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Continuatio et renovatio : l'idéologie impériale de Septimius SeverusDavis, Louise 12 1900 (has links)
Le règne de Septimius Severus (193-211 apr. J.-C.) se situa entre la période de béatitude des Antonins et la crise de l’Empire romain du IIIe siècle. Cet empereur fut
acclamé Auguste par ses légions de la Pannonie Supérieure et il fut contraint de se battre pendant quatre ans afin de demeurer au pouvoir. En y incorporant son origine africaine, ces constats pourraient nous porter à voir dans le règne de Severus les prémices de l’évolution entre le Principat et le Dominat, qui se seraient manifestées entre autres à travers son idéologie impériale.
Ce mémoire de maîtrise illustre comment cet empereur adhéra à la tradition iconographique établie depuis le règne d’Auguste, et détermine également l’ampleur de
ses innovations sur le plan idéologique. Ainsi, avec l’appui des sources iconographiques, épigraphiques et littéraires, nous nous efforçons à démontrer que l’idéologie de Severus.
s’intègre dans une continuité évolutive de la perception du pouvoir impérial. / Septimius Severus reigned from 193 to 211 A.D., between the Golden Age of the Antonine dynasty and the third century crisis of the Roman Empire. He was saluted
emperor by his legions of Upper Pannonia but was compelled to fight two civil wars to retain power. From this, and his African origin, it could be interpreted that the imperial rule of Severus was the genesis of the evolution from the Principate to the Dominate, expressed through his imperial ideology.
This Master’s thesis examines how an emperor of African origin adhered to the iconographic traditions inaugurated under the reign of Augustus, and establishes the degree and nature of his ideological innovations. Founded on literary, epigraphic and iconographical sources, this research will demonstrate that the ideology of Severus was part of the continued evolution of the Romans’ perception of imperial power.
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La romanisation de l'Afrique romaine à travers la diffusion et l'évolution de la citoyenneté romaine, de la République à Caracalla: les cas de Thugga et Lepcis MagnaCossette, Gabriel 04 1900 (has links)
Le phénomène de la romanisation étant des plus complexe, il est donc nécessaire de se concentrer sur un seul de ses aspects, mais aussi sur un espace géographique restreint : la diffusion de la citoyenneté romaine en Afrique proconsulaire. Quels sont ses mécanismes et ses processus? Quels sont les motifs pour Rome ou pour les indigènes? Finalement, quels sont les impacts de cette diffusion sur les individus ainsi que sur leur cité? Ultimement, y a-t-il eu une romanisation de l’Afrique par la diffusion de la citoyenneté romaine? Voilà les questions qui ont été posées à travers l’étude des cas de Thugga et de Lepcis Magna. Finlement, il semble que l’empereur ainsi que les notables locaux furent des moteurs importants de cette diffusion, que les motifs pouvaient être stratégiques ou culturels pour l’empereur, mais surtout fiscaux pour les notables et que le principal impact, autant sur les individus que sur la cité, fut bel et bien la transformation, voire la romanisation juridique, de l’Afrique romaine. / Because of the Romanization phenomenon's complexity, it is necessary to focus on a single aspect, and a defined area : the spread of Roman citizenship in Africa proconsularis. What are its mechanisms and processes? What are the reasons for Rome or for the natives? Finally, what are the impacts of this diffusion on the individuals and communities? Ultimately, was there a Romanization of Africa through the spread of Roman citizenship? These are the questions that were asked through the study of Leptis Magna and Thugga cases. In the end, it seems that the emperor and community leaders were important drivers of this spread, while the emperor's motives were more strategic or cultural, they were for the community leaders, mostly economical, the main impact on both the individuals and the communities, was indeed the transformation or the jural romanization of Roman Africa.
