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L'ekphrasis photographique et le rapport au biographique chez Annie Ernaux et Patrick Modiano : le cas d'Une femme et de Chien de printemps

Morand-Dupuis, Marie-Hélène 24 April 2018 (has links)
L'objectif de ce mémoire consiste à comparer le rapport au photographique et au biographique dans l'œuvre d'Annie Ernaux et celle de Patrick Modiano. Nous pensons que ces deux auteurs ont une conception similaire de l'écriture qu'une telle étude, centrée sur Une femme et Chien de printemps, permet de mettre de l'avant. Notre analyse a révélé que ces deux œuvres remettent en question le caractère référentiel du photographique et du biographique. Les ekphraseis photographiques et la dimension biographique des textes soulignent l'impossibilité de récupérer le passé dans son intégralité. En plus d'interroger le rapport à l'objet photographique et biographique, les deux auteurs interrogent le rapport au sujet photographique et biographique. Le narrateur de chacun des récits s'assimile peu à peu au sujet dont il relate le vécu, de sorte que la dimension biographique des textes prend une tournure autobiographique. De plus, l'obsession des narrateurs pour les traces du passé et leur désir de ressusciter les êtres sans histoire les amènent à nier la perte qui est à l'origine de leur travail d'écriture. Ils sont cependant partagés entre ce désir et celui de témoigner de l'expérience de ces individus pour les sortir de l'oubli, désir qui implique une reconnaissance de la perte initiale. Enfin, les deux auteurs insistent sur la dimension collective du photographique et du biographique. Ils s'inspirent du caractère fragmentaire du photographique, qui rappelle le fonctionnement de la mémoire, pour proposer une alternative au récit traditionnel comme modalité d'écriture de l'Histoire. Ainsi, le photographique et le biographique dans leurs limites mêmes sont significatifs puisqu'ils permettent de livrer une représentation du passé qui est davantage de l'ordre de la recherche que de l'ordre de l'affirmation d'une vérité.
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Contribution à l'étude des interactions entre les arts plastiques et les lettres belges de langue française: analyse de cas :Maurice Maeterlinck et l'image

Laoureux, Denis 10 January 2005 (has links)
Cette thèse de nature interdisciplinaire a pour objet d’identifier, de décrire et d’analyser la diversité des interactions entre la littérature et les arts plastiques à travers l’œuvre et la figure de l’auteur belge francophone Maurice Maeterlinck (1862-1949).<p><p>Le propos présente une structure symétrique. Celle-ci va de l’impact de l’image sur l’écriture à l’impact des textes sur la création plastique. La référence littéraire à l’image constitue la première phase de l’enquête. Celle-ci aboutit à la référence plastique à la littérature en passant préalablement par les collaborations effectives entre l’auteur et les artistes sur le plan de la théâtralité et sur celui de l’édition illustrée.<p><p>Un dépouillement des archives conservées tant en Belgique qu’à l’étranger a permis d’inscrire la lecture des œuvres dans le cadre d’une trame factuelle précise et fondée en termes d’exactitude historique.<p><p>Première partie. De l’image au texte. Le musée imaginaire de Maurice Maeterlinck<p><p>C’est en se référant à Bruegel l’Ancien que Maeterlinck publie le Massacre des Innocents en 1885. Ce conte de jeunesse, stratégiquement signé « Mooris » Maeterlinck, se revendique clairement d’une origine flamande à connotation bruegelienne. Régulièrement réédité du vivant de l’auteur, il a contribué à fixer les traits de Maeterlinck en fils des peintres flamands. Pour les critiques d’époque, l’œuvre de Maeterlinck trouverait son originalité dans la peinture flamande dont elle est la fille. Campant Maeterlinck en auteur « germanique » par son origine flamande, certains spécialistes s’appuient encore sur ce postulat à caractère tainien. D’autres commentateurs ont pris le parti de ne pas prolonger ce point de vue, mais plutôt d’en interroger les causes profondes. C’est à Paul Aron que revient le mérite d’avoir fait apparaître, dans un article fondateur, le caractère stratégique de cette référence à la peinture flamande dans les lettres belges .Il convenait d’élargir au-delà du seul conte de 1886 l’enquête sur la réception maeterlinckienne de la peinture flamande. On s’aperçoit alors que le Massacre des Innocents est loin d’être le seul Bruegel l’Ancien que Maeterlinck comptait exploiter à des fins littéraires. On s’aperçoit également que le peintre de la Parabole des aveugles est loin d’être le seul peintre flamand auquel Maeterlinck se réfère. C’est pourquoi nous avons entrepris de définir précisément, et