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L'intégration du mouvement indigène dans la république bolivarienne du Vénézuela : un instrument politique de légitimation

Bonnassies, Violaine 06 1900 (has links) (PDF)
Quelle est la finalité de l'intégration politique du mouvement indigène dans un pays où les peuples indigènes ne représentent que 2,3% de la population du Venezuela? Cette interrogation justifie ce présent mémoire qui se veut une réflexion critique sur les enjeux de la politique indigène menée par le nouveau régime bolivarien, depuis l'arrivée de Chavez à la présidence, le 6 décembre 1998. L'ampleur du prolongement politique de la question indigène dans le régime bolivarien contraste avec un mouvement indigène peu institutionnalisé sur le plan national. En effet, les peuples indigènes du Venezuela ne comptent pas avec un passé solide de convergence de leurs luttes sociales. Néanmoins, l'arrivée au pouvoir du mouvement politique porté par Chavez consacre une reconnaissance juridique sans précédent des droits des peuples indigènes. Quelle est la nature des modalités d'inclusion mises en œuvre par le régime bolivarien? Peut-on pour autant parler de l'essor du mouvement indigène au Venezuela? Ces questionnements guident le développement de cette présente recherche dans le but de cerner les ressorts à l'œuvre dans ce processus d'intégration. Dans cette perspective, cette étude distingue deux types de facteurs qui aident à comprendre cette visibilité politique nouvelle de l'enjeu indigène au Venezuela. D'une part, nous relevons des facteurs conjoncturels déterminants, liés au contexte de crise institutionnelle du pays et à la transnationalisation du mouvement indigène. D' autre part, nous tentons de cerner la relation spécifique qu'entretient l'idéologie bolivarienne avec la question indigène dans le processus politique du mouvement chaviste. Notre démonstration s'articule en relation avec une démarche empirique, issue d'une recherche de terrain effectuée pendant un mois, en mars 2006. Après avoir exposé les ressorts théoriques de notre analyse, nous appréhendons les ressorts contextuels de cette émergence, pour aboutir ensuite, dans un troisième chapitre, sur l'analyse du « cadre » bolivarien comme facteur surdéterminant de ce processus d'intégration. Enfin, nous terminons cette recherche en nuançant la portée effective d'une telle intégration et en traçant les lignes de défis pour l'avenir du mouvement indigène vénézuélien. Cette recherche est guidée par l'hypothèse que l'intégration politique de la question indigène est au service de l'idéologie bolivarienne et sert ainsi à légitimer le processus de la Révolution chaviste. Cette intégration se définit alors davantage comme un instrument de légitimation dans une stratégie politique spécifique, plutôt que comme l'aboutissement d'un travail soutenu de convergence mené par un mouvement social solide. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mouvement indigène, CONIVE, idéologie bolivarienne, populisme, intégration politique, chavisme.
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La contestation du régime agricole québécois par le syndicalisme « citoyen » de l'union paysanne

