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L'avenir de la démocratie : perspectives des limites de la démocratie antique

Savard, Dave. 20 April 2018 (has links)
La démocratie est liée au temps de manière tout à fait particulière, car elle évolue d'une génération à l'autre et doit donc être sans cesse redéfinie. Elle est niée en même temps que créée. C'est la raison pour laquelle le fait de s'intéresser au passé est une manière de mieux comprendre ce qu'est la démocratie aujourd'hui. Or, si nous voulons savoir à quoi elle correspond, on doit chercher à comprendre ce qu'est le sens véritable de la démocratie dans son idéal. Ainsi, prenons pour exemple la liberté. La démocratie doit apporter la liberté à la communauté à laquelle elle appartient, sans quoi il ne s'agit plus d'une démocratie, mais d'une représentation erronée de celle-ci. Par ailleurs, cette forme de liberté au sein de la démocratie ne peut être complète, car elle est toujours créée au travers de ses limites. De nos jours, elle semble inexistante ou désabusée, comme s'il n'y avait plus de lieu pour discuter de cet idéal, d'un lieu commun à tous, c'est-à-dire d'un endroit où l'on se sent chez soi, comme si l'on ne faisait qu'un avec la culture intellectuelle dans l'espace public. Pis encore, faut-il avoir le temps et le désir de discuter de l'idéal de vie que l'on recherche en tant que société. La démocratie répond-elle toujours à nos besoins intellectuels et moraux? Doit-on rechercher autre chose que la démocratie pour répondre à ces besoins? La démocratie doit être représentative du lieu d'où l'on vient et donner une orientation que la société dans laquelle on vit doit prendre, pour être proche de ses valeurs intellectuelles et morales. Cette démocratie doit vivre dans l'espace civique qui existe et qui doit continuer d'être pour que les générations actuelles et à venir la ressentent comme un parent attentionné et soucieux du futur de ses enfants, car il s'agit de son avenir à elle aussi. Ce lieu a pour but de susciter des réflexions telles que celles qui ont forgé notre passé jusqu'à l'avènement des démocraties libérales modernes et à partir desquelles l'on doit chercher à comprendre avec prudence, quel modèle démocratique répond le mieux à nos besoins intellectuels et moraux actuels, afin d'être bien préparé quant à son avenir. Sans contredit, la démocratie, quelle que soit son époque, est limitée par des événements qui la dépassent sans que l'on puisse pour autant cerner les difficultés à venir afin de les repenser, même si elle ne contrôle point la vie de l'homme en général, car les limites de la démocratie sont toujours en évolution, comme l'est la condition humaine. Les idées politiques changent et évoluent d'une génération à l'autre. Enfin, il semble curieux de vouloir comparer les limites de la démocratie grecque avec la nôtre, mais le fait de s'interroger sur le sens et la valeur du mot démocratie limite l'usure de cet idéal si souvent employé, à tort ou à raison. Le but de cette étude sera modeste, puisqu'il cherchera à réintroduire cette idée à l'aide de l'étude des mouvements de la pensée politique du Ve siècle sous différentes perspectives politiques telles que celles de Platon, d'Aristote et des sophistes. L'objectif est donc de redécouvrir certains aspects des limites de la démocratie antique, afin de mieux s'interroger sur la nôtre, car elles sont à l'origine de nos problèmes humains actuels. Le propos de notre thèse est donc de démontrer que l'étude des limites morales et intellectuelles de la démocratie directe, en lien avec l'histoire de la philosophie politique, permet de réactualiser quelques difficultés théoriques et pratiques irrésolues des démocraties actuelles et à venir. Il faut d'abord comprendre d'où l'on vient si l'on veut saisir le sens réel dans la manière de choisir la direction idéale à prendre dans la recherche du bien commun. Mots-clés : Platon ; Aristote ; Protagoras ; philosophie politique ; démocratie ; antiquité
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Les idées politiques d'Étienne Parent, 1822-1825.

