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Un éclairage nouveau sur les bases neurales de la mentalisation : une étude combinant cartographie multimodale et IRM fonctionnelle de repos chez des patients atteints d’un gliome diffus de bas grade / New insights into the neural bases of mentalizing : a study combining multimodal brain mapping and resting-state functional mri in patients with diffuse low-grade gliomas

Yordanova, Yordanka Nikolova 14 November 2018 (has links)
La mentalisation, ou la capacité d’élaborer des hypothèses sur les états mentaux d’autrui, a fait l’objet de nombreuses études durant les 20 dernières années dans le champ des neurosciences sociales. Toutefois, les bases neurales de cette fonction particulièrement complexe restent mal comprises, notamment en termes de connectivité structurale. Récemment, une organisation anatomo-fonctionnelle en double voie a été proposée. Selon ce modèle, les aspects réflexifs, inférentiels, de la mentalisation seraient sous-tendus par le faisceau cingulaire. Les aspects préréflexifs, identificatoires, seraient médiés, quant à eux, par le complexe faisceau arqué/partie latérale du faisceau longitudinal supérieur (FLS). L’objectif général de ce travail est d’apporter des données originales sur l’organisation anatomo-fonctionnelle du réseau neural impliqué dans la mentalisation basée sur les visages. Pour ce faire, nous avons utilisé comme modèle physiopathologique d’étude le gliome diffus de bas grade. Cette tumeur cérébrale primitive s’avère particulièrement intéressante pour l’étude du rôle de la substance blanche dans la cognition et ce pour deux raisons : (i) les cellules tumorales se propagent préférentiellement le long des fibres blanches ; (ii) l’exérèse chirurgicale est souvent réalisée en condition éveillée avec cartographie fonctionnelle peropératoire pour permettre d’identifier, et ainsi de préserver, les structures fonctionnelles, notamment de substance blanche.Dans une première étude, grâce aux stimulations électriques peropératoires, nous avons pu identifier un vaste réseau cortico-sous-cortical impliqué dans la mentalisation. L’analyse des déconnexions induites par les stimulations de la substance blanche nous a permis de mettre clairement en évidence, et ce pour la première fois, le rôle du faisceau occipito-frontal inférieur (FOFI) tout en confirmant celui du FLS. Dans une deuxième étude, en utilisant des techniques de cartographie lésionnelle chez des patients ayant été opérés, nous avons démontré que les troubles permanents, non compensables, de la mentalisation étaient expliqués par l’atteinte du faisceau arqué. Enfin, dans une dernière étude, en combinant l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle de repos (IRMfr) et les sites corticaux démasqués pendant la chirurgie, nous avons pu générer de véritables cartographies fonctionnelles du réseau cortical de la mentalisation, très similaires à celles observées en imagerie fonctionnelle classique.De façon générale, nos découvertes suggèrent que la mentalisation basée sur les visages reposerait sur l’intégrité d’au moins deux faisceaux associatifs de substance blanche. Elles permettent également de valider l’utilisation combinée de l’IRMfr et des stimulations corticales en tant qu’approche originale pour cartographier les réseaux neurocognitifs.En plus de ces considérations fondamentales, nos résultats ont des implications cliniques, notamment pour la cartographie fonctionnelle peropératoire. Ils permettent en outre de mieux comprendre les pathologies cérébrales caractérisées par un trouble de la mentalisation et une atteinte des voies de substance blanche. / Mentalizing, or the ability of human beings to make assumptions about other people’s mental states, has been the subject of many studies over the last 20 years. The neural bases and especially the white matter connectivity of this complex cognitive function is still poorly understood. Recently, an anatomo-functional organization into two neural pathways has been proposed. According to this model, it is assumed that the reflective, inferential aspects of mentalizing is underpinned by the cingulum. The reflexive, identificatory aspects of mentalizing are thought to be mediated, for their part, by the arcuate fascicle and the lateral part of the superior longitudinal fascicle. The main purpose of this scientific work is to provide original data on the anatomo-functional organization of the neural network involved in the face-based mentalizing. We used as a pathophysiological study model diffuse low-grade gliomas. These primary brain tumors are particularly interesting for the study of the functional role of the white matter for two reasons: (i) the tumor cells propagate preferentially along the white matter fibers; (ii) the surgical resection is often performed in awake condition with intraoperative functional mapping to identify, and thus to preserve functional structures, including the white matter.In our first study, using intraoperative electrical stimulation, we were able to identify a large cortico-subcortical mentalizing network. The analysis of the disconnections induced by the stimulation of the white matter allowed us to clearly highlight, for the first time, the role of the inferior fronto-occipital fascicle. We also confirmed the already established role of the superior longitudinal fascicle in mentalizing. In a second study, using lesion mapping analyses in patients operated on for a diffuse low-grade glioma, we demonstrated that the long-term, non-compensatory mentalizing deficit was explained by the involvement of the arcuate fascicle. Finally, in a third study combining resting-state functional MRI and the cortical sites unmasked during surgery, we were able to identify a large cortical mentalizing networks, which were very similar to those identified by classical task-based functional imaging.In general, our findings suggest that the face-based mentalizing would require the integrity of at least two associative white matter fascicles. They also validate the combined use of resting-state functional MRI and direct cortical stimulations as an original approach to map neurocognitive networks.In addition to these fundamental considerations, our results have also clinical implications, especially regarding the intraoperative functional mapping. They also provide a better understanding of brain pathologies characterized by both mentalizing deficit and white matter impairment.
