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Considering daily mobility in contextual studies of social inequalities in health : conceptual and empirical insights

Shareck, Martine 12 1900 (has links)
Les études sur les milieux de vie et la santé ont traditionnellement porté sur le seul quartier de résidence. Des critiques ont été émises à cet égard, soulignant le fait que la mobilité quotidienne des individus n’était pas prise en compte et que l’accent mis sur le quartier de résidence se faisait au détriment d’autres milieux de vie où les individus passent du temps, c’est-à-dire leur espace d’activité. Bien que la mobilité quotidienne fasse l’objet d’un intérêt croissant en santé publique, peu d’études se sont intéressé aux inégalités sociales de santé. Ceci, même en dépit du fait que différents groupes sociaux n’ont pas nécessairement la même capacité à accéder à des milieux favorables pour la santé. Le lien entre les inégalités en matière de mobilité et les inégalités sociales de santé mérite d’être exploré. Dans cette thèse, je développe d'abord une proposition conceptuelle qui ancre la mobilité quotidienne dans le concept de potentiel de mobilité. Le potentiel de mobilité englobe les opportunités et les lieux que les individus peuvent choisir d’accéder en convertissant leur potentiel en mobilité réalisée. Le potentiel de mobilité est façonné par des caractéristiques individuelles (ex. le revenu) et géographiques (ex. la proximité des transports en commun), ainsi que par des règles régissant l’accès à certaines ressources et à certains lieux (ex. le droit). Ces caractéristiques et règles sont inégalement distribuées entre les groupes sociaux. Des inégalités sociales en matière de mobilité réalisée peuvent donc en découler, autant en termes de l'ampleur de la mobilité spatiale que des expositions contextuelles rencontrées dans l'espace d'activité. Je discute de différents processus par lesquels les inégalités en matière de mobilité réalisée peuvent mener à des inégalités sociales de santé. Par exemple, les groupes défavorisés sont plus susceptibles de vivre et de mener des activités dans des milieux défavorisés, comparativement à leurs homologues plus riches, ce qui pourrait contribuer aux différences de santé entre ces groupes. Cette proposition conceptuelle est mise à l’épreuve dans deux études empiriques. Les données de la première vague de collecte de l’étude Interdisciplinaire sur les inégalités sociales de santé (ISIS) menée à Montréal, Canada (2011-2012) ont été analysées. Dans cette étude, 2 093 jeunes adultes (18-25 ans) ont rempli un questionnaire et fourni des informations socio-démographiques, sur leur consommation de tabac et sur leurs lieux d’activités. Leur statut socio-économique a été opérationnalisé à l’aide de leur plus haut niveau d'éducation atteint. Les lieux de résidence et d'activité ont servi à créer des zones tampons de 500 mètres à partir du réseau routier. Des mesures de défavorisation et de disponibilité des détaillants de produits du tabac ont été agrégées au sein des ces zones tampons. Dans une première étude empirique je compare l'exposition à la défavorisation dans le quartier résidentiel et celle dans l'espace d’activité non-résidentiel entre les plus et les moins éduqués. J’identifie également des variables individuelles et du quartier de résidence associées au niveau de défavorisation mesuré dans l’espace d’activité. Les résultats démontrent qu’il y a un gradient social dans l’exposition à la défavorisation résidentielle et dans l’espace d’activité : elle augmente à mesure que le niveau d’éducation diminue. Chez les moins éduqués les écarts dans l’exposition à la défavorisation sont plus marquées dans l’espace d’activité que dans le quartier de résidence, alors que chez les moyennement éduqués, elle diminuent. Un niveau inférieur d'éducation, l'âge croissant, le fait d’être ni aux études, ni à l’emploi, ainsi que la défavorisation résidentielle sont positivement corrélés à la défavorisation dans l’espace d’activité. Dans la seconde étude empirique j'étudie l'association entre le tabagisme et deux expositions contextuelles (la défavorisation et la disponibilité de détaillants de tabac) mesurées dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité non-résidentiel. J'évalue si les inégalités sociales dans ces expositions contribuent à expliquer les inégalités sociales dans le tabagisme. J’observe que les jeunes dont les activités quotidiennes ont lieu dans des milieux défavorisés sont plus susceptibles de fumer. La présence de détaillants de tabac dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité est aussi associée à la probabilité de fumer, alors que le fait de vivre dans un quartier caractérisé par une forte défavorisation protège du tabagisme. En revanche, aucune des variables contextuelles n’affectent de manière significative l’association entre le niveau d’éducation et le tabagisme. Les résultats de cette thèse soulignent l’importance de considérer non seulement le quartier de résidence, mais aussi les lieux où les gens mènent leurs activités quotidiennes, pour comprendre le lien entre le