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D'une voix l'autre : plaisirs féminins dans la littérature française de la RenaissanceGilles-Chikhaoui, Audrey 24 January 2014 (has links)
Étudier les plaisirs féminins dans la littérature française de la Renaissance, c’est d’abord faire le constat d’une pluralité de représentations qui se regroupent autour d’un même enjeu, celui de l’honnêteté. En raison d’une forte tradition misogyne, il est en effet difficile pour une femme de concilier cet impératif social avec le plaisir. Les textes que nous étudions (récit, poésie, littérature d’idées) sont toutefois portés par une dynamique entre voix féminines et voix masculines, qui contribue à faire émerger un discours nouveau sur le plaisir féminin que nous nous proposons d’étudier. La première partie étudie les plaisirs dans l’espace conjugal. Celui-ci fait de la volupté féminine, dans la relation entre époux et dans l’adultère, à la fois une nécessité et une déviance. La deuxième partie s’attache à l’espace social et interroge les plaisirs de cour : les échanges amoureux influencés par l’amour courtois, le néo-platonisme et le pétrarquisme, et les divertissements collectifs, de la danse à la conversation. La troisième partie, consacrée à l’espace de soi, se dégage de la morale sociale dont les deux premières parties sont tributaires pour proposer une réflexion sur le plaisir comme accomplissement de soi dans la maternité, le savoir, la spiritualité et l’écriture.
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Referentially speaking, generating meaning(s) in contemporary North American poetryRickey, Russell P. January 1997 (has links) (PDF)
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La tentation lyrique : tragique et consolation dans l’œuvre romanesque d’André Malraux / Lyric temptation : tragedy and consolation in the novel of Andre MalrauxLengongo, Chamberlin 13 November 2017 (has links)
Le tragique semble encore être au cœur de la littérature française au XXe siècle malgré la mort de la tragédie classique évoquée par des critiques comme Georges Steiner. En effet, la mort de la tragédie ne renvoie pas pour autant à la disparition du tragique. Bien au contraire, le tragique survit et prend de nouvelles formes dont celle du roman. C’est précisément cette « nouvelle forme » que nous analysons dans cette thèse intitulée « La tentation lyrique : tragique et consolation dans l’œuvre romanesque d’André Malraux » car « le roman moderne est […] un moyen d’expression privilégiée du tragique de l’homme, non une élucidation de l’individu ». C’est dans ce sens que ses romans participent de ce que Jean-Marie Domenach appelle le retour du tragique qui, dans son retour ne se limite plus au cadre du théâtre mais le déborde pour ainsi finir par s’investir dans d’autres genres tels le roman, la poésie, la musique voire le cinéma. Cette étude porte donc sur la vision tragique de Malraux. Elle examine comment elle se forge, son évolution et son mode d’expression. Nous essayons ainsi de voir les rapports complexes qui existent, chez Malraux, entre le tragique et le lyrique. Nous tentons, en outre, de voir comment Malraux parvient à sublimer ce tragique moderne en développant une poétique de la consolation. / The tragedy still seems to be in the middle of the French literature at the XXème century in spite of the death of the traditional tragedy evoked by critics like George Steiner. Indeed, the death of the tragedy does not return therefore to the disappearance of the tragedy. Quite to the contrary, the tragedy survives and takes new forms of which that of the novel. It is precisely this “new form” which we analyze in this thesis entitled “lyric temptation: tragedy and consolation in the novel of Andre Malraux” because “the modern novel is […] a means of expression privileged of the tragedy of the man, not an elucidation of the individual”. It is in this direction which its novels take part of what Jean-Marie Domenach calls the return of the tragedy which, in its return is not limited any more to the framework of the theatre but overflows it for thus ending up investing in other kinds the such novel, poetry, the music even the cinema. This study thus relates to the tragic vision of Malraux. It examines how it is forged, its evolution and its mode of expression. We thus try to see the complex relationship which exists, at Malraux, between the tragedy and the lyric one. We try, moreover, to see how Malraux manages to sublimate this modern tragedy by developing poetic consolation.