Bernier, Benoît 25 April 2018 (has links)
Caractériser le journalisme de 1820 n'est certes pas chose facile. Peu d'études sérieuses sur le sujet existent et celles qui y sont consacrées ne traitent que d'un journal en particulier, d'un ou de quelques journalistes ou, simplement, de l'évolution du journalisme dans son ensemble comme les travaux de G. Angers ou de W.H. Kesterton. Seuls André Beaulieu et Jean Hamelin tentent de dégager certaines caractéristiques de cette presse: mauvais papier, mauvaise impression, composition à la main, presse à bras; journaux de petits formats, publications hebdomadaires, prix élevés. Quant au contenu, c'est la politique provinciale, avec les nombreuses polémiques qu'elle suscite entre la rédaction d'un journal et ses correspondants ou entre les différents rédacteurs, qui occupe la plus large partie du journal, même si de nouvelles rubriques comme les annonces commerciales, les faits divers et les nouvelles étrangères remplissent de plus en plus les "papiers" surtout en période de calme sur la scène politique locale. Cette presse, déjà diversifiée, manifeste ses tendances par l'orientation du contenu qui montre bien les principales préoccupations des journalistes de l'époque: information, formation générale, formation politique à l'appui des partis. Information comme Le Spectateur canadien, L'Aurore et Le Courrier du Bas-Canada; formation générale comme L'Abeille canadienne et La Bibliothèque canadienne qui se veulent des instruments de diffusion de la culture en présentant des extraits littéraires et des notes historiques, en publiant aussi les jeunes poètes qui méritent d'être encouragés quand ce ne sont pas simplement les rédacteurs qui caressent la muse. Ce qui caractérise ce que l'on peut appeler "la grande presse", la presse d'opinion et de combat avec le Montreal Herald, le Quebec Mercury et Le Canadien, c'est qu'elle est d'abord dévouée aux intérêts des partis, généralement dirigée par des jeunes gens qui s'orientent vers les professions libérales ou se servent du journalisme comme tremplin pour aborder la carrière politique. Presse d'opinion et de combat, elle montre l'âpreté des luttes que se livraient le parti canadien et le parti anglais sur les problèmes les plus importants de l'heure: la question des subsides qui, à partir de 1819, constituera un malentendu continuel entre les différentes branches de la législature; le partage des revenus douaniers entre le Haut-Canada et le Bas-Canada; l'affrontement des individus, des partis et des races dans le grand débat de l'union, pour ne souligner que quelques-unes des questions les plus importantes qui ont préoccupées, au plus haut point, nos hommes politiques et leurs intermédiaires auprès du public, les journalistes. Une période de crise favorise l'apparition de nouveaux journaux et celle de 1822 fut l'occasion de lancements d'hebdomadaires politiques comme le Canadian Spectator, le Free Press, La Gazette canadienne et La Sentinelle qui vont suivre Le Canadien dans opposition au projet d'union, contre les prétentions du Quebec Mercury et du Montreal Herald. Ces journaux d'opposition, bien qu'ils fassent front commun sur la principale question qui préoccupe les Canadiens à cette époque, sont cependant de tendances différentes ou opposées concernant les pouvoirs et les prérogatives attribuées à chaque branche du pouvoir politique, supportant la concentration du pouvoir entre les mains de l'Exécutif comme Le Spectateur canadien et le Canadian Spectator ou favorisant le contrôle du gouvernement par l'Assemblée comme le prône Le Canadien. Un jeune journaliste s'impose à l'attention du public à l'époque en s'opposant farouchement au projet d'union des Canadas: Etienne Parent. Il entreprend sa carrière au moment où commence à s'agiter cette grande question et, au surplus, à la direction du journal qui, par ses antécédents et son nom même, Le Canadien, se devait, il est vrai, d'être le porte-parole d'un parti, mais surtout de tout un peuple. Cette crise, au cours de laquelle il fait ses premières armes comme commentateur et penseur politique, permet de saisir quelques éléments de sa pensée politique, mais celle-ci cependant se précise et de diversifie suivant l'évolution des événements politiques européens et les perturbations qui agitent la scène politique locale. C'est donc la pensée politique globale d'Etienne Parent, telle qu'exprimée dans Le Canadien de 1822 à 1825, que nous tenterons de cerner en montrant comment elle s'est constituée, a évoluée et s'est finalement cristallisée autour de quelques points essentiels . / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Les dystopies masculines au XXième siècle