contexte et les inégalités sociales de santé. En discussion, j’élabore sur l’idée de reconnaître la mobilité quotidienne comme facteur de différenciation sociale chez les jeunes adultes. En outre, je conclus que l’identification de facteurs favorisant ou contraignant la mobilité quotidienne des individus est nécessaire afin: 1 ) d’acquérir une meilleure compréhension de la façon dont les inégalités sociales en matière de mobilité (potentielle et réalisée) surviennent et influencent la santé et 2) d’identifier des cibles d’intervention en santé publique visant à créer des environnements sains et équitables. / In place and health research the exclusive focus on the residential context has been criticized for overlooking individuals’ daily mobility and the activity settings where they work, study or play, i.e. their activity space. While researchers are increasingly considering daily mobility in health studies, few have been concerned with social inequalities in health. This is so despite evidence suggesting that different social groups may not have the same capacity to reach healthy and favourable settings. Whether social inequalities in daily mobility contribute to social inequalities in health remains to be explored. In this thesis I first develop a conceptual proposition that anchors daily mobility in the concept of mobility potential. Mobility potential encompasses the opportunities and places that individuals can choose to access by converting their potential into realized mobility. Mobility potential is shaped by individual characteristics (e.g. income), geographic circumstances (e.g. proximity to public transit), and rules regulating access to certain places and resources (e.g. rights). All of these have been shown to be socially-patterned. It follows that social inequalities in realized mobility may result, both in terms of the extent of spatial movement and of contextual exposures in the activity space. I discuss various pathways linking inequalities in realized mobility to health inequalities. For example, lower social classes may be more likely to live and conduct activities in disadvantaged areas, compared to their more affluent counterparts, and this may contribute to health differentials between these groups. This conceptual proposition is then tested in two empirical studies conducted using cross-sectional data from the Interdisciplinary Study on Inequalities in Smoking (ISIS), Montreal, Canada (2011-2012). In this study 2,093 young adults (18-25 years-old) provided socio-demographic, smoking and activity location data in a self-completed questionnaire. Their highest education level attained was used as a proxy for their socio-economic status. Residential and activity locations were used to create 500-meter road-network buffer zones and to derive measures of area-level disadvantage and tobacco retailer availability. In a first empirical study I compare social inequalities in exposure to area-level disadvantage measured in the residential area and non-residential activity space. I also identify individual- and area-level correlates of non-residential activity space disadvantage. I find that there is a social gradient, across educational categories, in both residential and non-residential activity space disadvantage: the level of disadvantage experienced increases as education level decreases. Social inequalities in exposure to area-level deprivation are slightly larger in the non-residential activity space than in the residential neighbourhood for the least educated, but smaller for the intermediate group. Lower educational attainment, increasing age, not being in education nor in employment, and higher residential disadvantage are correlated with conducting activities in more disadvantaged areas. In the second empirical study I investigate the association between smoking status and two contextual exposures (area-level disadvantage and tobacco retailer availability) in both the residential neighbourhood and non-residential activity space. I also assess whether inequalities in these exposures help explain inequalities in smoking. I find that smoking is positively associated with conducting activities in the second least deprived areas and with tobacco retailer counts in residential and non-residential areas. Living in the second most deprived areas is protective of smoking. However, none of the contextual variables significantly affect the education-smoking association. Findings from this thesis advance conceptual reflection and empirical knowledge regarding the importance, in contextual studies of social inequalities in health, of not only considering where people live but also where they conduct daily activities. I discuss daily mobility as a factor of social differentiation among young adults. Furthermore, I conclude that identifying factors enabling or constraining individuals’ daily mobility is required to: 1) gain a better understanding of how social inequalities in mobility (potential and realized) arise and influence health; and 2) identify entry points for public health interventions aimed at creating healthy and equitable environments.