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Poétique de la rencontre dans les nouvelles de Katherine Mansfield / Poetics of the encounter in Katherine Mansfield’s short storiesSoulhat, Delphine 30 September 2011 (has links)
S’intégrant dans une époque moderne souvent définie par la déstabilisation des institutions et du rapport intersubjectif, les nouvelles de Katherine Mansfield présentent de nombreux exemples d’échecs intersubjectifs. Il s’agit donc d’effectuer un retour aux sources de la relation pour trouver les formes et modes de rencontre possibles et interroger leur potentiel fondateur. Telle que l’envisage Mansfield, la rencontre en tant que problématique de l’altérité – trouvée en soi ou en l’autre – s’organise selon trois espaces, symboliques ou réels : dans l’espace intime et intersubjectif, la rencontre déploie des enjeux ontologiques et existentiels ; dans l’espace géographique, elle invite à adopter une perspective qui interroge la place du politique dans les mouvements coloniaux et internationaux ; dans l’espace artistique, les déclinaisons infinies de la rencontre laissent envisager la possibilité d’une poétique originale façonnée par la convergence des arts, des genres et styles. La poétique de la rencontre se manifeste dans une logique qui n’est pas aristotélicienne au sens strict et où la création artistique est en jeu. / Modernity has been defined as a destabilizing time for both the institution and the subject. Katherine Mansfield’s short stories fit in this definition as they provide many examples of inter-subjective failure. It is thus fundamental to go back to the origins of the relationship in order to uncover the various types and modes of encounter and to interrogate their constructive potential. The encounter as Mansfield conceives of it addresses the question of otherness within three different spaces. The encounter displays ontological and existential stakes in the intimate space; it invites the reader to displace the critical perspective on colonial and global movements from the political to the cultural in the geographic space; and it unveils its countless variants in an artistic space, thus generating an original poetics shaped by the convergence of arts, genres, and styles. The poetics of the encounter manifests itself according to a definition that goes beyond the Aristotelian frame. What is at stake is artistic creation itself.
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Les interdits de la représentation dans les œuvres de Paul Auster et de Jérome Rothenberg / The taboos and restrictions of representation in Paul Auster and Jérome Rothenberg’s worksHugonnier, François 17 November 2012 (has links)
Les événements d’Auschwitz, d’Hiroshima et du 11 septembre 2001 ravivent un questionnement ancien sur le pouvoir du langage, ainsi que sur la responsabilité et les modes du témoignage. Tenter de dépasser les interdits de la représentation dans ce contexte historique relève d’un acte de résistance envers tous les préceptes linguistiques, éthiques, épistémologiques ou politiques. Écrivains juifs-américains séculiers et polymorphes, Paul Auster et Jerome Rothenberg redéfinissent le réel grâce à l’imagination, à la mutation du medium et au dérèglement des sens dans leurs textes défigurés. S’inscrivant dans la rupture d’après 1945, ils recherchent une voie détournée, un langage premier et organique dépassant l’inadéquation du signe et l’impulsion iconoclaste. S’inspirant d’un héritage juif diasporique et mystique, des avant-gardes européennes et américaines, du transcendantalisme, du rituel archaïque ou encore du poststructuralisme, ils contribuent au renversement des images mythiques issues de la spéculation sémiotique. Le trauma ne peut être dit, mais se crie, la présence s’écrit dans la répétition et dans la rencontre de l’infini, le cœur de l’œuvre se dévoile dans l’excentration et l’excentricité de la lettre pétrifiée. Dire l’indicible, c’est se taire et écouter la mort qui sommeille dans l’ombre du verbe, dans le silence d’une musique naissante ; c’est rêver éveillé, se remémorer les pulsions et les cauchemars enfouis ; c’est accueillir une non-langue conjuguée à contretemps dans une grammaire du désastre. Traduire une parole qui ne dit rien et qui ne peut être comprise, telle est la contradiction qui informe ces écrits en souffrance. / Auschwitz, Hiroshima and September 11, 2001 revive the ancient issues of the power of language and of the responsibility and modes of testimony. Trying to overcome the taboos and restrictions of representation in this historical context is a matter of resistance against all linguistic, ethical, epistemological and political precepts. Paul Auster and Jerome Rothenberg are multi-faceted secular Jewish-American writers who redefine the real thanks to the imagination, thanks to medium mutation and the derangement of the senses in their disfigured texts. Coming within the scope of the post-1945 breakdown, they seek a roundabout means, a primal and organic language overcoming the discrepancy of signs and the iconoclast impulse. Drawing from a diasporic and mystical Jewish heritage, from the European and American avant-gardes, from transcendentalism, from archaic ritual and postructuralism, they contribute to bringing down the mythical images shaped by semiotic speculation. Trauma cannot be said, but the wound is voiced in a scream. Presence writes itself in the repetition and the discovery of infinity. Depth is unveiled by a whirligig of nameless sticks and stones. Speaking the unspeakable means keeping quiet and listening to the death that sleeps in the shadow of the word, in the silence of a new song. It means daydreaming, recollecting repressed drives and nightmares; cradling a no-tongue conjugated in a grammar of the disaster. Translating a word that says nothing, that cannot be understood, such is the contradiction which informs these pending works of pain.
