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L'Eglise catholique et les églises dans le régime français de laÏcité

Perrin, Anne 25 November 2005 (has links) (PDF)
Ce travail se propose d'analyser la situation de L'Église catholique dans la société française à l'époque actuelle, en étudiant sur le terrain la gestion et l'utilisation des églises catholiques. Cette analyse tient compte de deux facteurs majeurs : le statut légal des édifices cultuels en France (surtout celui des églises catholiques) et l'histoire récente du catholicisme. Le statut des églises est défini par le système juridique issu de la loi du 9 décembre 1905. L'histoire du catholicisme est marquée par le concile Vatican II et sa réforme liturgique, et par les options récentes du catholicisme français pour une nouvelle visibilité, après la période « d'enfouissement » qui a suivi ce concile.<br />Dans la gestion et l'utilisation des églises, l'Église catholique se trouve confrontée aux points de vue de trois types d'acteurs : usagers (à quelque titre que ce soit), propriétaires publics (le plus souvent les communes) et administration du Patrimoine (l'État). Les usagers n'ont pas de possibilité juridique d'agir dans ce domaine, mais leur opinion conditionne et justifie l'action des autres catégories d'acteurs. Toutes les catégories souhaitent la sauvegarde des églises et leur maintien au culte, mais pour des motifs divers. Les utilisateurs les considèrent généralement comme leur patrimoine culturel et identitaire, les communes partagent ce point de vue, mais sont aussi préoccupées de gérer au mieux des édifices lourds à entretenir et peu utilisés, l'administration du Patrimoine veut aussi les maintenir au culte catholique, mais pour conserver le plus possible leur « authenticité » culturelle. <br />L'Église catholique doit tenir compte des perceptions des usagers, du droit du propriétaire le plus souvent public, mais aussi de l'autorité de l'administration du patrimoine, dans le cas très fréquent d'édifices protégés au titre des Monuments historiques. Ce dernier point la met en concurrence avec les experts de l'État sur l'interprétation de ses propres symboles. Elle doit aussi et surtout organiser le culte dans les églises et y accueillir la communauté des fidèles, dans le cadre défini par la réforme liturgique de Vatican II. Prise entre le synchronique du culte ici et maintenant et le diachronique de sa présence comme institution majeure de sens depuis les origines dans la société française, L'Église catholique doit maintenir la tension entre les deux pour pouvoir demeurer aujourd'hui une ressource de sens particulièrement pertinente parmi celles qui se disputent le « marché » du sens en France. <br />Le nombre des prêtres et des fidèles catholiques diminue régulièrement. Malgré cela, la société française continue d'adresser à l'Eglise catholique des demandes d'utilisations des églises, publiques ou privées. L'Eglise catholique accède assez largement à ces demandes en tentant de contrôler aussi bien les utilisations culturelles que sociales. Demandes et réponses montrent que L'Église catholique tient dans la société française une place tout à fait particulière, qu'on pourrait assimiler à un des éléments d'une religion civile « catho-laïque ». Elle demeure une institution majeure de référence, même si un très petit nombre de Français se considèrent comme ses adhérents et qu'un nombre encore plus petit se sent lié par ses recommandations en matière de morale, en particulier sexuelle.
