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L'interprétation de la destruction inhérente à l'intention génocidaire en droit international

Savard, Catherine 25 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 7 août 2023) / En droit international, le génocide se caractérise par une intention spécifique de détruire, en tout ou en partie, un groupe protégé. Cette intention spécifique a été au cœur de controverses importantes depuis la genèse du concept de génocide. Ce débat est particulièrement actuel de nos jours, alors que les notions de « génocide » et de « génocide culturel » sont invoquées notamment par plusieurs groupes autochtones afin de décrire les expériences vécues dans le contexte de sociétés coloniales. Le présent ouvrage questionne la nature de la destruction inhérente à l'intention génocidaire en droit international. En d'autres termes, cette destruction s'entend-elle strictement d'une destruction physique et biologique du groupe, comme le soutient une partie substantielle de la doctrine et de la jurisprudence, ou englobe-t-elle une forme plus large de destruction? En tenant compte des sources pertinentes du droit international en ce qui a trait à l'interprétation des traités, cet ouvrage conclut que la destruction inhérente à l'intention génocidaire s'entend non seulement d'une destruction physique et biologique, mais également de la destruction du groupe en tant qu'unité sociale. En effet, cette approche apparaît parfaitement cohérente avec le cadre interprétatif applicable en vertu de la Convention de Vienne sur le droit des traités. Nous soutenons également qu'une telle interprétation n'entraîne aucune violation du principe de la légalité. Enfin, une interprétation de la destruction inhérente à l'intention génocidaire qui inclut la destruction du groupe en tant qu'unité sociale a le potentiel de contribuer à une certaine décolonisation du droit international, dans la mesure où elle s'inscrit à contre-courant par rapport aux considérations hégémoniques et coloniales ayant présidé au développement du système juridique international moderne. / In international law, genocide is characterized by a specific intent to destroy, in whole or in part, a protected group. This specific intent has been at the heart of significant controversy since the genesis of the concept of genocide. This debate is particularly relevant today, as the notions of "genocide" and "cultural genocide" have been invoked by indigenous groups to describe their experiences within colonial societies. This thesis questions the nature of the destruction inherent in genocidal intent in international law. In other words, does this destruction refer strictly to the physical and biological destruction of the group, as a substantial part of the doctrine and jurisprudence argues, or does it encompass a broader form of destruction? Taking into account the relevant sources of international law relating to treaty interpretation, this thesis concludes that the destruction that is inherent to genocidal intent includes not only physical and biological destruction, but also the destruction of the group as a social unit. Indeed, this approach appears perfectly consistent with the interpretative framework provided for by the Vienna Convention on the Law of Treaties. Further, it is argued that such an interpretation does not entail any violation of the principle of legality. Finally, an interpretation of the destruction that includes the destruction of the group as a social unit has the potential to contribute to a decolonization of international law, insofar as it runs counter to the hegemonic and colonial considerations that have governed the development of the modern international legal system.
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Le principe de personnalité des lois comme voie d'émancipation des peuples autochtones? : analyse critique des ententes d'autonomie gouvernementale au Canada

Motard, Geneviève 20 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / Les ententes d'autonomie et de revendications territoriales globales conclues entre l'État canadien et certaines nations autochtones ont notamment recours au principe de personnalité des lois pour concrétiser le partage du pouvoir entre eux. Le principe de personnalité, lequel rattache l'application des lois aux individus sur le fondement de critères identitaires, est reconnu pour répondre aux revendications d'autonomie de groupes minoritaires peu populeux, dispersés ou en situation de peuplement composite. Malgré le fait que de nombreux peuples autochtones soient confrontés à de telles situations, des doutes subsistent chez certains auteurs concernant la pertinence de retenir ce principe pour répondre aux revendications d'autonomie des peuples autochtones. Ce principe serait, de l'avis de ces auteurs, incapable de rencontrer la volonté de ces peuples de préserver et de valoriser les liens juridiques multiséculaires qu'ils entretiennent avec leurs terres. En d'autres termes, on se demande s'il ne s'agit pas là d'un mécanisme néocolonial. Après une étude des concepts de souveraineté inhérente autochtone, de territorialité et de personnalité des lois et du principe d'autonomie, la thèse présente les singularités juridiques du principe de personnalité des lois et met en exergue ses effets sur l'autonomie des nations signataires de six ententes de revendications territoriales globales et d'autonomie gouvernementale. La description et l'analyse des dispositifs d'aménagement des particularités du principe de personnalité dans ces ententes font ensuite place à une critique de ces dispositifs au regard du principe d'autonomie. Cette analyse critique nous amène à conclure qu'à certaines conditions, le principe de personnalité des lois peut être un mécanisme favorisant l'émancipation des peuples autochtones. Cela dit, ce principe est loin d'avoir été utilisé à son plein potentiel autonomique au Canada. La thèse se conclut par une évaluation comparative des ententes et par des recommandations.
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Donner naissance en Bolivie : regard sur les rapports ethniques et la résistance autochtone dans la province de Chapare

