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Modulation du réflexe acoustique de sursaut et de l’inhibition par le prépulse : une comparaison entre les jeunes adultes et les âgés

Le Duc, Jolyanne 08 1900 (has links)
Une des théories actuellement prépondérante pour expliquer le déclin cognitif observé chez les personnes âgées est une perte généralisée de la fonction inhibitrice. En revanche, de plus en plus d’études révèlent un maintien et même un gain sur le plan émotionnel chez les âgés. Afin de caractériser l’effet de l’âge sur la fonction inhibitrice et sur les émotions, nous avons utilisé le paradigme bien connu du réflexe acoustique de sursaut et de son inhibition par le prépulse, un phénomène reconnu comme reflétant le filtrage sensorimoteur, soit une mesure pré-attentionnelle d’inhibition. Le réflexe acoustique de sursaut est une réponse du corps tout entier à un bruit fort et inattendu et a été mesuré via la magnitude et la latence du clignement des yeux. La présentation d’un son faible (prépulse) quelques millisecondes avant le bruit de sursaut réduit la réponse de sursaut. Deux groupes de participants (jeunes adultes et âgés) ont visionné des images plaisantes, neutres et déplaisantes issues du International Affective Picture System (IAPS), lesquelles étaient associées à des stimuli auditifs évaluant le réflexe acoustique de sursaut et son inhibition par le prépulse. Les résultats démontrent que le réflexe de sursaut est modulé différemment par les émotions chez les jeunes adultes et les âgés. Plus particulièrement, les adultes âgés ont un plus grand réflexe de sursaut que les jeunes adultes lorsqu’ils visionnent des images plaisantes et neutres. Le processus d’inhibition par le prépulse est également modulé différemment par les émotions chez les âgés et les jeunes adultes: les âgés ont une plus grande inhibition du réflexe de sursaut que les jeunes adultes lorsqu’ils visionnent des images plaisantes et déplaisantes, mais ils ne diffèrent pas des jeunes adultes pour les images neutres. Dans l’ensemble, les résultats obtenus ne sont pas compatibles avec une perte d’inhibition chez les adultes âgés, et supportent plutôt un biais émotionnel positif. / Aging is often characterized by a decline in cognitive abilities and a loss of inhibitory function. At the same time there is promising, yet limited to date, evidence of a better emotion regulation with aging. In order to characterize the effect of age on inhibitory function and emotions, in this study the well-known acoustic startle paradigm and its inhibition by a prepulse, a phenomenon known to engage sensorimotor gating, were used. The acoustic startle reflex, a whole-body reflex in response to a loud and unexpected sound, was measured through eye blink magnitude and latency. The inhibition of this acoustic startle response by the presentation of a weak sound, a prepulse, was also measured. Two groups of 30 adults (young and older adults) viewed pleasant, neutral, and unpleasant images from the International Affective Picture System (IAPS) while startle and prepulse trials were presented. The results show that the startle response is differently modulated in the two groups, with the elderly displaying a greater startle reflex while viewing pleasant and neutral pictures compared to young adults. Prepulse inhibition is also differently modulated by emotions in young adults and their older counterparts, with the latter exhibiting a greater inhibition of the startle reflex when viewing pleasant and unpleasant pictures (but not for neutral pictures) compared to young adults. In summary, the present data do not support a decline of the inhibitory function with increasing age, but rather support a positivism effect.
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Contraintes et conditions d’émergence de l’engagement des jeunes en situation de marginalité

Greissler, Elisabeth 07 1900 (has links)
Cette recherche doctorale vise à comprendre et interpréter les conditions d’émergence d’un engagement chez des jeunes en situation de marginalité. Des études ont montré que cette situation peut-être un frein important à l’engagement, en raison d’un manque de ressources personnelles, organisationnelles, ou culturelles. Généralement, on a tendance à insister sur le fait que « les jeunes » ne veulent plus militer. Pourtant, d’importantes actions collectives (mouvements étudiants ou communautaires) ou initiatives citoyennes personnelles (écriture de blogues ou signature de pétitions) viennent contredire cette affirmation. En fait, certaines prises de position, dans la sphère privée notamment, échappent à toute analyse classique et sont prises pour un non-engagement, de l’individualisme voire de l’apathie. À partir d’une approche qualitative, exploratoire et interprétative, le dispositif méthodologique de cette thèse privilégie l’observation participante et les entretiens de groupe afin de recueillir le point de vue des jeunes et d’observer un certain nombre d’actions collectives. C’est par le truchement d’organismes communautaires de jeunesse (OCJ) montréalais qu’une centaine de jeunes ont été rencontrés, de septembre 2010 à décembre 2011. L’analyse itérative du corpus de données s’est inspirée des principes de la théorisation ancrée (grounded theory). Un premier niveau d’analyse descriptive a permis de mettre en exergue les contraintes et les conditions d’émergence de l’engagement ainsi que les performances des jeunes en situation de marginalité. Les différentes formes d’engagement ont ensuite été explorées puis mises en perspective dans différents espaces : « original », « intermédiaire » et « négatif ». L’espace original correspond, dans cette thèse, aux moyens d’actions traditionnels (vote, militantisme politique). Nos résultats montrent que le positionnement des jeunes dans ce cadre est très tranché. En fait, non seulement ces modes d’actions émergent rarement mais, s’ils existent, sont le plus souvent soutenus par des intervenants. Dans un autre espace, les jeunes développent parfois des postures particulières, plus radicales ou, au contraire, des postures de retrait, de non-engagement. Cela se rapporte à ce qu’il conviendrait d’appeler l’espace négatif. Dans ce cas, les contraintes de la situation de marginalité poussent certains jeunes à mettre à distance l’engagement et à se situer aux marges des espaces de participation. L’opposition à toutes formes traditionnelles d’engagement amène des jeunes à envisager des moyens d’action plus radicaux que l’on peut également circonscrire dans cet espace négatif. On trouve au final une tout autre dynamique selon laquelle des jeunes prennent position au sein de ce que l’on a appelé l’espace intermédiaire. Les territoires et les modes d’action sont alors aussi éclectiques que la rue, l’entourage personnel, ou la création artistique underground. Si les rapports à l’engagement des jeunes rencontrés sont complexes, parfois ambivalents, ils révèlent toutefois la recherche d’une alternative, la construction de modes d’action particuliers. Une analyse dynamique des contraintes et des conditions d’émergence de l’engagement des jeunes en difficulté montre que leurs prises de position dépassent la simple dialectique engagement/non-engagement. Ainsi, ce que l’on pourrait appeler un « alter-engagement » se dessine à travers les prises de position de ces jeunes, particulièrement au sein de l’espace intermédiaire. Ce concept est développé pour mettre en évidence les formes d’engagement plus intimes, plus communautaires ou plus artistiques. L’alter-engagement se définit alors comme une forme de prise de position critique, impolitique, en réaction à la fois à l’engagement traditionnel, à une posture de retrait et à une posture plus radicale. / This doctoral research attempts to outline the understanding and interpretation of the conditions leading to the emergence of engagement of young people on the fringe of society. Studies have shown that being on the fringe is a serious obstacle to engagement, due to a lack of personal, organizational and cultural resources. The general tendency is to emphasize the fact that young people do not want to be activists, when in fact, significant collective actions (student