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Recherche de signes de conscience chez des malades non communicants : une approche clinique et électrophysiologique / Awareness assessment in disorders of consciousness patients : a clinical and electrophysiological approachFaugeras, Frédéric 12 September 2014 (has links)
Comprendre les mécanismes neurophysiologiques et les bases neurales de la conscience est un défi médico-scientifique majeur. A cette fin, il faut opérer une distinction entre les mécanismes neuraux des états de conscience, et ceux qui sous-tendent l'accès conscient à un contenu mental particulier (ou la prise de conscience). Les données expérimentales ayant contrasté état conscient/ état non conscient (coma, sommeil, sédation) d'une part, et perception consciente/inconsciente d'un même stimulus d'autre part, sont en faveur de l'implication d'un réseau d'aires cérébrales fronto-pariétales à la fois dans l'état et dans l'accès conscient à une information donnée. La comparaison état conscient/ état non conscient est malheureusement limitée par les différences de vigilance existant entre ces états. Nous avons cherché à contourner ce problème en nous focalisant sur deux populations de malades présentant un niveau de vigilance proche mais différant sous l'angle de l'état de conscience : patients éveillés, non conscients (état végétatif) versus patients éveillés et minimalement conscients (état de conscience minimale). Nos résultats, obtenus en utilisant les potentiels évoqués auditifs cognitifs à haute densité spatiale, sont en faveur de l'implication du même réseau d'aires cérébrales fronto-pariétales que celui mentionné ci-dessus, à la fois dans l'état et l'accès conscient. L'activation de ce réseau est contemporaine de l'apparition d'une P300b en potentiels évoqués qui semble constituer un marqueur très spécifique de conscience. Notre travail nous a permis également d'identifier un possible nouveau marqueur de la conscience qu'est la variation contingente négative (CNV). / Understanding the neurophysiological mechanisms and neural bases of consciousness is a major scientific and medical challenge. To do this, one has to distinguish neural mechanisms of conscious state from those subserving conscious access to a given mental state (that is awareness). Experimental data having contrasted conscious / non conscious state (coma, sleep, sedation) on the one hand, and conscious/ unconscious processing of a very same stimulus on the other hand are in favour of the implication of a network of lateral and medial frontal and parietal areas in both conscious state and conscious access. The comparison of conscious/ non conscious state is unfortunately limited by arousal difference between these two states. So, we endeavoured to overcome this problem by exploring two categories of patients with a same level of arousal but a different state of awareness: unaware awaked patients (vegetative state) versus awaked and minimally conscious patients (minimally conscious state). Our results obtained by using high-density auditory event related potentials argue in favour of the implication of the very same network of frontal and parietal areas than the one described above in both conscious state and conscious access to a given information. This network activation is associated with the emergence of a P300b wave, on event related potentials, which seems to be a very specific marker of consciousness. Our work also give us the opportunity to discover a potential new marker of consciousness, namely the contingent negative variation (CNV).
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Contribution à la connaissance des déterminants dans le choix du successeur de l'entreprise familiale dominicaine / Contribution to the knowledge of the key factors in the choice of the successor of the Dominican family businessBrito Bruno, Claudia 21 June 2012 (has links)
Ces dernières années en Amérique Latine, de nombreuses enquêtes identifiantles entreprises familiales dans leur domaine d’étude ont été menées apportantleur lot de nouvelles données permettant de démontrer ainsi leur présence dansl’économie de nombreux pays dans lesquels elles jouent un rôle primordial (PozaE. 