de façon exhaustive, les limites du champ maeterlinckien en matière de peinture ancienne. Pour ce faire, nous avons inventorié l’ensemble des occurrences plastiques clairement identifiables dans les archives (lettres et carnets), dans les textes publiés ainsi que dans les interviews. Ce travail de compilation a révélé en effet que la réception maeterlinckienne de la peinture dépasse largement le cadre de l’art flamand des XVe et XVIe siècles. Renaissance italienne, Préraphaélisme, Réalisme et Symbolisme sont les principaux mouvements picturaux qui composent les salles du musée imaginaire de Maeterlinck. <p><p>Deuxième partie. Texte et image I. Les décors de l’indicible. Maeterlinck et la scénographie<p><p>Cette expérience de l’image, Maeterlinck va la mettre à profit lorsque ses drames seront appelés à connaître l’épreuve de la scène. Car dès lors qu’elle est transposée du livre à l’espace de jeu, l’œuvre dramatique cesse d’être exclusivement littéraire. Elle est alors faite de lumière, de corps en mouvement, de matière… Il est pour le moins paradoxal que l’apparition de ce répertoire coïncide avec une méfiance vis à vis du spectacle de théâtre. Très vite Maeterlinck cherche à définir les modalités de la mise en scène. Au fil de quelques articles, il élabore une pensée théâtrale qui participe pleinement au débat ouvert sur la question dans les revues littéraires par des auteurs comme Stéphane Mallarmé, Albert Mockel, ou Pierre Quillard, pour ne citer que quelques noms. Le décor est un point central de ce débat qui consacre l’émergence de la fonction moderne accordée à l’aspect visuel d’un spectacle de théâtre. Ce n’est pas pour rien si la conception des décors est désormais confiée non plus à des décorateurs de métier, mais à des peintres. L’expression de « tableau vivant » dont use Maeterlinck pour qualifier la métamorphose du texte par la scène indique bien le lien qui se tisse, selon lui, entre image scénique et peinture. Certaines œuvres, notamment préraphaélites, servent d’ailleurs de source pour la conception de scènes, de décors et de costumes. Maeterlinck ne s’est pas privé de donner son opinion personnelle sur le travail de préparation de mises en scène, notamment dans les spectacles de Paul Fort, de Lugné-Poe et de Constantin Stanislavski.<p><p>Troisième partie. Texte et image II. Des cimaises en papier. Maeterlinck et l’édition illustrée<p><p>Il est significatif que le renouvellement de la théâtralité soit exactement contemporain d’une recherche sur le livre comme objet et sur la page comme support. On pourrait dire que la scénographie est à la scène ce que l’illustration est à la page. La critique maeterlinckienne ignore tout, ou à peu près, de la position prise par Maeterlinck à l’égard du support de la littérature. Il faut bien admettre que le poète des Serres chaudes n’a pas développé sur le livre illustré une pensée qui soit comparable à ce qu’il a fait pour le théâtre. De ce fait, le dépouillement des archives s’est avéré indispensable. Il a permis de mettre à jour la place prise par Maeterlinck dans l’élaboration de l’aspect plastique de l’édition de ses textes.<p><p>Sensible à ce qui, dans le langage, échappe à l’emprise de la parole au point de mettre en œuvre une dramaturgie fondée sur le silence, Maeterlinck s’est très tôt intéressé aux formes de communication non verbale en jeu au sein d’une production littéraire. Cet intérêt répond à une volonté d’émanciper l’écriture du logocentrisme de la culture française dont Maeterlinck a livré une critique radicale dans un carnet de note que l’historiographie a retenu sous le nom de Cahier bleu. L’homme de lettres s’est ainsi interrogé dès le milieu des années 1880 sur les effets de sens qui peuvent survenir de la part visuelle inhérente à l’édition d’un texte. L’émergence du symbolisme correspond ainsi à une redéfinition du support même de la littérature. Par l’encre qui lui donne corps et par la typographie qui trace les limites, le mot apparaît à Maeterlinck comme une forme dont la page-image magnifie la valeur plastique. Fort se s’être essayé, dans le secret des archives, à l’écriture d’une poésie visuelle enrichie par un réseau de lignes dont le tracé répondrait au contenu du texte, Maeterlinck va développer une esthétique de la couverture qu’il va appliquer dans le cadre de l’édition originale de ses premiers volumes. Dans ce contexte d’exaltation des données plastiques du livre, l’image va constituer un paramètre majeur. Résultant d’une collaboration étroite avec des illustrateurs qui sont d’abord peintre (Charles Doudelet, Auguste Donnay) ou sculpteur (George Minne), les éditions originales illustrées publiées par Maeterlinck apparaissent aujourd’hui comme des événements marquants dans l’histoire du livre