Lavoie, Michel 13 November 2021 (has links)
L'utopie est un discours théorique et pratique sur la Cité Idéale et une critique des sociétés en général. La dystopie est la partie négative de l'utopie. Nous avons établi un corpus de six auteurs dystopiques masculins couvrant les trois premiers quart du XXe siècle. Nous verrons l'importance et la pertinence de l'étude, par la philosophie politique, du discours socio-politique mis en acte dans ces œuvres dystopiques. Nous verrons également la situation des femmes dans ces œuvres et l'implication politique de leur rôle en rapport avec la critique féministe de l'utopie en général. Nous constaterons que l'oblitération, volontaire ou non, des femmes et leur confinement à des rôles secondaires dans les sociétés constituent une erreur fondamentale d'appréciation et d'extension de la politique, et restreignent l'aspect de critique sociale de l'utopie en général et de la dystopie en particulier.
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Robespierre, le poids des mots, le choc de l’échafaud. L’image de Robespierre dans le discours politique de la Restauration à la fin du XIXe siècle / Robespierre, the weight of words, the shock of scaffold. Robespierre’s image in the political discourse from the Restoration to the end of the 19th century

Pouffary, Marion 16 December 2019 (has links)
L’étude de l’image de Robespierre dans le discours politique de la Restauration à la fin du XIXe siècle met en lumière le processus de construction de la légende dorée de Robespierre, légende qui n’a jamais été étudiée de manière précise, bien qu’elle ait influencé fortement l’historiographie. Forgée à partir de 1830 par des militants appartenant à la composante radicale du parti républicain, elle présente Robespierre comme le défenseur de l’égalité politique et sociale, le théoricien du droit à l’insurrection et l’apôtre d’une religion fraternelle qui doit servir de base à un nouveau contrat social. Cette étude montre aussi que la légende noire de Robespierre est traversée par des fractures idéologiques mal discernées jusqu’ici. La légende noire conservatrice/contre-révolutionnaire née sous la Révolution fait de Robespierre à la fois un tyran et un anarchiste niveleur et impie. La légende noire libérale qui se développe sous la Restauration en fait seulement un tyran clérical. Les légendes noires communiste et anarchiste, apparues respectivement au tournant de 1840 et sous la Deuxième République, dénoncent non seulement le cléricalisme de Robespierre mais aussi son manque d’ambition sociale. A la différence de la légende noire communiste, la légende noire anarchiste reprend l’image du tyran et critique le rôle de Robespierre dans la Terreur. Enfin, la légende noire libérale-républicaine apparue à partir du milieu du XIXe siècle s’inscrit dans le prolongement de la légende noire libérale tout en étant influencée par les légendes noires communiste et anarchiste et fait de Robespierre un tyran politique et clérical dont elle souligne le peu d’intérêt pour les questions économiques. / Studying the image of Robespierre in the political discourse from the Restauration to the end of the 19th century highlights the construction process of the golden legend of Robespierre, which has never been precisely analysed, although it influenced profoundly historiography. Built from 1830 onwards by militants belonging to the radical fringe of the republican movement, it presents Robespierre as the defender of political and social equality, the theoretician of the right to insurrection and the apostle of a brotherly religion, basis of a new social contract. This study also shows that Robespierre’s dark legend is split by ideological divides which remained until now unclear. A dark legend which can be called “conservative/counter-revolutionary” appeared during the Revolution. It describes Robespierre at the same time as a tyrant and as a godless leveller anarchist. The liberal dark legend appeared under the Restoration presents Robespierre only as a clerical tyrant. The communist and anarchist dark legends, which emerged respectively at the beginning of the 1840’s and under the Second Republic, point out not only Robespierre’s clericalism but also his lack of social concerns. Unlike the communist dark legend, the anarchist dark legend reuses the image of the tyrant and denounces Robespierre’s implication in the Terror. Finally, a republican-liberal dark legend emerges in the middle of the 19th century. It is a continuation of the liberal dark legend which is also influenced by the communist and anarchist dark legends. It presents Robespierre as a political and clerical tyrant and stresses on his lack of interest in economic issues.
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L'autodéfinition de l'état canadien : une tentative de mise en évidence de l'influence de l'idéalisme de Michael Ignatieff et de John Ralston Saul dans le discours du Juge en chef de la Cour suprême et dans celui du Gouverneur général du Canada

Richez, Emmanuelle 11 April 2018 (has links)
Le mémoire s'intéresse à l'État et à la pensée idéaliste au Canada, de même qu'à la relation qu'entretiennent ces deux concepts. Plus précisément, il cherche à rendre compte de la structure institutionnelle de l'État canadien et du développement de la pensée idéaliste au Canada, ainsi qu'à s'interroger sur la possibilité que l'Etat canadien se définisse lui-même, par le biais de ses représentants, au moyen de concepts idéalistes. Pour résoudre cette problématique, l'étude de cas est la stratégie de recherche retenue. Celle-ci tentera de mettre en évidence l'influence de l'idéalisme de Michael Ignatieff et de John Ralston Saul dans le discours de Beverley McLachlin, Juge en chef de la Cour suprême, et dans celui d'Adrienne Clarkson lorsqu'elle était Gouverneure générale du Canada.
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Du Discours sur l'inégalité au Contrat social : cohérence et paradoxes dans la philosophie politique de Jean-Jacques Rousseau