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S'engager à l'ère du Web : attitudes, perceptions et sens de l'engagement chez la "génération de l'information" (20-35 ans)

Rodriguez, Sandra 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le sens que la « génération de l’information » (20-35 ans) donne à l’engagement. Alors que sociologues et médias ont longtemps brandi des chiffres alarmants concernant la désaffection électorale des jeunes et leur rejet des associations ou groupes de pression usuels, le développement du Web 2.0 semble donner lieu à de nouvelles formes d’action visant le changement social, qui sont particulièrement prisées par les jeunes. Analysant leur recours à des pratiques de manifestations éclairs (flash mobs), de cyberdissidence, l’utilisation du micro-blogging et des réseaux Facebook et Twitter dans le cadre de mobilisations récentes, des enquêtes suggèrent qu’elles témoignent d’une nouvelle culture de la participation sociale et politique, qui appelle à repenser les façons de concevoir et de définir l’engagement. Or, si nous assistons à une transformation profonde des répertoires et des modes d’action des jeunes, il demeure difficile de comprendre en quoi et comment l’utilisation des TIC influence leur intérêt ou motivation à « agir ». Que veut dire s’engager pour les jeunes aujourd’hui ? Comment perçoivent-ils le contexte social, politique et médiatique ? Quelle place estiment-ils pouvoir y occuper ? Soulignant l’importance du sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques, la recherche s’éloigne des perspectives technocentristes pour explorer plus en profondeur la façon dont de jeunes adultes vivent, expérimentent et interprètent l’engagement dans le contexte médiatique actuel. La réflexion s’ancre sur une observation empirique et deux séries d’entretiens en profondeur (de groupe et individuels), menés auprès de 137 jeunes entre 2009-2012. Elle analyse un ensemble de représentations, perceptions et pratiques d’individus aux horizons et aux modes d’engagement variés, soulignant les multiples facteurs qui agissent sur la façon dont ils choisissent d’agir et les raisons qui les mènent à recourir aux TIC dans le cadre de pratiques spécifiques. À la croisée d’une multiplication des modes de participation et des modes d’interaction qui marquent l’univers social et politique des jeunes, la recherche propose de nouvelles hypothèses théoriques et une métaphore conceptuelle, le « murmure des étourneaux », pour penser la façon dont les pratiques d’affichage personnel, de relais, et d’expérimentation mises en avant par les jeunes s’arriment en réseau à celles d’autrui pour produire des « dérives culturelles » : des changements importants dans les façons de percevoir, d’agir et de penser. Loin d’une génération apathique ou technophile, les propos soulevés en entretiens suggèrent un processus réflexif de construction de sens, dont l’enjeu vise avant tout à donner l’exemple, et à penser ensemble de nouveaux possibles. La recherche permet d’offrir un éclairage qualitatif et approfondi sur ce qui caractérise la façon dont les jeunes perçoivent et définissent l’engagement, en plus d’ouvrir de nouvelles avenues pour mieux comprendre comment ils choisissent d’agir à l’ère du Web. / This research explores the complex relationship between Web 2.0 technologies and how a younger “information age generation” (20-35 years old) makes sense of social and political engagement. While scholars and pundits have long underlined youth’s low electoral turnouts and its rebuff of traditional organizations, Web 2.0 tools seem to provide a younger generation with interactive platforms that have become crucial components of many social change projects. Analyzing movements supported trough e-mail lists and e-petitions, observing the orchestration of flash mobs, commenting on cyberactivism and the use of social network sites (such as Twitter and Facebook) during recent uprisings, studies suggest networked-based technologies have not only opened up opportunities and repertoires of action, they indicate a new participatory culture. One that calls into question the very meanings and definitions associated with “political engagement” and “social change”. Yet, if a large amount of studies now stress the importance of better understanding such practices, it remains difficult to grasp how and if the web is changing young people’s sense of “engagement”. Very little attention has been given to the evaluative weighting of alternatives, values, and meanings that motivate or impede young people to participate in specific actions for social change. How do young people define “engagement?” How do they perceive the general political, social and media context? How do they perceive their own situation within this context? Suggesting that the ways in which actors choose to mobilize cannot be fully understood without taking into account the meanings and activities they associate with social change, the research explores how engagement is actually experienced, how it looks and feels like for young adults in a complex media environment. Drawing on empirical fieldwork and two series of group and in-depth interviews conducted with 137 young adults (20-35 years olds) between 2009 and 2012, the analysis underlines the multiple factors that shape young people’s perception of political and social participation, how they choose to transform their own societies and how they use social media and Web 2.0 applications when striving to convey change. At the crossroad of two important factors that mark their social and political world – a multiplicity of interaction modes and a multiplicity of participatory practices – the research brings new thoughts to this growing field of study. It offers new theoretical hypotheses that help take into account the role played by virtual networks in the circulation of interpretations and meanings. It also suggests a conceptual metaphor, the “murmur of starlings”, to illustrate how practices of “posting”, “forwarding” and the relational dimensions involved in the everyday sharing of experiences, may translate into “cultural drifts ” – important shifts in collective ways of thinking, acting and perceiving. Looking beyond typical characterizations of a techno-savvy or apathetic generation, the picture emerging from the interviews reveals reflexive sense-making processes that inspire to widen new fields of possibilities. Overall, the research provides qualitative and in-depth insights into what characterizes the way young people perceive and define engagement and opens new perspective for better understanding how they choose to “act” in the Web 2.0 era.