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Paris-Prague, regards surréalistes croisés : naissance poétique d’une ville / Paris-Prague, converging surrealist views : poetical birth of townIreland, Sophie 23 September 2016 (has links)
Ce travail se propose d’étudier le croisement des poétiques urbaines produit par les voyagesà Paris et à Prague d’artistes ayant contribué à la fondation du surréalisme et par les publications deleurs oeuvres dans chacune des deux villes.Les déplacements des Pragois et des Parisiens dans l’une et l’autre ville sont l’occasion derencontres révélatrices d’affinités artistiques. Ils favorisent les rapprochements esthétiques et leséchanges poétiques entre des artistes fondateurs du surréalisme à Paris et à Prague.Le traitement de chacune des deux capitales dans les transcriptions poétiques de séjours dansune ville étrangère et dans les oeuvres qui dévoilent les possibilités d’aventure au sein d’une villefamilière aux auteurs concourt à une mise en regard des réalités parisiennes et pragoises. L’étudedes oeuvres permet de distinguer la circulation des motifs d’un texte à l’autre et de mettre au jourune sémiotique commune à travers laquelle se dessinent les caractéristiques de la ville surréaliste.Le désir de renouveau des artistes d’avant-garde sous-tend l’exploration de la ville etcontribue à l’élaboration d’une image subversive de la ville. La poésie opère ainsi unbouleversement des représentations et s’inscrit à l’encontre des représentations ordinaires.Simultanément, elle est un révélateur de la richesse du réel. La poésie surréaliste qui dévoile ainsi le réel, tout en proposant une image renouvelée de la ville, rencontre les motifs d’une représentation archétypale de la ville. Aussi interrogeons-nous les procédés littéraires de la fondation de la ville surréaliste qui se constitue à la croisée de Paris et de Prague. / This work aims to study the intersection of urban poetry produced by trips to Paris andPrague of artists who have contributed to the foundation of surrealism and by publication of their works in both cities. The travels of artists from Paris and Prague in each city allow encounters revealing artistic affinities. They promote aesthetic links and poetic exchanges between thefounding artists of surrealism in Paris and Prague. The treatment of each capital through poetic transcriptions of stays in a foreign city and through works that reveals the possibilities of adventure in a familiar ciy leads to a comparaison of realities from Paris and Prague. The study of works makes possible to distinguish subjects from a text to another and to put in light a common semiotic through witch appear features of surrealist city.The revival desire of avant-garde artists underlies that exploration of the city and contributes to the development of a subversive image of the city. Poetry creates a disruption of representations and is an opposition to ordinaries representations. At the same time it reveals the intensity of the real. Surrealist poetry, that uncovers the real while offering a renewed image of city, meets the theme of archetypal representation of the town. So, we question the literary process of the founding of surrealist city that is at the crossroad of Prague and Paris.