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Recherches sur la plasticité du discours oraculaire: l'exemple de l'oracle du "Mur de bois" (Hérodote, 7, 140-146)de Tilly Dion, Laurence 08 1900 (has links)
Ce mémoire vise à appliquer l’étude des oracles en Grèce au cas longtemps malmené de l’oracle du rempart de bois. Alors que les historiens modernes deviennent de plus en plus critiques face à la littérature oraculaire grâce aux découvertes de l’épigraphie, cet oracle semble résister à cette nouvelle vague : tout et son contraire ont été allégué afin de le préserver de l’étiquette de post eventum. À la lumière du cadre historique dans lequel Hérodote a conçu ses Histoires, nous serons en mesure de décortiquer les éléments constitutifs de cet oracle qui prédit l’issue de la Seconde Guerre médique et selon lequel les Athéniens trouvèrent leur salut derrière le désormais célèbre « rempart de bois ». Nous nous attarderons finalement au dit « Décret de Thémistocle », trouvé à Trézène et commandant l’évacuation d’Athènes. Au terme de ce mémoire, l’épisode du rempart de bois apparaîtra définitivement comme post eventum. / The aim of this thesis is to apply the study of oracles in Greece to the long mistreated case of the oracle of the Wooden Wall. While modern historians are becoming increasingly critical of oracular literature since the discoveries of epigraphy, this oracle appears to resist this new wave: anything and everything were alleged to preserve it from the label of post eventum. The components of this oracle, which predicts the outcome of the second Persian War, and according to which the Athenians would find their salvation behind the now famous Wooden Wall, will be dissected in light of the historical context surrounding Herodotus’ work. The “Decree of Themistocles” found in Troezen, which ordered the evacuation of Athens, will also be addressed. In the conclusion of this thesis, the episode of the wooden wall will be seen to be definitely post eventum.
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Xénophon et la divinationLabadie, Mathieu 08 1900 (has links)
Cette thèse a pour but de dresser un panorama complet des croyances de Xénophon en la divination. À l’aide d’une analyse rigoureuse de la totalité des œuvres de cet auteur antique pendant longtemps déprécié, il ressort que le problème de la consultation des dieux, loin d’être abordé de manière anecdotique et spontanée à la façon d’un legs de la tradition que la pensée critique n’a pas touchée, est au contraire un élément essentiel de la formation d’une réflexion profonde sur la piété et plus généralement les rapports qu’entretiennent les hommes avec les dieux. D’autre part, en raison du zèle de Xénophon à avoir rapporté des récits ou des réflexions à propos de la divination, cette analyse offre l’occasion de mieux comprendre les subtilités de cette pratique rituelle logée au cœur de la religion grecque et qui ne saurait être réduite à une forme de superstition. / This thesis aims to provide a complete overview of the beliefs of Xenophon about divination. Using a rigorous analysis of all the works of this ancient author who has long been depreciated, it seems clear that the problem of the consultation of the gods, far from being addressed incidentally and spontaneously like a traditional legacy that critical thinking has not reached, is on the contrary an essential element in the formation of a deep thinking on piety, and more generally of the relationships between men and gods. On the other hand, due to Xenophon’s zeal to have reported stories or thoughts about divination, this analysis provides an opportunity to a better understanding of the intricacies of this ritual lying at the core of Greek religion and that can not be reduced to a form of superstition.
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Cassiodore, Variae, Livre 11 : traduction et commentaire historiqueVigneau, Marc-Antoine 08 1900 (has links)
Ce mémoire est une traduction et un commentaire historique du livre 11 des Variae de Cassiodore concernant la période où il occupait le poste de préfet du prétoire (533-537). Si les Variae sont de la première importance comme sources pour l’Italie ostrogothique, cela ne se reflète malheureusement pas encore dans l’accessibilité du texte, qui n’a pas encore fait l’objet d’une traduction française ou d’un commentaire historique complet, d’où la nécessité de ce mémoire. On possède en effet peu de sources aussi pertinentes pour le VIe siècle en Italie, et ce qu’on sait par ailleurs sur l’administration de l’époque provient de sources éloignées géographiquement ou chronologiquement. Un commentaire de ce livre nous permet donc de dresser un bon portrait du préfet du prétoire et de son office ainsi que de la situation en Italie entre les années 530 et 540. / This thesis is a translation and historical commentary of the book 11 of the Variae by Cassiodorus corresponding to the period he served as praetorian prefect (533-537) under Ostrogothic rule. The Variae are sources of primary importance for Ostrogothic Italy, and they are not yet translated or commented in French, which is what this thesis will attempt to do for the book 11. It is indeed a very important and relevant source to the 6th century in Italy because all others sources for this subject are distant, geographically or chronologically. A commentary on this book allows us to draw a better picture of the praetorian prefect and his office as well as the situation in Italy between 530 A.D. and 540 A.D.