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De l'école secondaire à aujourd'hui : la différence, les jeunes gais et les nouveaux médias

Ortiz Nunez, Roberto 12 1900 (has links)
Cette recherche tente de comprendre le rôle de la culture des nouveaux médias (Jenkins, 2006a) dans le processus d'affirmation qui mène au dévoilement de l'orientation sexuelle (aussi nommé « sortie du placard ») des jeunes gais, population souvent perçue en tant que vulnérable. Pour ce faire, une approche interprétative a été choisie ainsi qu'une méthode d'entrevues rétrospectives semi-structurées et axées sur la participation des jeunes gais en ligne, telle qu'abordée par Ito et al. (2010). Suite aux deux entrevues avec chacun des cinq participants, il semble que leur engagement en ligne soit influencé par leurs contextes hors ligne. Les résultats montrent le rôle des nouveaux médias dans la construction identitaire et la sortie du placard des participants, notamment via l'exploration des relations affectives, la création et la gestion de profils et leurs réflexions sur la culture néomédiatique et sur « être gai ». Toutefois, le cœur de la discussion est centré sur le processus de ce que j'appelle l'accueil de la différence. J'aborde et je discute alors des concepts tels que la différence (Hall, 1997)et la normativité sociale (Butler, 1990; Duggan, 2002). / This research attempts to understand how does new media participate in gay youth's - often perceived as a vulnerable population - self assertion and coming out processes (Jenkins , 2006a). An interpretive approach was chosen as well a method of semi-structured retrospective interviews which focused on their online participation, as discussed by Ito et al. (2010 ) . After two interviews with each one of the five participants, it seems that their online engagement cannot be separated from their offline contexts. The results give account of the role that new media plays in the participant's identity construction and coming out processes, including the exploration of emotional relationships, online profiles management and reflection upon new media culture and "being gay ." However, the heart of the discussion revolves around the process of what I call the welcome of the differences. It is essential to further discuss difference (Hall, 1997) and social normativity (Butler , 1990; Duggan, 2002).
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Growing Up in Exile : An Ethnography of Somali Youth Raised in Kakuma Refugee Camp, Kenya

Grayson-Courtemanche, Catherine-Lune 06 1900 (has links)
La violence chronique qui caractérise la Somalie depuis plus de deux décennies a forcé près de deux millions de personnes à fuir. Cette ethnographie étudie l’expérience de l’asile prolongé de jeunes Somaliens qui ont grandi au camp de Kakuma, au Kenya. Leur expérience est hors du commun, bien qu’un nombre croissant de réfugiés passent de longues années dans des camps pourtant conçus comme temporaires, en vertu de la durée des conflits et de la normalisation de pratiques de mise à l’écart de populations « indésirables ». Nous explorons la perception qu’ont ces jeunes de leur environnement et de quelle façon leur exil structure leur perception du passé et de leur pays d’origine, et de leur futur. Ce faisant, nous considérons à la fois les spécificités du contexte et l’environnement global, afin de comprendre comment l’expérience des gens est façonnée par (et façonne) les dynamiques sociales, politiques, économiques et historiques. Nous observons que le camp est, et demeure, un espace de confinement, indépendamment de sa durée d’existence ; bien que conçu comme un lieu de gestion rationnelle des populations, le camp devient un monde social où se développent de nouvelles pratiques ; les jeunes Somaliens font preuve d’agentivité et interprètent leur expérience de manière à rendre leur quotidien acceptable ; ces derniers expriment une frustration croissante lorsque leurs études sont terminées et qu’ils peinent à s’établir en tant qu’adultes, ce qui exacerbe leur désir de quitter le camp. En effet, même s’il existe depuis plus de 20 ans, le camp demeure un lieu de transition. L’expérience de jeunes Somaliens qui ont grandi dans un camp de réfugiés n’a pas été étudiée auparavant. Nous soutenons que cette expérience est caractérisée par des tensions entre contraintes et opportunités, mobilité et immobilité, isolation et connexion ou victimisation et affirmation du sujet – et des temporalités contradictoires. Cette étude souligne que des notions comme la convivialité ou la pluralité des appartenances développées dans la littérature sur la cohabitation interethnique dans les villes ou sur l’identité des migrants aident à appréhender le réalité du camp. Cette ethnographie montre également que, loin d’être des victimes passives, les réfugiés contribuent à trouver des solutions à leur exil. / Chronic violence has characterized Somalia for over two decades, forcing nearly two million people to flee. This ethnography studies the experience of protracted exile of Somalis who were raised in Kakuma refugee camp, in Kenya, and are now young adults. Their