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La protection du patrimoine culturel : une comparaison entre la France et la Corée / Protection of culturage heritage : a comparison of law in France and Korea

Kwon, Cherry 09 December 2014 (has links)
Le patrimoine culturel est par sa nature une exposition de l'identité nationale ainsi qu'un symbole de la souveraineté. L'étude comparée sur cela offre donc la possibilité à des implications au-delà d'une comparaison des institutions concernées. Le système du patrimoine culturel de la France issu de la Révolution est en effet réputé à l'heure actuelle comme étant le plus développé au monde. La Corée, de l'autre côté du globe, ne cesse de poursuivre les mesures de réforme, notamment depuis l'entrée en vigueur de la loi relative à la protection des biens culturels en 1962. L'accent dans le présent travail a été mis sur le patrimoine et la terre, car le lien particulier entre ceux-ci est considéré comme un terrain fertile pour la comparaison. Compte tenu de la prédilection traditionnelle des français sur le terrain, l'analyse du patrimoine immobilier alimenterait de nouvelles perspectives pour la Corée. Il est à noter que si ledit patrimoine est celui « protégé », le patrimoine exclu de la protection, dit patrimoine non protégé, entre dans le champ de cette étude. Certes, la présence du régalien est dominante en la matière par rapport à d'autres domaines culturels. Pour autant, en France a entamé une politique de décentralisation culturelle en 1982 et 1983 ; ce mouvement s'accélérant dans les années 2000. A l'opposé, la politique patrimoniale coréenne se trouve encore dans les mains de l'Etat. Les personnes privées comme les fondations et associations ont adhéré à la démarche du patrimoine culturel et les activités de mécénat et de partenariat public-privé ne sont plus inconnues en la matière. Somme toute, la protection du patrimoine va reposer, en premier lieu sur la conciliation de l'intérêt public et des intérêts privés, en deuxième lieu sur celle de l'intérêt national et de l'intérêt local et, en troisième lieu, sur celle de l'intérêt des générations passées, présentes et futures. / Cultural heritage is by its own nature an exposition of national identity as well as a symbol of sovereignty. Thus a comparative study on it would give rise to implications beyond the relevant institutions. The cultural heritage system of France, a culmination of the Revolution, has indeed held an enduring reputation as the most sophisticated one in the world. Korea, on the other side of the globe, has been pursuing ambitious reform measures, ever since the enactment on the Protection of Cultural Property in 1962. Emphasis in the present work has been placed on the cultural heritage and the land. The reason is that the unique relationship of the two is believed to be fertile ground for comparison. Traditional attachment in France to the land in case of tangible or material cultural “patrimoine” would very well bring about fresh perspectives to Korea. It is to be noted that those cultural properties, not classified as “protected” ones thus falling out of the umbrella, are also dealt with rather extensively. One may find that state intervention or engagement is much more conspicuous in case of cultural heritage, as compared to other areas of culture. Decentralization epitomizes the administration of cultural “patrimoine” in France since 1980s, whereas role of the central government dominates in Korea, although foundations, associations and MECENATs are on the rise in numbers and activities. Lastly the task of interest-coordinations are highlighted in every facet of the protection : namely public v. private, national v. regional/local, past/present generation v. future generation.