or community movements) or initiatives led by individual citizens (blogging or signing petitions) contradict these assertions. In fact, in some cases, taking a standpoint, particularly within the private sphere, elude all analyses and are mistaken for non-involvement, individualism or even apathy. Based on a qualitative, exploratory and interpretative approach, the methodological process of this research favors participative observation and focus groups in order to collect the point of view of young people on the subject of their engagement or non-engagement, as well as observing a certain number of collective actions. Through the intervention of community organizations for young people (OCJ) in Montreal, we were able to meet with about hundred young people between September 2010 and December 2011. The iterative data analysis is based on the principles of Grounded Theory. The first level of descriptive analysis allowed us to highlight the constraints and conditions of the emergence of involvement, as well as performances of youths on the fringe of society. Various forms of engagement have been explored, then put in perspective of the following spaces: “original”, “intermediary” and “negative”. The “original” space corresponds, in this research, to traditional means of action (voting, political activism). Our results show that the positioning of young people within this frame is much divided. In fact, not only do these modes of action rarely emerge, but when they do, they are mostly supported by social worker. In another space, young people sometimes develop particular, more radical positions or, on the contrary, positions of withdrawing and non-involvement. This reflects what could be called a negative space. In that case, constraints inherent to their marginal situation push some young people to distance themselves from engagement and to position themselves at the margin of the spaces of involvement. Opposition to all traditional forms of engagement leads some young people to consider more radical forms of action that may also be included in that negative space. Finally, one finds totally different dynamics as to how some young people position themselves within what we have called the intermediary space. The scope and preferred means of action are as eclectic as the street itself, the personal social circle or the underground creative production. More complex and sometimes ambivalent, the positioning of the young people we have met towards engagement demonstrates a search for an alternative: the elaboration of particular means of action. The dynamic analysis of the constraints and conditions of emergence of engagement of young people shows that their positioning youths go beyond the simple dialectics of involvement vs. noninvolvement. Thus, what could be called “alter-engagement” emerges through the positioning of these young people, particularly within the intermediary space. This concept is developed to outline forms of engagement that are more intimate, more linked to the community or to artistic forms of expression. Alter-engagement therefore defines itself as a critical, a-political standpoint, in reaction at the same time towards traditional engagement, positions of withdrawing and more radical positions.
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Rapport au travail, mobilité professionnelle et parcours de vie : le cas de jeunes infirmières et infirmières auxiliaires d'un centre de santé et de services sociaux

Côté, Nancy 11 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat, qui s’inscrit dans un programme de doctorat en sciences humaines appliquées, s’est d’abord construite en réponse à un problème concret, celui du roulement des infirmières et des infirmières auxiliaires dans le réseau de la santé et des services sociaux. En cours de route, il est toutefois apparu nécessaire d’élargir le questionnement à la question du rapport au travail des jeunes infirmières pour être en mesure de saisir les dynamiques sociales plus larges qui conditionnent certains choix professionnels, dont la décision de quitter son emploi. Cette thèse poursuit donc deux grands objectifs. D’une part, elle s’attarde à cerner l’ensemble des processus qui conduisent les jeunes infirmières à faire le choix de quitter leur emploi. D’autre part, elle vise à mieux comprendre comment a évolué leur rapport au travail dans le temps. La perspective théorique retenue s’appuie sur deux approches complémentaires, soit celles de la perspective des parcours de vie et de divers courants en sociologie de l’individu qui ont comme point commun d’accorder une place importante au contexte social, aux contraintes structurelles, de même qu’à l’autonomie des acteurs et à leur capacité d’agir sur leur parcours de vie. Ces approches s’avèrent particulièrement pertinentes dans le cadre de notre étude puisqu’elles permettent de rendre compte des liens complexes entre le contexte social plus global, les différents contextes de vie d’un individu et ses comportements en emploi. Elles invitent à conceptualiser le rapport au travail comme un processus qui évolue dans le temps à travers lequel plusieurs éléments de la vie d’un individu et de ses proches se combinent pour donner une orientation particulière aux trajectoires professionnelles. Vu sous cet angle, la décision de quitter se présente également comme un processus qui se construit dans un laps de temps plus ou moins long où entrent en jeu plusieurs dimensions de la vie d’un individu. La perspective adoptée dans le cadre de cette thèse permet de combler des lacunes dans ce champ de recherche où peu d’études se sont attardées à comprendre les différents processus qui façonnent le rapport au travail dans le temps et qui conduisent les infirmières à la décision de quitter leur emploi. Pour répondre aux objectifs de recherche, une étude qualitative a été menée. Des entrevues individuelles de type récit de vie ont été effectuées pour comprendre, du point de vue des participantes, comment a évolué leur rapport au travail et les processus qui les ont amenées à quitter leur emploi. Une étude de cas a été effectuée dans un centre de santé et de services sociaux de la province de Québec qui affichait un taux de roulement particulièrement élevé. L’étude visait les infirmières et les infirmières auxiliaires, groupe professionnel fortement touché par le roulement de la main-d’œuvre. Des entretiens en profondeur, d’une durée de 2h30 à 3 heures, ont été réalisées auprès de 42 infirmières et infirmières auxiliaires. Les résultats de la recherche sont présentés à travers la production de trois articles scientifiques. Le premier article, Pour une compréhension dynamique du rapport au travail: la valeur heuristique de la perspective des parcours de vie, a pour objectif de faire ressortir l’intérêt que présentent les principes analytiques associés à cette perspective dans l’étude du rapport au travail. Dans cet article, nous démontrons que le rapport au travail est le résultat d’un processus complexe où les aspirations des individus, leurs conditions concrètes d’emploi et les événements qui surviennent dans leur vie personnelle et familiale entretiennent des liens dynamiques et interdépendants qui façonnent le rapport au travail tout au long de la vie. Cet article apporte des éléments de réflexion à la question posée par plusieurs chercheurs : par quel moyen saisir ce qu’il en est du rapport au travail des jeunes? Le deuxième article, Rencontre entre l’idéaltype de travailleur et l’idéal de travail : le cas de jeunes infirmières en début de vie professionnelle, vise à rendre compte de la manière dont s’est faite la rencontre entre les attentes que les infirmières nourrissent à l’égard du travail et leur réalité concrète de travail à une période précise de leur trajectoire professionnelle, soit celle de leur insertion en emploi et des premières années de pratique. L’article démontre que trois dimensions du rapport au travail sont affectées par les nouvelles normes managériales qui prévalent dans le réseau de la santé et des services sociaux : 1) la place souhaitée du travail dans la vie, 2) la réalisation de soi par le travail et 3) le sens au travail. Cet article apporte une contribution