1995); (Khulman, 1996) ; (Kajihara, 1998) ; (Davis J.A., 2006). La RépubliqueDominicaine ne fait pas figure d’exception, comme l’expliquent Van Del Linde &Bello (2001), et il existe dans le pays un tissu familial solide au sein del’entreprise que l’on retrouve non seulement dans la première et dans la secondegénération mais aussi dans la troisième où l’on dénombre quelques grandesentreprises. Ces phénomènes rendent évidente la nécessité de développer unintérêt pour prévenir les risques de la mortalité des entreprises concernées.Les entreprises familiales se sont appuyées sur le principe de succession pourréussir le maintien intergénérationnel, celui-ci atteignant son paroxysme lors dela prise de décision d’un nouveau leader qui succèdera à l’ancien afin de prendreen charge l’entreprise familiale (Chua, Chrisman & Sharma, 1939) ; (Chrisman,Chua & Sharma, 2003).Ce que l’on a coutume d’appeler « prise de décision » est en fait un processus quis’applique à des situations quotidiennes dans la gestion des organisations et quis’avère difficile et complexe lorsqu’il s’agit d’entreprises familiales. Basly S.,(2005) a comparé les entreprises familiales avec les autres en proposant unelogique de prises de décision différente, mettant en avant la dimension dominante, le processus, la rapidité et les certitudes sur lesquelles repose ladécision. Cette étude suggère que les entreprises familiales ne sont pas dirigéesselon le modèle ordinaire de prise de décision, ce qui nous a permis d’aborder lethème de la rationalité et du leadership dans l’entreprise familiale.D’après Simon (1955), la finalité de tout ce qui touche à la construction d’unsemblant de rationalité est de proportionner des matériaux pour ledéveloppement d’une théorie du comportement d’individus preneurs de décisionsdans le contexte d’une organisation. Cependant, et c’est contradictoire, nous noustrouvons face à une situation paradoxale qui est que, si l’on considère le type derationalité global de la théorie classique, les problèmes de la structure interne del’entreprise, (ou de tout autre organisation) disparaissent presque entièrement. / During the last years in Latin American there have been researches that identifythe family business inside their scope of study, contributing some data thatconfirm their important presence and role in the economy of several countries(Poza E. (1995); (Khulman, 1996) (Kajihara, 1998); (Davis J. A., 2006).Dominican Republic is not the exception, as explained by Van der Linde & Bello(2001); in the country exists a solid family business network in its first andsecond generations, with some big companies on their third, statement thatproduces evidence to develop an interest and need to prevent the mortality ofsuch companies.The practice that is modeled in the family business to achieve their intergenerationalsurvival is succession, understood as a process that culminates withthe decision making of a new successor leader who will have the company underhis/her command (Chua, Chrisman, & Sharma, 1999); (Chrisman, Chua, &Sharma, 2003).What we usually call “decision making” is a process that is applied to everydaysituations in the management of organizations, which turns complex andintricate in the context of family business. Thereon Basly S., (2005) made acomparison between family and non-family businesses proposing a logic ofdecision making different in each one, and highlighting the dominant dimension,process, speed and assumptions in which the decision is sustained. This studysuggests that family businesses are not governed by the normative model of decision making, assertion that gave us a clue to step into the subject ofrationality and decision making in the family business.Citing Simon (1955) the purpose of all constructions of an approximaterationality is to give materials for the development of a theory of the behavior ofdecision making individuals in the context of an organization. Nonetheless andopposite, we have the paradox that if we assume the type of overall rationality ofthe classical theory, the problems of the inner structure of the company, orwhatever organization it is, disappear almost completely.
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Réflexions sur la mort en tant qu'expérience de la négativité autour de Jacques Lacan et Hegel / Reflexiones sobre la muerte en tanto experiencia de la negatividad alrededor de Jacques Lacan y HelgelSouyris Oportot, Lorena 15 December 2014 (has links)
Bien que le thème de la pulsion de mort soit souvent perçu à travers un processus biologique de destruction ou de régression à un état de nirvana comme l’affirme Freud, il est cependant utilisé ici sous une perspective spéculative pour penser son statut en s’inscrivant dans les réflexions qui prendraient part à une confrontation, et dans le même temps, une articulation entre Jacques Lacan et Hegel. De sorte que la mort, à travers la détermination ontologique permet d’ouvrir la voie pour étudier la psychanalyse à la frontière de l’être et du penser, non seulement dans sa dialectique avec le sujet et le signifiant, mais également dans son appartenance, par le sujet et sa pensée à son rapport ineffaçable avec l’impensé, ce qui conduit à la constitution de la dépossession, la perte et la destitution de l’identification du Moi spéculaire.Dans cette perspective, le concept de dialectique constitue le point de départ méthodologique pour réfléchir sur le thème de la mort à partir de son statut logique/ontologique et de son déroulement signifiant soutenu par un “examen” sceptique en tant que moment essentiel de le traitement psychanalytique, conduisant