Pinsonneault, Audrey 18 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / En Bolivie, la résistance des Autochtones a impulsé des changements sociopolitiques majeurs au cours des dernières années, permettant entre autres l’amorce d’une révision en profondeur des rapports ethniques au pays. La société bolivienne est fortement marquée par une hiérarchisation historique des rapports sociaux, économiques et politiques entre Autochtones et non Autochtones. Ancrée dans le processus plus large des grandes transformations sociales qui s’opèrent actuellement à l’échelle nationale en Bolivie, cette recherche tente de mieux comprendre comment les inégalités ethniques sont négociées, contestées ou renforcées par les acteurs sociaux dans la vie quotidienne. Depuis 2003, l’accès universel gratuit aux services de santé en périnatalité a multiplié les contacts entre les familles autochtones des régions rurales et les membres du personnel médical, souvent des non Autochtones d’origine urbaine. En s’inscrivant dans la littérature anthropologique qui considère la naissance comme un phénomène social complexe et indissociable du contexte économique et politique plus large, cette recherche examine comment les rapports sociaux liés à la grossesse et à l’accouchement permettent de mieux comprendre la réalité sociale en Bolivie. Une attention particulière sera portée sur la situation des femmes autochtones boliviennes en milieu rural de même que l’évolution de la dynamique sociale entre Autochtones et non Autochtones dans le domaine des soins de santé. Le tout est abordé à travers l’analyse des expériences d’accouchement de femmes quechuas établies dans la province tropicale du Chapare, une zone de migration récente des populations autochtones andines où les organisations paysannes sont particulièrement militantes.
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Cartographie événementielle de l'Amérique lors de son 500e anniversaire

Cyr, Claudine January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Mémoire et performance : analyse de la commémoration de la Révolution kuna à Uggubseni, Panama