Silvestro, Marco January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse de sociologie porte sur le syndicalisme agricole québécois. A partir de l'exemple de l'Union paysanne, un syndicat contestataire qui fait appel à un cadre d'action collective « altermondialiste », elle montre comment s'organise la contestation du régime agroalimentaire québécois. L'Union paysanne a mis de l'avant un « syndicalisme agricole citoyen » rassemblant plusieurs catégories sociales de personnes pour lutter contre le régime agroalimentaire restrictif. Cette recherche s'inscrit dans la sociologie de l'action collective, des mouvements sociaux et de la politique contestataire. L'auteur développe un modèle d'analyse lier les aspects structuraux (le cadre institutionnel, la structure des opportunités politiques) et les aspects culturels de l'action collective (discours politique, identités collectives, engagement des personnes) afin de comprendre la co-évolution entre les institutions et les mouvements sociaux, l'interdépendance entre les déterminants structurels et les possibilités endogènes d'action collective. La seconde partie offre une étude de cas de l'Union paysanne entre 2001 et 2007. Elle commence par détailler la structure de la relation sociale dans l'agroalimentaire, montrant que les agriculteurs et les agricultrices sont le maillon dominé de la chaîne et qu'ils et elles vivent une crise généralisée. L'agriculture québécoise est qualifiée comme engagée sur la voie de l'industrialisation et de la mondialisation et que dans ce processus elle est largement déterminée par des intérêts qui lui sont étrangers. La thèse montre ensuite comment la contestation émerge, à partir des luttes pour l'agriculture biologique des années 1970 jusqu'aux luttes « citoyennes » contre l'expansion de l'industrie porcine des années 1990-2000, en passant par la contestation du syndicat agricole majoritaire par des membres mécontent-es dans les années 1980-1990. Ces luttes rurales et agraires constituent le terreau à partir duquel l'Union paysanne entend fédérer les mécontentes et les mécontents autour de l'appel à « une agriculture à dimension humaine ». La thèse démontre que le syndicat cherche à faire tomber les barrières du régime agroalimentaire en innovant, c'est-à-dire en acceptant dans ses rangs les agriculteurs, les agricultrices, mais aussi toute autre personne qui entend défendre le caractère multifonctionnel et local de l'agriculture, ce qui rompt avec le syndicalisme professionnel. Sont ensuite décrites quatre campagnes politiques du syndicat qui montrent sur quel registre et à l'aide de quelles ressources il agit. Au départ une logique de syndicalisme de mouvement social l'animait, mais il a évolué vers un syndicalisme professionnel pour enfin devenir un groupe de pression professionnalisé. L'analyse de la cohabitation des diverses identités (agriculteur, paysan, consommateur, « citoyen », etc.) montre que cette diversité a accentué les problèmes internes de l'organisation, provoquant à terme la démobilisation de ses membres. La thèse conclut que l'action collective innovante de l'Union paysanne révèle des tensions dans la mobilisation sociale « altermondialiste » et pose des défis relatifs à l'ancrage territorial, à la discussion interidentitaire et quant à l'engagement des personnes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sociologie des mouvements sociaux, Sociologie rurale, Syndicalisme agricole, Québec, Mondialisation, Altermondialisme.
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Action collective conflictuelle et cohésion sociale : le cas du quartier Saint-Michel à Montréal

Bocquin, Christophe 03 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'interaction entre deux concepts actuellement au cœur de débats scientifiques : l'action collective conflictuelle et la cohésion sociale. Dans une démarche de développement par l'initiative locale, la cohésion sociale est de plus en plus mise en avant comme un levier pour le développement de territoires en difficulté, notamment au travers du programme canadien des vibrant communities. Si la cohésion sociale est vue par la majorité des chercheurs comme un objectif intéressant bien qu'insuffisant pour sortir seul un quartier de la pauvreté et l'amener dans la voie du développement collectif, son rapport avec le conflit suscite un débat de la communauté scientifique. En effet, celle-ci est divisée à ce sujet. Certains voient le conflit comme un vecteur de division et de renforcements d'inégalités territoriales. D'autres pensent que l'action collective conflictuelle peut avoir un rôle positif sur la cohésion sociale, en engendrant un processus par lequel les acteurs formalisent, débattent et confrontent leurs idées. Ce choc des idées permet une ouverture vers les autres et ouvre la voie à un consensus et contribue à l'émergence ou au renforcement de l'identité locale. Ce mémoire a pour objectif de renverser le paradigme selon lequel le conflit ne serait qu'un vecteur de division. Le quartier de Saint-Michel est marqué par une histoire forte de conflits entre ses habitants et la ville de Montréal au sujet des nuisances provoquées par la carrière Miron. Le dense milieu communautaire michelois et son modèle de gouvernance locale sont issus de cette action collective conflictuelle qui a duré plusieurs dizaines d'années. Malgré un contexte de diversité sociale et différentes vagues d'immigration, on constate une cohésion sociale forte dans le quartier Saint-Michel, avec un sentiment d'appartenance important et un partage de valeurs communes entre les habitants. Ce milieu communautaire bien structuré a permis au quartier Saint-Michel de s'approprier et de profiter des retombées de l'implantation de la Tohu, ainsi que de mobiliser des ressources exogènes importantes. L'appui des pouvoirs publics aux initiatives locales micheloises permet au quartier d'entamer sa revitalisation. Néanmoins, si le conflit semble avoir des effets positifs sur la cohésion sociale et permettre de créer un contexte favorable à des initiatives locales, il faut certaines conditions pour qu'il parvienne à engendrer des processus de cohésion. Ce sont ces conditions que nous étudions dans ce mémoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement local, cohésion sociale, action collective conflictuelle, innovation, gouvernance, culture.
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De vidas infames à máquina de guerra : etnografia de uma luta por direitos