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Des œuvres d'art claquemurées pendant cent jours : l'exposition stations du centre international d'art contemporain de Montréal

Pressé, Suzanne 07 February 2019 (has links)
Ce mémoire porte sur 1 exposition Stations du Centre international d'art contemporain de Montréal. En premier lieu, j'ai analysé brièvement les conditions politiques de la naissance et la première histoire de 1'exposition d'art en tant qu'institution. Ensuite, j'ai saisi dans 1'exposition Stations un événement artistique dont les conditions de production esthétique, soit le domaine des organisateurs et des artistes, ne sauraient être isolées des intérêts politiques et économiques de ses partenaires financiers. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Les libéralités à caractère collectif / Liberalities of a collective nature

Boisson, Julien 07 December 2015 (has links)
La libéralité à caractère collectif est destinée à la collectivité ou à un groupe de personnes. Elle est au service d’une oeuvre, d’une cause. Profitant à des personnes physiques indéterminées et non individualisées, elle ne peut être réalisée directement. Pour atteindre son but, elle fait intervenir une personne juridique, le plus souvent une personne morale de droit public ou de droit privé à but non lucratif. Par le truchement de la personne morale, la libéralité profite aux bénéficiaires de l’oeuvre du groupement : du cercle de ses membres à un groupe de personnes, voire à la collectivité tout entière.Les mécanismes permettant de réaliser une libéralité à caractère collectif sont divers et pour certains la qualification libérale leur est refusée. Ils peuvent être regroupés en deux catégories selon le rôle joué par le bienfaiteur : une fondation, si l’oeuvre est initiée par lui ; une libéralité-participation, si le bienfaiteur vient soutenir une oeuvre déjà existante. À l’image des mécanismes, les techniques employées sont variées que l’acte repose sur une simple libéralité avec charge ou de façon plus originale sur une fiducie aux fins de libéralité ou un engagement unilatéral de volonté. Malgré cette diversité, des caractères communs transcendent la catégorie des libéralités à caractère collectif : elles sont affectées et intéressées. La notion de libéralité à caractère collectif délimitée, il est alors possible de mettre un peu d’ordre dans les règles qui s’y appliquent. À l’heure actuelle, celles-ci sont tout à la fois éparpillées, lacunaires et inopportunes. Le régime des libéralités à caractère collectif doit donc être repensé en tenant compte de leurs spécificités. / A liberality of a collective nature is aimed at the community, or at a group of people. It is to benefit a cause. Because it benefits undetermined and not individualized natural persons, this kind of liberality cannot be carried out directly. In order to reach its goal, it includes a juridical person, most often a notforprofit legal person of public law or private law.Through the legal person, the liberality benefits the beneficiaries of the grouping’s cause: these beneficiaries may be the members of grouping, to another group of people, or even to the wholecommunity. The ways to carry out a liberality of a collective nature are numerous and some of themare denied the designation of “liberality”. Two sorts of ways may be distinguished, according to the role played by the benefactor: either a Foundation, if the cause it initiated by the benefactor; or a liberality-participation, if the benefactor contributes to an existing cause. The techniques are varied:the operation may be based on a liberality with a charge, or more originally on a fiducia aimed at a liberality, or on a commitment by unilateral will. In spite of this diversity, liberalities of a collective nature have common features: they are earmarked and for-profit. Once the notion of liberality is mapped out, it becomes possible to sort out the rules that apply to it. Currently, these rules are scattered, insufficient and improper. The rules governing the liberalities of a collective nature must be redesigned by taking into consideration their specific nature.
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L’orgue italien de la Renaissance (1400-1550). Commandes artistiques, savoirs pratiques et usages liturgiques / Renaissance italian organ (1400-1550). Art commissions, practical knowledges and liturgical usage

Perina, Hugo 12 June 2018 (has links)
Cette thèse propose une approche de l’orgue italien de la Renaissance qui croise les aspects sociaux, techniques et culturels de l’orgue afin de déterminer les spécificités des pratiques liées à l’orgue, des années 1430 jusqu’à la moitié du XVIe siècle. L’aménagement de deux tribunes d’orgues par Brunelleschi dans la cathédrale de Florence dans les années 1430 renouvelle radicalement la façon de concevoir la place de l’orgue au sens le plus concret (dans l’espace liturgique), mais aussi dans le champ symbolique. Ce changement de position demande aux facteurs d’adapter leurs techniques. Ces innovations sont autant de critères constitutifs de l’orgue dit a la moderna. Il est possible de suivre la diffusion des nouveaux canons esthétiques en Italie grâce aux déplacements des individus liés à l’orgue (artisans et commanditaires), à partir de trois centres principaux : la Toscane, la Vénétie et la Lombardie. La compilation de contrats de commande ou d’embauche prend la forme d’une base de données d’environ six cent cinquante entrées. En plus de fournir des informations techniques, ce corpus documentaire permet d’étudier le processus de professionnalisation des organistes et des facteurs, en rapport constant avec leurs employeurs et mécènes. L’aspect communautaire qui ressort des commandes est resitué dans le contexte plus large des relations économiques et diplomatiques entre les différents États italiens. La figure du commanditaire apparaît alors comme centrale dans la diffusion de l’orgue a la moderna et des pratiques professionnelles qui l’accompagnent. / This thesis offers a social, technical and cultural study of the Renaissance Italian organ. It aims to determine the specificities of practices related to the organ from the 1430s to the mid XVIth century. Brunelleschi’s building of two organ galleries in the cathedral of Florence marks a profound shift in the conception of the organ’s place—a shift that is both spatial (it affects the space of the liturgy) and symbolic. Such a displacement made it necessary for organ builders to adapt their craft. Those innovations are essential characteristics of the organ a la moderna. The diffusion of new aesthetic criteria by craftsmen and their employers can be traced back to three main regions: Tuscany, Veneto and Lombardy. A compilation of buying and hiring agreements is structured as a database of around six hundred and fifty entries. In addition to providing technical data, this corpus makes it possible to study the progressive professionalization of organists and organ builders, in relation to their employers and patrons. The community involved in the process of building the organs is also put back in the broader context of the economic and diplomatic relations between Italian states. The employer therefore becomes a key figure in the diffusion of the organ a la moderna and the professional skills and habits that it involves.
