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"Une grande union pour tous les travailleurs" : la One Big Union au Québec (1919-1929)

Houle-Courcelles, Mathieu 19 April 2018 (has links)
La One Big Union (OBU) a marqué l’histoire du mouvement ouvrier au Canada. Associée au courant du syndicalisme industriel révolutionnaire, l’OBU s’est développée au Québec dès 1919, tout particulièrement à Montréal. Ce mémoire nous permettra mieux comprendre les stratégies d’implantation du syndicat dans la province jusqu’en 1929, en nous attardant sur ses objectifs et ses moyens d’action. Notre recherche mettra en lumière la culture politique de l’organisation et de ses militants, ses périodes d’avancées et de reculs, de même que ses rapports parfois conflictuels avec le reste du mouvement ouvrier.
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[fr] L ÉDUCATION DU TRAVAILLEUR DANS LE MOUVEMENT OUVRIER DE PREMIÈRE RÉPUBLIQUE À RIO DE JANEIRO: APPROPRIATIONS ET TRADUCTIONS DE LA PENSÉE DE PIERRE-JOSEPH PROUDHON / [pt] A EDUCAÇÃO DO TRABALHADOR NO MOVIMENTO OPERÁRIO DA PRIMEIRA REPÚBLICA NO RIO DE JANEIRO: APROPRIAÇÕES E TRADUÇÕES DO PENSAMENTO DE PIERRE-JOSEPH PROUDHON

LUIZA ANGELICA PASCHOETO GUIMARAES 13 February 2015 (has links)
[pt] A tese analisa a educação do trabalhador no Movimento Operário da Primeira República no Rio de Janeiro, propondo-se a explicitar a concepção de educação do trabalhador que se consolidou no contexto da classe operária brasileira sob a influência das ideias socialistas e anarquistas, ressaltando o pensamento de Pierre-Joseph Proudhon. A pesquisa buscou também compreender o modo como se deu a penetração do pensamento educacional libertário no Movimento Operário. Igualmente, pretendeu analisar e descrever as condições históricas concretas – políticas, econômicas e institucionais – em que o pensamento educacional idealizado pela classe operária se constituiu, particularmente após o advento da República (1889) até o início da década de 1920, época próxima à Revolução Russa iniciada em 1917, tendo em vista as transformações políticas dela resultantes para a classe trabalhadora nacional. Para tanto, utilizou como fontes documentais os jornais e revistas publicados a partir da segunda metade do século XX até a década de 1920, principalmente aqueles publicados no Município do Rio de Janeiro. Os procedimentos metodológicos adotados são os da pesquisa historiográfica, no que se refere ao tratamento das fontes e à interpretação dos dados obtidos. Verificou-se que a educação em Proudhon pretende que o indivíduo alcance a autonomia intelectual, moral e profissional, atuando na sociedade em busca de sua liberdade e da liberdade dos outros. O caráter libertário das ideias desse pensador permite-lhe pensar a escola como o espaço necessário à formação e à realização intelectual, profissional e social dos jovens em um sentido integral, tendo em vista que a educação tem no trabalho um instrumento organizador e emancipador das personalidades individuais, o que favorece sua atuação no contexto da coletividade. / [fr] La thèse analyse l éducation du travailleur dans le Mouvement Ouvrier de la Première République au Rio de Janeiro avec l objectif principal d expliciter la conception de l éducation du travailleur qui s est consolidée à l interieur de la classe ouvrière brésilienne sous l influence des idées socialistes et anarchiques, mettant en évidence la pensée de Pierre-Joseph Proudhon. La recherche a cherché aussi à comprendre la manière dont la pensée éducative libertaire a penetré dans le Mouvement ouvrier. Également, on a cherché d’analyser et décrire les conditions historiques concrètes - politiques, économiques et institutionnelles – dans lesquelles s est constituée la pensée scolaire idéalisée par la classe ouvrière, particulièrement après l avènement de la République (1889) jusqu au début de la décennie de 1920, proche à l époque de la Révolution Russe éclodie en 1917, en vue des transformations politiques (...) résultantes pour la classe ouvrière nationale. On a utilisé comme sources documentaires les journaux et les revues publiés depuis la seconde moitié du XXème siècle jusqu à la décennie de 1920, principalement ceux qui ont été publiés dans la Ville de Rio de Janeiro. Les procédures méthodologiques adoptées sont ceux de la recherche historiographique, en ce qui concerne le traitement des sources et (...) l interprétation des données obtenues. On a constaté que l éducation dans la pensée de Proudhon veut construire l autonomie intellectuelle, morale et professionnelle des individus, en agissant dans la société pour sa liberté et de la liberté des autres. Le caractère libertaire des idées de ce penseur lui permet de penser l école comme l espace nécessaire à la formation et à la réalisation intellectuelle, professionnelle et sociale des jeunes dans un sens intégral, en considerant l éducation comme un instrument organisateur et émancipateur des personnalités individuelles, ce qui favorise sa performance à l’interieur de la communauté.