Pelletier, Simon 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / Ce mémoire affronte le problème de l'unité de la pensée de Rousseau, en particulier dans son versant politique. Il met en évidence la place centrale qu'occupe, dans sa philosophie, la thèse de la bonté naturelle de l'homme, et défend l'idée que les grandes articulations du Contrat social en sont des ramifications. Pour ce faire, il montre d'abord que les principes du droit politique représentent pour Rousseau la solution à un problème inhérent à la condition sociale de l'homme, problème développé dans le Discours sur l'inégalité. Les deux premiers chapitres du mémoire sont pour cette raison consacrés entièrement à une étude du second discours, où Rousseau pose le principe de la bonté naturelle de l'homme, puis décrit la façon dont celle-ci s'altère et finit par se corrompre dans la vie sociale. Les troisième et quatrième chapitres, quant à eux, contiennent une étude minutieuse du Contrat social, qui met d'une part en lumière le lien de continuité unissant l'ouvrage au Discours sur l'inégalité, et qui, d'autre part, démontre que ses tensions doctrinales résultent justement de son rattachement à la thèse de la bonté naturelle de l'homme.
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La philanthropie d'investissement au cœur de la gouvernance du social : une comparaison Québec/New York

Fortin, Maxim. 02 October 2019 (has links)
La montée en puissance d’une philanthropie élitaire privée est l’un des principaux faits saillants des deux dernières décennies. Évoluant de plus en plus dans une logique de partenariat avec les États et les groupes communautaires, cette philanthropie, dont le principal avatar est la « philanthropie d’investissement », est un acteur majeur dans l’émergence de la « gouvernance du social ». À partir du cas de l’organisme communautaire Harlem Children’s Zone à New York et de la Fondation Lucie et André Chagnon au Québec, cette étude comparative analyse comment la philanthropie d’investissement reproduit à l’intérieur de la gouvernance du social l’ascendance du donateur, comment les groupes financés parviennent à faire preuve d’une capacité d’action leur permettant de dialoguer et de négocier avec les bailleurs de fonds, et comment les relations triangulaires entre les acteurs philanthropiques, communautaires et publics affectent le développement des politiques sociales. Mots-clés : Philanthropie élitaire - Philanthropie d’investissement – gouvernance du social – politiques sociales. / The rise of an elite private philanthropy is one of the main highlights of the past two decades. Evolving more and more in a partnership logic with governments and community groups, philanthropy, and most specifically "investment philanthropy", is a major player in the emergence of "social governance". From the cases of the Harlem Children's Zone, a non-profit organization in New York and the Fondation Lucie et André Chagnon in Quebec, this comparative study analyzes how investment philanthropy replicates the donor’s influence within social governance, how funded groups manage to demonstrate some forms of agency allowing them to discuss and negotiate with the donors, and how the triangular relationship between philanthropic, community and public actors affects the development of social policies. Keywords: elite philanthropy; investment philanthropy; social governance; social policies.
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Le mythe de l'antihéros socialiste contre le mythe du héros antisocialiste : le débat sur Pilsudski dans l'historiographie polonaise d'après-guerre (1945-1989)

