• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 64
  • 8
  • 2
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 81
  • 38
  • 36
  • 26
  • 14
  • 11
  • 11
  • 9
  • 9
  • 9
  • 8
  • 8
  • 8
  • 7
  • 7
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
71

Nikolaj Kljuev de 1917 à la fin des années 1920 : trajectoire intellectuelle et oeuvre poétique / Nikolai Klyuev from 1917 to the end of the 1920’s : intellectual evolution and poetic works

Sinichkina, Daria 10 December 2016 (has links)
Nikolaj Kljuev (1884-1937) est l’une des figures les plus fascinantes de l’« Âge d’argent » russe et du modernisme. Longtemps interdite après son exécution, son œuvre n’a été redécouverte qu’à la faveur du « boom » éditorial de la perestroïka, la publication de poèmes épiques tardifs suscitant un vif intérêt pour son œuvre témoignage de la violence de la collectivisation. Né dans le Nord russe, engagé pour la cause paysanne, correspondant d’Alexandre Blok entre 1907 et 1915, idéologue du néo-populisme dans les années 1910, bolchevik en 1919, Kljuev est devenu, dans les années 1920, une référence pour la génération des jeunes poètes soviétiques (Harms, Vvedenskij, etc.), un conservateur de la culture russe ancienne et un modèle d’anti-comportement, dans le contexte d’un champ littéraire en pleine reconfiguration. Attirant un public très divers, modulant sa personnalité littéraire et sa voix en fonction de son auditoire, Kljuev s’épanouit sur scène comme dans le cadre privé du cercle et du couple. Alors qu’il a trouvé, au cours des années 1910, un matériau esthétique de choix dans le folklore russe, la vieille foi et les chants populaires, c’est le « je » qui demeure au centre de son univers poétique, sous la forme d’un héros lyrique évoluant au sein des cycles. Ceux des années 1917-1932 occupent une place cruciale dans sa trajectoire poétique, dans la mesure où c’est en leur sein que s’élabore le « cosmos de l’Isba », au cœur de l’univers poétique kljuevien. Éminemment charnel et homoérotique, le «je» est aussi désincarné dans un Verbe qui devient le vecteur de l’intentionnalité du texte poétique, au même titre que les masques du poète se font le véhicule de son identité narrative. / Nikolai Klyuev (1884-1937) is one of the most fascinating figures of the Russian «Silver age» and modernism. Forbidden for half a century after the poet’s execution, his work was almost fully recovered only at the end of the 1980’s, and the publication of the late epic poems sparked an intense interest in those poetic testimonies of the violence of collectivization. Born in the Russian North, committed to the peasant revolution, Alexander Blok’s penpal between 1907 and 1915, ideologist of neo-populism in the 1910’s, bolshevik in 1919, Klyuev became in the 1920’s a reference for the young generation of soviet poets (Harms, Vvedenski, etc.), a keeper of Russian folk culture and an example of anti-behavior whithin the frame of a mutating literary field. Attracting a diverse crown and modifying his literary persona as well as his voice regarding his audience, Klyuev thrives on stage as well as within the private circle and couple. Whilst he has found during the 1910’s a valuable aesthetic material in Russian folklore, old belief and popular songs, his poetic universe gravitates around his «self» in an egocentric manner. The utopian formula of the «isba cosmos» is formulated precisely within the lyric cycles of the 1920’s that correspond to the intimate intention of his verse. Carnal and homoerotic, the «lyric hero» is also disembodied in the Word that carries the poetic intention, the same way the mask Klyuev dons in public becomes the vehicle of his narrative identity in perpetual representation
72

Femmes invisibles. L’art de disparaître dans l’autoportrait photographique féminin. Vivian Maier, Francesca Woodman / Invisible Women. The art of disappearing in the feminine photographic self-portrait. Vivian Maier, Francesca Woodman