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Le public organisé pour la lutte : le cinéma du peuple en France et la résistance du mouvement ouvrier au cinéma commercial (1895-1914) / The public organized for the fight : the cinéma du peuple in France and the resistance of the working class movement against the commercial cinema (1895-1914)

Cezar Mundim, Luiz Felipe 22 August 2016 (has links)
La thèse examine la relation entre le mouvement ouvrier français et le cinéma au début du XXe siècle, plus précisément de 1895 à 1914. Elle s'articule autour de l'expérience spécifique de la coopérative Cinéma du Peuple, qui a duré d'octobre 1913 à juillet 1914. La coopérative Cinéma du Peuple participa à l'adhésion d'une partie des militants aux ressources du cinéma, sensible à partir de 1909, date à laquelle le processus d'industrialisation du film en France était déjà très avancé. Transmise au-delà de 1914, l'expérience du Cinéma du Peuple, première tentative ouvrière organisée d'appropriation du cinéma, a posé les fondements d'un nouveau terrain d'intervention en vue d'une hégémonie dans le champ culturel prolongée jusqu'à nos jours. L'hypothèse est que le public -catégorie d'analyse dans une échelle alternative de celle de masse, ou de spectateur -a montré, avec l'expérience du Cinéma du Peuple, qu'il n'est pas, par nature et de façon in-évocable, prisonnier des films commerciaux et des intérêts des distributeurs. À partir des notions de répertoire d'action, et de l'expérience de la domination idéologique par le cinéma commercial, nous nous efforçons de cerner les contours de ce public, pour partie confondu avec celui du mouvement ouvrier, notamment au moyen des trajectoires collectives et individuelles des initiateurs, propagandistes du Cinéma du Peuple et de ses spectateurs. En même temps, nous nous proposons de montrer à partir de l'analyse des films du Cinéma du Peuple le début de la formation d'un nouveau mode de représentation du monde ouvrier. / The thesis examines the relationship between the French working class movement and the cinema at the beginning of the 20th century, specifically from 1895 to 1914. 1t focuses on the specific experience of the cooperative Cinéma du Peuple, which lasted from October 1913 to July 1914. The cooperative Cinéma du Peuple took part of militant cinema in France, which was barely begun from 1909 on when the industrialization process of the film in France was already advanced. Transmitted beyond 1914, the experience of the Cinéma du Peuple, first working class movement organized attempt to film appropriation, laid the foundations of a new ground of intervention in a prolonged hegemony in the cultural field until the present days. The assumption is that the public - a category of analysis in an alternative scale than mass or spectator - showed, with the experience of Cinéma du Peuple, that it is not by nature and so irrevocable way a prisoner of the commercial films and the interests of distributors. From the concepts of repertoire of contention, and the experience of the ideological domination of commercial cinema, we strive to identify the contours of that public, partly coïncident with the working class movement, mostly through collective and individual militants' trajectories, propagandists of the Cinéma du Peuple and its public. At the same time, we intend to bring from the analysis of the Cinéma du Peuple's films the beginning of the formation of a new mode of representation of the working class.
