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For God and Country: The Politicization of English Martyrology

Hepworth, Nathan Henry 18 August 2011 (has links)
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Silencing the Revelry: An Examination of the Moral Panic in 186 BCE and the Political Implications Accompanying the Persecution of the Bacchic Cult in the Roman Republic

Moser, Heather S. 28 April 2014 (has links)
No description available.
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O beato franciscano : messianismo religioso em Alagoas

Gilvan Gomes das Neves 31 March 2014 (has links)
Este trabalho de pesquisa tem como objeto de estudo um beato alagoano chamado Antônio Fernandes Amorim, o Beato franciscano. Seu aparecimento, em 1936, no sertão alagoano se deu logo após a morte do Padre Cícero Romão Batista, no Ceará. Pretende-se abordar: sua peregrinação até ele se instalar em Serra Grande, município de Quebrangulo-AL, onde nasceu um povoamento à sua volta; a perseguição política e religiosa que sofreu; como ele se insere na tradição dos movimentos messiânico-religiosos do Nordeste brasileiro: suas semelhanças e diferenças. Pretende-se também discutir a questão da sucessão na sua função de líder da comunidade religiosa que se formou em torno dele; o seu assassinato se dá em 30 de julho de 1954 e depois da sua morte a Igreja intervém na Vila Serra Grande e os Frades Capuchinhos assumem a administração do Orfanato e da Capela. Para obtenção dos dados foram utilizadas pesquisas bibliográficas, análises documentais e entrevistas com pessoas que testemunharam os fatos pesquisados. / This present research has as its study object a devotee from the state of Alagoas, called Antonio Fernandes Amorim, "The Franciscan Devotee. His appearing, in 1936, in the Alagoas hinterland happened soon after the death of the priest Cícero Romão Batista, in Ceará. It is intended to cover his pilgrimage until he settled in Serra Grande, in the municipality of Quebrangulo - Alagoas, where a settlement soon appeared around him;the political and religious persecution he suffered; the way he fits in the traditional messianic-religious in the northeast of Brazil, its similarities and differences. It is intended, as well, to discuss the succession of his leading position in the religious community created around him; on 30th of July 1954 he was assassinated and after his death, the church intervenes in Serra Grande Village and the Capuchins Friars take over the direction of both the orphanage and the chapel. To obtain the data, there were used bibliographical research, documental analysis, as well as, interviews with local people, who witnessed the facts researched.
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Precursors in the epidemic years : the Daughters of Charity of Saint Vincent de Paul and the construction of the Panama Canal / Précurseurs dans les années d 'épidémies : les Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul et la construction du canal de Panama

Mann de Gracia, Maria Eugenia 07 December 2015 (has links)
Les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul sont arrivées au Panama en 1875 comme des exilées politiques, après avoir été expulsées du Mexique par son gouvernement, dont le Congrès avait voté contre la présence de toutes les congrégations religieuses dans le pays l'année précédente. Cinq ans après leur installation dans l'isthme, la Compagnie Universelle du Canal Français - sous la direction de Ferdinand de Lesseps - a commencé les travaux de construction d'un canal qui permettrait la navigation entre les océans Atlantique et Pacifique. L'entreprise serait un échec irrémédiable pour une variété de raisons, parmi lesquelles la condition désastreuse de la santé publique, et le gouvernement des États-Unis reprendra le projet d'ingénierie colossale et l'assainissement du pays. Les Filles de la Charité, qui ont été engagées par la Compagnie Universelle du Canal comme infirmières pour soigner les patients dans leurs hôpitaux, resteraient dans l'isthme au long des années épidémiques et élargiraient leur mission dans la mesure où l'ordre religieux continue d'avoir une forte présence au sein de la société panaméenne à ce jour. Le but principal de ce travail est de analyser un épisode précédemment inconnu de l'histoire autrement bien documentée de la construction du Canal de Panama: la contribution que cette congrégation a fait à la profession naissante d’infirmière pendant les pires années de la propagation des maladies infectieuses dans l'isthme, provoquée par la surpopulation des ouvriers du canal et l'ignorance de la cause et le remède de maladies épidémiques. C’est bien connu que la construction du canal a été possible grâce à la lutte contre le paludisme et l'éradication de la fièvre jaune, les maladies qui ont décimé la population au cours des 25 premières années du projet ; que des changements radicaux dans les conditions de santé publique ont été accomplies par les mesures mises en œuvre par le médecin de l'armée américaine le colonel William Crawford Gorgas ; mais la présence des Filles de la Charité dans les hôpitaux publics et privés dans la ville de Panama et de Colón pendant ce temps, tendant aux patients et exécutant les ordres du Dr Gorgas, est resté caché pour la plupart des publications sur le