dans la compréhension du rapport au travail de jeunes professionnelles qui exercent un métier de relation d’aide dans le contexte spécifique du réseau québécois de la santé et des services sociaux. Le troisième article, Comprendre le roulement comme un processus lié au cycle de la vie : le cas des infirmières, traite plus spécifiquement de la question du roulement de la main d’œuvre infirmière. Quatre parcours de départs sont présentés qui possèdent des caractéristiques distinctes relatives à la rencontre entre les attentes et la réalité concrète de travail, l’interaction entre le travail et la vie hors travail et la manière dont s’est construite dans le temps la décision de quitter son emploi. Les résultats démontrent que la décision de quitter se présente comme un processus qui se construit dans un laps de temps plus ou moins long, qui implique différentes dimensions de la vie d’un individu et qui est intimement lié à la quête de réalisation de soi au travail et dans les autres domaines de la vie. Cet article propose une façon d’appréhender le phénomène du roulement qui se distingue des modèles dominants qui abordent cette question à partir d’une lecture essentiellement individualisante et psychologisante des départs. La contribution de cette thèse à l’avancement des connaissances réside principalement dans le fait qu’elle appréhende autrement la question du rapport au travail et celle du roulement de la main-d’œuvre en recourant à la perspective des parcours de vie et à la sociologie de l’individu. L’approche que nous avons préconisée permet de saisir les processus sociaux et la multiplicité des éléments à prendre en considération dans l’étude du rapport au travail des jeunes infirmières et de la décision de quitter son emploi. Elle met en exergue l’importance de considérer le contexte social plus global dans lequel s’inscrit tout individu qui, dans les sociétés contemporaines, doit s’engager dans un travail de construction identitaire tout au long de la vie. / This doctoral thesis in applied social sciences first set out to address a very concrete problem, namely turnover among nurses and nursing assistants in the health and social services system. Along the way, however, it became apparent that there was a need to broaden our investigation to include the issue of young nurses’ relationship with work so as to grasp the broader social dynamics behind some work-related decisions, including the nurses’ decision to leave their jobs. This thesis therefore pursued two main goals. First, it sought to identify all the processes that lead young nurses to decide to leave their jobs. Second, it aimed to better understand how young nurses’ relationship with work evolves over the course of their lives. The theoretical perspective chosen was based on two complementary approaches, that is, the life course perspective and various streams of sociology of the individual which all place great importance on the social context and structural constraints as well as the autonomy of actors and their capacity to take action to influence their life course. These approaches proved to be particularly fruitful for our study because they made it possible to consider the complex relationships between the more general social context, the particular contexts involved in individuals’ lives, and their employment behaviours. Thus, the relationship with work was conceptualized as a process that evolves over time and through which different aspects of individuals’ lives and of the lives of their loved ones combine to guide their professional trajectories. Viewed from this perspective, the decision to leave one’s job involves a process that is constructed over a relatively long period of time and involves several dimensions of one’s life. The perspective adopted in this thesis addresses some gaps in this field since few studies have examined – from the point of view of the actors themselves – the various processes that shape individuals’ relationship with work over time and lead to the decision to leave their jobs. To meet the goals of this research, a qualitative study was conducted. Individual life-narrative interviews were carried out to investigate – from their own point of view – how the participants’ relationship with work evolved and the processes that led them to leave their jobs. A case study was undertaken in a health and social services centre in the province of Quebec which had a particularly high turnover rate. It involved nurses and nursing assistants, a professional group affected by a high rate of turnover. In-depth interviews lasting from 2½ to 3 hours were conducted with 42 nurses and nursing assistants. The study results were presented in three scientific articles. The first, Pour une compréhension dynamique du rapport au travail: la valeur heuristique de la perspective des parcours de vie (For a dynamic understanding of the relationship with work: the heuristic value of the life course perspective) aims to bring out the usefulness of the analytical principles associated with the life course perspective for the study of the relationship with work. This article shows that individuals’ relationship with work involves a complex process wherein their aspirations, concrete working conditions and the events that occur in their personal and family lives are dynamically and interdependently linked and shape their relationship with work throughout their lives. This article reflects on a question posed by researchers, that is, how best to grasp the factors involved in young people’s relationship with work? The second article, Rencontre entre l’idéaltype de travailleur et l’idéal de travail: le cas de jeunes infirmières en début de vie professionnelle (Encounter between the ideal type of worker and the ideal of work: the case of young nurses at the start of their working lives) explores how nurses’ expectations regarding work came up against the concrete realities of their work at a specific time in their professional trajectory, that is, their initial integration into the job and their first years on the job. The article shows that three dimensions of the nurses’ relationship with work were affected by the new managerial practices prevailing in the health and social services system: 1) the desired role of work in their lives 2) the ability to self-actualize through work, and 3) the meaning given to work. This article makes an important contribution to the understanding of the relationship with work of young professionals practising a helping profession in Quebec’s health and social services system. The third article, Comprendre le roulement comme un processus lié au cycle de la vie: le cas des infirmières (Understanding turnover as a lifecycle process : the case of nurses), more specifically examines turnover among nurses. It presents four turnover trajectories with distinct characteristics related to the mismatch between the nurses’ expectations regarding work and the realities of their work, the interaction between work and life outside of work and the way the nurses’ decision to leave their jobs developed over time. The results show that the nurses’ decision to leave their jobs involved a process that developed over a shorter or longer period of time, involved various dimensions of their lives, and was intimately tied to the quest for self-actualization through work and in other spheres of their lives. This article proposes a way to grasp turnover that differs from the dominant models, which approach this issue from an essentially individualizing and psychologizing perspective. The contribution of this thesis to the advancement of knowledge mainly resides in its innovative way of examining the relationship with work and employee turnover, that is, by applying the life course perspective and sociology of the individual to these issues. Our approach aimed to grasp the social processes and many other aspects that need to be taken into consideration when examining young nurses’ relationship with work and their decision to leave their jobs. It highlights the importance of considering the broader social context affecting all people in modern societies who must construct their identity over the course of their lives.