en Belgique. Dépouillée des attributions descriptives qui avaient assimilé l’image au commentaire visuel redondant du texte, l’illustration est ici conçue à rebours des mots auxquels elle renvoie. Le tournant du siècle constitue une jonction dans le rapport de Maeterlinck à l’édition illustrée. Participant pleinement au phénomène d’internationalisation des lettres belges autour de 1900, Maeterlinck privilégie l’édition courante et réserve à la librairie de luxe et aux sociétés de bibliophiles le soin de rééditer dans des matériaux somptueux les versions illustrées de ses textes. Le Théâtre publié par Deman en 1902 avec des frontispices d’Auguste Donnay constitue la première expression de ce goût marqué pour les formes les plus raffinées du livre. <p><p>Quatrième partie. Du texte à l’image. La réception de l’œuvre de Maeterlinck dans les milieux artistiques<p><p>De telles interactions n’ont pu avoir lieu sans l’existence de facteurs externes de type socio-économique. Elles se déroulent en effet dans des lieux (les salons, par exemple) et des institutions (comme les maisons d’édition) mis sur pied par une société performante économiquement et qui, grâce à la dynamique culturelle d’une phalange d’intellectuels esthètes, peut désormais se donner les moyens nécessaires à l’affirmation de la Belgique comme scène active dans le courant d’émulation esthétique et intellectuelle qui traverse l’Europe de la fin du XIXe siècle. La critique s’est attachée au poète de Serres chaudes comme un homme sinon isolé dans une tour d’ivoire, à tout le moins retiré dans une campagne lointaine. Généralement présenté comme l’arpenteur des sommets de la mystique flamande, des mystères préraphaélites, des romantiques allemands et de Shakespeare, Maeterlinck aurait vécu en dehors des contingences de son temps. L’auteur a lui-même contribué à construire ce mythe de l’écrivain solitaire et du penseur reclus. Le dépouillement de ses archives montre à l’évidence qu’il faut nuancer cette lecture dépourvue de finesse. Cette réévaluation de la place de l’homme de lettres dans la société pose la question de la réception de l’œuvre, dans le cas qui nous occupe, par les milieux artistiques. La dernière partie de la thèse inverse donc la question posée dans la première. Si l’incidence de l’iconographie ancienne sur la production littéraire a fait l’objet de commentaires stimulants, inversement, l’analyse de l’impact de la littérature sur la création plastique demeure réduite à quelques cas célèbres comme les peintres Nabis ou Fernand Khnopff. Pour développer cette problématique, il s’est avéré indispensable d’aborder la visibilité de l’œuvre en fonction des réseaux fréquentés par l’homme de lettres. La quatrième et dernière partie tente de répondre à la question de savoir dans quelle mesure le réseau relationnel de Maeterlinck et les voies de diffusion empruntées par son œuvre ont induit ou pas la création plastique. De ce point de vue, la réception de Maeterlinck en Allemagne et en Autriche constitue un cas d’école. Etrangère à toute implication directe de l’auteur, la réception artistique de l’œuvre de Maeterlinck forme un corpus d’œuvres que nous avons étudié en le superposant à l’architecture interne de la bibliographie.<p><p>Projeté au devant de la scène par l’article fameux d’Octave Mirbeau, Maeterlinck rechigne les apparitions publiques. Si l’auteur est pleinement inscrit dans les lieux de sociabilité de la vie littéraire, il reste que l’homme fuit les interviews et délègue à l’image le soin d’assurer la visibilité de sa personne :les portraits de Maeterlinck se multiplient dans les revues au point de former un corpus significatif que la critique maeterlinckienne n’a jusqu’ici pas ou peu abordé. Conscient de l’impact stratégique de l’image qu’un écrivain donne de lui, Maeterlinck souscrit au rituel de la pose. S’il est difficile d’apporter des précisions sur la part prise par l’écrivain dans la composition des portraits, il n’en demeure pas moins que l’homme se met en scène à rebours d’une prise de vue instantanée. Face à l’objectif, il prépare méthodiquement la transformation de sa personne en image. A la césure du siècle, plusieurs pictorialistes américains (Holland Day, Coburn et Steichen) ont conçu des portraits de Maeterlinck. C’est par ce biais que l’auteur belge a été amené à rédiger un texte sur la photographie. <p><p>Destiné au numéro inaugural de la fameuse revue Camera Work animée par Alfred Stieglitz, ces pages soulignent le caractère esthétique dont les pictorialistes ont teinté la photographie. Pour Maeterlinck, la photographie relève du domaine de la création artistique puisqu’il n’est désormais plus tant question de fixer les apparences du réel que d’en livrer une image dominée par la pensée