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Du mythe à la fiction : l'invention de soi dans la littérature européenne (formes, figures, motifs)

Mattiussi, Laurent 15 December 2000 (has links) (PDF)
Les Lumières ont inventé le roman de formation. Beckett, Hesse, Kafka, Musil, Proust et Virginia Woolf modulent diverses variations de ce qu'il faudrait nommer le roman de dé-formation. Dans ce genre de récit, le moi se gagne en se perdant, en constituant lui-même et en circonscrivant autour de lui un non-lieu séparé de la réalité banale, de ses conventions morales et sociales. Dans un écart maximal par rapport à tout l'être, y compris le sien propre, le moi se bâtit par la déconstruction patiente des déterminations extérieures, il se dégage de sa gangue pour indiquer sans jamais l'exhiber un Soi qui ne saurait être formé puisque par nature il récuse toute forme. En s'appuyant sur les analyses de Georges Gusdorf concernant le moi romantique, de Jean-Luc Marion (L'Idole et la distance), de Paul Ricœur (Soi-même comme un autre : " l'appréhension apophatique du soi "), l'essai intitulé Fictions de l'ipséité tente de montrer que le Soi manifesté, inventé, réinventé, sculpté par une soustraction inlassable qui révèle le plein par le vide -- et le vide en se délivrant de l'excès de plein --, dans quelques fictions de l'ipséité supposées représentatives est en quelque sorte " le Dieu d'une théologie négative ", pour reprendre la formule de Jacques Derrida sur le moi pur de Valéry. Les antécédents de cette représentation sont recherchés notamment dans l'œuvre de Mallarmé et, plus indirectement, dans celle de Villiers de l'Isle-Adam, où le Soi se profile comme la Figure par excellence. Personne ne l'incarne jamais totalement, pas même tel héros dans l'espace de la fiction, et pourtant chacun, invisiblement, le porte, et l'une des tâches que s'assigne la fiction, qu'elle soit poétique ou narrative, est bien dès lors d'en esquisser les traits essentiels dans son espace plus ou moins déréalisé. Ainsi est constamment interrogée la figure de l'auteur dans la fiction : quoique invisible, elle est toujours présente à l'arrière-plan et la fiction est souvent ce mentir-vrai où un auteur hypocrite ne cesse de parler de lui en faisant semblant de parler d'un ou de plusieurs autres, reflétant, réfractant, refigurant diversement son être propre pour construire un mythe de Soi. En ce sens la fiction, comme le mythe, invente du faux pour figurer le vrai en un détour inévitable, lorsqu'il s'agit, sans l'enfermer, de capturer fugitivement dans un retrait ce qui demeure inassignable. Les œuvres littéraires étudiées dans l'ensemble des travaux présentés sont de la sorte tenues pour autant de variantes, parmi d'autres existantes ou possibles, d'un mythe central, celui du Soi. C'est ce qui justifie la double lecture, herméneutique et mythocritique, à laquelle elles sont soumises : une telle lecture vise à mettre en rapport avec la surdétermination du Soi, du Moi superlatif, les différents éléments de la fiction et la façon dont ils reçoivent sens et cohérence à partir de cette figure fondatrice. Le Soi est un centre rayonnant et il informe tout l'espace fictif qu'il anime de sa présence, de sorte que la refiguration de soi dans la fiction est aussi une refiguration du monde, désormais rêvé comme une émanation de Soi, dans une harmonie avec les exigences imprescriptibles du Soi. On a voulu montrer dans quelle mesure et à quel point le travail poétique et théorique de Mallarmé, notamment sa théorie du mythe et la théorie de l'abstraction, dématérialisante et schématisante, qui la fonde fournissait quelques instruments appropriés pour deviner -- pour instituer en objet de " divination " -- cette Figure mythique, dans les limites du moins imparties à un discours, fût-il littéraire, métaphorique et indirect, essentiellement débordé par l'intuition fondamentale qu'il tente de ressaisir. Qu'elle investisse un mythe reconnaissable, qu'elle l'incorpore sous des formes plus ou moins détournées, qu'elle emprunte aux mythes des figures et des motifs précis ou qu'elle retrouve les formes et les structures les plus générales de l'imaginaire mythique, la littérature prend ses distances à l'égard du mythe dans le geste même de se le réapproprier. La remarque constitue un acquis de la mythocritique. Elle vaut peut-être particulièrement quand des œuvres se cristallisent autour du Soi, ce motif omniprésent et insaisissable qui donne lieu à l'invention d'un nouveau mythe et à la reprise de mythes anciens plus ou moins transposés. Ainsi a-t-on cru pouvoir en appeler à la notion d'invention de soi pour rapprocher sans artifice excessif deux moments éloignés de la littérature européenne pris pour termes extrêmes : l'historiographie romaine de l'Empire et certaines œuvres narratives de la première moitié du XXe siècle. Quels que soient les ressorts en jeu dans ce processus d'invention : remémoration -- la reconstruction du passé de Rome ou celle du personnage de Napoléon par Nietzsche pour lui faire incarner les plus hautes valeurs --, abstraction, néantisation -- chez Gautier et Valéry --, on repère la permanence d'une visée mythifiante qui fait éclater l'individualisme moderne dans ce " bougé ", cette hésitation, ce suspens où le haïssable petit moi voudrait se produire comme un grand Soi -- et, ce faisant, s'y dissoudre.
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Raymond Queneau et les mythologies