Silva, Tiago Lemões da January 2017 (has links)
Ce travail de recherche se propose de dresser le tableau de la visibilité politique des personnes sans domicile fixe à l’échelle nationale, au Brésil, ainsi que de leur organisation politique, favorisée par l’irruption du « Movimento Nacional da População de Rua » (MNPR), en 2005. En particulier, nous allons analyser les processus qui font de la mobilisation sociale, menée par des membres du MNPR depuis son antenne régionale de la ville de Porto Alegre (état du Rio Grande do Sul, ou RS), un champ de revendication des droits multiple et ambigu, traversé par des forces organisatrices et contestatrices (instituées et actualisées sur un plan historique), mobilisées par différents agents, institutions, valeurs et intérêts qui, insérés au MNPR-RS, concourent à produire des conduites, des subjectivités, des dénonciations et des idées relatives à l’Etat, au droit et à la participation politique. / A pesquisa tem como tema o cenário de visibilidade política nacional de “pessoas em situação de rua” no Brasil e de organização política dessa população, promovida pelo surgimento do Movimento Nacional da População de Rua (MNPR), em 2005. Especificamente, busca compreender os processos que fazem da mobilização social, conduzida por integrantes do MNPR em sua base regional na cidade de Porto Alegre/RS (MNPR-RS), um campo de reinvindicação de direitos múltiplo e ambíguo, atravessado por forças ordenadoras e contestadoras (forjadas e atualizadas historicamente), mobilizadas por diferentes agentes, instituições, valores e interesses que, inseridos no MNPR-RS, coproduzem condutas, subjetividades, denúncias e ideias de Estado, de direito e de participação política.
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Action collective locale en contexte de mondialisation : impact du mondialisme sur des intervenants communautaires de Saint-Jean-sur-Richelieu

Scott, Jonathan January 2008 (has links) (PDF)
L'univers discursif de l'action collective tant sur la scène québécoise que sur les autres scènes nationales et locales à travers le monde tend à se transformer et à se reconfigurer selon de nouvelles thématiques que nous avons nommées altermondialistes. Certains slogans produits et scandés dans les nouvelles mobilisations dites mondialistes confirment notre postulat. L'idée maîtresse motivant la production d'un mémoire de maîtrise était qu'à chaque transformation de l'État est liée une modification des stratégies des mouvements sociaux. Ainsi, le mouvement altermondialiste identifié comme étant la nouvelle action collective s'opposerait à une nouvelle forme d'État dit mondialiste reconfiguré par le processus de mondialisation néolibérale. Pour comprendre cette nouvelle réalité dans l'univers de l'action collective, nous nous sommes intéressé à la façon dont les organisations locales s'approprient ce nouveau type de discours. Plus particulièrement, nous voulions savoir si ce dernier influençait les stratégies d'action et de mobilisation des acteurs sociaux. Pour mener à bien notre recherche, nous avons identifié l'association ATTAC comme l'organisation dominante produisant et diffusant ce type de discours sur le territoire québécois. À la suite d'une revue de littérature sur l'évolution socio-historique de l'action collective en lien avec les différentes mutations des formes de l'État, nous avons identifié le mouvement altermondialiste comme une nouvelle forme d'agir collectif et regardé le rôle joué par ATTAC dans la définition de ce nouvel agir. Dans ce contexte, nous nous sommes interrogé sur la manière dont les organisations communautaires à l'échelle locale s'approprient le discours altermondialiste et les impacts de ce dernier sur les pratiques, les réflexions et les revendications organisationnelles. Pour ce faire, nous avons procédé, d'une part, à l'analyse de contenu de documents produits par les organisations locales étudiées. Ceci fut fait afin d'identifier l'occurrence des thématiques altermondialistes au sein d'organisations locales de la MRC du Haut-Richelieu et plus particulièrement de Saint-Jean-sur-Richelieu. D'autre part, nous avons réalisé des entretiens avec des militantes et militants s'impliquant dans ces mêmes organisations pour questionner leur niveau d'intégration et d'appropriation du discours altermondialistes. Au terme de cette recherche, nous avons démontré que les liens entre le mouvement localiste et le mouvement mondialiste reposait sur une interface partagée entre des organisations régionales et nationales à vocation territoriale ou sectorielle et sur des actions militantes portées par des intervenants du communautaire. Nous avons montré comment les enjeux locaux pouvaient transiter vers le mouvement altermondialiste par l' intermédiaire d'organisations nationales teIles qu'ATTAC-Québec. Par contre, nous n'avons pas décelé l'émergence d'une nouvelle tendance au sein du mouvement communautaire québécois du Haut-Richelieu qui serait marquée par une intégration harmonieuse et symbiotique des revendications locales et antimondialistes. De fait, si l'État-nation moderne est en transition, cette dernière n'est pas encore complétée et son effet sur les mouvements sociaux fordistes et post-fordistes est faiblement senti. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Action collective, Altermondialisme, ATTAC, ATTAC-Québec, État, Néolibéralisme, Organismes communautaires, Mondialisation, Mouvement social, MRC du Haut-Richelieu, Saint-Jean-sur-Richelieu.
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Identités en conflit : gouvernementalité, action collective et démocratie

