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Le XIXe siècle et la question pénitentiaire : un siècle d'expérimentations architecturales dans les prisons de Paris / The 19th century and penitentiary matter : a century of architectural experiments in Parisian prisons

Soppelsa, Caroline 12 February 2016 (has links)
Aboutissement d'un mouvement réformateur initié depuis le milieu du XVIIIe siècle, l'avènement de la prison pour peine après la Révolution française, entraîne une redéfinition de l'architecture carcérale, dès lors érigée en programme architectural autonome. A travers l'exemple des prisons successivement aménagées et édifiées à Paris et dans le département de la Seine au XIXe siècle, qu'il s'agisse de bâtiments réaffectés ou de constructions ex nihilo, la présente étude s'intéresse à l'évolution des formes au regard des ajustements opérés sur la période en matière de politique pénale et de régime d'enfermement. Placés sous les yeux des décideurs, visités sans relâche, les établissements pénitentiaires de la capitale représentent en effet un formidable laboratoire d'expérimentations préalables à une généralisation à l'échelle nationale. L'analyse est centrée sur le travail de l'architecte constructeur de prison et s'articule, après une présentation détaillée du cadre administratif et des procédures, autour des contraintes fortes et multiples, parfois contradictoires, du programme. Puisque la prison, ville dans la ville, entreprend de reproduire derrière des murs tous les aspects de la vie quotidienne d'un grand nombre d'individus, il s'agit de voir comment l'architecture pénitentiaire met en jeu et tente de plier à ses contraintes propres presque l'ensemble des typologies architecturales communes, du logement à l'atelier, de l'hôpital à l'église, de l'école à la caserne, représentant un véritable défi pour l'architecte. Au-delà de la simple étude de cas, cette thèse se veut ainsi un matériau pour une future histoire générale de l'architecture pénitentiaire en France / In the wake of a reformatory drive initiated back in the middle of the 18th century, prisons erected after the French Revolution are the results of a redefinition of prison architecture, henceforth a fully fledged architectural programme in its own right. Taking as an example the prisons successively fitted our or built in Paris and in the Seine department in the 19th century, wether reset or built from scratch, the present study deals with the history of designs as a result of the development of penal policies during that period and with regard to confinement regulations. Under the vigilant gaze of decison markers, and regularly inspected, the penitentiary institutions in the capital city represent an outstanding laboratory for experimenting the measures to be later implemented nationwide. This analysis concentrates on the work of the architect responsible for building prisons ; it starts out with a detailed presentation of the administrative framework and procedures centered around the strong and sometimes contradictory requirements of the programme. Since a prison a town within the town, undertakes to reproduce behind its walls all the aspects of the daily life of a large number of individuals, the challenge for prison architecture and architects consists in using and trying to fit to its own constraint practically all common architectural typologies, from lodgins to workshop, from hospitals to church, from school to barracks. Beyond a simple case study, the present thesis is designed to inform a future general history of prison architecture in France
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Système pénitentiaire et réalités locales : les prisons du département du Doubs au XIXe siècle / Prison system and local context study : the jails of the Doubs area in the XIXth century

Gervasoni, François-Xavier 20 December 2013 (has links)
Pas de résumé / No abstract
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Le droit privé face à l'incarcération