sujet. Peut-être que la découverte la plus importante qui a surgi des sources recherchées pour ce travail, est que la troisième grande maladie infectieuse que les médecins et leurs assistants ont combattu au cours de ces années a été la syphilis, qui a atteint des proportions épidémiques et était incurable durant cette période aussi. Le conflit créé par les patients syphilitiques et le traitement dont ils avaient besoin et le fait qu'ils ont reçu efficacement ce traitement des sœurs, qui ont été interdites par les règles de leur propre congrégation d'avoir contact avec eux, a culminé par le retrait des religieuses des hôpitaux, et la sécularisation et la professionnalisation des soins infirmiers au Panama. Les raisons pour lesquelles les sœurs dispensaient des soins aux patients syphilitiques durant les trente-trois ans qu’ils ont servi dans les hôpitaux de la nation, malgré et contre leur propre règle, résident dans leur piété et leur spiritualité, dont les détails seront examinés tout au long de cette thèse. Les contradictions qui, apparemment, résident dans l'aide des sœurs, qui peuvent être perçues à tort comme l'ambiguïté morale, fournissent un sujet précieux d'étude pour l'histoire de la religion de la région. Il faut souligner qu'un facteur déterminant dans cet épisode était le manque de règles juridiques qui caractérisent la pratique de la médecine jusqu'à la deuxième décennie du 20e siècle dans le Nord et l'Amérique latine. Ainsi, cette étude peut également contribuer au débat contemporain très opportun sur l'éthique des professionnels de la santé, et sur l'effet que peut avoir leur empathie dans le traitement de la maladie d'un patient..... / The Daughters of Charity of Saint Vincent de Paul arrived in Panama in 1875 as political exiles, after being expelled from Mexico by its Government, whose Congress had voted against the presence of all religious congregations in the country the previous year. Five years after their settling in the Isthmus, the Compagnie Universelle du Canal Français - under the direction of Ferdinand de Lesseps – began construction work for a canal that would allow navigation between the Atlantic and Pacific Oceans. The enterprise would fail irretrievably for a variety of reasons, among them the disastrous condition of public health, and the United States Government would take over the colossal engineering project and the country’s sanitation. The Daughters of Charity, who were hired by the Compagnie Universelle to nurse patients in their hospitals, would remain in the Isthmus throughout the epidemic years and would expand their mission to the extent that the religious order continues to have a strong presence within Panamanian society to this day.The main purpose of this work is to disclose a previously unknown episode of the otherwise well documented history of the construction of the Panama Canal: the contribution that this congregation made to the incipient nursing profession during the worst years of the spread of infectious diseases in the Isthmus, provoked by the overcrowding of the canal workers, the backwardness of the region and the ignorance of the cause and cure of epidemic diseases. It is public knowledge that the construction of the canal was possible due to the control of malaria and the eradication of yellow fever, the illnesses that decimated the population during the first 25 years of the project; that radical changes in public health conditions were accomplished by the measures implemented by US Army doctor Colonel William Crawford Gorgas; but the presence of the Daughters of Charity in public and private hospitals in Panama City and Colón during this time, tending to patients and carrying out Dr Gorgas’ orders, has remained hidden for the most part from publications on the subject.Perhaps the most significant discovery surging from the sources researched for this work, is that the third great infectious disease that the doctors and their assistants fought during these years was syphilis, which reached epidemic proportions and was incurable during this period too. The conflict created by the syphilitic patients and the treatment they required and the fact that they effectively received this treatment from the sisters, who were forbidden by the rules of their own congregation to have contact with them, culminated by the withdrawal of the nuns from the hospitals, and the secularization and professionalization of nursing in Panama. The reasons why the sisters provided care to syphilitic patients during the thirty-three years they served in the nation’s hospitals, despite and against their own Rule, reside in their piety and their spirituality, details of which will be examined throughout this dissertation. The contradictions that seemingly dwelled in the sisters’ aid, which may be wrongly perceived as moral ambiguity, provide a valuable subject of study for the history of religion of the region.It must be stressed that a determining factor in this episode was the lack of legal regulations that characterized the practice of Medicine until the second decade of the 20th Century in North and Latin America. Thus, this study may also contribute to the very timely, contemporary debate on the ethics of health professionals, and on the effect that their empathy may have in the cure of a patient’s illness...
