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L'intervention de l'expert psychiatre dans les affaires criminelles : de la production d'un discours à sa participation au jugement : Grand-Duché de Luxembourg et France / The intervention of the psychiatric expert in criminal cases : Speech production during participation in the trial of Grand Duchy of Luxembourg and France

Saetta, Sébastien 18 January 2012 (has links)
L’expert psychiatre, initialement convoqué dans les tribunaux afin d’évaluer la responsabilité pénale des auteurs d’infractions, s’est progressivement trouvé en charge de mesurer leur dangerosité. L’expertise de dangerosité tendrait-elle à remplacer celle de responsabilité ? Pour répondre à cette question, nous avons étudié au Luxembourg et en France le rôle qu’est aujourd’hui amené à jouer l’expert dans des juridictions criminelles. Son intervention, désormais systématique dans ce type de juridiction, se matérialise par la production d’un discours écrit et oral. Prenant acte de ce fait, ainsi que de l’importance du langage dans les champs judiciaire et psychiatrique, nous avons ancré ce travail dans le champ de l’analyse du discours, et avons étudié l’expertise et la justice en train de se dire. Une première partie se concentre sur la production et le contenu du discours que les experts soumettent à l’institution judiciaire, et une seconde sur la façon dont l’expertise est intégrée au jugement. Les experts, dont le discours est sous la surveillance de l’institution judiciaire, ne participent finalement à évaluer ni la responsabilité strictement pénale, ni la dangerosité. Leur discours, enchevêtré aux discours des autres acteurs de la procédure, alimente l’ensemble des débats ; il participe à l’évaluation de la responsabilité subjective et morale de l’accusé, tant pour déterminer le quantum de la peine que pour décider d’une mesure appropriée. Initialement extérieur à l’institution, et chargé de soustraire à la justice des personnes estimées irresponsables pénalement, l’expert participe désormais à la punition et au traitement de l’ensemble des auteurs de crime. / In theory, the psychiatric expert is called in a trial in order to estimate the defendant's penal responsibility. But, we argue, he has instead become responsible for judging their level of dangerousness. Does dangerousness expertise tend to replace responsibility expertise? In order to answer this question, we studied experts’ functions in criminal affairs in Luxemburg and in France. The intervention, now systematic in this type of jurisdiction, is embodied in written and oral discourse. In acknowledging the importance of language in judiciary and psychiatric fields, this work is based on discourse analysis. We studied the spoken aspect of expertise and justice. The first part of this study focuses on how experts produce discourse for the judiciary institution. The second part follows the integration process of expertise into the judgment. Because their spoken testimonies are under surveillance by the judicial institution, experts eventually evaluate neither strictly penal responsibility, nor dangerousness. These discourses, entangled with those of other agents of the proceedings, continue into closing statements, in which the expert takes part in evaluating the defendant's subjective and moral responsibility. This is in order to determine the punishment’s severity, as well which measure to state. From originally providing an outsider’s point of view, apparently removed from those judging criminal responsibility, the expert now takes part in both punishment and treatment of perpetrators.
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Experts psychiatres et crimes sexuels en Europe : De la scène judiciaire à l’action publique : Etude comparée : Angleterre, Espagne, Roumanie, Suède et France / Forensic psychiatrists and sexual offences in Europe : A comparative study : England, Spain, Romania, Sweden and France

Boirot, Jennifer 11 December 2015 (has links)
Cette étude comparée, à la fois transdisciplinaire et transnationale, permet d’esquisser un portrait de « l’expert psychiatre » européen, mais aussi de mieux comprendre son rôle et les enjeux de sa mission, à chaque stade de la procédure judiciaire (de la phase d’instruction jusqu’au procès, de la réception de la mission à la rédaction du rapport). L’immersion dans l’univers de travail de l’expert psychiatre (observation d’examen, de rapports, entretiens), dans le quotidien de la Justice (entretiens, observations d’audiences, de dossiers judiciaires), offre une analyse dynamique permettant de saisir au plus près les enjeux liés au rôle de l’expert psychiatre dans le processus pénal et judiciaire autour des affaires de crimes sexuels. Cette porte d’entrée confronte la rigueur juridique des textes qui régulent la procédure pénale à leurs mises en contexte dans la pratique judiciaire. Elle interroge la transformation de la place de l’expert psychiatre dans les politiques pénales, sous l’effet des mutations conceptuelles qui ont affecté l’appréhension de la délinquance sexuelle et du risque de récidive. De la scène judiciaire à l’action publique, émerge une nouvelle figure de l’expert psychiatre sur la scène européenne. / This comparative study, both transnational and transdisciplinary, allows to sketch out a portrait of “the European forensic psychiatrist”. Observation of the dynamics in the construction of expertise provides a good understanding of the forensic psychiatrist’s role and of the issues involved in his mission at each stage of the procedure (from investigation to trial, from assignment of a case to the drafting of the forensic report). Immersion in the working routine of forensic psychiatrists (observing forensic examinations, reading reports, interviews) as well as in the daily routine of the justice system (observing hearings, reading criminal records, interviews), allows a dynamic analysis furthering knowledge on the role of the forensic psychiatrist in the criminal proceedings dealing with sexual offences. This approach confronts the rigor of criminal law ruling the criminal process with the practical realities of its enforcement. This research examines the transformation of the role of the forensic psychiatrist in public policies, under the effect of the conceptual changes that have affected the perception of sexual crime and the risk of recidivism. From the judicial arena to public policies, a new figure of the forensic psychiatrist emerges in Europe.
