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Sans différends, point d'harmonie : les règlements de conflit à Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles

Paul, Josianne 24 February 2011 (has links)
Situé à la croisée de l’histoire et de la criminologie, ce travail a voulu se mettre à hauteur d’homme afin de comprendre comment les habitants de Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles géraient les situations conflictuelles potentiellement criminalisables auxquelles ils devaient faire face. Pour ce faire, un cadre théorique original a été élaboré à partir de la notion de situation-problème proposée par le criminologue Louk Hulsman. Cette approche interdisciplinaire a permis de déterminer qu’en milieu colonial la notion de crime ne fut jamais clairement définie. Pour la population, l’identification d’actes criminels se faisait à partir des valeurs chrétiennes, de même que par les interdits identifiés par l’État. Le concept de crime et sa gestion étaient des construits sociaux qui s’adaptaient aux besoins des colons et de l’administration royale. De ce fait, deux types de situation-problème existaient. D’une part, il y avait celles opposant les habitants entre eux, qu’il est possible de nommer situations-problèmes d’origine privée, et d’autre part, il y avait celles confrontant l’État à la désobéissance de ces sujets, lesquelles peuvent être qualifiées de situations-problèmes d’origine étatique. Les situations-problèmes d’origine privée naissaient dans la vie quotidienne et tournaient autour des valeurs sociales fondamentales qu’étaient l’honneur, la famille, le travail, la subsistance et la propriété. Pour résoudre leurs querelles, les colons avaient recours à divers modes de règlement de conflit, tel que la conciliation, la compensation ou les sanctions pénales. Pour leur part, les situations-problèmes d’origine étatique se produisaient lorsque les colons ne respectaient pas les limites imposées par l’État, lequel utilisait exclusivement le mode pénal pour les sanctionner. Il ressort de cette étude qu’en Nouvelle-France la justice n’était pas un phénomène purement institutionnel et que les colons faisaient la distinction entre le sentiment de justice et les services que pouvaient leur offrir les institutions judicaires présentes sur le territoire de la juridiction royale de Montréal. À partir des différents modes de résolution de conflit disponibles, les habitants, de même que l’administration royale, cherchaient d’abord et avant tout à atteindre la satisfaction durable des parties impliquées afin de maintenir l’harmonie sociale.
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Sans différends, point d'harmonie : les règlements de conflit à Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles

Paul, Josianne 24 February 2011 (has links)
Situé à la croisée de l’histoire et de la criminologie, ce travail a voulu se mettre à hauteur d’homme afin de comprendre comment les habitants de Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles géraient les situations conflictuelles potentiellement criminalisables auxquelles ils devaient faire face. Pour ce faire, un cadre théorique original a été élaboré à partir de la notion de situation-problème proposée par le criminologue Louk Hulsman. Cette approche interdisciplinaire a permis de déterminer qu’en milieu colonial la notion de crime ne fut jamais clairement définie. Pour la population, l’identification d’actes criminels se faisait à partir des valeurs chrétiennes, de même que par les interdits identifiés par l’État. Le concept de crime et sa gestion étaient des construits sociaux qui s’adaptaient aux besoins des colons et de l’administration royale. De ce fait, deux types de situation-problème existaient. D’une part, il y avait celles opposant les habitants entre eux, qu’il est possible de nommer situations-problèmes d’origine privée, et d’autre part, il y avait celles confrontant l’État à la désobéissance de ces sujets, lesquelles peuvent être qualifiées de situations-problèmes d’origine étatique. Les situations-problèmes d’origine privée naissaient dans la vie quotidienne et tournaient autour des valeurs sociales fondamentales qu’étaient l’honneur, la famille, le travail, la subsistance et la propriété. Pour résoudre leurs querelles, les colons avaient recours à divers modes de règlement de conflit, tel que la conciliation, la compensation ou les sanctions pénales. Pour leur part, les situations-problèmes d’origine étatique se produisaient lorsque les colons ne respectaient pas les limites imposées par l’État, lequel utilisait exclusivement le mode pénal pour les sanctionner. Il ressort de cette étude qu’en Nouvelle-France la justice n’était pas un phénomène purement institutionnel et que les colons faisaient la distinction entre le sentiment de justice et les services que pouvaient leur offrir les institutions judicaires présentes sur le territoire de la juridiction royale de Montréal. À partir des différents modes de résolution de conflit disponibles, les habitants, de même que l’administration royale, cherchaient d’abord et avant tout à atteindre la satisfaction durable des parties impliquées afin de maintenir l’harmonie sociale.
