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Du corps sacré au corps biotechnologique : dualisme et conséquences en Occident

Bouchard, Améthys January 2015 (has links)
La fragmentation et la perte de sens de la vie et de la personne humaine en Occident est attribuée dans ce mémoire à un dualisme corps-esprit dont la présence n'a fait que s'intensifier et s'exacerber au fil du temps et qui se décline par un déplacement d'origine très ancienne du corps sacré vers celui d'un corps profane biotechnologique au XXIe siècle. Les déplacements du corps sacré commencent bien avant le ~Ve siècle en Occident. Le mépris et le rejet du corps dans la pensée philosophique platonicienne s'inscriront dans une rhétorique qui influencera le monde philosophique. Les fondements de la théologie chrétienne le transformeront en corps mauvais et pécheur. La philosophie et la théologie de l'Église pérenniseront cette Idée d'un corps vide de sens et de vérités dans le monde occidental. Leurs influences institutionnelles favoriseront le développement de sciences fragmentées qui évacueront de la personne humaine sa globalité. Cette prégnance dualiste inscrite dans le corps social favorisera un déficit de cohérence qui se traduit au XXIe siècle par une autodestruction du vivant. Ce mémoire retrace des déplacements du corps sacré au corps biotechnologique, ce qui a rendu possible la pérennisation de l'Idée que le corps et l'esprit sont séparés plutôt qu'unis et des conséquences que cela entraine. Des perspectives nouvelles doivent s'offrir et être envisagées afin que les personnes puissent retrouver un sens et une cohérence, où le respect de la vie peut de nouveau s'incarner en Occident.
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Image du corps féminin : culture et sexuation

Faraci Petridis, Fiona 19 December 2012 (has links)
L'image du corps dessine les contours de la féminité, mais il ne semble possible d'entrevoir une expression proprement féminine qu'à travers les failles de celle-ci. Semblable à une expression incontrôlée de l'inconscient, le féminin se déploie comme le lapsus ou l'acte manqué. Pour ce faire, il semble nécessaire de passer par le rapport différent que semble entretenir une femme à la pulsion. C'est à travers une possible liaison entre pulsion et image du corps que le féminin semble s'exprimer. Aussi, l'inconscient maternel et de ce fait le regard de la mère, nécessitent une particulière attention, dans la mesure où la pulsion scopique de la mère investira différemment le corps de l'enfant fille. A travers un regard non limité par le signifiant, il sera question pour la fille d'un investissement de tout le corps et de ce fait, d'un rapport diffus et difficilement contenable d'avec la pulsion. La multiplicité des inscriptions phalliques sur le corps de la fille rend autre son rapport à l'image – le surinvestissement marque, entre autre, une fragilité. Le regard que suscite l'expression par images dénature l'appel au féminin qui ne peut s'articuler que dans l'absence du dire. Le nouvel impératif social paraît difficilement s'articuler à l'enracinement du discours familial ; il est pourtant possible d'entrevoir une inhibition de la pensée par le biais d'un surplus d'images sans référant. / It's through the body image that the femininity contours draws itself but, it seems possible to catch a glimpse of feminine expression only through the flaw or the rift of it. Similar to the uncontrolled expression of the unconscious, feminine expression displays itself like the slip of the tongue or the parapraxis. Consequently, it seems necessary to point the different relation a woman maintains to her drives. It's through a potential link between drive and body image that the feminine expression seems to take place. To do so, maternal unconscious and the mother's look requires particular attention; insofar as, the mother's optic drive will be differently investing a girl child body. Through a look non-limited by the signifier, it will be question for the girl to invest her whole body and this will lead her to a diffuse and hardly containable relation to her own drive. The multiplicity of phallic inscriptions on the girl's body renders differently her relation to images – the overinvestment signs, beside all, fragility. The look that the expression by images sparks off distorts the feminine call, which can only rise in the absence of words and sayings. The new social requirement seems hardly articulate itself with the roots of familial discourse; it is, though, possible to glimpse the inhibition of thoughts by the way images are overinvested.
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A la croisée des genres : masculin et féminin dans la littérature et l'iconographie féériques victoriennes et édouardiennes / Genre meeting gender : the masculine and the feminine in Victorian and Edwardian fairy literature and iconography

