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Étude de la relation entre l'annotation des formes et des fonctions prosodiques en anglais britannique contemporainAli, Saandia 22 January 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse présente une étude expérimentale de la relation entre l'annotation des formes et des fonctions prosodiques en anglais britannique. Elle porte essentiellement sur le rôle de l'intonation dans la communication orale et le codage de cette contribution dans un système d'annotation. Elle se divise en deux grandes parties : une partie théorique proposant une revue de lecture analytique des principaux ouvrages portant sur l'intonation et faisant le point sur la façon dont la question de la relation forme/sens a été abordée dans le passé et une partie expérimentale décrivant la nouvelle méthodologie développée pour étudier cette thématique et les résultats obtenus. Cette méthodologie est basée sur le traitement automatique des données par l'intermédiaire de scripts, sur l'étude de deux grands corpus oraux (EUROM1 et Aix-MARSEC) et sur une procédure d'analyse par synthèse permettant de tester différentes théories de l'intonation et de les évaluer.
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L'identité Britannique dans les films Bristish-Asian de 1997-2007Trech, Caroline 21 June 2012 (has links) (PDF)
Le cinéma mettant en scène des anglais d'origines indienne ou pakistanaise, se déroulant sur le territoire britannique et traitant de relations avec les habitants qu'ils soient anglais dits de souche, anglais issus de l'immigration ou de familles métissées est appelé British-Asian cinema. Quelle image moderne de la britannicité les films British-Asians propagent-ils? L'identité anglaise n'est pas liée à la couleur de la peau ou aux origines ethniques mais au sentiment d'être anglais et de partager une culture commune. Beaucoup de personnes issues de l'immigration se disent aujourd'hui anglaises comme cela a pu être expliqué dans le très surprenant documentaire "100% English". Ces diverses représentations transparaissent dans les médias et de façon claire et accessible dans les films. Le cinéma agit comme un moyen de propager dans le monde entier une image de la britannicité. C'est dans ce contexte de redéfinition identitaire britannique que le gouvernement de Tony Blair a misé sur le cinéma britannique et son développement dans toute sa diversité. Nous pouvons nous interroger sur ce qu'est cette représentation britannique, mais aussi anglaise, vu sous cet angle particulier du mélange culturel au cinéma. L'intégration, réussie ou non, les mariages forcés, la religion, les stéréotypes culturels britanniques et Asians sont autant d'obstacles à franchir pour affirmer une identité britannique. Certains anglais ne savent plus qui ils sont réellement, on en vient à faire des tests ADN pour évaluer son niveau d'anglicité et toute légitimité à être anglais. Il est étonnant d'observer qu'à l'inverse, ces nouveaux britanniques issus de parents indiens ou pakistanais, affichent souvent une identité britannique et anglaise claire, peut être même exacerbée et mieux définie.
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Fiction autobiographique et biographies imaginaires dans l'oeuvre d'Anthony BurgessHaffen, Aude 26 November 2010 (has links) (PDF)
Allant d'une autobiographie où la fictionnalisation du vécu confine à l'invraisemblable, à des biographies imaginaires où des personae de l'auteur construisent librement la figure de leurs " biographiés ", Anthony Burgess jongle avec les pactes de vérité et la fabulation-affabulation. Les vertiges cognitifs des métabiographies postmodernes affleurent en filigrane, mais à la mélancolie de l'impossible résurrection textuelle du sujet biographique, les biofictions érudites de Burgess substituent la prolifération d'existences virtuelles, de mythes, fantasmes et simulacres, pour mieux mettre en question les formes institutionnelles du genre, savantes et commerciales. Au cœur de l'entreprise [auto]biofictionnelle de Burgess, se dessine une tension contradictoire entre un désir de restituer ces " vies " dans leur réalité charnelle, individuelle, démythifiée, et l'inclination mytho-poétique du romancier qui leur impose le filtre de sa vision du monde catholique et manichéenne. Le Marlowe, le Shakespeare, le Mozart, le Napoléon, le Keats de Burgess ne sont-il que des spectres romanesques, dont les référents historiques ont été vampirisés par le romancier-biographe ? Les biofictions de Burgess, où se rencontrent, en même temps que plusieurs subjectivités artistiques, divers modes d'appréhension de l'écriture et de la vie [essai critique, chronotope biographique, flux de conscience moderniste, citation intertextuelle], réaffirment le caractère indissociable de la vie, de la création et de l'oeuvre. Sa quête romantique-humaniste qui cherche à restaurer la singularité existentielle de ses prédécesseurs conteste de l'intérieur la textualité thanatographique moderne.
