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L'intermédialité littéraire dans quelques récits d'Assia Djebar

Gharbi, Farah Aïcha 12 1900 (has links)
Le parcours d’Assia Djebar est frappé du sceau de la multidisciplinarité. L’écrivaine algérienne d’expression française a en effet toujours voué un intérêt particulier à la littérature, mais également aux arts. Son engouement pour ces derniers n’a pas été sans influencer son écriture. Ce fait est a priori remarquable au niveau des nombreuses références explicites (tant intertextuelles qu’interdiscursives) que ses récits font tour à tour au cinéma, à la peinture, à la musique, à la photographie et à la mosaïque. C’est à partir de ces renvois que nous posons l’hypothèse d’une relation aux arts mise à l’œuvre de manière plus implicite dans la prose de Djebar, c’est-à-dire susceptible de définir sa poétique. Il s’agira donc pour nous de mettre au jour des procédés d’écriture qui, dans le récit djebarien, sont aptes à créer ─ moyennant leur déplacement et leur transformation ─ des effets que des techniques en usage dans d’autres arts produisent habituellement. L’intermédialité permet d’envisager ce travail : là où l’intertextualité insiste surtout sur la question des textes ; l’interdiscursivité sur celle du discours ; et l’interartialité sur celle de l’esthétique caractéristique des productions artistiques, l’intermédialité rassemble ces préoccupations en ne négligeant pas de considérer la dimension technique inhérente aux phénomènes de signification, qui prête forme à leur matière sémiotique. / Multidiscipline has definitely marked the journey of Assia Djebar. The Algerian French writer has devoted interest in literature as well as the arts. Her infatuation with the arts hasn’t been without influence towards her writing. The fact is above all remarkable in the level of numerous explicit references, both intertextual and interdiscursive, that her stories have made their rounds in cinema, in art, in music, in photography and in mosaics. It is from these references that we hypothesize a relation to the arts, implemented in a more implicit style in Djebar’s prose, that is to say an openess to defining her poetics. Therefore, for us it is a matter of putting into place writing procedures, in the Djebarian style, which in return for their movements and changes, are capable of creating effects as well as techniques that will be used in other art forms that are generally produced. Intermediality allows us to envision this type of work. Whereas, intertextuality puts emphasis above all on texts, interdiscursivity on discourse, and interartiality on the esthetical characteristics of artistic productions ; intermediality gathers these concerns, without neglecting to consider the technical dimension inherent to the phenomena of meaning which lends shape to their semiotic subject matter.
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Les métaphores d'Hypnos dans la peinture européenne du dix-neuvième siècle : de la crise du dispositif classique au jeu identitaire

Bargoveanu, Andreea January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le contrat du peintre : l'interartialité comme réflexivité dans le cinéma de Peter Greenaway

Mirandette, Marie Claude 08 1900 (has links)
Ce mémoire explore la place de l’interartialité, des relations entre les arts, dans le cinéma de Peter Greenaway, et les fonctions qu’elle y remplit. À l’occasion de l’analyse de deux films qui centralisent la figure du peintre et la forme du contrat - The Draughtsman’s Contract et Nightwatching – et prenant comme point de départ théorique les travaux de Walter Moser, nous identifions et analysons quelques-unes des relations interartielles à l’oeuvre dans ces films, pour montrer que la mise en relation des arts de la peinture, du théâtre et du cinéma, dans leurs rapports biartials et pluriartials, constituent la trame fondamentale des films de Greenaway, dans une « interartialité non hiérarchique ». Nous concluons que le recours au dialogue interartiel permet au cinéaste d’esquisser, en filigrane, une posture critique sur l’art et l’artiste, une « théorie de l’art », par laquelle il exprime un point de vue sur le rôle et le statut de l’artiste au sein de la société. / Taking its theoretical starting point from the work of Walter Moser in interartiality, this thesis explores the place and function of interatiality (relationships between the arts) in the cinema of Peter Greenaway. The Draughtsman’s Contract and Nightwatching, two films that focus on the figure of the painter and the form of the contract, are examined for the purpose of identifying and analysing some of the interartial relationships at work in them and thereby demonstrating that the interconnecting of painting, theatre and cinema in bi- and pluri-artial relationships constitutes a basic framework of “non-hierarchical interartiality” in Greenaway’s films. The conclusion is reached that reliance on interart dialogue allows the filmmaker to assume an implicit critical stance in regard to art and the artist – a “theory of art” that expresses a point of view on the artist’s role and status in society.
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Abstraction et plasticité sonore : une nouvelle approche à la composition de musique acousmatique