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Étude exploratoire des représentations sociales de la parentalité vécue par les personnes présentant une déficience ou une lenteur intellectuelle

Milot, Élise 20 April 2018 (has links)
Devenir parent s’avère un choix convoité par un nombre grandissant de personnes vivant avec une déficience ou une lenteur intellectuelle (DI/LI). Or, l’exercice de ce droit peut se heurter à différents obstacles tels que l’insuffisance des services de soutien et la présence d’opinions, de croyances et d’attitudes négatives à l’endroit des personnes ayant une DI/LI, plus particulièrement, à l’égard de la possibilité qu’elles deviennent parents. Afin de mieux comprendre cette situation, la recherche qualitative menée dans le cadre de ce doctorat en service social s’est intéressée aux représentations sociales (RS) de la parentalité des personnes ayant une DI/LI chez des intervenants et chez des parents présentant cette condition. Les objectifs de cette démarche sont : (1) dégager les composantes cognitives (connaissances) et sociocognitives (opinions, attitudes, croyances) des RS; (2) explorer les convergences et les divergences intragroupe et intergroupe; (3) identifier les facteurs personnels et contextuels associés aux RS. Vingt-sept professionnels et neuf parents ont participé à des entrevues individuelles semi-structurées. Les données colligées ont permis d’établir différents constats. D’abord, plusieurs facteurs liés à l’expérience et au contexte de la pratique sont en lien avec les RS des intervenants. Entre autres, leur attitude à l’égard de la parentalité est moins favorable s’ils estiment que ces parents n’ont pas accès à des services qui soutiennent réellement l’exercice de leur rôle parental. Sur ce plan, ils considèrent qu’ils ne disposent pas des connaissances nécessaires à une intervention adaptée. Ils soulignent que la collaboration entre les partenaires impliqués dans l’aide à ces parents est altérée par l’ambiguïté de leurs rôles et par les difficultés d’arrimage des mandats. Du côté des parents, les RS se distinguent selon leur situation. Pour les personnes ayant la garde de leur enfant, la parentalité symbolise l’accès à un rôle hautement désiré dont l’exercice suscite fierté et détermination. Pour celles dont l’enfant a été placé en milieu substitut, la parentalité est associée à des sentiments d’injustice et de disqualification. Néanmoins, le soutien dont certains parents ont pu bénéficier au sein de leur communauté d’appartenance leur a permis de développer une identité parentale positive. Des recommandations liées à l’offre de services sont présentées dans cette thèse qui se conclut par la proposition de pistes à explorer en recherche. Mots-clés : parentalité, déficience intellectuelle, représentations sociales, attitudes, soutien, intervenants, collaboration. / A growing number of people living with intellectual disabilities or cognitive difficulties (ID/CD) decide to become parents. However, exercising this right may collide against various obstacles such as inadequate support structures and negative opinions, beliefs and attitudes towards people with ID/CD and more specifically, towards their capacity to raise a child successfully. To understand this situation, the qualitative research project conducted as part of this PhD in social work has focused on the social representations (SR) of the parenthood of people with ID/CD among practitioners and parents with this condition. The objectives of the study were to: (1) identify the cognitive (knowledge) and sociocognitive (opinions, attitudes, beliefs) components of the SR; (2) elicit the convergences and divergences within and between groups; (3) list the personal and contextual factors that may influence the SR. Twenty-seven professionals and nine parents participated in semi-structured interviews. The data collected revealed several findings. First, many factors involving the experience and context of practice are related to the practitioners’ SR. Among other things, their attitude regarding parenthood is less positive if they believe that these parents do not have access to services that actually support them. They feel they do not have the adequate knowledge to put forward appropriate interventions. Moreover, the effectiveness of collaborative practice with the partners involved is altered by the difficulties encountered in teamwork due to the absence of practice guidelines and to role ambiguity. Furthermore, parents’ SR are different according to their situation. In other words, for the participants who have the custody of their child or children, parenthood symbolizes the access to a highly desired role that will prompt pride and determination. However, their wish to be treated as adults, free to make their own decisions, doesn’t contradict their willingness to receive services that can help them improve their parental abilities and to better support the academic and social success of their child. Regarding the participants whose parenthood is experienced through the placement of their child or children by legal authorities, their representations are altered by suffering and feelings of injustice, and disqualification. This arises from their interactions with child welfare professionals and individuals close to them. However, within this group, parents who received psychosocial support were able to develop a positive parental identity. Finally, relevant recommendations that may contribute to the improvement of practice conditions and services offered to such parents in Quebec are being addressed. Various options for future research are proposed in the conclusion of the thesis. Key words : parenthood, intellectual disabilities, social representations, attitudes, family support, professionals, collaborative practice.
