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Redécouvrir la conscience par le rêve : le débat entre théories cognitives et théories non cognitives de la conscience à l’épreuve de la recherche sur le rêve / [rediscovering consciousness by the dream : the debate between cognitive and non-cognitive theories of consciousness to the test of scientific research on dreaming]

Crespin, Ludwig 25 November 2016 (has links)
En 1995, le philosophe Ned Block a proposé de distinguer deux notions de conscience : une notion purement expérientielle, la « conscience phénoménale », qui désigne l’effet que cela fait d’être dans tel ou tel état mental, et une notion purement fonctionnelle, la « conscience d’accès », ou « accès cognitif » (Block, 2007), entendue comme la capacité du sujet à utiliser ses représentations pour le contrôle de ses opérations cognitives, et, via ces opérations, pour le contrôle de la parole et de l’action. Block défend depuis l’hypothèse très discutée selon laquelle l’expérience consciente, ou « conscience phénoménale », déborde l’accès cognitif du sujet. L’objet central de ce travail est de mettre cette hypothèse à l’épreuve de la recherche sur le rêve. Nous y soutenons principalement les trois arguments suivants : 1. Sous hypothèse d’une continuité entre les propriétés de la mémoire onirique et vigile, on peut objectiver la réalité d’expériences conscientes pendant le sommeil en s’appuyant sur le critère canonique de rapportabilité. De fait, de nombreuses études convergent pour montrer que les sujets peuvent rapporter un contenu onirique qui reflète de manière non équivoque un stimulus présenté plus d’une minute avant l’éveil – ce qui, au regard de l’extrême évanescence de la perception subliminale, ne pourrait pas être le cas si le rêve était un processus inconscient. Sachant que le sommeil s’accompagne d’une sévère désactivation des aires frontales, et en particulier du cortex dorsolatéral préfontal (DlPFC), un tel résultat tend à questionner le modèle neuropsychologique de « l’espace neuronal global de travail » (Dehaeneet Naccache, 2001 ; Dehaene et al, 2006) qui fait dépendre la perception consciente de l’activation de ces aires.2. Le fait même d’objectiver la réalité d’expériences conscientes pendant le sommeil à travers des récits de rêves recueillis à l’éveil implique cependant de reconnaître que ces mêmes expériences ont été remarquées par le dormeur et qu’elles relèvent en ce sens minimum de la conscience d’accès. Pour autant, certains désordres cognitifs de la conscience rêvante, tels notamment que la cécité au changement, suggèrent qu’il ne suffit pas qu’une expérience soit remarquée par le dormeur pour qu’elle relève de plein droit de la conscience d’accès : il fautencore qu’elle puisse être maintenue activement dans la mémoire de travail. Le phénomène bien connu des « dissociations identité-apparence » (Schwartz, 1999) suggère pareillement que la rapportabilité d’une expérience onirique n’assure pas qu’elle soit posée pour le contrôle des opérations cognitives dans le rêve.3. Dès l’instant où l’on a pu objectiver la réalité des expériences oniriques à travers le critère canonique de rapportabilité, il devient possible – là encore, sous hypothèse de continuité –d’inférer de façon empiriquement contraignante l’existence d’une vie consciente non rapportable du dormeur. Se pose alors la question de savoir si un tel vécu, dont on peut soutenir qu’il constitue une forme d’inconscient psychique, relève de plein droit de la conscience d’accès.Enfin, à travers ces trois arguments portant spécifiquement sur la conscience onirique, nous montrons que la recherche sur le rêve permet de questionner de façon privilégiée la notion d’une nécessaire rapportabilité de l’expérience consciente et de faire valoir le concept de modularité de la conscience qui sous-tend l’hypothèse blockéenne du débordement expérientiel (Block, 1995, 1997). / In 1995, the American philosopher Ned Block proposed to distinguish between two notions of consciousness: “Access-consciousness” and “Phenomenal-consciousness”. “P-consciousness” is experience: it refers to what it is like to be in a certain mental state. “Aconsciousness” is a purely functional notion. A mental state is A-conscious when it allows the subject to cognitively control its reasoning, speech and action. Since 1995, Block supports the controversial hypothesis according to which conscious experience overflows our cognitive access