Payeur, Emilie 12 1900 (has links)
« La version intégrale de ce mémoire est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU). » / Ma pratique artistique se divise en deux volets : la composition de musique acousmatique et la peinture abstraite. Loin d'être distinctes, ces deux pratiques se recoupent en plusieurs points et sont très complémentaires l'une à l'autre. En effet, il m’apparaît clairement que la façon d'aborder la création dans l'un et l'autre peut revêtir certaines similitudes. En d'autres termes, que je compose une pièce ou que je peigne une toile, le résultat que je cherche à obtenir en ce qui concerne l’organisation de la matière est le même dans les deux cas. La présente recherche propose donc une nouvelle approche de composition en musique acousmatique basée sur les techniques et concepts employés en art visuel, et plus particulièrement en peinture. À travers la réalisation d’une série de courtes pièces, j’expérimente sur les possibilités qu’offre la démarche de composition proposée. / My artistic practice can be divided in two paths: acousmatic music composition and abstract painting. Far from independent, these two practices meet on many aspects and can be perceived in a very complimentary manner. It becomes clear that the way in which I approach the mechanisms of the creative process in both practices is in fact quite similar. When painting or composing, I’ve come to realize that the result I strive for is in terms of structure and in terms of how I attempt to organize both the sound events in my compositions and the plastic materials I use on canvas. This text presents a potentially new approach to acousmatic composition derived from the techniques and concepts found in modern visual arts, more specifically non-figurative painting. In order to illustrate these ideas, I’ve composed a series of short composition studies that attempt to experiment the suggested methods and techniques.
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Edgar Degas et le traitement moderne de la figure féminine : un terrain propice à l'éclosion des approches critiques féministes en art du XXe siècle

Daigneault, Sylvie 02 1900 (has links)
Edgar Degas, observateur réputé de la vie parisienne du XIXe siècle, réserve tout au long de sa carrière un traitement particulier à la figure féminine. Dès les premières tentatives de tableaux d’histoire et les portraits des débuts, dont un grand nombre concerne des couples et des membres de sa famille, Degas introduit une forme de tension dans les rapports entre les hommes et les femmes. Cette tension se manifeste à la fois dans la structure des œuvres et dans le registre expressif des figures représentées. Elle perdure dans les tableaux de genre qui marquent un intérêt accru de Degas pour les scènes de la vie contemporaine. Ces dernières suggèrent une trame narrative encore aujourd’hui difficile à déchiffrer mais où continue de se manifester une forme d’opposition entre les pôles masculin et féminin de l’image. Ce sont surtout les œuvres représentant des femmes au travail ou à leur toilette, réalisées dans la période de la maturité de l’artiste, qui manifestent cette tension à son maximum et lui confèrent un supplément de résonnance personnelle et sociale. Un pivotement du dispositif figuratif maintient le pôle féminin dans l’espace de représentation alors que le pôle masculin se situe désormais du côté du spectateur. Ces figures de femmes dont la gestuelle, le positionnement dans l’espace et le mode d’adresse suggèrent qu’elles font l’objet d’une effraction du regard qui s’énonce au masculin, résistent par plusieurs aspects au scénario érotique voyeuriste qui se développe à l’époque dans beaucoup de tableaux académiques et dans les illustrations populaires. / Edgar Degas, famous observer of nineteenth century Parisian life, made a special subject of the female figure throughout his whole career. As early as his first attempts at historical paintings and his first portraits - many of which depicted couples and family members - Degas introduces some kind of tension between men and women. This tension can not only be seen in the structure of his works but also through the postures and facial expressions of his characters. It remains in the genre paintings which show Degas’ increased interest in scenes of contemporary life after he turned away from historical topics. Those scenes point to a narrative that until today is difficult to decipher but where an opposition of a sort can still be seen between the male and female poles of the picture. But it is especially in the works depicting women at work or tending to their personal hygiene in the artist’s mature period that this tension is shown at its peak. It vibrates with an increasingly more personal and social tone. A shift in the figurative structure maintains the female pole in the depicted space whereas the male pole is now located in the beholder’s space. Female wearily label even by the postures, demeanors, and expressions lead us to believe that they are subjected to some visual intrusion of male origin, one akin to the existing voyeurism developing in the same period in many academic paintings and popular illustrations.
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La représentation romancée de la classe ouvrière à l'époque mi-victorienne en Grande-Bretagne