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Le problème de l'Education Morale en France au XXe siècle dans l'enseignement élémentaire

Lheureux, Guy 06 December 2012 (has links) (PDF)
Face au consumérisme et à l'individualisme ambiants, à l'érosion de l'autorité éducative et à des manifestations de violence dans certains établissements scolaires, et parfois d'intolérance religieuse et ethnique, cette thèse propose plusieurs pistes de réflexion et des propositions en lien avec un besoin social d'éthique et la demande de clarification des valeurs pour l'école aujourd'hui. D'abord, la thèse propose une historiographie des principes moraux enseignés entre les années Ferry et Mitterrand à l'école primaire ; ensuite elle interroge les philosophes et chercheurs afin de proposer une assise théorique sur l'éducation morale et l'éthique scolaire. Enfin, à l'aide de cet arrière-plan conceptuel et d'un questionnaire national instruit par 120 enseignants, elle développe une réflexion sur les pratiques pour concrétiser dans l'école française deux défiséducatifs :-La proposition d'une éthique minimale, tissée de démocratie et de laïcité, avec l'apprentissage du respect mutuel, de la nature, des règles sociales ; l'éveil à la communication non-violente, le respect des principes moraux indispensables au vivre ensemble.-Un éveil à une spiritualité laïque exempte de tout lien avec la religion, permettant l'éveil aux valeurs humanistes et l'organisation d'activités pédagogiques développant un climat de paix et de tolérance, de non-violence et de solidarité. Redonner du sens à notre existence partagée, dans une école où les savoir-être sont aussi importants que les connaissances à acquérir. OEuvrer pour une " vie scolaire bonne " utile et agréable, où l'attention aux autres et lacoopération sont promues, où le respect de valeurs morales est accepté et appliqué par tous les acteurs de l'école
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La réception du Concile Vatican I par les vieux catholiques / La recepcion del Concilio Vaticano uno por el antigo catòligo

Willien, David 23 November 2017 (has links)
Largement méconnue en France et trop souvent réduite à un simple mouvement conservateur d’un autre âge, l’Église vieille-catholique possède une histoire remarquable et fertile en événements. Ayant toute sa place parmi les autres Églises chrétiennes, elle méritait donc que l’on établisse une synthèse de sa genèse et de son développement, d’autant que l’émergence de ce mouvement a entraîné une scission dans l’Église romaine après le concile Vatican I. Quelles en étaient les causes profondes et qui étaient les précurseurs ? Quelles discordes théologiques a précipité cette rupture ? Quelles conséquences celle-ci a-t-elle entraînées ? Comment l’Église vieille-catholique s’est-elle organisée ? Et quelles furent, durant plus d’un siècle, les relations avec les Églises sœurs et avec l’Église de Rome ? Autant de questions qui s’inscrivent dans l’histoire religieuse, politique, sociale et culturelle d’une partie de l’Europe de la seconde moitié du XIXe siècle et du XXe siècle. En reposant sur des sources issues de milieux multiples, tant intérieures qu’extérieures au vieux-catholicisme, ce sujet de recherche s’ancre sur une problématique à la fois historique et théologique, et analyse ainsi comment se sont incarnées un certain nombre d’idées réformatrices, paradoxalement très anciennes, dans de nouvelles pratiques institutionnelles et théologiques. / Non disponible / En gran parte ignorada en Francia y muy a menudo reducida a un mero movimiento conservador de otra época, la Antigua Iglesia Católica tiene una historia notable y azarosa. Tener su lugar entre las otras iglesias cristianas, por lo que se merecía que establecemos una síntesis de su génesis y desarrollo, sobre todo desde la aparición de este movimiento dio lugar a una división en la Iglesia romana después del Consejo Vaticano I. ¿Cuáles fueron las causas y quiénes fueron los precursores? ¿Qué discordancias teológicas precipitaron esta ruptura? ¿Qué consecuencias ha tenido esto? ¿Cómo se organizó la Vieja Iglesia Católica? ¿Y qué fueron, durante más de un siglo, las relaciones con las Iglesias hermanas y con la Iglesia de Roma? Estas preguntas son parte de la historia religiosa, política, social y cultural de parte de Europa en la segunda mitad del siglo XIX y el siglo XX. Basado en fuentes de múltiples antecedentes, tanto internas como externas al Antiguo Catolicismo, este tema de investigación se basa en una problemática tanto histórica como teológica, y analiza cómo se encarna una serie de ideas reformadores, paradójicamente muy viejos, en nuevas prácticas institucionales y teológicas.