ainsi à rendre compte de la subjectivité et de sa brèche/ faille constitutionnelle comme une menace, toujours présente, de désintégration et de négativité.Quant au scepticisme, il est un autre point de départ à cette réflexion et l’origine d’un déplacement vers un regard de la psychanalyse qui va au-delà du domaine clinique. En partant de la fonction de la négation, qui semble s’inscrire comme énonciation sceptique, et à partir de questions à propos de la dissolution, la disparition ou particulièrement, l’abolition [l’aufhebung] du sujet comme lieu impossible dans sa subjectivité en manque, dont l’expression psychique est en concordance avec la déchirure interne que représente le clivage, manifestée à travers le sujet barré, ce travail considère la possibilité d’un regard ontologique de la psychanalyse. Celui-ci supposerait la mort comme ce qui instaure une expérience scripturaire de négativité et qui va jusqu’à désigner l’espace spécifique de l’activité sceptique comme examen qui dirige l’aspect tragique dans le traitement psy / The theme of the pulsion of death is, sometimes, understood in the light of a biologic principle of destruction or regression to a state of nirvana as stated by Freud, nonetheless, here it is mobilized in a speculative perspective to think its status by inscribing the reflections that would take place in a confrontation and, at the same time, articulation between Jacques Lacan and Hegel. Thus, death, under the ontological determination, allows to open the way to study psychoanalysis at the border between the being and the thinking, not only in its dialectics with the subject and the signifier but also in its belonging, by the subject and his thought, to his/her indelible relation to the unthought which involves the formation of dispossession, loss and removal of the identification of the mirrored self. From this perspective, the concept of dialectics constitutes the methodological starting point to reflect about the theme of death from their logical/ontological status and its significant development mantained by a skeptical “exam” as an essential moment in the psychoanalytic cure, involving the realisation of the subjectivity and its constitutional gap/failure as an ever-present threat of disintegration and negativity.As far as it is concerned, skepticism is another starting point of this reflection and the origin of a shift towards a view of psychoanalysis that goes beyond the clinic. As of the role of negation, which we believe it is inscribed as a skeptical utterance, as well as questions about the dissolution, disappearance or specifically abolition [l'Aufhebung] of the subject as an impossible place in his/her missing subjectivity whose psychic expression is in agreement with the internal tear that means split, manifested through the barred subject. This paper considers the possibility of an ontological view of psychoanalysis that would suppose the death as that that institutes a scripturaire experience of negativity and that even designates the specific space of the skeptical activity as an examination that directs the tragic aspect of the psychoanalytic cure.But, how does this displacement of a psychoanalytic clinic operate towards an ontology of psychoanalysis? What is at stake in the movement of the signifying chain inasmuch so a dialectical process that "remains" and that "opposes/sursumée"? To what extent does skepticism appear as a suitable tool for the "exam" and a particular interpretation not just of the unconscious but, also, of the personal history of the subject in its aspect of their subjectivity dislocated? / El tema de la pulsión de muerte siendo, a menudo, entendido a la luz de un principio biológico de destrucción o regresión a un estado de nirvana tal y como lo afirma Freud, sin embargo, aquí es movilizada en una perspectiva especulativa para pensar su estatuto inscribiéndose en las reflexiones que tomarían partida en una confrontación y, al mismo tiempo, articulación entre Jacques Lacan y Hegel. De suerte que la muerte, bajo la determinación ontológica, permite abrir la vía para estudiar el psicoanálisis en las fronteras entre el ser y el pensar, no solo en su dialéctica con el sujeto y el significante sino también en su pertenencia, por parte del sujeto y su pensamiento, a su relación imborrable con lo impensado lo que conlleva la constitución de la desposesión, la perdida y destitución de la identificación del Yo especular. Desde esta perspectiva, el concepto de dialéctica constituye el punto de inicio metodológico para reflexionar el tema de la muerte a partir de su estatuto lógico/ontológico y su desenvolvimiento significante sostenido por un “examen” escéptico en cuanto momento esencial en la cura psicoanalítica, conllevando así a dar cuenta de la subjetividad y su brecha/falla constitucional como una amenaza siempre presente de desintegración y negatividad. Por su parte, el escepticismo