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Edme Boursault : de la farce à la fable (1661-1701) / Edme Boursault : from the farce to the fable (1661-1701) / Edme Boursault : della farsa alla fabia (1661-1701)

Croft, Marie-Ange 01 October 2014 (has links)
Entre la mort de Molière et l’avènement de Marivaux, le théâtre connaît de profondes modifications. S’inscrivant dans le sillage des travaux de François Moureau, Christian Biet et Guy Spielmann sur la dramaturgie fin de règne, cette thèse s’intéresse à la manière dont s’est effectué le passage de la comédie classique à la comédie fin de règne. En prenant l’exemple d’Edme Boursault (1638-1701), écrivain mineur du XVIIe siècle, elle entend mettre en lumière une double trajectoire, celle d’un genre et celle d’un auteur. L’étude repose sur l’hypothèse selon laquelle le corpus comique de Boursault, produit entre 1661 et 1701, conserve les marques des mutations esthétiques qui a mené au théâtre fin de règne. Il s’agit donc de comprendre les enjeux qui ont conduit à un renouvellement de l’écriture dramaturgique, mais aussi d’observer la manière dont pouvait se construire une carrière littéraire chez un écrivain mineur de la seconde moitié du XVIIe siècle. Depuis ses premières comédies et farces (Le médecin volant, Le Mort vivant, Le jaloux endormy) jusqu’à ses comédies moralisantes (Les Fables d’Esope, Esope à la Cour), Boursault a su s’adapter aux changements que connaissent la société française et le théâtre, et a mis en œuvre diverses stratégies, tant sociales que littéraires. Par le moyen de l’histoire littéraire, entre sociologie de la littérature, poétique des genres et théorie de la réception, la thèse se penche sur les réseaux de sociabilité de Boursault (salons précieux, cercles littéraires, mécénat) et analyse son théâtre comique, tout en tenant compte des conditions de représentation et de la réception du public. L’étude tend à démontrer que cette évolution dramaturgique s’est faite graduellement, souvent au prix d’une coexistence de deux esthétiques au sein d’une même œuvre. Cherchant à mesurer l’apport de Boursault à la comédie et au comique du XVIIe siècle, la thèse révèle que le passage du classicisme au fin de règne implique chez le dramaturge un changement de stratégie. Entre 1660 et 1700, l’auteur passe en effet d’une stratégie du cursus où ses tendances polygraphiques le placent, à une stratégie du succès misant sur l’innovation et l’originalité. Ce faisant, l’écrivain explore les limites d’un genre qu’il participe à redéfinir, tant sur le plan de la structure et des thématiques que sur celui des personnages et du comique. L’examen du passage de la farce classique à la comédie moralisante, celui du comique burlesque au rire jaune du XVIIIe siècle positionne donc indéniablement Boursault comme un écrivain de transition. Transition entre l’esthétique classique et l’esthétique fin de règne, on s’en doute, mais aussi, en parallèle, entre la poétique classique-fin de règne, et celle des Lumières. / Entre la mort de Molière et l’avènement de Marivaux, le théâtre connaît de profondes modifications. S’inscrivant dans le sillage des travaux de François Moureau, Christian Biet et Guy Spielmann sur la dramaturgie fin de règne, cette thèse s’intéresse à la manière dont s’est effectué le passage de la comédie classique à la comédie fin de règne. En prenant l’exemple d’Edme Boursault (1638-1701), écrivain mineur du XVIIe siècle, elle entend mettre en lumière une double trajectoire, celle d’un genre et celle d’un auteur. L’étude repose sur l’hypothèse selon laquelle le corpus comique de Boursault, produit entre 1661 et 1701, conserve les marques des mutations esthétiques qui a mené au théâtre fin de règne. Il s’agit donc de comprendre les enjeux qui ont conduit à un renouvellement de l’écriture dramaturgique, mais aussi d’observer la manière dont pouvait se construire une carrière littéraire chez un écrivain mineur de la seconde moitié du XVIIe siècle. Depuis ses premières comédies et farces (Le médecin volant, Le Mort vivant, Le jaloux endormy) jusqu’à ses comédies moralisantes (Les Fables d’Esope, Esope à la Cour), Boursault a su s’adapter aux changements que connaissent la société française et le théâtre, et a mis en œuvre