Duhamel-Laflèche, Annie 04 1900 (has links)
Ce mémoire a pour objet le socioréalisme victorien, un moment de l’art anglais pendant lequel s’est développée une déclinaison originale de la tendance réaliste qui a laissé sa marque un peu partout en Europe dans le courant du 19e siècle. À une époque où l’Angleterre s’affirme comme le haut lieu de la modernité industrielle, les dures conditions de vie imposées par les transformations socio-économiques en train de s’accomplir trouvent peu à peu à s’exprimer dans les arts, où leur représentation met à mal les canons esthétiques établis et l’idéologie qui les sous-tend. Alors qu’en France la figure du paysan est le plus souvent associée à la vision et au programme des réalistes, c’est vers le prolétaire urbain que vont se tourner des artistes anglais interpellés, à l’instar de certains écrivains, intellectuels, législateurs et spécialistes divers, par les ravages humains que cause la course aveugle vers le progrès et vers le profit. Si le roman « industriel » à la Dickens donne le ton en nous offrant quelques victimes types des bas-fonds de Londres, des illustrateurs emboîtent le pas, notamment grâce à la presse illustrée. Une iconographie du pauvre, où l’enfant et la femme occupent l’avant-scène, se met en place et se diffuse largement grâce à la capacité d’invention que permettent les nouveaux médiums de reproduction mécanique. Le journal The Graphic retient notre attention parce que certains de ses imagiers –Francis Montague Holl (1845-1888), Samuel Luke Fildes (1843-1927) et Hubert von Herkomer (1849-1914) - ont aussi pratiqué la peinture et transposé, dans des tableaux aux dimensions imposantes, des sujets qu’ils avaient déjà exploités dans la gravure. Prenant pour corpus une production visuelle qui semble avoir pour projet de rendre le réel en direct, dans toute sa dureté, notre mémoire explore cependant les aspects fictionnels et les manipulations rhétoriques auxquelles les imagiers doivent se prêter pour faire passer leur message. Certaines de ces manipulations sont imposées de l’extérieur, par la nécessité de ne pas confronter les bien nantis à une situation de révolte potentielle, mais de les inciter à la charité en les apitoyant sur le sort des plus démunis. D’autres dérivent des médiums eux-mêmes, le passage de la gravure à la peinture et du petit au grand format, de la consommation privée à l’exposition publique, imposant des stratégies compositionnelles et des factures différentes. / The subject of this thesis is Victorian social realism, a spell of British Art during which Realism tends to grow everywhere in Europa during the 19th century. During this period of time, Great Britain reaches its summit with the industrial modernity. At the same time, this fast-changing world is causing a serious class struggle that artists try to represent through a new estheticism and a new ideology. Whereas in France, the figure of the peasant is mostly associated with Realism, British artists relate more to the urban worker and so do novelists, intellectuals, and legislators, who witness the devastation of the human condition caused by the shameless race for progress and profit. Industrial novels written by Dickens introduced a certain type of low-class character of London and illustrators follow the lead in illustrated newspapers. An iconography of the poor, in which the child and the woman are the main characters, starts to take place and spreads largely through the new medium of mechanical reproduction. The illustrated newspaper The Graphic caught our attention because some of its illustrators – Francis Montague Holl (1845-1888), Samuel Luke Fildes (1843-1927), and Sir Hubert von Herkomer (1849-1914) – were also painters and transposed subjects they already exploited in woodcarving on to canvas. In this thesis, we will explore the fictional aspects and rhetorical manipulations used by the illustrators and the painters to get across their message. Certain of these manipulations are imposed by the historical and political context, by the need of not shocking the rich classes by showing them a potential insurrection, but rather by encouraging charity. Others prefer to change medium, by switching from engraving to painting, form small to big canvas, from private buyers to public exhibition, and thereby imposing new and different compositional strategies.
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Le sacrifice d'Iphigénie : l'interartialité spectaculaire dans la peinture française au 18e siècle