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Le rôle du Times durant l'occupation britannique d'Égypte (1882-1956) / Times of Empire and Empire of The Times : the role of The Times during the British Occupation of Egypt (1882-1956)Hamrat, Fatma-Zohra 25 November 2017 (has links)
L’occupation de l’Égypte en 1882 marque le début d’une longue période pendant laquelle l’Angleterre vas enter en permanence de conserver sa présence militaire et de justifier, par la même occasion, sa politique devant l’Europe et l’Égypte. L’Angleterre n’a pas cessé d’insister sur le caractère temporaire de cette occupation; en effet, il était impossible de se retirer de l’Égypte tant que le canal de Suez représentait la voie maritime la plus courte vers les colonies indiennes. Au cours de cette entreprise colonial, le rôle de la presse a été significatif, contribuant à la diffusion accélérée des nouvelles provenant de l’empire britannique. Ainsi notre étude se penche sur le rôle que la presse a pu jouer en vue de soutenirL’empire et de conforter occupation. Cette recherche est centrée sur le quotidien britannique The Times, journal connu pour son vaste réseau de correspondants dans le monde et notamment en Égypte. Par l’étude des articles publiés pendant la période de l’occupation, à partir du bombardement d’Alexandrie jusqu’à la crise du canal de Suez, nous identifierons et analyserons les différentes stratégies du Times pour justifier et consolider la présence de l’Angleterre en Égypte. Nous examinerons l’évolution du Times vis-à-vis des politiques suivies en Égypte par le gouvernement britannique. Notre objectif est, d’une part, de montrer l’influence du Times sur les décisions politiques prises par le gouvernement et d’autre part, de montrer que la ligne éditoriale du journal a pu aussi être soumise à l’impact des événements qui ont jalonné les relations entre la Grande Bretagne et l’ Égypte. / This research is about The Times newspaper’s coverage of the situation in Egypt during the British occupation, that is from1882 to 1956. The historical context extends from a period when the Empire was at its apogee to its nadir. It is an attempt to suggest a new reading of the events that shaped the British policy in Egypt through the press, more precisely The Times. The objective is to determine the reactions of The Times to the evolution of the “Egyptian Question” and eventually the British policy. It will focus the imperial westward expansion in parallel with the evolution of journalism. The aim is also to approach the press from another angle, that of a press that may have an impact on, and be impacted by, political events. In other words, this study is an attempt to provide some key elements to answer the following questions: What was the role of The Times during the British occupation of Egypt? Can we consider an imperial commitment on the part of The Times? How did the editorial policy of The Times influence political decisions? What was the importance given to the “Thunderer” by policy makers? Finally, can we consider The Times as a means of conquest, a means of criticism or just a purveyor of news? We hope that this research will shed some light on the role of The Times in the construction and the maintaining of the British empire in Egypt.