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Le réel dans l'oeuvre poétique d'Yves Bonnefoy / The real in the poetic theory of Yves BonnefoyGeronta, Constantia 12 January 2017 (has links)
Qu’ est-ce que signifie le réel pour un poète si reconnu, comme Yves Bonnefoy ? Quelle est la relation entre le réel et sa théorie poétique ? Constitue-il, le réel, une catégorie essentielle de sa théorie poétique ? Quelle est la place de la présence ? Comment elle se situe par rapport aux grands courants de la pensée du XXème siècle et aux Poèmes ? Quel est le rôle des essais critiques et des sciences comme la psychanalyse, la sémiotique et la philosophie quant à l’ étude du réel ? Finalement, quel rôle y jouent le langage et la poésie ? Le réel est une catégorie ontologique qu’ on distingue du terme de la réalité. En outre, le réel est un autre mot pour désigner le défaut et l’ excès de chaque étant en comparaison de tout ce qui le forme. Avec son premier recueil, Anti-Platon, Bonnefoy pose les fondements de sa propre ontologie qui attaque l’ idéalisme à la fois antique ( la philosophie platonicienne ) et moderne ( Hegel ) et qui reconnaît le rôle du sensible. Après Pierre Écrite, la présence remplace la notion de sensible et elle devient la notion-clé de son œuvre. La présence est l’ émergence soudaine de la chose dans son évidence. Aussi, est-elle ‘’une intuition de l’ universel dans le particulier’’ et l’ expérience de l’ unité, de l’ altérité et de l’ échange. En outre, les essais critiques et les études sur le langage, la poésie, la sémiotique, la psychanalyse et la philosophie, mettent en scène le projet poétique de Bonnefoy comme totalité. / What does real mean for a poet as recognized an Yves Bonnefoy? What is the relationship between the real and his poetic theory? What is the role of presence? How it is placed compared to the main currents of twentieth century’s thought and Poems? What is the role of critical essays and sciences like psychoanalysis, semiotics and philosophy regarding the study of real? Last but not least, what role does language and poetry play? The real is an ontological category that is distinguished by the term reality. In addition, the real is another word for default and excess of each being compared to all that form it. With his first book, Anti-Plato, Bonnefoy lays the foundation of his own ontology that attacks idealism both ancient ( Plato’s philosophy ) and modern ( Hegel ) and recognizes the role of the sensible. After Written Stone ( Pierre Écrite ), the presence replaces the term of sensible and becomes the key-concept of Bonnefoy’s work. Presence is the sudden emergence of the thing in it’s obviousness. Also, it is ‘’an intuition of the universal in the particular’’ and the experience of unity, of otherness and exchange. Thus, it offers a vision of renewing the poetic act. In addition, critical essays and studies on language, poetry, semiotics, psychoanalysis and philosophy, set the poetic project of Bonnefoy as a totality
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Os trincos e portões abertos pela poética da voz : da escola à escuta de vozes e de mulheresTroca, Renata Ávila January 2017 (has links)
L'étude présentée Ici est d'abord briser les verrous qui lui sont imposées et parfois perturbé le coup, comme pointera Ferrez, exposant de la littérature dite périphérique, en ce qui concerne la voix et de l'écriture venant de la banlieue. Pour ce faire, vous devez savoir pour arriver aux portes, métaphore utilisée pour présenter narrateurs oraux qui quadrillent cette promenade: propriétaire Enilda; se déplace dans la maison, et le propriétaire Sirley; sort. Pour développer cette métaphore, je servais des études et des chercheurs de notes dans divers domaines de l'histoire, la géographie, l'anthropologie, et les grammairiens et les critiques littéraires. Cependant, Gaston Bachelard et Michel de Certeau sont mis en évidence dans la boîte de dialogue qui attirent les paramètres de la maison et leurs façons de les habiter. Tout le texte, autant que - parfois - dispersée - est guidé par la définition de la voix poétique, car il est aussi la recherche clés sur pourquoi il existe et la nécessité d'arrêter et d'écouter. L'école Etat Lília Neves, situé dans la Ville de Quinta- Rio Grande / RS a été choisi parce qu'il est là où je travaille en tant que professeur de système étatique, pour donner un aperçu de la vie étudiante à l'école publique jusqu'à la question de l'utilisation et de la qualité des livres teaching présenté par le gouvernement. Au milieu de cette situation, la littérature se manifeste de