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La caserne Dossin à Malines, 1942-1944: histoire d'un lieu

Schram, Laurence 07 May 2015 (has links)
Le 27 juillet 1942, la Sipo-SD de Bruxelles ouvre le camp de rassemblement pour Juifs, établi dans la caserne Dossin à Malines. La fonction de ce camp est génocidaire :elle consiste à rassembler en ce lieu les victimes des persécutions raciales en vue de leur « évacuation » à l’Est, c’est-à-dire leur déportation à Auschwitz-Birkenau.<p>Entre le 4 août 1942 et le 31 juillet 1944, 25.000 déportés juifs et 350 Tsiganes de Belgique et du nord de la France sont déportés à Auschwitz-Birkenau, qui est à la fois un centre de mise à mort et un complexe concentrationnaire. En 1945, seuls 1.252 de ces déportés raciaux ont survécu. Avec Drancy et Westerbork, la caserne Dossin constitue l’un des rouages essentiels de la mise en œuvre de la « Solution finale de la Question juive » (en Allemand, Endlösung der Judenfrage), le programme nazi d’élimination systématique et totale des Juifs d’Europe. <p>Bien que ce lieu ait été l’antichambre de la mort, son histoire est très mal connue. Pour la première fois, elle est étudiée dans sa globalité. <p>Après avoir donné un aperçu des persécutions raciales sous l’occupation allemande en Belgique et dans le nord de la France, l’auteur examine comment et dans quel contexte le camp de Malines est organisé par la Sipo-SD. <p>Le camp nécessite un personnel SS très restreint :une dizaine d’Allemands et quelque 80 auxiliaires flamands suffisent. Les rôles et les parcours individuels de plusieurs d’entre eux sont abordés plus en détail, afin d’en dégager des profils particuliers. Pour faire fonctionner le camp, les SS utilisent des travailleurs juifs détenus. Leurs tâches vont de l’entretien quotidien du camp à l’administration de la déportation, l’enregistrement sur les listes de transports et la spoliation. L’implication forcée des détenus dans la destruction de leur propre communauté est analysée. Le fonctionnement du SS-Sammellager est comparable à celui du système concentrationnaire. À la caserne Dossin, des détenus juifs endossent des fonctions privilégiées, similaires à celles des Kapos dans les camps de concentration, mais évidemment à des degrés de violence très éloignés. <p>Les SS, maîtres absolus, règnent par la terreur que les internés subissent dans tous les aspects de leurs conditions de détention :le règlement intérieur, les horaires, l’hygiène déplorable, la promiscuité dans les chambrées, l’insuffisance du ravitaillement, l’exploitation de leur travail. <p>L’arbitraire, renforcé par l’impunité dont jouissent les SS, débouche sur de nombreux mauvais traitements, exactions, et sévices. Certains épisodes, plus violents que d’autres, qui ont marqué l’histoire du camp, sont analysés en profondeur. Le nombre extrêmement restreint de décès survenus au camp doit cependant être souligné.<p>Devant tant de violences, confrontés à l’inacceptable, les internés adaptent leurs comportements aux circonstances, jouant sur un vaste registre allant de la collaboration avec leurs persécuteurs jusqu’à la résistance. Cette résistance, multiforme et diffuse, se développe à l’intérieur du camp, tout en n’aboutissant jamais à la mise sur pied d’un réseau organisé. <p>Mais au sein des détenus, une catégorie particulière n’aura jamais l’occasion de résister, pas plus que celle de se mêler aux internés juifs. Dès leur enfermement dans la caserne Dossin, les Tsiganes sont encore plus mal lotis que les Juifs. Leur sort, tout à fait exceptionnel et ne se confondant pas avec celui des Juifs, est présenté dans un chapitre qui leur est exclusivement consacré. <p>Dans la nuit du 3 au 4 septembre 1944, le SS-Sammellager est abandonné par les SS, en pleine débâcle. La plupart des Juifs qui s’y trouvent encore sont livrés à eux-mêmes. Leur « libération » ne suscite pas de grand intérêt. Pour leur part, la liesse s’éteint rapidement devant le constat de leur monde ravagé par la Shoah. Presque aucune famille n’est sortie indemne de ces deux années de déportation.