experience is relatively uncommon, although increasing numbers of people spend long periods in camps conceived as temporary, due to the length of conflicts and the normalization of excluding populations deemed undesirable. I explore how young people perceive their living environment and how growing up in exile structures their view of the past and their country of origin, and the future and its possibilities. In doing so, I regularly shift perspectives from the specificities of the context to the global environment, to understand how people’s experience is shaped by (and shapes) the social, political, economical and historical dynamics in which it is embedded. My observations can be summarized into a few broad statements: regardless of how long it has existed, the camp is and remains a space of containment; conceived as a rationally organized space to manage populations, the camp becomes a messier social world where new practices develop; young Somalis display agency and interpret their experience in a way that makes the present bearable; frustration grows when Somali youth complete their education and struggle to establish themselves as adults, catalyzing their determination to leave Kakuma. Indeed, although refugees have been living there since the early 1990s, the camp remains a space of transition. Although there have been a number of studies on refugee camps in Kenya, no study has focused on the experience of Somali youth raised in a refugee camp. I argue that this experience is traversed and shaped by tensions between constraints and opportunities, mobility and immobility, isolation and connectedness, victimization and affirmation of the subject, citizenship and refugeeness – and by conflicting temporalities. This ethnographic study highlights the fact that notions such as conviviality or the multiplicity of people’s belongings developed in the literature on interethnic cohabitation in cities or the ethnic identity of migrants, help us to understand the camp experience. This research also shows that, far from being powerless victims, people actively contribute to finding solutions to their exile.
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L'Inventaire des risques et des besoins liés aux facteurs criminogènes (IRBC) : évaluation des propriétés métriques de l'instrument

St-Louis, Sophie 08 1900 (has links)
L’Inventaire des risques et des besoins liés aux facteurs criminogènes (IRBC) est un instrument utilisé depuis le début des années 1990 pour évaluer les risques de récidive des jeunes contrevenants québécois. Il est le produit d’une collaboration du Québec avec l’Ontario, survenue dans le cadre de travaux de recherche effectués sur les instruments d’évaluation du risque de récidive des jeunes contrevenants. L’IRBC est donc le seul instrument précisément conçu pour évaluer les risques de récidive des jeunes contrevenants québécois et il n’a jamais fait l’objet d’une démarche visant à tester sa validité prédictive. Le but de ce projet de mémoire est de tester la validité prédictive de l’IRBC. Des analyses de courbes ROC et des analyses de survie ont été utilisées pour tester les propriétés métriques de l’instrument. Ces analyses suggèrent que, dans l’ensemble, l’IRBC arrive à prédire la récidive de façon acceptable. Quatre des huit grands domaines associés à la récidive, communément appelé BIG FOUR, seraient des prédicteurs modérés de la récidive lorsque testés avec les données issues de l’IRBC. Il s’agit des domaines Antécédents, Pairs, Personnalité-Comportements, et Attitudes-Tendances. Des aspects en lien avec la fidélité de l’instrument témoignent toutefois d’irrégularités dans le processus d’évaluation, ce qui interroge le niveau de rigueur maintenu au jour le jour par les professionnels. Des aspects en lien avec la fidélité de l’IRBC demeureraient à investiguer. / The Inventaire des risques et des besoins liés aux facteurs criminogènes (IRBC) is a test used since the early 1990s to assess young offenders’s risk of recidivism in Quebec. It is the product of a collaboration between Quebec and Ontario which occurred in the context of research work on instruments used to evaluate young offenders’s risk of recidivism. The IRBC is the only instrument specifically designed to assess the risk of recidivism of young offenders in Quebec and has never been subject of a predictive validity study. The aim of this master project is to test the predictive validity of the IRBC. ROC curves analysis and survival analysis were used to test the metric properties of the instrument. The results suggest that overall the IRBC is capable of predicting recidivism acceptably. Four of the eight domains associated with criminal recidivism, commonly called BIG FOUR, would be moderate predictors of recidivism when tested with data from the IRBC. These are Antécédents, Pairs, Personnalité-Comportements, and Attitudes-Tendances. However, aspects related to the fidelity of the instrument show irregularities in the assessment process, which questioned the rigor maintained daily by professionals. Aspects related to the fidelity of the IRBC would remain to be investigated.