to it. The main goal of this work is to assess this hypothesis from the point of view of scientific research on dreaming. This PhD dissertation makes the three following points : 1. Assuming there is a continuity between waking and dreaming memory, one can objectively verify that dreams are conscious experiences that occur during sleep relying on the canonical criterion of reportability. Indeed, many studies show that subjects can report on a dream content that unequivocally reflects a stimulus that has occurred more than one minute before awakening – which couldn’t be had this dream content been unconsciously processed. Considering that sleeping involves a severe deactivation of the frontal areas of the brain, especially of the dorsolateral prefrontal cortex (DlPFC), this result seems to call into question the global neuronal workspace theory of consciousness. Indeed, according to this theory the activation of these very areas is a necessary condition for a conscious perception to occur(Dehaene & Naccache, 2001; Dehaene et al, 2006). 2. There is no way though to demonstrate scientifically that dreams are conscious experiences of the sleeper without implying they were noticed during sleep, which, in turn, implies an elementary level of access. Still, certain cognitive disorders of our dreaming consciousness, such as change blindness, suggest that, due to a severe weakness of working memory, noticing an experience during sleep might not suffice to constitute a genuine cognitive access to it. The well-known phenomenon called “identity-appearance dissociation” (Schwartz, 1999) also suggests that dreaming experiences that are reportable on awakening might not always be poised for cognitive control in the dream. 3. Once the reality of conscious experiences during sleep is objectively established relying on the criterion of reportability, it becomes possible – again under the assumption of continuity - to empirically infer the existence of dreaming experiences that the subject cannot report. The following question then arises: are these experiences, which can be seen as a form of unconscious mental life, access-conscious? Finally, and more generally, we show that the results of dreaming research offer a vantage point both to call into question the notion that conscious experience is necessarily reportable and to support the concept of modularity of our conscious selves (Nagel, 1971; Gazzaniga,1985) that underlies Block’s overflow hypothesis (Block, 1995, 1997)
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Les "Nuits" de C.G. JUNG : origine et fondements d'une psychologie cosmique / The “Nights” of C.G. Jung : the origin and founding principles of a cosmic psychology

Governatori, Luca 15 December 2017 (has links)
Il y eut sans doute deux Jung. Celui qui s’adressa à son époque, psychiatre, théoricien d’une psychologie de l’inconscient, et celui qui vécut la nuit, solitaire, homme de l’ombre, consignant ses expériences « secrètes » (visions, rêves, dialogues avec l’âme) dans un ouvrage qui ne fut jamais publié de son vivant : le LIVRE ROUGE. Jung tente d’y traduire les « inexprimables » régions de la psyché dont les cratères s’ouvrirent ainsi à lui, lieux d’exils et de découvertes, comme si s’était révélé, à travers eux, le plus incandescent langage de l’inconscient. La somme de ces retranscriptions donne un livre polymorphe, endiablé par des images, des incantations, des dialogues avec les morts. Sous l’emprise totale de l’imaginaire, Jung décrit une extravagante déambulation intérieure, une généalogie vivante des métamorphoses de l’âme, une odyssée des morts. Et même une cosmologie. De quoi le LIVRE ROUGE pourrait-il donc être, dans ces conditions, le témoignage ? En quel sens a-t-il pu constituer, comme Jung le confiera en fin de vie, le noyau de tous ses travaux ? Un livre sauvage et halluciné peut-il véritablement donner lieu aux principes méthodologiques et thérapeutiques d’une psychologie de l’inconscient ? Est-ce l’occasion d’y découvrir le propre d’un langage primitif de la psyché, un langage de la « nuit » ? Est-il un pas de côté, en direction de l’Orient, afin d’adapter notre approche de l’inconscient aux principes d’une sagesse ou d’une mystique ? Existerait-il donc une psychologie, fondée sur un tel rapprochement, dont les principes puissent irriguer, comme une seule et même vague, les plaines de l’Orient et de l’Occident ? Y trouverait-on l’invitation à recomposer des