Morissette, Benoît January 2008 (has links) (PDF)
Plusieurs théories sociales et politiques avancent que les nouveaux mouvements sociaux participent au renouvellement de la démocratie actuelle, souvent parce qu'ils remettent à l'ordre du jour la question du bien commun ou qu'ils proposent de nouveaux modèles de participation politique. La théorie des nouveaux mouvements sociaux suggère que ces nouvelles formes d'action collective constituent une force de démocratisation du quotidien. Pour celle-ci, les nouveaux mouvements sociaux ancrent leurs actions dans les valeurs apparues avec la société postindustrielle. L'émergence de ces nouvelles valeurs marquerait un changement d'orientation des forces de contestation politique. De luttes pour la redistribution, incarnées par le mouvement ouvrier, elles se présentent maintenant comme des luttes identitaires. À la différence du mouvement ouvrier dont les actions visaient à prendre le pouvoir politique afin de réaliser son objectif historique: le socialisme, les nouveaux mouvements sociaux ont abandonné toute prétention à l'exercice du pouvoir de l'État. Leurs actions chercheraient dorénavant à libérer des champs d'autonomie. En s'inscrivant dans le cadre du concept de gouvernementalité, élaboré par Michel Foucault, ce mémoire explique plutôt les nouvelles formes d'action collective par l'émergence d'un nouveau dispositif: l'État libéral avancé. Les nouveaux mouvements sociaux constituent ainsi des forces de contestation politique spécitiques à l'actuel dispositif de gouvernement. Les formes et les finalités de ces luttes sont dès lors redevables de la transformation des technologies du pouvoir employées par l'État libéral et de la rationalité politique qu'elles mettent en oeuvre par leur fonctionnement. Dans ce contexte, les actions collectives se présentent comme le résultat d'un processus de construction identitaire où des individus se réunissent pour contester l'identité que leur assigne un mécanisme de gouvernement et revendiquer une identité alternative. Elles apparaissent dès lors comme des contre-conduites dont l'objectif consiste à articuler des relations de pouvoir à des identités subjectives. Comme ce mémoire le suggère, si ces contre-conduites évoquent un renouvellement de la démocratie, ce n'est pas parce qu'elles portent en elles les valeurs au fondement d'institutions politiques à venir, mais bien puisqu'elles réactivent par leurs actions notre compréhension de la démocratie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pensée politique, Michel Foucault, Gouvernementalité, Action collective, Démocratie.
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La participation à des instances de concertation : agir politiquement en vue de maintenir son autonomie : ce qu'en pensent des organismes de défense des droits sociaux