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Maladies neuromusculaires, attachement et communication : étude d'un contresens relationnel / Neuromuscular diseases, Attachment and Communication : study of a relational misinterpretation

Michon, Claire-Cécile 15 September 2016 (has links)
Des difficultés de compréhension interpersonnelles sont régulièrement rapportées par les proches et les patients atteints de Dystrophie Myotonique de type I (DM1) ou de Dystrophie Facio-Scapulo-Humérale (FSHD). Nous nous sommes intéressés à différents facteurs qui peuvent éclairer la présence d’un contresens relationnel au sein des couples (le patient avec son conjoint). Les facteurs étudiés sont : les troubles cognitifs, l’atteinte des mimiques faciales et le style d’attachement de chacun des partenaires. La méthode utilisée est basée en partie sur l’observation de l’interaction (communication verbale et non verbale) au sein des couples lors la réalisation d’une tâche de résolution de problème. Un test de reconnaissance des émotions faciales avec des visages atteints et des visages contrôles a également été construit et proposé à 57 sujets naïfs. Les résultats observés permettent de confirmer que l’atteinte du visage et de la cognition sociale (théorie de l’esprit) ainsi que le style d’attachement des membres du couple jouent un rôle dans les difficultés à se comprendre entre partenaires de l’interaction. Il est important de sensibiliser chacun des partenaires au rôle de la communication non verbale (CNV) dans leur quotidien. La CNV transmet non seulement des informations sur l’état interne (notamment les émotions) de l’autre, mais également sur ses besoins d’attention, de soutien, de support émotionnel. / Interpersonal communication difficulties are regularly reported by individuals suffering from Myotonic Dystrophy type I (DMI) and Facioscapulohumeral muscular Dystrophy (FSHD), and their families. Our study focuses specifically on communication between patients and their spouses. In order to investigate the nature of communication difficulties, cognitive impairment, impaired facial expression and the attachment styles of subjects were examined. Our investigation procedure involved detailed observation of couples’ communication processes (verbal and non-verbal communication) while completing a problem-solving task. Furthermore, we construct a test of facial emotion recognition composed of images from the DM1 and control groups, which was administered to 57 naive subjects. Results enables us to confirm that impaired facial expression, social cognition difficulties (theory of mind) and attachment style play a major role, in the communication and comprehension difficulties reported by patients and their families. A phenomenon of relational misinterpretation seems to occur between patients and their partners. It is therefore important to raise couples’ awareness of the role of non-verbal communication in everyday life. Non-verbal communication not only provides information about an individual’s internal state (such as emotions), but also about his or her needs for attention and emotional support.
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Negativity bias and instability in spontaneous and deliberate evaluations of others : the role of borderline personality disorder features

Gauthier Mongeon, Félix 11 1900 (has links)
Les dysfonctions interpersonnelles sont au cœur du trouble de la personnalité limite (TPL). La recherche passée a examiné différents mécanismes sous-jacents aux dysfonctions interpersonnelles dans la personnalité limite, incluant la dérégulation émotionnelle et l’impulsivité, les déficits dans la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles, la mentalisation faible, la confiance et la coopération faibles, les difficultés concernant l’empathie et l’intimité ainsi que l’instabilité affective et interpersonnelle. Ainsi, la présente thèse vise à développer les connaissances sur les mécanismes socio-cognitifs sous-jacents aux dysfonctions interpersonnelles dans la personnalité limite. Dans ce but, cette thèse examine le rôle des évaluations d’autrui dans la personnalité limite. En effet, chacun forme des évaluations plus ou moins positives ou négatives à partir des premières interactions avec une nouvelle personne et ces impressions, tout en évoluant, demeurent fondamentales dans les interactions sociales, incluant dans les relations amoureuses. Ces évaluations peuvent se manifester de deux manières : en effet, il y a maintenant amplement de preuves empiriques suggérant que les évaluations peuvent résulter de processus relativement réfléchis et délibérés (c.-à.-d., évaluations délibérées) ou qu’elles peuvent émerger à partir de processus plus instantanés où il y a aucune ou peu d’intention consciente d’évaluer le stimulus (c.-à.-d., évaluations spontanées). Dans cette thèse, deux études mesurent les traits de la personnalité limite (PL) sur un continuum de sévérité et examinent si ces traits impliquent des évaluations d’autrui plus négatives ou clivées (c.-à.-d., instables et polarisées) aux niveaux spontané et délibéré. L’étude 1 (N = 204) examinait les évaluations d’un personnage de film à deux temps de mesure, c.-à.-d., après un extrait de film positif et après un extrait de film négatif. Les évaluations spontanées étaient mesurées à l’aide d’une tâche d’amorçage évaluatif et les évaluations délibérées étaient mesurées à l’aide d’une mesure auto-rapportée. L’étude 1 examinait deux hypothèses principales : si les traits du PL étaient liés à (1) plus d’instabilité et (2) plus de négativité dans les évaluations du personnage de film aux niveaux délibéré et spontané. Les résultats montraient que les participants évaluaient généralement positivement le personnage sur les deux types d’évaluations. Contrairement à l’hypothèse de l’instabilité, les traits du PL n’impliquaient pas d’alternance entre des évaluations positives et négatives ou entre des évaluations négatives et positives. Cela était vrai pour les évaluations spontanée et délibérée. Toutefois, les deux types d’évaluations impliquaient des biais négatifs contextuels. Spécifiquement, les traits PL étaient reliés à des évaluations relativement plus négatives du personnage de film. Ce patron de résultat est discuté à la lumière des considérations additionnelles suivantes : (1) il émergeait dans différentes conditions de l’étude selon le type d’évaluations, (2) il semblait avant tout déterminé par davantage de positivité chez les individus avec des traits PL faibles et (3) il était basé sur une interaction marginale à trois voies pour la mesure implicite. Pris dans leur ensemble, les résultats obtenus avec les mesures explicite et implicite dans l’étude 1 convergent partiellement avec les appuis empiriques et les théories cliniques sur les biais négatifs dans le TPL, mais il importe de nuancer les résultats sur la mesure implicite considérant qu’ils sont basés sur une interaction marginale. L’étude 2 (N = 292) examinait les évaluations du partenaire après que les participants aient imaginé soit (a) que leur partenaire les rejetait ou (b) qu’il cherchait une connexion (c) ou sans qu’ils aient imaginé aucun scénario (condition contrôle). Les évaluations spontanées du partenaire étaient mesurées avec une tâche de lettre-nom (name-letter task) et les évaluations délibérées du partenaire étaient mesurées à l’aide d’une mesure auto-rapportée. L’étude 2 examinaient deux hypothèses principales : si les traits PL étaient liés (1) à des évaluations plus polarisées du partenaire (c.-à.