Alarie-Labrèche, Maude 04 1900 (has links)
En 1925, les Kunas (Gunas), autochtones du nord-est du Panama, se soulevèrent en armes afin de contrer les politiques assimilationnistes du gouvernement national. Première étape dans un long processus d’affirmation identitaire et de revendications territoriales, ce soulèvement est aujourd’hui connu sous le nom de Révolution kuna (Revolución Dule). Considéré de nos jours comme un symbole des luttes autochtones pour l’autodétermination et l’autonomie politique, cet épisode historique est grandement célébré dans le territoire de Kuna Yala (Gunayala). À Uggubseni, scène principale du soulèvement de 1925, la commémoration prend la forme d’une reconstitution historique où, pendant plus d’une semaine, les villageois reconstruisent le scénario révolutionnaire. Cette commémoration particulière est l’objet du présent travail de recherche, par lequel nous tentons d’analyser comment est remémorée et interprétée aujourd’hui la Révolution kuna. Pour ce faire, nous nous sommes d'abord penchés sur l’événement même de la commémoration. Une analyse de sa forme nous amena à considérer l’ensemble commémoratif comme un nouveau rite au sein de la ritualité kuna. Nous argumentons que par sa forme carnavalesque, la commémoration permet aux villageois de repenser la relation dialectique entre l’État panaméen et l’autonomie kuna, de même qu’elle sert d’exutoire aux tensions internes. Ensuite, nous nous sommes intéressés aux diverses interprétations de cette étape de l’histoire kuna et panaméenne afin de cerner les différents intérêts impliqués dans la commémoration du soulèvement kuna. Enfin, le cœur de ce travail porte sur le rôle de la mémoire collective dans la construction et la réitération d'un discours identitaire, et ce, en analysant comment la mémoire de la révolution est transmise, reçue, interprétée et utilisée aujourd'hui. / In 1925, the Kunas (Gunas), an aboriginal group in northeastern Panama, rose up in arms to fight the assimilationist policies of the national government. First step in a long process of identity recognition and land claims, this uprising is now known as the Kuna Revolution (Revolución Dule). Considered today as a symbol of the indigenous struggles for self- determination and political autonomy, this historic episode is the centre of important festivities in the territory of Kuna Yala (Gunayala). In Uggubseni, where the uprising of 1925 mainly took place, the commemoration takes the form of an historical reconstruction where, for nearly a week, the villagers re-enact the revolutionary scenario. This commemoration is the subject of my research, where I examine how the Kuna Revolution is remembered and interpreted in Uggubseni today. The first question addressed in this thesis concerns how the revolution is commemorated. An analysis of its form leads us to look at the commemoration as a new Kuna ritual. I argue that, by taking a carnival form, the commemoration allows villagers to rethink the dialectical relationship between the Panamanian state and Kuna autonomy, and at the same time serves as an outlet for internal tensions in the community. I then raise the question of to what exactly is being commemorated in this ritual. In doing so, I analyse the different interpretations of this episode in Kuna and Panamanian history and identify the various interests involved in the commemoration of the Kuna uprising. Finally, I examine the role of collective memory in the construction and reiteration of a discourse of ethnicity, analyzing how the memory of the revolution is transmitted, received, interpreted and used today. / En 1925, los Kunas (Gunas), indígenas del noreste de Panamá, se levantaron en armas en contra de las políticas asimilativas del gobierno nacional. Primera etapa de un largo proceso de afirmación identitaria y de reivindicaciones territoriales, ese levantamiento se conoce hoy en día como la Revolución Kuna (o Dule). Partiendo de considerar ese evento como símbolo de las luchas indígenas para el reconocimiento, la autodeterminación y la autonomía política, en este proyecto de investigación se propone estudiar cómo se celebra, se recuerda y se interpreta hoy en día tal etapa histórica. Concretamente, enfocamos nuestro estudio en la comunidad de Uggubseni, que fue la escena principal de la insurrección de 1925 y donde cada año los comuneros representan su historia, celebrando el aniversario de la Revolución Kuna en forma de una reconstitución histórica. Proponemos acercarnos primero al evento mismo de conmemoración. A través del análisis de la forma hemos llegado a considerarlo como un nuevo rito dentro de la ritualidad kuna. Sostenemos que por su forma carnavalesca, la conmemoración permite a los comuneros repensar la relación dialéctica entre la autonomía kuna y el estado panameño y a la vez resolver tensiones internas en la comunidad. Nos hemos interesado luego por las diversas interpretaciones de la Revolución Kuna, etapa importante de la historia kuna y panameña, para entender los distintos intereses implicados en los eventos conmemorativos. En fin, la preocupación principal de este trabajo se centra en el papel de la memoria colectiva en la construcción y reiteración de un discurso identitario, analizando cómo el recuerdo de la Revolución Kuna se transmite, recibe, interpreta y utiliza hoy en día.
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De la postmodernité : Pierre Perrault et la culture innue