Proulx, Marie-Michèle 09 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de documents visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée à la Division de la gestion des documents et des archives. / L'histoire d'Iphigénie et de son sacrifice fut au 18e siècle un sujet important et une source de créativité pour la peinture et le théâtre. Alors qu'Iphigénie (1674) de Jean Racine est encore abondamment jouée à la Comédie-Française, et que Christoph Willibald Gluck présente son opéra Iphigénie en Aulide (1774), plusieurs peintres représentent également l'histoire dans leurs oeuvres. Ce mémoire a donc pour sujet la médiation spectaculaire du sacrifice d'Iphigénie dans le domaine de la peinture au 18e siècle. L'étude se penche dans un premier temps sur les origines antiques du sacrifice d'Iphigénie, pour ensuite analyser les textes dramaturgiques de Racine et Gluck et relever les images du sacrifice présentes dans le texte. Dans un deuxième temps, un survol de la situation du théâtre au 18e siècle permet d'examiner plusieurs aspects qui entrent en jeu dans la médiation spectaculaire: les décors, les costumes, le public, les effets spéciaux, et le jeu d'acteur. En dernier lieu, une étude de cas est effectuée afin de relever le caractère interartial et les rapports complexes entre peinture, texte dramaturgique et mise en scène théâtrale et de démontrer que leur influence mutuelle forme une boucle, et non une voie d'influence théâtre-peinture à sens unique, ainsi que le perçoit Michael Fried dans Absorption and Theatricality. Painting & beholder in the age of Diderot (1980). L'interartialité, telle que définie par Walter Moser dans « L'interartialité: pour une archéologie de l'intermédialité » (2007), entre ces deux domaines de l'art est étudiée à partir de dessins et maquettes théâtraux, tirés en grande majorité des archives de la Comédie-Française, ainsi que de quatre Sacrifice d'Iphigénie de cette époque, soit: François Le Moyne (1728), Carle Van Loo (1757), Jean-Bernard Restout (1760), Jean-Baptiste François Désoria (1798). / During the 18th century, the story of Iphigenia and her sacrifice was an important subject and a source of creativity for both painting and theater. While Iphigénie (1674) by Jean Racine was still regularly played at the Comédie-Française, and Christoph Willibald Gluck was presenting his opera Iphigénie en Aulide (1774), many painters were also representing this story in their works. This master's thesis studies this spectacular mediation of the theme of the sacrifice of Iphigenia in the medium of painting during the 18th century. This study first looks into the antique origins of Iphigenia's myth, and then analyses the dramaturgical texts of Racine and Gluck and notes the images of the sacrifice found in the text. Secondly, a survey of the situation of theater in the 18th century makes possible to look into many aspects that come into play in the spectacular mediation of the theme: the costumes, the decor, the public, the special effects and the acting. Lastly, a case study is done to pick up the interartial character and the complex connections between painting, dramaturgical text and theatrical stage setting, and to demonstrate that their mutual influence forms a loop and not a one-sided theater-painting way of influence, as perceived by Michael Fried in Absorption and Theatricality. Painting & beholder in the age of Diderot (1980). The interartiality, as defined by Walter Moser in his article « L'interartialité: pour une archéologie de l'intermédialité » (2007), of those two domains of art is investigated with drawings and theatrical models, taken in great part from the archives of the Comédie-Française, and also with four Sacrifice d'Iphigénie, from artists of this time : François Le Moyne (1728), Carle Van Loo (1757), Jean-Bernard Restout (1760) and Jean-Baptiste François Désoria (1798).
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Peintres Moghols au XVIIIe siècle / Mughal painters of the XVIIIth century

