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Le réel dans l'oeuvre poétique d'Yves Bonnefoy / The real in the poetic theory of Yves Bonnefoy

Geronta, Constantia 12 January 2017 (has links)
Qu’ est-ce que signifie le réel pour un poète si reconnu, comme Yves Bonnefoy ? Quelle est la relation entre le réel et sa théorie poétique ? Constitue-il, le réel, une catégorie essentielle de sa théorie poétique ? Quelle est la place de la présence ? Comment elle se situe par rapport aux grands courants de la pensée du XXème siècle et aux Poèmes ? Quel est le rôle des essais critiques et des sciences comme la psychanalyse, la sémiotique et la philosophie quant à l’ étude du réel ? Finalement, quel rôle y jouent le langage et la poésie ? Le réel est une catégorie ontologique qu’ on distingue du terme de la réalité. En outre, le réel est un autre mot pour désigner le défaut et l’ excès de chaque étant en comparaison de tout ce qui le forme. Avec son premier recueil, Anti-Platon, Bonnefoy pose les fondements de sa propre ontologie qui attaque l’ idéalisme à la fois antique ( la philosophie platonicienne ) et moderne ( Hegel ) et qui reconnaît le rôle du sensible. Après Pierre Écrite, la présence remplace la notion de sensible et elle devient la notion-clé de son œuvre. La présence est l’ émergence soudaine de la chose dans son évidence. Aussi, est-elle ‘’une intuition de l’ universel dans le particulier’’ et l’ expérience de l’ unité, de l’ altérité et de l’ échange. En outre, les essais critiques et les études sur le langage, la poésie, la sémiotique, la psychanalyse et la philosophie, mettent en scène le projet poétique de Bonnefoy comme totalité. / What does real mean for a poet as recognized an Yves Bonnefoy? What is the relationship between the real and his poetic theory? What is the role of presence? How it is placed compared to the main currents of twentieth century’s thought and Poems? What is the role of critical essays and sciences like psychoanalysis, semiotics and philosophy regarding the study of real? Last but not least, what role does language and poetry play? The real is an ontological category that is distinguished by the term reality. In addition, the real is another word for default and excess of each being compared to all that form it. With his first book, Anti-Plato, Bonnefoy lays the foundation of his own ontology that attacks idealism both ancient ( Plato’s philosophy ) and modern ( Hegel ) and recognizes the role of the sensible. After Written Stone ( Pierre Écrite ), the presence replaces the term of sensible and becomes the key-concept of Bonnefoy’s work. Presence is the sudden emergence of the thing in it’s obviousness. Also, it is ‘’an intuition of the universal in the particular’’ and the experience of unity, of otherness and exchange. Thus, it offers a vision of renewing the poetic act. In addition, critical essays and studies on language, poetry, semiotics, psychoanalysis and philosophy, set the poetic project of Bonnefoy as a totality
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Spectre, aporie, responsabilité : le concept de justice de Jacques Derrida en trois déclinaisons

Lesage, Samuel-Élie 08 1900 (has links)
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L'Action, synthèse de l'être : analyse de l'Action de Maurice Blondel à la lumière du "vinculum substantiale" de Leibniz / The action, synthesis of being : analysis of the Action of Maurice Blondel in the light of vinculum substanlism of Leibniz

Touko, Arinte 27 June 2016 (has links)
Notre thèse veut montrer que l’Action est une synthèse de l’être. L’action ici est entendue dans la perspective de Blondel qui montre - dans sa thèse française, l’Action de 1893, et sa thèse latine, le ‘’De vinculo Substantiali et substantia composita apud Leibnitium’’ – que tout être est confronté à l’action, lieu d’adéquation entre la Volonté voulante et la Volonté voulue. La Volonté voulante est l’idée perçue que l’être contingent veut, dans et par l’action, faire advenir dans le temps et l’espace. L’action réalisée par l’être contingent est ce que Blondel appelle la Volonté voulue. Chez Blondel cette tentative de l’être de réaliser une adéquation entre ce qu’il perçoit et ce qu’il réalise est utopique car il n’arrivera jamais à réussir une adéquation parfaite. Mais le but poursuivi par notre thèse est de déterminer le mode de réalisation de cette adéquation, mode par lequel l’être se découvre être fini habité par l’infini qu’il quête consciemment ou non par son action. C’est un effort par lequel l’être contingent veut entrer en communion avec l’infini ou la transcendance qui est en dialogue avec son immanence. Dans cet effort de communion avec l’infini en lui, l’action apparaît comme le lieu d’une synthèse de l’être, un instantané de l’être. L’être dès lors n’est complètement lui-même que dans l’action où il n’est plus réduit uniquement