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Sans différends, point d'harmonie : les règlements de conflit à Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles

Paul, Josianne January 2011 (has links)
Situé à la croisée de l’histoire et de la criminologie, ce travail a voulu se mettre à hauteur d’homme afin de comprendre comment les habitants de Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles géraient les situations conflictuelles potentiellement criminalisables auxquelles ils devaient faire face. Pour ce faire, un cadre théorique original a été élaboré à partir de la notion de situation-problème proposée par le criminologue Louk Hulsman. Cette approche interdisciplinaire a permis de déterminer qu’en milieu colonial la notion de crime ne fut jamais clairement définie. Pour la population, l’identification d’actes criminels se faisait à partir des valeurs chrétiennes, de même que par les interdits identifiés par l’État. Le concept de crime et sa gestion étaient des construits sociaux qui s’adaptaient aux besoins des colons et de l’administration royale. De ce fait, deux types de situation-problème existaient. D’une part, il y avait celles opposant les habitants entre eux, qu’il est possible de nommer situations-problèmes d’origine privée, et d’autre part, il y avait celles confrontant l’État à la désobéissance de ces sujets, lesquelles peuvent être qualifiées de situations-problèmes d’origine étatique. Les situations-problèmes d’origine privée naissaient dans la vie quotidienne et tournaient autour des valeurs sociales fondamentales qu’étaient l’honneur, la famille, le travail, la subsistance et la propriété. Pour résoudre leurs querelles, les colons avaient recours à divers modes de règlement de conflit, tel que la conciliation, la compensation ou les sanctions pénales. Pour leur part, les situations-problèmes d’origine étatique se produisaient lorsque les colons ne respectaient pas les limites imposées par l’État, lequel utilisait exclusivement le mode pénal pour les sanctionner. Il ressort de cette étude qu’en Nouvelle-France la justice n’était pas un phénomène purement institutionnel et que les colons faisaient la distinction entre le sentiment de justice et les services que pouvaient leur offrir les institutions judicaires présentes sur le territoire de la juridiction royale de Montréal. À partir des différents modes de résolution de conflit disponibles, les habitants, de même que l’administration royale, cherchaient d’abord et avant tout à atteindre la satisfaction durable des parties impliquées afin de maintenir l’harmonie sociale.
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Mille mots valent une image : synthèses d'histoire nationale et poétique de l'histoire chez François-Xavier Garneau et Benjamin Sulte, 1845-1884 / 1000 mots valent une image

Chahine, Karim 08 March 2019 (has links)
Ce mémoire propose d’étudier l’écriture de l’histoire par les historiens canadiens-français dans la seconde moitié du XIXe siècle en nous penchant sur les cas de François- Xavier Garneau et de son Histoire du Canada (1845-1852) et de Benjamin Sulte et son Histoire des Canadiens français (1882-1884). Pensées, organisées et composées dans l’esprit de tableaux et de portraits historiques, ces synthèses étaient écrites selon une approche plus artistique de la science historique qui s’explique par la volonté de faire mémoire collectivement, en inscrivant dans l’imaginaire national des événements et des personnages dignes de mention, et individuellement en créant des impressions vives sur le lecteur. Pour ce faire, François-Xavier Garneau et Benjamin Sulte s’en remettaient à ce nous appelons une poétique de l’histoire. Créées par des procédés littéraires, relevant du pittoresque et du pathétique, ces impressions vives permettent à l’historien de guider son lecteur à voir le récit sur plusieurs plans : historique, moral, idéologique, esthétique, etc. Loin d’être ségrégués dans des chapitres respectifs, voir dans des ouvrages différents par nature, le scientifique et le littéraire étaient vus par les historiens de cette époque comme deux entités pouvant aspirer à une cohérence en vue de faire corps. Cette tension entre les humanités littéraires et l’ambition scientifique est perçue par certains comme une indétermination propre au discours historien. Ce faisant, nous voulons discerner les modalités d’écriture et de production de ces synthèses d’histoire nationale, ainsi que les rapports passés et présents de la synthèse historique et de la connaissance historique. Plus précisément, nous chercherons à voir comment les particularités de la synthèse d’histoire non seulement permettent, mais amplifient la puissance évocatrice de la poétique de l’histoire. Ainsi, nous pourrons distinguer de quelles façons synthèse et poétique