Grébert, Marion 09 December 2019 (has links)
À partir des autoportraits photographiques de Vivian Maier (1926-2009) et Francesca Woodman (1958-1981), la thèse de ce texte est que la figuration féminine nous transmet un art de disparaître. Si l’on établit que cet art serait présent de manière plus ou moins active dans l’ensemble de l’iconographie du féminin, on montre que c’est un contexte particulier qui en révèle l’existence : celui de l’émancipation des femmes depuis la fin du XVIIIe siècle, de l’invention de la photographie au XIXe siècle et du bouleversement écologique contemporain. En effet, on constate chez Vivian Maier et Francesca Woodman, et plus largement dans l’autoportrait photographique féminin, une écologie poétique déterminée et engendrée par la technique photographique et les mutations modernes dans la vie des femmes, où se rencontrent désormais le destin de la figuration féminine dans l’histoire de l’art et le destin possible de notre espèce. Cette thèse propose de tirer de ces autoportraits un nouveau modèle pour habiter le monde en ce moment de transition historique à l’égard du genre et de la nature. / Drawing from the photographic self-portraits of Vivian Maier (1926-2009) and Francesca Woodman (1958-1981), this thesis argues that feminine figuration conveys an art of disappearing. Establishing that this art is, to a certain extent, at work across the iconography of the feminine, we are showing that it was brought to light within a specific context: the emancipation of women since the end of the 18th century, the invention of photography in the 19th century and the contemporary ecological crisis. Indeed, a poetic ecology emerges through the works of Vivian Maier and Francesca Woodman in particular, and the feminine photographic self-portrait as a whole, determined by the photographic technique and modern changes in women’s lives, where the destiny of feminine figuration in art history converges with the possible destiny of our species. From these self-portraits, this thesis offers to draw a new way of inhabiting the world in this historic moment of transition with regard to gender and nature.
73

"Douze bêtes aux chemises de l'homme" de Tania Langlais : une poétique du dévoilement

Monette-Larocque, Lysandre 23 April 2018 (has links)
L’interrogation concernant le lien entre l’art et la réalité ne date pas d’hier; de Platon à aujourd’hui, les écrivains remettent bien souvent dans l’arène de leurs œuvres cette préoccupation : l’art parvient-il à « dévoiler » le réel, ou n’ajoute-t-il qu’un « voile » supplémentaire à une réalité déjà complexe ? Cette problématique se retrouve au cœur du premier recueil de Tania Langlais, Douze bêtes aux chemises de l’homme, paru en 2000. La dynamique amoureuse entre un homme et une femme, sur fond de corrida, illustrée par des tissus de toutes sortes masquant la véritable nature de chacun, devient prétexte et code pour traiter de ce sujet plus vaste qui est celui de la capacité de l’art de dévoiler la réalité. Le recueil se présente ainsi comme une « poétique du dévoilement » puisqu’à travers la quête de transparence entreprise par les amants, c’est la voie pour y parvenir qui est, surtout, explorée de diverses façons. L’analyse prend racine dans les réflexions actuelles sur le sujet lyrique et l’énonciation (Rabaté, Maulpoix, Watteyne) tout en profitant de l’apport de la théorie des genres. Ultimement, ces codes et réflexions mis en place contribuent à proposer une réflexion plus large sur les liens qui unissent la vie et la littérature.
74

La poésie graphique : Christian Dotremont, Roland Giguère, Henri Michaux et Jérôme Peignot