-d., alternance entre les valences positive et négative) ou (2) à des évaluations plus négatives du partenaire. Ces deux hypothèses étaient examinées au niveau des évaluations spontanées et délibérées. D’abord, conformément à la recherche passée, les résultats montraient que les participants avaient des évaluations à prédominance positives à l’endroit de leur partenaire et d’eux-mêmes. Deuxièmement, contrairement aux hypothèses, les manipulations de rejet et de connexion n’influençaient pas les évaluations spontanées du partenaire et leur influence sur les évaluations délibérées du partenaire était marginale et petite. Troisièmement, les résultats ne supportaient pas l’hypothèse de la polarité : les individus avec des traits PL élevés ne manifestaient pas davantage de positivité après la condition de connexion et ils ne manifestaient pas davantage de négativité après la condition de rejet. Plutôt, les individus avec des traits PL élevés avaient une préférence réduite pour les initiales de leur partenaire et rapportaient des réactions moins positives à l’endroit de leur partenaire indépendamment des conditions de l’étude, conformément à un biais négatif généralisé sur les deux types d’évaluations. La discussion nuance les implications des résultats pour prendre en compte le fait que les conditions expérimentales n’ont pas produit les effets principaux attendus sur les évaluations du partenaire. Prises dans leur ensemble, les deux études ont trouvé des évaluations généralement positives et les traits PL modulaient ces effets : les deux études comportent des preuves préliminaires suggérant que les individus avec des traits PL pourraient évaluer relativement plus négativement les autres et que ces biais négatifs pourraient se présenter au niveau de leurs évaluations spontanées et délibérées. Ces résultats suggèrent que de potentiels biais négatifs à l’endroit d’autrui pourraient être issus d’une combinaison de processus à la fois relativement précoces et tardifs dans les étapes de traitement de l’information. Toutefois, cette interprétation est nuancée et considérée avec prudence étant donné (a) qu’elle est basée en partie sur des effets marginaux, (b) que certains effets n’ont pas été répliqués à travers les conditions de chaque étude et d’une étude à l’autre et (c) que certains des effets principaux attendus des conditions expérimentales n’ont pas été observés dans l’étude 2. / Interpersonal dysfunctions are central to borderline personality disorder (BPD). Past research has examined different mechanisms underlying interpersonal dysfunctions in borderline personality, including emotion dysregulation and impulsivity, deficits in facial emotion recognition, low mentalization, low trust and cooperation, impairments in empathy and intimacy as well as affective and interpersonal instability. The present thesis also aims at obtaining deeper insights into the interplay of socio-cognitive mechanisms underlying interpersonal dysfunctions in borderline personality. Toward this goal, this thesis examined the role of evaluations of others in borderline personality. In fact, evaluations of others exist from the first moment when we meet someone and it remains one of the most fundamental impressions we have in our social interactions, including in romantic interactions. Such evaluations can present at two levels of evaluations; in fact, there is ample evidence that evaluations can be the result of relatively thoughtful, deliberate processes (i.e. deliberate evaluations) or of relatively instantaneous processes where there is no or little conscious intention to evaluate the stimuli (i.e. spontaneous evaluations). In this thesis, two studies assessed borderline personality (BP) features on a continuum of severity and examined whether these features are related with negative or split-off (i.e., unstable and polarized) evaluations of others at the spontaneous and deliberate levels of evaluations. Study 1 (N = 204) examined evaluations of a movie character at two different times, that is, after a positive clip and after a negative clip. Spontaneous evaluations were measured with an evaluative priming task and deliberate evaluations were measured with a self-report measure. Study 1 examined two main hypotheses: whether BP features are related with (1) more unstable or (2) more negative evaluations of the movie character at the spontaneous and deliberate levels of evaluations. Results showed that participants had overall positive evaluations of the movie character on both types of evaluations. Contrary to the instability hypotheses, BP features involved no switch from positive to negative evaluations or from negative to positive evaluations on either type of evaluations. However, we found evidence for context-specific negativity biases for both spontaneous and deliberate evaluations. Specifically, BP features were related with relatively more negative evaluations of the movie character. This effect was interpreted in light of the following additional considerations: (1) it emerged in different conditions of the study depending on the type of evaluations, (2) it appeared to be driven by greater positivity in individuals with low BP features and (3) it relied on a marginal three-way interaction regarding the implicit measure. Together, the results obtained on the explicit and implicit measures in Study 1 partially converge with empirical evidence and clinical theorizing about negativity biases in BPD and the result on the implicit measure should be considered with prudence given that it relies on a marginal three-way interaction. Study 2 (N = 292) examined partner evaluations after participants imagined either (a) that their partner rejected them or (b) sought connection or (c) imagined no scenario (control condition). Spontaneous partner evaluations were measured with a name-letter task and deliberate partner evaluations were measured with a self-report measure. Study 2 examined two main hypotheses: whether BP features are related with (1) more polarized partner evaluations (i.e., alternation between negativity and positivity) or (2) more negative partner evaluations at the spontaneous and deliberate levels of evaluations. First, replicating prior research, results showed that individuals had predominantly positive evaluations of themselves and of their partner. Second, contrary to expectations, the rejection and closeness manipulations did not influence spontaneous partner evaluations and their influence on deliberate partner evaluations was marginal and small. Third, the results did not support the polarity hypothesis: individuals with high BP features did not display greater positivity after the closeness condition and greater negativity after the rejection condition. Instead, individuals with high BP features showed a reduced preference for their partner’s initials and reported less positive reactions to their partner independent of study conditions, in line with a generalized negativity bias on both types of evaluations. The discussion nuances the implications of the results to take in consideration the fact that the experimental conditions did not produce the expected main effects on partner evaluations. Taken together, both studies found overall more positive evaluations, but BP features modulated this effect: we found preliminary evidence that individuals with high BP features had more negative evaluations (i.e., negativity biases) on both kinds of evaluations and in both studies. These results suggest that potential negativity biases toward others may be shaped both at relatively early and late processing stages in borderline personality. However, this interpretation is considered with prudence given that (a) it is partly based on marginal effects, (b) that some effects did not replicate across conditions of each study or across the two studies and (c) that the expected main effects of experimental conditions were not observed in Study 2.