entretiennent une symbiose. / This thesis studies the writing of history by French-Canadian historians in the second half of the nineteenth century by examining the cases of François-Xavier Garneau’s Histoire du Canada (1845-1852) and of Benjamin Sulte’s Histoire des Canadiens français (1882- 1884). Organized, composed and thought in the spirit of paintings and historical portraits, these syntheses were written according to a more artistic approach of historical science, which is explained by the will to remember collectively, by inscribing in the national imagination events and characters worthy of mention, and individually by creating vivid impressions on the reader. To do this, François-Xavier Garneau and Benjamin Sulte relied on what we call the poetics of history. Created by literary methods, pertaining to the picturesque and pathetic, these vivid impressions allow the historian to guide his reader to see the story on several levels: historical, moral, ideological, aesthetic, and so on. Far from being segregated in respective chapters or different books, the scientific and the literary methods were seen by historians of that time as two entities able to aspire coherence in order to become one. This tension between literary humanities and scientific ambition is perceived by some as peculiar indeterminacy to the historian's discourse. In doing so, we want to discern the methods of writing and producing these syntheses of national history, as well as the past and present relations of historical synthesis and historical knowledge. More precisely, we will seek to see how the particularities of the synthesis of history not only allow, but amplify the evocative power of the poetics of history. Thus, we can distinguish in which ways synthesis and poetics maintain a symbiosis.
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Construire une citoyenneté urbaine par le droit de vote municipal : lois électorales et contestations militantes à Montréal de 1965 à 1974

Robert, Vincent 12 1900 (has links)
En décembre 1968, le gouvernement du Québec adopte deux lois implantant le suffrage universel dans toutes les municipalités de la province. Les résidents qui ont vingt et un ans et plus peuvent donc désormais voter aux élections municipales de la ville dans laquelle ils résident s’ils sont citoyens canadiens et s’ils y sont domiciliés depuis au moins un an. C’est également le cas des non-résidents propriétaires ou locataires d’un bloc à logements, d’un commerce ou d’un bureau sur le territoire de la ville. Au départ, la Ville de Montréal refuse de se soumettre aux dispositions de ces lois. Elle maintient sur son territoire une conception du droit de vote municipal qui limite son exercice à certains propriétaires et aux locataires contribuables. Qu’est-ce qui motive la Ville à refuser d’emboîter le pas au gouvernement québécois et d’adopter cette réforme? Mon mémoire vise à mettre au jour les raisons pour lesquelles la municipalité adopte une telle décision, qui suscite à l’époque le mécontentement de plusieurs groupes militants montréalais. Pourquoi avoir décidé de limiter ainsi l’exercice d’un droit aussi fondamental? Pour répondre à cette question, j’ai dépouillé des procès-verbaux de débats parlementaires, des articles de journaux et des textes de loi, en plus de consulter des sources historiographiques. Le mémoire avance que Montréal soutient durant la période étudiée une forme de citoyenneté urbaine qui est de nature méritante et exclusiviste. Elle s’oppose à celle du gouvernement du Québec, qui se veut universelle et inclusive, mais qui reconduit toutefois certaines caractéristiques méritantes. De plus, mon étude affirme que les groupes militants montréalais de l’époque, regroupés au sein du parti politique « Front d’action politique », soutiennent une citoyenneté urbaine qui assure une réelle égalité politique pour les résidents montréalais, et confronte les autorités politiques sur leur définition de la citoyenneté à Montréal. / In December 1968, Quebec’s provincial government passed two laws introducing universal suffrage in all municipalities on its territory. Residents who are twenty-one or older, provided they were Canadian citizens domiciled in the city for at least a year, were now allowed to vote in the municipal elections. This was also the case for non-residents who owned or rented an apartment block, business, or office in the city. Initially, the City of Montreal refused to abide by the provisions of these laws. It maintained a version of the municipal right to vote on its territory which limited its exercise to certain owners or taxpaying tenants. What was the City's motivation for refusing to follow the provincial government's lead and adopt this reform? My thesis aims to uncover the reasons why the municipality embraced