Pelard, Emmanuelle 12 1900 (has links)
Réalisé en cotutelle avec l'Université de la Sorbonne - Paris IV / L’objet de cette thèse est de définir un type de poésie visuelle moderne (XXe-XXIe), que nous avons nommé la poésie graphique et qui attache une importance considérable à l’expérimentation plastique du signe graphique, qui manifeste une conscience aiguë des ressources visuelles de la graphie et entend réaliser la poésie dans la matérialité des formes de l’écriture. Cette pratique graphique et plastique du poème s’inscrit dans la continuité, mais également dans un certain renouveau des avant-gardes poétiques et artistiques du XXe siècle, notamment du surréalisme. La poésie graphique désigne une pratique de la poésie à caractère spécifiquement graphique, qui recouvre tant une peinture du signe qu’un travail typographique de la lettre pour élaborer le poème. La particularité des poètes graphiques est leur double vocation, celle d’écrivain et celle de plasticien. Ils expérimentent l’écriture dans sa dimension linguistique et dans sa dimension graphique, en considérant que l’activité de scription ou de linotypie — c’est-à-dire la peinture ou le dessin du mot, du signe graphique, la typographie et l’édition — est déjà littérature. Autrement dit, ils envisagent que la création et la matérialisation du poème procèdent du même geste. Les logogrammes de Christian Dotremont, les poèmes-estampes et les livres d’artistes (Éditions Erta) de Roland Giguère, les recueils de signes inventés et d’encres d’Henri Michaux et la typoésie de Jérôme Peignot constituent des formes de poésie graphique. Notre étude porte donc sur des œuvres francophones, issues des domaines belge, français et québécois, produites entre 1950 et 2004. Trois caractéristiques définissent principalement la poésie graphique : l’ambiguïté et le nomadisme du signe du poème par rapport aux ordres sémiotiques — scriptural, iconique et plastique —, la présence d’un rythme et d’un lyrisme graphiques, comme modalités de l’expression du sujet dans la matière graphique, et une remise en cause de la ligne de partage entre les arts autographiques et allographiques, nécessitant de nouveaux modes de perception et de lecture du poème et du livre, soit une « iconolecture » et une « tactilecture ». / The purpose of this thesis is to define a type of modern visual poetry (20th – 21st), that we called graphic poetry. The graphic poetry focuses on a plastic and visual experimentation of the graphic sign, demonstrates an important conscience of the visual potential of the written form and tries to produce poetry in the materiality of the writing shapes. This artistic practice of poetry follows and also renews the poetic and plastic avant-gardes of the 20th century, more particularly surrealism. The graphic poetry refers to a practice of poem which is specifically graphic and includes a painting of the sign as a typographic work of the letter in order to produce the poem. The main characteristic of graphic poets is their double vocation : they are writers and visual artists. They experiment writing in its linguistic dimension and its graphic dimension, because they believe that the action of drawing a line or making of a linotype setting — namely the painting or the drawing of the word, of the graphic sign, the typography and the publishing — is already literature. In other words, graphic poets think that the creation and the materialization of the poem proceed of the same gesture. Christian Dotremont’s logograms, Roland Giguère’s artists’ books (Editions Erta) and prints-poems, Henri Michaux’s anthologies of invented painted signs and Jérôme Peignot’s typoems are some forms of graphic poetry. Our study focuses on francophone works, which come from Belgian, French and Quebec fields, published between 1950 and 2004. Three characteristics mainly define the graphic poetry : the ambiguity and the nomadism of the sign in relation to the semiotic systems (graphic, iconic and plastic), graphics rhythm and lyricism, as modalities of the expression of the subject in the graphic material, and a questioning of the distinction between autographic arts and allographic arts, requiring new ways of perception and reading of the poem and the book, that we called visual-reading and touch-reading.
75