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Le nouveau républicanisme: théorie de la non-domination, égalité et différences

Wouekam Kuitche, Hermann January 2016 (has links)
Comment résoudre le problème politique de la coexistence des citoyens ? La question est d’actualité, mais elle ne se prête guère à une réponse simple. Face aux transformations modernes de l’identité démocratique, se pose toujours à la philosophie politique la question de savoir comment, dans une société « bien ordonnée » vivante, prendre en compte et en charge la diversité, c’est-à-dire la différence, sans pour autant nuire à l’idéal du respect des droits individuels. Deux modèles de gouvernement du fait diversitaire et des modes de vie sont examinés pour tenter d’y répondre : celui du multiculturalisme libéral, celui du républicanisme. Peuvent-ils s’articuler et à quelles conditions ? Peuvent-ils se suffire à eux-mêmes ? Le but de ce travail, ni anti-multiculturaliste ni anti-républicain, consiste à analyser par le biais de la philosophie néo-républicaine, qui révèle, à nos yeux, une « philosophie politique originale », la cohérence et la logique des arguments soutenus par les différents penseurs de ces modèles. Ainsi nous employons-nous à développer une position intermédiaire et synthétique qui remet en cause les points de vue opposés l’un à l’autre, soulignant les écueils de chacun. Nous démontrons que le potentiel conceptuel du néo-républicanisme permet à la philosophie politique de dépasser en conciliant, dans un point d’ancrage unique exprimant un même idéal : celui de non-domination dans la relation à l’Autre et aux institutions de gouvernement, la normativité collective du multiculturalisme et les impératifs centraux d’égalité et de liberté individuelle comme autonomie rationnelle du républicanisme. Selon nous, les valeurs fondamentales que s’efforcent de promouvoir les sociétés modernes multiculturalistes ne peuvent strictement être réductibles à leurs manières respectives d’aborder les processus d’affirmation identitaire. Mais elles devraient irrémédiablement, pour être admises par tous, revêtir le sceau de l’universel et être traductibles dans une valeur humaine d’importance que nous avons de bonnes raisons d’adopter, malgré nos différences : l’idiome de non-domination, idéal transculturel et transcontextuel qui transcende les particularismes, gage de stabilité et d’union sociales. Parce qu’elle déculturalise les traits d’appartenance pour une conception résolument universaliste de la liberté humaine, la théorie de la non-domination ménage un avenir commun pour tous les citoyens, quels que soient leurs appartenances et traits culturels, et assure à chacun les mêmes chances de liberté et d’égalité ; elle permet à chacun d’être considéré comme un « être moral » d’égale valeur et d’accéder au rang de personne libre. C’est pourquoi nous défendons l’idée-force que les individus porteurs d’identités multiples ne peuvent bénéficier d’une véritable autonomie-indépendance, dans le contexte des sociétés modernes et marchandes, au pluralisme marqué, que s’ils sont immunisés contre le pouvoir ou jugement arbitraire d’autres personnes, et jouissent d’un statut égal. Comment alors assurer cette égalité ? C’est tout l’enjeu de cette thèse, qui examine la philosophie multiculturaliste du « droit à la différence » et ses implications à la lumière du républicanisme de la non-domination.
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L’Etat laïque et sa religion officielle : l’enseignement religieux, l'uléma et les minorités en Turquie / The secular State and its offcial religion : religious education, ulema and minorities in Turkey

Aşçı, Mehmet 13 February 2014 (has links)
Ce travail est une recherche historique sur le principe de la laïcité en Turquie. L'hypothèse principale sur laquelle cette recherche repose est que la conception de la laïcité en Turquie est un moyen politique qui sert aux objectifs conjoncturels et non pas que celle-ci reste un principe politique traduisant la neutralité étatique face aux différentes formes de croyance religieuses. On étudie l'union historique entre l'Etat turc et la tradition sunnite de l'islam durant les trois différentes périodes républicaines en Turquie et dans 3 différents domaines de recherche. Ces derniers sont l'éducation religieuse, l'uléma et les minorités religieuses. Dans la 1ère partie on cherche à comprendre pour quels objectifs et comment l'Etat a utilisé la " laïcité comme idéologie politique pendant la 1ère République entre 1923-1960, en formant la politique de l'éducation religieuse dans les écoles, du clergé islamique et celles des minorités non musulmanes. La deuxième partie étudie comment le principe de la laïcité institutionnalisé par la 1ère République, a été réinterprété par des gouvernements conservateurs successifs et par la 2ème République. On essaie de voir comment une transformation politique, à partir d'un idéal de nation laïque vers un idéal de nation musulmane, a façonné les politiques de l'éducation religieuse de l'Etat "laïque" et du clergé islamique institutionnalisé. Dans la troisième partie, on essaie de voir comment l'Islam et la laïcité ont été instrumentalisés à des fins de rationalité en finalité, dans le but de défendre l'autorité d'un Etat fort construit sur le modèle jacobin par les militaires qui ont fondé la 3ème République et