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Finistère du Front Populaire, lutte pour l'hégémonie et logique de blocs / Finistère of the Popular Front, struggle for hegemony and logic of blocs

Sénéchal, Jean-Paul 13 November 2015 (has links)
Cette recherche a pour objet l’analyse de l’impact d’un événement d’importance, le Front populaire, sur un département, le Finistère, essentiellement rural et fortement marqué par la question religieuse.Les affrontements y sont nombreux pendant toute la période de l’entre-deux-guerres. Un puissant syndicalisme agricole s’y développe en s’appuyant sur une vie économique qui repose essentiellement sur le monde rural. Il cherche à filtrer les influences extérieures, y compris celles de la hiérarchie catholique, et à assurer son ascendant sur la société par le biais du corporatisme. En face, la société urbaine, qui a certes des velléités hégémoniques, vit ses propres antagonismes, entre un mouvement ouvrier en mutation et une élite qui durcit ses positions devant les manifestations d’émancipation du salariat. La pénétration des idées sociales est faible dans les campagnes, au regard des populations concernées. L’Église catholique, au travers d’un appareil militant bien implanté, cherche à conforter son emprise sur l’ensemble de la société. La crise radicalise les positions des uns et des autres. Les affrontements s’intensifient pendant la période nous utilisons les outils d’analyse sur les mouvements sociaux pour mesurer les capacités de mobilisation des acteurs, en croisant les sources afin de confronter les attitudes. Nous cherchons à voir comment se côtoient le monde urbain et le monde rural et comment cette situation apparente de blocs n’est pas perturbée par un troisième acteur, le bloc clérical .La lutte pour l’hégémonie se joue non seulement sur le terrain politique mais également dans le domaine social. / This research aims to analyze the impact of a significant event, the popular front on a department, Finistère, largely rural and heavily influenced by the religious question. Clashes are numerous throughout the period of the interwar period. A powerful agricultural union developed there based on an economy based mainly on rural areas. It seeks to filter out external influences, including those oft he Catholic hierarchy, and to ensure its influence over society through corporatism. Face, urban society, which certainly hegemonic ambitions, lives its own contradictions between a workers’ movementand changing an elite that hardens his positions before the emancipation of the wage protests. Penetration of social ideas is weak in the countryside, in view of the populations concerned. The Catholic Church, through a well-established militant unit, seeking to consolidate its grip on the whole of society, the crisis radicalizes the positions of each other. Fighting intensifies during the period. We use the analytical tools on social movements to measure the actors mobilization capacities, crossing sources to confront attitudes. We look to see how rub the urban and rural areas and if this apparent position of blocks is not disturbed by a third actor, the clerical bloc. The struggle for hegemony is played not only in the political field but also in the social field.
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Insubordination ouvrière en Argentine (1973-1976) : contribution à l’élaboration d’un « cinquième récit » des années 1970 / Worker insubordination in Argentina (1973–1976) : contributing to a “fifth reading” of the 1970s

Thomas, Jean-Baptiste 03 December 2014 (has links)
Les années 1970, en Argentine, sont marquées, jusqu’au coup d’Etat de mars 1976, par une intense montée de la conflictualité sociale en général et de la conflictualité ouvrière en particulier. Cette situation, ouverte par le Cordobazo de mai 1969, taraude les bases du régime militaire de la Révolution argentine. En 1973, le retour du péronisme au pouvoir après dix-huit années de proscription ne permet pas de juguler cette poussée. Après la mort de Juan Domingo Perón, cette dernière se poursuit sous la présidence d’Isabel Perón. Elle débouche ainsi en juillet 1975 sur la première grève générale de l’histoire argentine tournée contre un gouvernement justicialiste : c’est le Rodrigazo. Parallèlement, au sein des secteurs les plus radicalisés du mouvement ouvrier, des structures de coordination et d’auto-organisation, les Coordinadoras, font leur apparition. Ce travail, qui englobe la période constitutionnelle allant de mai 1973 à mars 