Baudelaire et la vérité poétique / Baudelaire and Poetic Truth

Foloppe Ganne, Régine 17 December 2015 (has links)
Notre hypothèse de travail est la suivante : sous le couvert d’un pacte de fausseté et de jeu, Baudelaire met en œuvre le passage vers une poésie qui, pour s’interroger désormais profondément sur elle-même (fondements, référents, métamorphoses, essence et nécessité), exige et engendre sans cesse son foyer propre de vérité, au-delà de tout système. Ainsi, à la différence de ses prédécesseurs, le poète ne fait plus porter principalement son attention, ses efforts, ses doutes et soupçons, sur la portée lisiblement et socialement constructive de ce qu’il écrit, mais sur le rapport entre une apparence poétique ou artistique qui se tient (la figure, l’image) et le tréfonds de l’homme, soit un certain effondrement. La perspective esthétique et morale que nous cherchons donc à définir dans l’œuvre baudelairienne interroge le lien de la parole avec celui qui l’émet d’une part, et celui qui la reçoit d’autre part : la mise en cause de la langue en tant que vecteur effectif est donc posée, ainsi que la recherche anxieuse qui l’accompagne. À la fois nés et déjà distanciés du Romantisme, ce nouveau point de mire et cette réflexivité libèrent, exacerbent et menacent le poétique : c’est ainsi qu’à travers les motifs de l’hypocrisie, du mensonge, du masque, et de l’art lui-même, le poète défie cet idéal au fur et à mesure qu’il l’initie, tout en vivant une véritable passion poétique dans laquelle il s’investit et se consume, corps et esprit, non sans une forme d’intégrité. Tels sont les paradoxes envisagés. En quels termes peut-on parler de vérité poétique dans l’œuvre de Baudelaire ? En extrait-il l’idée vers un déploiement et une postérité assurément fertiles, ou bien l’étouffe-t-il dès sa source dans la clairvoyance qui le caractérise ? Une telle lucidité peut-elle travailler contre l’authenticité du geste artistique ? Où, quand et comment se joue donc le vrai du poème ? Pourquoi et vers quoi ? En quoi l’œuvre trouve-t-elle à travers ce fil une cohérence particulièrement éclairante en tant qu’initiatrice de la modernité ? Mais également, avec quelles limites ? Comment et pourquoi le sens poétique peut-il et doit-il échapper au souci dialectique, donc se jouer pareillement des travestissements et de toute adhérence systématique - notamment d’une fidélité à toutes les évidences de gravité ? Il s’agit donc de tenter de comprendre en quoi le poétique, à partir de Baudelaire, et conséquemment à son travail, dans les transports et substitutions qu’il suppose, dans son improuvable et sa mystification, mais également dans la rigueur qui le caractérise, peut-être mis est en rapport avec le vrai, non pas selon des systèmes constants extérieurs et préalables, mais selon des entrées, des perspectives interférant avec la parole créatrice, notamment avec l’expérience de l’inspiration, de la composition, et de la lecture du symbole. Puisque telle vérité ne peut évidemment pas être posée comme un théorème ou axiome positivement prouvés et applicables, elle ne sera donc pas envisagée à travers un prisme théorique et philosophique précis, mais bien confrontée méthodiquement à la littérarité du texte, au poème, en ce qu’il présente et initie une forme d’existence intrinsèque, dont l’originalité et le paradoxe seraient précisément de ne pas être positive, au sens d’appuyée sur quoi que ce soit de préjugé, où tendue à dessein vers un objectif prescrit. / Our working hypothesis is as follows : under the cover of a pact of falsehood and play, Baudelaire implements the passage toward a poetry which, in order to deeply question itself henceforth with regard to its groundings, referents, metamorphoses, essence, and necessity, requires and incessantly engenders its own center-of-truth beyond any system. Thus, as distinct from his predecessors, the poet no longer aims his attention, efforts, doubts and suspicions at the readably and socially constructive import of what he writes, but at the relation between a poetic or artistic appearance that holds together (the figure, the image) and the inmost depths of humankind, that is, a certain dejection or collapse. The esthetic and moral perspective we seek thus to define in Baudelaire’s work questions the connection between the word and the person emitting it on the one hand, and those receiving it on the other: hence the calling into question of language as an actual vector as well as the anxious research that accompanies it are posed. At once born of and already distanced from Romanticism, this new focus and reflexivity free, exacerbate, and threaten the poetical: thus, by way of the motifs of hypocrisy, lying, the mask and art itself, the poet challenges this ideal in the very process of initiating it, all the while living a veritable poetic passion in which he invests and consumes himself, body and mind, not without a form of integrity. Such are the paradoxes envisioned. In what terms can one speak of poetic truth in Baudelaire’s work? Does he extract the idea of it toward an unfolding and assuredly fertile posterity or else does he stifle the upsurge with his characteristic clairvoyance ? Can such lucidity work against the authenticity of the artistic gesture? Where, when, and how does trueness come into play in a poem ? Why and with a view to what? In what manner does the work, by way of this strand, find a particularly illuminating coherence as initiator of modernity? But equally, within what limits? How, why, can and must poetic meaning escape dialectical concerns and hence deceive, likewise, all travesties and systematic adherence — and especially faithfulness to all obvious facts of solemnity? It’s about attempting to understand in what way the poetical, starting with Baudelaire, and as a result of his work, within the transfers and substitutions it presupposes, in its unprovability and its mystification, but equally in the rigor that characterizes it, may be placed in relation with the true, not according to constant external and pre-existing systems, but according to access-ways, perspectives interacting with creative speech, namely with the experience of inspiration, composition, and the reading of symbols. Since such a truth obviously cannot be posed as a theorem or axiom positively proven and applicable, it will therefore not be envisioned through a precise theoretical and philosophical prism, but rather confronted methodically with the literariness of the text, with the poem, in that it presents and initiates an intrinsic form of existence whose originality and paradoxy would be precisely not to be positive, in the sense of supported by anything pre-judged whatsoever, or tending by design toward any prescribed objective.
76