affinités avec les pratiques divinatoires ? Si nous tentons de relier la science empirique de Jung à la cosmogonie décrite par le LIVRE ROUGE, serions-nous alors en mesure de fouler le sol (racines historiques et socle épistémologique) d’une psychologie cosmique ? Est-il en effet possible d’ajuster les concepts traditionnels de l’inconscient aux ivresses d’une cosmologie primitive et imaginaire ? Serait-ce là le projet, à entrevoir et définir, d’une cosmologie de l’inconscient ? / There were without doubt two Jung. The one who lived in his time, the psychiatrist, theorist of a psychology of the unconscious, and the one who lived at night, man of the shadows, recounting his “secret” experiences (visions, dreams, dialogues with the soul) in a book that was not published during his lifetime : the RED BOOK. In it, Jung tries to articulate the “inexpressible” regions of the psyche whose craters opened up to him in this manner, places of exiles and of discoveries, revealing the most incandescent language of the unconscious. The result is a polymorphous work, a frenzy of images, incantations and dialogues with the dead. Under the total control of an imaginary world, Jung describes an extravagant inner journey, a live genealogy of the metamorphoses of the soul, an odyssey of the dead. And even more : a cosmology. As such, what is the RED BOOK thus an account of ? In what way does it represent, as Jung revealed at the end of his life, the nucleus of his lifetime work ? Can a book that is wild and hallucinatory truly engender methodological and therapeutic principles of a psychology of the unconscious ? Does it provide the opportunity to discover the characteristics of a primitive language of the psyche, a language of the “night” ? Is it a sidestep towards the Orient, so as to adapt our approach of the unconscious to the principles of a wisdom or a mystical way ? Does a psychology therefore exist, founded on this analogy, whose principles can irrigate, like a single and only wave, the plains of the Orient and of the Western world ? Does it provide us an invitation to reconstruct an affinity with the practice of divination ? If we try to connect Jung’s empirical science with the cosmogony described by the RED BOOK, would we be able to walk on the ground (the historical roots and epistemological base) of a cosmic psychology ? Is it in fact possible to adjust the traditional concepts of the unconscious to the exhilaration of a primitive and imaginary cosmology ? Would this be the project, to discern and to define, that underpins a cosmology of the unconscious ?
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Merits of first impressions and of conscious deliberation in complex decision making: a critique and reinterpretation of unconscious thought theory / Mérites des premières impressions et de la délibération consciente en matière de décisions complexes: une critique et une réinterprétation de la théorie de la pensée inconsciente

Waroquier, Laurent 17 December 2009 (has links)
Devrions-nous nous fier à notre inconscient pour l’achat de notre maison ou de notre prochaine voiture ?Dijksterhuis, Bos, Nordgren et van Baaren, (2006), répondent par l’affirmative à cette question. En effet, d’après ces chercheurs, effectuer une tâche de distraction, comme résoudre des anagrammes pendant quelques minutes, permettrait de « penser inconsciemment » et d’améliorer la qualité des décisions complexes. Avant de prendre une décision complexe, il faudrait donc s'abstenir de réfléchir à l'ensemble des avantages et inconvénients que présenterait chaque option. Etant donné les implications de ces résultats dans divers domaines tels que le management, la politique ou encore la justice, l’objet de cette thèse consistera à réexaminer et passer au crible la méthodologie des expériences relatives à la « théorie de la pensée inconsciente » (Diksterhuis & Nordgren, 2006). Les sept études menées suggèrent que l’apparente supériorité des décisions prises après une période de distraction n'est pas le fruit de la "pensée inconsciente" mais résulte en fait d'un effet néfaste de la <p>réflexion consciente pouvant survenir lorsqu’une première impression de bonne qualité a été formée au préalable. Les résultats indiquent également qu’en l’absence de première impression, la réflexion s’avère bénéfique. / Should we trust our unconscious when buying a house or a new car? That is exactly what Dijksterhuis, Bos, Nordgren and van