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Tombés entre les mailles du filet : expériences de vulnérabilisation chez les jeunes en situation de rue avec antécédents de placement

Pearson, Alexis M. 01 1900 (has links)
Les jeunes avec antécédents de placement sont surreprésentés parmi les jeunes adultes qui ont vécu un passage à la rue. Ce qui pourrait être interprété par certains comme un naufrage est vécu par d’autres comme une opportunité : l’expérience de la rue que font les jeunes est façonnée par leurs expériences antérieures. L’objectif de cette recherche était de combler un trou dans les connaissances concernant l’articulation entre l’expérience de placement et l’expérience de rue chez les jeunes. À partir de la méthodologie des récits de vie, j’ai rencontré six jeunes adultes en situation de rue qui, durant l’enfance ou l’adolescence, avaient fait l’objet d’un retrait du milieu familial en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse au Québec. Leur trajectoire a été étudiée sous l’angle de la « vulnérabilisation », un processus double d’appauvrissement matériel et de refoulement vers une position sociale dévalorisée. Les jeunes de mon étude ont vécu trois formes de vulnérabilisation dans le contexte du placement : la déliaison familiale, la disqualification professionnelle et sociale, et la stigmatisation. Les jeunes ont répondu à ces dynamiques en acceptant et en intériorisant la vulnérabilité, en la niant ou en la refusant, ou encore en la rationalisant et en la négociant. Cette étude permet de mieux comprendre l’articulation entre l’expérience du placement et celle de la rue chez les jeunes. Les résultats sont utiles pour informer d’autres études, ainsi que pour éclairer les pratiques auprès de cette population spécifique. / Youth with a history of out-of-home placement are overrepresented among young adults who end up on the streets. What could be viewed as a failure by some is experienced as an opportunity by others: youth’s lived experience of the streets is shaped by what they’ve known prior to arriving on the streets. The goal of this research was to fill a gap in our knowledge around the connection between the lived experience of out-of-home care and the lived experience of homelessness among youth. Using the method of récits de vie, I met with six young people who were living on the streets and, as children or adolescents, had been removed from their families to be placed in out-of-home care under youth protection laws in Quebec (Canada). Their life trajectories were studied through the lens of “vulnerabilisation”: a process leading to both material impoverishment and relegation to an unfavourable social position. While in care, the young people in my study experienced three forms of vulnerabilisation: weakening of family ties, professional and social disqualification, and stigmatisation. The youth responded to these processes by accepting and identifying with their vulnerable status, by refusing or negating this status, or by rationalizing and negotiating their status. This study helps us better understand how the experience of out-of-home care and street life are connected in young people’s lives. My results could support further studies, as well as inform practices with this specific population.
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Entre contestation et résignation : l’expérience de profilage racial de jeunes racisés ayant reçu des constats d’infraction dans le cadre du contrôle de l’occupation de l’espace public montréalais

Casséus, Thierry 02 1900 (has links)
Ce mémoire explore le vécu et la construction de l’expérience de jeunes racisés ayant reçu des constats d’infraction dans le cadre de leur occupation de l’espace public montréalais. Il s’agit spécifiquement d’appréhender, à partir de la sociologie de l’expérience de Dubet (1994), le profil et les conditions de vie, la présence dans l’espace public, les raisons et la nature des constats d’infraction, les stratégies mises en œuvre face au profilage racial ainsi que les conséquences du profilage racial sur les jeunes racisés. Se situant dans une perspective qualitative, la méthodologie de recherche a reposé sur le recueil de dix entrevues semi-dirigées, soit neuf jeunes hommes et une jeune fille entre 18 et 30 ans ayant eu des contacts avec la police dans le cadre du contrôle de l’espace public à Montréal. Basée essentiellement sur l’approche mixte de Miles et Huberman (2003), l’analyse du corpus a permis de rendre compte de l’hétérogénéité de l’expérience des jeunes racisés et profilés interrogés et de dégager deux types d’expérience de profilage racial : les contestataires et les résignés. Si les interactions avec les forces de l’ordre engendrent des traitements perçus comme discriminatoires, l’expérience se construit en fonction de la nature des interactions, du niveau de maturité et de la tranche d’âge des jeunes et elle se décline en une logique de soumission et une logique de lutte pour la contestation des constats d’infraction. Les résultats de la recherche démontrent par ailleurs la pertinence de l’accompagnement du jeune au niveau de la prise de conscience de ses droits et de la contestation des tickets reçus. / This memoir explores the real-life experience and the construction of the experience of racialized youths who have received statements of offense for having occupied the Montreal public space. Using the Sociology of experience theorized by Dubet (1994), the profile and the living conditions, the presence in public areas, the reasons and nature of the statements of offense, the strategies implemented for racial profiling along with its consequences on the racialized youths all must be apprehended. Based on a qualitative perspective, the research method was founded on 10 semi-structured interviews where 9 young men and 1 one young lady between the ages of 18 and 30 who have had encounters with the police concerning the control of the public space in Montreal. Essentially based on the mixed approach of Miles and Huberman (2003), the corpus analyze helped to understand heterogeneity of the experience of racially profiled youths questioned. It was possible to distinguish two types of racial profiling experience: the protesters and the resigned. If the interactions with law enforcement create treatments that are perceived to be discriminatory, the experience is constructed according to the nature of the interaction, the maturity level and the age group of the youths and comes in submission or contest strategies. The results of the research demonstrate otherwise the relevance of the youth's accompaniment at the level of realization of their rights and the protestation of the received infractions.