La poésie graphique : Christian Dotremont, Roland Giguère, Henri Michaux et Jérôme Peignot

Pelard, Emmanuelle 12 1900 (has links)
L’objet de cette thèse est de définir un type de poésie visuelle moderne (XXe-XXIe), que nous avons nommé la poésie graphique et qui attache une importance considérable à l’expérimentation plastique du signe graphique, qui manifeste une conscience aiguë des ressources visuelles de la graphie et entend réaliser la poésie dans la matérialité des formes de l’écriture. Cette pratique graphique et plastique du poème s’inscrit dans la continuité, mais également dans un certain renouveau des avant-gardes poétiques et artistiques du XXe siècle, notamment du surréalisme. La poésie graphique désigne une pratique de la poésie à caractère spécifiquement graphique, qui recouvre tant une peinture du signe qu’un travail typographique de la lettre pour élaborer le poème. La particularité des poètes graphiques est leur double vocation, celle d’écrivain et celle de plasticien. Ils expérimentent l’écriture dans sa dimension linguistique et dans sa dimension graphique, en considérant que l’activité de scription ou de linotypie — c’est-à-dire la peinture ou le dessin du mot, du signe graphique, la typographie et l’édition — est déjà littérature. Autrement dit, ils envisagent que la création et la matérialisation du poème procèdent du même geste. Les logogrammes de Christian Dotremont, les poèmes-estampes et les livres d’artistes (Éditions Erta) de Roland Giguère, les recueils de signes inventés et d’encres d’Henri Michaux et la typoésie de Jérôme Peignot constituent des formes de poésie graphique. Notre étude porte donc sur des œuvres francophones, issues des domaines belge, français et québécois, produites entre 1950 et 2004. Trois caractéristiques définissent principalement la poésie graphique : l’ambiguïté et le nomadisme du signe du poème par rapport aux ordres sémiotiques — scriptural, iconique et plastique —, la présence d’un rythme et d’un lyrisme graphiques, comme modalités de l’expression du sujet dans la matière graphique, et une remise en cause de la ligne de partage entre les arts autographiques et allographiques, nécessitant de nouveaux modes de perception et de lecture du poème et du livre, soit une « iconolecture » et une « tactilecture ». / The purpose of this thesis is to define a type of modern visual poetry (20th – 21st), that we called graphic poetry. The graphic poetry focuses on a plastic and visual experimentation of the graphic sign, demonstrates an important conscience of the visual potential of the written form and tries to produce poetry in the materiality of the writing shapes. This artistic practice of poetry follows and also renews the poetic and plastic avant-gardes of the 20th century, more particularly surrealism. The graphic poetry refers to a practice of poem which is specifically graphic and includes a painting of the sign as a typographic work of the letter in order to produce the poem. The main characteristic of graphic poets is their double vocation : they are writers and visual artists. They experiment writing in its linguistic dimension and its graphic dimension, because they believe that the action of drawing a line or making of a linotype setting — namely the painting or the drawing of the word, of the graphic sign, the typography and the publishing — is already literature. In other words, graphic poets think that the creation and the materialization of the poem proceed of the same gesture. Christian Dotremont’s logograms, Roland Giguère’s artists’ books (Editions Erta) and prints-poems, Henri Michaux’s anthologies of invented painted signs and Jérôme Peignot’s typoems are some forms of graphic poetry. Our study focuses on francophone works, which come from Belgian, French and Quebec fields, published between 1950 and 2004. Three characteristics mainly define the graphic poetry : the ambiguity and the nomadism of the sign in relation to the semiotic systems (graphic, iconic and plastic), graphics rhythm and lyricism, as modalities of the expression of the subject in the graphic material, and a questioning of the distinction between autographic arts and allographic arts, requiring new ways of perception and reading of the poem and the book, that we called visual-reading and touch-reading. / Réalisé en cotutelle avec l'Université de la Sorbonne - Paris IV
77