Kato, Mikiko 03 February 2012 (has links) (PDF)
Raymond Queneau s'intéresse au mythe, comme bien d'autres écrivains. Mais quel est le rapport qu'il entretient avec cet imaginaire collectif ? Notre propos est d'examiner la particularité des idées de Queneau sur le mythe, dans tous les sens du terme. Il est question d'abord d'observer ce que signifie le " mythe " pour Queneau, en considérant comment ses relations avec les surréalistes et Georges Bataille l'ont sensibilisé aux sciences humaines et sociales en vogue au début du XXe siècle, et en étudiant sa lecture de Nietzsche et Joyce qui réfléchissent sur le mythe et la littérature. La réécriture des mythologies anciennes, gréco-romaine et biblique en particulier, dans l'œuvre de Queneau est également analysée, sans oublier celle de la mythologie gnostique, inextricablement liée chez lui à la philosophie hégélienne, et surtout à l'idée de " la fin de l'histoire ". La notion de "mythologie moderne ", discutable pour certains, est tout de même envisagée pour tenter de savoir pourquoi le personnage de Zazie et le Paris décrit par Queneau ont acquis une telle popularité dans le grand public. À la lumière de ces examens, Queneau apparaît comme un écrivain toujours fasciné par cette forme de récit, saturée de symboles, structurée par une tension oppositionnelle, organisée par une construction circulaire, contenant une logique sous-jacente, qui nourrit, tout en gardant l'anonymat, l'imaginaire collectif.
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Imaginaires collectifs : le récit du mythe du Grand Dérangement dans l’imaginaire acadien.

McLaughlin, Gilbert 07 February 2014 (has links)
La déportation des Acadiens de leurs terres en 1755 est un évènement sur lequel se fonde cette communauté. Le Grand Dérangement, comme on l’appelle fréquemment, n’est pas un simple évènement historique. Il aura passé de l’histoire à la mémoire et de la mémoire au mythe. Élevé officiellement au rang de mythe fondateur lors de la première Convention nationale acadienne de 1881, le Grand Dérangement subira par la suite de nombreuses réinterprétations dans les discours politiques. Reprenant la théorie de Gérard Bouchard sur les mythes et les imaginaires collectifs, cette thèse vise à comprendre quelles ont été les interprétations historiques du mythe du Grand Dérangement dans le discours national des élites acadiennes entre 1763 et 2005. Retourner au mythe, c’est retourner à l’imaginaire d’un peuple et de son importance dans ses processus de conciliation des conflits. L’objectif est donc de comprendre les nombreuses réinterprétations du Grand Dérangement issues des discours des élites politiques acadiennes, mais aussi de démontrer le rôle structurant du mythe dans la construction de l’identité acadienne. The expulsion of the Acadians from their land in 1755 is an event which defined this community. The “Grand Dérangement”, or Great Upheaval, long ago made the passage from historical event to collective memory and from collective memory to myth. Officially raised to the level of a founding myth during the first Acadian National Convention of 1881, the Great Upheaval has been subject to several political reinterpretations. Using Gérard Bouchard’s theory of collective myths and imaginaries, this thesis aims to understand the historical reinterpretations of the Great Upheaval myth within the Acadian elite national discourse between 1763 and 2005. To appreciate the power of the myth is to appreciate the power of a people’s imagination and its potential for resolving conflict. The objective of this thesis is to understand the many reinterpretations of the Great Upheaval through the Acadian elite political discourses, and also to demonstrate the role of the myth in constructing the Acadian identity.
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La figure archétypale de l'amazone : de la femme virile au soi féminin dans Les guérillères de M. Wittig et L'Ange amazone de Y. Villemaire

