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Une forme d’écriture entre rhétorique, savoirs optique ou perspectif, et religion : la similitude visuelle (1600-1666) / A form of writing between rhetorics, the science of optics and perspective, and religion : “la similitude visuelle” (visual simile)

Libral, Florent 18 November 2011 (has links)
La similitude visuelle peut être définie, dans le cadre de l’écriture religieuse – rhétorique et poétique – en France de 1600 à 1666, comme une forme de comparaison développée en parallèle, qui  met en relation les phénomènes de la lumière et de la vision d’une part, et un propos religieux de l’autre. Elle ne cesse, depuis la fin des années 1610, de perfectionner ses composantes scientifique et rhétorique, en même temps qu’elle s’adapte à l’évolution des sensibilités théologiques, et atteste ainsi d’une remarquable écoute de la société. Pourtant, elle se raréfie jusque dans les années 1660. L’objet de ce travail est donc de chercher à comprendre comment une figure, fondant son propos sur une donnée scientifique actualisée avec énergie et constance, a pu connaître un déclin aussi soudain. Malgré ses refondations successives sur un savoir optique de plus en plus rigoureux, la similitude visuelle meurt à petit feu, car le postulat d’une ressemblance entre les réalités matérielles et spirituelles, sur lequel elle repose, est doublement en contradiction avec son temps. En effet, la similitude postule que la science peut servir à la religion alors que les deux domaines s’éloignent, et suppose que le monde est empli de signes du divin, alors que la théologie elle-même, sous l’effet de tendances augustiniennes profondes, renonce à cette idée. Ceci lui impose au fil de ses rénovations de se dissocier progressivement de son objectif premier, la connaissance de Dieu, au profit de la connaissance de l’homme ; dans le même temps, l’évolution artistique tend à bannir l’érudition, désormais ressentie comme pédante. C’est ainsi que progressivement, elle devient un outil de moraliste religieux, prélude à la sécularisation et à la disparition de la figure. / The “similitude visuelle” (“visual simile”) is a form of comparison – written as a parallel – important in religious prose and poetry in France between 1600 and 1666. This comparison creates a link between physical phenomenons of light and vision on one side, and a religious matter on the other side. This figure keeps improving its scientific and religious components, and at the same time follows the evolution of Science, Rhetorics and main theological currents, which means the “similitude visuelle” is open to its society. However, the “similitude visuelle” gets scarce until the 1660 decade. This work aims at understanding why a figure which is able to renew its scientific foundations has to face such a decline. In reality, the “similitude visuelle” is dying because the mere idea of a likeness between material and spiritual realities is in contradiction with the evolution of Seventeenth Century Culture. As a matter of fact, authors who use this form believe that the science of Optics can be useful to religion, whereas the two domains are getting loose; the “similitude visuelle” assumes that the world is full of signs of the divinity, whereas theology, under a strong Augustinian current, is giving up this idea. Gradually, similitude must leave its first aim, which was God’s knowledge, in order to become a tool for religious moralists, which is the first step towards the secularisation and the death of this figure.
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Ecritures du rituel et poétique de la prière dans les œuvres d’Ovide / Ritual’s writings and prayer’s poetics in Ovid’s poetical works

Subias-Konofal, Virginie 05 November 2011 (has links)
De ses œuvres de jeunesse jusqu’aux poèmes de l’exil, Ovide a progressivement construit une langue poétique propre, qui entremêle des stylèmes religieux appartenant à la langue liturgique de l’époque augustéenne, et des stylèmes purement poétiques, tantôt repris à la tradition littéraire, tantôt originaux : il joue ainsi de la frontière qui sépare le carmen religieux et le carmen poétique en faisant s’élever un chant nouveau, total, par lequel il sacralise la poésie, qui est bien alors la musique du monde, la musique créatrice, proprement poïétique, dont le souffle donne son sens, sa forme et sa beauté (forma) au monde. Le discours élégiaque est alors bien plus qu’un simple propos érotique, ou même métapoétique. Si Ovide nous parle d’amour, il nous parle aussi de poésie, mais pas seulement d’une poésie narcissique qui serait sa propre fin et son objet : ce qui se reflète au miroir de la poésie ovidienne, telle qu’elle se met en jeu dans les énoncés de prière, c’est une perspective, une perspective transcendante par laquelle le poète tente de contempler le Verbe divin, la Musique totale qui organise l’univers. Loin de jouer de manière parodique avec le discours sacré, qu’il subvertirait à des fins érotiques et humoristiques, comme l’ont écrit les partisans d’une élégie immanente, Ovide nous semble sublimer par un souffle sacré, et par l’apport de stylèmes religieux, la