Bégin Gaudette, Maude January 2010 (has links) (PDF)
La question de l'autonomie a été le moteur de la présente recherche. Nous souhaitions connaître le point de vue d'organismes de défense des droits sociaux sur la participation à des regroupements et des coalitions afin de savoir si cette participation représente une stratégie au maintien de leur autonomie. Nous avons, dans notre cadre théorique, fait appel à quelques-uns des concepts développés par Hannah Arendt pour définir l'exercice du politique. Le fait de s'inspirer d'une pensé issue de la philosophie politique a permis d'apporter un éclairage nouveau sur les instances de concertation, espaces favorisant le rassemblement pour parler ensemble de situations communes et décider d'agir ensemble pour changer ces situations. Dans le cadre de notre recherche de type qualificatif, cinq entrevues semi-dirigées ont été réalisées. Deux de nos trois répondants sont issus d'organismes ayant pour mission principale la défense des droits sociaux, ceux des travailleurs immigrants d'une part, ceux des locataires d'autre part. Le troisième provient d'un organisme faisant de l'alphabétisation populaire et ayant une approche d'éducation populaire voisine de la défense des droits. Nos entretiens visaient à connaître le point de vue des répondants face aux instances de concertation et à comprendre l'analyse qu'ils font de leur expérience de participation à celles-ci. L'analyse des entrevues a permis de dégager des notions intéressantes pour comprendre l'apport des instances de concertation au maintien de l'autonomie. La pluralité entre les membres d'une instance de concertation est non seulement inévitable, elle est souhaitable parce que source de richesse. Les nombreuses difficultés engendrées par la participation à un regroupement ou à une coalition n'amènent pas les, organismes à envisager de se retirer; encore doivent-ils demeurer vigilants afin d'éviter les pièges de la concertation. Le sentiment «d'être en relation avec» et «d'appartenir à» fait en sorte que les membres développent des stratégies pour préserver leur univers commun. La participation à une instance de concertation constitue une stratégie au maintien de l'autonomie parce que l'agir collectif ainsi permis apporte aux organismes de défense des droits sociaux une certaine forme de puissance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Organismes de défense des droits sociaux, Concertation, Regroupements, Coalitions, Autonomie, Agir collectif.
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Acceptation ou tolérance du troisième genre à Juchitán? : étude féministe des transformations sociales produites par l'émergence d'actrices-sujets muxes-femmes

Gauvin, Marie-Ève 05 1900 (has links) (PDF)
À Juchitán, les muxes forment une communauté du « troisième genre » - ni homme ni femme traditionnellement tolérée à l'intérieur de cette société autochtone zapotèque. Leur existence revêt un intérêt pour le travail social et les études féministes, car elle questionne les normes de la construction binaire du sexe, du genre et de l'hétérosexualité. Cette recherche qualitative s'intéresse à la montée de l'intolérance sociale envers les muxes-femmes. Cette intolérance s'expliquerait par le lien entre leurs pratiques homosexuelles et le VIH/sida ainsi que la féminisation du « troisième genre ». Les muxes-femmes s'impliquent depuis 15 ans dans des actions collectives de lutte au VIH/sida et je les ai rencontrées afin de savoir comment elles perçoivent les transformations de la tolérance sociale à leur égard. J'ai passé trois mois sur le terrain à Juchitán et dans ses environs, entre février et mai 2009. J'ai procédé à la cueillette de données par l'observation participante et la réalisation de neuf entretiens semi-dirigés individuels avec des muxes-femmes qui participent, à des degrés variables, à des actions collectives. Les données issues de cette recherche qualitative, ont été collectées puis analysées à la lumière des théories de la (dé)construction du genre (féminisme radical, postructuralisme et queer) et par une théorie de l'action collective (re-construction du Sujet en acteur-sujet). Ces ancrages théoriques m'ont permis d'identifier une « praxis de transformation de la tolérance sociale », singulière et propre à ce contexte culturel. Étape par étape, à travers cette praxis, les muxes-femmes suivent un « processus d'émergence en tant qu'actrices-sujets ». Les résultats révèlent que la subjectivation politique, à travers leur participation à des actions collectives multiples, a permis aux muxes-femmes de transformer positivement l'attitude, les comportements, ainsi que les perceptions des gens de leur environnement social. À travers leur praxis, les muxes-femmes se sont rendues visibles et audibles. Malgré tout, il demeure des résistances dans la communauté quant à l'acceptation complète et le traitement égalitaire. Ces actions collectives solidarisent les muxes-femmes et consolident des alliances tant au niveau national, qu'international. Actuellement, elles font face aux défis d'éviter la rupture intergénérationnelle et d'assurer la pérennité des actions par la passation des savoirs et des pouvoirs. Trois éléments fondamentaux sont à retenir : 1) l'expérience passionnante de l'immersion dans la communauté étudiée pour mener une recherche féministe; 2) la richesse et la spécificité du cadre culturel où se déploient des actions collectives de groupes minoritaires ; et 3) le changement social s'opère une étape à la fois de la première affirmation - acte de visibilité ou parole partagée - à la coordination d'un rassemblement international. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : troisième genre, muxe femme, genre, action collective, tolérance, observation participante, acteur sujet, subjectivation politique, féminisme
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Transformations politiques impulsées par les mouvements sociaux : le cas des Piqueteros en Argentine à l'égard du clientélisme