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Perspectives d'intervenantes sur les pratiques d'intervention à privilégier auprès des femmes victimes de violence conjugale et présentant des troubles mentaux modérés

Kitoko, Elisabeth 17 April 2019 (has links)
Ce mémoire s’intéresse aux perspectives d’intervenantes/travailleuses sociales sur les pratiques d’intervention à privilégier auprès de femmes victimes de violence conjugale et présentant des troubles mentaux modérés. L’étude a été effectuée auprès de six intervenantes/travailleuses sociales issues de centres de différents services sociaux spécialisés de la région de Québec et possédant de nombreuses années d’expérience de travail avec des femmes victimes de violence conjugale et aux prises avec des troubles mentaux modérés. Les perspectives d’intervention de nos intervenantes reposent sur plusieurs approches, mais elles privilégient l’approche féministe puisque, selon elles, elle permet aux femmes de comprendre à la fois la dynamique et la cause sociétale de la violence conjugale à laquelle elles font face. Dans leur pratique quotidienne, les intervenantes participantes à notre étude estiment que les troubles mentaux des victimes sont mal diagnostiqués. Elles expliquent que les médecins en santé mentale traitent les symptômes de santé mentale des victimes sans vraiment tenir compte de la dynamique de violence conjugale dans laquelle elles vivent. Ce qui nous permet de déduire qu’actuellement l’approche médicale prend le dessus sur l’approche psychosociale et que les répercussions de la violence conjugale sur les victimes sont catégorisées comme de simples problèmes de santé mentale. L’exploration et l’analyse des résultats des avis des intervenantes confirment d’une part, que les conséquences sur le plan de la santé mentale sont inhérentes au vécu de victimisation et qu’une portion non négligeable des femmes victimes de violence conjugale développeront des troubles mentaux dans ce contexte; d’autre part, ils montrent que la collaboration entre les professionnels en santé mentale (médecins et psychiatres) et les intervenantes des centres spécialisés en violence conjugale est essentielle pour bien cerner cette problématique et mieux répondre aux besoins des femmes violentées. / This research focuses on perspectives of intervention practices for victims of domestic violence, with moderate mental health disorders. It was conducted among six social workers from various centers, specialized in social services in the Quebec City region, who possessed many years of experience working with victims of domestic violence affected by moderate mental health disorders. The perspectives of intervention emanating from our participants, were based on several approaches. They prioritized the feminist approach, because, from their point of view, it allows women to understand both the dynamics and societal causes of the domestic violence they face. In their daily practice, the participants of our study believe that the mental disorders of the victims are misdiagnosed. They explain that mental health physicians treat victims' mental health symptoms without really considering the dynamics of the domestic violence in which the victims live. This allows us to deduce that currently, the medical approach is taking over the psychosocial approach, and that the repercussions of domestic violence on victims are categorized as simple mental health problems. The exploration and analysis of the results of the participants’ opinions confirm, on one hand, that the mental health consequences are inherent in the victimization experience and that a significant portion of the women victims of domestic violence will develop mental disorders in this context. On the other hand, they show that collaboration between mental health professionals (doctors and psychiatrists) and the professionals of centers specialized in domestic violence, is essential to properly understand this problem and better respond to the needs of abused women.