Thorez, Eric-Selvam 03 December 2011 (has links)
Cet ouvrage a pour objet l’étude de différents peintres moghols ayant exercé leur activité au XVIII° siècle, c'est-à-dire entre la fin du règne d’Aurengzeb et le début de celui d’Akbar II. Il s’attache à établir, pour chaque peintre, des catalogues de l’œuvre peint, et, partant, à définir les caractéristiques de chacun, en analysant le style et l’approche iconographique des peintures. Jusqu’à présent, la méconnaissance globale des collections de peintures mogholes du XVIII° siècle a désigné cette période comme une phase de recul qualitatif des peintres et des peintures, ces dernières étant généralement considérées comme peu nombreuses, stylistiquement faibles et limitées à des sujets galants, courtois ou érotiques. C’est en analysant ces collections peu étudiées que nous avons tenté d’améliorer la connaissance de cette période, à travers la vie et l’œuvre des peintres moghols face aux bouleversements qui surviennent dans l’Inde du nord tout au long du XVIII° siècle. Ainsi, nous nous sommes attaché à montrer, qu’après une première phase où prévaut, chez les peintres, une forme de classicisme, les membres de l’académie impériale ont tenté de rénover l’esthétique moghole face à l’émergence d’ateliers régionaux concurrentiels. Nous avons ensuite suivi le parcours des peintres qui s’installèrent en Oudh, amenant, sans rupture, le mouvement appelé Company Paintings, tandis qu’à Delhi, les membres de l’académie impériale s’orientaient vers une forme de néoclassicisme pictural. Ce travail permettra de jeter un regard nouveau sur les peintres moghols au XVIII° siècle, en montrant l’évolution donnée à l’esthétique classique dans un contexte de régionalisation de la peinture. / This work is a study on Mughal painters who were active in the 18th century, between the end of Aurengzeb and the beginning of Akbar’s rein. The intention is to establish a catalogue of painted works for each painter, thereby defining the characteristics of each one through an analysis of the style and different iconographic approaches within the paintings. Until recently, the global lack of knowledge of Mughal eighteenth century painting collections defined this period as one of decline in the quality of painters and their works, the latter being generally considered to be small in number, stylistically weak and limited to gallant, courtly, and erotic subject matter.Through an analysis of these rarely studied collections that we have broached a renewal of our understanding of this period through the lives and works of these Mughal painters who were facing the political and economical disruptions that took place in the North of India throughout the whole of the eighteenth century. Therefore, our work has been focused on revealing that after an initial phase, when a form of classicism prevailed in the painters’ works, the members of the imperial academy aimed at renewing a Mughal aesthetic as the concurrent regional workshops emerged. We have then followed the direction of the painters who settling in Oudh, took with them, the movement known as Company Paintings, whereas in Delhi, the members of the imperial academy orientated themselves towards a neoclassical pictoralism. This work, by showing in particular the evolution of a classical aesthetic, will therefore allow us look anew at Mughal painters of the eighteenth century, within the context of the regionalisation of painting in India.
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Survivances de la peinture du XIXe siècle dans le cinéma italien des années 1910 : la peinture aux origines du cinéma ?

Gailleurd, Céline 09 December 2011 (has links)
Cette étude centrée sur le cinéma italien propose de décrire les liens prolifiques et complexes qui se sont noués entre la peinture du XIXe siècle, européenne et surtout italienne, et les films italiens allant de 1905 (La Presa di Roma, Alberini) à 1920 (La serpe, Roberti). Du filon historique aux mélodrames des dive, de la figuration enthousiaste de l’Histoire, au lyrisme de la passion amoureuse, un effet pictural hante les images cinématographiques qui portent en elles « le ferment d’un tableau possible » (Eric Rohmer). Il s’agira donc de penser les formes de partage entre cinéma et peinture, suivant l’étude iconographique de motifs (gestes, postures, décors, accessoires) et d’éléments formels (composition, cadre, échelle des plans, montage) ouvrant sur la question des styles, que le cinéma prolonge et altère : néoclassicisme, académisme, orientalisme, préraphaélisme, symbolisme, Art Nouveau. Ces notions d’esthétique permettent un rapprochement entre l’histoire de l’art et l’histoire du cinéma, et ouvrent sur la question de la survivance des images. Au moment où l’on enregistre sa disparition en faveur de l’abstraction, la peinture figurative du XIXe siècle persiste, se prolonge, et survit au cinéma. En retour, le cinéma italien des années 1910 tire une part de sa vitalité d’une matière picturale qui appartient déjà au passé. Cette recherche met ainsi à jour une série de questions permettant à la fois de revisiter un pan de l’histoire du cinéma italien, peu étudié en France, et plus largement de penser la relation du cinéma aux autres arts. / This study centers around Italian cinema and proposes to describe the prolific and complex connections that developed between 19th century painting (European and mostly Italian) and the Italian films from 1905 (La Presa di Roma, Alberini) to 1920 (La Serpe, Roberti). From the historical inspiration to the dive melodramas, from the enthusiastic portrayal of History to the lyricism of passionate love, a pictorial effect haunts these cinematographic images in which can be found « the seed of a possible painting » (Eric Rohmer). Therefore, one needs to reflect on what cinema and painting share, following the iconographical study of figurative (gestures, postures, scenery, props) and formal elements (composition, frame, field size, editing) that lead to the question of the styles that the cinema prolongs and alters : neoclassicism, academism, orientalism, pre-Raphaelitism, symbolism, Art Nouveau. These aesthetic ideas allow for a convergence between the history of art and the history of cinema, which opens the question of the images' survival. At a time when 19th century figurative painting was being replaced by abstract art, it persisted and survived in cinema. In return, Italian cinema of the 1910s drew part of its vitality from pictorial material that already belonged to the past.Thus, this research brings to light a series of questions that allow for both a revisitation of a rarely studied period of the history of Italian cinema and more generally to reflect upon the relationship between cinema and other artforms.
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Le Cercle de Zugló. Un groupe informel d’artistes abstraits en Hongrie entre 1958 et 1968 : antécédents, activité et résonance (1945-1990) / The Zugló Circle. An informal group of abstract artists in Hungary between 1958 and 1968 Antecedents, activity and resonance (1945-1990)