Laporte-Rainville, Luc 12 1900 (has links)
Le présent mémoire définira ce qu’on entend par modernité et postmodernité, tout en juxtaposant ces concepts philosophiques au cinéma pratiqué par le documentariste Pierre Perrault. Les modernistes influencés par les Lumières ont toujours considéré les progrès scientifiques comme des avancées nécessaires à l’atteinte d’une béatitude universelle. Pour eux, le salut des sociétés nécessite un passage du côté de la science, du rationalisme. Le problème avec une telle démarche est que tout discours qui se dissocie de la rationalité est immédiatement annihilé au profit d’une (sur)dominance du progrès. Il ne s’agit pas de dire que la modernité est à proscrire – loin de là! –, mais il serait temps d’envisager une remise en question de certaines de ses caractéristiques. La postmodernité, réflexion critique popularisée par Jean-François Lyotard, s’évertue à trouver des pistes de solution pour pallier à cette problématique. Elle est une critique de la domination exagérée des sciences dans la compréhension de notre monde. Il existe pourtant d’autres façons de l’appréhender, tels les mythes et les croyances. Ces récits irrationnels cachent souvent en eux des valeurs importantes (qu’elles soient d’ordre moral, écologique ou spirituel). Or, l’œuvre de Perrault regorge de ces petites histoires communautaires. Les deux films choisis pour notre travail – Le goût de la farine (1977) et Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) – en sont l’exemple prégnant. Chacun d’eux présente des traditions autochtones (celles des Innus) opposées à la dictature du progrès. Et cette même opposition permet au réalisateur de forger un discours critique sur une modernité prête à tout pour effacer les coutumes uniques. Le cinéaste agit ainsi en postmoderniste, offrant une réflexion salutaire sur les pires excès véhiculés par les tenants du progrès. / This dissertation, juxtaposing modernity and postmodernity to Pierre Perrault’s documentary movies, will define what we understand from those philosophic concepts. Influenced with Les Lumières, modernists have always considered necessary to put forward scientific technology progress to reach universal beatitude. For them, science is the key to society’s salute and rationalism. The problem with this process is that all thinking dissociating from rationality brings its immediate annihilation by progress and “over-progress” domination. Far from us to say that modernity needs to be forbidden but maybe it would be time to call into question some of these concepts. Popularized by Jean-François Lyotard, postmodernity criticizes the exaggerated science domination into trying to understand our world and wants to find solutions to counter the problem. Yet, there are other ways to apprehend this world of ours, like myths and believes. These irrational stories often reveal important moral, ecologic or spiritual values. The works of Perrault abound with community stories to refer to and we have chosen two pictures that are obvious examples. Le goût de la farine (1977) and Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) present Innus’ traditions opposed to progress dictatorship. This same opposition allows the movie director to create a critical thinking about this modernity (in brief, a postmodernist thinking).
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La "zone grise" de l'indianité : ambiguïtés et logiques identitaires chez les Métis de l'Abitibi

Tremblay, Fabien January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'œuvre d'art dans l'école au Québec : similitudes entre l'enfant et l'œuvre dans l'aperception de l'adulte