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Le pouvoir impérial romain et les cultes isiaques à Rome (IIIe-IVe siècles)Briaud, Stéphanie 05 1900 (has links)
Les cultes isiaques se répandent autour du bassin méditerranéen entre le IVe s. av. et
la fin du IVe s. apr. J.-C., arrivant à Rome au Ier siècle av. notre ère et y disparaissant
conjointement aux cultes païens traditionnels avec ou peu après le coup porté par Théodose.
Leur diffusion romaine s’étale donc sur une grande partie de l’histoire de l’Empire
d’Occident, et ils vont ainsi se retrouver face à l’homme désormais considéré comme
primus inter pares, grâce à l’accumulation de ses pouvoirs. L’empereur est pontifex
maximus, c’est-à-dire maitre des cultes publics et du droit religieux, et il est ainsi l’agent du
pouvoir qui a le potentiel religieux et législatif pour avoir un discours varié sur les autres
traditions religieuses.
Il semble donc inévitable que la sphère cultuelle isiaque rencontre et interagisse
avec la sphère religieuse traditionnelle romaine, et que certains empereurs interfèrent, par
renforcement ou au contraire par opposition, avec les cultes isiaques arrivés peu de temps
avant l’avènement du pouvoir impérial. Cette thèse se propose non seulement d’étudier la
dialectique entre institué romain (la force d’inertie) et instituant isiaque (la force de
changements) dans la direction d’une potentielle altérité incluse (soit le dialogue évolutif du
Nous par rapport à l’Autre), mais notamment par les liens publics romains et évolutifs entre
l’empereur et les divinités isiaques.
Nous effectuons cette recherche grâce à quatre types de sources antiques : la littérature pour le point de vue de l’élite littéraire gréco-romaine ; les inscriptions isiaques pour une définition surtout populaire de l’identité évolutive de l’instituant isiaque ; les monnaies et les oeuvres monumentales pour le point de vue public (et parfois plus personnel) impérial. Nous concentrons notre étude à partir de la dynastie sévérienne, qui laisse supposer que les cultes romano-orientaux profitent de la nouvelle configuration impériale avec des empereurs originaires d’Afrique et d’Orient, dans un phénomène d’« impérialisation » isiaque intensifié par un engagement tant impérial que populaire. En outre, nous nuancerons les conséquences sur la diffusion isiaque des troubles qui surviennent dans la deuxième moitié du IIIe siècle. Enfin, le IVe siècle, avec la christianisation de l’Empire et donc un christianisme devenant institué, ouvre sur une analyse des débats entre les défenseurs actifs du paganisme et les auteurs chrétiens, et de là, vers des interrogations sur l’intervention de la sphère isiaque dans ce face-à-face. / Isiac worship spread around the mediterranean basin between IVth c. BC and late
IVth century AD, arriving to Rome at Ist century BC and disappearing there at the same time
as traditional pagan worship, with or soon after Theodosius’policy. So, their Italian
distribution spreads during a large part of the history of Western Empire, and thus, they’re
going to meet the man henceforth considered as primus inter pares, thanks to the
accumulation of his powers. The emperor is pontifex maximus that is master of the public
worship and the religious right, thus he is the powerful agent who possesses the religious
and legislative potential to have a varied discourse on other religious traditions.