es otro punto de partida de esta reflexión y el origen de un desplazamiento hacia una mirada del psicoanálisis que va mas allá de lo clínico. Partiendo de la función de la negación, que a nuestro parecer se inscribe como enunciación escéptica, así como también de preguntas acerca de la disolución, la desaparición o específicamente la abolición [l’aufhebung] del sujeto como lugar imposible en su subjetividad en falta cuya expresión psíquica esta en concordancia con el desgarro interno que significa la escisión, manifestada a través del sujeto barrado, este trabajo considera la posibilidad de una mirada ontológica del psicoanálisis que supondría la muerte como aquello que instituye una experiencia scripturaire de negatividad y que hasta designa el espacio específico de la actividad escéptica como examen que dirige el aspecto trágico en la cura psicoanalítica. Pero, como se opera este desplazamiento de una clínica psicoanalítica hacia una ontología del psicoanálisis? Qué es lo que está en juego en el movimiento de la cadena significante en cuanto un proceso dialectico que « permanece » y que se « opone/sursumée » ? En qué medida el escepticismo aparece como una herramienta apropiada para el “examen” y una interpretación particular no solo del inconsciente sino, también, de la historia personal del sujeto en su aspecto de su subjetividad dislocada?Apoyándonos en algunos elementos del pensamiento Hegeliano como las determinaciones-de-reflexión, la lógica de la Esencia, la diferencia y la contradicción y, en particular, sobre los textos de Lacan relacionado con el goce, la falta y el Otro esta investigación interroga la lógica/ontológica de la muerte para postular una apertura del psicoanálisis.
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Le rythme de la figurationHeckel, Nicolas 22 October 2011 (has links)
Cette étude vise à développer la notion de figuration hors des jalons établis par les sciences de l’image et du langage, sans remettre en question les domaines spécifiques de l’iconologie et de la sémiologie. Elle s’appuie pour cela sur deux champs d’investigation principaux : l’expérience de la peinture, poïétique et esthétique, et la philosophie. Il s’agit plus précisément d’amener l’expérience intime du faire, du voir et du faire-voir, à l’éclaircissement d’une certaine conscience figurale : que signifie « représenter » pour la conscience créatrice ? Quels processus psycho-sensoriels sont en jeu dans l’acte de figurer ? Comment définir la liberté d’action du peintre face, d’un côté, à sa part d’inconscience, et, de l’autre, au déterminisme de l’imitation ?Il ne s’agit donc pas d’étudier la peinture figurative, par opposition à la peinture abstraite, gestuelle, informelle…, mais la tendance intime qui, dans n’importe quel tableau, donne à voir des configurations. Une figure peut être fidèle aux apparences, tout juste allusive ou totalement détachée du monde visible (comme un cercle parfait ou une simple tache de peinture), elle détient toujours une puissance d’évocation, ainsi qu’une capacité à se conglomérer avec d’autres et à inspirer des rapports logiques. Figurer ne signifie pas clicher le monde visible, mais, d’une manière qui reste encore à définir, laisser émerger des schèmes animés, favoriser le surgissement de motifs imaginaires ; entités primitives, identitaires, fondatrices de notre mode d'habitation du monde. / This study is aimed to develop the notion of representation beyond the reference points established by the image and the language sciences, without challenging the specific fields of iconography and semiology. It is based on two main domains of investigation : painting experiment, both poïetic and esthetic, and philosophy. More precisely, it consists in bringing the intimate consciousness of making, seeing and making someone see to the clarification of a kind of figurative awareness : what does « representing » mean to the creative consciousness ? Which psycho-sensorial processes are in play in the action of representing (i-e painting recognizable shapes) ? How could we define the painter’s freedom of action in relation to, on the one hand, his/her unconsciousness and, on the other hand, the determinism of imitation ?Thus, this work is not about studying representational painting, as opposed to abstract, informal or action painting, but the intimate tendency which, in any painting, shows outlines. A figure may be true to life, hardly allusive or totally unconnected to the visible world (like a perfect circle or just a paint spot), it always has an evocation power, as well as an ability of mixing with other figures and inspiring logical links. Representing does not mean taking a picture of the visible world but in a way that still has to be defined, it means enabling alive schemes to appear, encouraging the springing up of imaginary designs, primitive, identifying, founding entities of the way we live in this world.