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Lieux et non-lieux du théâtre écossais : constellations identitaires à l’ère postnationale / The places and non-places of the Scottish stage : identity constellations in a postnational eraSchaaf, Jeanne 01 June 2018 (has links)
En tant qu’espace public, la scène théâtrale est le lieu de la construction et de la déconstruction de représentations de la nation, dans un dialogue incessant entre art et politique. En Écosse, la tension qui fragilise l’idée même de nation est exacerbée par le contexte géopolitique récent (référendum de dévolution en 1979, 1997 et référendum d’indépendance en 2014, puis Brexit en 2016). Miroir de cette instabilité, la scène écossaise réinvente ainsi son rapport à l’espace national en jouant sur les représentations spatiales et communautaires à différentes échelles, du local au global. Espaces et lieux, constamment problématisés, se changent en objets de représentations qui interrogent les multiples façons de faire, de montrer et de voir le théâtre. Ainsi, dans sa pratique comme dans son idéologie, le National Theatre of Scotland (NTS 2006) réinvente la nation : théâtre national sans espace physique de représentation, sans scène nationale, le NTS investit tous types d’espaces réels ou virtuels, qui donnent à repenser la présence et l’absence du corps en scène et font advenir de nouvelles communautés de « spect-acteurs » hors-frontières. Ce théâtre sans murs est métonymique de cette ouverture radicale du théâtre écossais, qui fait place à une représentation identitaire postnationale et horizontale. La scène écossaise offre donc un paradigme fécond pour rendre compte du renouvellement d’une pensée de la nation et des formes dramatiques contemporaines qui en émanent. / As a public space, the theatrical stage is where representations of the nation are constructed and deconstructed, in an unceasing dialogue between art and politics. In Scotland, the tension that destabilizes the very idea of nationhood is exacerbated by the recent geo-political context (the referenda on devolution in 1979, 1997, the referendum on independence in 2014, and Brexit in 2016). Reflecting this instability, the Scottish stage similarly reinvents its relationship to the national space by playing with the very scales of space and community, from the local to the global. Space and place, constantly challenged on the stage, become objects of representation that question the multiple ways of doing, showing, and seeing theatre. Both in its projects and its ideology, the National Theatre of Scotland (NTS 2006) seeks to reinvent the nation. As a building-less national theatre, the NTS reinvests all types of spaces, be they real or virtual, asking us to rethink the presence and absence of the body on stage, and fostering new transnational communities of “spect-actors”. This theatre without walls is a metonymy for the radical opening up of Scottish theatre itself, which invites postnational and horizontal representations of identity. The Scottish stage thus presents us with a productive paradigm to explore new understandings of the nation and the contemporary dramatic forms it fosters.
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Ecritures photographiques des identités collectives : classe, ethnicité, nation dans la photographie en Grande-Bretagne entre 1990 et 2010 / Photographic narratives of collective identities : class, ethnicity and nation in British photography from the 1990-2010 periodChambefort, Karine 14 November 2014 (has links)
Cette thèse étudie un corpus de livres et d’expositions de photographies qui abordent les questions d’identité sociale, ethnique et nationale [en Grande-Bretagne]. Elle procède à une historicisation du champ photographique en s’intéressant au contexte social et politique de production et de diffusion des images, et en particulier aux politiques culturelles. Elle considère photographies et expositions comme des discours et pratiques qui contribuent à la formation des identités collectives. Le genre des photographies, et notamment le documentaire, est discuté au fil de l’étude, en lien avec la problématique de l’identification. En s’attachant aux rapports entre représentations, identités collectives, culture et pouvoir, l’analyse s’inscrit dans la lignée des cultural studies, dont quelques auteurs, comme Stuart Hall ou Paul Gilroy sont régulièrement évoqués. Il ressort que la photographie se fait le témoin et l’agent d’une dissolution des identités collectives dans les années 1990, en interrogeant l’identité nationale et ses vecteurs et en revendiquant un plus grand pluralisme culturel. Pour aborder la question sociale, devenue moins centrale, elle rompt avec le documentaire classique et la figure du photographe engagé. Par ailleurs, une photographie noire se structure autour d’Autograph-ABP. Lorsqu’une New Britain (jeune, créative et multiethnique) est promue par les travaillistes, la photographie en révèle les dissonances. Néanmoins, en entrant dans le domaine de l’art contemporain, le médium devient aussi l’objet des politiques culturelles multiculturalistes et se fait parfois source d’ethnicisation et d’essentialisation des identités. Après 2001, lorsque le multiculturalisme est critiqué, la photographie enregistre la diversité de la société britannique et démonte les stéréotypes qui visent particulièrement musulmans et réfugiés. Elle est aussi force de proposition dans la recherche de nouvelles formes de cohésion. Des pratiques documentaires collaboratives sont expérimentées pour un renouveau de la citoyenneté. La capacité de la photographie à explorer le rapport entre territoire et citoyens lui permet aussi d’inventer d’autres modes d’identification collective ancrés dans l’expérience quotidienne. / This thesis is based on a corpus of photography books and exhibitions dealing with social, ethnic, and national identities in Britain. It adopts a historicizing perspective by analysing the political and social contexts for the production and circulation of photographs, with special attention to cultural policies. Photographs and exhibitions are studied as narratives and practices that contribute to the formation of collective identities. The genre of photographs, and especially the notion of documentary, is discussed throughout the work, as a corollary to the question of identification. With a focus on representations, collective identities, culture and politics, this study lies in the field of cultural studies and regularly summons some of its prominent figures like Stuart Hall or Paul Gilroy. It shows that photography both documented and helped the dissolution of collective identities at the end of the 1990s, by questioning national identity and its representations, and by advocating greater cultural pluralism. As the social question became less prominent, photography departed from traditional social documentary forms and from the figure of the committed photographer. Parallel to this, in the wake of Black Arts, Black Photography was institutionalized with the creation of Autograph-ABP. It is also argued that when the New Labour party promoted a New Britain, some photographs acted as a magic mirror, revealing dissonances in the brand new narrative of a young, creative, multi-ethnic Britain. However, as photography entered the realm of contemporary art, it also became subject to the multiculturalist policies of the period and sometimes turned into a source of ethnicisation and essentialization. After 2001, as multiculturalism was questioned, photography kept documenting the diversity of British society and helped debunk stereotypes, especially those associated with Muslims and refugees in Britain. Finally, the late 2000s are analysed as a period when new modes of social cohesion are explored through photographic practices. Collaborative documentary projects are experimented to re-engage citizens. New photographs documenting the relation between people and territory in Britain seem to suggest that collective identification may rather be found in shared everyday experience.