Baaren, (2006) have been recommending. Indeed, according to these researchers, performing a distraction task such as solving anagrams would allow to think unconsciously and therefore enhance the quality of complex decisions. Before making a complex decision, we should thus avoid thinking consciously about the advantages and drawbacks of each alternative. Given the implications of these findings in various areas such as management, politics, or justice, this thesis will thoroughly reexamine the method of experiments relative to the unconscious thought theory (Diksterhuis & Nordgren, 2006). The seven experiments suggest that the apparent superiority of decisions made after distraction does not result from unconscious thought but rather from the fact that further conscious deliberation can deteriorate high quality first impressions. The results also suggest that thinking consciously enhances the quality of decisions in the absence of such prior first impressions.<p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L’univers dans un point noir : esthétique et matérialité dans l’oeuvre de Jack Kirby

Li-Goyette, Mathieu 08 1900 (has links)
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La grammaire de soi ; l’enquête psychanalytique, un mode d’organisation des interactions propre aux sociétés démocratiques contemporaines

Lamarche, Jean-Baptiste 12 1900 (has links)
Une multitude de gens, au XXe siècle, se sont servis de la psychanalyse pour se rendre compte de leurs faits et gestes. En s’appuyant ainsi sur la psychanalyse, ils démontraient la profondeur de la confiance qu’ils lui accordaient. Cette diffusion ample et profonde, qui a laissé une empreinte très marquée sur la culture contemporaine, demeure largement inexpliquée. Ce phénomène étonnant devient intelligible dès lors qu’on aborde la psychanalyse comme une grammaire de l’intériorité, qui a guidé des interactions en les médiatisant par des symboles et des significations communes (normes, valeurs, etc.) propres aux sociétés démocratiques contemporaines (celles qui se conçoivent comme émanant d’un accord entre individus). Cette pratique sociale, l’enquête psychanalytique, peut être analysée en situant dans leurs contextes d’interactions les discours dans lesquels des désirs refoulés étaient imputés à différentes conduites. L’œuvre de Freud offre un échantillon de tels discours. La description de la forme et du sens que ces imputations de désirs refoulés conféraient à différentes interactions en cours nous permet d’identifier les traits caractéristiques de l’enquête psychanalytique. Freud montre que le refoulement naît d’un conflit entre une volonté présociale refoulée et une volonté socialisée, refoulante, née des exigences inculquées par l’autorité parentale. Pour identifier un désir refoulé, il faut donc simultanément identifier une relation refoulante. L’enquête psychanalytique amène à passer en revue les différentes relations interpersonnelles et intrapersonnelles dans lesquelles est impliqué l’auteur du refoulement. Cet exercice permet de départager les relations qui contraignent la volonté intérieure présociale à des exigences sociales de celles qui, en sens inverse, émanent de cette volonté intérieure. Comme les premières suscitent le refoulement et les symptômes indésirables qu’il entraîne, la guérison du refoulement exige que le porteur du refoulement prenne ses distances des exigences sociales héritées, de manière à parvenir à reconnaître sa volonté présociale. En soupesant ainsi la contrainte exercée sur les volontés présociales par les relations particulières, l’enquête psychanalytique jaugeait ces dernières à partir d’une exigence propre aux sociétés démocratiques contemporaines : celle de fonder les relations sociales sur les volontés non contraintes des partenaires. L’enquête psychanalytique participait ainsi d’un imaginaire social moderne qui donnait, à des relations variées, la forme d’un contrat. Les contemporains qui recouraient à cette enquête manifestaient un souci de respecter cette exigence et ils suscitaient une réaction critique envers les relations qui contraignaient la volonté. En somme, l’enquête psychanalytique offrait aux contemporains une manière d’ordonner les relations qui était adaptée à une société accordant une autorité prééminente aux exigences « contractuelles ». Voilà qui explique en grande partie l’ampleur et la profondeur de la diffusion de la psychanalyse au XXe siècle. / In the twentieth