such a choice, which was met at the time with discontent by several activist groups in Montreal. Why limit the exercise of such a fundamental right? To answer this question, I examined the minutes of parliamentary debates, newspaper articles and legislative texts, as well as various historiographical sources. My thesis therefore considers that the City of Montreal supports a form of urban citizenship during the period studied that is meritorious and exclusivist in nature. It opposes the Quebec government’s proposed form of citizenship, which is universal and inclusive but retains certain meritorious characteristics. Furthermore, my thesis argues that Montreal activist groups of the time, grouped within the political party « Front d’action politique », supported a form of urban citizenship that ensured real political equality for Montreal residents, and confronted the political authorities on their definition of citizenship in Montreal.
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«Je vais retourner chargé de reliques» : la dévotion aux martyrs des catacombes romaines au Canada (1830-1930)

Dahan, Michel 12 1900 (has links)
Le 22 juin 1845, une curieuse procession religieuse se met en branle dans les rues de Montréal. Une « foule immense » est présente pour accompagner à travers la ville le corps d’un homme exhumé des catacombes romaines. Transportés à Montréal, ses ossements étaient contenus dans une figure en cire représentant un soldat romain. Présumé mort pour sa foi, ce martyr fut porté à bout de bras au milieu d’encens et de cantiques, à travers les rues. Étonnamment, cette procession n’est pas un cas isolé. Entre 1830 et 1930, les restes de dizaines de présumés martyrs chrétiens extraits des catacombes romaines sont envoyés au Canada. À Halifax, Rimouski, Joliette, Toronto et Windsor, ils attirent les fidèles et les curieux. Adoptés comme de puissants intercesseurs, ces saints étrangers façonneront les croyances, les représentations et l’identité de plusieurs générations de catholiques. Autour de leurs reliques se développera tout un univers dévotionnel aux relations complexes et nombreuses avec toutes les sphères de la société. Ces reliques constituent une véritable fenêtre sur la société canadienne du XIXe siècle. Cette thèse contribue de manière importante à l’historiographie en explorant pour la première fois en profondeur le champ des dévotions ultramontaines au Canada. Elle étudie le déploiement du culte des martyrs romains et de leurs reliques dans l’Église canadienne et reconstitue l’essor de cette dévotion dans une perspective d’histoire culturelle. Au moyen de documents d’archives provenant des deux côtés de l’Atlantique, elle se questionne sur les manières par lesquelles les Canadiens découvrent, recherchent et s’approprient cette dévotion étrangère. En effet, l’engouement pour les reliques romaines est avant tout un phénomène transnational qui s’inscrit dans les bouleversements que connaît l’Église catholique au XIXe siècle, poussés notamment par le mouvement ultramontain. Cette thèse veut donc replacer la présence des reliques catacombaires au Canada dans son contexte global tout en se penchant sur les particularités canadiennes. Elle s’appuie sur une documentation importante et largement inédite provenant de plus d’une trentaine de centres d’archives. Grâce à ces documents, elle se penche sur les différentes facettes que prendra cette dévotion, que ce soit en ville ou à la campagne, chez les anglophones ou les francophones, ou dans des milieux à majorité catholiques ou protestants. Le premier chapitre révèle la fascination pour la Rome chrétienne chez les Canadiens du XIXe siècle et l’importance que revêtent les catacombes et leurs martyrs dans l’imaginaire des fidèles catholiques. Le second chapitre identifie quant à lui les nombreux réseaux unissant l’Église canadienne à Rome, et plus largement à l’Europe, qui ouvraient la porte à l’obtention et à l’expédition de reliques au Canada. Il permet d’inscrire cette dévotion dans un cadre plus large en la liant aux autres traces de cette piété ailleurs dans le monde. Il porte une attention particulière à la circulation des biens entre la péninsule italienne et l’Amérique du Nord en étudiant les corridors commerciaux par lesquels circulent les marchandises. Les trois chapitres suivants sont consacrés à la présentation, la réception et l’adoption des reliques catacombaires au Canada. Ils examinent le processus de fabrication des corps en cire dans lesquels sont insérés les reliques et la symbolique que revêtent ces gisants-reliquaires, puis considèrent la cérémonie religieuse marquant l’arrivée d’un nouveau martyr. Finalement, cette thèse explore les traces témoignant de la piété des fidèles : les patronages, les prières, les indulgences et les récits de