poésie élégiaque de manière à en faire le chant qui rejoue la création du monde en même temps qu’il la dit. / From his early works to the poems of exile, Ovid progressively constructed a personal poetic language, mixing religious stylemes belonging to the liturgical language of the Augustan age with purely poetic stylemes, some taken from literary tradition, others quite original: he thus plays on the borderline separating the religious carmen from the poetic carmen, giving birth to a new, total song endowing poetry with a sacred status, making it music of the world, the properly poietic music of creation whose breath gives the world its meaning, its form and its beauty (forma). Elegiac discourse is then more than a simple erotic, or even metapoetic statement. If Ovid speaks to us of love, he also speaks to us of poetry, but not just a narcissistic poetry taken as its own end and object. What is reflected in the mirror of Ovidian verse as it takes shape in the utterance of prayer is a perspective – a transcendental perspective through which the poet attempts to contemplate the divine Word, the total Music which organizes the universe. Far from playing on sacred discourse in an ironic mode, subverting it to erotic or humorous ends as partisans of an immanent elegy have written, Ovid seems to us to be sublimating elegiac poetry by instilling it with a sacred breath and importing religious stylemes into it, in such a way as to make of it the Song which replays the creation of the world at the same time as telling it.
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Poétique de l’exil dans les littératures allemande, française et arménienne : "Hypérion" de Friedrich Hölderlin, "Une saison en enfer" d’Arthur Rimbaud, "Le bois de Vincennes" de Nigoghos Sarafian / The Poetics of Exile in German, French, and Armenian Literature : Hölderlin, Rimbaud and Sarafian

Cermakian, Stéphane 18 December 2013 (has links)
Peut-on parler de « poétique » pour un phénomène aussi mouvant que l’exil ? Cette notion qui, dans ses diverses acceptions, ne se laisse pas fixer tout à fait, peut-elle faire apparaître un langage spécifique ? Il s’agira de voir par quels mécanismes cette éprouvante manifestation d’interculturalité peut mener à la création d’une langue qui dépasse le cadre de la nation (même en prenant sa source dans celle-ci), et rejoint des invariants et des structures d’expression transnationales et universelles. Pour ce faire nous prenons appui sur trois auteurs choisis dans des aires géographiques et des époques différentes : Hölderlin (aire germanique), Rimbaud (aire latine) et Sarafian (aire arménienne). L’exil se manifeste avant tout par rapport au pays d’origine, conformément à la définition. Mais il devient rapidement un phénomène linguistique, que ce soit dans le choc avec le monde étranger (Sarafian) ou dans la formulation d’une quête esthétique avec la création verbale pour enjeu (Rimbaud), liée pour une bonne part à la recherche d’une nouvelle mythologie et à la confrontation avec l’étranger pour retrouver ce qui appartient en propre à la nation (Hölderlin). Le pivot est ici la nation, originelle et actuelle, dont les poètes sont exilés. L’exil géographique et l’exil de la langue mènent finalement à l’exil spirituel et à la recherche d’une patrie plus élevée, tiers espace pouvant accueillir ou façonner une parole. Ce nouveau lieu serait celui d’une hybridation (ou du moins d’un questionnement) où le verbe de l’exil pourrait se dire, sous des formes différentes chez les trois auteurs, avec toutefois des similitudes frappantes. / Is it possible to speak about « poetics » with respect to a phenomenon which is as fluctuating as exile? May the latter, which, in its various meanings, cannot be totally defined, allow the emergence of a specific language? It is up to us to find out through which mechanisms such a trying expression of interculturalism might lead to the creation of a language which goes beyond the framework of the nation (even when it emanates from the latter) and which reaches out towards transnational and universal invariants and word structures. In order to achieve this, we rely upon three authors which were chosen in different geographic areas and in different periods : Hölderlin (Germanic area), Rimbaud (Latin area) and Sarafian (Armenian area). Exile is primarily defined with respect to the country of origin, in conformity with the definition. But it becomes a linguistic phenomenon, as in the shock with the foreign word after the genocide of the Armenians (Sarafian), or in the formulation of an aesthetic quest with verbal creation at stake (Rimbaud), or in the essential search of a new mythology, along with the confrontation with the foreign world in order to redefine that which belongs specifically to the nation (Hölderlin). Both the geographic exile and the linguistic exile lead to a spiritual exile and to the search for a loftier fatherland. This new spatial entity would result from a hybridization process (or at least from questioning), whereby the word of the exile could be expressed in different formats for the three authors, with, however, some striking similarities.