century, a multitude of people used psychoanalysis to explain their actions and gestures to one another. Their reliance on psychoanalysis, is an indication of how deeply they trusted its theories. This wide and profound diffusion, which has left a very strong impression on contemporary culture, remains however largely unexplained. This puzzling phenomenon becomes intelligible, from the moment one treats psychoanalysis as a grammar of interiority, which guides interactions by mediating them with symbols and common meanings (norms, values, etc.) specific to contemporary democratic societies (those that conceive themselves as emerging from an agreement between individuals). This social practice, the psychoanalytic inquiry, can be analyzed by situating in their contexts of interactions the speeches in which repressed desires were imputed to various conducts. Freud’s work provides a sample of such speeches. The description of the form and meaning that these imputations of repressed desires conferred to different ongoing interactions allows us to identify the specific features of the psychoanalytic inquiry. Freud shows that the repression arises from a conflict between a repressed presocial will and a socialized will, which enforces repression, born from requirements inculcated by the parental authority. Hence, to identify a repressed desire, one must simultaneously identify a repressing relationship. The psychoanalytic inquiry leads to review the different interpersonal and intrapersonal relationships in which the author of the repression is involved. This exercise leads to set apart the relationships that constrain the inner presocial will to social requirements, from those that rather emanate from this inner will. Since the former creates the repression and the unwanted symptoms it causes, the healing of the repression requires that its carrier distances oneself from inherited social requirements, in order to recognize one’s her inner will. By weighing the coercion on presocial wills exercised by specific relations, the psychoanalytic inquiry gauged these relations from a standard specific to contemporary democratic societies: the requirement to ground social relations on the unconstrained wills of the partners. The psychoanalytic inquiry was part of a modern social imaginary that shaped the form of a contract to various relationships. The people who used this inquiry showed that they were concerned about this requirement and they prompted a critical reaction to the relationships that constrained their will. In sum, the psychoanalytic inquiry provided the contemporary world with a way of organizing relationships that was adapted to a society that gave a preeminent authority to “contractual” requirements. That largely explains the breadth and depth of the diffusion of psychoanalysis in the twentieth century.
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Dino Buzzati et Claude Louis-Combet entre la chair et l'âme / Dino Buzzati et Claude Louis-Combet between flesh and soul / Dino Buzzati e Claude Louis-Combet tra corpo ed anima

Di Santo Prada, Sara Emilia 12 June 2012 (has links)
Dans le cadre d’une étude comparatiste, ce travail vise à analyser, en les rapprochant pour la première fois, les univers créatifs de l’écrivain italien Dino Buzzati (1906 – 1972) et de son confrère français Claude Louis-Combet (1932 –), selon la dualité chair et âme, qui est une constante de leur oeuvre respective. Les deux auteurs, par le biais de l’autobiographie romancée, de la réélaboration mythique, comme d’une vision originale de l’art figuratif, ont exprimé une sensibilité et un imaginaire étonnamment proches. Ils auront été accompagnés par des figures légendaires et des amis artistes, afin de guider le lecteur vers la dimension fantasmatique et mystique de son inconscient. / As part of a comparative study, this work aims to analyze, by bringing them together for the first time, the creative worlds of the Italian writer Dino Buzzati (1906 – 1972) and his French colleague Claude Louis-Combet (1932 –), according to the flesh and soul duality, which is a constant in their works. Both authors, through the fictionalized autobiography, the mythology reworking, as an original vision of figurative art, expressed sensitivity and imagination surprisingly close. They have been accompanied by legendary figures and fellow artists, to guide the reader into the mystical and fantasy dimension of his unconscious.