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Considering daily mobility in contextual studies of social inequalities in health : conceptual and empirical insights

Shareck, Martine 12 1900 (has links)
Les études sur les milieux de vie et la santé ont traditionnellement porté sur le seul quartier de résidence. Des critiques ont été émises à cet égard, soulignant le fait que la mobilité quotidienne des individus n’était pas prise en compte et que l’accent mis sur le quartier de résidence se faisait au détriment d’autres milieux de vie où les individus passent du temps, c’est-à-dire leur espace d’activité. Bien que la mobilité quotidienne fasse l’objet d’un intérêt croissant en santé publique, peu d’études se sont intéressé aux inégalités sociales de santé. Ceci, même en dépit du fait que différents groupes sociaux n’ont pas nécessairement la même capacité à accéder à des milieux favorables pour la santé. Le lien entre les inégalités en matière de mobilité et les inégalités sociales de santé mérite d’être exploré. Dans cette thèse, je développe d'abord une proposition conceptuelle qui ancre la mobilité quotidienne dans le concept de potentiel de mobilité. Le potentiel de mobilité englobe les opportunités et les lieux que les individus peuvent choisir d’accéder en convertissant leur potentiel en mobilité réalisée. Le potentiel de mobilité est façonné par des caractéristiques individuelles (ex. le revenu) et géographiques (ex. la proximité des transports en commun), ainsi que par des règles régissant l’accès à certaines ressources et à certains lieux (ex. le droit). Ces caractéristiques et règles sont inégalement distribuées entre les groupes sociaux. Des inégalités sociales en matière de mobilité réalisée peuvent donc en découler, autant en termes de l'ampleur de la mobilité spatiale que des expositions contextuelles rencontrées dans l'espace d'activité. Je discute de différents processus par lesquels les inégalités en matière de mobilité réalisée peuvent mener à des inégalités sociales de santé. Par exemple, les groupes défavorisés sont plus susceptibles de vivre et de mener des activités dans des milieux défavorisés, comparativement à leurs homologues plus riches, ce qui pourrait contribuer aux différences de santé entre ces groupes. Cette proposition conceptuelle est mise à l’épreuve dans deux études empiriques. Les données de la première vague de collecte de l’étude Interdisciplinaire sur les inégalités sociales de santé (ISIS) menée à Montréal, Canada (2011-2012) ont été analysées. Dans cette étude, 2 093 jeunes adultes (18-25 ans) ont rempli un questionnaire et fourni des informations socio-démographiques, sur leur consommation de tabac et sur leurs lieux d’activités. Leur statut socio-économique a été opérationnalisé à l’aide de leur plus haut niveau d'éducation atteint. Les lieux de résidence et d'activité ont servi à créer des zones tampons de 500 mètres à partir du réseau routier. Des mesures de défavorisation et de disponibilité des détaillants de produits du tabac ont été agrégées au sein des ces zones tampons. Dans une première étude empirique je compare l'exposition à la défavorisation dans le quartier résidentiel et celle dans l'espace d’activité non-résidentiel entre les plus et les moins éduqués. J’identifie également des variables individuelles et du quartier de résidence associées au niveau de défavorisation mesuré dans l’espace d’activité. Les résultats démontrent qu’il y a un gradient social dans l’exposition à la défavorisation résidentielle et dans l’espace d’activité : elle augmente à mesure que le niveau d’éducation diminue. Chez les moins éduqués les écarts dans l’exposition à la défavorisation sont plus marquées dans l’espace d’activité que dans le quartier de résidence, alors que chez les moyennement éduqués, elle diminuent. Un niveau inférieur d'éducation, l'âge croissant, le fait d’être ni aux études, ni à l’emploi, ainsi que la défavorisation résidentielle sont positivement corrélés à la défavorisation dans l’espace d’activité. Dans la seconde étude empirique j'étudie l'association entre le tabagisme et deux expositions contextuelles (la défavorisation et la disponibilité de détaillants de tabac) mesurées dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité non-résidentiel. J'évalue si les inégalités sociales dans ces expositions contribuent à expliquer les inégalités sociales dans le tabagisme. J’observe que les jeunes dont les activités quotidiennes ont lieu dans des milieux défavorisés sont plus susceptibles de fumer. La présence de détaillants de tabac dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité est aussi associée à la probabilité de fumer, alors que le fait de vivre dans un quartier caractérisé par une forte défavorisation protège du tabagisme. En revanche, aucune des variables contextuelles n’affectent de manière significative l’association entre le niveau d’éducation et le tabagisme. Les résultats de cette thèse soulignent l’importance de considérer non seulement le quartier de résidence, mais aussi les lieux où les gens mènent leurs activités quotidiennes, pour comprendre le lien entre le contexte et les inégalités sociales de santé. En discussion, j’élabore sur l’idée de reconnaître la mobilité quotidienne comme facteur de différenciation sociale chez les jeunes adultes. En outre, je conclus que l’identification de facteurs favorisant ou contraignant la mobilité quotidienne des individus est nécessaire afin: 1 ) d’acquérir une meilleure compréhension de la façon dont les inégalités sociales en matière de mobilité (potentielle et réalisée) surviennent et influencent la santé et 2) d’identifier des cibles d’intervention en santé publique visant à créer des environnements sains et équitables. / In place and health research the exclusive focus on the residential context has been criticized for overlooking individuals’ daily mobility and the activity settings where they work, study or play, i.e. their activity space. While researchers are increasingly considering daily mobility in health studies, few have been concerned with social inequalities in health. This is so despite evidence suggesting that different social groups may not have the same capacity to reach healthy and favourable settings. Whether social inequalities in daily mobility contribute to social inequalities in health remains to be explored. In this thesis I first develop a conceptual proposition that anchors daily mobility in the concept of mobility potential. Mobility potential encompasses the opportunities and places that individuals can choose to access by converting their potential into realized mobility. Mobility potential is shaped by individual characteristics (e.g. income), geographic circumstances (e.g. proximity to public transit), and rules regulating access to certain places and resources (e.g. rights). All of these have been shown to be socially-patterned. It follows that social inequalities in realized mobility may result, both in terms of the extent of spatial movement and of contextual exposures in the activity space. I discuss various pathways linking inequalities in realized mobility to health inequalities. For example, lower social classes may be more likely to live and conduct activities in disadvantaged areas, compared to their more affluent counterparts, and this may contribute to health