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Validation préliminaire de l'échelle de psychopathie autorapportée

Gagnon, Valérie 18 April 2018 (has links)
Depuis quelques années, des chercheurs s’intéressent aux manifestations de la psychopathie dans la population générale. La nature froide, manipulatrice et antisociale des personnes qui en souffrent (Paulhus & Williams, 2002) se manifeste par des comportements de violence conjugale (Costa & Babcock, 2008), d’infidélité (Egan & Angus, 2004) et de coercition sexuelle (Williams, Spidel, & Paulhus, 2005) associés à des formes graves de détresse conjugale (Han, Weed, & Butcher, 2003). Jusqu’à présent, le Levenson Primary and Secondary Psychopathy scales (LPSP; Levenson, Kiehl, & Fitzpatrick, 1995) constitue le seul instrument de mesure de la psychopathie infra clinique disponible en langue française. Or, un autre questionnaire autorapporté, le Self-Report Psychopathy Scale-III, (SRP-III; Paulhus, Hemphill, & Hare, sous presse) possède de bonnes propriétés psychométriques en langue anglaise et comble des lacunes du LPSP (Williams, Paulhus, & Hare, 2007). Sa validation en langue française est susceptible de fournir un outil de recherche et de dépistage fondé empiriquement. Les résultats obtenus démontrent que la validation préliminaire de la version française du SRP-III présente une structure factorielle similaire à celle de la Psychopathy Checklist Revised (PCL-R; Neumann, Hare et Newman, 2007), l’entrevue diagnostique de la psychopathie reconnue comme étalon dans le domaine. Toutefois, la composition des facteurs s’avère différente entre les versions française et anglaise du SRP-III
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The definition, function and operationalization of structure in five types of psychiatric and psychotherapeutic interviews

Beck, Stephen Matthew January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Atelier culturel et hôpital psychiatrique : enjeux et retombées d’un dispositif de médiation culturelle au sein du programme « Culture à l’hôpital » / Cultural workshops and the psychiatric hospital : stakes and effects of this device of cultural mediation within the framework of the programme « Culture in Hospital »

Costes, Mylène 06 December 2010 (has links)
Notre travail interroge les relations entre l’action culturelle et l’hôpital psychiatrique au sein du programme « Culture à l’hôpital ». Ce dernier s’inscrit dans la politique culturelle menée en direction des « publics empêchés ». Porteur d’enjeux multiples, tant du côté des ministères, des directions hospitalières, du personnel que des artistes, ce programme interroge, bouscule l’institution hospitalière et peut parfois être source de conflits. Son étude permet de mettre en évidence l’originalité d’un dispositif particulier : l’atelier culturel. Prenant en compte la logique de projet dans laquelle l’atelier s’intègre, nous interrogeons les effets que ce dispositif peut avoir sur l’institution hospitalière et ses acteurs.Notre étude s’est déroulée sur trois terrains (hôpital du Vinatier, Fondation Bon Sauveur d’Alby et hôpital de Montfavet). Nous avons mobilisé différents corpus : des entretiens, des conventions ainsi que des documents internes aux établissements hospitaliers (projets d’établissement, projets de service, documents de travail d’artistes).Les principaux résultats de la recherche concernent deux axes, l’un relatif au champ hospitalier, l’autre à celui de la médiation culturelle. L’atelier culturel est un nouveau dispositif communicationnel au sein de l’hôpital, il est l’élément tiers dans l’acte de médiation. L’objet artistique y est moins finalité que support de la relation dans la triade patients-soignants-artistes. Le sens donné à l’intervention artistique est redéfinit, le partage d’une expérience esthétique importe plus que la réalisation de l’oeuvre.Pour les personnes hospitalisées, l’atelier culturel représente un en-dehors dans le temps d’hospitalisation, un nouvel espace d’expression bénéfique tant sur le plan social qu’identitaire. L’atelier culturel permet de contrebalancer la rigidité du cadre institutionnel. Les rapports entre participants (patients, soignants) se voient « redistribués » le temps de l’atelier. Une fois ce dernier terminé, les retombées de ce dispositif perdurent au travers d’une modification des représentations sociales sur la maladie mentale, l’institution psychiatrique et ses acteurs. On assiste également à une réappropriation de l’expérience vécue par le personnel. Pour ces professionnels du soin, ce qui s’est déroulé en atelier peut être repris au sein des services, dans la perspective d’améliorer la prise en charge globale des patients. Par la même, il s’agit d’une quête de légitimité tant sur le plan identitaire que professionnel / Our work questions the relationship between cultural action and the psychiatric hospital within the programme “Culture in Hospital”. This programme is part of the cultural policy aimed at the “prevented public”. It carries multiple challenges for the relevant ministries, the hospital administrators, the staff and the visiting artists. It questions, examines and perhaps disturbs the institution, sometimes even becoming a