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Résilience scolaire :stratégies d’accrochage scolaire des adolescents congolais dans un contexte socio-économique complexe

Mbakidi Toko, Isabelle 17 September 2021 (has links) (PDF)
Résumé de la thèse :L’étude interroge les facteurs spécifiques du décrochage scolaire dans le contexte congolais.Trois études ont été menées dans le cadre de ce travail. Les résultats ont permis de mettre en exergue les facteurs personnels et environnementaux qui amènent les jeunes à entrer dans le processus de décrochage scolaire. La recherche théorique et les résultats des différentes investigations nous permettent de discuter des facteurs classiquement étudiés dans ce cadre de recherche et de mettre en exergue les facteurs spécifiques aux moeurs et coutumes congolais. La recherche a permis également de relever les différentes stratégies mises en place par certains jeunes ( qui pour la plupart d’entre eux constituent déjà une population à risque au décrochage scolaire) pour pouvoir se maintenir à l’école en dépit des conditions défavorables de leur milieu. Ces informations ont été tirées de deux sources différentes: de la population de ceux qui continuent tant bien que mal à s’accrocher encore au système et d’une population de décrocheurs de l’école. / Summary of the thesis :The study questions the specific factors of dropping out of school in the Congolese context.Three studies were carried out as part of this work. The results made it possible to highlight the personal and environmental factors that lead young people to enter the process of dropping out of school. Theoretical research and the results of the various investigations allow us to discuss the factors classically studied in this research framework and to highlight the factors specific to Congolese mores and customs. The research also made it possible to identify the different strategies implemented by some young people (most of whom already constitute a population at risk of dropping out of school) in order to be able to stay in school despite the unfavorable conditions of their schooling. environment. This information was drawn from two different sources: from the population of those who still cling to the system and from a population of school dropouts. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Informations vestibulaires et prise de perspective : approches comportementales, cliniques et electrophysiologiques / Vestibular infomation and perspective taking : behavioral, clinical and electrophysiological approaches

Deroualle, Diane 25 September 2017 (has links)
Ce travail a pour but de décrire les relations réciproques entre prise de perspective et informations vestibulaires. Une étude chez des patients avec un déficit vestibulaire bilatéral ancien et des sujets contrôles a montré que l’ancrage du soi sur le corps et la simulation implicite de la perspective visuo-spatiale d’autrui étaient similaires chez les deux groupes. Ainsi, une perte vestibulaire ancienne n’entraînerait pas de conflits multisensoriels, connus pour évoquer un sentiment de perspective désincarnée chez des patients avec des déficits vestibulaires aigus. Une étude chez des volontaires sains a combiné des stimulations vestibulaires naturelles sur fauteuil rotatoire à des tâches de prise de perspective dans un environnement virtuel embarqué. Les temps de prise de perspective étaient modulés en fonction de la direction de la rotation. Cette influence n’était pas présente pour la rotation mentale d’objets 3D. La contribution vestibulaire canalaire modulerait donc spécifiquement les rotations mentales du point de vue. Enfin, les modulations cognitives du traitement des informations vestibulaires ont été analysées par l’enregistrement de potentiels évoqués myogéniques vestibulaires sur les muscles sternocléidomastoïdiens et trapèzes. L’amplitude des potentiels évoqués était significativement modulée par l’angle séparant le point de vue du participant et celui d’un avatar distant. Nos travaux théoriques et les résultats de cette série d’expériences démontrent la contribution des informations vestibulaires à la prise de perspective visuo-spatiale. / This thesis aims at describing the reciprocal relations between perspective taking and the vestibular system. A study in patients with bilateral vestibular deficits and controls showed that the anchoring of the self to the body and implicit visuo-spatial perspective taking were similar in both groups. Our negative findings offer insight into the multisensory mechanisms of embodiment: only acute peripheral vestibular disorders and neurological disorders in vestibular brain areas may evoke disembodied experiences. A second study, combined natural vestibular stimulation on a rotatory chair with virtual reality to test how vestibular signals are processed to simulate the view point of a distant avatar. While they were rotated, participants tossed a ball to a virtual character from the view point of a distant avatar. Our results showed that participants were faster when their physical body rotated in the same direction as the mental rotation needed to take the avatar's viewpoint. Altogether, these data indicate that vestibular signals have a direction-specific influence on visuo-spatial perspective taking, but not a general effect on mental imagery. Finally, cognitive modulations of vestibular information processing were analyzed by recording vestibular-evoked myogenic potentials on the sternocleidomastoid and trapeze muscles. The amplitude of evoked potentials was significantly modulated by the angle separating the participant’s viewpoint to that of a distant avatar. To conclude, our theoretical work, together with results from this series of experiments, demonstrate the contribution of vestibular information to visuo-spatial perspective taking.