diverses stratégies, tant sociales que littéraires. Par le moyen de l’histoire littéraire, entre sociologie de la littérature, poétique des genres et théorie de la réception, la thèse se penche sur les réseaux de sociabilité de Boursault (salons précieux, cercles littéraires, mécénat) et analyse son théâtre comique, tout en tenant compte des conditions de représentation et de la réception du public. L’étude tend à démontrer que cette évolution dramaturgique s’est faite graduellement, souvent au prix d’une coexistence de deux esthétiques au sein d’une même œuvre. Cherchant à mesurer l’apport de Boursault à la comédie et au comique du XVIIe siècle, la thèse révèle que le passage du classicisme au fin de règne implique chez le dramaturge un changement de stratégie. Entre 1660 et 1700, l’auteur passe en effet d’une stratégie du cursus où ses tendances polygraphiques le placent, à une stratégie du succès misant sur l’innovation et l’originalité. Ce faisant, l’écrivain explore les limites d’un genre qu’il participe à redéfinir, tant sur le plan de la structure et des thématiques que sur celui des personnages et du comique. L’examen du passage de la farce classique à la comédie moralisante, celui du comique burlesque au rire jaune du XVIIIe siècle positionne donc indéniablement Boursault comme un écrivain de transition. Transition entre l’esthétique classique et l’esthétique fin de règne, on s’en doute, mais aussi, en parallèle, entre la poétique classique-fin de règne, et celle des Lumières. / Entre la mort de Molière et l’avènement de Marivaux, le théâtre connaît de profondes modifications. S’inscrivant dans le sillage des travaux de François Moureau, Christian Biet et Guy Spielmann sur la dramaturgie fin de règne, cette thèse s’intéresse à la manière dont s’est effectué le passage de la comédie classique à la comédie fin de règne. En prenant l’exemple d’Edme Boursault (1638-1701), écrivain mineur du XVIIe siècle, elle entend mettre en lumière une double trajectoire, celle d’un genre et celle d’un auteur. L’étude repose sur l’hypothèse selon laquelle le corpus comique de Boursault, produit entre 1661 et 1701, conserve les marques des mutations esthétiques qui a mené au théâtre fin de règne. Il s’agit donc de comprendre les enjeux qui ont conduit à un renouvellement de l’écriture dramaturgique, mais aussi d’observer la manière dont pouvait se construire une carrière littéraire chez un écrivain mineur de la seconde moitié du XVIIe siècle. Depuis ses premières comédies et farces (Le médecin volant, Le Mort vivant, Le jaloux endormy) jusqu’à ses comédies moralisantes (Les Fables d’Esope, Esope à la Cour), Boursault a su s’adapter aux changements que connaissent la société française et le théâtre, et a mis en œuvre diverses stratégies, tant sociales que littéraires. Par le moyen de l’histoire littéraire, entre sociologie de la littérature, poétique des genres et théorie de la réception, la thèse se penche sur les réseaux de sociabilité de Boursault (salons précieux, cercles littéraires, mécénat) et analyse son théâtre comique, tout en tenant compte des conditions de représentation et de la réception du public. L’étude tend à démontrer que cette évolution dramaturgique s’est faite graduellement, souvent au prix d’une coexistence de deux esthétiques au sein d’une même œuvre. Cherchant à mesurer l’apport de Boursault à la comédie et au comique du XVIIe siècle, la thèse révèle que le passage du classicisme au fin de règne implique chez le dramaturge un changement de stratégie. Entre 1660 et 1700, l’auteur passe en effet d’une stratégie du cursus où ses tendances polygraphiques le placent, à une stratégie du succès misant sur l’innovation et l’originalité. Ce faisant, l’écrivain explore les limites d’un genre qu’il participe à redéfinir, tant sur le plan de la structure et des thématiques que sur celui des personnages et du comique. L’examen du passage de la farce classique à la comédie moralisante, celui du comique burlesque au rire jaune du XVIIIe siècle positionne donc indéniablement Boursault comme un écrivain de transition. Transition entre l’esthétique classique et l’esthétique fin de règne, on s’en doute, mais aussi, en parallèle, entre la poétique classique-fin de règne, et celle des Lumières.