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La poétique des éléments dans le théâtre de Jean Racine / The poetic of elements in the theater of Jean Racine

N'heri, Touhami 27 January 2014 (has links)
Résumé non transmis / Summary not transmitted
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Poética del desarraigo : exilio, extrañamiento, nostalgia en cuatro poetas de Valparaiso (Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón y Eduardo Embry) / Poetic of uprooting : exile, estrangement, nostalgia in four poets from Valparaiso (Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón and Eduardo Embry) / Poétique du déracinement : exil, étrangeté, nostalgie chez quatre poètes de Valparaiso (Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón et Eduardo Embry)

Figueroa Flores, Ximena 04 November 2016 (has links)
L’objectif principal de cette thèse est d’examiner la représentation de l’exil dans un corpus d’œuvres de quatre poètes originaires de Valparaiso : Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón et Eduardo Embry; auteurs partis en exil après le coup d’État de 1973 et ayant créé depuis la distance un discours poétique sur le déracinement. Notre choix s’est porté sur cinq recueils de poèmes, trois en langue castillane, les deux autres en langue française, tous écrits en dehors du Chili (en Europe et aux États-Unis, lieux d’accueil des auteurs), des années 80 à nos jours. Les voici: Señas distantes de lo preferido (1990) d’Alicia Galaz, Cantos de extramuros (1994) d’Osvaldo Rodríguez, les œuvres lyriques en français de Luis Mizón: Province perdue (1988) et Marée basse. Suivi de six arbres (2012), et l’anthologie poétique d’Eduardo Embry Al revés de las cosas que en este mundo fenecen (2010). Selon nous, ces créations constituent un type alternatif d’écriture à partir de et sur l’exil chilien dont l’intérêt, contrairement aux écritures « canoniques » de cette période, ne réside pas dans la composition d’un témoignage visant à dénoncer la dictature militaire de Pinochet, ni dans la construction d’un imaginaire représentatif de l’agonie de l’identité nationale lié à cet événement. Il s’agit davantage d’observer l’élaboration discursive d’une évocation nostalgique du lieu provincial d’origine et d’un passé heureux (avant l’exil), exprimant la réinvention subjective de l’expérience du déplacement. Notre réflexion s’articule autour de l’écriture de la mémoire émanant de l’identité littéraire et linguistique des poètes ainsi que sur les différents niveaux de configuration de l’élégie. L’analyse comparée a dégagé cinq aspects récurrents dans les œuvres du corpus qui nous ont permis d’établir cinq catégories caractérisant la poétique du déracinement: le déplacement territorial; le déplacement émotionnel; l’étrangeté et l’« entre-deux »; la méta-poétique; et la critique à la modernisation. / The principle purpose of this thesis is to examine the representation of exile in the selected work of four poets native to Valparaíso: Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón and Eduardo Embry; that were exiled from Chile after the 1973 coup d'état and created, from a distance, a poetic discourse on estrangement. Five books of poetry are discussed, three of which were writen in Spanish and two in French, outside of Chile (in Europe and the United States, places of refuge for the authors) and from the 1980s to the present day. These are: the book of poetry by Alicia Galaz, Señas distantes de lo preferido (1990); the book of poetry Cantos de extramuros (1994), by Osvaldo Rodríguez; the lyrical works in French by Luis Mizón: Province perdue (1988) and Marée basse. Suivi de six arbres (2012); and the poetic anthology by Eduardo Embry, Al revés de las cosas que en este mundo fenecen (2010). We postulate that these creations constitute an alternative type of writing from and about Chilean exile, that unlike the “canonical” writings from this period, their interest does not lie in articulating a testimonial of condemnation about what occurred during the Pinochet dictatorship, nor do they construct imagery that represents broken national identity. These discourses construct a nostalgic evocation of the provincial place of origin and a happy past (prior to exile), expressing the subjective reinvention of the common experience. We will review the following issues: the type of memorial writing they construct; the literary and/or linguistic identity of the poets; and their different levels of eulogy. Through the comparative analysis of the works, we have been able to determine five recurring literary themes, those that collectively constitute the categories that define our proposal concerning the poetic of uprooting: geographic displacement; emotional displacement; estrangement and "in-between"; the meta-poetics; and the critique of modernization, which we carefully examine throughout this investigation. / El propósito principal de esta tesis es examinar la representación del exilio en la obra seleccionada de cuatro