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Traducción literaria de cinco obras menores de Agustín MoretoBlanc, Clara January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Traducción literaria de cinco obras menores de Agustín MoretoBlanc, Clara January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La poétique du "bizarre" et de "la surprise" dans la prose d'imagination de Guillaume Apollinaire / The poetics of "the bizarre" and "surprise" in the imaginative prose of Guillaume ApollinaireLee, Yi-Pei 30 March 2016 (has links)
Guillaume Apollinaire est incontestablement l’un des poètes français les plus célèbres du XXe siècle. Celui qui a participé aux mouvements d’avant-garde et écrit des poèmes comme «Le Pont Mirabeau» et «La Chanson du Mal-Aimé», s’est pourtant livré à une autre activité littéraire moins connue du grand public. En effet, la «prose d’imagination»—contes et romans—de l’écrivain est conçue dans les règles de «l’esprit nouveau», et selon une poétique de « la surprise » qui caractérise aussi ses vers. Friand de curiosa et de bizarreries de toutes sortes, le prosateur Apollinaire manifeste une prédilection pour les hérétiques, les aventuriers, les maniaques, les poètes disgracieux et les artistes originaux. Il n’a pas peur d’aborder des sujets étonnants, voire hétérodoxes, à la recherche du renouvellement esthétique. Cette écriture très particulière peut s’inscrire dans une certaine lignée de la littérature, parmi les genres et les ouvrages des auteurs voués à ce qui est fantastique, mystérieux, anticlérical ou subversif. Comme la vie et l’œuvre sont inséparables dans le monde apollinarien, il est naturel que la curiosité et le goût du bizarre de l’écrivain laissent des empreintes dans sa bibliothèque personnelle, ses agendas et dans ses chroniques anecdotiques. Et c’est effectivement dans le domaine du journalisme que se trouvent maintes «authentiques faussetés» d’un Apollinaire conteur, qui excelle à mêler le réel et l’imaginaire. Une telle tendance fusionnelle se traduit aussi par le mélange des genres artistiques et littéraires dans sa fiction, laquelle témoigne d’une volonté d’inventer au-delà de certains «modèles», de créer une nouvelle esthétique libre de contraintes formelles, tout en restant fidèle aux principes défendus par le poète Guillaume Apollinaire. / Guillaume Apollinaire is undoubtedly one of the most famous French poets of the twentieth century. However, apart from being a key figure in the early avant-garde movements and the author of The Mirabeau Bridge (“Le Pont Mirabeau“) and The Song of the Ill-Beloved (“La Chanson du Mal-Aimé“), the poet played another literary role less known to the public today. In fact, the “imaginative prose” (“la prose d’imagination“)—short stories and novels—of Apollinaire was written in the spirit of “l’esprit nouveau“ and in accordance with a poetics of “surprise“ which also shaped his poetry. Being an avid reader of curiosa and other unusual texts, the prosateur Apollinaire had a predilection for heretics, rogues, maniacs, ungraceful poets and eccentric artists. He was not afraid to write about shocking or unconventional subjects while aiming for aesthetic renewal. This very distinctive fiction writing belongs probably to a certain tradition in literature, where Apollinaire and some of his works remain among the genres and the authors who devoted themselves to fantastic tales, mysteries, anticlerical stories or other subversive texts. Since worldly experience and literary enterprise are inseparable in Apollinaire’s world, it is natural to notice many signs of the writer’s curiosity and his taste for the bizarre in his private library, his journals and his magazine columns. In fact, a large number of the so-called “true falsities“ (“authentiques faussetés“)—a term invented by Apollinaire himself who, as a brilliant raconteur, excelled in mixing reality with fantasy—can actually be found in the writer’s journalistic writing. As for his work of fiction, a similar tendency for mixing also reveals itself in the fusion of different artistic and literary genres. The “imaginative prose“ shows the author’s will to invent out of some existing “frameworks“, to create a new aesthetic free of genre constraints, while remaining faithful to the principles defended by the poet Guillaume Apollinaire.