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La peinture et le dessin de l'enfant comme écriture de l'inconscient : sublimation et symbolisation / Painting and child's drawing as a scripture of the unconscious : sublimation and symbolizationVoynova, Ruzhena 22 September 2012 (has links)
L’enfant, en dessinant, crée et organise son monde, il y inscrit son identité. L’expression de l’inconscient exige cette nécessité de mise en forme que les productions picturales viendront étayer, notamment dans le champ clinique et thérapeutique de l’enfant. L’acte sublimatoire se révèle être un acte de détournement pulsionnel de son but premier : la satisfaction immédiate à même le corps. Les tableaux de peintres accueillent cette dynamique sublimatoire dont font preuve les artistes. Le dessin de l’enfant pour sa part, se fait support de cette symbolisation, c’est en mettant dehors, en donnant forme à ce qui échappe, en le regardant de loin que l’enfant arrive à le réintégrer et le rendre sien, toujours soutenu par une relation transférentielle, dans un lien à l’autre. Les apports théoriques illustrés par les vignettes cliniques nous amènerons finalement à répondre à notre interrogation première : l’enfant sublime-t-il en dessinant ? / The child, when he draws, creates and organizes his world, he inscribes his identity. The expression of the unconscious requires this need of formatting which will underpin pictorial productions, particularly in the clinical and therapeutic field of children. We will talk about imaginarisation, symbolization and especially sublimation. The act of sublimation proves to be an act of avoids the “pulsion”’s primary goal: the immediate satisfaction on the body. The paintings demonstrate this dynamic process. The work of art itself is a sort of a story of life, survival times, presentation, subject to the gaze of the other, without being made to please. The picture is more than a mere attempt of symbolization. The drawing of the child for its part is supporting this symbolization, always supported by a transference relationship. The theory illustrated by clinical vignettes will bring us finally to answer our first question: is it a question about sublimation when the child draws?
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O teatro e seu duplo de Antonin Artaud: uma outra cena do inconsciente / The theater and its double of Antonin Artaud: another scene of the inconscientShishido, Cesar Augusto de Oliveira 15 April 2015 (has links)
Este trabalho tem como objetivo abordar uma das obras mais importantes do escritor francês Antonin Artaud, Le Théâtre et son double, explorando o universo artaudiano, a partir de conceitos, como a peste e a crueldade. O estudo procura abordar a proposta de Teatro da Crueldade e as críticas feitas por Artaud em relação aos espetáculos apresentados na França na década de 1930. Por meio de uma crítica ao chamado teatro psicológico, Artaud exalta um teatro constituído por diversas linguagens, não restrito à mera reprodução do texto. Sem a pretensão de abordar a extensa obra escrita por Artaud, a dissertação tem como objetivo tratar de aspectos revelantes dos conceitos tratados por Artaud, como a crueldade e a peste, tentando identificar em sua proposta de teatro, o desenvolvimento de conceitos ligados à psicanálise, como a pulsão de morte. Procuramos, ainda, discutir o processo de criação de Artaud, problematizando a figura do Pai em sua escrita e a chamada outra cena do inconsciente que seria aberta pelo teatro da crueldade. / The purpose of this research is to analyse one of the most important works of Antonin Artaud, The Theater and its double (Le Théâtre et son double), exploring his universe from concepts like the pest and cruelty. The study seeks to analyse the proposal of the Theatre of Cruelty and the criticisms made by Artaud in relation to theatrical performances presented in France in the 1930s. By making a critique of the psychological theater, Artaud ideates a theater consisted of different languages, not restricted to the simple reproduction of the text. Without attempting to address the extensive work by Artaud, the dissertation aims to analyse some aspects of important concepts created by Artaud, as the cruelty and the pest, trying to identify in its proposal for the theater, as well as the development of concepts related to psychoanalysis, like the death drive. We also aim to discuss the creation process of Artaud, by analyzing the figure of the Father in his writing and the so called \"other unconscious scene\" that would be opened by the theater of cruelty.