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Vivre de la musique à Rome au XVIIIe siècle : lieux, institutions et parcours individuels / Living on music in 18th-century Rome : places, institutions and individual careers

Oriol, Élodie 06 December 2014 (has links)
L'objectif de la thèse est de saisir, pour Rome en tant que capitale européenne de la musique, et dans la continuité des récents travaux historiques sur les capitales culturelles, les modalités et les temporalités d'une profonde transformation des milieux musicaux et des conditions sociales et culturelles de l'exercice de la musique au cours du XVIIIe siècle, phénomène qui a accompagné l'évolution des styles et des goûts musicaux en Europe. La recherche est centrée sur l'étude des « métiers de la musique » : elle analyse les lieux et institutions d'exercice, les pratiques observables dans chacun d'eux, en prenant en compte leurs singularités comme leurs imbrications ou porosités, ainsi que le déroulement des carrières, à partir d'évaluations quantitatives comme de la reconstitution de parcours individuels. Elle vise, grâce à des archives variées (archives de la Congrégation de Sainte-Cécile, archives privées des grandes familles aristocratiques, archives notariales, archives paroissiales, archives des chapelles et des théâtres), à appréhender les conditions sociales des musiciens, en s'attachant aux revenus, aux hiérarchies, aux protections et aux mobilités. Au cours du XVIIIe siècle, on assiste à une recomposition du paysage musical romain. Bien que la désaffection pour la musique sacrée fragilise le marché musical urbain, Rome reste l'un des principaux foyers musicaux européens. La ville se convertit progressivement, mais avec succès, à la musique profane, en particulier à l'opéra, ce qui conduit à modifier non seulement l'offre musicale, mais aussi l'organisation de la profession. / The aim of this thesis is to catch how and when musical circles as well as social and cultural conditions in musical practice deeply changed in Rome - as the European capital of music- during the 18th century ; and that, as part of the recent historical work on cultural capitals. This phenomenon went hand in hand with the evolution of musical styles and tastes in Europe.The research is based on the study of "musical professions": it is an analysis of the places and institutions in which music was practised, the different practices with their peculiarities as well as their abilities to mingle together. It also analyses how careers develop, using quantitative assessments and records of individual careers.It aims, thanks to various archives (from the Congregation of St Cecily, great aristocratic families, notary offices, parishes, choirs and theatres) at understanding the living conditions of the musicians: incomes, hierarchy, protections, mobility. It has been necessary to study the social network and the family environment of the musicians, as well as their relations with other people, and their professional environment. During the 18th century, a reshaping of the Roman musical landscape can be observed. In spite of the declining interest for sacred music, which weakens the market of music in town, Rome remains one of the most important musical places in Europe. The town slowly but successfully converts itself to secular music, and more especially to opera music; and this leads to a change, not only in musical offers, but also the organization of the profession. / Lo scopo della tesi è di capire, per Roma capitale musicale europea, nella continuità dei recenti lavori storici sulle capitale culturali, le modalità e le temporalità di una profonda trasformazione dei “milieux” musicali e delle condizioni sociali e culturali della prassi musicale nel corso del Settecento, fenomeno che ha accompagnato l’evoluzione dei stili e dei gusti musicali in Europa. La ricerca s’incentra sullo studio degli “mestieri della musica”: analizza i luoghi, le istituzioni legate alla musica e la prassi osservabile in ciascuna di loro, tenendo in conto la loro singolarità, i loro intrecci o le loro porosità, lo sviluppo delle carriere, a partire da valutazioni quantitative e dalla ricostituzione di percorsi individuali. Grazie all’analisi di vari archivi (archivi della Congregazione di Santa Cecilia, archivi privati di grandi famiglie aristocratiche, archivi notarili, archivi parocchiali, archivi di cappelle musicali e di teatri), mira a comprendere le condizioni sociali dei musicisti, facendo riferimento ai redditi, alle gerarchie, alle protezioni e alle mobilità. E’ stato necessario interrogare le rete sociali e l’entourage familiale, relazionale e professionale dei musicisti, localizzare i luoghi di residenza nel tessuto urbano e studiare le realtà istituzionali, economiche e sociali che facevano da sfondo alla loro vita professionale. L’adattamento degli individui o delle famiglie di musicisti alle diverse offerte e risorse della città, le dinamiche d’inserimento nel “mercato musicale” e la società urbana, sono stati al cuore di questa riflessione. Il discorso è partito, per quanto possibile, dalle prassi all’interno di questi mestieri, predendo in conto le loro singolarità. E’ quindi stato studiato l’insieme della comunità musicale nelle sue diverse componenti e i suoi multipli aspetti. Nel corso del Settecento, si assiste ad una ricomposizione del paesaggio musicale romano. Anche se la disaffezione per la musica sacra rende fragile il mercato musicale urbano, Roma rimane uno dei principali centri musicali europei. La città si convertì, progressivamente ma con successo, alla musica profana, in particolare all’opera, questo condusse a modificare non soltanto l’offerta musicale ma anche l’organizzazione della professione.