Lajonc, Valentin 28 January 2011 (has links)
Face au recours croissant à la prison soit au titre des peines, soit comme lieu de garde des personnes en attente de jugement, il convient de s’interroger sur les effets de l’incarcération sur la condition juridique des personnes détenues. Longtemps considérée comme étrangère au droit, la prison s’est progressivement dotée d’un corpus de règles que l’on désigne sous le vocable de droit pénitentiaire. Cette recherche vise à interroger les rapports qu’entretiennent le droit de l’institution pénitentiaire et le droit de la société libre afin de préciser les conséquences de l’incarcération sur la vie civile du détenu.De construction récente, le droit pénitentiaire s’est progressivement autonomisé, à tel point qu’il doit être considéré aujourd’hui comme une véritable branche du droit. En cela, il révèle que la prison constitue une microsociété avec ses propres logiques et son propre droit. Véritable décalque de la société civile, la prison évolue dans une orientation toujours plus intrusive dans la vie des personnes qu’elle a sous sa garde.Pourtant, la société civile semble manifester un intérêt croissant pour ses prisons. L’entrée du secteur privé dans la sphère pénitentiaire conjuguée à un contrôle accru du juge a abouti à d’importants changements du système pénitentiaire, notamment au regard du respect des droits fondamentaux du détenu. Toutefois, la réconciliation de la société carcérale et de la société civile n’apparaît possible qu’à la condition d’un alignement du droit pénitentiaire sur le droit privé / In recent decades, it seems important to focus on the effects of incarceration on detainees, as The Criminal Justice System increasingly resort to prison sentences, as well as pre-sentence detentions. After a tradition of lawlessness, penitentiaries have known a phase in of new policies, which are now referred to as Penitentiary law. This research addresses the impact of incarceration on detainees forced to abide by Penitentiary law, the ladder being harsher from the free world law.Thus, developing specific rules, Penitentiary law can now be considered a new type of law, with its own purposes. In the same way, penitentiaries form a micro society following its own rules.Although the trend shows increasingly harsh policies and conditions of confinement, the Criminal Justice System, as to reassure public opinion, seems more and more willing to resort to prison.However, the detainees now afford elaborate constitutional protections, due to private facility management and judicial scrutiny, and the challenge is develop these protections, as to bring Penitentiary law into the line with civil law
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Genre(s) et fonction(s) de direction : de nouvelles conjugaisons ? : l'exemple des directeurs de l'administration pénitentiaire / Gender and functional direction : new methods of conjugation ? : example of Directors of Prison Administration

Le Roch, Christine 04 June 2015 (has links)
Les corps de direction de l’administration pénitentiaire, à l’instar des cadres de la fonction publique, connaissent un processus remarquable de féminisation. Bien que nombreuses - les directrices représentent environ 45% de l’encadrement - et très diplômées, elles restent rares à occuper des postes à hautes responsabilités et sont, au contraire, surreprésentées dans des activités de cadre intermédiaire. En ce sens, les directeurs pénitentiaires ne font pas figure d’exception dans les professions de l’encadrement de la fonction publique ou du secteur privé. Qu’il s’agisse des Directeurs des Services Pénitentiaires ou des Directeurs Pénitentiaires d’Insertion et de Probation, leurs parcours restent en conformité avec les rôles de sexes attribués aux hommes et aux femmes. Ces dernières, prioritairement assignées à la sphère familiale tentent de concilier au mieux carrière et vie privée tandis que les directeurs, dans les pas de leurs prédécesseurs, perpétuent le triptyque au fondement de leur identité professionnelle : autorité, mobilité, disponibilité. A l’appui d’une analyse quantitative exhaustive et d’une enquête par entretiens menée auprès de 22 personnels de direction, nous observons l’existence d’un plafond de verre et une distribution genrée des emplois, résultant de freins organisationnels et de représentations sexuées d’une fonction considérée encore comme masculine. Les différentes réformes qu’a connues l’administration pénitentiaire, visant à moderniser cette institution, ont introduit néanmoins des changements dans la manière d’exercer la fonction et ont probablement favorisé la féminisation du métier. Pour autant, ces avancées apparaissent encore trop ténues et récentes pour remettre en question les schémas d’une division sexuelle du travail séculaire et déverrouiller tous les accès à l’égalité professionnelle pour les femmes. La persistance des stéréotypes, réactivée par une mixité essentialisée, reste un obstacle majeur d’autant que la féminisation des corps de direction provoque des inquiétudes, et des résistances, plus ou moins visibles. / The management corps of prison administration, like public service management, is experiencing a remarkable process of feminization. Although numerous, female directors represent 45% of the managers and very qualified, they rarely hold high responsibility positions and are on the contrary over represented as middle managers. In this sense, prison authority directors are not an exception in public service administration or private sector management. Whether penitentiary service directors or integration and probation directors, their backgrounds are in accordance with the gender roles attributed to men and women. The later (women), primarily assigned to the family sphere, try to best conciliate career and private life whereas male managers following in the footsteps of their predecessors, perpetuate the three foundations of professional identity: authority, mobility, availability. In support of a comprehensive quantitative analysis and interviews conducted with 22 managers, we observe a glass of ceiling and gender distribution of jobs, resulting from organization brakes and gender representations for functions still considered as masculine. The various reforms experienced by the prison administration to modernize this institution, have nevertheless introduced changes in how to exercise the function and probably favored the feminization of the profession. However, these advances still appear too tenuous and recent to challenge the patterns of sexual division of labor unlock all access to equal opportunities for women. The persistence of stereotypes, reactivated by an essentialized mix, remains a major obstacle, especially as the feminization of the management profession causes concern and resistance, more or less visible.
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Le principe ne bis in idem et les sanctions disciplinaires / .