et le savoir-faire. Gagné par la foi recouvrée dans les forces de la nature typique de l’optimisme qui touche la littérature au début du XXe siècle, Maeterlinck souligne que l’acte photographique est lié à l’intervention des « forces naturelles qui remplissent la terre et le ciel ». Et l’homme de lettres de préciser :« Voilà bien des années que le soleil nous avait révélé qu’il pouvait reproduire les traits des êtres et des choses beaucoup plus vite que nos crayons et nos fusains. Mais il paraissait n’opérer que pour son propre compte et sa propre satisfaction. L’homme devait se borner à constater et à fixer le travail de la lumière impersonnelle et indifférente ». L’épiphanie des ombres que cultive la photographie pictorialiste passe par un dialogue avec la lumière dont Maeterlinck fait une composante centrale de son théâtre au point de l’incarner, dans L’Oiseau bleu qu’il publie en 1909, sous la forme d’un personnage clé opposé significativement à la figure de la Nuit.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Formes et fonctions du paysage dans l'épopée hellénistique et tardive / The forms and functions of the landscape in hellenistic and late epic

André, Laury Nuria 08 December 2012 (has links)
Notre travail se propose d'analyser les formes et les fonctions que peut revêtir le paysage dans un corpus de textes épiques posthomériques. Les Argonautiques d'Apollonios de Rhodes et leur réécriture tardive anonyme, les Argonautiques Orphiques, les Posthomériques de Quintus de Smyrne, la Prise d'Ilion de Triphiodore et les Dionysiaques de Nonnos de Panopolis nous offrent un champ d’investigation fructueux pour analyser les représentations littéraires du paysage de manière transhistorique. Nos textes opèrent une première transformation du paysage épique archaïque qui est d'abord l'image du monde avec laquelle il se confond (adéquation posée entre bouclier, île et monde) en détachant de cette équation le paysage pour lui conférer une plus grande autonomie. Le monde devient une mosaïque de paysages autonomes qui gagnent en épaisseur du fait qu'ils se chargent d'une dimension identitaire. La polymorphie du paysage donne alors sa texture mouvante au monde des Grecs : c'est la dimension plastique et artiste que le texte de poésie épique emprunte pour mettre en mots ces images du monde qui révèle les formes du paysage épique. Une diversité de schèmes paysagers émergent et ouvre l'intertexte littéraire à l'hétérogénéité des formes artistiques. De cette fusion de processus et de formes naît une singularité bien antique de perception et de traduction du paysage : la merveille. Paysage et merveille s'entremêlent étroitement au point de se substituer l'un à l'autre : c'est là une définition possible du paysage antique à partir de la période hellénistique. Mais le paysage ainsi identifié et construit appartient aussi au monde dont il contribue à imager la forme. Il est clairement localisé d'un point de vue géographique : image vivante d'une partie du monde il lui offre son identité par ses caractéristiques topiques singulières. Il est une forme d'identification régionale et confine au vernaculaire. Le paysage devient un instrument de promotion intellectuelle et culturelle. Entre diversité formelle et singularité locale, le paysage voyage entre fiction et réel : ses modalités de construction empruntent au littéraire et à l'artistique et s'étendent ensuite grandeur nature. Le genre épique, marqué par l'intertextualité innovante, fait du paysage l'image même du processus de transposition et d'adaptation. Manifestation de l'exercice d'une subjectivité antique singulière puis collective, instrument de mesure du travail de l'imaginaire à l’œuvre dans les processus complexes de réception littéraire et culturelle, le paysage antique entre transmission et invention, s'ouvre à l'expérience quotidienne et sociale. Son existence antique est effective. / The undertaking of this work is to analyze the forms and functions that the landscape can take in a corpus of posthomeric epic texts. The Argonautica of Apollonius of Rhodes and its late anonymous rewriting The Orphic Argonautica, the Posthomerica of Quintus Smyrnaeus, the Ilioupersis of Triphiodorus, and The Dionysiaca of Nonnus Panopolitanus provide us with a fruitful field of investigation for the analysis of the literary representations of the landscape as transhistorical. Firstly, our texts operate one transformation of the archaic epic landscape that is first the image of the world with which it merges (the conformity placed between shield, island, and world) by separating the landscape from this equation and giving it greater autonomy. The world is a mosaic of autonomous landscapes that gain texture as they take on a dimension of identity. The