It seems inevitable that the sphere of isiac worship meets and interacts with Roman
traditional religious sphere, and that some emperors interfere, by reinforcement or
opposition, with the isiac cults arrived not enough time before the advent of the imperial
power. This thesis studies non only the dialectic between Roman institué (inertial force)
and isiac instituant (force of changes) in the direction of a potential included otherness (that
to say the evolving dialogue of Us in relation to the Other), but especially by Roman
publics links (and processing) between the isiac worship and the emperors.
We do this research with four types of antique sources : literature for the views of
the Greco-Roman literary elite ; the isiac inscriptions for (popular) definition of the identity
of the isiac instituant ; the coins and the monumental works for the public (and sometimes
more personal) imperial point of view. We focus our study from the Severan dynasty, what
can let suppose that these romano-oriental worship take advantage of this new imperial
configuration with emperors from Africa and the East, in a phenomenon of isiac
" imperialization " intensified by both imperial and popular involvement. Moreover, we
soften the consequences on isiac spread of disorders that arise in the second half of the IIIth
century. Finally, the IVth century, with the christianization of the Empire and so christianity
becoming institué, brings to an analysis of the debates between the active defenders of the
paganism and the christian writers, and from there, on questions over the intervention of the
isiac group in this face to face.
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Alaric : un barbare à l'habitus romain au tournant du 5e siècleRoussel, Patrick J. 08 1900 (has links)
Cette thèse a comme objectif de démontrer combien Alaric et ses Goths étaient Romains dans pratiquement toutes les catégories connues sur leur compte. Pour ce faire, l’auteur a puisé dans les sciences sociales et a emprunté le champ conceptuel de l’éminent sociologue Pierre Bourdieu. À l’aide du concept d’habitus, entre autres choses, l’auteur a tenté de faire valoir à quel point les actions d’Alaric s’apparentaient à celles des généraux romains de son époque.
Naturellement, il a fallu étaler le raisonnement au long de plusieurs chapitres et sur de nombreux niveaux. C’est-à-dire qu’il a fallu d’abord définir les concepts populaires en ce moment pour « faire » l’histoire des barbares durant l’Antiquité tardive. Pensons ici à des termes tels que l’ethnicité et l’ethnogenèse. L’auteur s’est distancé de ces concepts qu’il croyait mal adaptés à la réalité des Goths et d’Alaric. C’est qu’il fallait comprendre ces hommes dans une structure romaine, au lieu de leur octroyer une histoire et des traditions barbares.
Il a ensuite fallu montrer que la thèse explorait des avenues restées peu empruntées jusqu’à aujourd’hui. Il a été question de remonter jusqu’à Gibbon pour ensuite promouvoir le fait que quelques érudits avaient autrefois effleuré la question d’Alaric comme étant un homme beaucoup moins barbare que ce que la tradition véhiculait à son sujet, tel que Fustel de Coulanges, Amédée Thierry ou encore Marcel Brion. Il s’agissait donc de valider l’angle de recherche en prenant appui d’abord sur ces anciens luminaires de la discipline. Vint ensuite l’apport majeur de cette thèse, c’est-à-dire essentiellement les sections B, C et D.
La section B a analysé la logistique durant la carrière d’Alaric. Cette section a permis avant tout de démontrer clairement qu’on n’a pas affaire à une troupe de brigands révoltés; le voyage de 401-402 en Italie prouve à lui seul ce fait. L’analyse approfondie de l’itinéraire d’Alaric durant ses nombreux voyages a démontré que cette armée n’aurait pas pu effectuer tous ces déplacements sans l’appui de la cour orientale. En l’occurrence, Alaric et son armée étaient véritablement des soldats romains à ce moment précis, et non pas simplement les fédérés barbares de la tradition.