Doussot, Audrey 04 July 2011 (has links)
Le genre féerique opère sous le règne de Victoria, un retour triomphant sur le devant de la scène littéraire et en profite pour s’immiscer dans les arts visuels. Sous la plume, le crayon ou le pinceau d’auteurs et d’artistes aussi bien masculins que féminins, textes et images prennent alors pour prétexte la peinture d’un monde merveilleux pour se jouer des conventions sociales et culturelles et examiner les idéaux, les angoisses, et les contradictions de la société de l’époque. D’un côté, les textes, visant un public tantôt juvénile, tantôt adulte, ou les deux à la fois, prolongent la tradition ancestrale du conte tout en la remettant au goût du jour. De l’autre, l’image, qui se met à envahir le quotidien, se charge, à travers la peinture et l’illustration, de doter le genre féerique d’une iconographie spécifique. A la croisée des deux, la littérature illustrée connaît un développement sans précédent. De par sa nature hybride, l’inspiration qu’elle tire du contexte socio-culturel, et son association privilégiée au domaine du féminin, la littérature féerique illustrée est propice à une analyse des rapports entre texte et image tout autant que des rapports entre genre masculin et genre féminin. En effet, la sexualité, tabou par excellence, et la question du genre (au sens anglo-saxon de gender, réalité sexuelle et construction, historique, sociale et artistique, d’un univers masculin et d’un univers féminin, avec tout ce que cela suppose comme normes, conventions, clichés, représentations…) devient, à cette époque, une thématique incontournable. Et elle a d’autant plus de pertinence en lien avec le féerique que ce genre n’inspire pas que les artistes et les auteurs masculins et qu’en tant que genre mineur il est traditionnellement, et symboliquement, considéré comme féminin – un statut qu’il partage d’ailleurs avec l’illustration. A plus d’un titre donc, la création féerique se trouve au croisement d’idées, complémentaires ou conflictuelles (masculin et féminin, texte et image, peinture et illustration, art et artisanat, culture savante et culture populaire, âge adulte et enfance, conformisme et subversion, tradition et innovation …). Cette étude, centrée sur le concept d’« entre deux » se propose, par conséquent, d’examiner le domaine féerique en tant qu’espace de rencontre entre toutes ces idées en considérant des toiles, des textes et des livres illustrés d’inspiration féerique et de confronter deux genres, gender et genre féerique, afin de mieux percevoir les liens qui ont pu être les leurs à l’époque victorienne, puis édouardienne. / Under the reign of Victoria, the fairy genre, after many years of banishment, is back on the literary scene and introduced as a major source of inspiration for the visual arts. Artists and authors create texts and pictures that turn the depiction of a fantasy world disregarding current cultural and social norms into an opportunity for the exploration of the ideals, anxieties and contradictions of the time. Original texts written for the adult and juvenile readerships keep the age-old tradition of the fairy tale alive, renewing its themes and representations in accordance with the current British tastes. Simultaneously, paintings and illustrations, at a time when pictures take an increasingly prominent place in everyday life and culture, provide the fairy genre with a specific iconography. At the crossroads of text and picture, illustrated literature goes through an unprecedented phase of popularity marked by two periods of golden age, in the 1860s and the 1890s. With its hybrid form, its inspiration derived from the social context and its privileged association with the feminine, the nineteenth-century and early twentieth century illustrated fairy literature is a cultural form most appropriate for the analysis of text/image relationships as well as the gender notions of the feminine and the masculine. Sexuality – the greatest taboo of the period – and gender matters are indeed key-topics at that time and they are all the more relevant in the fairy genre since, not only does it inspire both male and female creators, but, being a minor genre, it is traditionally and symbolically considered to be feminine. And so is illustration, for the same reason. In many respects, Victorian and Edwardian fairy creation is then at the crossroads of a number of notions, both complementary and antagonistic : masculine/feminine, text/image, painting/illustration, art/craftsmanship, high culture/low culture, adulthood/childhood, conformism/subversion, tradition/innovation…. Structured around the idea of an ‘in-between’ status, the present study shall therefore examine the field of literary and pictorial fairy creation as a space in which all these ideas meet through the analysis of fairy paintings, texts and illustrated books. Gender and fairy genre shall be considered jointly as an attempt to define and explore their relationships during the Victorian and Edwardian eras.
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Personnages féminins et argent dans "L'argent" d'Émile Zola et "Les drames de l'argent" de Raoul de Navery / Female characters and money in Émile Zola's "L'argent" and Raoul de Navery's "Les drames de l'argent"