au phénomène, mais à un phénomène habité par un noumène qui est dans la philosophie de l’action la transcendance.Blondel choisit de partir de l’action parce que ce thème lui permet, après analyse, d’asseoir un système intégral qui établit une unité foncière de toute la réalité à partir de toutes les actions singulières. Le sens et la logique de la vie trouvent leur explication dans l’action. Il y a dans une action une logique et une orientation vers un point déterminé. Ce point est pour Blondel le surnaturel. Ce qui fait dire à Maurice Blondel : «Qu’à partir du premier éveil de la vie sensible jusqu’aux plus hautes formes de l’activité sociale, se déploie en nous un mouvement continu dont il est possible de manifester à la fois l’enchaînement rigoureux et le caractère foncièrement volontaire». La vie consisterait, dans la perspective blondélienne, à une tentative de jonction des actions singulières en une seule, ce point déterminé, qui est une action médiatrice qui recueille toutes les actions individuelles sans qu’il n’ait de comparaison entre elles et cette action médiatrice. C’est à cette condition que les actions singulières ont du sens, c’est-à-dire par leur participation à l’Action médiatrice. Par cette participation à cette action première, les êtres seconds achèvent en eux l’œuvre universelle de la création. Cette œuvre englobe « tout l’ordre sensible, scientifique, moral et social ».On ressent, entre les lignes de l’Action de 1893 qui a été écrite au plus fort de la crise moderniste, une autre action, celle-là christologique, une action médiatrice par laquelle tente de s’établir un pont entre le monde empirique et le monde surnaturel.Ce monde surnaturel avec qui, dans l’Action de 1893, l’être contingent, par son action, veut être en adéquation est explicitement nommé dans la thèse latine dans laquelle cette adéquation est une chose de faite et cela grâce à un principe que Leibniz appelle le « Vinculum Substantiale ». Celui-ci réalise l’adéquation parfaite en transformant des éléments matériels en éléments spirituels. Tout porte à croire que l’action ne poursuit que ce but : la spiritualisation du monde empirique par laquelle la multiplicité d’êtres qui caractérise ce monde retourne vers une source unique et commune qui est le surnaturel contre lequel dans la thèse française, l’immanence vient buter. Mais sur un plan empirique, l’action comme synthèse de l’être est le lieu de l’effort d’adéquation entre l’immanence et la transcendance.Ce que notre thèse tente de montrer dans ses différentes parties. / Our thesis wants to show that the action is a synthesis of being. The action which ‘s here analyzed in the Blondel’s perspective, shows - in its French thesis, 1893 Action, and in his Latin thesis, ''De vinculo Substantiali et substantia composita apud Leibnitium'' - that every being is confronted with the share, instead of matching the willing Will and willed Will. The willing Will man has contempleted in himself is what he tries in his life to realize. The action the creature made in his life is what Blondel has called willed Will. For Blondel to change completely what we perceive in what we want to do is utopian enterprise. But the aim of our thesis is to determine in what conditions it is possible to equalize what we perceive with what we realize. Enterprise by which creature discovers in himself he’s inhabited by the infinite which he looks for in his action. It is an effort by which the creature want to be in communion with the infinite and transcendence which is in dialogue with its immanence. In this effort to be in communion with the infinite, the action appears as a place of synthesis of being. Being therefore is not reduced only to the phenomenon, but a phenomenon inhabited by a noumenon which is called Transcendence in the philosophy of the action.Blondel chooses to begin by the action because it gives him the opportunity to built his system wich establishes a fundamental unity of all reality, unity which is starting from all individual actions. For him sense and logic of life can be explained by the action. There is in the action, logic and orientation towards one particular point. This point is, for Blondel, the supernatural. What made Blondel says that from the first form of life to the highest forms of social activity, there is a continuous movement of which it is possible to demonstrate the logic and the link between all stages of movement. Life would mean, in Blondel's perspective, a reunification of actions of all beings in one action which is the universal Mediator's Action. The Mediator's Action contains all actions, and it does not have comparison between individual actions and univeral Mediator's Action. It is in this condition the individual actions have sense, that is to say that , by their participation in the universal Mediator’Action. By their participation in the Mediator’s