differentials between these groups. This conceptual proposition is then tested in two empirical studies conducted using cross-sectional data from the Interdisciplinary Study on Inequalities in Smoking (ISIS), Montreal, Canada (2011-2012). In this study 2,093 young adults (18-25 years-old) provided socio-demographic, smoking and activity location data in a self-completed questionnaire. Their highest education level attained was used as a proxy for their socio-economic status. Residential and activity locations were used to create 500-meter road-network buffer zones and to derive measures of area-level disadvantage and tobacco retailer availability. In a first empirical study I compare social inequalities in exposure to area-level disadvantage measured in the residential area and non-residential activity space. I also identify individual- and area-level correlates of non-residential activity space disadvantage. I find that there is a social gradient, across educational categories, in both residential and non-residential activity space disadvantage: the level of disadvantage experienced increases as education level decreases. Social inequalities in exposure to area-level deprivation are slightly larger in the non-residential activity space than in the residential neighbourhood for the least educated, but smaller for the intermediate group. Lower educational attainment, increasing age, not being in education nor in employment, and higher residential disadvantage are correlated with conducting activities in more disadvantaged areas. In the second empirical study I investigate the association between smoking status and two contextual exposures (area-level disadvantage and tobacco retailer availability) in both the residential neighbourhood and non-residential activity space. I also assess whether inequalities in these exposures help explain inequalities in smoking. I find that smoking is positively associated with conducting activities in the second least deprived areas and with tobacco retailer counts in residential and non-residential areas. Living in the second most deprived areas is protective of smoking. However, none of the contextual variables significantly affect the education-smoking association. Findings from this thesis advance conceptual reflection and empirical knowledge regarding the importance, in contextual studies of social inequalities in health, of not only considering where people live but also where they conduct daily activities. I discuss daily mobility as a factor of social differentiation among young adults. Furthermore, I conclude that identifying factors enabling or constraining individuals’ daily mobility is required to: 1) gain a better understanding of how social inequalities in mobility (potential and realized) arise and influence health; and 2) identify entry points for public health interventions aimed at creating healthy and equitable environments.
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S'engager à l'ère du Web : attitudes, perceptions et sens de l'engagement chez la "génération de l'information" (20-35 ans)

Rodriguez, Sandra 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le sens que la « génération de l’information » (20-35 ans) donne à l’engagement. Alors que sociologues et médias ont longtemps brandi des chiffres alarmants concernant la désaffection électorale des jeunes et leur rejet des associations ou groupes de pression usuels, le développement du Web 2.0 semble donner lieu à de nouvelles formes d’action visant le changement social, qui sont particulièrement prisées par les jeunes. Analysant leur recours à des pratiques de manifestations éclairs (flash mobs), de cyberdissidence, l’utilisation du micro-blogging et des réseaux Facebook et Twitter dans le cadre de mobilisations récentes, des enquêtes suggèrent qu’elles témoignent d’une nouvelle culture de la participation sociale et politique, qui appelle à repenser les façons de concevoir et de définir l’engagement. Or, si nous assistons à une transformation profonde des répertoires et des modes d’action des jeunes, il demeure difficile de comprendre en quoi et comment l’utilisation des TIC influence leur intérêt ou motivation à « agir ». Que veut dire s’engager pour les jeunes aujourd’hui ? Comment perçoivent-ils le contexte social, politique et médiatique ? Quelle place estiment-ils pouvoir y occuper ? Soulignant l’importance du sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques, la recherche s’éloigne des perspectives technocentristes pour explorer plus en profondeur la façon dont de jeunes adultes vivent, expérimentent et interprètent l’engagement dans le contexte médiatique actuel. La réflexion s’ancre sur une observation empirique et deux séries d’entretiens en profondeur (de groupe et individuels), menés auprès de 137 jeunes entre 2009-2012. Elle analyse un ensemble de représentations, perceptions et pratiques d’individus aux horizons et aux modes d’engagement variés, soulignant les multiples facteurs qui agissent sur la façon dont ils choisissent d’agir et les raisons qui les mènent à recourir aux TIC dans le cadre de pratiques spécifiques. À la croisée d’une multiplication des modes de participation et des modes d’interaction qui marquent l’univers social et politique des jeunes, la recherche propose de nouvelles hypothèses théoriques et une métaphore conceptuelle, le « murmure des étourneaux », pour penser la façon dont les pratiques d’affichage personnel, de relais, et d’expérimentation mises en avant par les jeunes s’arriment en réseau à celles d’autrui pour produire des « dérives culturelles » : des changements importants dans les façons de percevoir, d’agir et de penser. Loin d’une génération apathique ou technophile, les propos soulevés en entretiens suggèrent un processus réflexif de construction de sens, dont l’enjeu vise avant tout à donner l’exemple, et à penser ensemble de nouveaux possibles. La recherche permet d’offrir un éclairage qualitatif et approfondi sur ce qui caractérise la façon dont les jeunes perçoivent et définissent l’engagement, en plus d’ouvrir de nouvelles avenues pour mieux comprendre comment ils choisissent d’agir à l’ère du Web. / This research explores the complex relationship between Web 2.0 technologies and how a younger “information age generation” (20-35 years old) makes sense of social and political engagement. While scholars and pundits have long underlined youth’s low electoral turnouts and its rebuff of traditional organizations, Web 2.0 tools seem to provide a younger generation with interactive platforms that have become crucial components of many social change projects. Analyzing movements supported trough e-mail lists and e-petitions, observing the orchestration of flash mobs, commenting on cyberactivism and the use of social network sites (such as Twitter and Facebook) during recent uprisings, studies suggest networked-based technologies have not only opened up opportunities and repertoires of action, they indicate a new participatory culture. One that calls into question the very meanings and definitions associated with “political engagement” and “social change”. Yet, if a large amount of studies now stress the importance of better understanding such practices, it remains difficult to grasp how and if the web is changing young people’s sense of “engagement”. Very little