Sadki, Cyrielle 19 December 2018 (has links)
L'adage ne bis in idem déjà connu du droit romain est utilisé en procédure pénale, il a pour signification que nul ne peut être poursuivi deux fois pour les mêmes faits. Cette règle a pour objectif de garantir la protection des libertés individuelles notamment, la sécurité juridique et l'équité. En droit français, il est prévu à l’article 368 du code de procédure pénale que « aucune personne acquittée légalement ne peut plus être reprise ou accusée à raison des mêmes faits, même sous une qualification différente ». Ne bis in idem possède un édifice tridimensionnel déterminant le non-cumul des qualifications, des poursuites et des sanctions. Concernant l'aspect européen, le principe a été soumis par la Cour européenne des droits de l'homme a d'importants critères permettant de déterminer si l'on se trouve en situation de cumul des sanctions. La Cour européenne des droits de l'homme a amorcé un changement dans l'interprétation française du cumul des sanctions. Le Conseil constitutionnel, prenant en considération la position de la haute cour européenne, a donné un nouveau tournant à la règle française. Un processus s'est alors engagé vers la refonte du champ d'application permettant d'étendre la règle à de nombreuses situations de cumuls et notamment aux sanctions disciplinaires. C'est en faisant application d'une jurisprudence évolutive et abondante que nous nous attacherons à démontrer que la règle pourrait également s'appliquer à certaines sanctions disciplinaires qui peuvent également être cumulées aux sanctions pénales / The adage ne bis in idem already known from Roman law is used in criminal proceedings, it means that no one can be prosecuted twice for the same facts. The purpose of this rule is to guarantee the protection of individual freedoms, including legal certainty and fairness. Under French law, article 368 of the code of criminal procedure provides that "no person who has been acquitted by law may be taken back or charged on the basis of the same facts, even under a different qualification". Ne bis in idem has a three-dimensional building determining the non-cumulation of qualifications, prosecutions and sanctions. Regarding the European aspect, the principle has been submitted by the European court of human rights has important criteria to determine if there is a situation of cumulation of sanctions. The European court of human rights has initiated a change in the French interpretation of the cumulation of sanctions. The Constitutional Council, taking into account the position of the High European court, has given a new turn to the French rule. A process has begun to redefine the scope of application to extend the rule to many cumulative situations including disciplinary sanctions. It is by applying an evolutionary and abundant jurisprudence that we will endeavor to demonstrate that the rule could also apply to certain disciplinary sanctions which can also be cumulated with the penal sanctions
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L'Union européenne, puissance normative ? : la politique de coopération au développement en actes

Colineau, Hélène 28 May 2013 (has links) (PDF)
La politique de coopération au développement représente une part très importante de l'action extérieure de l'Union européenne, ne serait-ce qu'en termes budgétaires. Cette thèse s'interroge sur la manière dont les valeurs inscrites dans les traités européens (démocratie, droits de l'homme et Etat de droit) sont promues par le biais de la coopération au développement. Pour ce faire, le concept de " puissance normative " (Manners, 2002) a été mobilisé comme idéaltype afin d'analyser la façon dont l'Union conduit sa politique de coopération au développement. La politique de coopération au développement est étudiée dans sa dimension globale, à travers l'analyse des méthodes européennes, et dans sa dimension concrète, c'est-à-dire par l'étude des projets de terrain financés par l'UE dans ses pays partenaires. Le cas des projets de soutien à la réforme pénitentiaire a été choisi, afin de comprendre comment se déroule la diffusion des normes sur le terrain, dans un domaine régalien, et dans lequel l'UE ne dispose pas d'une compétence interne. En définitive, l'UE ne dispose pas d'une spécificité normative permettant de la distinguer des autres acteurs du système international en tant que puissance normative. La coopération au développement apparaît subordonnée à la politique extérieure, les préoccupations stratégiques l'emportant alors sur l'objectif de diffusion des normes. Sur le terrain, les projets financés par l'UE répondent à des considérations bureaucratiques portées par les délégations de l'UE. Plus qu'un moyen de diffusion des normes, les projets sont considérés par les agents européens comme un moyen de faire vivre la coopération, quels que soient, au final, leurs résultats. Reste alors l'espace d'échange qu'auront ouvert de tels projets, permettant aux experts étrangers et aux fonctionnaires de l'Etat bénéficiaire de confronter leurs pratiques administratives, et d'envisager, éventuellement, de nouvelles " solutions " d'action publique.
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L'Union européenne, puissance normative ? : la politique de coopération au développement en actes / Is the European Union a normative power ? : views from its development cooperation policy