polymorphism of the landscape then gives its moving texture to the world of the ancient Greeks : the plastic and artist dimension is borrowed by the Epic text to put into words the images of the world, which reveal epic landforms. A variety of landscape patterns emerges and opens the literary intertext to the heterogeneity of artistic forms. From this fusion of process and forms, a singularity arises, a singularity particularly antique of the perception and the translation of the landscape : wonder. Landscape and wonder mingle so narrowly as to substitute one for the other : this is a possible definition of the ancient landscape from the Hellenistic period. But the landscape as thus identified and constructed also belongs to the world the image of which it contributes to form. It is clearly localized in a geographical perspective : the landscape becomes a vivid picture of the world and the former offers the latter its identity by its unique topical characteristics. It is a form of regional identification and it is sometimes confined to the vernacular. The landscape becomes an instrument for intellectual and cultural promotion. Between formal diversity and local singularity, the landscape travels between fiction and reality : its construction methods borrow from the literary and artistic and then extend to nature. The epic genre, characterised by innovative intertextuality, makes the landscape the image of the process of transposition and adaptation. As a manifestation of the exercise of a singular and then a collective ancient subjectivity, the landscape is an instrument for measuring the unfolding of the imagination at work in the complex process of literary reception and cultural transmission ; the ancient landscape between transmission and invention, opens itself up to the everyday and social experience. Its ancient existence is effective.
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Východoasijská kaligrafie a české umění po roce 1948 / East Asian Calligraphy and Czech Art after 1948

Polláková, Petra January 2020 (has links)
My dissertation thesis seeks to explore some specific social aspects of the dialogue between traditional Chinese art and thinking and Czech art scene after the February1948, when the Communist party took power in former Czechoslovakia. I am mainly interested in the problematic of inspiration from traditional Chinese calligraphy and Daoist philosophy on Czech painting, visual poetry and literature in the 1950s and 1960s. I will argue that the appropriation of selected Chinese philosophical and artistic themes helped Czech artists, working under the communist repression, to express their innermost human emotions in relation to home, culture, freedom, and one's artistic and human destiny. The communist regime meant to many artists the end of their official artistic career. Life in seclusion outside the main political and social streams became for some of them an opportunity to display pent-up feelings of affinity with the life stories of the ancient Daoist thinkers. In this context, focus is primarily placed on an analysis of several distinctive visual and literary works by Czech leading artists of the period, especially on the selected works by the visual artists Emil Filla, Jiří Kolář, Vladimír Boudník, Jan Kotík or Zdeněk Sklenář and the novelist Bohumil Hrabal (1914 - 1997) and his world famous...
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Operatic Mysticisms: Mountains, Deserts, Waterscapes

Demczuk, Andrew 01 May 2022 (has links)
Operatic Mysticisms: Mountains, Deserts, Waterscapes examines the ways we encounter environments as readers/viewers of operas, literature, film, and sound recordings, and how each medium requires different detail-gathering techniques. Respective to the previously mentioned mediums, Sun & Sea (2017), Mount Analogue (1952), El Mar La Mar (2017), and Energy Field (2010) are analyzed by engaging with environmental media studies and invention. Reflecting the nature of each landscape—summits of mountains, aporias of deserts, and mysteries of waterscapes—an elemental approach is taken in investigating how these spaces may be noticed, internalized, recorded, and traversed by both the artist and viewer. With an emphasis on limitations of mediums, language, and equipment, this thesis argues that artists/readers/viewers in turn inhabit these rendered environments—while a looped response (termed as operatic mysticism) threads ekphrasis and imagination before and during the production, in the art proper, and in our minds during and well-after consumption.
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Beasts of the Interior: Visual Essays

Minor, Sarah M. 11 June 2019 (has links)
No description available.