attention has been given to the evaluative weighting of alternatives, values, and meanings that motivate or impede young people to participate in specific actions for social change. How do young people define “engagement?” How do they perceive the general political, social and media context? How do they perceive their own situation within this context? Suggesting that the ways in which actors choose to mobilize cannot be fully understood without taking into account the meanings and activities they associate with social change, the research explores how engagement is actually experienced, how it looks and feels like for young adults in a complex media environment. Drawing on empirical fieldwork and two series of group and in-depth interviews conducted with 137 young adults (20-35 years olds) between 2009 and 2012, the analysis underlines the multiple factors that shape young people’s perception of political and social participation, how they choose to transform their own societies and how they use social media and Web 2.0 applications when striving to convey change. At the crossroad of two important factors that mark their social and political world – a multiplicity of interaction modes and a multiplicity of participatory practices – the research brings new thoughts to this growing field of study. It offers new theoretical hypotheses that help take into account the role played by virtual networks in the circulation of interpretations and meanings. It also suggests a conceptual metaphor, the “murmur of starlings”, to illustrate how practices of “posting”, “forwarding” and the relational dimensions involved in the everyday sharing of experiences, may translate into “cultural drifts ” – important shifts in collective ways of thinking, acting and perceiving. Looking beyond typical characterizations of a techno-savvy or apathetic generation, the picture emerging from the interviews reveals reflexive sense-making processes that inspire to widen new fields of possibilities. Overall, the research provides qualitative and in-depth insights into what characterizes the way young people perceive and define engagement and opens new perspective for better understanding how they choose to “act” in the Web 2.0 era.
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Quand l’endettement fait problème : variations et constantes de l’expérience d’endettement vécu comme étant problématique chez les jeunes adultes scolarisés à Montréal et à Santiago du Chili.

Perez-Roa, Lorena 03 1900 (has links)
À partir de deux recherches de terrain, l’une réalisée à Montréal (Canada) et l’autre à Santiago (Chili), cette thèse cherche à comprendre l’expérience d’endettement vécu comme problématique par les jeunes adultes scolarisés. Le projet a été d’observer le lien entre l’expérience d’endettement, les représentations du problématique et le contexte sociogéographique et culturel où l’endettement prend place. Combinant une sociologie qualitative et des compléments de sociologie quantitative, l’étude décrit quand, comment et pourquoi l’expérience d’endettement devient vécu problématique et elle observe ensuite les variations de ce vécu en fonction du lieu (Montréal et Santiago). Suivie d’une synthèse, la présentation des résultats débute par trois articles. Le premier, présente les résultats d’une enquête réalisée à Montréal et s’intéresse à ce qui rend l’endettement problématique aux yeux de jeunes adultes ayant fréquenté des associations coopératives d’économie familiale (ACEF) en raison de leur situation d’endettement. En ressort une dimension plus responsabilisante de l’individu et créatrice de détresse autoculpabilisante qui caractérise le vécu montréalais de l’endettement problématique : l’endetté s’y sent fautif. Les deuxième et troisième articles présentent les résultats d’une enquête réalisée à Santiago et s’intéressent à ce qui rend l’endettement problématique aux yeux de jeunes adultes débiteurs d’un système de financement universitaire chilien désigné comme « les prêts de la Corfo ». En ressort une dimension plus responsabilisante du pouvoir politique et surtout créatrice de colère sociale envers les structures de prêt : l’endetté s’y sent victime. Deux contextes sociétaux différents produisent deux types d’expérience d’endettement différents. Les jeunes adultes de Montréal vivent l’endettement comme un problème lorsqu’ils ont intégré le discours de la responsabilité individuelle et de l’autonomie financière et qu’ils se sentent en échec face à ce modèle : ils ont l’impression de ne pas répondre au modèle économique promu par la société québécoise. Les jeunes adultes débiteurs de la Corfo vivent l’endettement comme un problème lorsqu’ils regardent la société chilienne comme étant incapable de tenir ses promesses de mobilité sociale par le diplôme. Ils ont fait ce qu’il faut pour devenir professionnels et jouir des avantages économiques attribués à ce statut, mais dans les faits, l’endettement contracté ne conduit à la situation convoitée et sert davantage les intérêts des prêteurs que les leurs. / Based on two case studies conducted in Montreal, Canada and Santiago, Chile, this thesis seeks to develop an understanding of the experience of debt as a resentful and problematic situation among educated young adults from both contexts. The aim is to analyze the link between both of their social experiences-the ones facing a problematic situation of debt and the social context in which this situation arises. Specifically, it firstly seeks to describe how, when, and why the experience of young adults in debt becomes a problem and secondly, it seeks to compare how this experience is constructed in the two contexts studied. The empirical results are presented in three articles. The first one explored, through a qualitative study conducted with young adults in Montreal who frequented Family Economy Cooperative Associations (in French ACEF) because of their debt, the dimensions that make the debt become a problematic situation. The two elements that emerge from this analysis are the individualistic dimension and its great responsibility, which induces debt among young Montrealers. The second and third article deal with the case of young people in debt under the undergraduate loans system which are granted by the Corporation for the Promotion of Production (in Spanish Corfo). The social context of debt emergency is producing two very different types of debt experience. In Montreal, the consequences of debt are limited in time and they are possible to overcome by young people who see themselves responsible for their situation. Conversely, in Santiago, young people are forced to repay their debts and in order to do so, they develop a series of adaptation strategies. The consequences of these strategies are irreversible and have a long-term effect. The extension of the power of submission to an abusive loan expands to a large network of people, which makes them face debt collectively. This thesis shows evidence on the differences in the discourse of debt and its implications between Santiago and Montreal. While in Montreal the discourse of failure (and its correlation with depressive states) causes passivity among young people, in Santiago, this situation causes anger. Young people in debt group together in associations to report a situation they consider an abuse.