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Le poète et le Prince : couleurs de l'éloge et du blâme à l'époque abbasside (750 - 965) / The Poet and the Prince : colours of the Praise and the Blame in the Abbasid Era (750 - 965)Ben Mansour, Mohamed 25 November 2017 (has links)
En partant de l’une des périodes les plus riches dans l’histoire de l’Islam en termes de créativité et de production poétiques, notre projet vise à mettre au jour les formes qu’a revêtues le rapport entre le poète et le Prince. Pour élucider ce rapport aussi complexe que protéiforme, nous ferons appel à un corpus riche et varié, et on tentera alors d’examiner la question de l’éloge et du blâme à travers trois prismes : la rhétorique, l’éthique et la politique. Le discours encomiastique mobilise la rhétorique afin d’emporter l’adhésion d’un auditoire sur une matière qui n’est pas encore établie. Mais l’effort déployé par l’orateur afin de convaincre l’auditoire ne peut se passer de la toile de fond éthique et du système commun de valeurs dont il procède pour arriver à la persuasion. Quant à la dimension politique, elle se reflète dans la fonction du poète comme « arme verbale » au service du Prince et instrument de légitimation de sa position politique contre ses adversaires réels ou potentiels. Par-delà la fonction de panégyriste officiel, la performativité du discours politique s’étend également à la parole, d’éducation, de réforme voire de critique ouverte qui pourrait évoquer la parrêsia antique. Grâce à un fonds sapiential, la poésie apporte sa contribution au processus de formation de l’homme politique et lui offre un excellent manuel de gouvernement. Quant à la veine contestataire, l’invective, la caricature et la mobilisation de la parole polémique constituent ses principaux ressorts. La veine contestataire traverse le regard que le poète jette sur l’univers de la cour, la politique du Prince ou le rapport entre gouvernants/gouvernés. Qu’il s’agisse de nominations, de projets politiques ou de l’ethos même de l’homme du pouvoir, le poète est toujours présent pour donner son avis. L’injustice d’une décision prise par un juge, le népotisme d’un gouverneur ou la dureté d’un général sont autant d’aspects qui témoignent de la vivacité de la critique du pouvoir par le poète, et du rôle que ce dernier endosse en tant que moralisateur de cette sphère. Le conseil se présente alors comme le moyen de rectifier les décisions ou les orientations générales du Prince et témoigne de l’existence d’une véritable rationalité poétique. Aussi, la rhétorique de l’éloge et du blâme témoigne-elle de l’existence d’une rationalité poétique qui arrive à maturité à l’époque abbasside et parvient à un degré d’efficience oratoire sans précédent en raison d’une conscience accrue du poète de la nécessité de s’impliquer dans la vie politique et de peser sur le cours de l’Histoire. / Based on one of the richest periods in the history of Islam in terms of poetic creativity and production, our project seeks to revise the forms that characterized the relationship between the poet and the prince. To elucidate this relationship as complex as it is protean, we will call on a rich and varied corpus, and then examine the question of praise and blame through three prisms: rhetoric, ethics and politics. The encomiastic discourse uses rhetoric to gain an audience’s support for a matter that is not yet established. But the effort required by the orator to convince the audience necessitates the ethical backdrop and common system of values, from which he proceeds to persuade. As for the political dimension, it is reflected in the poet’s function as the “verbal arm” serving the prince and as an instrument legitimizing his political position against real or potential opponents. Beyond the function of official panegyrist, the performativity of political discourse also extends to speech, education, reform, even open criticism that could evoke the antique parrêsia. By virtue of its sapiential substance, poetry contributes to the process forming the politician and offers him an excellent manual to government. As for the dissenting vein, invective, caricature and the mobilization of polemical speech constitute his main resources. The dissenting vein passes through the poet’s gaze on the universe of the court, the prince’s politics and the relationship between governor/governed. Whether it involves nominations, political projects or the very ethos of the man of power, the poet is always present to give his opinion. The injustice of a decision made by a judge, the nepotism of a governor or the harshness of a general are all aspects that demonstrate the poet’s vivacious criticism of power, and the role that the latter assumes as the moralizer of this sphere. The counsel is then presented as a means to rectify the prince’s general decisions or orientations and attests to the existence of a veritable poetic rationality. Furthermore, the rhetoric of praise and blame indicates the existence of a poetic rationality that reached maturity in the Abbasid period and attained an unprecedented degree of oratory efficiency, due to the poet’s growing consciousness of the necessity to be involved in political life and to influence the course of history.