Colineau, Hélène 28 May 2013 (has links)
La politique de coopération au développement représente une part très importante de l'action extérieure de l'Union européenne, ne serait-ce qu'en termes budgétaires. Cette thèse s'interroge sur la manière dont les valeurs inscrites dans les traités européens (démocratie, droits de l'homme et Etat de droit) sont promues par le biais de la coopération au développement. Pour ce faire, le concept de « puissance normative » (Manners, 2002) a été mobilisé comme idéaltype afin d'analyser la façon dont l'Union conduit sa politique de coopération au développement. La politique de coopération au développement est étudiée dans sa dimension globale, à travers l'analyse des méthodes européennes, et dans sa dimension concrète, c'est-à-dire par l'étude des projets de terrain financés par l'UE dans ses pays partenaires. Le cas des projets de soutien à la réforme pénitentiaire a été choisi, afin de comprendre comment se déroule la diffusion des normes sur le terrain, dans un domaine régalien, et dans lequel l'UE ne dispose pas d'une compétence interne. En définitive, l'UE ne dispose pas d'une spécificité normative permettant de la distinguer des autres acteurs du système international en tant que puissance normative. La coopération au développement apparaît subordonnée à la politique extérieure, les préoccupations stratégiques l'emportant alors sur l'objectif de diffusion des normes. Sur le terrain, les projets financés par l'UE répondent à des considérations bureaucratiques portées par les délégations de l'UE. Plus qu'un moyen de diffusion des normes, les projets sont considérés par les agents européens comme un moyen de faire vivre la coopération, quels que soient, au final, leurs résultats. Reste alors l'espace d'échange qu'auront ouvert de tels projets, permettant aux experts étrangers et aux fonctionnaires de l'Etat bénéficiaire de confronter leurs pratiques administratives, et d'envisager, éventuellement, de nouvelles « solutions » d'action publique. / The European Union's development cooperation policy represents an important part of its external action, not least in budgetary terms. This thesis deals with the way soft norms (democracy, human rights and the rule of law) are promoted through development cooperation. The concept of « normative power » (Manners, 2002) is used as an idealtype to analyze the way the Union handles its development cooperation policy. The development cooperation policy is studied in its general dimension, through the analysis of European methods, and in its concrete dimension, i.e. through the field study of projects funded by the EU in partner countries. The case of projects supporting penitentiary reform was selected, as it allowed us to study the diffusion of norms on the ground in an area of sovereignty. Ultimately, the EU doesn't reveal much normative uniqueness compared to the other actors of international relations. The qualification of « normative power » doesn't seem appropriate for the EU as an international actor. The development cooperation policy is dependent on the external policy, and strategic concerns prevail over the diffusion of norms. On the ground, the EU delegations consider the development projects as a bureaucratic exercise, aimed at embodying the relation of cooperation, whatever the final results of the projects. Still, these projects create a forum where foreign experts and civil servants from the beneficiary state can exchange on their administrative practices and potentially imagine new public policy « solutions ».
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Le droit disciplinaire pénitentiaire : une approche européenne. Analyse des systèmes anglais, gallois, espagnol et français à la lumière du droit européen des droits de l'homme / Prison adjudication : a European approach Comparative analysis of the English, Welsh, French and Spanish systems in light of the European law on Human Rights