poetas oriundos de Valparaíso: Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón y Eduardo Embry; autores que fueron exiliados de Chile tras el golpe de estado de 1973 y que crearon desde la distancia un discurso poético sobre el desarraigo. Se trata de cinco poemarios, escritos tres de ellos en lengua castellana y dos en lengua francesa, fuera de Chile (en Europa y Estados Unidos, lugares de acogida de los autores), desde los años 80 hasta la actualidad. Estos son: el poemario de Alicia Galaz Señas distantes de lo preferido (1990); el poemario Cantos de extramuros (1994) de Osvaldo Rodríguez; las obras líricas en francés de Luis Mizón: Province perdue (1988) y Marée basse. Suivi de six arbres (2012); y la antología poética de Eduardo Embry Al revés de las cosas que en este mundo fenecen (2010). Postulamos que estas creaciones conforman un tipo alternativo de escritura desde y sobre el exilio chileno, que a diferencia de las escrituras “canónicas” de este período, su interés no radica en articular un testimonio de denuncia de lo acontecido durante la dictadura militar de Pinochet, ni tampoco construir un imaginario representativo de la identidad nacional en quiebre a causa de este evento. Estos discursos evocan nostálgicamente el lugar provinciano de origen y un pasado feliz (anterior al exilio), expresando la reinvención subjetiva de la experiencia del destierro. Entre las diversas problemáticas que emprendemos se encuentran: el tipo de escritura memorial que construyen; la identidad literaria y/o lingüística de los poetas; y sus diferentes niveles de elaboración de la elegía. El análisis comparado nos ha permitido determinar cinco rasgos temáticos recurrentes en las obras, los que definen las categorías que, en su conjunto, conforman la propuesta de la poética del desarraigo: el desplazamiento territorial; el desplazamiento emocional; el extrañamiento y el “entredós”; la metapoética; y la crítica a la modernización, las que trabajamos detenidamente a lo largo de toda esta investigación.
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Poétique(s) de la poésie : Le cas Tristan Derème / Tristan Derème's poetics of poetry

Cypres, Amandine 21 December 2012 (has links)
Figure éminente du groupe des Fantaisistes, Tristan Derème (1889-1941) est surtout connu pour sa production poétique. Y réduire son œuvre serait, cependant, faire fi d’une masse de livres (Le Quatorze juillet ou petit art de rimer quand on manque de rimes, Le Poisson Rouge, L’Onagre Orangé, La Libellule Violette, parmi beaucoup d’autres) qui constituent, sous la forme spéciale d’une réflexion à plusieurs voix, autant d’essais sur un très grand nombre de questions, surtout d’ordre formel, touchant la poésie française.Il s’agit d'abord de voir en quoi et comment ce massif ignoré de la littérature du XXe siècle se situe au carrefour d’une tradition très classique, qu’il prolonge, et des perspectives les plus modernes, qu’il préfigure, aussi bien à travers son « dit » (les conceptions et positions développées, qui font l'objet d'une première partie), qu’à travers son « faire » (les créations, avec diverses contraintes inédites d'écriture et de réécriture, analysées dans un deuxième temps). Cette réflexion polylogale, menée dans un salon littéraire fictif, interroge de façon essentielle la théorie littéraire. La forme ludique et originale de ce « dire » occupe la troisième et dernière partie de l'étude, avec pour horizon une perspective métathéorique : et si une poétique de la poésie ne pouvait s'écrire que dans la fantaisie ? / An eminent figure in the group of French writers known as the « Fantaisistes », Tristan Derème (1889-1941) is best known for his poetical works. However, limiting Derème’s achievement to his poetry implies putting aside a considerable number of books (Le Quatorze Juillet ou petit art de rimer quand on manque de rimes, Le Poisson rouge, L’Onagre orangé, La Libellule Violette, to name but a few) which constitute a series of essays employing multiple voices to explore a wide range of questions relating to French poetry, particularly its formal properties.This thesis first explores the ways and means by which this little-commented opus of twentieth century literature operates at a theoretical crossroads, extending an undoubtedly classical tradition whilst anticipating strikingly modern perspectives. Consideration is given both to the substance of Derème’s writing (the conceptions and positions which he develops, which are the subject of the first part of the thesis) and do the literary form of his work (his formal innovations, experimenting with diverse writing and re-writing constraints, which are analyzed in the second part). Set in a fictional literary salon, Derème’s polyvocal reflections raise fundamental questions concerning literary theory. The ludic and original form of these reflections is the subject of the last part of the study, which opens up a meta-theoretical perspective: what if a poetics of poetry could only be written as fantasy ?