source of tension. This study has highlighted the originality of the specific and recurring device used : cultural workshops. Taking into account the logic of the project behind the workshops, we examine the effects that this device can have on the medical institution and its various actors.To answer these questions, our study took place in three different locations (The Vinatier Hospital, the Bon Sauveur Foundation of Alby and the Montfavet Hospital). We used different corpus : interviews, collective agreements as well as in-house documents related to medical establishments (institution projects, ward projects, work documents for the visiting artists).The main results concerned two separate axes: the one related to the medical field, the other to cultural mediation. The cultural workshop is a new device within the hospital world, it is the “third element” within the act of mediation. The artistic object is less a finality than a means to relate within the triangle of “patient-medical carer-artist”. The meaning given to the artistic action is redefined, the sharing of an aesthetic experience is more important than the finished work. For the patients, the cultural workshop represents “time-out” during their stay in hospital, a new space of expression that is beneficial on both a social level and a self-identity level. The cultural workshop allows a counterbalance to the strictness of the institutional framework. The relationships between the participants (patients and carers) changes during the time of the workshops. Once the workshop is over, the effects of this device continue through a modification in social representations of mental illness, the psychiatric hospital and its actors. We also see a re-appropriation of the experience by the staff who participated. For these professional health-carers, what took place in the workshops could perhaps be repeated within the wards so as to improve the overall care of the patients. Equally, it is a search for legitimacy on both an identity and professional level
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The uses of the outline for cultural formulation of the DSM-IV : from case conceptualization to treatment plan

Dinh, My-Hoa Nathalie 05 1900 (has links)
ARTICLE 1 : RÉSUMÉ Amputation traumatique: Une étude de cas laotien sur l’indignation et l’injustice. La culture est un contexte essentiel à considérer pour produire un diagnostic et un plan d’intervention psychiatrique. Une perspective culturelle met en relief le contexte social dans lequel les symptômes émergent, et comment ils sont interprétés et gérés par la personne atteinte. Des études ethnoculturelles sur les maladies nous suggèrent que la plupart des gens nous donnent des explications pour leurs symptômes qui ont un fondement culturel. Bien que ces explications contredisent la théorie biomédicale, elles soulagent la souffrance des patients et leur permettent de donner une signification à cette dernière. L’exploration des caractéristiques, contextes et antécédents des symptômes permet au patient de les communiquer au clinicien qui pourrait avoir une explication différente de sa maladie. Cette étude de cas permet de montrer comment le Guide pour Formulation Culturelle du DSM-IV (The DSM-IV Outline for Cultural Formulation) permet aux cliniciens de solliciter un récit du patient en lien avec son expérience de la maladie. Notre étude examine l’utilisation par un patient laotien de « l’indignation sociale » (« Khuâm khum khang ») comme le modèle explicatif culturel de son problème malgré le diagnostic de trouble de stress post-traumatique qui lui fut attribué après une amputation traumatique. L’explication culturelle de son problème a permis au patient d’exprimer la signification personnelle et collective à sa colère et sa frustration, émotions qu’il avait réprimées. Cet idiome culturel lui a permis d’exprimer sa détresse et de réfléchir sur le système de soins de santé et, plus précisément, le contexte dans lequel les symptômes et leurs origines sont racontés et évalués. Cette représentation laotienne a aussi permis aux cliniciens de comprendre des expériences et les explications du client, autrement difficiles à situer dans un contexte biomédical et psychiatrique Euro-américain. Cette étude démontre comment il est possible d’améliorer les interactions entre cliniciens et patients et dès lors la qualité des soins par la compréhension de la perspective du patient et l’utilisation d’une approche culturelle. Mots clés: Culture, signification, idiome culturel, modèle explicatif, Guide pour Formulation culturelle du DSM-IV, indignation sociale, interaction entre patient et intervenant. ARTICLE 2 : RÉSUMÉ Impact de l’utilisation du Guide pour la formulation culturelle du DSM-IV sur la dynamique de conférences multidisciplinaires en santé mentale. La croissance du pluralisme culturel en Amérique du nord a obligé la communauté oeuvrant en santé mentale d’adopter une sensibilité culturelle accrue dans l’exercice de leur métier. Les professionnels en santé mentale doivent prendre conscience du contexte historique et social non seulement de leur clientèle mais également de leur propre profession. Les renseignements exigés pour les soins