Zou, Yuanyuan 24 November 2017 (has links)
Dans cette thèse, nous nous concentrons sur deux œuvres : "L’argent" d’Émile Zola et "Les drames de l’argent" de Raoul de Navery. L’étude analytique autour des personnages féminins et de l’argent selon l’approche de la critique éthique consiste dans le fait qu’elle reflète en quelque sorte les valeurs de la société, des auteurs et des œuvres pendant une période historique spécifique. Ainsi, nous cherchons à réfléchir sur l’éthique de la famille à travers les personnages féminins de ces deux romans choisis ainsi que sur la manière dont celle-ci est influencée par la question de l’argent. / In this thesis, we concentrate on two works: Émile Zola’s "L'argent" and Raoul de Navery's "Les drames de l'argent". The analytical study of female characters and money according to ethical criticism consists in the fact that it reflects in a way the values of society, authors and works during a specific historical period. Thus we seek to reflect on family ethics through the female characters of these two chosen novels as well as how it is influenced by the question of money.
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Désir, sexualité et rapport de domination : la constitution des regard(s) féminin(s) dans le cinéma brésilien contemporain / Desire, sexuality and power relations : the constitution of female gaze(s) in contemporary brazilian cinema

Neri O'Neill, Raquel 21 September 2018 (has links)
La présente thèse s’organise comme une étude du cinéma brésilien contemporain visant à mettre en évidence la constitution des regards féminins. Cette étude s’appuie sur l’analyse filmique pour circonscrire un modèle esthétique en opposition au regard dominant qui structure la majorité de la production cinématographique. Il propose une perspective distincte de la théorie féministe classique, moins focalisée sur des paires d'opposés historiquement consacrées (masculin versus féminin), et qui se concentre davantage sur ce que les films offrent comme indices d’une organisation symbolique. L’ambition est de déceler la constitution d’un regard féminin cinématographique, et de décrire les traits structurels de ceux-ci. / The present thesis is a study of contemporary Brazilian cinema focused on the constitution of female gazes. This study is based on film analysis and aims to describe an aesthetic model in opposition to the dominant (male) gaze that structures the majority of film production. It develops a perspective that distinguishes itself from classical feminist theory, by means of a shift in focus from the historically consecrated pair of opposites (masculine versus feminine) to an emphasis on what films offer as indications pointing to new symbolic structures. Its goal is to shed light on the constitution of a cinematic female gaze, and to describe the structural lines that define it.
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Adolescence scarifiée : traces et mouvements symboliques d'un groupe à médiation écriture / Scarified adolescence : traces and symbolic movements in a writing-mediated group