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L'esprit subjectif chez Hegel : de l'inconscient à la subjectivité contemporaineComète, Maxime 10 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à la problématique de l'inconscient dans la Philosophie de l'esprit de G.W.F. Hegel. Plus précisément, la visée de ce mémoire est de proposer, à travers la question de l'inconscient, une interprétation différente de l'esprit subjectif chez Hegel en ses trois moments, soit anthropologique, phénoménologique et psychologique. Si la question de l'inconscient a longtemps été l'apanage de la psychanalyse, de nos jours, cette réalité psychique est généralement admise dans les sciences sociales. Et s'il est vrai que Freud est celui qui, le premier, a permis une meilleure compréhension de l'inconscient et de son rôle dans l'émergence de la conscience, du Moi, et dans la structuration de la subjectivité, nous jugeons néanmoins qu'il serait présomptueux de lui attribuer toutes les découvertes relatives à cette vie ou activité inconsciente de l'âme ou de l'esprit. Face à ce constat, ce mémoire sera pour nous l'occasion de démontrer que bien avant lui, plusieurs philosophes ont su envisager, du moins formellement et sans le nommer explicitement, cette instance psychique échappant à la conscience. Parmi eux, le philosophe G.W.F. Hegel ne fait pas figure d'exception. Par ses considérations portant sur l'âme et le rôle des sensations dans l'émergence du Moi et de la conscience, par sa psychologie des profondeurs saisissant, à travers l'intuition, l'imagination, la représentation et la pensée, les activités inconscientes de l'esprit concourant au développement du Moi, de la conscience et de la subjectivité, nous jugeons que sa Philosophie de l'esprit, notamment la partie concernant l'esprit subjectif, est une œuvre fondamentale pour une compréhension de l'inconscient qui dépasse les strictes limites de la théorie psychanalytique freudienne. Dans une certaine mesure, nous pourrions affirmer que Hegel est l'auteur d'une philosophie qui, au-delà des apories pouvant ressortir d'une mise en confrontation avec la théorie psychanalytique, est la plus susceptible d'apporter une contribution significative à l'œuvre théorique freudienne.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hegel, Inconscient, Esprit subjectif, Moi, Conscience, Subjectivité, Dialectique.
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Sectaire et "inter-dit" : introduction à la dimension du croire dans l'écoute du dire des personnes en cause dans le sectaire.Garand, Marie-Eve 05 1900 (has links)
La thèse questionne les conditions d’écoute des témoignages des personnes ayant vécu une expérience sectaire, ainsi que les enjeux éthiques et méthodologiques qui découlent de la manière dont la littérature propose de comprendre le dire de ces personnes. Une revue de littérature permet de montrer que les principaux cadres théoriques utilisés pour expliquer le sectaire (aliénation, manipulation mentale, addiction) déterminent la manière dont est entendu le dire des personnes. De cette façon, le sens du sectaire n’oriente pas seulement la compréhension que nous avons des personnes. Il trace aussi les conditions de l’écoute. Le postulat de base de la thèse est que l’introduction de la « dit-mention » du croire comme carrefour interprétatif permet de développer une écoute qui concerne à la fois le sujet parlant et la dimension de l’être. À partir d’une théorisation du croire comme mouvement du vivant distinct de la religion, de la spiritualité, de la croyance et de la mystique, la thèse déplace la problématique de l’expérience sectaire de sa structure polémique pour donner pleine valeur au dire des personnes. Ainsi, en situant l’écoute sous le versant symbolique, soit dans un rapport qui prend en compte le rapport du sujet à l’Autre, le sens produit par un acte d’écoute du croire ne prend plus appui sur un sens extérieur pour expliquer et rendre compte d’une expérience sectaire. Il est produit par la liaison des signifiants entre eux, ce qui ouvre un espace de recherche pour que du sujet puisse advenir. L’hypothèse d’un sujet à croire sur parole se présente alors comme fondement d’un acte d’écoute différentiel, dans la mesure où il permet l’élaboration d’un savoir efficace, soit un savoir qui déplace, qui surprend, et qui relance le sujet. / The thesis questions the conditions of listening concerning the testimonies of people who lived a sectarian experience, as well as the ethical and methodological issues arising from the way literature proposes to understand the telling of these people. A literature review shows that the main theoretical frameworks used to explain the sectarian (alienation, mental manipulation, addiction) determine the way the telling of these people is listened. Thereby, the meaning of the sectarian directs not only our understanding of people, but it also outlines the conditions of the listening. The premise of the dissertation is that the introduction of the « dit-mention » (the mension of the telling) of the believe as an interpretative intersection leads to develop a listening concerning both the speaking subject and the dimension of the being. From a theorization of believe as a movement of the living distinct from religion, spirituality, belief and mysticism, the dissertation moves the problematic of a sectarian experience from its polemic structure to give full value to the telling of people. Thus, by setting the listening on its symbolic side, that is in a way that takes into account the subject's relation to the Other, the meaning produced by an act of listening to a believe does not rely anymore on an external meaning to explain and report a sectarian experience. It is produced by the binding of the signifiers together, which opens a research space where something of the subject can happen. The hypothesis of a subject « à croire sur parole » (which words must be believed) then offers a basis for a differential act of listening, since it allows the working out of an effective knowledge, a knowledge that moves, surprises, revives the subject.