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Dance and Identity Politics in Caribbean Literature: Culture, Community, and Commemoration

Tressler, Gretchen E. 03 June 2011 (has links)
Indiana University-Purdue University Indianapolis (IUPUI) / Dance appears often in Anglophone Caribbean literature, usually when a character chooses to celebrate and emphasize her/his freedom from the physical, emotional, and societal constraints that normally keep the body in check. This study examines how a character's political consciousness often emerges in chorus with aesthetic bodily movement and analyzes the symbolic force and political significance of Caribbean dance--both celebratory (as in Carnival) and defensive (as in warrior dances). Furthermore, this study observes how the weight of Western views on dance influences Caribbean transmutations and translations of cultural behavior, ritual acts, and spontaneous movement. The novels studied include Samuel Selvon's "The Lonely Londoners" (1956), Earl Lovelace's "The Dragon Can't Dance" (1979), Paule Marshall's "Praisesong for the Widow" (1983), and Marie-Elena John's "Unburnable" (2006).
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'Pour garder l'impossible intact' : the poetry of Heather Dohollau

O'Connor, Clémence January 2009 (has links)
This dissertation offers the first extended study of the work of the Welsh-French poet Heather Dohollau, whose substantial œuvre in French, published since 1974, has recently received international critical recognition. My thesis centres on the idea of traversée, which originates in Dohollau’s experience of exiles, returns and bilingualism. My chapters elucidate five interconnected themes which all relate to that overarching paradigm. Chapter 1 focuses on Dohollau’s trajectories as reflected in poems on the memory of place, concentrating on South Wales and the island. The quest for place is also a quest for the past, which is handled as an after-image capable of upwelling into the present. Chapter 2 investigates the visual-verbal bilingualism towards which Dohollau’s texts on specific artworks (or ekphrastic texts) seem to strive. Dohollau revitalizes the ekphrastic tradition and challenges its conventional connotations of power struggle (W. J. T. Mitchell) in favour of a poetics of hospitality. Chapter 3 is dedicated to Dohollau’s ethos and practice of slowness. It undertakes a close-reading analysis of her syntactic and sound-related rhythms, connecting them with Derrida’s différance. The idea of poetry as a foreign language is discussed in chapter 4: Dohollau’s adoption of French as her main poetic language in the mid-1960s, her handling of motherhood and daughterhood, and her quest for a poetics of mourning and fidelity are examined in their interrelations. The concluding chapter explores the boundaries between language and the unsaid. Dohollau has been uniquely placed to engage with postwar reassessments of language and its limits (Derrida, Heidegger, Blanchot), poised as she is between languages and media. As her poems show, such limits constitute a poetic resource in their own right. Her carefully cultivated liminal stance has given her important insights into the creative process as a passage into words from an unwritten, yet not utterly inchoate other of the poem.
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Dreaming, embodiment and perception in the narrative arts of the Hopi people / Drome, vergestalting en persepsie in die verhaalkuns van die Hopi-nasie / Ukuphupha, ukuhlanganiswa, ukuqonda ebuCikweni Obulandisayo babantu abangamaHopi

Kelley-Galin, Deborah 01 1900 (has links)
