’art khmer en France. Il a cependant occupé, entre sa première mission aux ruines khmères, en 1873, et sa démission du Musée indochinois du Trocadéro, en 1924, une place centrale dans l’archéologie de l’Asie du Sud-Est. Cette thèse fournit un premier éclairage sur le travail entrepris par Delaporte pour faire connaître l’art khmer, et constituer une collection d’œuvres devant servir de base pour son étude. Des sources inédites (correspondance familiale, documents de travail conservés par la famille Delaporte et le musée Guimet) permettent de retracer le parcours professionnel de Louis Delaporte, de sa première visite sur le site d’Angkor, en 1866, au développement du Musée indochinois du Trocadéro, entre 1884 et 1924. Si la concentration du travail de Delaporte autour de l’art khmer est fortuite (sa première mission aux ruines khmères a ainsi été conçue comme l’étape initiale d’un voyage plus large d’exploration du Tonkin), il développe cependant dès son retour en France une stratégie réfléchie pour assurer aux œuvres rapportées de son séjour une place de choix sur la scène scientifique française. Grâce à la création d’un très vaste réseau, dans l’administration aussi bien que dans les milieux scientifiques, Louis Delaporte devient ainsi, dès les années 1880, un personnage incontournable dans l’étude des monuments khmers. Faute des connaissances nécessaires, il ne réussira cependant jamais à s’imposer comme le fer de lance de l’archéologie khmère, et se concentrera plutôt sur le développement d’une collection destinée à devenir, en France, indispensable à qui s’intéresse à l’archéologie khmère. / Louis Delaporte is an underrated character in the history of the study of Khmer art in France. Between his first travel to the Khmer ruins, in 1873, and his resignation from the Musée indochinois du Trocadéro, in 1924, he held, however, a central position in the archeology of Southeast Asia. This thesis provides a first insight into the work undertaken by Delaporte to make Khmer art renowned, and provide a collection of art works meant to be the basis of its study. Unpublished sources (family letters, working papers kept by the Delaporte family and the musée Guimet) help relate Louis Delaporte’s career, from his first visit to Angkor, in 1866, to the development of the Musée indochinois du Trocadéro, between 1884 and 1924. If the focus of Delaporte’s work on Khmer art is born of fortuitous circumstances (his first travel to the Khmer ruins was designed to be the inital step of a broader exploration trip to Tonkin), he however developed a conscious strategy to ensure the works of art he brought back became prominent in French scientific circles. Thanks to the creation of a vast network, in the administration as well as in scientific circles, Louis Delaporte became, in the 1880s, a key character in the study of Khmer monuments. Due to his lack of knowledge, however, Delaporte never succeded in becoming the spearhead of Khmer archeology, and focused instead more on the development of a collection designed to become, in France, essential to whoever had an interest in Khmer archeology.
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