Boinet, Pauline 30 January 2018 (has links)
La spécificité de l’adolescence est la venue au premier plan de la génitalité. Cela entraîne à la fois une métamorphose du corps et un remaniement psychique. À l’adolescence, le corps est aussi un lieu de contradiction que tantôt il attaque, tantôt il embellit dans un érotisme effréné. En effet, la contradiction peut se traduire sous forme symptomatique et manifester l’encombrement que l’adolescent ressent devant son corps qui lui échappe. Il ne sait pas repérer ce qu’il ressent, il ne sait pas le nommer et même il ne sait pas qu’il ne sait pas. Parfois le rapport qu’il entretient avec son corps est suffisamment paradoxal pour qu’il ne puisse pas se l’approprier. C’est cette étrangeté qui va provoquer un clivage chez l’adolescent. Les deux perspectives qui émanent de ces positions sont assez différentes quant à l’avenir du sujet. Ce travail s’inscrit dans la continuité de divers travaux de recherche sur la problématique adolescente. Il vient rendre compte de la mise en place dans un service de Pédiatrie générale d’un groupe thérapeutique à médiation écriture avec des adolescentes qui se scarifient. C’est en considérant ces scarifications comme un langage du corps au coeur de la problématique adolescente et pubertaire, et au regard des difficultés que ces adolescentes ont à mettre des mots sur l’indicible de leur douleur, que le groupe a été créé. La mise en place de celui-ci correspond plus globalement à une réflexion sur le processus d’adolescence, de subjectivation, et le rapport au corps, notamment à travers le travail de symbolisation à l’adolescence. Nous interrogeons également à l’endroit de notre réflexion, la médiation écriture en tant que dépôt d’une trace sur un support, qui au même titre que la rencontre de la lame sur la peau, viendrait comme une butée (Le Breton, 2002) ; la rencontre avec la feuille par analogie au corps viendrait recréer et offrir un contenant à la souffrance psychique. Le groupe quant à lui pourrait être vécu comme espace transitionnel au sens où l'entend Winnicott, au fondement de l’expérience créatrice et rassurante pour l’adolescente. Le corps aurait alors une fonction semblable dans ce qu'il incarnerait une frontière entre un dedans et un dehors. Une des fonctions de la pratique scarificatoire serait alors de restaurer les limites du Soi dans une lutte contre un possible effondrement. / The specificity of adolescence is the coming to the fore of genitality. This involves both a metamorphosis of the body and a psychic reworking. The body is also a place of contradiction that sometimes attacks, sometimes it embellishes in a frenzied eroticism. Indeed, the contradiction can be translated in symptomatic form and manifest the clutter that the adolescent feels in front of his body that escapes him. He does not know how to identify what he feels, he does not know how to name it and he does not even know he does not know. Sometimes the relationship he has with his body is sufficiently paradoxical that he can't appropriate it. It is this strangeness that will cause a cleavage in the adolescent. The two perspectives that emanate from these positions are quite different as to the future of the subject. This work is a continuation of various research works on the adolescent problem. He reports on the establishment of a therapeutic group in writing in a Pediatric General Service, writing with teenagers who are scarifying themselves. It is by considering these scarifications as a body language at the heart of the adolescent and pubertal problem, and in view of the difficulties that these teenagers have to put words on the indescribable of their pain, that the group was created. The setting up of this one corresponds more generally to a reflection on the process of adolescence, of subjectivation, and the relation with the body, in particular through the work of symbolization in adolescence. We also question the place of our reflection, the mediation writing as a deposit of a trace on a support, which as well as the meeting of the blade on the skin, would come as a stop (Le Breton, 2002); the encounter with the sheet by analogy with the body would come to recreate and offer a container for psychic suffering. The group could be seen as a transitional space in Winnicott's sense, at the root of the creative and reassuring experience for the teenager. The body would then have a similar function in what it would incarnate a border between an inside and an outside. One of the functions of the scarificatory practice would then be to restore the limits of the Self in a fight against a possible collapse.
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La femme et la satire : étude sur le corps féminin et les femmes dans la caricature de mœurs à Madrid (1864-1894)