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Le geste du conteur chez l'écrivain Erri de Luca / The gesture of the storyteller at the writer Erri De Luca

Bourgne, Alexandra 14 March 2019 (has links)
L’écrivain Erri De Luca agit comme un passeur d’histoires personnelles, intimes et collectives, ce qui nous conduit à en étudier les origines et les fondements. À nous interroger sur la manière dont l’écriture poétique et sensible du poète rend possible une transmission de l’Histoire. Or, cela pose évidemment la question de la mémoire et de la manière dont elle est restituée : interprétation, manque, oubli, réinvention rétrospective. Mais révèle aussi la possibilité des récits d’offrir au lecteur contemporain la capacité de s’approprier cette Histoire qu’il n’a pas nécessairement vécue. En effet au coeur de cette oeuvre singulière se déploie une force de prédication qui donne au lecteur attentif la possibilité de saisir une phrase sensible où s’exprime la puissance de l’image, de se l’approprier, de la mémoriser et enfin de la transmettre de nouveau en la remodelant. D’où l’importance de ce geste du conteur dans l’écriture d’Erri De Luca et l’intérêt que nous y portons. Dès lors le style narratif où domine cette poétique de la sensation, révèle un art de raconter par excellence. / The writer Erri De Luca acts as a storyteller of personal, intimate and collective stories. It leads us to study the origins and the foundations of his writing. It makes us think about the way his poetic and sensitive writing makes a transmission of History possible. Yet, it inevitably questions memory and the way this memory is reproduced: interpretation, absence, forgetfulness and retrospective reinvention. It also reveals the possibility of story telling to offer today’s reader the capacity to appropriate this History he may not have lived through. A the heart of this singular work indeed, there is a strength of speech which enables the attentive reader to understand a sensitive sentence in which the power of the image is fully expressed. The reader can seize this sentence and memorize it before transmitting it again after remodelling it. Thus the importance of this storytelling particularity in Erri De Luca’s writing. From then on De Luca’s narrative style full of lyrical sensation, reveals a powerful mastery of telling.
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Poética de almanaque: paidéia tecedora do sublime / Poétique d\'almanach: paidéia tisseuse du sublime

Torres, Tatiane Milene 24 August 2012 (has links)
O estudo comparativo entre o Almanaque Brasileiro Garnier, publicado entre 1903 e 1914, e o Almanach Hachette, que esteve em circulação entre 1894 e 1980, busca aferir o engendro anual das cidades ideais, Paris e Rio de Janeiro, por meio do ato poético resgatador do Belo, para tessitura do Sublime, no melhor dos mundos possíveis de almanaque. É a feitura incessante de tal microcosmo místico-poético que permite aos leitores uma vida resguardada das problemáticas modernas, posto que dentro de tal redoma onírica passam por um processo terapêutico de cura dos males contraídos na massa caótica circundante, para então, sãos, poderem enxergar a verdadeira beleza do mundo. É, pois, o papel de tirar as escamas dos olhos, da Paidéia Poética diária, para alcance da acuidade de visão, que possibilita a denúncia do Feio simbolizado pelas mazelas da modernidade, o que permite a edificação de tal empírio terrestre, para a vivência do Tempo Sagrado advindo da nova Criação. Tal resgate do princípio do mundo, pela Poiésis, traduz a verdadeira idade de ouro na chamada Belle Époque brasileira e francesa, onde seus cidadãos vivem um tempo de eterna boa ventura, com toda sorte de abundância e de regozijo, caracterizada pela infinidade de almanaquias para deleite proveniente do Pays de Cocagne e do Eldorado. É a fartura de alimento poético, servido periodicamente na grande mesa da Terra sem Males de almanaque, que age no corpo e no espírito como tônico resgatador da plenitude perdida, simbolizadora da infinitude reconquistada, pela tessitura ininterrupta do Sublime, nas Repúblicas das delícias do Eldorado, não das Américas, mas de todos os continentes que compõem tal sítio maravilhoso. / Létude comparatif entre lAlmanaque Brasileiro Garnier, publié entre 1903 et 1914, et lAlmanach Hachette, édité entre 1894 et 1980, cherche corroborer lengendre anuel des cités idéales, Paris et Rio de Janeiro, par lacte poétique recupérateur du Beau, pour la tessiture du Sublime, dans le meilleur des mondes possibles. Cest la fabrication incessante de ce microcosme mystique-poétique qui permet aux lecteurs acquerir une vie protégée des problématiques modernes, puisque dans cette cloche en verre onirique ils subissent une thérapeutique des maux contractés dans la foule caotique environnante, puis guéris, puissent voir la vraie beauté du monde. Cest le rôle de tirer les échelles des yeux, de la Paidéia Poétique quotidienne, pour la conquête de lacuité de vision, qui permet la plainte du Laid symbolisé par les malheurs de la modernité, ce qui permet lédification