Action the creatures complete in them the work of the creation. This work includes sensible, scientific, moral and social orders.We feel, between the lines of the 1893 Action which was written at the height of the modernist crisis, another action, this one is the Christological action by which the Mediator tries to establish a bridge between the empirical world and the supernatural world. This supernatural world which, in the 1893 Action, creature by its action want to be linked is explicitly named in the Latin thesis in which this link is done by one principle that Leibniz called "Vinculum Substantiale". This principle realizes the perfect link by converting the material elements in spiritual elements. All indications are that the action doesn’t pursue only this goal: the spiritualization of the empirical world in which the multiplicity of beings that characterizes this world back to a single common source, which is the supernatural against which in the French thesis, the immanence abuts. But on an empirical level, the action as a synthesis of being is the place of the effort to make a link between immanence and transcendence.That our thesis attempts to show in its different parts.
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La plénitude ontologique du vide / The ontological fullness of the void

Kopacz, André 17 April 2015 (has links)
Ce titre de plénitude ontologique du vide signifie que le vide n’est pas un néant, un rien ou une absence définitive mais, au contraire, l’affirmation en son autosuffisance de la présence à l’état pur. Le vide est plein de la présence pure, mieux il s’identifie à elle. De l’atomisme antique à la Révolution scientifique en passant par la Renaissance, de Démocrite à Newton via Bruno, d’Aristote à Descartes en tant que ses plus éminentes adversaires, le vide n’a cessé de hanter tant le champ de la métaphysique que celui de la science, celui de l’expérience comme celui de l’imaginaire. Après avoir tenté de l’expulser de la physique au moyen de la notion d’éther, la cosmologie contemporaine redécouvre le rôle essentiel du vide dans le devenir et peut-être l’origine de l’univers. Aujourd’hui, c’est au tour de la métaphysique de soupeser à nouveaux frais le poids du vide dans le cadre de la problématique qui lui est propre. Si le vide, en tant que lieu par excellence de l’exposition de la présence, projette l’ontologie fondamentale vers sa véritable dimension, la question de l’être telle que l’entendait Heidegger prend alors toute son amplitude, non plus mondaine mais cosmologique. C’est alors tous les concepts fondamentaux heideggériens (monde, temporalité, Dasein) qui doivent être réévalué à l’aune de cette nouvelle image de la pensée imposée par la nécessité du vide. L’heideggerianisme indique-t-il ainsi une avancée ou marque-t-il une régression par rapport aux pensées cosmologiques de la métaphysique classique ? Car c’est bien une toute autre image de la pensée que celle des déconstructions qu’il s’agit de fonder, celle où les concepts de présence, de substance, de fondement et même d’Absolu recouvrent toute leur actualité. / The title of ontological fullness of the void means that the void is not a nothingness, a mere nothing or a definitive absence but, on the contrary, an assertion in its self-sufficiency of the presence in the pure state. The void is full of the pure presence, better it is identified with it. From ancient atomism to the scientific Revolution including the Renaissance, from Democritus to Newton via Bruno, from Aristotle to Descartes as their most eminent opponents, the void did not stop haunting both the field of the metaphysics and that of the science, that of the experiment as that of the imagination. Having tried to expel it from the physics by means of the notion of ether, the contemporary cosmology rediscovers the essential role of the void in the future and maybe the origin of the universe. Today, it is in the turn of the metaphysics to feel the weight at new expenses of the weight of the void within the framework of the problem of its own. If the void, as pre-eminently place of the exhibition of the presence, throws the fundamental ontology towards its real dimension, the question of the being such as heard it Heidegger takes then all its amplitude, either worldly but cosmological. It is then all the fundamental heideggerian concepts (world, temporality, Dasein) that must be revalued in the alder of this new image of the thought been imperative by the necessity of the void. Does the heideggerianism so indicate an advance or does it mark a regression with regard to the cosmological thoughts of the classic metaphysics? Because it is well very another image of the thought which that of the deconstructions which it is a question of basing, that where the concepts of presence, substance, foundation and even Absolute recover all their present situation.