Maes, Isabelle, January 2002 (has links)
Thèses (M.A.)--Université de Sherbrooke (Canada), 2002. / Titre de l'écran-titre (visionné le 20 juin 2006). Publié aussi en version papier.
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La réflexion phénoménologique au crible de la grammaire : la question de l'expression de la vie intérieure de la conscience chez Husserl et Wittgenstein / Phenomenological reflection facing philosophical grammar : the expression of inner life of consciousness according to Husserl and Wittgenstein

Grondin, Vincent 27 February 2013 (has links)
Etant donné que la phénoménologie husserlienne se propose de résoudre les problèmes philosophiques en adoptant pour méthode la réflexion et la description de l'expérience vécue, il est très tentant de voir en Husserl un héritier de cette tradition philosophique qui se trouve ruinée par les arguments de Wittgenstein. En partant du présupposé que la déconstruction du « mythe de l'intériorité » enclenchée par Wittgenstein est juste en son principe, il s'agira de montrer que l'on ne peut trouver chez Wittgenstein une réfutation implicite de la conception phénoménologique de l'intériorité qu'en faisant une lecture superficielle des Recherches logiques et des Idées directrices. En effet, si l'on sait porter attention aux détails des textes pertinents, on peut déceler chez Husserl une réflexion très fine sur la nature du langage qui débouche éventuellement sur une critique de la conception moderne et empiriste de l'intériorité du sujet très similaire à celle mise en chantier par les Recherches philosophiques, critique qui, de surcroît, a l'avantage de désamorcer certaines difficultés rencontrées par Wittgenstein. Une telle étude comparative et polémique permettra de tirer deux grandes conclusions à l'égard de la méthode devant être employée en philosophie. Premièrement, il sera démontré que la réflexivité exigée par le discours philosophique se reflète dans l'usage que Husserl et Wittgenstein font des guillemets. Cette observation en apparence triviale permettra d'établir que le discours philosophique repose sur l'usage d'un dispositif typographique banal appartenant à la grammaire de notre langage ordinaire. Ensuite, la supériorité de la méthode « généalogique » de la phénoménologie génétique de Husserl sera mise en relief. Cette dernière a le mérite d'éviter les apories du conventionnalisme de Wittgenstein tout en désamorçant les difficultés soulevées par l'essentialisme de la phénoménologie statique des Idées directrices. / Since Husserl's phenomenology purports to solve philosophical problems through description and reflection upon lived experience, it is extremely tempting to see him as an inheritor of the philosophical tradition that Wittegenstein's arguments demolished. Taking as its starting point the assumption that the deconstruction of the « myth of interiority » instigated by Wittgenstein is well founded, this project will attempt to show that Wittegenstein's arguments can only appear to refute Husserl's conception of interiority on the basis of a superficial reading of the Logical Investigations and of the Ideas I. Indeed, upon a close examination of the relevant texts, Hussserl's reflexions on the nature of language can be shown to lead him to a critique of the modern and empiricist conception of interiority very similar to Wittgenstein's, a critique that turns out to have the ressources to avoid some of the major difficulties that the latter faces. This comparative and polemical study will defend two more general theses about the method that philosophical inquiry ought to rely upon. First, it will be argued that the reflexiveness required for philosophical discourse is illustrated in both Husserl and Wittgenstein's use of quotation marks. This seemingly trivial observation will support the claim that philosophical discourse relies on the use of a banal typographical devise belonging to the grammar of ordinary language. Second, a case will be made for the superiority of the « genealogical » method of Husserl's genetic phenomenology, for it manages to avoid the pitfalls of Wittgenstein's conventionalism while also steering clear of the problems incurred by the essentialism of the Ideas I static phenomenology.
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Guerre sauvage et empire de la liberté : prolongements du mythe de la Frontière dans le cinéma américain post-western / Savage war and empire of liberty : continuations of the frontier myth in post-western American cinema