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L’envergure du poète dans la pensée de George SandRamsay-Piérard, Anne 08 1900 (has links)
George Sand, née Aurore Dupin (1804-1876), est une des écrivaines les plus prolifiques de la monarchie de Juillet (1830-1848). Son œuvre monumentale s’intéresse à une myriade de sujets, qui sont souvent étudiés dans la perspective de l’idéal. Sand s’intéresse entre autres à la notion de poète-artiste, qui désigne un artiste idéal. Cette notion, propre à cette période, se distingue de celle du poète, qui est écrivain. Alors que la signification de la notion de poète-écrivain est arrêtée, le poète-artiste fait l’objet d’une définition vague et subjective. Pour sa part, Sand considère que le poète-artiste désigne à la fois un artiste et un philosophe. Cette proposition, qui est clairement émise, constitue un axe central à toute la pensée artistique qu’elle développe. C’est ce qui est exploré dans le présent travail, à travers trois thématiques de la pensée artistique de George Sand. Ces thématiques feront chacune l’objet d’un chapitre. La notion de la fraternité des arts sera d’abord étudiée. Cette thématique typiquement romantique, omniprésente dans les écrits de Sand, perçoit les différentes disciplines comme formant un tout. Ensuite, il sera question de la hiérarchie des arts : George Sand considère que la musique est la discipline supérieure, comparativement à certains de ses contemporains qui accordent plutôt ce titre à la poésie. Enfin, George Sand perçoit une figure de génie à travers ses écrits, qui s’approche de l’artiste idéal. Toutes ces thématiques sont étudiées en étroite relation avec les visions habituelles de l’époque, soit la monarchie de Juillet. / George Sand, born Aurore Dupin (1804-1876), was one of the most prolific writers of the July Monarchy (1830-1848). Her monumental work focuses on a myriad of subjects, which are often studied from the perspective of the ideal. Among other things, Sand was interested in the notion of the poet-artist, which refers to an ideal artist. This notion, specific to this period, is distinguished from the other poet, which is a writer. While the meaning of the notion of poet-writer is well determined, that of poet-artist is subject to a vague and subjective definition. For her part, Sand considers that the poet-artist designates both an artist and a philosopher. This proposition, which is clearly stated, constitutes a central axis to all the artistic thought that she develops. This is what is explored in the present work, through three themes of George Sand's artistic thought. Each chapter is devoted to one of these themes, with an attempt to organize the artistic thought of Sand. The theme of the brotherhood of the arts will be studied first. This typically romantic theme, omnipresent in Sand's writings, perceives the different disciplines as forming a whole. Then, the hierarchy of arts will be reviewed: George Sand considers that music is the superior discipline, compared to some of her contemporaries who believe that poetry is the superior discipline. Finally, George Sand perceives a figure of genius in her writings, which comes close to the ideal artist. All these themes are studied in close relation to the usual visions found under the July Monarchy.
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L'auteur, entre oeuvre et désoeuvrement : Théophile de Viau jusqu'à son procès / Author between "oeuvre" and "désoeuvrement" : Theophile de Viau until his trialFolliard, Melaine 09 November 2013 (has links)
Cette thèse s’interroge sur la difficulté qu’on rencontre pour définir l’œuvre de Théophile de Viau (1590-1626). Ensemble disparate sur le plan formel et esthétique, l’œuvre semble pâtir de l’émergence tardive d’un auteur que le procès en libertinage a construit, pour une large part (1623-1625). L’étude menée ici consiste à aller au rebours d’une lecture qui ferait des écrits théophiliens un ensemble dirigé vers cette création artificielle d’un auteur. En prenant appui sur la production poétique antérieure au procès (circa. 1614-1623), cette thèse tente de définir le mouvement de dispersion apparemment contradictoire d’une trajectoire sociale, entraînée par le mouvement de ses publications, et celui d’une densification de l’écriture littéraire autour de pratiques saillantes. En effet, pour envisager les procédures réelles de l’œuvre de Théophile de Viau, pour en dégager les lignes de force et les points de rupture, le présent travail prend appui sur le concept de désœuvrement. Qu’il s’agisse des origines sociales et symboliques du poète, des tensions que soulève le service de plume, ou des ambiguïtés des positionnements littéraires du poète vis-à-vis de la culture de l’imitation et de la tradition rhétorique des lieux communs, tout porte à croire que l’identité poétique de Théophile de Viau s’est construite sur un mouvement paradoxal de dégagement à autrui effectué dans les lieux mêmes de l’altérité, au cœur de l’identité du poète. / This thesis is concerned with the difficulty one encounters when trying to define the work of Theophile de Viau (1590-1626). The set of texts it consists in is heterogeneous both formally and aesthetically, and seems to suffer the late emergence of an author who was in a large part made by his trial for licentiousness. (1623-1625). My aim here is to go against the interpretation that considers theophelian writings as a unity directed towards the artificial creation of an author. By studying the poems written before the trial (around 1614-1623), this thesis aims at defining an apparently contradictory scattered social trajectory, led by the movement of his publications, as well as the densification of his literary writing around striking practices. Indeed, in order to consider the real processes at stake in Theophile de Viau’s work, in order to distinguish its lines of force and breaking points, the present study is based on the concept of désoeuvrement (deconstructing the concept of his oeuvre). Whether it be the social and symbolical origins of the poet, the tensions raised by his patronage, or the ambiguities of the literary positions of the poet regarding the culture of imitation and the rhetoric of common places, everything leads us to believe that Theophile de Viau’s poetic identity was built on a paradoxical movement of disengagement towards others carried out in the very places of otherness. Otherness is at the heart of the poet’s identity.