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Elements of a theory of social competence : socio-cognitive and behavioral contributions in typical development

Seni, Anne Gabrielle 12 1900 (has links)
L’être humain évolue quotidiennement au cœur d’un monde social hautement complexe auquel il est singulièrement adapté d’un point de vue évolutif. L’individu qui navigue de façon adéquate, parmi les situations et les interactions sociales, y parvient grâce à une machinerie cognitive sophistiquée et spécialisée connue sous le terme de « cognition sociale », composée d’un ensemble de fonctions acquises durant le développement et permettant la perception, le traitement, l’interprétation et la réaction à des stimuli sociaux dynamiques et nuancés. Le développement social serait sous-tendu par le fonctionnement cognitif global (p. ex. le fonctionnement intellectuel, le langage, la mémoire, l’attention, les habiletés visuoperceptuelles), ainsi que par des habiletés sociocognitives spécifiques (p. ex. la théorie de l’esprit, l’empathie, la reconnaissance des émotions faciales, la prise de perspective, l’attribution d’intentions, le raisonnement moral), le tout assuré par un ensemble de structures et réseaux neuronaux connu sous le terme « cerveau social ». Malgré les connaissances empiriques suggérant une association entre les facteurs neuronaux, cognitifs et environnementaux du développement social, notre compréhension des interactions dynamiques et complexes entre les habiletés sociocognitives, l’influence externe de facteurs environnementaux, ainsi que leurs impacts individuels et combinés sur le développement social typique demeure préliminaire. L’objectif général de cette thèse était d’étudier deux corrélats principaux qui sous-tendent la compétence sociale durant le développement, soient la cognition sociale et le comportement social. Le modèle SOCIAL (Beauchamp & Anderson, 2010) est utilisé comme cadre théorique et empirique pour explorer de multiples facettes du développement de la compétence sociale et des liens entre les habiletés sociocognitives (p.ex. le raisonnement moral et la prise de perspective) et le comportement social global. La première étude explore la contribution des aspects cognitifs (théorie de l’esprit) et affectifs (empathie) de la prise de perspective au raisonnement moral et au comportement social des enfants et des adolescents neurotypiques. Un outil novateur d’évaluation du raisonnement moral, le Socio-Moral Reasoning Aptitude Level (So-Moral), fut utilisé pour rehausser la valeur écologique du construit. Ainsi, des dilemmes sociomoraux quotidiens ont été présentés aux participants, qui ont également complété des mesures de théorie de l’esprit, d’empathie, et de comportement social. Les résultats suggèrent que les aspects cognitifs (théorie de l’esprit) et affectifs (empathie) de la prise de perspective contribuent conjointement à prédire la maturité morale chez les enfants, mais pas chez les adolescents. Par ailleurs, certaines lacunes au plan du raisonnement moral seraient associées à des instances plus fréquentes de comportements externalisés, mais aucun lien entre la maturité morale et les comportements prosociaux n’a été détecté. La théorie de l’esprit contribuerait de manière significative à la maturité du raisonnement moral chez les enfants, suggérant l’importance d’une évaluation cognitive d’une situation sociomorale. Comme les facteurs prédictifs du raisonnement moral différeraient chez les enfants et les adolescents, il est possible que des mécanismes sous-jacents distincts soient impliqués. La deuxième étude documente l’association entre les facteurs externes, tels qu’opérationnalisés par le temps hebdomadaire passé à jouer à des jeux vidéo, et le comportement social. Cette étude vise également à comprendre les liens entre l’usage des jeux vidéo, la cognition sociale et l’adaptation sociale chez des enfants du primaire. L’étude révèle que les enfants qui passent moins de temps à jouer à des jeux vidéo par semaine tendent à exhiber plus de comportements prosociaux. Toutefois, aucun lien n’a été identifié entre la fréquence d’usage de jeux vidéo et les comportements mésadaptés. Il est donc possible que les interactions sociales complexes, réelles et face-à-face soient particulièrement importantes au développement des compétences sociales chez les enfants. De façon globale, les données de la thèse contribuent à établir un portrait plus complet des relations complexes et dynamiques entre la cognition sociale, les expériences sociales et le comportement social lors du développement typique. Les résultats offrent des pistes novatrices quant à l’approfondissement des connaissances théoriques, empiriques et cliniques au sujet du développement social, et fournissent des fondements empiriques pour soutenir l’élaboration de programmes d’intervention et d’outils d’évaluation de la cognition et de la compétence sociale. / Humans are characterized by species-specific social skills and interactions, which direct much of their behaviors, dictate thought processes and form the foundations of human consciousness and reality. These social abilities are highly complex and intricate, involving a large range of developmentally acquired skills allowing the perception, processing, interpretation and response to dynamic social stimuli. The fine-tuning of these diverse abilities across the lifespan contributes to an individual’s social competence, allowing the navigation of the social world. Smooth and adaptive social development is supported by core cognitive functions (e.g. intellectual ability, language, memory, attention, visual-perceptive skills), as well as by specific skills (e.g. theory of mind, empathy, emotion recognition, perspective taking, intent attribution, moral reasoning) referred to under the umbrella of “social cognition” and subsumed by neural structures and networks of the “social brain”. Despite strong evidence supporting the associations between neural, cognitive and social functioning, much remains to be learned about the interplay between socio-cognitive abilities during development, the external influence of environmental factors, as well as their individual and additive impact on social behavior. The main objective of this dissertation was to study two manifestations of social competence in typical development, namely, social cognition and social behavior. The SOCIAL model (Beauchamp & Anderson, 2010) is used as the theoretical and empirical framework providing fertile ground for the investigation of multiple facets of the development of social competence and a better understanding of the global interplay of socio-cognitive skills (e.g., moral reasoning and perspective taking) and social behavior more broadly. The first study explores the contribution of cognitive (theory of mind) and affective (empathy) aspects of perspective taking to moral reasoning and social behavior in typically developing children and adolescents. An innovative neuropsychological tool for assessing moral reasoning, the Socio-Moral Reasoning Aptitude Level (So-Moral), was used to enhance the ecological value of the construct. Everyday socio-moral reasoning dilemmas were presented to children and adolescents to evaluate their moral maturity, and assessments of theory of mind, empathy and social behavior were also completed. Jointly, both aspects of perspective taking (theory of mind and empathy) predicted moral reasoning maturity in children, but not in adolescents. Poorer moral reasoning skills were associated with more externalizing behavior problems across the age span, but no associations were found with respect to prosocial behavior. Theory of mind skills were independent predictors of moral reasoning, suggesting that a cognitive understanding of the situation may be especially useful when children are asked to reason about a moral conflict. Contributing factors to moral reasoning differed in children and adolescents, suggesting differential underlying mechanisms. The second study investigates the contribution of external influences, as operationalized by time spent playing video games, to social behavior. A secondary objective was to add to the growing body of literature exploring associations between video game playing, social cognition and social behavior, in an age group less frequently focused on (elementary school-aged children). The main results of the study indicate that children who spend less time per week playing video games have greater prosocial tendencies, but no association was found with behavior problems. Findings highlight the possibility that real-life, complex, and nuanced social interactions outside screen-based play may be central to fostering social competence skills in children. Overall, the results of the studies presented in this dissertation contribute to building a more comprehensive picture of the complex interplay between social cognition, social experience and social competence during typical development. Findings offer new avenues for improving theoretical, empirical and clinical knowledge of social development and provide an empirical basis for the development of social skills intervention programs as well as social cognition assessment tools.