Kopeczky, Rhona 02 February 2013 (has links)
Cette étude aborde l’activité d’un cercle artistique hongrois d’avant-garde nommé Cercle de Zugló, composé de jeunes peintres et sculpteurs abstraits. Cette formation informelle et autodidacte regroupait les artistes Imre Bak, Tibor Csiky, Sándor Csutoros, Pál Deim, János Fajó, Tamás Hencze, Endre Hortobágyi, Sándor Molnár et István Nádler, et exista de 1958 à 1968, durant la période communiste en Hongrie. Par l’examen de ses antécédents théoriques et stylistiques remontant à l’Ecole Européenne et au Groupe des artistes abstraits (1945-1948), jusqu’à sa résonance dans le retour à peinture des années quatre-vingt nommé Nouvelle Sensibilité (1978-1990), l’auteur tente de déterminer l’importance et la valeur éthique de la production abstraite du Cercle de Zugló dans le paysage artistique hongrois, isolé des actualités internationales et dominé par l’idéologie politique culturelle du réalisme socialiste.La mise en perspective théorique et stylistique permet d’une part de définir à quel point la démarche des jeunes artistes se veut être l’héritière intellectuelle et artistique de la génération plus âgée de l’avant-garde hongroise, d’orientation constructiviste. D’autre part, elle s’efforce de mettre en lumière à quel point le Cercle de Zugló se différencie de ses pères spirituels, par l’introduction et l’adoption de l’abstraction lyrique française, puis de la nouvelle abstraction géométrique américaine. Elle traduit également la volonté de redéfinir une identité artistique hongroise et de la réinsérer dans le contexte et le flux internationaux. / This study examines the activity of a Hungarian avant-garde artistic circle named Zugló Circle, formed by young abstract painters and sculptors. Working in a self-taught way, this informal group gathered the artists Imre Bak, Tibor Csiky, Sándor Csutoros, Pál Deim, János Fajó, Tamás Hencze, Endre Hortobágyi, Sándor Molnár and István Nádler, and existed from 1958 to 1968, during the communist period in Hungary. Through the analysis of its theoretical and stylistic antecedents going back the European School and the Group of abstract artists (1945-1948) until its resonance in the new painterly wave of the eighties named New Sensitivity, the author determines the importance, the ethical value of the abstract production of the Zugló Circle in the Hungarian artistic landscape, which at the time was isolated and dominated by the cultural politics ideology of socialist realism.Putting the young artists’ approach in a theoretical and stylistic perspective, the author defines on one hand to which extent it wished to be the intellectual and artistic heir of the older generation of the Hungarian avant-garde, of constructivist orientation. On the other hand, this perspective also sheds light on how the Zugló Circle differentiates from its spiritual fathers, through the introduction and adoption of the French lyrical abstraction and later the American geometrical abstraction. It also reveals the will to redefine a Hungarian artistic identity and to reinsert it in an international context and stream.

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