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Introduction à la phénoménologie cosmologique d'Eugen Fink. / Introduction to the cosmological phenomenology by Eugen Fink

Chaberty, David 25 May 2011 (has links)
Il s'agira d'envisager, en français, l'oeuvre du philosophe allemand Eugen Fink (1905-1975), dont le corpus complet n'est disponible qu'en allemand. Ce sera donc une "introduction" à sa pensée. A cet égard nous nous demanderons quelle est la continuité de la pensée dite du jeune Fink et de celle du Fink dit "de la maturité". Nous montrerons, contre certains préjugés, la continuité problématique, - cosmologique -, du penseur allemand. A la lumière de l'oeuvre ultérieure nous proposerons d'abord une nouvelle interprétation de la pensée du jeune Fink en même temps que son originalité vis à vis des maitres de Fribourg (Husserl, Heidegger). Dans une seconde partie nous exposerons une structure problématique que nous soutenons être celle du Fink de la maturité: d'abord une théorie du questionnement métaphysique, à la lumière de laquelle Fink réevalue les problèmes philosophiques fondamentaux: c'est à dire d'abord une cosmologie originale, une théorie de la phénoménalité fondamentale, à partir desquelles Fink repense de façon originale l'histoire de la métaphysique (antique et moderne). Après un appendice sur son interprétation de Nietzsche (qui prend son sens dans ce qui précède), nous concluerons sur sa position sur les problèmes qui lui furent contemporains (anthropologie et ontologie). / Tue purpose of this work is to introduce in french to german thinker Eugen Fink (1905-1975), which is most unknow in french. We will see the relation between the "young" Fink and the "old" Fink, and the continuity between the both period of his thought. First we will read newly the classics texts of the young Fink, and show the cosmological dimension of his thought, and then we will see how the "old" Fink drive his philosophy: with a theory, - new -, of the philosophical wondering, which drive to a new cosmology; from here, Fink read and think newly the history of metaphysics. To end, we will compare the Fink's thought with the theory of the man, from one side, and with the ontology of the last Heidegger, from the other side. This will be the first introduction to the whole Fink's thought in french.
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A lírica essencial de Henriqueta Lisboa

Machado, Adriana Rodrigues January 2009 (has links)
Le présent travail analyse le lien existant entre la poésie et la philosophie à partir de la poésie lyrique d'Henriqueta Lisboa (1901-1985). La lyrique de Lisboa se situant parmi les oeuvres qui présentent une forte teneur métaphysique et ontologique, une telle étude est conforme à notre souhait de retrouver les fondements de cette poésie à caractère « spiritualiste », très peu valorisée au Brésil. Dans le même temps, nous tentons de montrer ce que nous entendons par l'essentialité de cette poésie, en replaçant l'auteur dans l'histoire de la poésie brésilienne et en mettant l'accent sur l'importance qu'elle a eu dans ce contexte. Le relevé de la fortune critique de l'auteur et la lecture de ses essais critiques et de ses ouvrages les plus caractéristiques ont pour but de faire la lumière sur ce qu'il y a de plus authentique dans son oeuvre, sans pour autant omettre le dialogue intense établi avec ses pairs. Pour l'étude des relations qui nous intéressent entre la philosophie et la poésie, nous partons des premiers philosophes pour ensuite aborder les premiers mystiques du Moyen Âge et finalement les premiers romantiques - plus particulièrement Novalis et Schlegel. Encore présente aujourd'hui, la poésie métaphysique est née aux temps du Romantisme et s'est développée au cours du Symbolisme. Montrer l'actualité et l'importance de cette tendance de la poésie fortement marquée par des questionnements philosophiques est également l'objet de ce travail, qui nécessite un détachement des préjugés épistémologiques. Nous espérons contribuer aux études