La section C s’est concentrée sur les Goths d’Alaric, où on peut trouver deux chapitres qui analysent deux sujets distincts : origine/migration et comparaison. C’est dans cette section que l’auteur tente de valider l’hypothèse que les Goths d’Alaric n’étaient pas vraiment Goths, d’abord, et qu’ils étaient plutôt Romains, ensuite. Le chapitre sur la migration n’a comme but que de faire tomber les nombreuses présomptions sur la tradition gothe que des érudits comme Wolfram et Heather s’efforcent de défendre encore aujourd’hui. L’auteur argumente pour voir les Goths d’Alaric comme un groupe formé à partir d’éléments romains; qu’ils eurent été d’une origine barbare quelconque dans les faits n’a aucun impact sur le résultat final : ces hommes avaient vécu dans l’Empire durant toute leur vie (Alaric inclus) et leurs habitus ne pouvaient pas être autre chose que romain. Le dernier chapitre de la section C a aussi démontré que le groupe d’Alaric était d’abord profondément différent des Goths de 376-382, puis d’autres groupes que l’on dit barbares au tournant du 5e siècle, comme l’étaient les Vandales et les Alamans par exemple. Ensemble, ces trois chapitres couvrent la totalité de ce que l’on connait du groupe d’Alaric et en offre une nouvelle interprétation à la lumière des dernières tendances sociologiques.
La section D analyse quant à elle en profondeur Alaric et sa place dans l’Empire romain. L’auteur a avant tout lancé l’idée, en s’appuyant sur les sources, qu’Alaric n’était pas un Goth ni un roi. Il a ensuite analysé le rôle d’Alaric dans la structure du pouvoir de l’Empire et en est venu à la conclusion qu’il était l’un des plus importants personnages de l’Empire d’Orient entre 397 et 408, tout en étant soumis irrémédiablement à cette structure. Sa carrière militaire était des plus normale et s’inscrivait dans l’habitus militaire romain de l’époque. Il a d’ailleurs montré que, par ses actions, Alaric était tout aussi Romain qu’un Stilicon. À dire le vrai, mis à part Claudien, rien ne pourrait nous indiquer qu’Alaric était un barbare et qu’il essayait d’anéantir l’Empire. La mauvaise image d’Alaric n’est en effet redevable qu’à Claudien : aucun auteur contemporain n’en a dressé un portrait aussi sombre. En découle que les auteurs subséquents qui firent d’Alaric le roi des Goths et le ravageur de la Grèce avaient sans doute été fortement influencés eux aussi par les textes de Claudien. / This thesis hopes to demonstrate how Alaric and his Goths were Romans in virtually all that is known about them. To do this, the author has drawn from the social sciences to take the conceptual scope of the eminent sociologist Pierre Bourdieu. Using the concept of habitus, among other things, the author has tried to argue how Alaric’s ‘habits’ were similar to those of the Romans of his time.
Naturally, the reasoning was spread over several chapters and on several levels. That is to say, it was first necessary to define the concepts popular at this time to "tell" the History of the Barbarians in Late Antiquity. We have to think here of terms such as ethnicity and ethnogenesis. The author has distanced himself from these concepts he thought ill-suited to the reality of the Goths and of Alaric. We should understand these men in a Roman structure, instead of granting them a History and/or barbaric traditions.
He then had to show that the thesis explored avenues which have remained understudied until today. He had to start with Gibbon and work his way up the erudite chart while promoting the fact that some scholars had previously touched on Alaric as a man much less barbaric than the tradition was promoting, such as Fustel de Coulanges, Amédée Thierry and Marcel Brion. It was therefore important to validate the research angle by first acknowledging the place of these great scholars. Then came the major contribution of this thesis, that is to say essentially the sections B, C and D.
Section B is focusing on the logistical side of Alaric’s story. This section have foremost allowed to demonstrate clearly that we are not dealing with a band of revolted brigands : the travel of 402 in Italy alone proves this fact. The detailed analysis of the routes taken by Alaric during his many trips demonstrates that the army could not have done all these movements without the support of the eastern court. In that case, Alaric and his army were truly Roman soldiers and not just the barbarous federated people of the tradition.