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L'efecte hipnòtic en el cinema postmodern

Ferret Fortuny, Jordi 22 October 2010 (has links)
L'efecte hipnòtic en el cinema postmodern desenvolupa una aproximació al discurs postmodern a través de la categoria estètica d'allò sinistre (das unheimliche), com el camí que senyala l'ombra i el fantasma, el desplaçament del subjecte i la representació de l'inconscient, el real del desig, per mitjà de la metàfora de la hipnosi aplicada al cinema.Hypnotic effect in postmodern cinema develops an approach to postmoden theories throught the sinister aesthetic category (das unheimliche), understood as the way that shows the shadow and the ghost, the subject displacement and the unconsciousness representation, the real of the desire, by the metaphor of hypnosis applied to cinema.
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Vers une plateforme holistique de protection de la vie privée dans les services géodépendants

Sahnoune, Zakaria 04 1900 (has links)
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Sartre, critique des poètes / Sartre, The critic of poets

Salem, Bilel 07 November 2014 (has links)
Ma thèse traite d’un aspect de la critique sartrienne : la critique poétique. Elle se présente sous forme de triptyque. En effet, chaque partie traite de la figure d’un poète. Dans les deux premières parties de ma thèse, j’aborde deux poètes du XIXème siècle : Baudelaire et Mallarmé. Les deux livres qui m’ont servi de support pour étudier cette critique poétique sont le Baudelaire de Sartre et Mallarmé, La lucidité et sa face d’ombre. Ces deux essais ont radicalement bouleversé la manière avec laquelle on appréhendait jusqu’à là la figure de ces deux poètes. Si le XIXème siècle en a fait des monstres sacrés qui ont apporté la nouveauté dans le genre poétique, Sartre quant à lui, sape certaines idées reçues. Baudelaire est le premier à qui il s’attaque en dénonçant son désengagement. Il critique son dandysme outrancier qui en a fait selon lui un poète stérile. Cet essai est aussi l’occasion pour Sartre d’exposer sa théorie de l’existentialisme et de montrer que l’Engagement et la Littérature vont de pair et illustrent la liberté de l’Homme. Dans la seconde partie qui traite de Mallarmé, la lucidité et sa face d’ombre, la critique poétique se mêle à la critique historique. Sartre commence par brosser un tableau de la société du XIXème siècle en mettant l’accent sur le désœuvrement de ce siècle. Mallarmé semble comme Baudelaire illustrer une certaine forme de désengagement. Pourtant Sartre semble omettre un élément essentiel, c’est que ces poètes de la deuxième moitié du XIXème siècle font partie de ce que l’on appelle « Les Héritiers de l’athéisme ». Mallarmé dévoile l’absence d’un Dieu en caressant l’idée du suicide. Celui-ci apparaît dans ses poèmes puisque le poète expérimente sa propre mort comme pour réaffirmer l’absence de Dieu. En conséquence, il existe une liberté inhérente à ces deux poètes que sont Baudelaire et Mallarmé, mais cette liberté est bien différente de la liberté sartrienne qui se conçoit comme un absolu. Enfin dans la troisième partie de la thèse, c’est Genet qui est à l’honneur. Sartre manifeste là toute son admiration pour ce génie créateur qui a su assumer pleinement ses choix et qui n’a cessé de revendiquer la singularité de son être. La conception que se fait Genet de l’existence se situe aux antipodes de l’attitude baudelairienne. Chez Genet, la poésie s’est imposée comme un acte libérateur. Sartre n’hésite pas à comparer parfois indirectement les poètes. En effet, à ses yeux Baudelaire ne s’est aucunement illustré dans le mal. Genet, lui, par contre a fait de ce mal une véritable splendeur. Il l’a célébré et a fini par l’incarner. En abordant la destinée singulière de trois poètes, Sartre illustre en même temps sa propre philosophie existentielle. Il démontre l’absence d’un Inconscient qui expliquerait toutes nos actions et réaffirme la liberté absolue de l’Homme. / My thesis deals with one aspect of Sartre's critic: the poetic criticism. It has three major parts. The first and the second parts of my thesis discuss two poets of the nineteenth century: Baudelaire and Mallarmé.Baudelaire and Mallarmé, La lucidité et sa face d’ombre represent two principals books which have been support my study. Both essays play a great role to change the way in which we thought about them before Sartre’s studies.The nineteenth century has made Baudelaire and Mallarmé as two most important poets, however Sartre brought innovation and tried to broke our popular belief. In the first part, Sartre has been denouncing Baudelaire’s disengagement.In the second part which deals with Mallarmé, la lucidité et sa face d’ombre,, Sartre describe the poets of second half of the nineteenth century as “The heirs of Atheism” . As a result, Sartre creates a new notion of freedom which is totally different from those of Mallarmé and Baudelaire. Finally, in the third part Sartre chose to express his admiration for Genet because he assumed his responsibility for his choice of being. Genet’s conception of existence is contradicted with that of Baudelaire.To crown it all, Sartre show his existential philosophy throughout these three poets of XIX and XX centuries. In relation to Sartre there is no Unconscious that would explain our actions. Consequently, he confirms the absolute freedom of Man.