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Les comportements alimentaires des adolescents du Québec : analyse de données qualitatives portant sur les motivations alimentaires d'adolescents québécois de 12 à 14 ans

Allaire-Loiselle, Ariane 06 1900 (has links)
Contexte. L’adolescence est une période complexe marquée par une quête identitaire importante. Les comportements alimentaires adoptés à cette période tendent à perdurer dans le temps et influencent la croissance et la santé à long terme. De multiples facteurs d’ordre individuel, social, environnemental et sociétal peuvent influencer leurs choix alimentaires. Objectifs. Cette étude vise à explorer ce qui est le plus spontanément exprimé comme motivations alimentaires par les adolescents québécois âgés de 12 à 14 ans. Inspiré de l’étude des motivations alimentaires de Renner et coll. (2012), les déterminants des choix alimentaires de ces jeunes seront identifiés pour ensuite dégager les principaux facteurs d’influence agissant sur leurs choix alimentaires (Story et coll. 2002). Méthodes. Ce projet est une analyse de données qualitatives tirées de la recherche « Ados 12-14 : Les dimensions socioculturelles des pratiques alimentaires et d’activité physique des adolescents » (2014). Il repose sur l’analyse d’entrevues individuelles menées auprès de 50 filles et garçons âgés entre 12 et 14 ans. Sur un corpus d’entrevues retranscrites intégralement, une approche déductive fut utilisée avec l’échelle de mesure de motivations alimentaires de Renner et coll. (2012) comme grille d’analyse. Résultats. Parmi les nombreux facteurs d’influence, les facteurs individuels et ceux liés aux environnements sociaux se sont particulièrement démarqués. Au final, l’influence parentale, les préférences alimentaires, le désir de créer une impression sociale favorable et la santé sont déterminants, parfois même au détriment du plaisir. Conclusion. Cette étude révèle une variété de facteurs pouvant influencer les comportements alimentaires des adolescents québécois. Les constats dégagés de l’analyse des données effectuée sont pertinents pour les acteurs en nutrition en santé publique lesquels y trouveront des facteurs à prendre en compte dans la mise en place d’interventions de promotion des saines habitudes alimentaires auprès des adolescents québécois. / Context. Adolescence is a complex period marked by an important identity quest. Eating behaviours adopted during this period of life tend to influence growth and health in the long term. Individual, social, environmental and societal factors can influence teenagers’ eating habits. Objectives. This study is aimed at exploring what is most spontaneously expressed as feeding motivations by teenagers between 12 and 14 years old. Inspired by Renner et al.’s study (2012) about eating motivations, determinants of the adolescent food choices will be identified and then the main influence factors guiding their eating habits will be explored (Story et al., 2002). Methods. This project is an analysis of the qualitative data from the research project “Teenagers 12-14: Sociocultural dimensions of eating habits and physical activity of teenagers’’ (Ados 12-14: Les dimensions socioculturelles des pratiques alimentaires et d’activité physique des adolescents (2014)). It is based on the analysis of individual interviews with 50 girls and boys aged between 12 and 14 years old. Interview transcripts were analyzed using a deductive approach and the motivation measuring scale of Renner et al. (2012) as an analysis grid. Results. Amongst numerous factors, individual and socioenvironmental factors stood out. Globally, parents’ influence, eating preferences, the desire to make a good social impression, and health were decisive factors, sometimes even stronger than pleasure. Conclusion. Many factors impacting eating behaviors in the teenage population of Québec were identified in this study. The results generated by this data analysis will be useful for public health nutritionists for the design of intervention plans for the promotion of healthy eating habits within the Québec teenage population.