Section C focus on Alaric's Goths where one can find two chapters covering two distinct areas: Origin/Migration and Comparison. It is in this section that the author attempts to support the hypothesis that the Goths of Alaric were not really Goths but rather Romans. The chapter on migration had the goal to break down many assumptions about this gothic tradition that scholars like Wolfram and Heather are still trying to defend. The author argues to see Alaric's Goths as a group formed from Roman elements; to know if in fact any of them was of barbarian stock is irrelevant to the end result : these men had lived in the Empire throughout their entire lives (Alaric included) and their habitus could not have been anything other than Roman. The last chapter of Section C showed without any doubt that the group of Alaric was firstly deeply different from the Goths of 376-382, but then also from other groups that are said to have been barbarians at the turn of the fifth century, as were the Vandals and Alamanni for example. Together, these three chapters cover the totality of what is known about the group of Alaric and offers fresh interpretation following the last trends in social sciences.
The section D is for its part an in-depth analysis of Alaric and his place in the Roman Empire. The author has demonstrated above all, relying on sources, that Alaric was not a Goth nor a king. He then analyzed the role of Alaric in the power structure of the Empire and came to the conclusion that he was one of the most important men of the Eastern Empire between 397 and 408, while still being totally dependant on that structure. His whole military career up to 397 was unassuming and was part of the Roman military habitus of the time. He also showed that by his actions, Alaric was also as Roman as Stilicho. To tell the truth, apart from Claudian, nothing could tell us that Alaric was a barbarian and was trying to destroy the Empire. The bad image of Alaric is liable only to Claudian alone : no contemporary writer did draw such a dark portrait of him. It follows that subsequent authors who made Alaric the king of the Goths and the destructor of Greece must had followed Claudian as well.
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L'Idéologie politique des empereurs flaviens (69-96) à travers les sources épigraphiques et numismatiquesTiron, Jocelyn 09 1900 (has links)
La dynastie des Flaviens est souvent mal connue et appréciée en raison de sa situation chronologique, « coincée » entre la famille des descendants de César et d’Auguste et celle allant de Trajan à Marc Aurèle. Elle passe parfois pour une simple dynastie de « transition » qui aurait uniquement servi de passerelle entre deux familles considérées comme plus brillantes qui ont par ailleurs laissé un souvenir plus durable. En un peu plus d’un quart de siècle (69-96), Vespasien, Titus et Domitien ont pourtant davantage fait pour la stabilité de Rome et de l’Empire que certains de leurs prédécesseurs ou successeurs.
Sorti vainqueur des troubles civils de l’année des quatre empereurs (68-69), Vespasien ramena la paix en Orient et en Italie en plus de s’attacher à stabiliser les institutions et de reconstituer les finances de l’État, passablement écornées par les dernières années du Principat de Néron (54-68) et la guerre civile elle-même. Plus que la paix et la stabilité à l’intérieur et aux frontières de l’Empire, il fit cependant en sorte de refonder les bases institutionnelles du Principat en assumant sa transformation en un régime monarchique et héréditaire. Un principe parfaitement admis puisque ses deux fils adultes, Titus et Domitien, lui succédèrent sans difficulté.
Davantage peut-être que les récits laissés par les sources littéraires anciennes, les inscriptions romaines et italiennes ainsi que les monnaies émises par l’atelier de Rome sont probablement le meilleur témoignage permettant de saisir le plus précisément et le plus profondément l’idée que les Flaviens se faisaient d’eux-mêmes et du pouvoir dont ils étaient investis. Le contenu de leur titulature officielle comme leurs choix iconographiques permettent ainsi de dégager leurs différents thèmes de propagande qui laissent finalement apparaitre une vraie continuité dans leur idéologie du pouvoir et leur manière de gouverner.