par le parti islamiste au pouvoir. / This study is a research about the secularism principle of Turkish constitution. My hypothesis is that the secularism principle in Turkey is a political way helping to conjectural aims and it isn't a political principle about state's neutrality against different religious beliefs. I deal with the historical union between the Turkish State and the Sunni tradition in the 3 different republican periods and 3 different fields, religious education, ulema and religious minorities. ln the first part I discuss how the State used the secularism ideology between ] 923-1960 constituting religious education politics, Islamic clergy politics and non Muslim minorities politics. The second part studies how the secularism institutionalized by the first Republic was reinterpreted by conservative governments and by the second Republic. How did a political transformation from the secular nation ideal to a Muslim nation ideal, shape the religious education, secular state and institutionalized Islamic clergy politics ? ln the third part, we focus on Islamic ulema and religious minorities politics in the post coup d'état period of 1980 and we try to see how Islam and the secularism were used as a political instrument as part of rationality goals, in order to defend the authority of a strong state built according to the Jacobin model by the army which founded the third Republic and by the lslamist party in power.
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L’enseignement moral à l’école aujourd’hui : un projet faisable ? : regards sur l’école élémentaire publique en France de 2008 à 2013 / Moral teaching in school today : a feasible project ? : insights into the public elementary school in France from 2008 to 2013

Terreaux-Durand, Martine 13 December 2017 (has links)
La recherche présentée s’intéresse à la faisabilité du projet d’un enseignement moral explicite dans les programmes de l’école élémentaire de 2008 à 2013. Le retour de la morale dans les Instructions officielles survient comme un moyen de remédiation à l’affaiblissement des valeurs républicaines dans l’école mais aussi dans la société en général, or ce projet semble empêché par une démocratie couplée à un individualisme croissant. Discipline noble sous la IIIe République, l’enseignement moral a été effacé des programmes dans la seconde moitié du XXe siècle. Réapparu en 2008, nous étudions les conséquences de la rupture dans l’histoire de cet enseignement. Dans les pratiques d’enseignement moral, nous constatons une transformation des valeurs républicaines : liberté, égalité, fraternité et de leurs corollaires : autonomie, neutralité et tolérance réinterrogeant les notions d’autorité, de responsabilité et de respect. Nous relions ces constats à la laïcité et aux enjeux du maintien d’un pluralisme des opinions et des croyances. Nous recherchons également si le corps enseignant et les pratiques pédagogiques soutiennent ce projet d’enseignement. Notre travail de recherche croise l’étude des conditions de faisabilité d’un projet à celle de la mise en œuvre de l’enseignement moral aujourd’hui. Notre approche est historique, philosophique et pédagogique. Le corpus de données est établi à partir de trois sources : des documents d’obligation, des observations en classe et des entretiens menés auprès de professeurs des écoles. La mise en œuvre du projet d’enseignement moral requiert un cadre avec des finalités et des modalités clairement définies ; une formation initiale et continue des enseignants complète, prenant en compte les dimensions de la poiesis et de la praxis. / The research presented focuses on the feasibility of a project of explicit moral education in the curriculum of the elementary school from 2008 to 2013. This project for the reintroduction of morality in the Official Instructions comes as a means to remedy the weakening of republican values within the school itself and in society in general, but the implementation of this project seems to be prevented by a democracy coupled with a growing individualism.Considered as the keystone under the Third Republic, moral education lost its importance during the second half of the twentieth century until the word "moral" was erased in school curriculum. It reappeared suddenly in 2008. We analyze the consequences of the rupture in the history of this teaching. In moral teaching practices, we note the transformation of the republican values : freedom, equality, fraternity and their corollaries : autonomy, neutrality and tolerance re-examining the notions of authority, responsibility and respect. We link these findings to secularism and the challenge of maintaining a pluralism of opinions and beliefs. We are also investigating whether the teaching profession and teaching practices support the implementation of this project.Our research work combines the study of the feasibility of such project with that of the implementation of moral education in classrooms today. Our approach is historical, philosophical and pedagogical. The corpus of data is drawn from three sources : official instructions, classroom observations and interviews with school teachers.The implementation of the moral education project requires a framework with clearly defined aims and modalities ; initial and in-service teacher training, taking into account the dimensions of poiesis and praxis.