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La Fête paradoxale sur la scène britannique contemporaine / The Paradoxical Party on the British Contemporary StageAlliot, Julien 18 November 2016 (has links)
Depuis sa naissance au cœur des célébrations païennes ou religieuses du Moyen Âge anglais, le théâtre britannique a toujours entretenu des liens privilégiés avec la fête. Cette affinité élective entre le dramatique et le festif fait ici l’objet d’une réflexion esthétique reposant sur un corpus de pièces contemporaines où sont représentées toutes sortes de célébrations. En effet, qu’il s’agisse d’anniversaires, de Noëls, ou de retrouvailles entre amis, le topos festif perdure sur les scènes britanniques de la seconde moitié du XXe siècle (The Birthday Party fut joué à Londres en 1958) jusqu’au début du XXIe siècle, avec des pièces comme Jerusalem de Jez Butterworth (2009) ou In the Republic of Happiness de Martin Crimp (2012). Or, après l’expérience traumatique de la Seconde Guerre mondiale et les crises protéiformes qui ont affecté le monde au cours des dernières décennies, la rémanence de la fête sur scène a de quoi étonner. Il convient cependant d’observer que lorsque le phénomène festif se change en objet de représentation, il donne l’occasion aux dramaturges de déployer une poétique carnavalesque où l’excès cohabite avec le manque, la légèreté avec la gravité, pour finalement mettre le monde et les formes traditionnelles sens dessus dessous. Éminemment transgressive et volontiers caractérisée par la pénurie, le manque, voire la violence ou la mort, la fête paradoxale devient le lieu privilégié d’une exploration éthique et esthétique des limites du figurable. Elle offre dès lors un paradigme fécond pour rendre compte du renouvellement des formes dramatiques contemporaines. / British theatre and festivities have always been closely linked. From the moment the first plays were performed during medieval festivals to present-day representations of parties in which people binge drink or use drugs, it might even be argued that the celebratory mood has never left the stage. This intimate connection between the dramatic and the festive is investigated here from an aesthetic point of view, through a corpus of contemporary plays representing celebrations. Be they birthdays, anniversaries, Christmases or reunions, the festive motif is a recurring one in the second half of the twentieth century, with plays like The Birthday Party (1958), and on into the twenty-first century, with Jez Butterworth’s Jerusalem (2009) or Martin Crimp’s In the Republic of Happiness (2012). Considering the traumatic experience of the Second World War or the protean crises that have subsequently affected the world, we might expect parties to disappear from the stage altogether; yet, this is not the case. In fact, we find that when the festive phenomenon is turned into an object of representation, it allows dramatists to put forward a poetics of excess characterised by exuberance and transgression. Not only does this carnivalesque energy turn the world upside down, it also subverts traditional dramatic forms. Oscillating between lack and excess or lightheartedness and gravity, sometimes verging on scarcity, violence or even death, the paradoxical party becomes the epitome of an aesthetic and ethical exploration of the limits of the representable. It thus offers a fruitful paradigm to account for the renewal of dramatic forms on the contemporary stage.