Mayer, Hervé 22 October 2016 (has links)
La résurgence du mythe de la Frontière dans la rhétorique politique de la « guerre contre la terreur » oblige à reconsidérer l’idée de sa marginalisation dans la culture américaine depuis la crise du mythe public identifiée par Richard Slotkin à la fin des années 1960. Cette thèse en civilisation américaine et études filmiques soutient que, loin d’avoir été marginalisé, le mythe de la Frontière s’est diversifié, prolongé et consolidé dans la culture américaine. Considérant le cinéma comme le médium central d’une culture américaine mondialisée, cette étude propose une analyse sociohistorique des représentations du mythe de la Frontière dans le cinéma populaire américain après les années 1960. Elle vise à éclairer la continuité, sur les plans narratifs et idéologiques, existant entre le mythe de la Frontière formulé à la fin du XIXe siècle et le cinéma du début du XXIe siècle. Le point d’articulation entre ces deux périodes se situe au tournant des années 1960, moment où les critiques du mythe classique provoquent une diversification générique et esthétique de ses représentations. À partir d’un corpus primaire de six films de genres et de points de vue différents, sortis entre 1968 et 1986, nous adoptons une perspective transgénérique pour analyser les réponses à ces critiques formulées par le cinéma américain et la manière dont ces réponses servent de cadre idéologique au cinéma contemporain. Comprenant le mythe de la Frontière comme la version américaine d’une idéologie impériale partagée à la fin du XIXe siècle, nous soulignons les dynamiques transnationales accompagnant son émergence et sa diffusion dans une culture de masse mondialisée. Nous suivrons deux trajectoires principales reliant le mythe de la Frontière au cinéma contemporain : depuis la Conquête de l’Ouest de Theodore Roosevelt jusqu’aux représentations contemporaines de la guerre sauvage ; et depuis la « théorie de la Frontière » de Frederick Turner jusqu’aux incarnations cinématographiques d’un empire de la liberté. / The frequent use of frontier mythology in the political rhetoric of the “war on terror” calls for a reassessment of the common notion that it was marginalized in American culture after what Richard Slotkin identified as a crisis of public myth in the wake of the 1960s. This dissertation in American and Film Studies argues that the myth of the frontier did not wane in the American imagination, but rather diversified its forms and consolidated its influence in American culture. Considering cinema as the primary medium of a globalized American culture, this study is a socio-historical analysis of the representations of the frontier myth in American cinema after the 1960s. Its purpose is to underline the continuity, on a narrative and ideological level, existing between 19th-century American mythology of the frontier and 21st-century American cinema. The critical juncture is the turn of the 1960s, when criticisms of the frontier myth fostered a generic and aesthetic diversification of its representations in films. Based on a primary corpus of six films released between 1968 and 1986, taken from different genres and embodying different perspectives on the myth, this research adopts a transgeneric perspective to unpack the cultural responses to criticisms of the myth in the 1960s and the way those responses ideologically frame contemporary American cinema. We understand the frontier myth as the American expression of an ideology shared by all imperial nations of the late 19th century and, as such, adopt a transnational perspective on its emergence as well as its popularization. This study identifies two major paths connecting the frontier myth to contemporary American cinema: from Theodore Roosevelt’s Winning of the West to the representations of savage war; and from Frederick Turner’s frontier thesis to filmic celebrations of an empire of liberty.
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Vision contemporaine de la Grèce antique : mythe et cinéma selon Pier Paolo Pasolini / Contemporary vision of ancient Greece : Myth and Cinema by Pier Paolo Pasolini

Frach, Sylwia 12 January 2013 (has links)
La vision de la Grèce antique de Pasolini est une vision barbare parce que le cinéasterefuse toute idéalisation néoclassique. Une telle vision de l’antiquité était déjà répondue dans laculture européenne à travers les textes de Nietzsche. Pasolini est inspiré particulièrement pardeux disciplines auxquelles il se réfère souvent : l’anthropologie et la psychanalyse.A une thématique barbare correspond aussi, chez le cinéaste italien, un environnementbarbare, avec l’accord entre la forme de l’expression et la forme du contenu. Pasolini rejette lareconstitution archéologique : à la luminosité aveuglante du Maroc (où est tournée la partiemythique d’OEdipe roi), à l’architecture archaïque de pierre de la Cappadoce (la Colchide deMédée), aux remparts d’une ville syrienne d’Alep (Corinthe dans Médée), le cinéaste associe descostumes dans lesquels s’inscrivent de différentes cultures archaïques, et des musiquesprovenant pour la plupart des pays non-occidentaux (africaines, tibétaines, japonaises,roumaines).Avec la pratique de la contamination et du pastiche, Pasolini souhaite recréer le langageintemporel du mythe, le langage primaire dans lequel s’inscrit la civilisation paysanne. Cetterelation entre le mythe grec et le monde rural s’articule principalement autour de la notion decyclicité. / Pasolini’s vision of ancient Greece is barbaric because the filmmaker refuses any neoclassicalidealization. This vision of antiquity was already famous in European culture through the textsof Nietzsche. Pasolini is particularly inspired by two disciplines he often refers to : anthropologyand psychoanalysis.The barbarian theme is also linked to a barbaric environment, with agreement between the formof expression and form of content. Pasolini rejects archaeological reconstruction. He combinesblinding brightness of Morocco (were the mythical part of the Oedipus Rex is turned), archaicarchitecture in stone of Cappadocia (Colchis in Medea), and the ramparts of a Syrian city Aleppo(Corinth in Medea) with costumes from different archaic cultures and music mostly from non-Western countries (African, Tibetan, Japanese, Romanian).With the practice of contamination and pastiche, Pasolini wants to recreate the timelesslanguage of myth, the primary language of the peasant civilization. The relationship between theGreek myth and the rural world revolves mainly around the notion of cyclicity.
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Allemagne 1918-1942 : l’attaque de la dimension symbolique de la culture et la fabrique d’une langue meurtrière : comment les questions identitaires d’un peuple ont succombé à la psychopathologie d’un homme / Germany 1918-1942 : the attack of the symbolic dimension of the culture and the creation of a murderous language : how the identity questioning of a people failed from the psychopathology of one man