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Régime juridique du divorce : causes et conséquences, réforme du droit libanais à la lumière du droit français / Legal regime of divorce : causes and consequences, reform of the Lebanese law in the light of the French law

Obeid, Nada 22 June 2017 (has links)
Le Liban possède un système original et spécifique tenant à son histoire et la société libanaise est une société pluraliste constituée de communautés différentes, ayant chacune sa tradition, ses croyances, son organisation propre. Ce pluralisme imprègne les diverses structures de l’État, fondées sur l’équilibre de la représentation des communautés. Il rejaillit aussi sur son système juridique, qui cherche à préserver les identités des communautés, essentiellement dans les matières du statut personnel où les attributions traditionnelles des autorités religieuses sont reconnues par l’État et assurées de l’efficacité civile. Cependant, le pluralisme religieux et la prégnance du religieux en matière de statut personnel sont considérés « comme un anachronisme, comme un frein retardant la croissance de l’État et la réalisation de l’unité de la nation ». Ainsi, dans une même cause et pour les mêmes motifs, les habitants d’un même pays, le Liban, sont différemment jugés, et quelquefois d’une manière contradictoire aussi, pour le seul fait qu’ils appartiennent à telle confession religieuse et non à telle autre. Alors en droit matrimonial, le divorce, pour les mêmes motifs, peut être légitimement accordé pour les uns et légitimement dénié pour les autres. En outre, « fondés sur des vérités souvent révélées, les droits religieux seraient incapables de véhiculer les réformes qu’appelle la société moderne », notamment la libéralisation du droit de divorce qui ne retient explicitement que le divorce-sanction et implicitement le divorce-remède pour cause de maladie uniquement. La confrontation des droits de la famille du divorce – libanais et français - permettra de faire ressortir les différences qui les opposent ainsi que les principes qui les sous-tendent et d’apercevoir dans quel sens et dans quelle mesure une réforme du droit libanais du divorce est possible à la lumière du droit français du divorce, droit civil qui a connu une libéralisation de la conception du divorce. / Lebanon is known for its original and specific system relevant to its history and the Lebanese society is a pluralistic society made up of different communities, each having its own traditions, beliefs and organization. This pluralism permeates the various structures of the State, based on the balance of representation of communities. It also reflects on its legal system, which seeks to preserve the communities’ identities, mainly in matters of personal status where the traditional powers of the religious authorities are recognized by the State and ensured by civil effectiveness. However, religious pluralism and the prevalence of the religious in terms of civil status are considered "as an anachronism, as a brake retarding the growth of the State and the realization of the unity of the Nation". Thus, for the same cause and for the same reasons, the inhabitants of the same country, Lebanon, are judged differently, and sometimes in a contradictory manner as well, for the sole fact that they belong to such a religion and not to another. In marriage law, divorce, for the same reasons, may be legitimately granted to some and legitimately denied to others. Moreover, "based on truths often revealed, religious rights would be incapable of conveying the reforms that modern society calls for", in particular the liberalization of the right of divorce which explicitly retains only divorce-sanction and implicitly divorce-remedy due to illness only. The confrontation of the family rights of the divorce - Lebanese and French - will make it possible to highlight the differences which oppose them and the principles that underlie them and to see in what sense and to what extent a reform of the Lebanese law of the divorce is possible in the light of the French law of divorce, the civil law which has liberalized the conception of divorce.