Nadeau, Myriam 01 1900 (has links) (PDF)
En réaction aux conséquences entraînées par les réformes néolibérales, plusieurs mobilisations sociales et soulèvements populaires ont marqué l'Amérique du Sud durant la dernière décennie. Lorsqu'ils ont adressé leurs revendications à l'État, les mouvements sociaux ont dévoilé l'existence de relations clientélistes. Agissant telle une solution aux problèmes socioéconomiques des populations défavorisées, le clientélisme organise, en fait, la société dans un rapport de pouvoir inégal. Compte tenu de l'importance des mouvements sociaux sur les scènes nationales, cette recherche a donc pour but d'étudier les transformations qu'ils entraînent à l'égard du phénomène clientéliste au sein des systèmes politiques. La présentation d'une discussion théorique comparative fait ressortir que certains mouvements sociaux impulsent des transformations en périphérie du système politique dans une dynamique de changement par le bas, au niveau local; tandis que d'autres s'efforcent d'influencer ou d'investir l'État dans une dynamique de changement par le haut, soit au cœur du système politique. Pour expliquer l'ampleur des transformations à l'égard du clientélisme, l'élaboration d'une grille d'analyse permet de décortiquer le système politique selon différentes structures de pouvoir. À partir du cas de l'Argentine, l'étude des initiatives mises de l'avant par les différents groupes du mouvement piquetero démontre que les transformations sont impulsées davantage selon une dynamique de changement par le bas. Les résultats révèlent également les obstacles qui empêchent les piqueteros de produire des transformations au cœur du système politique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mouvements sociaux, transformations politiques, clientélisme, Argentine, système politique, mouvement piquetero.
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Luttes de brésiliennes pour le droit à la ville : l'expérience des femmes de l'occupation Manoel Congo à Rio de Janeiro au Brésil

Carle-Marsan, Marie-Anne 06 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche s'intéresse aux actions collectives des femmes dans la ville. Elle se penche sur les pratiques de Brésiliennes qui occupent depuis cinq ans déjà un édifice public désaffecté dans le centre-ville de Rio de Janeiro au Brésil. Cette lutte s'inscrit au sein du Movimento nacional da luta pela moradia (Mouvement national de lutte pour logement : MNLM). Notre étude interroge la portée de cette action en matière d'empowerment, de citoyenneté locale et de Droit à la ville chez des femmes reléguées à être marginalisées sur les plans sociaux, économiques et politiques. Nous posons comme hypothèse que ces pratiques collectives peuvent contribuer à l'empowerment individuel et collectif des participantes de même qu'elles constituent un levier vers l'affirmation d'une citoyenneté locale. Nous croyons que cette lutte urbaine est une revendication de leur Droit à la ville et par là une possibilité de revoir les rapports sociaux de sexe dans la ville. Cette recherche se situe dans le cadre théorique de la géographie féministe ce qui nous permet de voir que les rapports sociaux de sexes structurent la ville de même qu'ils donnent lieu à des expériences urbaines sexuées. Notre démarche méthodologique repose sur une observation participante accomplie de septembre 2010 à janvier 2011 où nous avons participé aux activités de l'occupation et partagé le quotidien de ces femmes. Également, quinze entretiens semi-dirigés auprès d'habitantes et trois auprès de leaders du comité de coordination de l'occupation ont été menés. Notre étude dévoile que l'acte d'occupation et l'engagement politique et social qui en découlent, ont transformé la vie de ces femmes. Non seulement elles ont pris conscience de leurs droits, mais elles les ont manifestés tant dans l'espace public que dans l'espace privé. L'occupation Manoel Congo apparaît comme une école de citoyenneté locale où la construction d'un sujet politique femme semble possible. Enfin, animées par des enjeux qui touchent leur quotidien comme femmes et citadines, ces dernières transforment la ville et se l'approprient d'où une lecture sexuée de la réalité urbaine prend tout son sens. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes et ville, géographie féministe, Droit à la ville, lutte urbaine, Rio de Janeiro, femmes et logement, occupation d'un édifice public.

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