Blanc-Birry, Nicole 13 April 2012 (has links)
Aux lendemains de la défaite allemande de 1918, Adolf Hitler, le caporal défait de la Première Guerre mondiale, psychiquement en guerre depuis de longues années, écoute attentivement ce qui, dans l'histoire du peuple allemand, sa langue et sa culture, maintient ses espoirs et ses craintes. Au XIXe siècle, le mythe 'völkisch' - l'idéologie du 'Volk' allemand- avait structuré l'identité des Allemands. La défaite allemande de 1918 sonnait la fin de ce mythe, laissant la jeune Allemagne auparavant si sûre de son destin exceptionnel, totalement humiliée. Dans cet 'Umwelt' déboussolée, Adolf Hitler, l'autodidacte de Braunau, aussitôt propulsé sur la scène politique bavaroise, glanait rancoeurs et inquiétudes sociales pour se constituer un discours. La langue qu'il était en train de fabriquer, bientôt fixée définitivement dans 'Mein Kampf', était une langue totalitaire et meurtrière. Totalitaire, en prétendant tout dire et répondre à toutes les inquiétudes d'une époque ; meurtrière par !'opérateur sémantique qui liait dans un même énoncé « Deutschland erwache » à sa haine antisémite «Juda verrecke ». Adolf Hitler fut l'homme d'une seule idée: une lutte mortelle entre Aryens et Juifs était engagée depuis des siècles. De l'issue de cette lutte dépendait le sort du peuple allemand. La victoire du peuple juif signerait l'anéantissement de la race aryenne et plus globalement du monde entier. Pour que le peuple allemand vive, il n'y avait d'autre solution que celle du 'Juda verrecke'. La langue qu'il avait fabriquée ne fut qu'un habillage de son délire paranoïaque, le moyen de propagande le plus puissant qui ait soutenu, pendant presque douze années, les illusions les plus mensongères. La néo-réalité nazie créait les conditions nécessaires pour qu'un peuple se tourne entièrement vers son mythe, renversant en terreur l'autre face qui n'était que ravissement. Face à la mystification du 'Deutsch/anderwache' doublée de l'entreprise meurtrière du 'Juda verrecke', la majorité du peuple allemand avait succombé. / The days following the german defeat of 1918, Adolf Hitler, the defeated caporal from the First World War, psychologically at war for long many years, is carefully listening what, in the german people History, its language and its culture, holds his hopes and his fears together. During the 19th century, the ideology from the german « Volk », the« völkisch » myth, had structured the gerrnan identity.The gerrnan defeat of 1918 called this myth to an end, leaving this young Germany wich before was so sure about it special destiny, totally humiliated. In this totally lost « Umwelt », Adolf Hitler, Braunau's autodidact, was immediatly propelled on the bavarish politic scène, catching every resentment and social anxiety to build himself a speach. The language wich he was building, soon definitively fixed in « Mein Kampf », was a totalitarian and murderous language.Totalitarian, pretending to say everything, to answer to all periods of anxiety .Murderous, by the semantic operator wich bound in one speach « Deutschland erwache » to his antisemite hatred « Judverrecke ». Adolf Hitler was a one idea's man : a deadly fight between Aryans and Jews had been settled for centuries. From the result of this fight was depending the fate of the german people. The jewish victory would give the destruction of the aryan's race and most likely the destruction from the whole world.
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L'exotisme postcolonial dans l'oeuvre de Jean-Claude Eloy / Postcolonial exoticism in Jean-Claude Eloy's works