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Les figures de l’intimité en situation de rue : une pluralité d’expériences chez les jeunes à Montréal

Côté, Philippe-Benoit 05 1900 (has links)
Cette étude a pour objectif de comprendre les significations que les jeunes en situation de rue à Montréal accordent à leurs relations intimes. Si la plupart des travaux empiriques misent essentiellement sur les risques que présentent les activités sexuelles pour la santé des jeunes en situation de rue, peu d’entre eux tentent de comprendre, à partir du point de vue des jeunes eux-mêmes, le sens qu’ils donnent à leurs relations intimes. C’est à la lumière de ces travaux que cette étude propose de dépasser une lecture réductrice de l’intimité de ces jeunes en appréhendant l’articulation entre leurs expériences intimes et leurs expériences de rue. Inspirée de la sociologie de l’expérience de Dubet (1994), cette étude s’intéresse à la construction de l’expérience intime des jeunes en situation de rue dans un rapport dynamique entre leur espace d’autonomie et les conditions sociales qui les encadrent. Ce cadre d’analyse permet de rompre avec les travaux qui présentent ces jeunes soit comme des victimes passives des conditions de vie précaires de la situation de rue, soit comme des êtres imprudents ou insouciants en matière de sexualité. S’inscrivant dans une méthodologie qualitative, des entrevues individuelles ont été réalisées auprès de trente-deux jeunes en situation de rue (18 femmes et 14 hommes) âgés de 18 à 27 ans (moyenne = 22 ans). Les témoignages de ces jeunes ont été analysés à partir d’une méthode typologique (Schnapper, 2005) qui a permis d’élaborer des types-idéaux d’expériences intimes en situation de rue, les « figures de l’intimité ». L’analyse des témoignages a permis de dégager cinq figures de l’intimité en situation de rue: la réussite criminelle, le retrait, la survie, l’engagement et l’enfermement. Si chacune de ces figures propose des articulations singulières entre les expériences intimes et les expériences de rue des jeunes à Montréal, cette analyse permet néanmoins de soulever des recoupements théoriques entre les types-idéaux identifiés dans cette étude. Il est possible de constater que les jeunes des figures de la réussite criminelle et de l’engagement tissent une expérience intégrée de la situation de rue par la construction d’un sentiment d’appartenance à un groupe de pairs, tandis que ceux des figures du retrait et de la survie témoignent d’une expérience de rejet où la situation de rue est considérée comme disqualifiante. Également, l’analyse des témoignages illustre que les jeunes des figures du retrait et de l’engagement rapportent une subjectivation des partenaires intimes par un engagement affectif et émotionnel, tandis que ceux des figures de la réussite criminelle et de la survie décrivent une objectivation de la sexualité pour répondre à différents besoins. Cette étude met donc en lumière l’importance d’appréhender l’articulation entre les relations intimes des jeunes et le rapport qu’ils entretiennent à l’égard de la situation de rue afin de saisir la pluralité et la complexité de leurs expériences de vie. / The objective of this study is to understand how street-involved youth in Montreal experience their intimate relationships. Most studies focused on sexual health and HIV infection risks. However, little is known about the meanings they give to their intimate relationships and how they are influenced by the street life. In this study, the relationship between intimate experiences and street experiences of young street-involved people is explored. Inspired by the sociology of experience (Dubet, 1994), this study focuses on the construction of the intimate experience of street-involved youth, assuming a dynamic relationship between their agency and the social and material conditions of the street life. This analytical framework allows us to overcome the empirical works which present these youth as passive victims of precarious living conditions or as careless and reckless when it comes to sexuality. Individual interviews were conducted with thirty-two street-involved youth (18 women and 14 men) aged from 18 to 27 years old (mean = 22 years old). The testimonies were analyzed within a qualitative typological framework (Schnapper, 2005), allowing the construction of ideal types of intimate experiences in the street life, the “figures of intimacy”. Five figures of intimacy in the street life among young people were constructed based on the testimonies analysis: criminal success, withdrawal, survival, commitment and confinement. Each of these figures offers a unique dynamic description between intimate experiences and street experiences of the participants. The analysis shows some overlaps between the figures. Youth from the criminal success and the commitment figures build a sense of belonging to a peer group in the street situation, while youth from the withdrawal and survival figures perceived the street situation as disqualifying and try to stay away from other street-involved young people. Also, participants from the criminal success and survival figures reported a subjectivation of the intimate partner through emotional commitment. In contrast, youth in the withdrawal and the commitment figures showed a tendency to instrumentalize sexuality in order to satisfy various needs. This study illustrates the importance of understanding the dynamic between intimate relationships and the street life to capture the diversity and the complexity of the life experiences of the street-involved young people.
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L'ETAT FACE AU SOCIAL: LA (RE)DEFINITION DES FRONTIERES DE L'ETAT-PROVIDENCE EN SUEDE. Une analyse des politiques de prise en charge des personnes âgées dépendantes et des jeunes enfants de 1930 à 2005.