Little, Roch 11 April 2018 (has links)
L'instauration, en Pologne, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, d'un ordre politique fondé sur la théorie marxiste, provoqua des bouleversements majeurs. Prenant une tournure totalitaire, le régime communiste polonais, et ce jusqu'en 1989, entendit tout régir au nom du caractère historique de son projet de société. Rien ne devait lui échapper, surtout pas l'histoire nationale. Cette thèse traitera du problème de l'écriture de l'histoire dans l'historiographie polonaise d'après-guerre à partir du débat autour d'une personnalité de la Pologne de l'entredeux-guerres: le maréchal Jôzef Piîsudski. Ce débat devint rapidement un problème idéologique majeur, qui se trouva à la source de la légitimité historique du système communiste polonais. Dans le cadre du régime de l'État-parti, Piîsudski fut élevé au rang de mythe politique, incarnant l'antihéros socialiste. Ce mythe politique eut ses répercussions dans la production historique portant sur la Deuxième République. Ce mythe allait aussi avoir des retombées sur la mémoire. Pour une société opposée au communisme, Piîsudski symbolisera le héros antisocialiste. En vertu de son «rôle dirigeant», le parti a voulu conduire le débat sur Piîsudski, ce qu'il fit avec plus ou moins de succès. Pendant la période stalinienne (1948-1956), Piîsudski fut placé au centre des calamités de Fentre-deux-guerres polonais. Par la suite, au fil des crises politiques que traversa la Pologne, le régime, pour asseoir une légitimité qui allait être de plus en plus contestée, prit une tournure de plus en plus nationaliste, ce qui amena la réhabilitation progressive du personnage. À la brunante du «socialisme réel», c'est à dire, sous la dictature du général Jaruzelski, Piîsudski parvint à l'étrange statut d'un héros militaro-national-socialiste. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Philosophie et dissidence

Perreault-Bouffard, Olivier 20 March 2023 (has links)
La dissidence peut se définir par une mise en retrait par rapport à un groupe, souvent lié à un désaccord sur quelque valeur commune. De même, une certaine conception de la philosophie veut qu'elle soit une remise en question continuelle et une critique radicale tendant à examiner constamment toutes les idées, ce qui mène souvent le philosophe à un retour critique sur les valeurs dominantes de sa société. Ainsi se trace un air de famille entre dissidence et philosophie. Il s'avère d'ailleurs que la plupart de ceux que l'on juge philosophes dans notre tradition ont été des dissidents à leur époque. Mais les dissidents sont-ils tous philosophes ? Quelles idées sont remises en question par les dissidents contemporains, pour qu'ils soient considérés comme tels ? Quel nouveau regard peut apparaître à travers une enquête sur ces critiques particuliers de nos systèmes politiques ? À travers la présentation et l'examen de trois dissidents contemporains, ce mémoire invite à un exercice philosophique d'exploration critique.
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LE PARLEMENT DE PARIS AU RISQUE DES ARCHIVES Le Parquet, le greffe, la cour

Brancourt, Isabelle 03 December 2005 (has links) (PDF)
Le dossier d'habilitation était constitué de quatre éléments que l'on peut distinguer en deux ensembles : - d'une part, un mémoire de synthèse (63 p.) était illustré d'un dossier d'articles publiés, sur l'histoire du Parquet, de la procédure aux XVIe-XVIIIe siècles, et du Parlement (186 p.), et de livres (thèse de doctorat (Université Lille III) éditée sur Le chancelier d'Aguesseau, Paris, Publisud, 1996, 536 p. ; Jean Le Boindre, Débats du Parlement de Paris pendant la minorité de Louis XIV, Paris, Honoré Champion, 2002, 651 p. ; réédition des Méditations métaphysiques de d'Aguesseau, coll. Corpus, Fayard, octobre 2005, 798 p., en collaboration avec Laurent Fedi). Cet ensemble avait pour but de retracer l'itinéraire de recherche, depuis les indexations sur les Mémoires de Saint-Simon (vers 1980-84) et le doctorat sur le chancelier d'Aguesseau (1992), jusqu'à l'entrée dans les archives du parlement de Paris (1998) par les papiers du procureur général et de ses substituts et la poursuite de cette voie par le croisement des sources de la série U (papiers réunis par les greffiers) et de la série X (la mémoire de la cour) des Archives nationales. - d'autre part, un travail inédit sur l'" Histoire politique et judiciaire des translations du Parlement de Paris. XVe-XVIIIe siècles " (364 p.), s'accompagnait de la transcription en 112 pages du Journal du Parlement de Pontoise en 1720 du commis-greffier Jean-Gilbert Delisle (Arch. nat., U 747). Histoire du parlement de Paris pendant ses exils en province, cette étude, originale, part de la définition du phénomène pour tenter une typologie ; elle analyse de façon détaillée les cinq épisodes de translation des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle conclut à un parallélisme de ces péripéties et de l'évolution interne de l' " absolutisme ". L'édition envisagée fera une place à des travaux entrepris dans le cadre du Centre d'étude d'histoire juridique (Paris II-CNRS-Arch.nat.) sur les parlements exilés à Poitiers (1418-1436) et à Tours (1589-1594) pour aboutir à une œuvre de collaboration.

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