Mornat, Isabelle 30 September 2011 (has links) (PDF)
La caricature de mœurs fait définitivement son apparition à Madrid dans Gil Blas. Elle s'empare d'abord de la question féminine en se penchant sur la différence des corps. Les caricaturistes dénoncent les apparences fallacieuses du corps de la bourgeoise dans un déshabillage qui met en perspective un discours masculin sur les dépenses associées aux toilettes et livre un discours en creux sur la condition masculine à travers la critique du mariage. Le corps des femmes des classes populaires est marqué par le travail, la précarité, la vulnérabilité, la solitude. Autant de circonstances qui font planer le danger de l'entrée dans la prostitution, signifiée aussi par la ritualisation du corps empruntée à la silhouette de la cocotte. La caricature de mœurs s'oriente vers le terrain de l'érotico-festif en multipliant les figures de cocottes boulevardières. Celles-ci manifestent le nouveau statut de l'image commerciale de la femme. L'épaisseur sociale du corps féminin disparaît. Aux scènes de séduction où le caricaturiste déjoue le jeu hypocrite du marché de la chair, succède une représentation de la séduction de l'image. La prééminence de la cocotte manifeste l'avènement des nouveaux usages de la consommation. Dans la pluralité des images de la femme qui circulent dans la deuxième moitié du siècle, les caricatures diffusées massivement occupent une place décisive.
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La quête d'individualisation du personnage féminin : les Jolies Choses de Virginies Despentes : amor, curiosidad, prozac y dudas de Lucía Etxebarria : surtout ne te retourne pas et Cette Fille-là de Maïssa Bey

Gambus, Aurélie 17 December 2009 (has links) (PDF)
En ce début du XXIème siècle, un nombre d'auteurs sans cesse plus important développe un véritable enthousiasme pour des thématiques féminines. Plus précisément, il s'agit pour eux de mettre en exergue la quête identitaire des femmes dans notre société. Cette littérature révèle une omniprésence du corps et de la sexualité en lien étroit avec la société et les schémas culturels imposés tenant ainsi un discours novateur sur les femmes. Le but de cette recherche est de montrer comment un discours littéraire, en reprenant les discours socioculturels, féministes et psychanalystes du moment, conçoit la question de la femme et quelle représentation de la femme il produit. Face à cette réflexion sur la question de la femme et son identité, cette thèse centre son étude sur les romans de trois auteurs, Virginie Despentes, écrivain français, Lucía Etxebarria, écrivain espagnol et Maïssa Bey, écrivain algérien francophone. L'être femme est représenté dans un rapport avec la violence masculine mais aussi avec sa propre violence, dans son rapport au corps et à la sexualité, par des relations humaines conflictuelles ainsi que par une aliénation sociale et culturelle. Le personnage féminin est un personnage seul, enfermé dans une identité dans laquelle il ne se reconnaît plus et qu'il rejette. La quête de soi et de la reconnaissance de soi laisse apparaître leurs aspirations, en contradictions avec leurs attributions. A la fin de chaque roman, l'individualisation de la femme est envisagée par la reprise de parole. La reconstruction de soi ne peut être permise que par la maîtrise de la parole sur soi, et la quête d'individualisation doit se poursuivre
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Relecture des multiples facettes du féminin sacré et profane

Chauvin, Marilyn 27 June 2012 (has links) (PDF)
L'Art a toujours consacré une grande part à l'image du féminin. Que cela soit dans l'iconographie gréco-romaine ou judéo-chrétienne, ses multiples représentations sont synonymes de confusion et d'ambivalence. La femme et l'image ont en commun de susciter méfiance et fascination. C'est au travers de l'étude approfondie de quelques figures clefs de l'histoire de l'art, que nous vous proposons une relecture post-féministe des diverses facettes du féminin, prises dans la dyade sacré/profane. Mythes et croyances donnèrent naissance à un métissage pagano-chrétien qui fit émerger un Eternel Féminin inébranlable encore très prégnant dans l'art actuel. Tantôt dans la foi de l'image, tantôt dans sa condamnation, ainsi se résume l'insoluble combat entre l'humain et le divin. La Femme restera à jamais l'élément trouble associé au paraître et à la beauté. Dans nos recherches nous avons constaté que la femme et la peinture sont en parfaite adéquation. Elles sont indissociables car iconoclasme et misogynie vont souvent de pair. Peu à peu, le corps remplacera la toile et le fard, la peinture pour les artistes transgenres. Dans d'étranges (queer) parodies entre exhibition et chamanisme, ils réinventeront leur devenir-féminin. La surface de l'œuvre devient alors le miroir où se reflète cet Autre, alter ego tant recherché. La pensée féministe se met en marche au travers des révolutions des genres et des sexes. Ainsi, c'est entre Pygmalion et Narcisse que les artistes des XXéme et XXIéme siècles, nous offrent, entre mascarade et mélancolie, la vision d'un idéal sans original. Enfin, nous revenons sur l'art des femmes. Leurs pratiques sont souvent borderline, partagées entre violence, humour et Charis dans leur quête d'un sacré hors religion. Elles offrent un devenir-pandorien de l'art pour briser à jamais le désormais trop célèbre : " Sois belle et tais toi! "
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Corps de femmes et contes de fées : une étude de "La femme de l'Ogre" de Pierrette Fleutiaux, et Peau d'âne de Christine Angot