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Projet managérial de professionnalisation et processus de socialisation au travail : une sociologie des conseillers financiers de La Poste / Managerial project of professionalisation and process of socialisation at work : Sociology of financial advisers at La Poste

Gilson, Adeline 02 December 2011 (has links)
Cette thèse analyse la confrontation entre les réformes postales inspirées du nouveau management public, cristallisées dans la politique de rationalisation de l’activité de travail, et les pratiques professionnelles des salariés. Elle étudie les enjeux, les modalités et les limites de la définition normative du travail des conseillers financiers. Désignés par l’organisation comme des acteurs du changement, ces derniers doivent gérer la tension entre logique de marché et mission de service public, qui persiste à travers un double langage de La Poste. Sont ainsi mis en évidence des positionnements professionnels qui se construisent en décalage par rapport à la norme de référence du conseiller idéal portée par l’entreprise. Cette dernière mise donc sur ses jeunes recrues, supposées réceptives aux nouvelles logiques managériales. L’étude du processus de socialisation professionnelle de ces conseillers potentiels, inscrit dans les parcours individuels, permet d’interroger l’homogénéisation des pratiques et la persistance du modèle social postal. L’approche repose sur une comparaison territoriale (Méditerranée/Île-de-France) et générationnelle. La combinaison de plusieurs techniques d’investigation (observation participante au sein de la DRH de La Banque Postale, enquête longitudinale prospective par panel menée auprès d’apprentis conseillers financiers, monographie de bureaux de poste et exploitation de données statistiques) permet de croiser les parcours biographiques et les éléments structurels d’analyse des politiques d’emploi, de travail et de formation de La Poste. / This thesis analyses the confrontation between postal reforms inspired by the new public management, fulfilled in the rationalisation politics of the working activity, and employee professional practices. It studies the stakes, the modalities and the limits of the financial advisers normative work definition. Designated as change agents by the organisation, they must manage the dynamics between market logic and the public services mission which persists through a double language at La Poste. This puts into evidence the professional positioning that is constructed based on the referential norm of the ideal adviser portrayed by the organisation. The latest therefore counts on its young recruits, excepted to be receptive to the new managerial logics. The study of the socialisation process of its potential advisers, registered on individual career paths, allows questioning the homogenisation in the practices and persistence of the social postal model. The approach is based on a territorial comparison (Mediterranean/Parisian region) as well as generational. The combination of several investigation techniques (participative observation within the HR Direction at La Banque Postale, longitudinal panel survey conducted on financial adviser apprentices, monograph of post offices and exploitation of statistic data) allows crossing of biographical paths (personal and career) and the structural elements of employment politics analysis, work, and training at La Poste.
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La "GRH comme pratique" : la mise en place d'un graduate programme dans une banque de financement et d'investissement française / « HRM as practice » : the implementation of a graduate programme in a french corporate and investment bank

Gonzalo Martinez, Pedro 15 September 2014 (has links)
Dans un contexte de concurrence exacerbée pour les meilleurs jeunes diplômés du marché, les Graduate Programmes (GP) s’imposent progressivement au niveau international comme le modèle de référence dans la gestion de ces populations. Or, ces programmes de recrutement, d'intégration, de formation et de développement semblent négligés par la recherche en sciences de gestion. Pour combler cette lacune, nous mobilisons dans cette thèse le courant de la Stratégie comme Pratique (SCP) afin d’explorer en détail la dynamique de mise en place d’un tel programme dans une banque de financement de d’investissement française.Plus concrètement, nous étudions le contexte d’émergence de ce programme et les praxis et activités quotidiennes entreprises par les praticiens RH pour élaborer et déployer ces dispositifs. Nous explorons de même les pratiques qui constituent un GP du point de vue de la SCP et les apports, limites et conditions propices à un tel programme. Ce faisant, nous dressons un portrait approfondi d’un concept incontournable dans la gestion contemporaine des jeunes diplômés. Plus généralement, nous revendiquons l'intérêt d'accorder une place centrale à la SCP dans la compréhension de l’activité RH des organisations. / In the current context of extreme competition for the best young Graduates available on the market, Graduate Programmes (GP) are becoming the model of reference in the management of this population at an international level. However, these recruitment, integration, training and development programmes seem overlooked by management research. We mobilize here the strategy-as-practice (SAP) approach to explore in detail the dynamics of implementation of such a programme in a French corporate and investment bank.More concretely, we study the context of emergence of this programme and the day-to-day praxis and activities of HR practitioners in the design and implementation of this programme. We also explore the practices that constitute a GP from the SAP perspective and the benefits, limits and suitable conditions for such a programme. Doing that, we propose a sound portrayal of a key concept in Graduate management nowadays. We therefore claim the importance to be given to SAP in the study of corporate HR activities in the coming years.

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