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Phénotypage de l’interaction sociale au cours du développement, en lien avec les symptômes autistiques, anxieux et TDAH

Dufranne, Quentin 10 1900 (has links)
Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est défini par l’atteinte de deux domaines: une diminution de la réciprocité sociale et une inflexibilité comportementale. Il n'existe pas de test diagnostique ni de mesure des mécanismes impliqués. En population adulte TSA, l’utilisation d’un jeu d’interaction dynamique, dyadique et intégratif présentant alternativement un contexte social ou non social, a permis d’obtenir un phénotype computationnel de la réciprocité sociale révélant une insensibilité au type de contexte, une utilisation de stratégie spécifique à ce groupe et une variation de performance dépendante de la sophistication de l’adversaire. Cette étude vise à étendre cette compréhension de la réciprocité sociale en population TSA pédiatrique et de la distinguer d'éléments psychopathologiques comme l'anxiété ou les symptômes de TDAH, parfois associés ou confondus avec des symptômes autistiques. L’analyse des données de performance des participants au jeu a permis de valider son utilisation en population pédiatrique, en répliquant l’impact du type d’algorithme sur la performance des participants. Une approche dimensionnelle utilisant des outils standardisés et permettant la quantification de la sévérité des symptômes autistiques, TDAH et troubles anxieux, a permis de spécifier l’impact des symptômes autistiques et anxieux sur la performance des participants contre un algorithme de type ToM d’ordre 0. Cette étude est une étape dans la compréhension des mécanismes impliqués dans l'interaction sociale au cours du développement, et dans la capacité à les mesurer. Des analyses computationnelles complémentaires permettront d’affiner ce phénotype computationnel en apportant des précisions quant aux stratégies utilisées pendant le jeu et à la flexibilité des participants à varier dans leur utilisation. / Autism Spectrum Disorder (ASD) is defined by two main domains of impairment: decreased social reciprocity and behavioural inflexibility. There is no diagnostic test or measurement of the mechanisms involved. A study with ASD adults used a dynamic, dyadic and integrative interaction game which alternately presents a social or non-social context, it resulted in a computational phenotype of social reciprocity revealing insensitivity to the type of context, a use of strategy specific to this group and a variation in performance depending on the opponent’s sophistication. This study aims to extend this understanding of social reciprocity in the pediatric ASD population and to distinguish psychopathological symptoms such as anxiety or ADHD symptoms, which are sometimes associated or confused with autistic symptoms. Analysis of the participants’ performance data validated its use in the pediatric population by replicating the impact of the algorithm on the participants’ performance. A dimensional approach using standardized tools and allowing the quantification of the autistic, ADHD and anxiety disorders symptoms’ severity, permits the emphasis of the impact of autistic and anxious symptoms on participants’ performance against a ToM-0 agent. This study is a step in the understanding of the mechanisms developed in social interaction during development and in the ability to measure them. Complementary computational analyzes will help refine this computational phenotype by giving more details about the strategies used during the game and the participants' flexibility to vary in their use.
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De l’activation au comportement : une contribution à l’étude des processus sous-jacents aux effets d’amorçage comportemental / From activation to behavior : a contribution to the study of underlying processes of the prime-to-behavior effect

Daveau, Doriane 15 November 2018 (has links)
Les effets d’amorçage comportemental ont fait l’objet de nombreuses recherches. Ces travaux ont révélé que l’activation incidente de concepts pouvait orienter le comportement des individus et que cette influence pouvait avoir lieu en dehors de la conscience. Toutefois, des critiques ont émergé à propos de ce champ de recherche, remettant en question la robustesse de certains types d’effets d’amorçage et la véracité de ces effets. L’identification des processus sous-jacents aux effets d’amorçage comportemental s’est alors imposée comme indispensable afin de mieux comprendre sous quelles conditions ils apparaissent et ainsi pourquoi ils font l’objet de difficultés de réplication. Ce travail de thèse a pour objectif d’apporter une contribution à l’identification des processus sous-jacents aux effets d’amorçage. A travers neuf expériences, nous avons testé d’une part, l’idée selon laquelle des caractéristiques méthodologiques (e.g., la durée d’exposition aux amorces) étaient propices à l’émergence de ces effets, d’autre part le rôle modérateur de certains facteurs (i.e., le concept de soi) dont une partie de la littérature suppose qu’ils sont impliqués dans ces effets. Les résultats montrent que le concept de soi pourrait être un déterminant de l’ampleur et de la direction des effets d’amorçage comportemental, selon l’implication de la conscience de soi ou de l’estime de soi. De plus, le niveau de perception des amorces semble être un candidat privilégié des modérateurs de l’amorçage comportemental. Dans l’ensemble, ces résultats fournissent des éléments afin de poursuivre l’investigation des mécanismes sous-jacents aux effets d’amorçage comportemental. / The prime-to-behavior effects have been widely studied. Research revealed that incidental concept activation could guide subsequent behavior and that this influence could be unconscious. However, some critics have emerged about these effects, questioning the robustness and the veracity of the prime-to-behavior effects. Identifying the underlying processes is essential to better understand under which conditions these effects appear and why some researchers have failed to replicate them. This work aimed at contributing to the identification of underlying mechanisms of these effects. Through nine experiments, we tested at one hand some methodological characteristics supposed to promote the emergence of these effects and, on the other hand some supposed theoretical moderators of the prime-to-behavior effects. Results prove the self-concept could determine the magnitude and the direction of these effects, depending on the self-consciousness or the self-esteem to be involved. Moreover, the level of conscious perception of the primes seems to be a potential moderator of the prime-to-behavior effects. Together, these results provide elements to continue the investigation of the underlying mechanisms of the prime- to-behavior effects.