1976, se centre sur les tendances à la rupture entre la base ouvrière et populaire péroniste et « son » gouvernement. A la jonction de l’histoire sociale et de l’histoire du mouvement ouvrier, puisant dans la presse de l’époque, commerciale autant que militante, ainsi que dans l’histoire orale, cette étude se veut comme une contribution à un « cinquième récit » des années 1970 en Argentine. A la différence des quatre lectures historiographiques ou « récits » qui ont prévalu depuis 1976, (« récit des militaires », « théorie des deux démons », « récit du renouveau », « récit kirchnériste »), ce travail a pour objet d’analyser les conditions d’émergence de cette conflictualité sociale, ses différentes modalités d’expression, sa cristallisation à travers diverses formes d’organisation et d’auto-organisation, mais également la façon dont la gauche radicale des années 1970 intervient en son sein. / Until the coup of March 1976, the 1970s were characterised in Argentina by a dramatic increase of social conflict in general, and of worker conflict in particular. This situation, which was initiated by the Cordobazo of May 1969, goaded the military regime of the Argentinian Revolution. The return to power of the Peronists in 1973, after 18 years of proscription, could not stop the deepening conflict. It continued after Juan Domingo Perón’s death, and throughout Isabel Perón’s period in power. In 1975 it led to the first ever general strike in Argentinian history, which was orchestrated against a justicialist government: the Rodrigazo. Simultaneously, in the most radical sectors of the workers’ movement, coordination and self-organisation structures (the Coodinadoras) began to appear. This work covers the constitutional period from May 1973 to March 1976, and focuses on the widening rift between Perón and the workers and the population at large. It aims to contribute to a “fifth” reading of the 1970s in Argentina by positioning itself at the crossroads between social history and labour history, and basing itself on mainstream and militant press coverage of the time and oral history. Unlike the four historiographical readings which have predominated since 1976 (the “military reading”, the “two demons theory”, the “renewal reading”, and the “kirchnerist reading”) this work aims to analyses the conditions from which the social conflict emerged, the different ways in which it expressed itself, its crystallisation through various forms of organisation and self-organisation, and also the role played by the radical left in the process.
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La France et les Français devant le service du travail obligatoire (1942-1945)

Spina, Raphaël 29 June 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse représente la première synthèse scientifique à l'échelle nationale sur le Service du Travail Obligatoire (STO). De septembre 1942 à l'été 1944, les lois du régime de Vichy contraignent 600 000 à 650 000 personnes à partir dans le Reich remplacer les mobilisés allemands. Ce drame, tournant majeur de l'Occupation, reste après-guerre sous-étudié, et ses victimes oubliées. Il est reconstitué ici sous l'ensemble de ses aspects : relations franco-allemandes, impacts économiques et sociaux, accentuation du discrédit de l'Etat français et du collaborationnisme, contribution à l'essor de la Résistance et des maquis. Notre travail se clôt sur la vie des exilés en Allemagne, leur retour et leur mémoire amère, portée par l'ex-Fédération Nationale des Déportés du Travail. Un fil conducteur est l'attitude de l'opinion publique face aux prélèvements de main-d'œuvre. Perceptions et comportements dépendent des étapes du STO, des classes sociales, des appartenances religieuses ou des circonstances locales. Malgré bien des contestations (grèves, manifestations), la France est le seul pays d'Europe occupée à fournir tous les hommes demandés, du moins jusqu'à l'été 1943. Les Français paraissent d'abord pris au dépourvu, impuissants, divisés. Les individus, repliés sur eux-mêmes, semblent moins soucieux de se soustraire au travail forcé ou d'aider autrui à s'y dérober que d'exiger que ce tribut impopulaire frappe tous les groupes à égalité. La désobéissance de masse ne s'instaure que dans un second temps. A côté de l'obéissance et du réfractariat, nous étudions ce que nous baptisons la " refusance ", c'est-à-dire les moyens de refuser le STO sans recourir à la clandestinité (emplois protégés, faux certificats médicaux, entrée dans les forces de l'ordre, etc.).