qui sont toujours plus liées entre elles, à l'exemple de la philosophie et de la littérature, ou de la théologie et de la poétique. / A partir da lírica de Henriqueta Lisboa (1901-1985), o presente trabalho busca investigar a relação existente entre a poesia e a filosofia. Tendo em vista a lírica henriquetiana estar entre aquelas que se caracterizam pelo forte teor metafísico, ontológico, mostrou-se consonante ao anseio de encontrarmos os fundamentos desta poesia de caráter "espiritualista" que, no Brasil, é tão pouco valorizada. Ao mesmo tempo, ao perseguirmos tal objetivo, procuramos mostrar o que entendemos como a essencialidade dessa poesia, situando Henriqueta Lisboa na história da poesia brasileira e assinalando a sua importância dentro desse contexto. Valendo-nos como método o levantamento da fortuna crítica da poeta, juntamente com a leitura dos seus ensaios críticos e das obras mais características, procuramos ressaltar o que ela tem de mais autêntico, sem esquecer, no entanto, o intenso diálogo que estabelece com seus pares. No que se refere às relações entre filosofia e poesia, partimos dos primeiros filósofos procurando o que há de mais significativo para o nosso intento, passando pelos místicos da Idade Média, igualmente com o mesmo objetivo, confluímos para os primeiros românticos, representados, principalmente nas figuras de Novalis e Schlegel. No Romantismo, encontramos as raízes da poesia metafísica, que depois se desenvolveu no Simbolismo e que se mantém até os dias de hoje. Mostrar a atualidade e a relevância da temática dessa tendência da poesia fortemente marcada por perquirições filosóficas também é nosso propósito, e procuramos atingi-lo ao demonstrar o quanto é necessário nos desfazermos de preconceitos epistemológicos. Com nosso trabalho, pretendemos contribuir com os estudos que estão cada vez mais se interligando, como a Filosofia e a Literatura, bem como a Teologia e a Poética.
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Filosofia e história no pensamento de Eric Weil / Philosophy and history in the thought of Eric Weil

Branco, Judikael Castelo January 2017 (has links)
BRANCO, Judikael Castelo. Filosofia e história no pensamento de Eric Weil. 2017. 279f. Tese (Doutorado) - Universidade Federal do Ceará, Pós-Graduação em Filosofia, Fortaleza (CE), 2017. / Submitted by sebastiao barroso (jrwizard2209@hotmail.com) on 2017-11-07T13:18:12Z No. of bitstreams: 1 2017_tese_jcbranco.pdf: 3150731 bytes, checksum: dbcb5cdd41e80f945f0aa2bf66338b88 (MD5) / Approved for entry into archive by Márcia Araújo (marcia_m_bezerra@yahoo.com.br) on 2017-11-08T13:47:37Z (GMT) No. of bitstreams: 1 2017_tese_jcbranco.pdf: 3150731 bytes, checksum: dbcb5cdd41e80f945f0aa2bf66338b88 (MD5) / Made available in DSpace on 2017-11-08T13:47:37Z (GMT). No. of bitstreams: 1 2017_tese_jcbranco.pdf: 3150731 bytes, checksum: dbcb5cdd41e80f945f0aa2bf66338b88 (MD5) Previous issue date: 2017 / A filosofia de Eric Weil apresenta uma estrutura sistemática cuja interpretação dos componentes não é facilmente concebível. O título “Filosofia e história no pensamento de Eric Weil” propõe uma leitura abrangente do sistema weiliano visando sua compreensão através de um elemento que atravessa toda a sua obra: a história. Nossa hipótese fundamental é a de que se encontra subjacente, em Weil, uma forma original de pensar a história, que, mesmo sem constituir uma “filosofia particular”, é uma princípio hermenêutico para a interpretação do seu pensamento. A nosso ver, o tema ainda não encontrou o aprofundamento merecido entre os que se dispuseram a pensar a filosofia weiliana tanto pela forma como normalmente se põe a questão da relação entre a filosofia e a história ou como um tema tangente na obra ou como uma marca do seu “hegelianismo”. Mostramos que a questão da história é tomada numa perspectiva filosófica original por se distanciar tanto da “inspiração” hegeliana como do pensamento heideggeriano; e fundamental, porque o pensamento de Weil não pode ser compreendido sem referência à reflexão