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L’auteur au temps du recueil : repenser l’autorité et la singularité poétiques dans les premiers manuscrits à collections auctoriales de langue d’oïl (1100-1340).Stout, Julien 04 1900 (has links)
Cette thèse entend proposer une analyse originale du phénomène connu mais polémique que constitue l’introduction de la notion d’auteur dans la littérature de langue française au Moyen Âge. Il s’agira d’essayer de contribuer à repenser la signification poétique, culturelle et historique de ce moment particulier où l’auteur – c’est-à-dire l’attribution d’un texte ou d’une série de textes à un nom propre donné – s’est imposé pour la première fois comme un critère structurant et primordial dans la production et surtout la transmission des textes de langue française dans les manuscrits médiévaux. Usant du concept foucaldien de fonction-auteur, des théories de la réception et du paratexte, ainsi que de la « Nouvelle Codicologie », l’approche déployée ici aborde l’auteur en tant que construction textuelle et éditoriale signifiante au sein d’un corpus de recueils littéraires de langue d’oïl où la volonté de construire des figures d’auteurs par les éditeurs de ces ouvrages est à la fois claire et indiscutable. Partie à l’origine d’un examen systématique de la tradition manuscrite d’environ 320 noms de poètes de langue d’oïl actifs entre 1100 et 1340, l’analyse se concentre principalement sur 25 manuscrits contenant des collections auctoriales dédiées à 17 poètes, dont le nom est associé avec insistance à une série de textes copiés les uns à la suite des autres. Parmi ces auteurs, on trouve les célèbres Chrétien de Troyes, Rutebeuf et Adam de la Halle, mais aussi Philippe de Thaon, frère Angier, Guillaume le clerc de Normandie, Pierre de Beauvais, Philippe de Remi, Gautier le Leu, Jacques de Baisieux, Geoffroi de Paris, Jean de l’Escurel, Baudouin de Condé, Jean de Condé, Watriquet de Couvin et Nicole Bozon.
La présente analyse tente de nuancer et de dépasser la lecture répandue selon laquelle ces manuscrits à collections auctoriales individuelles constitueraient, de concert avec les fameuses biographies de troubadours et les chansonniers de trouvères, souvent présentés comme leurs « ancêtres », les débuts balbutiants d’une vaste épopée de l’avènement de l’« auteur moderne », annonciateur tout à la fois d’une « subjectivité littéraire », d’une « esthétique autobiographique » et d’un contrôle accru des auteurs historiques, réels, sur la transmission manuscrite de leurs propres œuvres. Tout en offrant une mise à jour contextuelle et matérielle – données originales à l’appui – concernant la dimension collaborative de la genèse de ces recueils et le caractère modulaire de leur transmission, on montrera qu’ils sont le fruit d’un dialogue nourri avec le modèle livresque latin et pluriséculaire de l’auctor – qui est à la fois un auteur, un garant de la vérité (auctoritas) et un ambassadeur prestigieux de la grammaire –, ainsi qu’avec l’antique exemple d’œuvres dites « biobibliographiques », qui décrivent la vie et l’œuvre d’auteurs illustres et exemplaires, comme le fait le De viris illustribus de saint Jérôme. Les manuscrits étudiés usent à répétition de ce modèle ancestral de la biobibliographie (« la vie et l’œuvre ») pour mettre en scène un face-à-face entre auteurs de langue d’oïl et auctores. Or cette mise en regard s’avère d’autant plus intéressante que, contrairement à ce qu’on observe pour les troubadours, considérés très tôt comme de nouveaux auctores illustres en langue vulgaire, dignes de cautionner l’excellence de la poésie et de la grammaire d’oc, elle ne prend pas uniquement, en français, la forme d’une imitation ou d’une adaptation de modèles anciens. En fait, l’analogie avec les auctores donne lieu à des exercices savants, autoréflexifs et parfois ironiques sur la fabrique éditoriale, poétique et épistémologique du type d’auteur et d’auctoritas qui peuvent (ou non) être bâtis dans des recueils en langue d’oïl, idiome qui était encore dépourvu à l’époque (1100-1340) de véritable grammaire, et où fleurissaient en revanche les genres littéraires de divertissement comme le roman, où l’on explorait la porosité des frontières entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal. Plus qu’un pas pris dans la direction d’un sacre inéluctable, l’« invention de l’auteur français » à laquelle procèdent