Text in English with abstracts in English, Afrikaans and isiZulu. Translated titles in Afrikaans and isiZulu. / This study examines the symbiotic relationships between Hopi traditional arts, the use of art and narrative as mnemonic device, and embedded references to the Fourth World narrative that describes how the Hopi people climbed from a troubled Third World into the current spatio-temporal era, the Fourth World. (The original oral narrative was published by anthropologist Harold Courlander and anonymous consultants in 1971 as The Fourth World of the Hopis: The Epic Story of the Hopi Indians as Preserved in Their Legends and Traditions.) This study posits that the traditional arts of the Hopi and their forebears serve as visual and oral reiterations of the Fourth World narrative, including their emergence from an opening in the earth known as the sipaapuni. After promising to live a harsh but reverent life, the land’s guardian, Maasaw, made the arid southwestern North American land theirs. The Hopi people call these lands Hopi Tutskwa, the original home of the migrating “Ancestral Puebloan” predecessors. The Hopi consider objects, habitation sites, structures, and other sacred features to be these ancestors’ embodied “footprints.” This study describes how diverse Hopi arts are both Ancestral Puebloan “footprints,” and what archaeologists define as “exographic” objects or mnemonic forms of “symbolic storage.” The use of mnemonic objects within the Puebloan culture has been documented as early as 1630 by Fray Alonso de Benavides who noted the use of “knotted strings” as a form of recording “sins” (Morrow, 1996:42). As they relate to mnemonic technology, Hopi arts and lifeways expand the boundaries of Western art history studies to include elements of archaeology and anthropology. Within these interdisciplinary contexts, objects and imagery are not simply “art” in the Western sense, but embodiments of cultural belief and visual reiterations of oral narratives which preserve intrinsic cultural knowledge and belief. This study suggests that what has previously been categorised as Hopi “art” within Western academic contexts is instead an extension of the West’s tradition of ekphrasis, or simply “writing about art.” Therefore, Western academia inappropriately emphasises chronological form, style, and development within Hopi arts rather than the significant cognitive role art plays within the culture of the people. As traditional metaphors for or reiterations of the Fourth World narrative, this study shows how content embedded within Hopi arts is most appropriately studied through iconological and mytholinguistic analysis as they best serve the Hopi people’s non-Western oracy-based tradition. / Hierdie studie ondersoek die simbiotiese verhoudings tussen die Hopi se tradisionele kunsvorme; hulle gebruik van kuns en narratief as mnemoniese middele; en ingebedde verwysings na die Vierdewêreld-narratief wat vertel hoe die Hopi-nasie bo ’n veelbewoë Derde Wêreld kon uitstyg en die huidige tydruimtelike era, die Vierde Wêreld, kon betree. (Die oorspronklike orale narratief, The Fourth World of the Hopis: The Epic Story of the Hopi Indians as Preserved in Their Legends and Traditions, is in 1971 deur die antropoloog Harold Courlander en anonieme konsultante gepubliseer.) Hierdie studie voer aan dat die tradisionele kunste van die Hopi’s en hul voorvaders dien as visuele en orale reïterasies van die Vierdewêreld-narratief, insluitende hulle verskyning deur ’n opening in die aarde wat as die sipaapuni bekend staan.Nadat hulle beloof het om 'n moeilike dog eerbiedige lewe te leef, het die bewaker van die land, Maasaw, die woestynagtige suidweste van Noord-Amerika aan hulle gegee. Die Hopi-nasie het hierdie streek Hopi Tutskwa, die oorspronklike tuiste van die swerwende “Voorvaderlike Puebloaanse” voorgangers, genoem. Die Hopi beskou objekte, woonterreine, strukture en ander heilige elemente as vergestaltings van die voorvaders se “voetspore”.Volgens die studie is uiteenlopende Hopi-kunsvorme nie net Voorvaderlike Puebloaanse “voetspore” nie, maar ook die “eksografiese” objekte of mnemoniese vorme van “simboliese bewaring” wat deur argeoloë omskryf word. Die aanwending van mnemoniese objekte in die Puebloaanse kultuur is reeds in 1630 opgeteken deur Fray Alonso de Benavides. Hy het vermeld dat knope in toue gemaak is om van “sondes” boek te hou (Morrow, 1996:42). Die verband wat Hopi-kunsvorme en -lewenswyses met mnemonise tegnologie hou, verbreed die grense van Westerse kunsgeskiedenisstudie om ook elemente van argeologie en antropologie in te sluit. In hierdie interdissiplinêre kontekste is objekte en beelde nie net eenvoudig “kuns” in die Westerse sin van die woord nie; dit is ook ’n vergestalting van kulturele oortuigings en visuele reiterasies van orale narratiewe wat intrinsieke kulturele