Vespasien a ainsi posé des fondations idéologiques et politiques que ses fils ont globalement poursuivies et respectées, ce qui renforce l’idée selon laquelle les Flaviens ont effectivement suivi un « programme » qui les distinguait de leurs prédécesseurs et de leurs successeurs. Malgré des différences parfois importantes dans leurs pratiques, les inscriptions et l’iconographie monétaire permettent ainsi de mettre en lumière le fait que Titus et Domitien ont finalement moins cherché à faire preuve d’originalité qu’à s’inscrire dans la continuité de l’œuvre de leur père afin de garantir le maintien de la paix et avec elle la prospérité et la stabilité de l’État, et avec elles la satisfaction et la tranquillité de l’ensemble de la société. / The Flavian dynasty is not the most famous of the imperial families who ruled the Roman Empire, especially because it seems to be badly located between two more prestigious dynasties: the descendants of Julius Caesar and Augustus, and those, to Marcus Aurelius, of Trajan. Moreover, the Flavian are sometimes considered only as insignificant because of the shortness of the time they stayed at power. However, for a little more than a quarter century (69-96), Vespasian, Titus and Domitian worked a lot, and more than some of their predecessors or successors, to ensure the stability of Rome and of the entire Empire.
Winner of the Year of Four Emperors (68-69), Vespasian brought back peace in the East and in Italy, and intended to stabilize the institutions and restore the finances of the State, partly ruined by the last years of Nero’s reign and the civil war. More than peace and stability, inside the Empire and on the borders, he ruled to rebuild the institutional basis of the Principate by assuming its transformation into a monarchic and hereditary regime. This idea was wholly admitted because his two adult sons, Titus and Domitian, succeeded him with no difficulty.
Perhaps more than the account of the ancient literary sources, Italian and Roman inscriptions and coins from the mint of Rome are the best testimony allowing us to catch, accurately and deeply, how the Flavian were considering themselves and the power they had. The content of their official titulature alongside with the iconography of their coins are helpful to determine the themes of their propaganda from which appears a real continuity in their ideology and their way of ruling power.
Vespasian laid ideological and political foundations that his two sons globally respected and pursued, reinforcing the idea that the Flavians had their own « political program » which distinguished them from the predecessors and successors. Despite some differences in their practices, sometimes big, the inscriptions and monetary iconography of Titus and Domitian were finally less original than an attempt to pursue their father’s work in order to guarantee the peacekeeping, and with it, the stability and the prosperity of the State, and beyond, the satisfaction and calmness of the whole society.
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King, cities, and elites in Macedonia c. 360-168 BCRaynor, Benjamin January 2014 (has links)
This thesis investigates the nature of the relationship between cities and king in the late Classical and Hellenistic Macedonian kingdom. It will consider the cities from two main perspectives: the city as a community, and the city as a settlement. Section 1 re-examines the evidence most commonly used to argue for the Macedonian cities gaining substantial autonomy in this period. It will be argued that this evidence has less to tell us about the political autonomy of the Macedonian cities than their 'social relations' with other Greek communities: Macedonian cities engaged in international exchanges which did not represent any challenge to the authority of the monarch, but which could also be used to represent the relationship between king and city as cooperative. Such latitude was balanced, however, by forceful expressions of royal dominance in other arenas. Section 2 considers the position of the cities within the royal economy, and examines how, as a result of the king's monopolisation of Macedonia's resources, and the fact that the Macedonian elite was more interested in advancing their position at court than acting as civic benefactors, the cities were left economically subordinated to the king. Section 3 uses the increasingly abundant archaeological evidence to consider how royal building programmes served to project royal ideology into the localities. Royal palaces, large-scale urban development, and fortifications created an experience of urban space in Macedonia which emphasised the roles of the monarch as guardian, benefactor, and unifying figure. The picture that emerges is of a kingdom of civic communities which were engaged in meaningful exchanges with their peers outside Macedonia, but which were living in large and impressive urban settlements which stood as monuments to the extent and ubiquity of royal authority. Late-Classical and Hellenistic Macedonia was a kingdom of poleis, but that kingdom was first and foremost a royal space.
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La divination par les sorts dans le monde oriental méditerranéen du IIe au VIe siècle après J.-C. : étude comparative des sortes Homericae, sortes Astrampsychi et tables d'astragalomancie en Asie mineureDuval, Nancy 04 1900 (has links)
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