sobre a história e sobre o homem que por ela se interessa. Nossa tese se desenvolve a partir da tarefa que demanda tanto a apresentação dos problemas inerentes ao projeto de uma filosofia da história, como a determinação do fio condutor que aponta para a sua unidade interna e para a sua articulação com o restante do sistema. Portanto, a cada novo passo retoma-se a hipótese de que a reflexão sobre a história serve de chave hermenêutica legítima da obra weiliana. Uma primeira exigência tem caráter histórico-expositivo: elencar os textos que abordam as questões próprias do pensamento sobre a história. Deve-se também ler sistematicamente o conjunto dos textos e da sua relação com o sistema da filosofia articulado na Lógica da filosofia, assumindo a ideia de sistema como pedra de toque da validade de qualquer interpretação. Não se trata, portanto, de recortar o corpus weiliano em vista da indicação dos lugares em que a questão aparece, mas de reconstruir a unidade entre as diferentes partes da sua obra. Nossa investigação toma a obra de Weil concentrando-nos sobre a história na sua dimensão lógico-filosófica sem prescindir daquela histórico-política. Trata-se, então, de uma perspectiva lógico-argumentativa que tenta compreender uma filosofia que se pretende dialética e crítica. Para tanto, dividimos o trabalho em quatro capítulos. O primeiro aborda a metafilosofia no pensamento weiliano a partir da sua inspiração kantiana. Nossa hipótese fundamental é o retorno à afirmação do kantismo de Weil, kantismo retomado por um filósofo que leu e compreendeu Hegel. Partimos da definição da filosofia como ato humano próprio de quem escolheu, livremente, compreender o mundo numa busca de sentido entendida como atividade eminentemente científica e comunicável, e, acima de tudo, essencialmente histórica. O segundo, insere Eric Weil na esteira dos filósofos que pensam a história, sempre segundo a inspiração kantiana, o que implica associá-lo à tradição de uma “crítica da razão histórica” que parte de Dilthey e se prolonga até Weber e Aron. O terceiro leva as condições dos discursos sobre o sentido da história ao sistema das categorias discursivas. Dito de outro modo, seguimos a sucessão categorial da Lógica da filosofia. De um lado, discernimos os motivos que impedem um discurso histórico da Verdade ao Eu, e de outro, acompanhamos o desenvolvimento dos discursos fundantes de uma compreensão da história da categoria Deus até a Sabedoria. O último constitui uma segunda parte do trabalho e retoma a tarefa anunciada como a recuperação da função social do filósofo, a partir da leitura weiliana da Revolução francesa / La philosophie d’Eric Weil présente une structure systématique dont l’interprétation des composants n’est pas facilement concevable. Le titre “Philosophie et histoire dans la pensée d'Eric Weil” propose une lecture complète du système weilian visant à sa compréhension à travers un élément qui traverse tout son travail : l’histoire. Notre hypothèse est que Weil présente une manière originale de penser à l’histoire qui, sans constituer une “philosophie particulière”, peut être un principe herméneutique pour l’interprétation de sa pensée. Nous voulons montrer que la question de l’histoire représente une position originale en s’éloignant de l’inspiration hegelienne et de la pensée heideggerienne; et fondamental, parce que la pensée de Weil ne peut être comprise sans référence à la réflexion sur l’histoire et à l’homme qui pose des questions sur l’histoire. Notre thèse se développe à partir de la tâche qui exige à la fois la présentation des problèmes inhérents à la conception d’une philosophie de l’histoire et la détermination du fil qui pointe vers son unité interne et son articulation avec le reste du système. Par conséquent, à chaque nouvelle étape, l’hypothèse est prise : la réflexion sur l’histoire sert de clé herméneutique légitime à approcher le travail weilien. Une première exigence a un caractère historique-exposant : énumérer les textes qui abordent les questions de la réflexion