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Des collectifs de cinéma militant dans la France de l' après 1968 : micro-histoire de Slon et Iskra (1967-1988) / Activist cinema collectives in post 1968 France : microhistory of Sron and Iskra (1967-1988)

Roudé, Catherine 08 December 2015 (has links)
Par le biais de deux groupes de production issus de la même base, Slon (1968-1973) et Iskra qui lui succède, cette thèse interroge les modalités d'intervention politique d'une partie des acteurs du champ cinématographique français, de la fin des années 1960 à la fin des années 1980. Ce travail s'attache à la notion de collectif de cinéma militant, telle que forgée au cours de la période au prisme de la production, de la réalisation et de la circulation des œuvres issues de ce contexte. La formation du collectif militant passe d'abord par l'élaboration de modèles de productions spécifiques s'opposant au fonctionnement de l'industrie cinématographique. Difficile à accorder aux contraintes du champ, la recherche structurelle menée par les groupes formés dans l'après 1968 est constante jusqu'au début des années 1980, période à laquelle les acteurs du cinéma militant entament un mouvement inverse d'institutionnalisation. La confrontation des œuvres produites dans ce cadre, répondant aux temps forts du mouvement social, avec les pratiques revendiquées montre la diversité des voies d'engagement en cinéma ainsi que la difficulté de mettre en pratique l'idéal collectif. Certains films révèlent aussi une disproportion entre les ambitions des structures de production et leurs capacités d’action. La manière dont Slon et Iskra organisent la diffusion d'un catalogue constitué de nombreux films réalisés dans d'autres cadres fait émerger des pratiques qui n'ont pas été prévues dans leurs tâches originelles. Mobilisant de nouveaux acteurs au sein du groupe comme à l'extérieur, la distribution impacte fortement le fonctionnement du collectif. C'est finalement au moyen de cette activité que les membres d'Iskra parviennent à adapter la structure aux mutations du paysage audiovisuel français jusque dans les années 1980. / This thesis questions the modalities of political intervention among protagonists of the French cinematographic field from the late '60s until the late '80s, through the study of the two production groups derived from one and the same basis, Slon ( 1969-1973), followed by Iskra. This work concentrates on the concept of collective activist cinema, faithful to its definition forged during the given timespan, through the prism of production, of the execution and circulation of works produced in this context. The development of the activist collective firstly goes through the elaboration of specific production patterns in opposition with the functioning of the film industry. Difficult to reconcile with the inherent constraints of the film industry, the structural research led by groups fonned after 1968 is a constant until the early '80s, when cinema activists initiate a reverse movement, towards institutionalization. The confrontation between the movies accomplished in this background in response to the key moments of the social movement and according to the claimed policies, shows both the diversity of ways in the commitment through cinema and the difficulty in turning the collective ideal into hard facts. Some of the works studied also reveal the discrepancy between the ambitions of their production structures and their actual capacity for action. The way Slon and Iska organize the distribution of their catalogue made up of numerous products realized in contexts other than the initial, gives rise to new schemes which were not anticipated among their original tasks. Mobilizing new human resources from both inside and outside the group, the distribution had a huge impact on the manner the collective functioned as a whole. It is by the means of this very activity that the members of Iskra finally adapt their structure to the shifts occurred in the broadcasting field ail along through the '80s.
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L'action syndicale territoriale pour l'emploi et le développement (ASTED) : la construction de l'action collective territoriale : le cas de la CSN et de la FTQ au Québec de 1980 à 2010

Van Schendel, Vincent 20 April 2018 (has links)
La thèse porte sur la construction de l’action collective et des collectifs d’action, à partir du cas de l’action syndicale territoriale pour l’emploi au Québec. Le territoire est ici considéré comme un lieu pertinent de la relation d’emploi dans lequel se discutent et tendent à se régler les questions liées à la dynamique du système d’emploi (transition entre emploi, restructuration, diversification industrielle, création d’emploi) et dans lequel interviennent également les autres dimensions du développement (aménagement du territoire, services publics, etc.) Les organisations syndicales sont de ce fait appelées à agir sur le plan de l’emploi et du développement au niveau territorial. Celui-ci apparaît comme un espace de conflit et de négociation, bien que celle-ci ne soit pas formalisée. À travers cette action, les acteurs syndicaux expérimentent de nouvelles formes