Morel, Nathalie 21 September 2007 (has links) (PDF)
Ce travail analyse le contenu et les transformations du modèle suédois d'Etat-providence à travers l'étude de deux secteurs : les politiques de prise en charge des personnes âgées dépendantes et les politiques de prise en charge des jeunes enfants - soit les politiques de care - de 1930 à 2005. L'objectif a été dans un premier temps d'analyser et d'expliquer la teneur institutionnelle et idéologique spécifique de l'Etat-providence suédois, notamment dans le domaine du care, qui est central au modèle suédois et participe largement de sa spécificité. Pour ce faire, nous avons considéré l'Etat-providence suédois comme un contrat social spécifique entre l'Etat et ses citoyens et regardé comment se sont définies les "frontières" de l'Etat-providence, c'est-à-dire comment se sont peu à peu définis les domaines légitimes et les modalités d'intervention de l'Etat. Le deuxième objectif a été d'analyser les transformations de l'Etat-providence suédois non pas - ou pas seulement - d'un point de vue politico-économique comme cela est généralement le cas dans la plupart des travaux concernant les réformes de l'Etat-providence, mais d'un point de vue plus sociologique, en retraçant les évolutions du rapport entre l'Etat et la société qu'induisent ces transformations. Nous avons alors analysé les réformes successives des deux domaines qui nous intéressent, les logiques qui les ont guidées, les facteurs qui les ont déterminées (notamment idéologiques, économiques et politiques). Nous nous sommes également attachée à saisir l'impact des nouvelles mesures mises en place. C'est à partir de cette analyse des réformes, de leur logique et de leur impact que nous avons pu tester l'hypothèse d'une éventuelle remise en cause de ce contrat social spécifique. Notre analyse des réformes a montré des évolutions contrastées entre les deux domaines : focalisation des ressources sur les plus gros besoins dans le domaine de la prise en charge des personnes âgées et dilution des ressources de façon à couvrir un plus grand nombre d'enfants dans le domaine de la prise en charge des enfants, chacune de ces stratégies ayant posé des problèmes de légitimité spécifiques pour ces politiques. Les résultats de notre travail montrent néanmoins une grande stabilité des principes et des institutions de l'Etat-providence suédois, qui a su susciter auprès de la population suédoise le soutien et les attentes qui participent de la solidité normative mais aussi des capacités d'adaptation du modèle.
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Etre jeune adulte diplômé et allocataire du Revenu de Solidarité Active (RSA) : des modes et des trajectoires de vie, en périphérie du salariat, entre tensions et négociations / Being young adult graduate and recipient of the Revenu de Solidarité Active (RSA) : lifestyles and life trajectories, in peripheral of the wage earners, between tensions and negotiations

Plantard, Guillaume 14 October 2016 (has links)
Cette thèse analyse les tensions vécues et les négociations menées, au quotidien, par des jeunes diplômés, en prenant en compte leurs parcours de formation et le recours au RSA. Partant d’entretiens et de récits, la recherche porte sur les processus socio-biographiques, avec leurs nombreuses transformations identitaires et relationnelles. Une typologie des modes de vie a d’abord été construite pour décrire les multiples usages du RSA pratiqués au quotidien. Une analyse des parcours dans le dispositif a permis ensuite de saisir les manières dont ces jeunes renégociaient les usages du RSA avec leur entourage proche et avec les professionnels chargés de l'accompagnement des allocataires. Enfin cette thèse montre que le recours au RSA représente une expérience sociale marquante pour des jeunes diplômés, sortis de l'enseignement supérieur et confrontés à la précarité professionnelle, notamment dans la manière dont ils vivent leurs transitions sociales vers la vie adulte. / This thesis analyzes the lived tensions and negotiations conducted on a daily basis by young graduates, taking into account their training program and the use of RSA. Starting with interviews and stories, research focuses on socio-biographical process, with their many identities and relational transformations. A typology of lifestyles was first constructed to describe the multiple uses of RSA practiced daily. An analysis of the course in the device was then used to grasp the ways in which these young renegotiating uses RSA with their entourage and the professionals responsible for the accompaniment of the beneficiaries. Finally, this thesis shows that the use of RSA represents a significant social experience for young graduates, out of higher education and faced with job insecurity, particularly in the way they live their social transitions to adulthood.
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Les transformations du métier de conseiller de mission locale liées à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication : l’impact sur les identités et les représentations sociales / The transformations of counselors's job related to the use of information and communication technologies : the impact on identities and social representations

Missaoui, Radhouane 21 June 2017 (has links)
La recherche vise à recueillir les représentations que les conseillers en missions locales ont de leurs métiers, des jeunes, de leurs pratiques professionnelles, de l’utilisation de l’Internet et des outils numériques de gestion au quotidien. Il s’agit d’identifier les relations entre l’utilisation des technologies de l’information et le stress perçu au travail. A partir des modèles et des travaux sur le stress professionnel (le stress perçu, les sources de stress au travail), 46 conseillers ont été rencontrés dont 35 ont été interrogés par entretiens semi-directifs. La recherche est complétée par une approche quantitative qui a permis de dresser une typologie des conseillers selon leur niveau de stress perçu, les éventuelles sources de leur stress au travail, leurs attentes pour le futur, leurs pratiques professionnelles et leur utilisation des technologies de l’information et de la communication au quotidien. Les résultats mettent en évidence que l’utilisation des technologies de l’information au travail contribue à l’évolution des pratiques professionnelles, à la transformation des représentations que les conseillers ont de leur métier, à une reconstruction de leurs identités professionnelles, à l’augmentation du niveau de stress perçu chez les conseillers les plus conservateurs et à l’épanouissement au travail des conseillers les plus innovateurs. / The study aims to collect the perceptions that the counselors working at career counseling have of their job, of the young people, of their professional practices and of their use of the Internet and the digital tools of management on a daily basis. The aim is to identify the relationship between the use of information technologies and perceived stress at work. Based on models and studies on work stress (perceived stress, sources of stress at work), 46 counselors were met, 35 of whom were interviewed through semi-directive interviews. The research is complemented by a quantitative approach that has helped us to develop a typology of counselors according to their level of perceived stress, to their perceived sources of stress at work, to their expectations for the future, to their professional practices and to their use of the information technologies at work. The results of our research show that the use of the information technologies at the workplace contributes to the evolution of professional practices, to the transformation of the perceptions that counselors have of their job and to a reconstruction of their professional identities. It seems that the use of information technologies at work increases the level of perceived stress of the most conservative counselors and it increases the feel of well-being at work of the most innovative counselors.

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