différentes manières, que ce soit par voie orale, avec une analyse documentaire Le zéro n'est pas vide; maintenant des études des auteurs canoniques tels que Mário de Andrade, maintenant avec des performances d'artistes anonymes, musiciens, écrivains et portugais africain. Afin de déterminer le chemin où je marchais, j'ai mené une recherche quantitative dans les portails virtuels des bibliothèques de trois universités gauchos pour qui je: FURG, UFPel et UFRGS. Ces données filtrées par la mémoire mot-clé, la voix, le récit oral et a donné un aperçu perspicace cette voix, nous parlons de notre science académique. / O estudo que aqui se apresenta tem como princípio romper os trincos que são os limites impostos e, às vezes, rompidos a pontapé, como apontará Ferréz, expoente da chamada Literatura Periférica, a respeito da voz e da escrita que vem das periferias. Para que isso ocorra, é necessário saber chegar aos portões, metáfora utilizada para apresentar as narradoras orais que se entrecruzam neste trilhar: dona Enilda; transita para dentro de casa, e dona Sirley; transita para fora. Para desenvolver essa metáfora, fiz uso de estudos e apontamentos de pesquisadores em diversas áreas desde história, geografia, antropologia, além de gramáticos e críticos literários. No entanto, Gaston Bachelard e Michel de Certeau ganham destaque no diálogo que travam sobre definições de casa e suas maneiras de habitá-las. O texto todo, por mais que – por vezes – disperso – encontra-se guiado pela definição de Poética da voz já que também é a chave da pesquisa a respeito do porquê de ela existir e da necessidade de parar para escutá-la. A escola Estadual Lília Neves, situada na Vila da Quinta- Rio Grande/RS foi a escolhida, por ser onde atuo como professora de rede estadual, para traçar um panorama da vida estudantil em escola pública até chegar ao questionamento do uso e qualidade dos livros didáticos apresentados pelo Governo. Em meio a esse panorama, a Literatura se manifesta de diferentes maneiras, ora via oralidade, com análise do documentário O zero não é vazio; ora com estudos de autores canônicos como Mário de Andrade, ora com apresentações de artistas anônimos, músicos, escritores portugueses ou africanos. A fim de averiguar o rastro de por onde caminhei, realizei uma pesquisa quantitativa, nos portais virtuais das bibliotecas de três universidades gaúchas pelas quais passei: FURG, UFPel e UFRGS. Esses dados filtrados pelas palavras-chave memoria, voz, oralidade e narrativa originaram uma síntese esclarecedora de que voz estamos falando em nossa ciência acadêmica.
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La Poétique de la mémoire dans l'oeuvre de Sylvie Germain / The poetic of memory in Sylvie Germain's productionBello, Anne-Claire 04 December 2015 (has links)
Une démarche herméneutique, inspirée notamment par les travaux de Paul Ricoeur, nous permet de montrer dans cette thèse que l'œuvre romanesque de Sylvie Germain se fonde en profondeur sur une poétique de la mémoire. Elle procède en effet elle-même à une herméneutique de la mémoire, cherchant à déconstruire les mémoires fabriquées dont se nourrissent, parfois inconsciemment, les individus. Notre première partie analyse la manière dont, en procédant à une archéologie de la mémoire historique, Sylvie Germain décrypte son historicité en mettant à nu les processus d'élaboration et de manipulations trompeurs pour l'humanité. La deuxième partie montre comment la généalogie germanienne appréhende la mémoire phénoménologique comme un pharmakon. La troisième partie développe l'idée d'un testament germanien ancré dans une phénoménologie de l'altérité, seule garante d'une mémoire heureuse et apaisée.Notre analyse se place aussi sous l'angle de la critique de l'imaginaire telle qu'elle s'est constituée, dans le sillage du « cogito rêveur » de Bachelard, puis autour de Jean-Pierre Richard. Prenant appui sur une analyse transversale de tropismes récurrents, elle montre que la « poétique » germanienne se construit non seulement de thèmes mais aussi de l'opération narrative pour dire l'expérience temporelle de la mémoire. Les très nombreux textes qui ont nourri l'imaginaire germanien sont inventoriés et convoqués dans notre étude comme soubassement philosophique, historique et éthique de la création de la romancière et inhérents à celle-ci. / This research structured in three parts seeks to highlight, from a hermeneutics point of view, how the opus germanien to erect around a “poetics of memory”.A hermeneutics approach, especially inspired by Paul Ricoeur's work, allows to demonstrate in this thesis that