La polyphonie métrique dans la poésie lyrique latine : Catulle, Horace, Sénèque le tragique. Poétiques en variation / Metrical Polyphony in Latin Lyric Poetry : Catullus, Horace & Seneca the Tragic. Poetics in Variation

Gauvrit, Olivier 05 December 2011 (has links)
L'objectif de ce travail est d'étudier l'évolution des vers lyriques à Rome du premier siècle avant J.-C. au premier siècle après J.-C., à travers l'usage qu'en font trois poètes : Catulle (œuvres complètes), Horace (Odes, Chant Séculaire et Épodes) et Sénèque (chœurs non anapestiques de ses tragédies). Ce corpus polymétrique permet d'étudier l'adéquation d'un mètre à un genre ou à une tonalité donnés. À partir d'une étude statistique portant sur les variations du schéma métrique, la fréquence des élisions, l'emploi des coupes, le volume verbal recherché et le rapport entre l'ictus et l'accent, il s'agit de montrer comment s'opère le processus de régularisation du vers entre Catulle et Horace, puis entre Horace et Sénèque, en proposant également des interprétations stylistiques de passages où apparaissent les phénomènes les plus marquants. Le travail est organisé en trois parties, consacrées respectivement aux vers éoliens, aux vers dactyliques et aux vers iambiques. Les résultats obtenus montrent que la régularisation du vers s'opère à travers la réduction du nombre d'élisions, la diminution des mots au schéma atypique ou la raréfaction des coupes originales. Ils mettent également en évidence l'importance des hellénismes dans les particularités stylistiques observées et la possibilité pour Catulle et Horace d'employer un mètre lyrique de façon parodique dans un poème satirique. Enfin, l'utilisation que fait Sénèque des mètres horatiens et la richesse de sa lyrique chorale témoignent du caractère théâtral de ses tragédies, qui ne sont pas de simples illustrations d'idées stoïciennes, mais des œuvres véritablement dramatiques. / The aim of this work is to study the evolution of lyric verse in Rome, from the first century B.C. to the first A.D., through the writings of three poets : Catullus (complete works), Horace (Odes, Carmen Saeculare and Epodes) and Seneca (non anapaestic choruses in his tragedies). This polymetric corpus gives us the opportunity to study how a metre adapts to a specific genre or tonality. We conducted statistical studies on the variations of the metrical scheme, the frequency of elisions, the use of caesurae, the word length and the link between ictus and accent, so as to show how the verse is more and more regular from the poems of Catullus to Horace, and from Horace to Seneca. We also propose stylistic interpretations of passages in which striking phenomena appear. The work is divided into three parts, dealing respectively with aeolic, dactylic and iambic verse. The results reveal that regularization of the verse is obtained by the decreasing use of elisions, words with an atypical scheme or original caesurae. They also highlight the importance of hellenisms in the stylistic particularities observed and the possibility for Catullus and Horace to use a lyrical metre through parody to compose a satirical poem. Finally, the way Seneca uses Horatian metres to create rich choral poetry demonstrates his tragedies are not mere illustrations of stoician ideas but are undoubtedly devised for the stage.
78