<p>Vingt-sept transports juifs et un transport tsiganes ont été dirigés à Auschwitz-Birkenau. Trois convois exceptionnels partent aussi pour Buchenwald, Ravensbrück et Bergen-Belsen et deux petits groupes d’internés sont envoyés de Malines à Vittel. <p>L’histoire de chacun de ces transports permet de relater la façon dont leur effectif a été rassemblé, de suivre le sort des déportés, des évadés, des assassinés dès la descente du train, des forçats ainsi que des rares survivants. <p>Aussi l’auteur replace-t-il la caserne Dossin dans son contexte européen en mettant l’accent sur sa fonction génocidaire.<p>La mise en œuvre de la Shoah en Belgique, en France et aux Pays-Bas est présentée et une comparaison entre les camps de rassemblement de ces pays, Dossin, Drancy et Westerbork est réalisée. <p>Tout au long de son développement, cette thèse met l’accent sur la mission génocidaire du camp, maillon entre les SS l’Office central de Sécurité du Reich de Berlin et Auschwitz-Birkenau, le lieu de l’extermination des Juifs de l’Ouest. Le SS-Sammellager für Juden est replacé dans le contexte de la Shoah en Europe, en particulier à l’Ouest, dans le triangle formé par Westerbork, Drancy et Dossin.<p><p><p><p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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O beato franciscano : messianismo religioso em Alagoas

Neves, Gilvan Gomes das 31 March 2014 (has links)
Made available in DSpace on 2017-06-01T18:12:50Z (GMT). No. of bitstreams: 1 gilvan_gomes_neves.pdf: 1233609 bytes, checksum: 46e21cc8d5b39e8eb91468a17c33eb39 (MD5) Previous issue date: 2014-03-31 / This present research has as its study object a devotee from the state of Alagoas, called Antonio Fernandes Amorim, "The Franciscan Devotee. His appearing, in 1936, in the Alagoas hinterland happened soon after the death of the priest Cícero Romão Batista, in Ceará. It is intended to cover his pilgrimage until he settled in Serra Grande, in the municipality of Quebrangulo - Alagoas, where a settlement soon appeared around him;the political and religious persecution he suffered; the way he fits in the traditional messianic-religious in the northeast of Brazil, its similarities and differences. It is intended, as well, to discuss the succession of his leading position in the religious community created around him; on 30th of July 1954 he was assassinated and after his death, the church intervenes in Serra Grande Village and the Capuchins Friars take over the direction of both the orphanage and the chapel. To obtain the data, there were used bibliographical research, documental analysis, as well as, interviews with local people, who witnessed the facts researched. / Este trabalho de pesquisa tem como objeto de estudo um beato alagoano chamado Antônio Fernandes Amorim, o Beato franciscano . Seu aparecimento, em 1936, no sertão alagoano se deu logo após a morte do Padre Cícero Romão Batista, no Ceará. Pretende-se abordar: sua peregrinação até ele se instalar em Serra Grande, município de Quebrangulo-AL, onde nasceu um povoamento à sua volta; a perseguição política e religiosa que sofreu; como ele se insere na tradição dos movimentos messiânico-religiosos do Nordeste brasileiro: suas semelhanças e diferenças. Pretende-se também discutir a questão da sucessão na sua função de líder da comunidade religiosa que se formou em torno dele; o seu assassinato se dá em 30 de julho de 1954 e depois da sua morte a Igreja intervém na Vila Serra Grande e os Frades Capuchinhos assumem a administração do Orfanato e da Capela. Para obtenção dos dados foram utilizadas pesquisas bibliográficas, análises documentais e entrevistas com pessoas que testemunharam os fatos pesquisados.