Falxa, Joana 07 November 2014 (has links)
La discipline, élément essentiel de la vie pénitentiaire, fut longtemps ignorée du droit. L’analyse comparée des systèmes anglo-gallois, espagnol et français en la matière permet cependant de constater la normativisation de la discipline pénitentiaire et un accroissement des garanties processuelles accordées au détenu, qui accède au statut de justiciable. Ce mouvement traduit une certaine recherche d’équité dans la procédure disciplinaire, qui est à mettre en relation avec le renforcement progressif des droits de l’homme en milieu fermé. Le droit européen des droits de l’homme, bien que timoré sous certains aspects processuels, n’est pas étranger à cette évolution et permet de dégager une idéologie pénitentiaire fixant des standards communs aux différents droits internes. L’examen des systèmes disciplinaires observés révèle néanmoins les difficultés auxquelles est confrontée l’entrée du droit dans le monde pénitentiaire. Le droit est en outre loin d’être le seul instrument de gestion employé en détention. La conjonction de ces divers facteurs incite à proposer un modèle disciplinaire global reflétant cette recherche d’équité dans le système disciplinaire pénitentiaire. / Discipline is a key part of prison life which has long been ignored by the law. The comparative analysis of the English, Welsh, Spanish and French systems on this topic highlights however the prison discipline’s normativization and the increase of all the procedural safeguards for prisoners-litigants. This process reflects the search for a greater equity in prison adjudication, which could be connected to the progressive strengthening of Human Rights’ in prison. Although the European law on Human Rights is still timorous on some procedural aspects, it is part of this evolution, and it develops a global prison ideology by setting common standards for the different national laws in Europe. Nevertheless, the review of the different disciplinary systems enlightens the difficulties faced by the emergence of the rule of law in prison. Besides, the law is far from being the only mean for prison management. These factors’ convergence encourages to propose a new global disciplinary model, reflecting the search of a higher level of equity in the prison disciplinary system.
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La liberté d’expression des personnes incarcérées / Freedom of expression of imprisoned persons

Hild, Barbara 21 September 2018 (has links)
C’est un adage bien connu, la peine privative de liberté n’est, théoriquement, que la privation de la liberté d’aller et venir. La France s’est ainsi dotée, le 24 novembre 2009, d’une loi pénitentiaire régissant les droits et les devoirs des personnes incarcérées. Son article 26 précise que : « les personnes détenues ont droit à la liberté d'opinion, de conscience et de religion ». Ce droit implique en substance celui de rechercher des informations, de construire son opinion, puis de l’extérioriser, soit, de pouvoir librement s’exprimer. Or, la réclusion physique d’un individu entraîne inévitablement des restrictions à l’usage de sa liberté deparole, entendue au sens large. S’il ne fait nul doute que les individus incarcérés sont titulaires de droits subjectifs, dans quelles conditions peuvent-ils être exercés ? Les droits des personnes détenues sont contraints par les limites inhérentes à la détention, la sécurité et le bon ordre. Cela implique une censure des autorités pénitentiaires, tant sur la parole que sur les écrits des personnes placées sous sa garde. A ces limitations générales, il faut aussi ajouter lescontraintes liées à la surpopulation carcérale et le poids du contexte sécuritaire actuel. Il entraîne un durcissement des politiques pénales qui peut fragiliser la liberté d’expression des personnes incarcérées. / It is a well-known saying, the sentence depriving of liberty is, in theory, only the deprivation of the freedom of movement. France has established, on November 24th, 2009, a prison law regulating the incarcerated persons rights and duties. Article 26 of said law indicates : “incarcerated persons have the right to freedom of opinion, conscience and religion”. This right implies the right to search information, build an opinion and carry it out, therefore to be able to speak freely. Yet, the physical imprisonment of an individual inevitably triggers restrictions to the use of his broader freedom of speech. If there is no doubt thatincarcerated persons have subjective rights, in what conditions can they be asserted? The inmate’s rights are compelled by the limits inherent in detention, security and order, which lead the prison administration to censor speech and writing of the individuals placed in custody. In addition to these general restrictions, be added all the constraints related to prison overcrowding but also the weight of the current security context. It leads to the strengthening of criminal policies which can weaken the prisoners’s freedom of expression.
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L'utilisation européenne des prisons ouvertes : l'exemple de la France

Gontard, Paul-roger 13 December 2013 (has links) (PDF)
Les prisons ouvertes constituent un modèle pénitentiaire singulier, qui puise son origine dans des expérimentations carcérales de la première moitié du XIXème siècle. Leurs caractéristiques et leurs atouts ont été définis en 1955 par la jeune Organisation des Nations-Unies en même temps que fut encouragé leur usage. Malgré ce soutien, les prisons ouvertes ne trouvèrent pas partout le même espace pénologique, ce que le cas français illustre largement par la faible proportion d'utilisation réservée à ces établissements. De plus, l'ultra-minorité des prisons ouvertes françaises s'accompagne de critères d'emploi qui font figures d'exceptions, en comparaison des autres pays européens utilisateurs de ce modèle.Toutefois, la réforme des modalités d'exécution des peines intervenue récemment dans l'hexagone pourrait entrainer une reconsidération de leurs fonctions. La présente recherche propose donc de situer ces établissements dans les nouvelles inflexions qui touchent la pénologie européenne et française, tout en envisageant la place que pourraient être amenées à y trouver les différentes déclinaisons du modèle ouvert de détention

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