de ce paradis terrestre pour lexpérience du Temps Sacré concernant la nouvelle Création. Cette recupération du principe du monde, par la Poiésis, traduit le véritable âge dor de la soi-disant Belle Époque brésilienne et française, dans laquelle les citoyens vivent un temps déternelle bonaventure, avec toute sorte dabondance et de jouissance, caractérisée par linfinité dalmanaquias pour leur ravissement à partir du Pays de Cocagne et de lEldorado. Cest labondance de nourriture poétique, servie sur la grande table de la Terre sans Maux dalmanach, qui agit sur le corps et lesprit comme tonique regénérateur de la plenitude perdue, laquelle symbolise linfini récupéré par lengendrement ininterrompu du Sublime dans les Républiques des délices de lEldorado, pas celui des Amériques, mais de tous les continents qui composent ce site merveilleux.
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La poétique de l’interstice chez Hédi Bouraoui / The poetic of the interstice in Hedi Bouraoui’s litterature

Jacobée-Sivry, Éric 12 December 2014 (has links)
Né en Tunisie, ayant passé son enfance en France, ayant enseigné la littérature comparée à l’Université York de Toronto, au Canada anglophone, Hédi Bouraoui s’est trouvé au carrefour de trois cultures, et cela a marqué son œuvre littéraire. Croyant dans le « transculturalisme », c’est-à-dire en un réel dialogue entre les cultures, ce poète et romancier en est venu à écrire entre les cultures, entre les genres et entre les langues. Selon lui, c’est le poétique qui dans l’œuvre littéraire permet le mieux ce type d’écriture ouverte, par laquelle l’écrivain ne se replie pas sur lui-même et sa culture d’origine, mais écrit en symbiose avec toutes les diversités qu’offre le monde. Qu’est-ce que cette poétique de l’interstice a d’original dans l’univers de la littérature francophone d’aujourd’hui ? Que lui apporte-t-elle ? En quoi se démarque-t-elle des préoccupations collectives ou individuelles des écrivains et poètes du mouvement de la négritude ? En quoi se démarque-t-elle aussi, par exemple, de la théorie du « Tout Monde » du poète Edouard Glissant ? Cette poétique de l’interstice en vient à favoriser une écriture de la connivence entre poètes dans le recueil Livr’errance, mais aussi entre l’écrivain et ses lecteurs. Ce désir de connivence dans la création comme dans la réception de l’œuvre littéraire n’est-il pas, même en partie, utopique ? Enfin, Hédi Bouraoui estime que, dans son œuvre, c’est le poétique qui permet le mieux de réaliser une écriture de l’interstice ainsi définie. C’est le poétique qui voyagerait le plus facilement dans les autres genres littéraires. Pourtant le récit vient souvent se glisser dans le poème au sein de son œuvre. Ne s’impose-t-il pas parfois à lui ? De même, le théâtral ne vient-il jamais s’immiscer dans ses récits transpoétiques, dans le conte transpoétique, dans la poésie même ? Faut-il analyser seulement l’œuvre d’Hédi Bouraoui sous l’angle d’une transpoétique, ou également sous l’angle de ce que l’on pourrait nommer une trans-narrativité et une trans-théâtralité ? / Born in Tunisia, having past its childhood to France, and having taught the comparative literature with the York University of Toronto, in Ontario, in Anglophone Canada, Hedi Bouraoui was with the crossroads of three cultures, and that mark its literary work. Believing in the “transculturalism”, in a real dialogue between the cultures, this writer came from there to write between the cultures, the literary kinds and the languages. According to him, it is the poetic one which in literary work allows best this kind of writing opened, by which the writer is not folded up on itself and its culture of origin, but written in symbiosis with all diversities which offers the world. What this does poetic of the interstice have of original in the universe of the French-speaking literature of today ? What does they brought to him ? In what she does dissociate collective or individual concerns writers and poets of the movement of the negritude ? In what also she does dissociate herself, for example, of the theory of the “whole world” of the poet Edouard Glissant ? This poetic of the interstice comes from there to support a writing in complicity between poets in Livr’errance, but also between the writer and his readers. This desire in complicity in creation as in the reception of literary work isnt’it, even partly, utopian ? Lastly, Hedi Bouraoui estimates that in its work, it is the poetic one which makes it possible best to carry out a writing of the interstice thus defined. It is the poetic one, in particular, which would travel most easily in the other literary kinds? However the account often comes to slip into the poem within its work. Isn’t it essential sometimes on him ? In the same way, the theatrical one does never come to be involved in its accounts transpoetic, in the tale transpoetic, poetry even ? Is it necessary to analyze only the work of Hedi Bouraoui under the angle of “transpoétique”, or also under the angle of what one could name “trans-narrativité and a trans-theatricalness”?