miracles. Elle examine l’attachement, mais aussi l’opposition et les tensions provoquées par les reliques romaines au sein de la société. Cette recherche permet de démontrer l’influence des dévotions étrangères sur la vie spirituelle des Canadiens et les nombreux liens unissant la société canadienne à l’Europe. Elle témoigne également de changements importants dans l’univers dévotionnel du XIXe siècle. Mais elle met surtout en lumière les transformations profondes de la culture et des mentalités, particulièrement des croyances, des sentiments et de l’idée de la mort. Cette étude contribue à mieux comprendre le passé religieux de plusieurs générations de Canadiens en étudiant une dévotion aujourd’hui complètement oubliée. / On 22 June 1845, a curious religious procession took place in the streets of Montreal. A “huge crowd” gathered to accompany through the city the body of a man exhumed from the Roman catacombs. His bones had been shipped to Montreal and placed in a wax figure representing a Roman soldier. Presumed to have died for his faith, this martyr was carried through the streets at arm’s length amid incense and hymns. Surprisingly, this procession was not an isolated one. From 1830 to 1930, the remains of dozens of presumed Christian martyrs extracted from the Roman catacombs were sent to Canada. In Halifax, Rimouski, Joliette, Toronto, and Windsor, they attracted the faithful and the curious. Adopted as powerful intercessors, these foreign saints would shape the beliefs, representations, and identity of generations of Catholics. Around their relics, a whole devotional universe would develop and maintain various and complex relations with society. These relics provide us with a unique window into nineteenth-century Canadian society. This thesis makes a significant contribution to historiography by exploring for the first time the topic of ultramontane devotions in Canada. It studies the deployment of the cult of Roman martyrs and their relics in the Canadian Church and reconstitutes the development of this devotion from a cultural history perspective. Using archival documents found on both sides of the Atlantic, this thesis examines how Canadians discovered, sought, and adopted this foreign devotion. In reality, this infatuation for Roman relics is primarily a transnational phenomenon that is part of the profound changes that the Catholic Church experienced in the nineteenth century, driven in particular by the Ultramontane movement. Therefore, it seeks to situate the presence of relics from the catacombs in Canada in its global context while considering its Canadian particularities. It rests on a considerable number of novel sources drawn from more than thirty archival centers. With the help of these documents, it examines the different facets that this devotion had, whether in cities or the countryside, among English-speaking or French-speaking communities or in predominantly Catholic or Protestant environments. The first chapter reveals the fascination with Christian Rome among nineteenth-century Canadians and the importance that the catacombs and their martyrs had in the minds of the Catholic faithful. The second chapter identifies the many networks uniting the Canadian Church with Rome, and more broadly with Europe, that allowed the acquisition and shipping of relics to Canada. It replaces this devotion in a larger framework by linking it to other manifestations of this expression of piety elsewhere in the world. It pays particular attention to the exchange of goods between the Italian peninsula and North America by studying the commercial routes that allowed the circulation of relics. The remaining three chapters are devoted to the presentation, the reception, and the adoption of catacomb saints in Canada. They examine the art of molding wax bodies containing relics and the symbolism of these recumbent-reliquaries, before describing the religious ceremony organized to mark the arrival of a new martyr. Finally, this thesis explores the faithful’s various expressions of piety: patronages, prayers, indulgences, and claims of miracles. It examines the attachment but also the opposition and the tensions provoked by Roman relics within society. This research demonstrates the influence that foreign religious devotions held in the spiritual lives of Canadians and the many connections uniting Canadian society with Europe. It also testifies to significant changes in the devotional universe of the nineteenth century. But above all, it highlights the profound transformations of both culture and mentalities and particularly of beliefs, emotions, and the idea of death. This study contributes to a better understanding of the religious past of several generations of Canadians by studying a devotion that has now completely been forgotten.