les recueils étudiés est un geste pétri des incertitudes et des interrogations de ceux qui le posaient, et qui en mesuraient la profonde vanité au regard de Dieu et de la mort. / This thesis aims to provide an original analysis on an often studied yet controversial issue: the introduction of the notion of authorship in French language medieval literature. The objective here is to reconsider the poetic, cultural, and historical signification of the particular moment when the author – understood here as the attribution of a text or of a series of texts to a proper noun – first became an essential structuring criteria in the production, and more importantly, in the transmission of French-language texts through medieval manuscripts. Using Michel Foucault’s concept of fonction-auteur, theories of reception and of the paratext, as well as New Codicology, this thesis will consider the author as a signifying textual and editorial construction within several literary collections written in langue d’oïl, in which the editors clearly and undeniably sought to construct figures of the author. Based on the systematic examination of the manuscript tradition of approximately 320 names of langue d’oïl poets, who were active between 1100 and 1340, this analysis will focus primarily on 25 manuscripts containing authorial collections dedicated to 17 poets, whose names are strongly associated with a series of texts that are copied one after the other. Among these authors are the famous Chrétien de Troyes, Rutebeuf and Adam de la Halle, as well as Philippe de Thaon, frère Angier, Guillaume le clerc de Normandie, Pierre de Beauvais, Philippe de Remi, Gautier le Leu, Jacques de Baisieux, Geoffroi de Paris, Jean de l’Escurel, Baudouin de Condé, Jean de Condé, Watriquet de Couvin and Nicole Bozon.
This thesis attempts to question and ultimately discard the common conception according to which the manuscripts containing individual authorial collections constituted – along with the famous biographies of the troubadours and the chansonniers of the trouvères, often considered as their « ancestors » – the timid beginnings of the rise of the « modern author », himself a prequel to « literary subjectivity », « autobiographical aesthetics » and an ever stronger control exerted by actual empirical authors over the manuscript transmission of their own works. While offering contextual and material updates – supported by original data – regarding the collaborative process that went into the creation of these collections, as well as the modular aspect of their reception, this thesis will show that these collections were formed through a rich dialogue with the centuries-old latin model of the auctor – who is at once an author, a guardian of truth (auctoritas) and a prestigious ambassador of grammar –, as well as with the antique tradition of « biobibliographical » texts, dealing with the life and works of famous and exemplary authors, such as De viris illustribus, by saint Jerome. The manuscripts studied here repeatedly used this ancient model of biobibliography (« the life and works ») in order to stage a competition between authors writing in langue d’oïl and auctores. This confrontation is particularly interesting when one considers that – contrary to what may be observed in the case of the troubadours, who were quickly seen as the new illustrious vernacular auctores, worthy of vouching for the excellency of langue d’oc poetry and grammar – , we are not simply dealing here with a form of imitation or adaptation in French of ancient models. In fact, the analogy with auctores allows for autoreflexive and sometimes ironic learned exercises, dealing with the editorial, poetic and epistemological creation of the type of author and auctoritas in manuscript collections in langue d’oïl, an idiom which at the time (1100-1340) lacked a true grammar, yet was used in various literary genres meant for entertainment, such as romance, which explored the evanescent barriers between truth and lies, good and evil. Rather than a small step in the long path towards an inevitable coronation, the « invention of the French author » undertaken by these collections constitutes an action that reflects all the uncertainty and interrogations of those who undertook it, while being fully convinced of its utter vanity in the eyes of God and death.
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