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Archéo-analyse de l'oeuvre : Le Petit Prince : l'écriture d'un secret ou la trace secrète d'une écriture hiéroglyphiqueBranchu, Colette 19 November 2011 (has links) (PDF)
Le conte Le Petit Prince, commence par " Lorsque j'avais six ans ". Ces mots sont précédés d'une image montrant l'enlacement d'un serpent boa autour d'une bête fauve. Or les premiers mots d'une oeuvre ainsi que l'illustration qui les précède en indiquent le déroulement et permet de prévoir la fin. Ces deux notations signalent que ce conte est l'histoire d'un enfant de six ans qui se pose deux questions clés: que signifient ces enlacements à la fois merveilleux et inquiétants dont il reproduit l'image et en quoi leur dynamique le concerne-t-il? Il pose ainsi la question " d'où je viens ? " suivi de son corollaire naturel " suis-je concerné par de telles pulsions ?". À travers la métaphore du Petit Prince, Saint-Exupéry prend appui sur sa propre expérience. Entre sa sixième et septième année il vécut un important traumatisme qui lui permit d'accéder seul, à la connaissance du sexuel existant entre les moutons et les fleurs, entre les hommes et les femmes, permettant à l'humanité de se perpétuer. L'universalité de la question des origines permet une traduction dans toutes les langues, sans que ce conte perde une once de sa pertinence. L'oeuvre Le Petit Prince s'inscrit dès lors et en quelque sorte comme une nouvelle écriture de la Genèse, mais d'une genèse dégagée de tout contexte religieux, en somme d'une genèse laïque donc totalement universelle. Cette Genèse " universelle " est à entendre au sens métonymique du terme. Genèse qu'Antoine de Saint-Exupéry déploie au pied de la lettre dans le Cosmos, inventant une cosmogonie pour tous les Petits Princes du Monde qui osent se demander, dans une profonde solitude, ce que ça fout ensemble ces drôles d'adultes...
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L'oeuvre d'Anatole France : à la recherche d'une philosophie du monde par l'écriture du DésirFoucaud, Boris 22 June 2001 (has links) (PDF)
Nous menons une analyse des forces qui structurent l'œuvre littéraire d'Anatole France sous le jour original d'un concept-clé, le Désir. Celui-ci, central, renégocie catégoriquement le sens et l'architecture des textes franciens : cette instance encore peu étudiée organise toute la pensée de l'auteur, rendant une nouvelle cohérence à son œuvre. Le Désir détermine par l'écriture une morale, une herméneutique et une interprétation du monde particulières, qui engendrent une philosophie pressentant l'inconscient freudien et la phénoménologie de Husserl. La contribution francienne à l'histoire littéraire du XXème siècle demeure donc fondamentale. Par une poétique inédite, malgré son apparent classicisme, et structurée par les finalités existentielles, sociopolitiques et éthiques issues du Désir, cette philosophie du monde est directement issue d'une écriture qui replace l'homme au centre de l'univers par la phénoménologie. L'entropie du temps, l'immensité de l'espace, la mort ainsi que tous les dogmes inébranlables et terrorisants, entraînent une révolte ontologique de notre auteur. Anatole France, par le Désir de connaître le sens de l'existence humaine au-delà des voiles mensongers du monde, va recréer un univers signifiant et analysable par le mythe. Dialectiquement, cet univers dépassera les désespoirs issus de l'évolution darwinienne et donnera naissance à une philosophie du monde. Par un scepticisme lucide issu du Désir, et non l'inverse comme il est traditionnellement admis, Anatole France nous emmène au cœur du monde par l'écriture d'un logos original et rendant à l'homme son honneur d'exister.
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