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Ana de Silva y Mendoza (VIIe duchesse de Medina Sidonia). Rôle et pouvoir d’une femme de la haute noblesse espagnole / Ana de Silva y Mendoza (VIIth duchess of Medina Sidonia). Role and influence of a Spanish female nobiliary figure

Léandre, Adeline 02 June 2018 (has links)
Les « Recherches sur la femme et son rôle au sein de la haute noblesse espagnole (XVIe-XVIIe siècles). L’exemple d’Ana de Silva y Mendoza, VIIe duchesse de Medina Sidonia » s’insèrent dans le cadre de l’histoire générique et visent à récupérer la mémoire de ces femmes qui, à l’époque moderne en Espagne, quels qu’aient été leur position dans la hiérarchie sociale et leur statut familial, demeurent oubliées. C’est le cas des femmes titulaires de Medina Sidonia et de Niebla dont l’histoire n’a pas même retenu les noms. La VIIe duchesse consort de Medina Sidonia, doña Ana de Silva y de Mendoza (1560-1610), fille ainée des princes d’Eboli, est pourtant l’archétype remarquable d’une aristocrate puissante, forte et consciente de son rang en Basse Andalousie aux XVIe et XVIIe siècles. Grâce à une étude prosopographique menée autour d'elle et de trois générations féminines du clan des Medina Sidonia : la IXe comtesse de Niebla, les VIIe et VIIIe duchesses de Medina Sidonia, on s’attachera à décrire le statut juridique, social, économique et politique d’aristocrates à valeur d’exemples. Celui, en particulier, de l’épouse du VIIe duc, don Alonso Pérez de Guzmán el Bueno, responsable de l’Invincible Armada, permettra d’appréhender les sphères d’influence dévolues à ces femmes ainsi que leur vie quotidienne sur les terres de leurs époux. A travers l’étude de la correspondance de ces femmes mais également, d’actes notariés, de livres de comptes et de quelques documents iconographiques issus de différents centres d’archives espagnols (Archivo General de la Fundación Casa Medina Sidonia principalement mais également Archivo General de Simancas, Archivo de Protocolos de Madrid ou Archivo Histórico Nacional sección Nobleza) on participera à la connaissance de l’histoire des femmes à l’époque moderne. On sera alors en mesure de comprendre les stratégies entourant le mécénat artistique et religieux d’une aristocrate, son implication dans la vie économique locale et son rôle essentiel à la fois dans la gestion de la Maison aristocratique et dans l’établissement de liens diplomatiques au sein de l’espace curial de Philippe II et Philippe III. La vie de femmes de la plus haute noblesse espagnole à Séville et surtout à Sanlúcar de Barrameda, chef lieu des territoires ducaux, permettra d’apporter une vision novatrice de la culture andalouse moderne et du dynamisme économique du port de Sanlúcar de Barrameda, longtemps sous-estimé et pourtant véritable porte d’accès de l’Amérique. / Ana de Silva y Mendoza (1561-1610), the oldest daughter of prince of Éboli Ruy Gómez de Silva and Ana de Mendoza y de la Cerda, marries at a very young age, the VIIth duke of Medina Sidonia, Alonso Pérez de Guzmán el Bueno. The active and influential female nobiliary figure in Lower Andalusia, is the subject of this case study. The analysis of her different roles within the Guzmán, the family, the domestic economy in the Sanlúcar’s palace and the duchy, makes possible the comprehension of the real autonomy of a Castilian woman. Different issues that take into account social, economic and politic aspects are examined in this study of a prestigious union of marriage during the reigns of Philip II and Philip III. This example reveals how the wife of one of the most important nobles of Castile takes part in the expression of the lineage’s power by her politic and social actions.

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