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Tödlicher Hass: Antisemitismus und Judenverfolgung in Dresden 1933–1945

Schmeitzner, Mike 31 July 2019 (has links)
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Ceux qui ont dit "Non": histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d'Etat de 1973

Magasich-Airola, Jorge 30 November 2007 (has links)
L’opposition au coup d’État de 1973 au sein des forces armées chiliennes a été significative. En effet, un nombre symptomatique d’officiers, tout comme un nombre considérable des membres de la troupe, ont répondu « Non » à l’ordre de renverser le gouvernement légitime. Ces militaires légitimistes ont été particulièrement actifs dans la Marine, institution qui vit un conflit entre sa structure archaïque et le statut social de technicien acquis par les marins. Ce derniers perçoivent, avant d’autres secteurs de la société, le danger d’un coup d’État et vont tenter de s’organiser, tout d’abord pour informer les autorités et ensuite pour tenter de le faire avorter. <p>Notre objectif est de retracer l’histoire du mouvement des marins légitimistes et notre hypothèse de travail est que le coup d’État de 1973 n’est pas l’œuvre de l’armée mais d’une fraction de celle-ci.<p><p>Nous avons consulté quatre catégories de sources :<p>1) La presse :6 quotidiens et 2 hebdomadaires opposés au gouvernement d’Allende; 4 quotidiens, 2 hebdomadaires et un bimensuel proches du gouvernement ou de gauche. <p>2) Les essais, documents politiques, témoignages et mémoires, particulièrement les mémoires des quatre amiraux organisateurs du coup d’État. <p>3) Les procès entamés contre les marins dès la fin du gouvernement d’Allende, dont les 6.000 pages du célèbre procès 3926 contre les marins de la flotte.<p>4) Nous avons interviewé 30 marins, ce qui correspond à environ un tiers des marins condamnés par les tribunaux navals sous la dictature. En outre, nous avons interviewé, des militants, des avocats, un procureur, un général de l’aviation opposé au coup d’État, un officier de la Marine opposé au coup d’État et un officier de la Marine favorable au coup d’État. Au total 52 interviews qui totalisent un bon millier de pages.<p><p>L’introduction présente le sujet et explique sa pertinence :les réunions entre les marins et les dirigeants politiques restent un événement souvent cité dans l’historiographie qui justifie le coup d’État.<p>Le ch. I est un travail de compilation sur l’histoire des révoltes de marins au XXe siècle, pour identifier les éléments communs entre elles.<p>Le ch. II tente de situer la Marine chilienne dans son contexte historique et social, rappelant les conflits qui ont secoué la force navale et sa réorganisation lors du début de la Guerre froide et décrivant le contenu de l’enseignement donné à l’École navale des officiers. <p>Le ch. III décrit la vie sociale dans la Marine de 1970 –l’année de l’élection présidentielle– surtout les relations difficiles entre la troupe et les officiers. Celles-ci se manifestent à travers des réactions contradictoires au résultat de l’élection. Pendant les premiers mois du gouvernement d’Allende, un nombre croissant d’officiers manifeste son opposition, alors que des « hommes de mer » (la troupe) s’organisent pour le défendre.<p>Les ch. IV et V couvrent la période qui va de 1971 jusqu’à la première tentative de coup d’État le 29 juin 1973 (el Tanquetazo). Elle est marquée d’une part par l’adhésion de la plupart des officiers aux thèses putschistes, et d’autre part, par un notable développement des groupes de marins antiputschistes. Nous décrivons les relations structurelles entre les officiers et civils conjurés et l’établissement des relations entre des groupes de marins et certains partis politiques de gauche. Ce travail décrit la réunion secrète où plusieurs groupes de marins, tentent d’établir une coordination et discutent s’il faut agir avant que le coup d’État ne soit déclenché ou seulement en réaction à celui-ci.<p>Le chapitre VI couvre les cinq « semaines décisives » qui s’écoulent entre la tentative de putsch du 29 juin et l’arrestation des marins de la flotte, le 5 août 1973. Dans la Marine, la préparation du coup d’État arrive à sa phase finale, avec un affairement perceptible. Beaucoup de marins craignent d’être forcés à y participer. Dans ce contexte, le groupe de marins de la flotte formule une ébauche de plan d’occupation des navires et organise des réunions avec des dirigeants de gauche pour tenter une action qui ferait avorter le coup d’État imminent. Nous avons pu retracer ce plan ainsi que les célèbres réunions avec les dirigeants du PS, du MAPU et du MIR, grâce à plusieurs témoignages de marins et de « civils » présents dans ces réunions.<p>Le chapitre VII décrit la période entre l’arrestation des marins et les semaines qui suivent le coup d’État, décrivant les premières tortures, la difficile situation du gouvernement d’Allende, qui attaque en justice les marins « infiltrés », et le débat politique et juridique suscité par les arrestations et tortures, un des derniers débats démocratiques. <p>Le chapitre VIII expose la poursuite des procès sous la dictature. Parmi les avocats pro deo qui se contentent d’une timide défense pour la forme, nous avons trouvé une défense exceptionnelle des marins sur le plan politique :« le devoir de tout militaire est de défendre le gouvernement légitime », affirme l’avocate Lidia Hogtert, une dame de 75 ans, qui, en 1975, ose défier la justice militaire. En 1988, à la fin de la dictature, lorsque l’ancien secrétaire du MAPU Oscar Garretón se présente devant la justice navale, le cas connaît un nouveau retentissement :après plusieurs condamnations par des tribunaux militaires, Garreton obtient une victoire complète à la Cour Suprême. Il est acquitté de toute accusation pour « sédition et mutinerie ». / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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