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Comprendre les enjeux d’implantation de l’approche Integrated Psychological Treatment et l’adapter aux besoins de la clientèle atteinte de schizophrénie suivie en milieu carcéral et en psychiatrie légale

Dumont, Mathieu 12 1900 (has links)
L'auteur de cette thèse tient à remercier l'Université de Montréal, le Fonds de recherche du Québec - Santé ainsi que les Instituts de recherche en santé du Canada pour leurs bourses et financements respectifs. / L’Integrated Psychological Treatment (IPT) est une approche de réadaptation d’orientation cognitivo-comportementale développée en psychiatrie générale pour les personnes atteintes de schizophrénie. Dans les dernières années, l’IPT a attiré l’attention de cliniciens œuvrant en milieu carcéral et en psychiatrie légale. Les habiletés ciblées dans l’IPT semblaient alors répondre aux besoins de leur clientèle atteinte de schizophrénie. Des projets pilotes ont néanmoins soulevé des enjeux d’implantation pouvant compromettre la pérennité de l’approche dans ces institutions. Peu d’études se sont intéressées aux facteurs qui entravent l’implantation des approches fondées sur les preuves en milieux sécuritaires. D’ailleurs, un écart subsiste avec les standards de soins retrouvés en psychiatrie générale. L’objectif de cette thèse vise à comprendre les enjeux d’implantation de l’IPT en milieu carcéral et en psychiatrie légale et à cerner les composantes pouvant être adaptées afin de mieux répondre aux besoins de la clientèle atteinte de schizophrénie. Pour ce faire, deux projets ont été réalisés. Un premier projet, une analyse d’implantation sous forme d’étude de cas, a été réalisé auprès d’un établissement de détention et d’un hôpital spécialisé en psychiatrie légale. Des entrevues ont été menées avec les parties prenantes impliquées dans l’implantation (animateurs de l’IPT, patients, intervenants, etc.). Les résultats ont montré que l’IPT est jugé pertinent pour la clientèle et peut être offert en milieu carcéral et en psychiatrie légale. Des enjeux propres à ces milieux ont cependant été identifiés. Parmi ceux-ci, la complexité du tableau clinique et légal de la clientèle, la difficulté à travailler en interdisciplinarité, l’incompatibilité entre certaines exigences sécuritaires et les besoins de réadaptation (notamment au regard de la généralisation des apprentissages) ainsi qu’un manque de priorisation accordé à l’IPT dans la programmation correctionnelle. Le second projet, une étude de développement ayant recours à un devis mixte multi-phases, est venu proposer une solution technologique, la vidéo immersive, afin de faciliter l’expérimentation et la généralisation des apprentissages dans des situations sollicitant des habiletés déficitaires contribuant aux comportements violents (c.-à-d. la cognition sociale). Une phase de développement, comprenant une démarche participative, a sollicité la participation de patients (n=7) et d’intervenants (n=7). Cinq scénarios ont alors été conçus. Ceux-ci cherchaient à susciter des biais de référence à soi et d’intentionnalité. Une phase de validation des scénarios a été effectuée avec des patients atteints d’un trouble dans le spectre de la schizophrénie (n=7) et des personnes sans trouble mental connu (n=7). Les résultats ont suggéré qu’il est possible de concevoir des scénarios qui ont tous les attributs recherchés (c.-à-d. ambigus, réalistes, générant un sentiment de présence et suscitant de la colère) pour favoriser la généralisation des apprentissages dans des situations source de comportements violents. Au final, cette thèse met en lumière les obstacles et les conditions essentielles à l’implantation de l’IPT en milieu carcéral et en psychiatrie légale. L’adaptation de l’IPT doit se poursuivre dans ces milieux. Certaines pistes de solutions proposées, telle que la vidéo immersive, peuvent favoriser une transformation réussie de l’IPT en milieux sécuritaires et soutenir les efforts en réadaptation pour la clientèle y étant atteinte de schizophrénie. / The Integrated Psychological Treatment is a cognitive-behavioral group approach developed in general psychiatry for individuals with schizophrenia. In recent years, IPT drew the attention of clinicians in correctional and forensic psychiatric settings. The abilities targeted were deemed relevant to address the needs of their clientele with schizophrenia. However, pilot projects revealed implementation issues compromising the sustainability of the approach in those settings (e.g., difficult interdisciplinary collaboration, limited possibilities to practice skills). Few implementation studies have been conducted in correctional and forensic psychiatric settings regarding psychosocial approaches. Moreover, a gap exists in standards of care compared to general psychiatry. The aim of this thesis is to identify the factors that need to be considered in the implementation of IPT in correctional and forensic psychiatric settings and to define the components that need to be adapted to meet the needs of the clientele with schizophrenia. Two projects were conducted. First, an implementation analysis was carried out with two cases: a correctional institution and a high security forensic psychiatric hospital. Stakeholders involved in the implementation were interviewed (IPT facilitators, patients, unit managers, unit staff, etc.). Results showed that IPT was deemed relevant for the clientele and could be delivered in secure settings. However, several issues specific to secure settings were identified (i.e., the complex legal and clinical picture of the clientele, the difficulty of working in interdisciplinarity, conflicts between security requirements and rehabilitation needs and the lack of recognition of IPT in national correctional programming). Following this project, a multiphase mixed method was carried out to develop immersive videos, an innovative solution to foster generalization of learning while addressing deficits contributing to violence (i.e., social cognition). The development phase integrated a participative approach and involved patients (n=7) and practitioners (n=7). Five scenarios were created. They sought to elicit self-referential and intentionality biases. The validation phase involved patients with schizophrenia spectrum disorders (n=7) and people without a known mental disorder (n=7). Results showed that it is possible to create immersive scenarios that have all the relevant attributes to foster a generalization of learning in situations leading to violence (i.e., ambiguous, realistic, generating a sense of presence and eliciting anger). Overall, this thesis highlights the factors that facilitate and hinder the implementation of IPT in correctional and forensic psychiatric settings. The adaptation of the approach must continue. Solutions such as immersive videos may facilitate a successful transformation of IPT in secure settings and support the rehabilitation of their clientele with schizophrenia.