d’action et poursuivent plus globalement un objectif de démocratisation de l’économie. Ces nouvelles formes et ces nouveaux terrains d’action sont appelés à se développer, ce qui pose à la fois le défi de l’arrimage avec les autres groupes régionaux et la nécessité d’un positionnement autonome des acteurs syndicaux. À travers ce processus, on assiste à un élargissement de la relation d’emploi qui se manifeste ici au plan territorial. La question posée est donc : comment se construit cette action syndicale territoriale, quel est son objet et quelles en sont les conditions de développement? La première ambition de cette thèse était de construire un cadre d’analyse unifié d’inspiration pragmatiste, opérationnalisable, unifiant la perspective institutionnaliste de John R. Commons, l’analyse du cadrage d’Erving Goffman et les travaux de John Dewey, pour comprendre la construction de l’action collective au plan territorial. De façon générale, l’action collective est définie ici, à la façon de Commons, comme l’ensemble des actions individuelles contrôlées, libérées et étendues par les règles opérantes de conduite dans une société ou un collectif. L’action collective ainsi analysée a trois composantes, fortement imbriquées : a- un collectif humain (Going concern), avec sa vie interne (transactions, langage, expériences, capacités, rituels, symboles, rôles, etc.), sa mise en scène de l’action et son public, b- des institutions (règles, coutumes, temporalité et spatialité) et c- un cadrage de l’action (valeurs, vision, définition de situation, perspectives, évaluation, légitimité). L’action collective ainsi construite s’accompagne d’une logique d’action qui diffère selon les mondes économiques : publics, privés ou associatifs. Comprendre la construction et l’évolution de l’action collective demande dès lors d’observer et d’analyser l’ensemble de ces dimensions et les logiques d’action à l’œuvre. La deuxième ambition de cette thèse était de comprendre comment se déployait l’ASTED, et de reconstruire sa cohérence. Les règles et coutumes en vigueur, le cadrage général sont ceux qui découlent essentiellement de l’appartenance à des organisations structurées nationalement, sectoriellement, régionalement et localement. Un répertoire d’actions spécifiques a cependant été construit au fil des années. Celui-ci s’articule autour d’une dimension « politique » d’interpellation des pouvoirs publics et d’une dimension « développement », axée sur la participation à différentes instances de concertation, la gestion de fonds de développement et une implication – limitée – dans le développement de l’économie sociale. Ces actions s’appuient sur des mobilisations et des alliances. L’ASTED fait face à plusieurs défis, parmi lesquels la coexistence avec d’autres actions collectives territoriales – et donc, la confrontation sur qui définit les règles, les situations ou les perspectives ; la construction de capacités d’action et l’élaboration et la diffusion d’un discours public sur les enjeux territoriaux. Notre question de recherche peut donc être formulée comme suit : L’ASTED est-elle une action collective au sens de John R. Commons? Est-elle une action collective spécifique, par rapport aux autres actions collectives syndicales? Au terme d’une discussion théorique et d’un terrain de recherche en trois volets, nous répondons par l’affirmative à cette question. Nous avons effectué cette recherche sous le mode collaboratif. Les organisations syndicales CSN et FTQ, de même que le Fonds de solidarité et le Fondaction, ont été associés à la définition et à la réalisation du projet. Cette collaboration a permis de construire ensemble le problème de façon à répondre en même temps aux besoins d’action sur le terrain et aux objectifs de compréhension scientifique. Elle s’est réalisée en grande partie sous la forme d’une recherche-action-formation, accompagnant les organisations syndicales dans leurs tournées de formation à travers le Québec.
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La France et les Français devant le service du travail obligatoire (1942-1945) / France and its population confronted to the compulsory labor draft (1942-1945)

Spina, Raphaël 29 June 2012 (has links)
Cette thèse représente la première synthèse scientifique à l’échelle nationale sur le Service du Travail Obligatoire (STO). De septembre 1942 à l’été 1944, les lois du régime de Vichy contraignent 600 000 à 650 000 personnes à partir dans le Reich remplacer les mobilisés allemands. Ce drame, tournant majeur de l’Occupation, reste après-guerre sous-étudié, et ses victimes oubliées. Il est reconstitué ici sous l’ensemble de ses aspects : relations franco-allemandes, impacts économiques et sociaux, accentuation du discrédit de l’Etat français et du collaborationnisme, contribution à l’essor de la Résistance et des maquis. Notre travail se clôt sur la vie des exilés en Allemagne, leur retour et leur mémoire amère, portée par l’ex-Fédération Nationale des Déportés du Travail. Un fil conducteur est l’attitude de l’opinion publique face aux prélèvements de main-d’œuvre. Perceptions et comportements dépendent des étapes du STO, des classes sociales, des appartenances religieuses ou des circonstances