Boivin, Mathieu 08 1900 (has links)
Des quelques 850 œuvres acquises par les écoles primaires et secondaires du Québec depuis les années 1980, en vertu de la Politique d’intégration des arts à l’architecture, il semble que peu d’entre elles s’adressent aux publics, enfant et adulte, qui les côtoient. La compréhension des enfants n’est pas toujours prise en compte dans le choix des œuvres commandées par un comité adulte. De même, lorsque les jeunes les rencontrent, leur sentiment spontané peut être refoulé par l’interprétation qu’en fait l’autorité – éducateur, surveillant ou parent – au profit d’un sens induit par la culture d’une société de droit. On remarque alors que le regard de l’enfant qui le pousse vers l’œuvre pour en parfaire la connaissance par l’expérience de ses sens – vision, toucher, audition, spatialité – est discrédité par celui de l’adulte qui a pour mission d'instruire et de socialiser l’élève en l’amenant à adopter un certain civisme. Comparant la volonté institutionnelle inscrite dans les textes législatifs et les rapports des comités d’intégration des œuvres à l’architecture, en amont, et les comportements et discours des enfants et adultes autour des œuvres, en aval, l’aperception des enfants dans le système scolaire peut être mise en adéquation avec l’aperception des œuvres intégrées aux écoles. L’enfant et l’œuvre dans l’institution sont-ils considérés pour eux-mêmes ou ne sont-ils vus par l’adulte qu’à travers une projection idéelle de ce qu’ils doivent être? Ainsi sera étudiée, théoriquement et empiriquement, la place laissée à l’enfant comme à l’œuvre dans l’espace scolaire afin de déterminer l’autonomie de chacun dans la relation avec l’adulte. Les théories de l’expérience matérielle, le pragmatisme deweyen et le socioconstructivisme vygotskien permettront de mettre en doute le constructivisme, le behaviorisme et le prétendu socioconstructivisme mis en œuvre dans l’institution. Par le biais de l’étude, il est compris que l’œuvre est synonyme de la place de l’enfant dans l’espace scolaire. L’adulte réserve à l’enfant, tout comme à l’œuvre, une place légitimant la sienne. À l’inverse, l’enfant intègre l’espace à sa représentation sans discrimination innée de genre, d’espèce ou de forme, comprenant l’œuvre comme lui-même. / Of the 850 pieces of art integrated to the elementary and secondary schools in Quebec since the 1980’s following the Politique d’intégration des arts à l’architecture, rare are the ones that seem to address their public, young and adult. The child’s comprehension is not always taking into account when the adult comity chooses the pieces of art. Equally, when the youths meet the art, their spontaneous affect can be turned by the interpretation of the authority – educator, supervisor or parent – in favor to a meaning induce by the culture of the Law Society. It is then noticed that the view of the child which drives him towards the piece of art to develop his knowledge of it through the experiment of his senses – vision, touch, hearing, spatiality – is discredited by the view of the adult who has a mission to impart knowledge to students and foster their social development by bringing them to civil manners. Comparing the institutional willingness written down into legislative material and the reports of the art integration comity upstream and the behaviors and discourses of the youths and adults around the pieces of art downstream, the child’s apperception in the scholar system can be uncovered in its relevance to the apperception of the art integrated to the schools. Are the child and the piece of art in the institution considered for themselves or are they solely seen by the adult through a mindful projection of what they ought to be? Thus will be studied theoretically and empirically the place left both to the child and the piece of art in the school space in order to see everyone’s autonomy in their relation with the adult. Material experience theories, Dewey’s pragmatism and Vygotsky’s socioconstructivism will allow to call into question the constructivism, behaviorism and so-called socioconstructivism implemented in the institution. Through this study, it is understand that the piece of art is a synonym of the child’s place in the school space. The adult considers both for what they legitimate his own place. The child integrates both human and art to the space of his own representation without any discrimination in gender, specie nor form, comprising them as his own self.
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Femmes autochtones et intersectionnalité : féminisme autochtone et le discours libéral des droits de la personne

Belleville-Chenard, Sarah-Maude 07 1900 (has links)
Les femmes autochtones vivent une discrimination intersectionnelle, en ce qu’elle provient d’au moins deux sources: le genre et la race (ou la culture), et qu’elle est plus complexe que la somme de ses sources. Par conséquent, les revendications des femmes autochtones se situent sur au moins deux plans: elles ont des revendications comme autochtones au sein de la population canadienne et comme femmes à l’intérieur de leurs communautés. Partant de la prémisse que l’État canadien doit reconnaître le droit à l’autodétermination des peuples autochtones et par le fait même le droit autochtone, nous nous interrogeons sur les moyens qui permettraient aux femmes autochtones d’exercer l’influence nécessaire pour faire reconnaître et accepter leurs revendications politiques et juridiques dans les processus décisionnels de leurs communautés. Féminisme et revendications autochtones sont-ils nécessairement antinomiques? Pour certaines auteures autochtones, une approche libérale fondée sur la « structure des droits » est incompatible avec les valeurs autochtones. Comment surmonter ces objections en apparence inébranlables? Le problème des femmes autochtones est-il simplement une affaire de « droits » non reconnus? N’est-ce pas plutôt un problème de rapports de pouvoir à l’extérieur, mais également à l’intérieur, des communautés? Nous tentons dans ce qui suit de démontrer qu’au-delà d’un cadre théorique basé sur les droits de la personne, une approche basée sur le principe démocratique permettrait aux femmes autochtones de faire valoir leurs revendications en tant que femmes et en tant qu’autochtones d’une manière plus efficace. En effet, la participation démocratique de tous les membres de la communauté permettrait de contourner les problèmes théoriques liés à une dichotomie entre droits individuels et collectifs, en mettant l’accent sur le processus décisionnel plutôt que sur la valeur des décisions en découlant. Dans cette perspective, féminisme et revendications autochtones peuvent s’allier avantageusement. / Indigenous women live an intersectional discrimination, in that it comes from at least two sources: gender and race (or culture), and is more complex than the sum of its sources. Therefore, the claims of indigenous women are on at least two fronts: as Aboriginals, they claim their right to self-determination, but they also claim their rights as women inside their own communities. Starting from the premise that the Canadian state must recognize the right of self-governement to indigenous peoples and thereby indigneous law, we question the ways in which indigenous women are to exercise influence to gain recognition and accept their political and legal claims in decision-making process of their communities. Are feminist and indigenous claims necessarily contradictory? For some indigenous authors, a liberal approach based on human rights is incompatible with indigenous values. How to overcome these apparently unshakable objections? Is the native women's problem simply a question of unrecognized rights? Is it not rather a problem of power relations outside, but also inside communities? In what follows, we try to show that beyond a theoretical framework based on human rights, the democratic principle-based approach would allow indigenous women to assert their claims as women and as an indigenous in a more efficient manner. Indeed, the democratic participation of all community members would bypass the theoretical problems related to a dichotomy between individual and collective rights, with an emphasis on decision-making rather than on the value of the resulting decisions. In this perspective, feminism and native claims can ally advantageously.
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De l'engagement communautaire à la défense du territoire : les voix politiques des femmes innues face à l'exploitation minière