the Sylvie Germain's fictional work has a deep basis for a poetic memory. Indeed she proceeds herself to a hermeneutics of the memory, searching to deconstruct the built memories whose the individuals thrive on. By proceeding to an archeology of historic memory, my first part analyses how Sylvie Germain figures out her historicity, by showing its misleading creation and manipulation process for the humanity. The second part deals with the way which the Sylvie German's genealogy comprehends the phenomenological memory from the angle of pharmakon. A third part develops the idea of a Sylvie Germain's legacy settled in a phenomenology alterity, only responsible for a happy and pacified memory.My analysis is placed in the light of the imaginary criticism as it established itself, in the wake of Bachelard's “dreamy cogito”, then around Jean-Pierre Richard. Leaning on cross-disciplinary analysis of recurrent tropism, it seeks to demonstrate the Sylvie Germain's poetic is built up on themes but also on narrative operation to tell the time-related experience of the memory. The numerous text which fed the Sylvie Germain's imagination are inventoried in my study as philosophical, historical and ethical foundations of the novelist's creation.
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La place et le rôle du romanesque dans la poétique d'Émile Zola / The place and the role of romanesque in Zola's poeticNdiaye, Assane Faye 20 October 2015 (has links)
Les Rougon-Macquart, immense composition littéraire, comportant vingt romans, est le témoignage le plus saillant de la poétique zolienne du récit. Cette poétique trouve son fondement dans les principes directeurs du Naturalisme qu'Émile Zola, maître à penser de ce courant, a élaborés dans ses différents écrits, comme théoricien et comme critique littéraire. Parmi les caractéristiques que Zola attribue au récit naturaliste se trouve un refus du recours au « romanesque » dans la poétique de l'œuvre. L'adjectif « romanesque », certes, est forgé sur le radical de « roman ». Mais, pris sous sa forme substantive, le romanesque entretient avec le genre du roman des relations complexes ainsi que l'a montré, par exemple, Jean-Marie Schaeffer. Il convient de rappeler, avec lui, l'origine linguistique du terme et ses évolutions, ainsi que le glissement sémantique qui propulse la notion hors de son contexte littéraire. Pour cerner cette notion, il n'est pas inutile de la replacer, comme il le fait, dans un contexte anglo-saxon : car l'anglais, on peut le souligner, distingue entre romance, que l'on peut traduire en français par « roman romanesque », et novel, qui est l'équivalent de « roman à visée réaliste ». « Romanesque » possède, ainsi, une double signification : il désigne ce qui est relatif au roman en tant que genre, mais aussi ce qui est propre au roman comme romance. En ce sens, il est devenu, au fil des siècles, péjoratif : il renvoie en effet à une peinture de passions idylliques, conduites à leurs extrêmes, jusqu'à frôler l'invraisemblable. On peut ainsi comprendre que des théoriciens du roman, notamment au XIXe siècle – moment où le genre aspire au sérieux et développe des esthétiques réalistes – s'en prennent à quelques-uns de leurs prédécesseurs, leur tenant grief de ne pas assez peindre la réalité des choses, de proposer une représentation idéalisée de la vie, dans laquelle le bon triomphe du mauvais, les nobles sentiments prévalent sur les mauvaises pensées et où la représentation des passions atteint des proportions incommensurables.Ainsi, si nous convoquons les principes du Naturalisme appliqués dans la poétique du récit de Zola, nous nous rendons compte que le romanesque, dans sa conception thématique, (on entend par là la peinture idyllique des passions et du monde) et non générique, est écarté dès les prémices du courant. Zola fustige en effet le comportement de ses contemporains et de ses prédécesseurs à qui il reproche de perdre le lecteur dans des rêves puérils, dans une peinture trop abstraite de la vie. Le XIXe siècle, qui a vu l'affirmation de la science et de ses méthodes, a conduit Zola à une nette rupture avec les poétiques antérieures du roman. Il ressort, dès cet instant, que Zola ne veut plus faire dans les récits qui ont bercé son adolescence ; il entend se démarquer de ces fantômes du rêve, de ces romans des dieux et des héros, personnages d'une aspiration irréalisable parce que trop abstraite. Son dessein avoué, il s'arme de la science et de ses méthodes d'analyse pour aller à conquête d'une représentation juste et véridique de la réalité dans l'œuvre littéraire, le roman