professionnels proviennent d’ évaluations cliniques. Il faut examiner ces informations dans un cadre culturellement sensible pour pouvoir formuler une évaluation des cas qui permet aux cliniciens de poser un diagnostic juste et précis, et ce, à travers les frontières culturelles du patient aussi bien que celles du professionnel en santé mentale. Cette situation a suscité le développement du Guide pour la formulation culturelle dans la 4ième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux américain (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (4th ed., DSM-IV) de l’Association psychiatrique américaine. Ce guide est un outil pour aider les cliniciens à obtenir des informations de nature culturelle auprès du client et de sa famille afin de guider la production des soins en santé mentale. L’étude vise l’analyse conversationnelle de la conférence multidisciplinaire comme contexte d’utilisation du Guide pour la formulation culturelle qui sert de cadre dans lequel les pratiques discursives des professionnels de la santé mentale évoluent. Utilisant la perspective théorique de l’interactionnisme symbolique, l’étude examine comment les diverses disciplines de la santé mentale interprètent et conceptualisent les éléments culturels et les implications de ce cadre pour la collaboration interdisciplinaire dans l’évaluation, l’élaboration de plans de traitement et des soins. Mots clé: Guide pour Formulation culturelle – Santé mentale – Psychiatrie transculturelle – Analyse conversationnelle – Interactionnisme symbolique / ARTICLE 1: ABSTRACT Traumatic Amputation: A Case of Laotian Indignation and Injustice. Culture is an essential variable of diagnosis and treatment. A cultural perspective draws attention to the social context within which symptoms arise, are given meaning, and are managed. Ethno-cultural work on illness narratives suggests that most people can provide culturally-based explanations for their symptoms. While these explanations are inconsistent with biomedical theory, they relieve patient distress by allowing the patient to create meaning for symptoms. Exploring the characteristics, context, and antecedents of the symptoms enables the patient to convey them to the clinician who may have a divergent explanation of sickness. This case study uses the Outline for Cultural Formulation of the DSM-IV created for clinicians to elicit a narrative account of the illness experience from the patient. Our study examines how the patient, a Laotian used social indignation (“Khuâm khum khang”) as an explanatory model for his ailment. He was diagnosed with post-traumatic stress disorder after having undergone a traumatic amputation. In the process of explaining his illness through a cultural idiom, the patient was able to reveal both personal and collective meaning of repressed anger and frustration, expressing them in a context that was acceptable to him. This cultural idiom allowed the patient to reflect upon the structure of the health care system and the specific context in which symptoms and their possible origins are recounted and explored. It also clarified to the treating clinicians some categories of experience and causal explanations that did not fit easily with western biomedical and psychiatric understanding. The case study illustrates how a cultural approach to illness from the patient’s perspective offers a reflexive stance on the clinician-patient interaction that allows for better patient care. Key words: culture, meaning, cultural idiom, explanatory model, DSM-IV Outline for Cultural Formulation, social indignation, clinician-patient interaction. ARTICLE 2: ABSTRACT Impact of the Use the DSM-IV Outline for Cultural Formulation on the Dynamics of Multidisciplinary Case Conferences in Mental Health. The growth of cultural pluralism in North American society has required the mental health community to show a higher level of cultural sensitivity. Mental health professionals must not only be aware of the social and historical context of their clientele, but also of their profession. Clinical evaluations provide the information for clinical care. This information must be examined in a cultural-sensitive framework for assessment and case formulation that permits an accurate diagnosis across the cultural boundaries of both patient and mental-care professional. The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (4th ed., DSM-IV; American Psychiatric Association, 1994) sets forth an Outline for Cultural Formulation (CF). It instructs clinicians not only on how to elicit culturally relevant clinical material, but also on how to assess the importance of the diverse cultural perspectives of patients and their families, thus increasing usefulness of their own cultural knowledge in treatment. This study is a conversational analysis of the nature and application of knowledge within a clinical, interdisciplinary context. It uses an expanded version of the CF as a framework, in which the discursive practices of mental health professionals are evolving. From a symbolic interactionist perspective, it examines the way different disciplines interpret and conceptualize cultural elements and the implications of this framework for interdisciplinary collaboration of assessment, treatment plan and care. Key words: Outline for Cultural Formulation – Mental Health – Cross-cultural psychiatry – Conversational Analysis – Symbolic Interactionism