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Les nobles canadiens après la Cession. Se réinventer pour continuer à exister (1774-1815)

Zissis, Marie 11 1900 (has links)
Cotutelle / Entre 1774 et 1815, la noblesse canadienne tente de stabiliser sa position sociale au sein d’une société canadienne désormais sous tutelle britannique. Pour cela, les nobles opèrent une redéfinition culturelle et sociale de leur idée de noblesse afin de s’adapter au nouveau régime. Grâce aux relations qui s’établissent entre les nobles restés dans l’Empire britannique, ceux l’ayant quitté et les nouvelles élites qui s’établissent dans la colonie au tournant du XIXe siècle, il est possible de mieux appréhender la façon dont la noblesse réinvestit son capital symbolique. L’étude des patrimoines matériels, sociaux et intellectuels ainsi que leurs modes de transmission permettent d’examiner les modalités d’adaptation de la communauté noble. Enfin, cette noblesse à cheval entre deux empires, dont les réseaux s’étendent sur de nombreux territoires, permet de mieux percevoir les évolutions qui s’opèrent à cette époque dans les sociétés coloniales et en particulier en Amérique du Nord et au Canada. En étudiant cinq familles emblématiques de la noblesse canadienne, cette thèse tente de répondre à la problématique et aux sous-questions suivantes : comment la noblesse francophone se renouvelle-t-elle et évolue-t-elle en tant que groupe social distinct au sein des élites impériales entre 1774 et 1815 ? Qui est noble ? Être un noble canadien après la Cession dans les empires français et britanniques, qu’est-ce que ça signifie ? Quelles sont les stratégies d’adaptation de la génération de la noblesse canadienne qui vit sa vie publique et adulte entre 1774 et 1815 ? Y a-t-il une « canadianisation » de la noblesse et, si oui, comment se caractérise-t-elle ? Les nobles canadiens s’adaptent-ils au nouveau régime ? Les élites influencent de façon importante la construction de la société dans laquelle elles évoluent : au XIXe siècle la société canadienne-française telle qu’on la connaît jusqu’au milieu du XXe siècle commence à se développer ; elle a en parti été mise en place par et pour les nobles canadiens. Ma recherche a donc pour but de trouver les mécanismes de reproduction des élites coloniales. C’est-à-dire de comprendre comment, en particulier, les nobles continuent à exister sous le Régime britannique. Mon hypothèse est que les nobles réussissent à trouver une forme d’équilibre entre le besoin de renouvellement qui découle du changement de régime et leur fidélité à des traditions présentées comme séculaires. Ce sont des « caméléons sociaux » qui existent à travers trois paradoxes : un imaginaire transnational dans une réalité juridique nationale ; un désir d’éternité couplé à un besoin d’évolution constant ; une culture de la distinction affirmée à l’intérieur de frontières poreuses. La thèse cherche encore à mieux comprendre comment se vit une identité transatlantique et coloniale, se détachant progressivement, mais jamais totalement des pairs de la « vieille Europe » et à travers la formation d’une identité américaine au sein des empires. Elle démontre également l’ambiguïté qui existe entre l’identité noble coloniale, qui pousse au détachement par rapport à la métropole, et l’identité élitaire, qui, au contraire, ramène les nobles canadiens vers l’Europe et les caractéristiques de son élite. / Between 1774 and 1815, Canadian nobility attempted to stabilize their social position within a Canadian society now under British reign. In that order, nobles operated a cultural and social redefinition of their idea of nobility to adapt to the new regime. Thanks to the relationships that nobles who remained in the British Empire developed with those who left it, and the new elites who settled in the colony, it is possible to better understand how Canadian nobility reinvested its symbolic capital. The study of material, social and intellectual heritages as well as transmission mode make possible to examine the modalities of adaptation of the noble community. Finally, this nobility straddling two empires, whose networks spanned many territories, allows us to better perceive the changes that took place at that time in colonial societies and, more specifically, in North America and Canada. By studying five emblematic families of the Canadian nobility, this thesis attempts to answer the