sur l’histoire. Il faut également lire systématiquement l’ensemble des textes et leur relation avec le système de philosophie articulé dans la Logique de la philosophie, en supposant que l’idée du système est la pierre angulaire de la validité de toute interprétation. Il ne s’agit donc pas de découper le corpus weilien en vue de l’indication des lieux où apparaît la question, mais de reconstruire l’unité entre les différentes parties de son travail. Notre enquête prend le travail de Weil en se concentrant sur l’histoire dans sa dimension logique-philosophique sans dispenser de la perspective histoire-politique. C’est donc une approche logique-argumentative qui tente de comprendre une philosophie qui est à la fois dialectique et critique. Nous avons divisé le travail en quatre chapitres. Le premier abordait la métaphilosophie dans la pensée weilienne à partir de son inspiration kantienne. Notre hypothèse fondamentale est le retour à l’affirmation du kantisme de Weil. Nous commençons par la définition de la philosophie en tant qu’acte humain de celui qui a librement choisi de comprendre le monde, une activité éminemment scientifique et transmissible et essentiellement historique. Le deuxième insère Eric Weil parmis les philosophes qui pensent l’histoire, plus précisément, il rélie Weil à la tradition d’une “critique de la raison historique” qui s’étend de Dilthey à Weber et à Aron. Le troisième prend les conditions des discours sur le sens de l’histoire dans le système des catégories discursives. Autrement dit, nous suivons la succession catégorielle de la Logique de la philosophie. Ce dernier constitue une deuxième partie du travail et reprend la tâche annoncée comme la récupération de la fonction sociale du philosophe, de la lecture weilienne de la Révolution française.
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La relation du temps et de l’éternité dans l’œuvre poétique de P.P. Njegos / The Relation of Time and eternity in the poetic Work of P.P. Njegos

Lazic, Boris 23 October 2009 (has links)
Notre travail a pour but de déterminer la valeur accordée à un motif littéraire et son développement dans le corpus littéraire de l’auteur étudié. La réflexion sur la nature de Dieu représente une première réflexion sur l’être qui va se poursuivre dans l’étude de la nature njegošienne et sa notion de chaos. Cette notion de chaos introduit l’idée d’une possible opposition binaire entre principe de lumière et de chaos, d’ordre et de désordre, de bien et de mal. Notre recherche porte à démontrer, sur la base des textes, l’impossibilité philosophique et théologique d’une double ontologie chez Njegoš. Dieu est à la fois être et devenir. La création dialectale divine œuvre à l’union de l’essence et de l’être. La relation du temps et de l’éternité s’exprime par ce travail d’irradiation lumineuse dont le but final est l’introduction de l’univers à l’harmonie. L’ontologie détermine l’anthropologie, la christologie la nature de la lumière du microcosme, la figure divine celle du poète romantique. / The aim of this work is to determine the value given to a literary motive & its development in the literary body of the studied author. The study of the nature of God represents the first step in the study of the Being that further develops in the study of Njegoš’s concept of Nature & Chaos. The notion of Chaos introduces the idea of a possible binary opposition between the Principle of Light & Chaos, Order & Disorder, Good & Evil. The purpose of this research is to demonstrate, on the basis of the original author’s body of works, the philosophical & theological impossibility of a Dualistic Ontology. God is altogether being & becoming. The dialectal Divine Creating works on the union of the Essence & the Being. The relation of Time & Eternity is expressed by this work of luminous irradiating whose final aim is to introduce the Universe into Harmony. The Ontology determinates the Anthropology, the Christology the nature of the Ray of the Microcosm, the Figure Divine the Romantic Poet.