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The uses of the outline for cultural formulation of the DSM-IV : from case conceptualization to treatment plan

Dinh, My-Hoa Nathalie 05 1900 (has links)
ARTICLE 1 : RÉSUMÉ Amputation traumatique: Une étude de cas laotien sur l’indignation et l’injustice. La culture est un contexte essentiel à considérer pour produire un diagnostic et un plan d’intervention psychiatrique. Une perspective culturelle met en relief le contexte social dans lequel les symptômes émergent, et comment ils sont interprétés et gérés par la personne atteinte. Des études ethnoculturelles sur les maladies nous suggèrent que la plupart des gens nous donnent des explications pour leurs symptômes qui ont un fondement culturel. Bien que ces explications contredisent la théorie biomédicale, elles soulagent la souffrance des patients et leur permettent de donner une signification à cette dernière. L’exploration des caractéristiques, contextes et antécédents des symptômes permet au patient de les communiquer au clinicien qui pourrait avoir une explication différente de sa maladie. Cette étude de cas permet de montrer comment le Guide pour Formulation Culturelle du DSM-IV (The DSM-IV Outline for Cultural Formulation) permet aux cliniciens de solliciter un récit du patient en lien avec son expérience de la maladie. Notre étude examine l’utilisation par un patient laotien de « l’indignation sociale » (« Khuâm khum khang ») comme le modèle explicatif culturel de son problème malgré le diagnostic de trouble de stress post-traumatique qui lui fut attribué après une amputation traumatique. L’explication culturelle de son problème a permis au patient d’exprimer la signification personnelle et collective à sa colère et sa frustration, émotions qu’il avait réprimées. Cet idiome culturel lui a permis d’exprimer sa détresse et de réfléchir sur le système de soins de santé et, plus précisément, le contexte dans lequel les symptômes et leurs origines sont racontés et évalués. Cette représentation laotienne a aussi permis aux cliniciens de comprendre des expériences et les explications du client, autrement difficiles à situer dans un contexte biomédical et psychiatrique Euro-américain. Cette étude démontre comment il est possible d’améliorer les interactions entre cliniciens et patients et dès lors la qualité des soins par la compréhension de la perspective du patient et l’utilisation d’une approche culturelle. Mots clés: Culture, signification, idiome culturel, modèle explicatif, Guide pour Formulation culturelle du DSM-IV, indignation sociale, interaction entre patient et intervenant. ARTICLE 2 : RÉSUMÉ Impact de l’utilisation du Guide pour la formulation culturelle du DSM-IV sur la dynamique de conférences multidisciplinaires en santé mentale. La croissance du pluralisme culturel en Amérique du nord a obligé la communauté oeuvrant en santé mentale d’adopter une sensibilité culturelle accrue dans l’exercice de leur métier. Les professionnels en santé mentale doivent prendre conscience du contexte historique et social non seulement de leur clientèle mais également de leur propre profession. Les renseignements exigés pour les soins professionnels proviennent d’ évaluations cliniques. Il faut examiner ces informations dans un cadre culturellement sensible pour pouvoir formuler une évaluation des cas qui permet aux cliniciens de poser un diagnostic juste et précis, et ce, à travers les frontières culturelles du patient aussi bien que celles du professionnel en santé mentale. Cette situation a suscité le développement du Guide pour la formulation culturelle dans la 4ième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux américain (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (4th ed., DSM-IV) de l’Association psychiatrique américaine. Ce guide est un outil pour aider les cliniciens à obtenir des informations de nature culturelle auprès du client et de sa famille afin de guider la production des soins en santé mentale. L’étude vise l’analyse conversationnelle de la conférence multidisciplinaire comme contexte d’utilisation du Guide pour la formulation culturelle qui sert de cadre dans lequel les pratiques discursives des professionnels de la santé mentale évoluent. Utilisant la perspective théorique de l’interactionnisme symbolique, l’étude examine comment les diverses disciplines de la santé mentale interprètent et conceptualisent les éléments culturels et les implications de ce cadre pour la collaboration interdisciplinaire dans l’évaluation, l’élaboration de plans de traitement et des soins. Mots clé: Guide pour Formulation culturelle – Santé mentale – Psychiatrie transculturelle – Analyse conversationnelle – Interactionnisme symbolique / ARTICLE 1: ABSTRACT Traumatic Amputation: A Case of Laotian Indignation and Injustice. Culture is an essential variable of diagnosis and treatment. A cultural perspective draws attention to the social context within which symptoms arise, are given meaning, and are managed. Ethno-cultural work on illness