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The Muslim civil ethic and the concerting of secularism : Islam in France and the Netherlands / Éthique musulmane civile et laïcité harmonieuse : l’islam en France et aux Pays-Bas

Elfersy, Daphna 16 January 2015 (has links)
Cette étude affirme que la grande majorité des musulmans européens promeut une laïcité harmonieuse, laquelle ne cherche pas à hiérarchiser les croyances religieuses et séculières dans les sociétés et les états démocratiques. cette étude interroge ce qui distingue les musulmans exprimant un soutien à une laïcité harmonieuse de leurs homologues européens, musulmans et non musulmans qui ne s’y reconnaissent pas. L’hypothèse principale avancée dans cette étude pose que les musulmans européens soutenant la laïcité harmonieuse ont connu un processus de transformation religieuse au cours duquel l’islam a été « ethnicisé » et conceptualisé devenant une source de valeurs pluralistes démocratiques largement partagées dans la société. cette étude définit cette constellation plurielle des valeurs socio religieuses comme étant l'éthique civile musulmane. Cet islam civil ethnicisé en plein essor permet d’expliquer l’approche particulière des musulmans quant à la laïcité harmonieuse. pour donner de la profondeur au cadre théorique ambitieux de notre étude et à l’hypothèse qui y est développée, nous sommes revenus à une analyse historique, l’hypothèse explorée étant, au final, validée par le travail de terrain quantitatif et qualitatif. Pour tester l’hypothèse selon laquelle un islam civil reformulé engendre un soutien des musulmans à une laïcité harmonieuse, cette étude a mené en France et aux Pays-Bas quatre-vingt-dix-sept entretiens avec des musulmans et a administré deux cents huit questionnaires avec des musulmans et des non musulmans. Ces pays constituent des cas d'étude intéressants dans une optique comparative. les preuves empiriques valident le cadre théorique et vérifient les relations entre adhésion à un islam civil reformulé et soutien à une laïcité harmonieuse. Ainsi, les résultats de cette étude montrent la pertinence de la méta théorie de la religion développée par weber ; ils révèlent son efficacité théorique et méthodologique pour explorer les relations entre religions éthiques et vie socio politique, en particulier pour analyser l’islam civil qui se développe actuellement en Europe et sa relation au concept de laïcité harmonieuse. / This study asserts that the vast majority of European Muslims endorse a concerted secularism, a concept pertaining to a non-hierarchic approach to religious and secular reason in democratic societies and states. This study asks what distinguishes these Muslims that show support for a concerted secularism from their European Muslim and non-Muslim counterparts that present different approaches to secularism. the primary hypothesis advanced in this study is that European Muslims that advocate concerted secularism have undergone a process of religious transformation in which Islam was ‘ethicized’ and conceptualized as a source for pluralistically fashioned familial and democratic values. This study refers to this pluralist constellation of social values as the Muslim civil ethic. This emerging ethicized civil Islam, it is argued, serves to explain Muslims’ distinct approach of concerted secularism. A scholarly review and historical analysis substantiates this study’s ambitious theoretical framework and ensuing working hypothesis, although the salience of the explored hypothesis is ultimately affirmed through the quantitative and qualitative fieldwork. to test the premise that a reformatted civil Islam engenders Muslims’ support for a concerted secularism, this study conducted 97 interviews with Muslims and 208 surveys with Muslims and non-Muslims in France and the Netherlands. These countries present compelling cases for a comparative research. the empirical evidence validates the theoretical framework and verifies the hypothesized relations between the reformatted civil Islam and the endorsement of concerted secularism. the findings of this study substantiate the germaneness and authority of weber’s meta-theory of religion and reveals its theoretical and methodological efficacy for general explorations into the relations between ethical religions and sociopolitical life, and in particular, the burgeoning civil Islam in present day Europe and its relation to the notion of concerted secularism.