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La représentation auditive motrice reflétée par la négativité de discordance chez l’enfant présentant un trouble du spectre de l’autisme

Lortie, Mélissa 09 1900 (has links)
Il est maintenant bien établi que le cerveau humain est doté d’un système de neurones qui s’active tant à la perception qu’à l’exécution d’une action. Les neurones miroirs, ainsi que le système qu’ils forment avec des structures adjacentes appelées système neurones miroirs (SNM), ont été relié à la compréhension d’action et pourrait être impliqué dans les fonctions sociales de haut niveau tel que l’empathie et l’imitation. Dans la foulée spéculative reliant le SNM à la sphère sociale, le dysfonctionnement de ce système a rapidement gagné intérêt dans la genèse des anomalies du domaine social chez les personnes présentant le Trouble du spectre de l’autisme (TSA). Néanmoins, l’hypothèse voulant que le dysfonctionnement social des TSA repose sur une atteinte du SNM est controversée. En effet, les études soutenant cette hypothèse nécessitent des fonctions cognitives et sociales qui peuvent contribuer à l’obtention de résultats atypiques, telles que la compréhension des consignes, l’attention sur des stimuli sociaux ou la réalisation d’acte moteur. Récemment, un protocole auditif de négativité de discordance (MMN) utilisant des stimuli reliés à l’action humaine a été utilisé pour mesurer l’activité du SNM. Cette technique semble prometteuse dans la mesure où elle ne nécessite pas de capacités attentionnelles ou langagières, elle est brève et demande un montage minimal d’électrodes. Le premier article avait comme objectif principal de mesurer la validité de convergence du protocole MMN relié à l’action avec celui du rythme mu, le protocole le plus utilisé pour enregistrer l’activité miroir à l’aide de l’électroencéphalographie (EEG). Les modes de stimulation ont été délivrées en bloc successif à un groupe de 12 adultes en santé. Alors que les deux techniques ont modulé efficacement les régions fronto-centrales et centrales respectivement, mais ne sont pas corrélées, nous avons conclu qu’il est possible 2 qu’elles mesurent des aspects différents du SNM. Le deuxième article avait comme objectif principal de mesurer l’activité du SNM à l’aide du protocole MMN relié à l’action chez 10 enfants présentant un TSA ainsi que chez 12 enfants neurotypiques dans la même tranche d’âge (5-7ans). Chez les enfants TSA, nous avons montré un patron de latence inversée, comparativement aux enfants du groupe contrôle; ils traitaient plus rapidement les sons contrôles que les sons reliés à l’action humaine, alors que la tendance inverse était observée chez les contrôles. De plus, bien que les deux groupes différaient quant aux sons d’action, ils ne différaient pas quant aux sons contrôles. Quant à l’amplitude, les enfants TSA se distinguaient du groupe contrôle par une amplitude restreinte du son d’action provenant de la bouche. Par ailleurs, les mesures neurophysiologiques et neuropsychologiques n’étaient pas corrélées. En sommes, basé sur la prémisse que ce protocole MMN pourrait mesurer l’activité du SNM, cette thèse a comme but d’améliorer les connaissances quant à son utilisation chez l’adulte et l’enfant neurotypique ainsi que chez l’enfant TSA. Celui-ci pourrait ultimement être utilisé comme un biomarqueur potentiel du TSA. / Mirror-neuron system (NMS) has been suggested to underlie action understanding, which is believed to be involved in higher social functions such as empathy and imitation. Numerous studies have also provided indirect evidence supporting the existence of a MNS in the human brain using functional magnetic resonance imaging, transcranial magnetic stimulation, magnetoenceophalography and electroencephalography (EEG). As evidence relating MNS function with social cognition accumulated, its dysfunction was proposed to underlie social impairments in Autism Spectrum Disorder (ASD). Although some studies have reported structural and/or functional data supporting this hypothesis, it remains controversial. Indeed, the techniques used to probe MNS activity often require the participant to understand the task, display sustained attention and present spared visual cognitive functions, which could be altered in ASD population. This, in turn, could partly explain differences in MNS activity found between invididuals with ASD and neurotypical participants. The auditory mismatch negativity (MMN) protocol has recently been proposed as a viable tool to assess MNS activity using action-related sounds. This relatively short oddball paradigm does not require visual, attentional or language skills and can be performed with minimal electrode installation (minimal use of 4 electrodes). This action-related MMN may therefore be well-suited to investigate MNS function in very young children or populations with mental disabilities, such as ASD. The first article of this thesis assessed the convergent validity of the action-related MMN protocol with a mu rhythm suppression paradigm, which is the most commonly used EEG measure of MNS activity. To do so, both protocols were consecutively administered in healthy adults in the same experimental session. While both techniques successfully 4 modulated the fronto-central and central brain regions using action-related stimuli, they did not correlate significantly. This suggests that the two techniques may not probe the same aspects of MNS function. The second article aimed at investigating MNS activity in children with ASD using the action-related MMN protocol. Data were compared to age-matched typically developing children. We show that children with ASD present an opposite pattern to that of control children : whereas MMN latencies are shorter for action-related sounds compared to control sounds in neurotypical children, the opposite pattern is observed in children with ASD. Furthermore, although the two groups present different response patterns with regards to action-related sounds, they repond similarly to control sounds. For amplitude measurements, children with ASD display reduced amplitude to action-related sounds produced by the mouth compared to neurotypical children. In summary, this thesis aimed at determining whether and action-related MMN protocol could be used to measure MNS activity in neurotypical adults and children, as well as in ASD children. The action-related MMN could potentially be used as a biological biomarker of ASD pending further studies.

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