kennis en oortuigings bewaar. Hierdie studie voer aan dat dit wat voorheen in Westerse akademiese kontekste as Hopi-“kuns” gekategoriseer is, in werklikheid ’n verlenging is van die Westerse ekphrasis-tradisie, wat eenvoudig beteken “om oor kuns te skryf”. Westerse akademici plaas dus ’n onvanpaste klem op die chronologiese vorm, styl en ontwikkeling van Hopi-kuns in plaas daarvan om die kognitiewe rol wat kuns in die kultuur speel, te beklemtoon. Hierdie studie toon hoe die ingebedde inhoud van Hopi-kunsvorme, as tradisionele metafore vir en reiterasies van die Vierdewêreld-narratief, op die mees gepaste wyse bestudeer kan word deur ikonologiese en mitolinguistieke ontleding van die Hopi-nasie se nie-Westerse tradisie wat op geletterdheid van die gesproke woord (oracy) gebaseer is. / Lolu cwaningo luhlolisisa ubuhlobo bobudlelwane obukhona phakathi kobuciko bamasiko endabuko amaHopi, ukusetshenziswa kobuciko nokulandisa njengamadivaysi aphathelene nokukhumbuza kanye nezinkomba ezifakwe emlandweni Wesine Womhlaba ochaza ukuthi abantu bamaHopi bakhuphuka kanjani ezweni elabe liyinkinga ukufinyeleleni kulesikhathi sanamuhla soMhlaba Wesine. (Indaba yokuqala elandisayo exoxwayo yashicilelwa umuntu oyisazi seanthropholoji esaziwa ngokuthi nguHarold Courlander kanye nabaxhumanisi abangaziwa ngonyaka ka1971 njengengoMhlaba Wesine wamaHopi: Indaba Yokubonga Amaqhawe abantu abangaMandiya angamaHopi njengoba Kugcinwe kuyiZinganekwane Namasiko abo). Lolu cwaningo lubonisa ukuthi ubuciko bamasiko bamaHopi kanye nabokhokho babo babedlulisa imilayezo ngezinto eziphindaphindiwe ezibukwayo nezidluliswa ngomlomo ekulandiseni ngoMhlaba Wesine, kufaka phakathi ukuvela kwawo ekuvuleni emhlabeni owaziwa ngokuthi yisipaapuni. Ngemuva kokuthembisa ukuthi uzophila impilo enzima kodwa ehloniphekile, umgcini wezwe uMasaaw wenza umhlaba omelele eningizimu nasentshonalanga neNyakatho neMelika ukuthi ube ngowabo. AmaHopi abiza lemihlaba ngokuthi yiHopi Tutskwa, okuyikhaya langempela olwafuduka “koKhokho wePuebloan” owayekhona esikhundleni ngaphambilini. AmaHopi abheka izinto, izindawo zokuhlala, izakhiwo kanye nezinye izici ezingcwele ukuba zibe yilezo zinto ezifakwe "ezinyathelweni" zokhokho. Lolu cwaningo luchaza ubuciko obuhlukahlukene bamaHopi obusho “izinyathelo” Zokhokho bePuebloan kanye nalokho okuchazwa ngabantu abaphenya ngezinto zasendulo okuthiwa ama-akhiyoloji njengezinto "eziyi ekzografi " noma izinto iziphathelene nokukhumbula okuthile "okuwuphawu olugciniwe". Ukusetshenziswa kwezinto eziphathelene nokukhujulwayo osikweni lwamaPuebloan laqoshwa phansi kusukela eminyakeni ye-1630 nguFray Alonso de Benavides oye waqaphela ukusetshenziswa “kwezintambo eziboshiwe” njengento yokuqopha noma ukurekhoda “izono” (Morrow, 1996:42) Njengoba zihlobene nobuchwepheshe bezinto ezikhunjulwayo, ubuciko bamaHopi nokuphila kwabo kwandisa imingcele yezifundo zomlando yaseNtshonalanga okufaka phakathi izinto zama-akhiyoloji nama anthropholoji. Ngaphakathi komongo wezizinda ezahlukene, izinto nemifanekiso akuzona nje izinto ezilula “eziwubuciko” ngokomqondo waseNtshonalanga, kodwa ukukhombisa izinkolelo zamasiko kanye imilayezo ngezinto eziphindaphindiwe ezibukwayo nezidluliswa ngomlomo ezigcina ulwazi lwangaphakathi olujwayelekile lwamasiko nenkolelo. Lolu cwaningo lubonisa ukuthi yini eyabekwa yahlelwa nje "ngobuciko" bamaHopi ngaphakathi kwezimo zezemfundo zaseNtshonalanga kunalokho kwandiswa isiko laseNtshonalanga okuwu buciko bokukhuluma, noma “ukubhala ngosiko”. Ngakho-ke, izazi ngezemfundo zaseNtshonalanga zagcizelela okungalungile ngendlela yokulandelana, isitayela nentuthuko ngaphakathi kobuciko bamaHopi esikhundleni sendima ebalulekile yokuqonda edlalwa ubuciko osikweni lwabantu. Njengamazwibela wendabuko wokungathekisa noma ekulandiseni ngoMhlaba Wesine ngokuphindaphindiwe, lolu cwaningo lubonisa ukuthi okuqukethwe kufakwe kanjani ebucikweni bamaHopi okuyindlela efanelekile okufundwa ngayo kusetshenziswa ukuhlaziya ayikhonoloji kanye nesayensi ephathelene nolimi lwezinganekwane njengoba babechaza abantu abangamaHopi olwakhelwe osikweni lokuxoxwa ngomlomo okungelona lwaseNtshonalanga. / Art History, Visual Arts and Musicology / D. Litt. et Phil. (Art History)

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