Delisle L'Heureux, Catherine 09 1900 (has links)
Le point de départ de cette étude est un sujet d’actualité qui fait l’objet de controverses au Québec depuis 2011 : le Plan Nord, un projet de développement économique visant la mise en valeur et l’exploitation des ressources naturelles au nord du Québec. En particulier, cette étude s’intéresse à la résistance des innu ishkueu (femmes innues) à ce projet, plus précisément dans un contexte d’exploitation minière. L’angle choisi est celui du parcours d’engagement des actrices participant à ces mouvements de résistance. L’analyse proposée s’appuie sur une enquête de terrain de trois mois, réalisée au sein des communautés de Uashat mak Mani- Utenam et Matimekush-Lac John, au cours de laquelle des entretiens semi-dirigés furent réalisés. Conjuguant les théories féministes autochtones, la notion de résistance au quotidien et l’étude des carrières militantes, cette recherche a pour objectif de démystifier certaines dimensions des voix politiques féminines innues dans la défense du territoire. Dans un premier temps, elle présente une perspective ethnohistorique de la résistance des femmes innues face à l’exploitation minière. Le but est de contribuer aux initiatives offrant une alternative à la version dominante de l’histoire minière du Québec (blanche, masculine), qui a doublement occulté les savoirs situés des femmes autochtones. Dans un second temps, elle s’attarde aux parcours d’engagement des femmes rencontrées et à leur engagement communautaire. Ceci nous a amené à examiner dans quelle mesure les modes d’action locale des femmes innues au sein de leur communauté se transfèrent dans la défense du territoire. Enfin, elle s’intéresse à la construction des subjectivités politiques des innu ishkueu en s’appuyant sur des repères théoriques situant la politique de résistance des femmes autochtones. / The Plan Nord, an economic strategy to develop and extract natural resources in northern Quebec, and the departure point of this study, has been a matter of controversy in Quebec since 2011. This study looks specifically at the resistance of the innu ishkueu (Innu women) to the mining-related aspects of the Plan by examining the involved women’s paths of engagement. Analysis is based on a three-month field study carried out in the communities of Uashat mak Mani-Utenam and Matimekush-Lac John, during which semi-structured interviews were conducted. This research jointly uses aboriginal feminist theories, the concept of everyday resistance, and the study of militant careers, in order to demystify aspects of the innu ishkueu political voices that are being raised in defence of the land. First, an ethnohistorical perspective of Innu women’s resistance to mining is presented. This is intended to contribute to other initiatives to provide alternatives to the dominant narrative of Quebec’s mining history (white, male), which has had the effect of doubly obscuring aboriginal women’s perspectives. This is followed by an examination of the paths of engagement and the types of community involvement of the women interviewed. This section leads to examination of the extent to which Innu women’s local modes of action are being transferred to their struggle to defend the land. Lastly, the paper presents an analysis of the construction of innu ishkueu political subjectivities using theories on the politics of resistance of aboriginal women.

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