Dulong, Mélanie 11 1900 (has links) (PDF)
Le conte de fées naît à une époque où l'idéal de l'homme civilisé gagne en popularité. Certains auteurs, issus pour la plupart de la société de cour, puisent des contes dans la tradition orale et en font des adaptations littéraires. Avec son inscription littéraire, le conte merveilleux devient un outil pédagogique. Son contenu est donc adapté de manière à en faire un vecteur du modèle de civilité : il faut apprendre aux enfants à se comporter conformément à cet idéal. Ceci est bon pour les deux sexes. Cependant, l'idéal de la femme civilisée est beaucoup plus prescriptif et restrictif que celui de l'homme civilisé : si l'on peut pardonner à ce dernier, ou même valoriser, son tempérament sanguin, les pulsions féminines sont tout simplement inacceptables. On s'attend de la femme qu'elle soit toujours irréprochable, autant sur le plan de son apparence que de son comportement. L'idéologie patriarcale qui va de pair avec celle de la civilité reproche à la femme toute marque d'initiative ou d'individualité. On veut qu'elle soit passive, soumise, vertueuse et prude. Ainsi, beaucoup de contes de fées s'adressent aux petites filles et leur enseignent les bons et les mauvais comportements. L'idéologie patriarcale véhiculée par le conte de fées a fait l'objet de critiques féministes, particulièrement dans les années 1970. On a reproché au conte de fées d'encourager la passivité féminine à travers une représentation stéréotypée des rôles sexuels. On a aussi condamné la représentation de la femme-objet : l'apparence physique de la femme est centrale dans le conte de fées. Si les héros connaissent le succès grâce à leurs actions, les héroïnes doivent tout à leur beauté. Ces diverses critiques ont ouvert la voie à plusieurs réécritures féministes du conte de fées. Certains écrivains et écrivaines ont créé de nouvelles histoires en empruntant la structure traditionnelle du conte de fées, d'autres ont plutôt choisi de transformer des contes déjà connus. Dans ce mémoire, nous proposons, pour commencer, un survol de l'évolution du conte de fées, de son origine orale à ses subversions littéraires contemporaines, en lien avec certaines transformations sociales. Nous étudierons, par la suite, deux réécritures de contes de fées qui, à notre avis, possèdent un caractère féministe. Il s'agit de « La femme de l'Ogre » de Pierrette Fleutiaux (1984) et de Peau d'âne de Christine Angot (2003). Ces deux récits qui vont à l'encontre du discours patriarcal propre aux contes de fées traditionnels évoquent des idéologies féministes opposées. Plusieurs éléments du texte de Fleutiaux correspondent à l'idéologie du féminisme de la femelléité tandis que le récit d'Angot évoque l'idéologie du courant féministe matérialiste. Nous verrons de quelle manière elles parviennent toutes deux, à travers des écritures du corps qui diffèrent grandement l'une de l'autre, à contrecarrer la représentation du corps féminin objet, perçu selon le regard masculin, qui est caractéristique du conte de fées traditionnel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conte de fée, patriarcat, féminisme, subversion, réécriture.

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