Rebouh, Sabrina 27 November 2017 (has links)
Jean-Claude Eloy est un compositeur passionné de musiques extra-européennes (et en particulier de musique japonaise) qui revendique un multiculturalisme militant et refuse farouchement que sa démarche puisse être associée à un quelconque exotisme. Pourtant, et sans que la sincérité de son positionnement idéologique puisse être remise en cause, certaines ambiguïtés apparaissent au fur et à mesure de l’étude de sa production. Ainsi, si l’exotisme de surface caractéristique du XIXe siècle a disparu au profit d’un intérêt largement documenté pour les cultures musicales non occidentales, on n’en décèle pas moins la permanence de thèmes caractéristiques de cet exotisme. Il s’agira d’analyser ce paradoxe et d’en proposer des explications. Le travail part de l’hypothèse que l’exotisme repose sur un imaginaire anthropologique à partir duquel prennent naissance des expressions différentes selon les lieux et les époques. L’exotisme répondrait ainsi à des réalités humaines dans lesquelles le contexte colonial aurait joué un rôle uniquement facilitateur (et non suscitateur). Cet exotisme ne pourrait donc pas avoir disparu avec la fin des empires. Il s’agira ainsi de lire les ambiguïtés d’Eloy à la lumière d'un « mythe exotique » toujours vivace dans l’imaginaire collectif contemporain. S’appuyant sur le courant des postcolonial studies, cette lecture interrogera les résurgences exotiques présentes dans l’œuvre d’Eloy pour aboutir à la définition d’un exotisme postcolonial différente de celles qui ont pu être développées dans le domaine littéraire. / Jean-Claude Eloy is a French composer. He is passionately fond of extra-European music, especially Japanese music. He calls for muticulturalism and refuses his works to be associated with exoticism. Even so - and without questionning Eloy’s intellectual honesty - it is possible to find out some ambiguities in his works. For instance, even though superficial exoticism, typical of XIXth century, no longer appears in his music, several themes of this exoticism can be found in some of this works. We will analyze this paradox and suggest some explanations. Our thinking is based on the proposition that exoticism comes from anthropoligical imagination and takes a variety of forms depending on the era. According to this proposition, colonialism has made the development of exoticism easier but didn’t create it. As a result, exoticism could not completely disappear with the end of colonial empires and still exists as a human reality. Postcolonial studies, semiotics and hermeneutics will be used as a background approach to explain the existence of exoticism in Eloy’s works.
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Jean Giono : chemins mythiques vers la découverte de soi / Jean Giono : mythical ways to the discovery of « self »

Atiah, Sonia 18 June 2013 (has links)
Le but de cette étude est de suivre le chemin de la reprise du mythe dans l’oeuvre de Giono. Le monde antique reste pour Giono une donnée permanente et imprescriptible de la condition humaine. Reprendre un mythe c'est souvent pour refaire de son héros un autre Moi, identique ou opposé. L'univers mythique de Giono, tel qu'il est représenté dans ses oeuvres, relève bien sûr de son imagination psychologique et de l’envie de se trouver un chemin qui conduit à la découverte de Soi. Etre Soi ou être un Autre, voilà la question fondamentale de la littérature contemporaine qui prend toute son ampleur chez les écrivains d'après-guerre. Giono, dans le cours de son existence réelle, a inventé son mythe de l'écrivain à travers le « portrait de l’artiste par lui-même ». C'est en devenant Ulysse ou Noé qu'il est enfin le plus authentiquement lui-même, en commençant par les autoportraits notamment Pour saluer Melville, ensuite l'autobiographie de Jeunesse dans Jean le Bleu. / The aim of this study was to follow the path to recovery myth in the novelistic work of Jean Giono. For Giono, the ancient world remains a permanent and inalienable human condition. Resume is often a myth of his hero to remake another ego, a similar one or the opposite one. The mythical world of Giono, as represented in his works, is of course the psychological imagination and the desire to find a path that led to the self discovery. Being self or being an Other, this is the fundamental question in the contemporary literature. This problem takes a full extent in the post-war writers. During his real existence, Giono invented the myth of the author through the "portrait of the artist himself". Becoming Ulysses or Noah, Giono is finally the most authentically when being himself, starting with the self-portraits including Pour saluer Melville, then followed by the youth autobiography in Jean le Bleu.

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