en l'occurrence. Et puisque, en outre, « le romanesque » est marqué par une axiologisation négative très forte dans sa signification non littéraire et dans laquelle émergent « des connotations de sentimentalité, de sensiblerie, voire de kitch », il se voit automatiquement disqualifié par la conception zolienne du roman.On peut néanmoins s'interroger sur la réalité de l'éviction du romanesque dans le récit et la fiction zoliennes. Peut-on imaginer une poétique du roman qui parvienne à se dégager totalement des schémas et d'une topique constitutifs d'un genre à ses origines, et véhiculés par une tradition séculaire ? Le romanesque ne fait-il pas retour dans l'œuvre de Zola ? Ce sont ces écarts qui se font jour entre la poétique réelle de l'œuvre et les déclarations théoriques de l'auteur que nous avons étudiés dans cette thèse. / Les Rougon-Macquart, a huge literary composition containing twenty novels, is in many respects the most prominent testimony of Zola's poetic narrative. This poetics is grounded on the guiding principles of Naturalism that Emile Zola, prominent leader of this movement has developed in his various writings, as literary theoretician and critic. Among the features that Zola attributed to the naturalist story is the refusal to use "romance" in the poetics of his work. The adjective “novelistic" certainly derived from the radical of "novel". But taken in its noun form, romance has to do with the genre of the novel and the complex relationships as demonstrated by Jean-Marie Schaeffer for instance. It is worth recalling with this one the linguistic origin of the term and its evolution, and the semantic shift that propels the notion out of its literary context. To understand this concept, it is useful to replace it, as it does in an Anglo-Saxon context. Because, in English, one can distinguish between romance, which can be translated into French by "roman romanesque", and novel, which is the equivalent of "novel that has a realistic target." "Romance" has thus a double meaning: it refers to what relates to the novel as a genre, but also what is unique to the novel as romance. In this sense, it has become, over the centuries, pejorative: it indeed refers to a painting of idyllic passions, led to their extremes to graze the improbable. One can thus understand that the theoreticians of the novel, especially in the nineteenth century - the time when the genre aspired seriously and developed realistic aesthetics - are attacking some of their predecessors for not giving a realistic picture of things, to provide an idealized representation of life in which good triumphs over evil, the noble sentiments prevail over evil thoughts and where the representation of passions reached immeasurable proportions.Thus, if we refer to the principles of Naturalism applied in the poetics of Zola's story, we realize that the romance in its thematic design (through that by which we mean the idyllic painting of passions and the world) and not generic, is aside from the beginnings of the current. Zola criticizes indeed the behavior of his contemporaries and his predecessors whom he accuses of misleading the reader in childish dreams, in a too abstract painting of life. The nineteenth century, which saw the affirmation of science and its methods, Zola led to a sharp break with the past poetic novel. It is clear from that moment that Zola does not want to do the same in the stories that have rocked his adolescence; he intends to stand out from the ghosts of dreams, the novels of gods and heroes, characters of an unattainable aspiration because they are too abstract. For this avowed purpose, he is armed with science and its methods of analysis to conquer a fair and truthful representation of reality in the literary work, the novel in this case. Thus, since the "romance" is marked by a very strong negative axiologisation in its non-literary meaning and in which emerging "connotations of sentimentality or kitsch", it is then automatically disqualified by Zola's concept of the novel.Nevertheless, one can ponder over the reality of the ouster of romance in the story and in Zola's fiction. Can you imagine a poetic novel that manages to completely break with the usual schemes and the constituents of a genre to its origins, and conveyed by a secular tradition? It is interesting to wonder whether the romance is taken back into the work of Zola or not? It is these differences that have emerged between the actual poetics of the work and the theoretical statements of the author that we have studied in this thesis.
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