locales. Malgré bien des contestations (grèves, manifestations), la France est le seul pays d’Europe occupée à fournir tous les hommes demandés, du moins jusqu’à l’été 1943. Les Français paraissent d’abord pris au dépourvu, impuissants, divisés. Les individus, repliés sur eux-mêmes, semblent moins soucieux de se soustraire au travail forcé ou d’aider autrui à s’y dérober que d’exiger que ce tribut impopulaire frappe tous les groupes à égalité. La désobéissance de masse ne s’instaure que dans un second temps. A côté de l’obéissance et du réfractariat, nous étudions ce que nous baptisons la « refusance », c’est-à-dire les moyens de refuser le STO sans recourir à la clandestinité (emplois protégés, faux certificats médicaux, entrée dans les forces de l’ordre, etc.). / This thesis represents the first scientific synthesis nationwide about the Compulsory Labor Draft (Service du Travail Obligatoire, STO) inflicted upon France during the Second World War. Between September 1942 and the summer of 1944, laws enacted by the Vichy Regime forced approximately 600000 to 650000 French people to leave for the Reich in order to replace the German people recruited to the military. This turning point of the Occupation remained underrepresented in post-war research, and the victims felt into oblivion. The STO is reconstructed with special interest to the relationships between France and Germany, the socio-economic impacts, the discredit brought to the Vichy government and the collaborationist parties, the help to the expansion of the French Resistance and of the Maquis. The work ends with a depiction of the exiled people’s lives, their return and their bitter memories, supported by the former Fédération Nationale des Déportés du Travail. The main idea throughout this work is the attitude displayed by the public opinion confronted to the forced labor. Perceptions and behaviors depend on the periods in the history of the STO, of social classes, religion or local contexts. In spite of many protests such as strikes and demonstrations, France is the only country to have delivered all men requested by Germany, at least up to the summer of 1943. The French people seem to have been taken by surprise, powerless and divided. Individuals seem less troubled with dodging the forced labour service or with helping others to do so than with claiming that the whole population should equally be taken by this highly obnoxious toll. The massive disobedience only took over in a second cycle. Alongside the obedience and the réfractariat, the refusal newly coined as “refusance”, is a phenomenon studied in this work. The latter world refers to official actions and dynamics of refusing the STO without having to go underground, i.e. protected workplaces, false medical certificates or the joining of the law polices, to name but a few.
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Le village industriel modèle de Saltaire : condition des ouvriers du textile et réformes sociales à Bradford entre 1853 et 1880 / The model industrial community of Saltaire : the situation of factory workers in the textile industry and social reforms in Bradford between 1853 and 1880

Petit-Liaudon, Marlène 14 January 2019 (has links)
L’expérimentation sociale de Titus Salt (1803-1876) à travers sa communauté industrielle modèle de Saltaire, dans la région du Yorkshire, a été considérée jusqu’à nos jours comme une référence pour répondre aux maux urbains résultant de la rapide industrialisation du début du dix-neuvième siècle. L’enjeu de cette recherche est de contextualiser cette expérience, débutée en 1853, dans le mouvement de réformes sociales entre 1850 et 1880 à Bradford que nous considérons comme la ville à l’origine de Saltaire. Nous centrerons cette étude sur les différents aspects et influences alors à l’oeuvre dans la promotion de l’évolution ouvrière, tels que le bien-être social mais aussi les pressions économiques, politiques et religieuses. A travers cette comparaison nous constaterons l’étendue de la participation réformatrice et innovatrice sociale du village sous la direction de Titus Salt et observerons dans quelle mesure l’expérimentation à Saltaire prit part à l’avancée de la condition des ouvriers du textile lainier. / Titus Salt’s social experiment conducted through his model industrial community of Saltaire, in Yorkshire, has been perceived and presented this far as a solution to the contemporary issues resulting from rapid industrialisation. The aim of the present research is to put into context this experiment, started in 1853, within the wider social reform movement that occurred from 1850 to 1880 in Bradford- which we consider as the “mother town” of Saltaire. This study focuses on the various influences promoting the advancement of the factory workers’ conditions, such as social welfare concerns but also religious, political and economical pressures, in order to see their achievements on the urban life. This comparative study is aiming to demonstrate the extent to which the model village, under Titus Salt’s leadership, took part in the social reformation and in the progress of the worsted trade workers’ circumstances.

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