following problematic and sub-questions: how the French-speaking nobility is renewing itself and evolving as a distinct social group within the imperial elites between 1774 and 1815? Who is noble? What does it mean to be a Canadian nobleman after the Conquest in both French and British Empires? What are the coping strategies of the generation of Canadian nobility who lived their public and adult life between 1774 and 1815? Is there a “Canadianization” of the nobility and, if so, how is it characterized? Are nanadian nobles adjusting to the new regime? The elites significantly influence the construction of the society in which they operate: in the 19th century French Canadian society as we know it until the middle of the 20th century began to develop; it was in part set up by, and for, Canadian nobility. My research therefore aims to find its reproduction mechanisms. That is, to understand how, in particular, nobles continued to exist under British rule. My hypothesis is that the nobility manages to find some kind of balance between the need for renewal that arises from regime change and its loyalty to traditions presented as secular. Noblemen and women are “social chameleons” that exist through three paradoxes: a transnational imaginary in a national legal reality; a desire for eternity coupled with a constant need for evolution; a culture of distinction asserted within porous borders. This thesis seeks to better understand how a transatlantic and colonial identity is experienced, separating itself gradually, but never completely from the peers of "old Europe" and through the formation of a North American identity within the empires. It also demonstrates the ambiguity that exists between the noble colonial identity, which encourages detachment from the metropolis, and the elite identity, which, on the contrary, brings the Canadian nobles back to Europe and the characteristics of its elite.
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Les représentations des Premiers Peuples et le colonialisme d’occupation dans les manuels scolaires d’histoire (1920-1960)

Gaudreault, Benoit 04 1900 (has links)
Mon mémoire porte sur les représentations des Premiers Peuples dans les manuels scolaires d’histoire francophones, produits et utilisés au Québec entre 1920 et 1960, avec une attention particulière portée à ceux destinés aux jeunes du primaire. Cette recherche est au croisement des études sur le colonialisme québécois, de l’histoire de l’enfance et de l’étude des représentations. Plusieurs théories émanant des études visuelles, de l’altérité et des performances studies sont aussi mobilisées dans mon étude des manuels scolaires d’histoire. En se positionnant à l’intersection de cette mosaïque d’historiographies et d’approches conceptuelles, mon mémoire répond aux questions suivantes : comment sont représentés les Premiers Peuples au Canada dans les manuels d’histoires francophones produits entre les années 1920 et 1960 et dans quelle mesure ces représentations sont en rupture avec la période précédente ? Comment sont mobilisées ces représentations dans l’imaginaire colonial québécois ? De quelle manière est reçue, appropriée et performée l’image coloniale de l’« Indien imaginaire » par les enfants ? Mon étude vient compléter une historiographie qui couvrira, dès lors, toute l’histoire des représentations des Premiers Peuples dans les manuels scolaires d’histoire depuis les débuts de l’instruction publique au Québec. Le premier chapitre explore trois champs historiographiques sur lesquels mon mémoire s’appuie : l’histoire des enfants, le colonialisme d’occupation et les représentations des Premiers Peuples dans la culture populaire nord-américaine. Les chapitres deux et trois sont consacrés, dans l’ordre, à l’analyse des manuels scolaires d’histoire produit entre 1920 et 1950 et ceux entre 1950 et 1960. Je démontre que la figure de l’Indien est mobilisée par les auteurs des manuels des années 1920-1950 pour justifier la dépossession et les violences coloniales du passé, notamment par l’utilisation d’arguments politiques, moraux et généalogiques. Dans la série de manuels des années 1950, nettement plus nationaliste, les auteurs reprennent ces mêmes idées en appuyant toutefois plus fortement sur l’idée de la « mission civilisatrice » au point de nettoyer le récit historique québécois de sa violence originelle. De plus, j’établis que ces manuels montrent la prolongation