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La crise de l’exil chez Linda Lê : l’itinéraire du deuil dans la trilogie consacrée à la mort du père / The crisis of exile in Linda Lê’s Trilogy : The grief process following the death of the father

Bui, Thi Thu Thuy 11 May 2012 (has links)
L’exil et le deuil, en relation dialectique, sont très présents dans l’œuvre sombre et peuplée de personnages misanthropes de Linda Lê. La trilogie est nourrie par le traumatisme de la perte du père, du pays et de la langue. La question de la langue affecte profondément l’écrivaine. En effet, son abandon voulu de la langue natale pour celle du pays d’adoption engendre un sentiment de trahison. A partir de son exil du langage, Linda Lê construit un langage de l’exil : celui de l’obscurité, du trouble, de la crise, aggravée par la mort du père abandonné. L’écriture lui est une nécessité pour faire le deuil et un pharmakon contre la folie. Hétérogène dans leur forme, chacun des livres de la trilogie correspond à une étape du deuil. Homogène dans le fond, ils représentent différents aspects de la quête du père. Imprégnée du vécu de l’auteure, la trilogie est néanmoins une œuvre de fiction avec une part d’extravagance et d’onirisme. La construction du récit reflète donc une indécision générique, marquée par la cohérence entre mémoire et imagination, conscient et inconscient. De plus, la trilogie témoigne d’une dualité culturelle : un pan tourné vers le passé vietnamien et l’autre vers le présent européen. Enfin, la dualité sentimentale entre amour et colère fait apparaître une idéologie très lêesque, apparemment paradoxale mais en réalité logique et philosophique : la vie naît de la mort, la mort est cachée au sein de la vie. / Exile and mourning, in dialectical relation, are of paramount importance in Linda Lê’s books which are populated by misanthropic characters. The trilogy is nourished by the traumatic loss of the father, the country and the language. The writer is deeply affected by the issue of the language. In fact, she deliberately abandoned her native tongue for that of her adopted country thus generating a feeling of betrayal. From her “exile of language”, Linda Lê constructs a “language of exile”: one of obscurity, of confusion, of crisis, aggravated by the death of her abandoned father. Writing is necessary for her in order to go through mourning and is a pharmakon against madness. Heterogeneous in their form, each book of the trilogy corresponds to one stage of grief. Homogeneous in their substance, they represent the different aspects of the father’s quest. Steeped in the personal experience of the author, the trilogy is nevertheless a work of fiction with a part of extravagance and onirism. The construction of the story also reflects the generic indecision, marked by the coherence between memory and imagination, conscious and unconscious. In addition, the trilogy is a testimony to a cultural duality with the Vietnamese past on the one hand and the European present on the other. Finally, the sentimental duality between love and anger is a mark of the “lê-esque” ideology: paradoxical in appearance but logical and philosophical in reality: life is born from death and death is hidden within life.

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