L'exilé de toute part suivi de la Poétique négro-africaine de l'exil

Ntafatiro, Patrice 28 September 2011 (has links)
Grâce à une réflexion sur ma création poétique, cette thèse exploite « la poétique négro-africaine de l’exil » à travers cinq recueils de Césaire, Kayóya, Senghor et Tshitungu Kongolo. D’une part, mon recueil extériorise les joies et les peines du Burundi précolonial, colonial, postcolonial et d’un exilé francophone au Canada largement anglophone. Mes exigences esthétiques sont, premièrement, l’emploi des figures de style pour que mes poèmes soient des paroles plaisantes au cœur et à l’oreille. Deuxièmement, chaque poème véhicule une poly-isotopie. Troisièmement, pareil à mon identité hybride, mon recueil est un mariage de la poésie des vers courts français et des unités discursives burundaises. D’autre part, mon analyse critique examine la manière dont le poète exilé idéalise le pays perdu et suggère des réserves face au pays hôte qui lui impose une nouvelle identité. Ensuite, mon analyse révèle que l’écriture poétique est en elle-même un exil.
79

L'exilé de toute part suivi de la Poétique négro-africaine de l'exil

Ntafatiro, Patrice 28 September 2011 (has links)
Grâce à une réflexion sur ma création poétique, cette thèse exploite « la poétique négro-africaine de l’exil » à travers cinq recueils de Césaire, Kayóya, Senghor et Tshitungu Kongolo. D’une part, mon recueil extériorise les joies et les peines du Burundi précolonial, colonial, postcolonial et d’un exilé francophone au Canada largement anglophone. Mes exigences esthétiques sont, premièrement, l’emploi des figures de style pour que mes poèmes soient des paroles plaisantes au cœur et à l’oreille. Deuxièmement, chaque poème véhicule une poly-isotopie. Troisièmement, pareil à mon identité hybride, mon recueil est un mariage de la poésie des vers courts français et des unités discursives burundaises. D’autre part, mon analyse critique examine la manière dont le poète exilé idéalise le pays perdu et suggère des réserves face au pays hôte qui lui impose une nouvelle identité. Ensuite, mon analyse révèle que l’écriture poétique est en elle-même un exil.
80

L'exilé de toute part suivi de la Poétique négro-africaine de l'exil

Ntafatiro, Patrice 28 September 2011 (has links)
Grâce à une réflexion sur ma création poétique, cette thèse exploite « la poétique négro-africaine de l’exil » à travers cinq recueils de Césaire, Kayóya, Senghor et Tshitungu Kongolo. D’une part, mon recueil extériorise les joies et les peines du Burundi précolonial, colonial, postcolonial et d’un exilé francophone au Canada largement anglophone. Mes exigences esthétiques sont, premièrement, l’emploi des figures de style pour que mes poèmes soient des paroles plaisantes au cœur et à l’oreille. Deuxièmement, chaque poème véhicule une poly-isotopie. Troisièmement, pareil à mon identité hybride, mon recueil est un mariage de la poésie des vers courts français et des unités discursives burundaises. D’autre part, mon analyse critique examine la manière dont le poète exilé idéalise le pays perdu et suggère des réserves face au pays hôte qui lui impose une nouvelle identité. Ensuite, mon analyse révèle que l’écriture poétique est en elle-même un exil.

Page generated in 0.0386 seconds