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Présences françaises à Hong Kong dans l’entre-deux-guerres : rôles, interactions et représentations / French presences in Hong Kong during interwar period : roles, interactions and mental representationsDrémeaux, François 08 December 2016 (has links)
Il n’existe pas, à proprement parler, une histoire des Français de l’étranger. La définition même de ce terme reste floue et connaît de nombreuses variantes selon les auteurs qui se sont penchés sur le sujet ; ces derniers sont d’ailleurs rarement des historiens. Autre constat, le concept de présence française recouvre une multitude de réalités. C’est un terme polysémique qui n’a pas encore reçu, chez les historiens du moins, de définition claire et précise. Pour explorer ces pistes, il a semblé que Hong Kong dans l’entre-deux-guerres était un terrain propice.C’est une parenthèse active sur un territoire aux influences multiples ; la colonie britannique est aux portes de la Chine, voisine de l’Indochine, et elle connaît des développements et des remous nombreux entre 1918 et1941.L’ambition de ce travail est d’assembler les différentes formes de la présence française, souvent étudiées individuellement dans d’autres cadres chronologiques ou géographiques, pour offrir un tableau complet de ce que signifie réellement ce terme et réfléchir aux concepts contemporains de Français de l’étranger et de culture tierce. Au regard des spécificités géographiques et politiques de Hong Kong dans l’entre-deux-guerres, en quoi peut-on dire que la colonie britannique joue un rôle particulier pour la France, et qu’à ce titre, elle est un observatoire privilégié de la vie des Français de l’étranger à cette époque ? Cette interrogation cache évidemment de multiples articulations car la présence française suppose l’existence d’une communauté vivante et hétérogène, mais aussi une implantation purement matérielle et parfois abstraite. / Strictly speaking, the History of French people abroad does not exist. The meaning of this term in itself is quite vague and there are lots of variations, depending on the scholars who may have flown over this subject; seldom are they historians. Another significant aspect is that the notion of French presence also covers many different realities. It is a polysemous term which, as yet, has never been given a clear and proper definition yet, at least among historians. In order to explore those tracks, using Hong Kong during interwar period as a search field was thought to be relevant.It is an active parenthesis on a territory animated by multiple influences; the British colony is on China’s doorstep, a neighbour of Indochina, and it has known quite a number of developments and upheavals between 1918and 1941.The purpose of this work is to gather different forms of the French presence, often studied separately and individuallyin other geographical and historic contexts, in order to offer a complete picture of what this concept really means. This is an opportunity to debate on the contemporary notions of fFrench people abroad and Third Culture. Because of the geographical and political specificities of Hong Kong during the interwar period, in what way can we consider that the British colony is playing a particular role for France in the area ? And, on this basis, how can it be considered a privileged observatory of the life of French people abroad at that time? Those questions are obviously hiding many others because French presences suppose the existence of a lively and heterogeneous community, but also a material and sometimes abstract implantation.
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L'écriture en spectacle : collage et réécriture dans le théâtre de Tom Stoppard / Turning writing into a show : collage and rewriting in Tom Stoppard’s playsDu Verger, Jean 20 May 2016 (has links)
L’œuvre dramatique de Tom Stoppard est souvent considérée comme caractéristique du postmoderne. Les techniques d’écriture qui régissent le texte théâtral de Stoppard, étudiés dans cette thèse, participent à une véritable mise en scène de l’écriture. Ils sont aussi, selon nous, un moyen de détourner et parodier les codes du postmoderne. Collages, fragments et réécriture, caractéristiques de l’œuvre de Stoppard, traduisent aussi une vision patrimoniale de la littérature, et permettent une approche originale et critique du postmodernisme, renouvelant ainsi le discours sur le moderne. La présente étude se propose tout d’abord de montrer comment, à travers les références aux œuvres picturales de Magritte et Duchamp, Stoppard met en scène le signe. Puis, elle cherche à mettre en évidence la manière dont Stoppard utilise le collage et l’emprunt musical pour construire et structurer certaines de ses pièces. Elle envisage enfin le collage comme l’expression d’une herméneutique littéraire et philosophique, en examinant notamment l’influence de l’écriture de James Joyce sur le processus scripturaire du dramaturge. Le théâtre, seule forme d’expression artistique qui peut emprunter à tous les autres arts (Beaux-Arts, musique et littérature), est le lieu idéal où se déploient le foisonnement, la complexité et la richesse de l’écriture de Stoppard. Mais l’utilisation de citations et de fragments n’implique pas la fragmentation du sens : le théâtre de Stoppard, loin d’être l’expression d’une vision détachée du monde, propose aussi une véritable réflexion ontologique et politique sur notre société. / Tom Stoppard’s plays have often been viewed as the epitome of the postmodern. The writing techniques which inform Stoppard’s dramatic texts and which are studied in the present thesis play an essential part in the way in which the playwright stages his own writing process. This study also postulates that those techniques stand as a means of subverting and parodying the codes of the postmodern. The collages, fragments and rewriting which inform Stoppard’s works, reflect a patrimonial conception of literature and allow for an original approach and critique of postmodernism thus renewing the discourse on the modern. While considering the various references to the works of Magritte and Duchamp, the present study seeks to unveil the way in which Stoppard stages the sign. It will then shed light on the way in which Stoppard uses musical collages and quotations, which dot the playwright’s work, to shape and construct some of his plays. Finally, this dissertation will envisage collage as the expression of literary and philosophical hermeneutics as it examines James Joyce’s crucial influence on the playwright’s writing technique. Theatre stands probably as the only form of art which can borrow from all the other forms of art (painting, sculpture, music and literature). As such, it is the ideal locus for Stoppard’s subtle and complex writing techniques to proliferate. However, using quotations and fragments does not necessarily imply a fragmentation of meaning. Far from conveying a detached view of the world, Stoppard’s dramatic works provide the audience with an ontological and political thought-provoking view on our contemporary society.
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Le Saint-Siège face à la « question de Palestine », de la déclaration Balfour à la création de l’état d’Israël / The Holy See faced with the « Palestinian question », from the Balfour declaration to the creation of the state of israelMayeres-Rebernik, Agathe 25 January 2011 (has links)
L’objet de notre recherche est de définir la politique du Saint-Siège face à la « Question de Palestine », durant la période qui va de la Déclaration Balfour (1917) à la création de l’État d’Israël (1948). À ce moment précis de l’Histoire où les Britanniques s’apprêtent à recevoir de la Société des Nations un mandat plaçant la Palestine sous leur tutelle, la « renaissance » d’Israël pose à l’Église catholique un double problème. Sur le plan politique, les pressions des diplomaties arabes et de la Congrégation pour l’Église orientale empêchent toute ouverture vers la création d’un État hébreu, le Vatican redoutant que les chrétiens arabes n’en paient le prix. Sur le plan théologique, le retour du peuple juif sur la Terre de la promesse pose à l’Église une question inédite. Cette restauration temporelle ne démontre-t-elle pas en effet que l’Alliance entre Dieu et le peuple d’Israël reste valide ? Et si Israël demeure le peuple élu, quelle est la raison d’être de l’Église ? Si le christianisme est par essence universel, il n’est pas pour autant dissocié de l’Histoire, et notamment de celle du peuple d’Israël « dont le Christ est issu selon la chair » (Rm 9, 3-5). Il s’agit donc de comprendre le particulier enchevêtrement du temporel et du spirituel dans cette région tourmentée du monde qu’est le Proche-Orient. / The object of this research is to define the policy of the Holy See faced with the “Palestinian Question” during the period dating from the Balfour Declaration (1917) to the creation of the State of Israel (1948). At the precise moment in history when the British received a mandate from the League of Nations placing Palestine under their tutelage, the “rebirth” of Israel posed a dual problem for the Catholic Church. On the political front, the pressures imposed by Arab diplomats and the powerful voice of the Congregation of Eastern Churches prevented any talk of creating a Jewish state, the Vatican's stance being that Christian Arabs should not pay the price for this. On the theological front, the return of the Jewish people to the Promised Land posed a new question for the Church. Did not this return prove that the relationship between God and the people of Israel was still valid ? If Israel remained the chosen people what would be the justification for the Church? If Christianity is essentially universal this does not disassociate it from its history, especially that of the people of Israel "of whom as concerning the flesh Christ came " (Rm 9: 3-5) It is therefore important to understand the particular overlap of politics and religion in this troubled region of the world which is the Middle East.
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