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Parodie et création romanesque dans les littératures européennes (Antiquité-XVIIIe siècle) : essai de poétique historique / Parody and the creation of the novel in european novel from antique greece to XVIIIeh century : an essay in historical poetics

Pouyaud, Stéphane 08 December 2018 (has links)
L’objet de ce travail est de montrer le rôle capital qu’a joué la parodie dans la construction du genre romanesque, le seul de ce que l’on considère aujourd’hui comme les grands genres à ne pas être théorisé jusqu’à la fin du XVIIe siècle. La parodie est considérée comme une pratique facile et gratuite, comme une attaque déloyale visant à détruire sans pitié un modèle supérieur. Pourtant, on peut plaider en faveur de son pouvoir habilement corrosif et régénérateur : en critiquant une esthétique, elle en dénonce les défauts et invite à la renouveler. Tournée vers le passé du texte qu’elle imite, elle est aussi tournée vers l’avenir et porte en germe, dans sa critique, la suggestion de voies de renouvellement. Cette capacité de la parodie de régénérer par-delà la critique explique que le roman, en l’absence de théorisation, se soit largement défini par la parodie. Son rôle a, de ce fait, été crucial aux époques où le roman n’était ni théorisé ni accepté et elle a constitué un des lieux majeurs de la réflexion sur le genre romanesque. Non seulement la parodie bouscule le genre du roman et, par ce geste même, le constitue comme genre, mais elle permet aussi de mettre en évidence la conscience générique d’une époque et les formes qu’elle adoptait. Œuvre de lecteur, elle reflète la vision qu’a eue une époque du roman et les manières dont elle entendait le renouveler : elle est donc doublement théoricienne. Il s’agit ici de voir comment la parodie, du roman grec au roman du XVIIIe siècle a été le laboratoire du genre romanesque, situé dans un fragile équilibre entre la destruction des esthétiques qui l’ont précédé et la promotion de nouvelles formules. / The aim of this dissertation is to show the decisive role that parody played in the construction of the novel as a genre, that has not been theorized before the end of the XVIIth century (a unique case within the main forms of literatures). Parody is often considered as an easy process, an unfair and merciless way to attack a superior model. However, its defenders can valuably argue for its caustic and regenerative impact : by criticizing the novel’s aesthetic, parody points out its weaknesses and thus shows the way to renew it. By the process of imitation, parody inevitably confines the parodied text into the past; but at the same time it looks towards the future and suggests, in its criticism itself, new territories to explore. This fertile feature of parody explains why it has largely helped to define the novel in the absence of theoricians. At times when the novel was neither theorized, nor even accepted, parody has played a crucial role, concentrating most of the intellectual reflection about the novel. Not only has parody shaken the form of the novel – which by the way helped establishing it as a genre, it has also highlighted how conscious people were of the existence of this genre, the forms it took. Being a reader’s work, parody reflects how an audience considered the novel and how it intended to renew it : in that sense it has a double contribution to theory. Our objective is to see how, from the greek novel to the XVIIIth century, parody has been a think tank for the novel, in a fragile balance between the destruction of former aesthetics and the promotion of new formulas.

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