narratives suggests that most people can provide culturally-based explanations for their symptoms. While these explanations are inconsistent with biomedical theory, they relieve patient distress by allowing the patient to create meaning for symptoms. Exploring the characteristics, context, and antecedents of the symptoms enables the patient to convey them to the clinician who may have a divergent explanation of sickness. This case study uses the Outline for Cultural Formulation of the DSM-IV created for clinicians to elicit a narrative account of the illness experience from the patient. Our study examines how the patient, a Laotian used social indignation (“Khuâm khum khang”) as an explanatory model for his ailment. He was diagnosed with post-traumatic stress disorder after having undergone a traumatic amputation. In the process of explaining his illness through a cultural idiom, the patient was able to reveal both personal and collective meaning of repressed anger and frustration, expressing them in a context that was acceptable to him. This cultural idiom allowed the patient to reflect upon the structure of the health care system and the specific context in which symptoms and their possible origins are recounted and explored. It also clarified to the treating clinicians some categories of experience and causal explanations that did not fit easily with western biomedical and psychiatric understanding. The case study illustrates how a cultural approach to illness from the patient’s perspective offers a reflexive stance on the clinician-patient interaction that allows for better patient care. Key words: culture, meaning, cultural idiom, explanatory model, DSM-IV Outline for Cultural Formulation, social indignation, clinician-patient interaction. ARTICLE 2: ABSTRACT Impact of the Use the DSM-IV Outline for Cultural Formulation on the Dynamics of Multidisciplinary Case Conferences in Mental Health. The growth of cultural pluralism in North American society has required the mental health community to show a higher level of cultural sensitivity. Mental health professionals must not only be aware of the social and historical context of their clientele, but also of their profession. Clinical evaluations provide the information for clinical care. This information must be examined in a cultural-sensitive framework for assessment and case formulation that permits an accurate diagnosis across the cultural boundaries of both patient and mental-care professional. The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (4th ed., DSM-IV; American Psychiatric Association, 1994) sets forth an Outline for Cultural Formulation (CF). It instructs clinicians not only on how to elicit culturally relevant clinical material, but also on how to assess the importance of the diverse cultural perspectives of patients and their families, thus increasing usefulness of their own cultural knowledge in treatment. This study is a conversational analysis of the nature and application of knowledge within a clinical, interdisciplinary context. It uses an expanded version of the CF as a framework, in which the discursive practices of mental health professionals are evolving. From a symbolic interactionist perspective, it examines the way different disciplines interpret and conceptualize cultural elements and the implications of this framework for interdisciplinary collaboration of assessment, treatment plan and care. Key words: Outline for Cultural Formulation – Mental Health – Cross-cultural psychiatry – Conversational Analysis – Symbolic Interactionism
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" NE PLUS ETRE UN MONDE A PART " LA TRANSFORMATION D'UN HOPITAL PSYCHIATRIQUE : SAINTE-GEMMES-SUR-LOIRE (1910-1977)

Guérin, Vincent 08 December 2011 (has links) (PDF)
Cette étude observe le " processus de changement " dans l'hôpital psychiatrique de Sainte-Gemmes-sur-Loire (49) entre 1910 et 1977, de l'arrivée du Dr Baruk aux débuts de la sectorisation. Ce changement conceptuel, thérapeutique et institutionnel fait progressivement basculer l'asile vers un autre modèle. La transformation s'amorce dans les années 1920-1930 avec l'amélioration des conditions de vie du personnel soignant. Dans l'après Deuxième Guerre mondiale, les conditions de vie des malades s'harmonisent progressivement avec la Cité. Les dispensaires, suivis bientôt par les neuroleptiques puis par le service libre, ouvrent des brèches dans l'édifice asilaire en autorisant une prise en charge différenciée. Dans le même temps, dans certains services, la psychothérapie institutionnelle vise à libérer la parole et les initiatives. A l'issue de la grève de mai-juin 1968, un certain nombre de revendications locales et nationales de la psychiatrie sont entérinées. Avec la sectorisation, une accélération du changement se produit dans l'hôpital, faisant voler en éclat le principe de la coupure intérieure, avec la mixité des pathologies, des soignants et des patients. A la fin des années 1970, le foyer postcure, les appartements thérapeutiques, l'hôpital psychiatrique de Cholet, amplifient le soin dans le lieu de vie du patient et contribuent à décentraliser l'hôpital.

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