du colonialisme dans le présent. Les Premiers Peuples ne disparaissent plus du récit après la Conquête, contrairement à ce qui était le cas dans les manuels d’histoire avant 1950, mais ils sont toujours sujets à un discours colonial qui les dénigre, les invisibilise et tente de justifier la dépossession de leurs terres. / My master’s thesis examines the representations of First Peoples in French-language history textbooks produced and used in Quebec between 1920 and 1960, with a particular focus on those intended for elementary school children. This research is at the crossroads of studies on Quebec colonialism, childhood history and the study of representations. Several theories emanating from visual studies, othering and performance studies are also mobilized in my study of history textbooks. By positioning itself at the intersection of this mosaic of historiographies and conceptual approaches, my master’s thesis answers the following questions: how are the First Peoples in Canada represented in French-language history textbooks produced between the 1920s and the 1960s and to what extent are these representations at odds with the previous period? How are these representations mobilized in the Quebec colonial imagination? How is the colonial image of the ‘imaginary Indian’ received, appropriated and performed by children? My study contributes to a historiography exploring history of representations of the First Peoples in history textbooks since the beginning of public education in Quebec. The first chapter explores three historiographical fields on which my dissertation draws: children's history, settler colonialism, and representations of First Peoples in North American popular culture. Chapters two and three are devoted, in order, to the analysis of history textbooks produced between 1920 and 1950 and those between 1950 and 1960. I show that the figure of the Indian is mobilized by the authors of the first period’s textbooks to justify the dispossession and colonial violence of the past, notably through the use of political, moral and genealogical arguments. In the latter period’s, more nationalistic series of textbooks, the authors reiterate these same ideas, but with a stronger emphasis on the idea of the ‘civilizing mission’ to the point of cleansing the Quebec historical narrative of its original violence. Furthermore, I argue that these textbooks show the continuation of colonialism in the present. First Peoples no longer disappear from the narrative after the Conquest, as was the case in history textbooks before 1950, but they are still subject to a colonial discourse that denigrates and invisibilizes them, while attempting to justify the dispossession of their lands.
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A Wolfe in Montcalm's clothing : an exploration into the figure of betrayal within the mythistories of Meech Lake (Québec français, 1987-1995)

Rankin, Matthew 11 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2004-2005 / Ce mémoire de maîtrise explore la façon par laquelle les intellectuels et figures publiques au Québec français ont abordé l'histoire constitutionnelle canadienne entre 1980 et 1995 comme un chapitre du grand récit national des Québécois. Exploitant les outils de la postmodernité, de l'analyse des discours et de l'approche constructiviste de l'identité et de la nation, le mémoire explore les significations et la fonction narrative de Pierre Elliott Trudeau comme figure archétypale du traître à la nation québécoise à travers un vaste canon de littérature politique publiée entre 1987 et 1995. / This Master's Thesis aims to examine the way by which Franco-Québec intellectuals and public figures have approached Canadian constitutional history between 1980 and 1995 as a narrative of Québec nationhood. Using the post-modernist tool-kit of discourse analysis and the constructivist approach to identity and nationhood, the essay explores the meanings and narrative function of Pierre Elliott Trudeau as an archetypal traitor figure to the Québec nation throughout a large canon of narrative, political writings published between 1987 and 1995. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Le roi, l'église et la guerre : la prédication à Montréal au moment de la conquête (1750-1766)

Décary, Simon January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

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