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Islam et laïcité dans le droit tunisien des personnes : contribution à l'histoire du droit international privé tunisien / Islam and secularism in Tunisian law persons : contribution to the history of Tunisian private international law

Fdhil, Mohamed 03 June 2016 (has links)
Le droit international privé est la branche du droit qui étudie le règlement des différends de droit privé présentant un caractère international, quelle que soit la nationalité des parties, quel que soit leur lieu de résidence ou des engagements qui les lient à un pays autre que celui de leur résidence. Les principaux problèmes se posant en droit international privé sont les conflits de juridictions, qui se subdivisent en deux questions juridiques distinctes : la compétence internationale (dans quel pays le litige peut-il être jugé ?) et la reconnaissance des décisions étrangères (exequatur). Le droit tunisien musulman et surtout le droit des personnes restent un terrain de spécificité où plus qu’en toute autre matière, les données historiques, sociologiques et culturelles du pays ont des répercussions certaines sur le système de droit international privé. Dans ce domaine, et par la place accordée à la loi étrangère, la règle de conflit peut servir de mesure pour déterminer les traits caractéristiques du système : internationalisme ou nationalisme, laïcité ou religiosité. Enfin, la Tunisie a ratifié de nombreuses conventions tant avec des pays arabes qu'avec des pays européens, ce qui rend la situation du juge tunisien parfois délicate : doit-il garder sa neutralité ou respecter la politique de l’Etat, concernant les sujets très sensibles de conflit de lois ? / Private international law is the branch that studies the settling of various international private laws without distinction of different nationalities of the parties, their country of residence or their professional engagements which bind them with another country. The two major problems that directly arise in private international law are firstly the conflict of jurisdiction which is subdivided in two different questions: international competence (in which country can the dispute be judged?), and the recognition of the foreign decisions (the countries in which the law applies). The Muslim Tunisian law and especially the individuals’ right, remains a field of specificity, where, more than in any other matter, local historical, sociological and cultural data have evidence repercussions on the Private International law system. In this field, in more particularly through the significance given to foreign law, the conflict of law rule can be used as a measure to determine the system’s typical features: internationalism or nationalism, secularism or religiosity. Furthermore, Tunisia is a Mediterranean country which connects the East to the West. Finally, Tunisia has entered many agreements with Arab countries and with European countries, which make the situation of the Tunisian judge a bit tricky, as regards keeping a neutral or even respect the policy of the State, in terms of the very sensitive issues of conflict of laws.
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Laicidades possíveis: religiões no espaço público - o caso das escolas públicas municipais em Juiz de Fora

Martins, Sueli 27 February 2014 (has links)
Submitted by Renata Lopes (renatasil82@gmail.com) on 2016-01-25T13:54:09Z No. of bitstreams: 1 suelimartins.pdf: 1653262 bytes, checksum: 8138b5227ced29671edfe424beb60916 (MD5) / Approved for entry into archive by Adriana Oliveira (adriana.oliveira@ufjf.edu.br) on 2016-01-25T19:34:03Z (GMT) No. of bitstreams: 1 suelimartins.pdf: 1653262 bytes, checksum: 8138b5227ced29671edfe424beb60916 (MD5) / Made available in DSpace on 2016-01-25T19:34:03Z (GMT). No. of bitstreams: 1 suelimartins.pdf: 1653262 bytes, checksum: 8138b5227ced29671edfe424beb60916 (MD5) Previous issue date: 2014-02-27 / CAPES - Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / Na presente dissertação procuramos averiguar a presença da religião em três escolas públicas municipais da cidade de Juiz de Fora. A partir de entrevistas e observação participante analisamos três pressupostos: a presença de símbolos religiosos em suas instalações, a influência do calendário escolar e situações de incômodos, enfrentamentos, negociações e acomodações a partir das interações da religião com os conteúdos escolares, didáticos, pedagógicos destas escolas. Paralelamente a isso consideramos a invisibilidade dos símbolos, o panorama histórico da presença religiosa na sociedade, cultura e espaço público no Brasil e uma breve discussão sobre a laicidade. Na análise foi utilizada uma bibliografia diversa, o depoimento de professores e gestores das escolas municipais e principalmente a observação participante. / Dans la dissertation enquestion nous essayons de vérifier la présence de la réligion dans trois écoles publiques de laVille de Juiz de Fora. Au moyens d'entrevues e de l'observation nous analysons trois propositions: la présence des symboles religieux dans les installations, l'influence du calendrier écolier et des situations de nuisances, confrontements, négociations e accommodations à travers les intéractions de la religion avec les contenus écoliers, didactiques, pédagogiques de ces écoles. Nous considérons à la fois l'invisibilité des symboles, l'encadrement historique de la présence réligieuse dans la société, culture e espace publique au Brésil et une brève discussion sur lalaïcité. Dans cet analyse il y a été utilisée une blibliographie diverse, le temoignage des professeurs et directeurs des école publique et surtout l'observation participante.

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