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La détresse de l'homme moderne selon Heidegger / The distress of modern man for Heidegger

Ersahin, Sevim 12 December 2012 (has links)
Le présent travail a comme but de mettre en lumière la détresse de l’homme moderne dans la pensée de Heidegger. L’accès à notre sujet nécessite avant tout une réflexion particulière sur la critique heideggérienne de l’histoire de la métaphysique dans son ensemble. Pour Heidegger, en éliminant la vérité bouleversante de l’Etre, la tradition philosophique a toujours cherché le fondement et la stabilité auprès de l’étant. Il reproche donc à l’histoire de la philosophie de rester dans l’indifférence vis-à-vis de l’Etre. Pourtant, l’oubli de l’Etre expose l’homme à une détresse pesante. Dans ces conditions, le choix de se tourner vers la technique ne fait qu’accentuer sa situation de détresse. Puisque la détresse, c’est l’Etre lui-même. Autrement dit, l’Etre est une nécessité de l’homme pour venir à la parole. Dans cette étude, nous tentons de répondre aux questions suivantes : L’homme ne risque-t-il pas de se perdre définitivement dans l’oubli de la détresse de l’Etre ? Est-il toujours envisageable pour l’homme de surmonter sa détresse engendrée par l’oubli de l’Etre ? Comment faut-il faire face à ce péril imminent ? L’homme peut-il encore espérer ? / The purpose of this study is to bring to light the distress of modern man in Heidegger’s thought. To enter into our subject, it is necessary to develop a particular reflection on Heidegger’s critique of the history of metaphysics as a whole. For Heidegger, by eliminating the overwhelming truth of the Being, philosophical tradition has always been in search of a ground and the stability near to being. So he criticises the history of philosophy for its indifference to the Being. However, the forgetfulness of the Being exposes man to an irresistible distress. In these circumstances, the choice of turning towards the technique only accentuates his situation of distress. Because the distress is the Being itself. In other words, the Being is a necessity of human being for coming to word. In this study, we are trying to give answers to following questions: does man risk to lose himself definitely in the forgetfulness of the distress of Being ? Is it still possible for man to overcome his distress created by the forgetfulness of the Being ? How to cope with that imminent peril ? Can man still hope ?
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Le concept de métaphysique chez Francisco Suarez : de l'analogia entis à l'univocité de l'être / The concept of metaphysics in Francisco Suarez : from analogia entis to the univocity of being

Crîşmăreanu, Florin-Marius 28 November 2009 (has links)
Le thème choisi - la métaphysique de F. Suarez - me permet, je pense, une grande ouverture, tant vers la scolastique, que vers la modernité. Dans cette perspective, F. Suarez peut être considéré comme un lanus Bifrons. Mon projet viserait la réalisation d'une thèse bâtie en trois parties. Ces trois parties sont délimitées par l'angle sous lequel j'aborde l’œuvre de F. Suarez. Il s'agit d'une perspective i)historique, ii) critique et iii) réflexive. La perspective historique consisterait dans une analyse diachronique, afin de surprendre la nouveauté du moment suarézien dans la métaphysique scolastique. La perspective critique me permettra d'entamer l'analyse proprement dite le système suarézien de la métaphysique. La perspective réflexive résidera dans un questionnement du projet suarézien à la lumière de la théologie byzantine. Le biais serait le problème de l'analogie.Dans cette thèse je voudrais montrer ce qu'on gagne et ce qu'on perd à partir du "moment F. Suarez". / I chose to approach this theme - F. Suarez's metaphysics - because it gives me the opportunity of a great opening, both to scholasticism and to modernity. From this point of view,Suarez may be considered a lanus Bifrons. My project aims at achieving a triadic structured thesis. It is about a: 1) historical ; 2)critical and 3) reflexive perspective. The historical perspective consists in a diachronic analysis,in trying to grasp the novelty of the Suarezian moment in scholastic metaphysics. The critical perspective allows me to analyze properly the metaphysical system elaborated by Suarez, at the same time trying to interpret the unpublished elements proposed by the Jesuit in Disputationes Metaphysicae. The reflexive perspective consists in problematizing the Suarezian project in the light ofthe Byzantine theology. The leading wire is represented by the analogy.Through this thesis, I wanted to have the opportunity to say what is won and what is lostonce with "the F. Suarez moment".

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